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lobby - Page 1555

  • «L'État et les banques, les dessous d'un hold-up historique» par Myret Zaki et Etienne Chouard

  • Le muezzin à la place de l'angélus

    Lu dans Valeurs actuelles :

    VA

    La vidéo publiée par le site musulman :

     

    Louise Tudy

  • L’exemple tchèque démontre que la crise de Calais est entretenue par le gouvernement Valls

    Depuis quelques jours, la crise de Calais s’est aggravée. Des milliers de clandestins venus d’Afrique et d’Asie tentent quotidiennement de passer illégalement au Royaume-Uni en empruntant l’Eurotunnel, en risquant parfois leur vie et en provoquant de graves perturbations. Cette situation pourrait-elle être résolue par les autorités ou bien est-elle entretenue sciemment par les autorités françaises ? L’exemple tchèque démontre que la fermeté est la seule solution à adopter et qu’un État doit se donner les moyens de faire respecter sa souveraineté et ses frontières.

    Les migrants tentent coûte que coûte de passer au Royaume-Uni parce qu’ils sont conscients que le libéralisme anglo-saxon est beaucoup plus laxiste que la France dans sa lutte contre le dumping social et qu’ils peuvent y trouver plus facilement du travail. D’autres facteurs tels que le communautarisme, qui leur permet plus facilement de résider dans un territoire sans y faire la demande d’un permis de séjour, et des considérations linguistiques, jouent un rôle certain dans cette déferlante migratoire par le tunnel.

    Dimanche dernier, ce ne sont pas moins de 1 700 clandestins qui ont tenté de pénétrer dans le tunnel. Apparemment ils ne craignent pas vraiment les forces de l’ordre puisqu’ils se permettent de jeter des pierres sur les CRS qui sont parfois blessés à la tête. Ils ne sont pas arrêtés, où alors que très brièvement car ils retentent la traversée dès qu’ils peuvent.

    L’exemple tchèque

    La République tchèque n’est pas une destination privilégiée des demandeurs d’asile, elle est avant tout un lieu de passage pour l’Allemagne, la France ou d’autres pays dont les prestations sociales attirent fortement les migrants. Lorsque les autorités tchèques arrêtent des clandestins, ils les envoient dans des centres de rétention et ne sont pas lâchés dans la nature comme c’est le cas en France ou dans d’autres pays. Une centaine de migrants, qui ont commencé à protester violemment contre leurs conditions de détention, ont trouvé face à eux la police anti-émeute tchèque qui a vite pacifié les lieux.

    Comme la plupart des peuples européens, les Tchèques sont réticents à accepter des migrants provenant d’Afrique ou d’Asie. La différence avec la France c’est que les autorités tiennent là- bas un langage de fermeté bien plus en phase avec les aspirations populaires que celui adopté par les autorités françaises. Le président tchèque Zeman s’est adressé à ces migrants sans craindre quelconque critique des tenants de l’idéologie droit-de-l’hommiste :

    « Première chose : personne ne vous a invités ici. Deuxième chose : comme vous êtes déjà ici, vous devez respecter nos règles, tout comme nous respectons les vôtres quand nous allons dans vos pays. Enfin, troisième chose : si cela ne vous plaît pas, allez-vous en ! »

    La République tchèque est également prête à envoyer 1 500 soldats à sa frontière sud pour renforcer la surveillance des frontières du territoire national.

    Que fait le gouvernement français ?

    À Calais la situation est évidemment bien plus grave qu’en République tchèque, les Calaisiens sont confrontés à des clandestins qui arpentent les rues et dont la situation précaire laisse craindre qu’ils ne commettent encore plus de violences que par le passé. Le gouvernement français ne fait pratiquement rien, ce ne sont pas les 120 policiers supplémentaires envoyés par Cazeneuve qui pourront endiguer la situation, surtout s’il n’y a aucune volonté politique pour mettre fin à ce chaos.

