Voilà le visage de l'intégrisme qui fait trembler la République selon Laurent Joffrin :
Viviane Lambert "un grand soulagement" par UnionArdennais
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Voilà le visage de l'intégrisme qui fait trembler la République selon Laurent Joffrin :
Viviane Lambert "un grand soulagement" par UnionArdennais
La Taverne de Thor est une charmante grange située aujourd'hui près de Verdun dans la Meuse à Combres-sous-les-côtes après avoir égayé pendant des années les soirées à Toul de fiers Lorrains peu enclins à se mélanger à la fange urbaine et à la violence des mes. Nous nous rappelons à ce propos des agressions commises dans le Toulois à rencontre d'innocents lycéens par des allogènes excités ne supportant pas leur tenue vestimentaire caractéristique d'une belle conscience politique. Après une grande manifestation culturelle qui avait regroupé près de 2 000 Européens fiers mais d'un calme olympien et la grosse manipulation des média qui avaient décrit les participants comme de vieilles guenilles de SS rabiques de jeux vidéo, le lieu de rencontre enraciné avait dû fermer ses portes. La gauche imbécile qui aime se faire peur entend faire fermer le nouveau local en faisant pression sur les politiques locales par le biais notamment d'une pétition en ligne et la complicité de journaleux détestant la France, ses terroirs et son peuple. Alerté par cette décharge d'adrénaline, nous avons contacté Jérémy F., le propriétaire du local.
RIVAROL : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et décrire les caractéristiques de votre établissement ?
Jérémy F. : Tout d'abord nous tenons à vous remercier de nous permettre d'apporter quelques réponses que vous serez les seuls à obtenir car nous connaissons le sérieux de votre journal. Nous sommes un petit groupe d'amis âgés en moyenne d'une trentaine d'années. La plupart d'entre nous sont pères de famille, travaillent et sont parfaitement en règle avec tous les aspects de l'administration de ce pays (qu'elle soit fiscale, judiciaire etc.). Nous avons depuis longtemps pris le parti de passer du temps entre nous afin de ne pas être importunés ni d'importuner qui que se soit (au vu des réactions hystériques provoquées, nous pensons une fois de plus être dans le vrai). Nous avons eu l'opportunité d'investir justement pour pouvoir jouir d'un espace de tranquillité. Il est évident que nous partageons tous une même philosophie de vie qui a priori n'est pas du goût de certaines personnes aussi intolérantes que mal informées. Il s'agit d'un hangar agricole situé près d'une petite route en sortie d'un charmant village de la campagne meusienne. C'est une petite structure d'environ 350 mètres carrés destinée à nous permettre de nous retrouver occasionnellement loin des lieux dits "culturels" entre gens de bonne compagnie. C'est-à-dire que nous désirons tout simplement pouvoir être épargnés de temps à autre par les « progrès sociaux » tels que la drogue et ne pas nous sentir obligés d'avoir les yeux partout de peur qu'un respectable pédophile traîne le sourire aux lèvres et les poches pleines de bonbons autour de nos enfants... Nous n'y pratiquons aucune forme de propagande, ne marchons pas au pas de l'oie et sommes une fois de plus victimes d'une chasse aux sorcières diligentée par des ignorants peu scrupuleux aux pratiques douteuses venues d'un autre âge. Bref ce n'est ni plus ni moins qu'un petit lieu de convivialité sans prétention mais agréable.
R. : Votre public ou clientèle a-t-il effrayé les habitants du village ?
J. F. : Absolument pas. Il est même peu probable que qui que ce soit n'ait, ne serait-ce qu'entraperçu un des "monstres" ! composant ledit public (nous n'avons aucune clientèle). Nous sommes au moins surs d'une chose ; si nous avons foi dans nos estimés média, les gens sont apeurés... Si effectivement certaines personnes ont peur cela n'est dû qu'à une surconsommation de déontologie médiatique.
R. : Pourquoi de telles réactions de la part de ces politiques et associatifs selon vous ?
J, F. : Il serait assez facile de reprendre le leitmotiv de ces amusants personnages : l'ignorance engendre la peur qui conduit à la haine.... Il est beaucoup plus simple de se dire que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. A tel point que même les adjectifs dont nous sommes affublés sont périmés. Nous avons une fois de plus à faire à des gens qui meublent leur néant idéologique par des extrapolations, mensonges, etc. Si l'on tient pour acquis les racontars nous organiserions entre autres : des combats de chiens... (ils sont tellement bien nourris qu'ils ne se battraient même pas pour une croquette), des combats free fight... (non seulement c'est faux mais en plus une question se pose : depuis quand serait-il prohibé de pratiquer du sport France ?), des soirées à 2 000 personnes... (nous ne ferons pas l'insulte à vos lecteurs de leur demander de compter mais 2 000 personnes dans 350 mètres carrés ?). Nous sommes accusés d'afficher des drapeaux à la symbolique plus que controversée (qu'ils se rassurent, même en Meuse les forces de l'ordre ne sont ni aveugles ni stupides et il n'y a ni constatation ni plainte). Et encore nous ne sommes pas exhaustifs. Il est vrai que si nous avions voulu contenter tout ce beau monde, nous aurions ouvert une salle de shoot ou pourquoi pas détruit le gagne-pain d'un honnête agriculteur en organisant une rave party. Cela au moins leur aurait épargné encre et salive. C'est également plus facile (et hypocrite) de critiquer ce qu'ils imaginent de nous plutôt que de se pencher sur les problèmes causés par leur bonne conscience bien-pensante comme par exemple la mort de milliers d'émigrés en Méditerranée venus goûter au miracle de la terre d'accueil. Et en creusant bien, au vu de leur manque de réflexion, ils devraient plutôt nous remercier de donner un sens à leur vie inepte. Nous ne sommes rien de plus qu'une cible de la jalousie qu'ils éprouvent à regard de gens qui, comme nous, veulent une vie saine et n'ont pas l'intention de participer à leur grand suicide collectif.
R. : Sous le prisme des média, on a vraiment l'impression que vous êtes la "haine" incarnée ?
J. F. : Oui bien entendu. Nous sommes de véritables monstres. Nous jouons au ballon avec nos enfants, ne les battons pas et ne commettons aucun braquage. Horreur ! Aucun drogué chez nous. Ordures ! On travaille. Salauds ! Aucun pédophile dans nos rangs. Puritains ! On ne pratique pas de tournantes dans les caves. Nous tenons également à préciser qu'aucun d'entre nous n'est propriétaire d'un champ de coton, n'a fait partie de la bande à Baader, de la Fraction armée rouge, ne pratique la délocalisation ou se fait du fric sur le dos des syndiqués. On n'est pas plus protégé par le gouvernement que les sardines. La prétendue bienveillance qui nous serait accordée par l'Etat s'exprime généralement avec des bijoux (que nous appelons affectueusement menottes). Nous ne vénérons aucun des grands bienfaiteurs de l'humanité (Staline, Pol Pot, Mao, etc.) faute de goût ?
Nous ne sommes pas comme certains de ces bien-pensants qui font des rappels historiques (alors qu'ils seraient très certainement bien en peine de pointer notre région sur une carte) tout en voulant faire disparaître Charles Martel et Jeanne d'Arc des livres d'histoire. Nous savons également lire, écrire et compter, contrairement à certains fanatiques de la pétition. Nous remercions nos détracteurs de l'importance qu'ils nous accordent ; 80 personnes (hommes, femmes et enfants) deviennent sous leur plume environ 2 000 nazis assoiffés de sang... Qu'ils se rassurent, chez nous aussi les enfants jouent avec l'innocence qui leur est propre et que nous parvenons tant bien que mal à préserver. Ces chers bambins n'ont ni fusils, bottes ou casques allemands et, comble de l'horreur, ils ont même un papa et une maman. Nous ne sommes pas des nantis mais ils ne manquent de rien et ne grandissent pas dans des rues sordides. Si ce type d'environnement s'appelle « la Haine », alors nous sommes particulièrement fiers d'y vivre.
PS : nous ne sommes pas non plus responsables de la disparition des dinosaures.
Propos recueillis par François-Xavier Rochette Rivarol juillet 2015
Jean-Yves Camus, « spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe », a participé à un séminaire organisé par France Stratégie (le “laboratoire d’idées” du gouvernement, héritier du Commissariat général au Plan), le jeudi 2 juillet, sur le thème « Protéger les jeunes du risque d’endoctrinement anti-républicain ». Il répond à L'Action française 2000 :
"Au cours de cette réunion, 80 % des discussions ont donc porté sur l’islamisme. L’interdiction des mouvements comme le vôtre serait absurde.[...] L’islamo-fascisme est un concept parfaitement creux, dont l’emploi peut, à la rigueur, permettre à des publicistes de “clasher” dans les débats télévisés, mais scientifiquement, il ne tient pas. Cela étant, il y a effectivement des points de convergence entre tel ou tel groupuscule – je dis bien groupuscule – d’ultra-droite et les discours délirants qu’on peut trouver chez les salafistes radicaux : sur le complot international, le rôle caché de tel ou tel groupe de pression qui dirigerait le monde en tenant les ficelles... Il y a également quelques cas rarissimes – on doit les compter sur les doigts de la main – de gens qui, tout en ayant eu un engagement à l’ultra-droite, sont passés ensuite à un engagement islamiste. Mais aujourd’hui, le problème qui se pose, ce sont les conversions, pas les passages de l’ultradroite au salafisme ! [...]"