    Si la République tchèque, pays de dix millions d’habitants au pouvoir économique bien moindre que celui de la France, est capable de faire respecter ses lois face aux migrants illégaux, n’y a-t-il vraiment pas de solution à Calais ? Pourquoi le gouvernement français n’envoie-t-il pas l’armée pour arrêter ces illégaux qui ont constitué de véritables camps de fortune qui n’ont rien à envier aux bidonvilles indiens ?

    C’est tout simplement parce que Manuel Valls, en bon valet du projet mondialiste, refuse d’aller à l’encontre de la volonté de ses maîtres. S’il agit de façon ferme et résolue, il risque de se faire taper sur les doigts pour avoir entravé le trajet des migrants dont le passage à travers l’Europe ne pourrait se faire sans une complicité des plus hautes sphères du pouvoir. L’immigration incontrôlée permet de pratiquer le dumping social à outrance, d’occuper le peuple qui s’agace chaque jour un peu plus du parasitisme de certains migrants, et d’éviter de porter une attention trop grande sur la délinquance en col blanc.

    L’attitude de Manuel Valls n’est rien de moins qu’une soumission intégrale aux thèses de Jacques Attali pour qui la France est un hôtel. Et, comme toujours, c’est le peuple français qui est sommé de payer la note, sans même avoir profité de la chambre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-exemple-tcheque-demontre-que-la-crise-de-Calais-est-entierement-entretenue-par-le-gouvernement-34360.html

  • Huntington et les guerres occidentales contre le reste du monde

    Il y a quinze ans, Samuel Huntington publiait son livre sur le choc des civilisations ; livre bien informé, souvent courageux. Huntington avait le mérite de conserver une vision qualitative et non quantitative de l’humanité, une humanité qui selon lui continuerait à se débattre face au marché capitaliste planétarisé en des termes religieux, culturels et moraux. C’est ainsi qu’Huntington voyait, à côté d’une « civilisation » occidentale (USA, Europe occidentale, ex-dominions britanniques), des cultures islamiques, une civilisation orthodoxe (Serbie, Russie et même Grèce) ainsi qu’une civilisation chinoise ou une civilisation indienne.

    En réalité, ce livre caricaturé par des journalistes ignares montrait le risque que faisait courir le monde occidental (américanisé) au reste de la planète. Car le problème occidental restait, pour Huntington, fondamental : « L’Occident est la seule parmi les civilisations à avoir eu un impact important et parfois dévastateur sur toutes les autres. »

    Huntington enfonçait le clou sur cette capacité méphitique et messianique des Occidentaux, ces ennemis par ailleurs de notre Europe continentale : « L’Occident, en particulier les États-Unis, qui ont toujours été une nation missionnaire, croit que les non-Occidentaux devraient adopter les valeurs occidentales, la démocratie, le libre-échange, la séparation des pouvoirs, les droits de l’homme, l’individualisme, l’État de droit, et conformer leurs institutions à ces valeurs. »

    Et Huntington savait que cet Occident – qui est postchrétien et même antichrétien – est surtout un preux défenseur de l’hydre multiculturelle : « Les élites américaines avaient aussi un préjugé favorable à l’égard des Bosniaques, car elles aiment le concept de pays multiculturel, image de lui-même que le gouvernement bosniaque réussit à promouvoir au début du conflit. »

    Le culot des Occidentaux n’a plus de limites. L’Occident se confond avec le monde, la « communauté internationale ». Trois ou quatre pays, leurs vassaux, se jugent dignes ainsi de juger et condamner Chine, Russie, Inde, Amérique du Sud, tout le reste du monde.