Il y a maintenant plus de 25 ans, réunissant des amis exploitants agricoles, de toutes régions et de toutes sortes, et cherchant à travailler sérieusement sur les dossiers qui plombaient et qui plombent encore l'agriculture, les agricultures françaises devrait-on dire, notre conclusion unanime était alors que la nuisance centrale était celle des charges et des contraintes imposées à nos entreprises par la réglementation française.
Ce n'est pas l'Europe en effet qui a institué le monopole de la MSA, qui a développé le surendettement des exploitations, qui taxe le foncier non bâti, etc.
Au contraire dans le contexte de la concurrence européenne si d'autres pays, autrefois moins riches du point de vue agricole, sont devenus plus compétitifs que la France, même dans ce domaine, c'est précisément, en partie, parce que leurs charges sont moins lourdes, et aussi parce que la culture d'entreprise y est mieux respectée. On compte à Paris plus d'organismes agricoles que de congrégations religieuses à Rome, et ceci n'a pas bougé malgré la diminution phénoménale du nombre des paysans.
Évidence que tous ces constats.
Je suis particulièrement reconnaissant aux amis du CDCA de l'époque de m'avoir confié ce travail : je le suis d'autant plus qu'à partir de ce moment le nombre de mes ennemis s'est considérablement élargi.
Nous avons continué notre chemin.
Beaucoup d'ennemis beaucoup d'honneur.
Il ne fallait pas toucher à ces intérêts colossaux que gèrent et protègent les bureaucraties franco-françaises. Le CDCA et à sa tête Christian Poucet combattaient pour la liberté, on les a éliminés.
Remarquez combien cette question des charges était restée tabou, jusqu'à la crise de ces derniers jours, où le métier de l'élevage s'est dressé de manière courageuse et indomptable pour sa survie.
Je me félicite d'avoir enfin entendu ce 22 juillet sur France Info, M. Xavier Belin, président de la FNSEA, qui est un entrepreneur, évoquer la question des charges.
Mieux encore, Bruno Le Maire, qui fut ministre de l'Agriculture du gouvernement Fillon, lequel à ma connaissance n'a rien reformé de ce côté-là, se risque aujourd'hui à mentionner cette question.
Voilà qui prouve combien la situation est grave. Il déclare désormais : "Nous devons abaisser les charges dans le domaine agricole." (1)⇓
Mais attention, ces apparitions furtives au gré de paroles qui s'envolent, ne suffiront pas à dépouiller la classe politique de son soutien aux monopoles : aux yeux de nos politiciens, il faut à tout prix trouver d'autres boucs émissaires, d'autres solutions que le libre choix ; il faut encore inventer des interventions étatiques présentées pour salvatrices.
Comme toutes les entreprises les exploitations agricoles françaises ont besoin de moins d'aides, moins d'interventions, moins de contraintes, moins de charges. Cette évidence pour l'ensemble de l'économie était apparue il y a 30 ans.
On est pratiquement, depuis, resté à l'écart de ce constat : c'est une des causes principales du déclin français.
JG Malliaraki
Apostilles
Réagissant à la crise des éleveurs, Marine Le Pen a prôné mardi une « re-nationalisation » de notre politique agricole. Une renationalisation qui, idéalement, devrait être étendue à tous les aspects de notre vie politique largement sous la coupe du parti de l’étranger atlanto-bruxellois. Le 8 juillet, l’ancien élu belfortain, ex ministre et ex dirigeant du MRC, Jean-Pierre Chevènement, publiait sur son blogue une longue déclaration, intitulée « La France en grand ». Prenant acte de la « crise historique de longue durée » subie par notre pays, qui « s’est fortement aggravée avec la dérégulation néolibérale, le choix d’une monnaie unique viciée dans son principe même et l’inféodation qui résulte des traités européens », il appelait au « rassemblement autour d’un projet réellement alternatif ». «C’est ce projet d’alternative républicaine que République Moderne (RM, une nouvelle structure créée pour l’occasion NDLR), à travers des rencontres périodiques, se propose de faire surgir.»