    Huntington : « L’Occident s’efforce et s’efforcera à l’avenir de maintenir sa position prééminente et de défendre ses intérêts en les présentant comme ceux de la “communauté mondiale”. Cette expression est un euphémisme collectif (qui remplace “le monde libre”) censé donner une légitimité globale aux actions qui reflètent en fait les intérêts des États-Unis et des autres puissances occidentales. »

    Comme au temps du colonialisme, les peuples menacés, sanctionnés ou sermonnés par tous les Guy Mollet de la télé savent à quoi s’en tenir. Huntington se permet d’ajouter les mots suivants : « En politique, un ennemi commun crée des intérêts communs. Les sociétés islamique et chinoise, qui regardent l’Occident comme leur adversaire, ont ainsi des raisons de coopérer entre elles contre lui, à l’instar des Alliés et de Staline contre Hitler. »

    Nicolas Bonnal

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuFAlZFVlAXZvaajrK.shtml

     

  • Subtiles tractations de la Russie autour de son projet de coalition élargie, pour la paix en Syrie…

    La « Coalition nationale syrienne » veut la tête de Bachar

    La prétendue « opposition syrienne » dite « modérée », montre son vrai visage à Moscou. A peine ses négociations avec la diplomatie russe achevée, le représentant en exil de la « Coalition nationale syrienne », Khaled Khoja, était heureux d’annoncer, lors d’une conférence de presse, que « Les autorités russes ne sont pas attachées à la personne de Bachar el-Assad », « la préservation de l’Etat syrien » et son intégrité territoriale « préoccupent la Russie plus que la personne du président ». affirmait-il comme s’il venait de décrocher de Moscou le feu vert pour la curée: la liquidation de Bachar-el-Assad.

    Une affirmation qui a été reprise en choeur par les vautours de la presse. Un façon  pour l’homme Khoja, de se donner une petite importance tout en satisfaisant ses soutiens étrangers; en effet, Ankara exerce une influence significative sur la « Coalition nationale syrienne », à travers les Frères musulmans. M. Khoja, s’est fait fort d’avoir rappelé à  Sergeï Lavrov, le Ministre russe des Affaires étrangères, qu’il désirait que Le président syrien quitte la présidence, précisant qu’« il n’a aucun rôle à jouer dans l’avenir de la Syrie. »

    La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a aussitôt rectifié: « Nous avons toujours dit que nous ne soutenions pas Assad personnellement, mais que nous soutenons le président légitimement élu de Syrie ».

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  • Arouet le Jeune contre le catéchisme de la République.

    Dans les discours des politiciens au pouvoir, dans les annonces des médias aux ordres (c’est-à-dire tous les médias) et dans tous laïus émanant des organes de désinformation, qu’ils soient de l’Université ou de CNRS, il n’est plus question que de « valeurs ». Un millénaire et demi d’histoire de France se résume et se réduit aux seules « valeurs de la République », prétendues ou frelatées. Toute la gauche, qu’elle soit frondeuse ou courtisane, s’est mise à réciter, de conserve avec les idiots utiles, le catéchisme des « valeurs », et personne, aucun journaleux, aucun Plantu de sous-préfecture, aucun dessinateur, aucun rebelle, aucun anticonformiste, aucun intello, aucun insolent (et pourtant, il n’y a plus que ça à gauche) n’éclate de rire devant l’incongruité de cet appel aux « valeurs ». Il n’y a pas un seul humoriste qui ait assez de lucidité ou de mauvais esprit pour faire remarquer que l’injonction « valeurs » résonne comme ces cris que l’on entend partout dans les rues de France : « voleurs ! ».

    Valeurs, au pluriel comme au singulier, connote la droite. La valeur, c’est le mérite, l’exigence, le talent (et l’inégalité des talents), le courage, la force. C’est Corneille, Le Cid, Bossuet, etc. Il n’y a pas de mots qui connotent plus clairement la droite que valeurs et valeur. Les valeurs, c’est la tradition vivante. Elles appellent à conserver ce qui vient du fond des âges ; elles consistent à transmettre ce qui a été enseigné par les ancêtres ; elles incitent à s’inscrire dans une longue lignée. Elles font abandonner le principe de précaution pour le devoir de préservation ; et au changement, elles font préférer la continuité ; à la rupture, l’inscription dans le temps ; à la fascination pour le présent, le respect du passé. Du futur (ou de l’utopie), faisons table rase : voilà ce que disent les valeurs.