Jean-Pierre Chevènement propose ici une alliance, allant de l’extrême gauche au petit parti de Nicolas Dupont-Aignan. Il explique que RM s’adresse « au-delà des partis et des clivages politiques obsolètes, à tous ceux, socialistes, communistes, radicaux, gaullistes, démocrates, républicains, femmes et hommes de progrès (sic) qui croient que la France, loin d’être finie, a encore un rôle majeur à jouer pour équilibrer l’Europe et donner aux idées républicaines leur portée universelle face aux désordres engendrés par la globalisation. »
Le manque de sincérité de la démarche de Jean-Pierre Chevènement, la faiblesse ontologique de son combat souverainiste, éclate une nouvelle fois ici, constate Bruno Gollnisch, avec sa posture « ni-ni » : ni RPS-ni FN…mais surtout ni FN ! Il est en effet parfaitement absurde de prôner le (nécessaire) rassemblement de tous les patriotes de bonne volonté en en excluant de facto, la première formation qui défend la souveraineté de notre pays, à savoir le Front National. De même, M. Chevènement feint encore de croire que les communistes défendent la nation, lesquels s’échinent en outre, tout comme lui-même, à minorer criminellement la question, pourtant centrale et essentielle, de l’immigration.
Déjà, lors de la dernière campagne présidentielle, il avait refusé la main tendue par Marine en affirmant caricaturalement que « le Front National restera le parti de l’ethnicité et ne deviendra jamais celui de la citoyenneté. » Nous le relevions pareillement, le patriotisme du jacobin-républicain Jean-Pierre Chevènement achoppe historiquement sur la question de l’identité française.
Il est ainsi tout aussi révélateur que l’ex ministre de François Mitterrand, qui a appelé à voter pour le très bruxellois Hollande en 2012, s’inquiète dans ce même texte d’une « une gauche et d’une droite interchangeables » qui se « (succèdent) au pouvoir pour y conduire, pour l’essentiel, la même politique néolibérale et inféodée ». Ce qui est parfaitement juste, mais sa crainte découle du fait que cette politique de l’RPS suscite chez notre peuple une réaction de défense immunitaire, au sens ou les politiciens en question font ainsi, écrit-il, « le lit du Front National ».
Et M. Chevènement, d’en rajouter une louche, en n’hésitant pas à mentir assez grossièrement en affirmant que le FN, qu’il baptise ici d’ « extrême droite », « se nourrit de la désespérance du peuple mais ne propose aucune alternative crédible, bien au contraire. Son accession au pouvoir, ruineuse pour l’image de la France dans le monde, nourrirait le clash des civilisations que souhaitent les fanatiques et serait un mauvais coup porté à notre pays.»
L’ex sénateur du Territoire de Belfort sera présent lors des universités d’été de la formation de Nicolas Dupont-Aignan a confirmé ce dernier qui vient de donner un entretien au quotidien Nord Eclair. Le dirigeant de Debout la France y présente son candidat aux élections régionales de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, lequel sera opposé à Marine Le Pen, ce qui fait objectivement les affaires du républicain Xavier Bertrand, même s’il s’en défend.
«On a énormément de différence» (avec Marine et le FN, NDLR) expose M. Dupont-Aignan dans ce journal. «Nous n’avons pas le même projet politique, pas la même vision de l’Europe ; je n’ai jamais été contre l’Europe mais pour une Europe des Nations et des projets ; je ne suis pas pour le rétablissement de la peine de mort. Qu’il y ait des points communs dans la dénonciation du système qui tue la France à petit feu, oui je l’assume, En revanche vous ne me ferez pas diaboliser le FN, car cela n’a pas de sens. Notre alternative patriotique me paraît plus sérieuse. On veut nous assimiler au FN car la pensée dirigeante ne veut surtout pas qu’il y ait des gens raisonnables capables de changer le système. Le système s’effondre mais les électeurs ne veulent pas confier la France au FN, donc ils s’abstiennent. Nous offrons la seule voie possible, la rupture raisonnable ! ».
Le FN ne serait donc pas raisonnable –raisonnable pour qui?- capable d’une rupture censée avec ce Système délétère ? Propos qui permettent à M Dupont-Aignan de justifier lui aussi le « ni FN-ni RPS », son refus de faire alliance avec un mouvement dont il a pourtant repris quasiment mot pour mot des pans entiers de son programme…
Quoi qu’ils en disent, l’attitude d’ostracisme vis-à vis du FN d’un Nicolas Dupont-Aignan, d’un Jean-Pierre Chevènement ou d’autres souverainistes velléitaires, quels que soient l’intelligence et la pertinence de beaucoup de leurs analyses, revient à légitimer le Système en place en attaquant la formation politique la plus à même de le renverser.
Sur le site de Polemia dans son avant-propos et la première section publiée du lexique « Cinq cents mots pour la dissidence », il est rappelé la définition politique du mot ami que ces derniers feraient bien de méditer. « La discrimination entre l’ami et l’ennemi est l’acte fondateur de la politique, d’après le politologue Carl Schmitt : on ne peut pas faire de la politique sans désigner son ennemi principal. Ceux qui prétendent fonder une attitude politique sur le ni-ni adoptent en réalité une posture impolitique : ils se condamnent à être le simple objet de ceux qui savent faire de la politique, qui sont, eux, de vrais sujets politiques ». Tout est dit.
Il n'y a pas que les agriculteurs et les éleveurs qui sont en colère contre le gouvernement. Les buralistes donnent également de la voix.
Après s'en être pris à des radars, ils ont déversé ce matin près de quatre tonnes de carottes - emblème de leur profession - devant le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris.
Le nouveau numéro du magazine de l’État islamique en français, Dar al-Islam, vient de sortir.
Cette publication justifie la dhimmitude des chrétiens ainsi que l’esclavage dans un article intitulé “La revivification de l’esclavage avant l’heure”.
Voici un extrait :
Les familles yazidites asservies sont maintenant vendues par les soldats de l’État islamique comme les mécréants étaient vendus par les Compagnons avant eux.
Enfin, le numéro 5 de Dar al-Islam contient des consignes opérationnelles destinées aux terroristes.
La collusion entre la propagande nazie et la propagande islamique a commencé dans les années 30 avec les déclarations de Hadj Amin el-Husseini, Grand mufti de Jérusalem, disant en substance que le nazisme était un modèle pour l’islam et une bonne chose pour le développer dans le monde par l’extermination des Juifs.
Tuez les juifs partout où vous les trouvez, leur sang qui coule réjouit Allah
Aussitôt, Hitler y trouvant un allié susceptible de déstabiliser l’influence anglaise au Moyen-Orient et un moyen d’étendre le nazisme au-delà de ses limites eurocentriques coutumières, les efforts de propagande de l’Allemagne nazie à destination des musulmans du Moyen-Orient furent intensifiés.
Il fallait cependant faire sauter un énorme obstacle, celui de la barrière apparemment insurmontable créée par l’idéologie raciale nazie. Il fut donc décidé d’insister sur le thème « l’ennemi juif » qui trouvait un écho très fort dans le monde arabe, en créant un acteur politique en apparence réel, baptisé « juiverie internationale » tenu pour responsable de tous les malheurs du monde arabe, mais aussi occidental et notamment des causes de la guerre annoncée. Les ministères nazis concernés par la propagande (Affaires étrangères, Propagande, Armée et SS) recrutèrent des collaborateurs musulmans pour que les traductions d’allemand en arabe soient parfaites. Bien que cette collaboration entre l’islam et le nazisme n’ait duré que quelques années, se terminant naturellement avec la fin de la guerre en 1945, elle a laissé des traces qui renaissent aujourd’hui dans la propagande de l’islam intégriste, notamment les principales accusations relevant de l’antisémitisme radical. La haine profonde des Juifs partagée par les musulmans et les nazis ne relevant pas que des circonstances géopolitiques propres à la première moitié du XXème siècle, « elle se nourrit d’éléments de leurs civilisations respectives » (Jeffrey Herf, Hitler, la propagande et le monde arabe, Ed. Calman-Lévy 2012) et nous rappelle que les idéologies peuvent être simultanément des instruments servant des desseins politiques aussi bien que religieux (1).
Dans sa directive n°30 sur la politique à mener au Moyen-Orient, Hitler déclare : « Le mouvement de liberté (Freiheitsbewegung) arabo-musulman est notre allié naturel« , et l’antisémitisme radical nazi trouva aussitôt un terrain d’entente avec l’antisémitisme radical enraciné dans le Coran et les commentaires qui en ont été faits dans les hadiths. Les deux se mêlant dans les émissions de propagande qui furent dès lors diffusées jour et nuit, préparées par des groupes se réunissant à Berlin qui mélaient nazis arabophones et arabes pronazis, essentiellement des Palestiniens et des Irakiens qui ne voyaient qu’une chose : cela leur permettait de trouver un public nombreux (2) et réceptif à la lutte antijuive (Israël n’avait pas encore été recréée) dans leurs pays respectifs. Les nazis apportant leur maîtrise des techniques de propagande moderne au service d’un regain de la version fondamentale de l’islam. Mais ce n’est pas leur habileté technique qui exacerba le plus l’antisémitisme radical musulman, tout leur art consista à comprendre que certains courants de l’islam étaient autant de points d’entrée pour une réception positive du message nazi.