    Il est vrai que ces « valeurs », dont on nous rebat les oreilles, ne sont pas « les » valeurs, mais « des » valeurs, et uniquement celles de la République. Naguère, les républicains durs et durs expliquaient que la République n’était pas fondée sur des valeurs, mais sur des principes. Hollande, le cantonnier de Tulle habitué aux travaux de terrassement (il terrasse tout ce qui entrave sa marche en avant), et sa clique en ont décidé autrement. Les gens de gauche doivent se résigner à ce que le changement, ce ne soit pas Mme de Maintenant, mais la psalmodie des « valeurs » volées au camp d’en face. 

    Quelles sont ces valeurs ? La liberté ? La France, comme son nom l’indique, est non seulement le pays des Francs, mais aussi le pays des affranchis. Depuis la nuit des temps, il est le premier Burkina Faso (« pays des hommes libres ») qui ait existé dans le monde. Si la liberté est une « valeur », elle est depuis mille cinq cents ans ou davantage une valeur de la France. A moins d’entendre « république » dans son sens latin de res publica ou « chose publique », « Etat », « bien public », la liberté n’a rien à voir avec la République. Elle a d’autant moins à voir avec elle qu’en septembre 1792, la République, à peine proclamée, n’a pas jugé plus urgent que de supprimer toutes les libertés publiques et privées qui avaient été pourtant déclarées « droits naturels et imprescriptibles de l’homme » trois ans auparavant, alors que la France avait pour régime politique la monarchie absolue de droit divin.

    Il en va de même de l’égalité. « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » : voilà le préalable de la Déclaration des droits de 1789 que les représentants de la jeunesse noble et du clergé éclairé ont donnée au peuple français. Alors, la France n’était pas une république, encore moins la République, mais une monarchie absolue de droit divin. La fraternité n’a pas ses origines dans la République, qui a montré à plusieurs reprises, en fusillant, coupant des têtes, massacrant, commettant un « populicide » en Vendée, faisant la guerre à quasiment tous les peuples de la Terre, etc. qu’elle tenait la fraternité pour pet de lapin. Certes les francs-maçons, qui, contrairement à ce qu’ils prétendent, ne sont ni francs, ni maçons, ressentent pour la fraternité une indéniable inclination, mais restreinte aux habitués de leurs loges. Ils sont frères, mais entre eux seulement. En cela, ils ne sont pas différents des Frères musulmans, qui se disent tous frères de tous les hommes du monde, mais à condition que ces hommes ne soient ni mécréants, ni chrétiens, ni athées, ni animistes, ni femmes, ni homos, etc. et soient tous béats devant le messager d’Allah.

    La laïcité ? Le mot est grec et chrétien. Il est chrétien depuis deux mille ans. Il pose que le « temporel » (le politique et le social, le pouvoir, la société) et le « spirituel » (le religieux) sont deux ordres distincts et séparés, ce qu’ils ont toujours été. La laïcité, qui est toute chrétienne, n’a rien de républicain et, si elle a quelque chose de républicain, c’est que la République, de 1881 à 1906, l’a instrumentalisée pour la retourner contre ces chrétiens que sont les catholiques et les humilier avec la même hargne imbécile qu’elle humiliait les indigènes de ces pays sous souveraineté française qu’étaient le Tonkin, l’Algérie, la Tunisie, le Soudan, etc.

    Les « valeurs » de la République, celles qui y sont spécifiques, comme inhérentes et consubstantielles, ne sont pas celles que M. Hollande et ses séides proclament avantageusement, mais ce que la République a mis en œuvre et réellement accompli de 1792 à 1962 et ce sur quoi sont greffées ses valeurs, au point de ne faire qu’un avec elle. La République, ce sont les massacres de septembre 1792, le « populicide » (c’est-à-dire le génocide) de Vendée, la politique de la terreur, la guillotine pour tous, le massacre à coups de baïonnettes et de canons en novembre 1795 de femmes, d’enfants, de vieillards manifestant pour la liberté, la guerre contre tous les peuples d’Europe (Italiens, Espagnols, Anglais, Flamands, Autrichiens, Prussiens, Russes, Egyptiens, etc.), la répression par l’armée en juin 1848 d’ouvriers qui manifestaient dans les rues, la répression sanglante en avril et mai 1871 des Parisiens qui avaient soutenu la Commune, les guerres de conquête coloniale, le racisme, la répression par l’armée des ouvriers en grève, la boucherie de 1914-1918, les 19 morts du 6 février, l’armistice de juin 1940 et le suicide qui s’en est suivi, les guerres coloniales imbéciles, le massacre par l’armée de civils dans la rue d’Isly, etc. Voilà les valeurs que la République a pratiquées et illustrées pendant près de deux siècles.

    L’Etat islamique et toutes les organisations, associations, confréries qui se réclament du même islam s’illustrent par des crimes barbares qui horrifient les citoyens. Mais dieu que les républicains ont la mémoire courte ! Ces mêmes crimes ont jalonné l’histoire de la République. Le terrorisme ? C’est une invention républicaine qui a ensanglanté la France en 1793 et 1794. Le vandalisme ? Il n’est pas propre aux talibans ni aux djihadistes. C’est une invention de la Première République : destructions de statues, vol de tableaux et d’œuvres d’art, arasement d’édifices historiques, incendies de bâtiments publics et de bibliothèques… Le génocide ? Mais qu’est-ce que le populicide de Vendée (terme inventé par Gracchus Babeuf en 1796), sinon un génocide et que la République n’a jamais reconnu, ni a fortiori regretté ? A quoi bon exiger des turcs qu’ils reconnaissent le génocide dont ils se sont rendus coupables si l’on est soi-même incapable d’ouvrir grand les yeux sur son passé récent ? Les massacres de populations civiles ? Ils ont été une spécialité de la République, que ce soit en France (novembre 1795, juin 1848, avril-mai 1871, etc.) ou dans les territoires de l’Empire (Espagne, Algérie, Afrique, Indochine, etc.).  

    On voit la stratégie de Hollande et des socialistes au pouvoir : ce n’est que com. Ils feignent de s’approprier les valeurs, ils font applaudir les forces de police qu’ils haïssent, ils câlinent l’armée qu’ils réduisent à la famine, ils font semblant d’être de « droite », uniquement pour s’abriter de la colère du peuple.  

    © Arouet Le Jeune pour LibertyVox

    http://www.libertyvox.com/article.php?id=514

  • Qui sont les racistes ?

    Un voisin policier dans ma résidence de banlieue me disait qu’il recevait la directive verbale de ne pas poursuivre ou verbaliser un jeune faisant de la moto sans casque dans les quartiers sensibles, de peur des réactions.

    Et si le racisme ne se trouvait pas où on le cherche habituellement ?

    Les médias font souvent complaisamment écho aux plaintes de jeunes des quartiers sensibles qui disent qu’ils sont trop souvent contrôlés et sanctionnés par la police pour des fautes mineures. Or, si l’on considère l’état de certains quartiers, les tags, les objets encombrants jetés des immeubles, la dégradation régulière du mobilier urbain, on est très loin du « zéro tolérance » prôné par l’ancien maire de New York qui réclamait une sanction adéquate dès le premier carreau cassé.

    Un voisin policier dans ma résidence de banlieue me disait qu’il recevait la directive verbale de ne pas poursuivre ou verbaliser un jeune faisant de la moto sans casque dans les quartiers sensibles, de peur des réactions.

    Ce genre de conseil a des implications très graves : la loi sur l’obligation du port du casque a été prise en considérant la très forte mortalité des conducteurs de motos par rapport aux automobilistes, et fait partie d’un vaste effort pour protéger particulièrement les jeunes contre un décès prématuré ou un handicap à vie. Il y a eu de nombreuses émissions télévisées sur ce thème avec la rééducation des paraplégiques à Garches ou ailleurs. En n’appliquant que rarement aux jeunes dans certains quartiers cette loi mais en l’appliquant strictement pour les jeunes de Versailles ou des beaux quartiers de l’Ouest parisien, on montre plus de considération pour la vie et la santé des derniers que pour celles des premiers.

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