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Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu
C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides – le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUESJusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme – causée par les tiques –, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections – irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..." -
Le toujours plus du pouvoir socialiste au profit de l’islam
Après avoir vanté "la vertu de la laïcité" et "la neutralité religieuse de l'Etat", le ministre de l'Intérieur a annoncé exactement l'inverse.
Devant un parterre de représentants de l’islam, Bernard Cazeneuve a clôturé la journée d’instance de dialogue par un discours fleuve et dithyrambique. « L’islam est en France pour y rester » a dit Valls. Le ministre de l’Intérieur – avec les projets annoncés – lui remet en quelque sorte, à terme, les clefs de la maison.
Après avoir vanté « la vertu de la laïcité » et « la neutralité religieuse de l’Etat », le ministre de l’Intérieur a annoncé exactement l’inverse.
D’abord, « l’Etat doit naturellement assurer la protection des mosquées » (…), raison pour laquelle, face au « fléau » des actes antimusulmans, s’il veille déjà sur 1000 mosquées, il a décidé de consacrer neuf millions d’euros sur les trois prochaines années au financement d’équipements de sécurité, en particulier des caméras de vidéo surveillance.
Concernant leur financement « Vous n’ignorez pas que la loi de 1905 impose à l’Etat une abstention rigoureuse »(…) … mais les représentants des musulmans n’ont pas dû beaucoup s’inquiéter, « ce principe n’exclut pas, comme vous le savez également, que les collectivités locales puissent faciliter l’aboutissement de certains projets de construction » (…)
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Les mercenaires de Daesh entraînés par le Pentagone lâchés sur la Russie
L’État Islamique, (Daesh) l’armée terroriste entraînée par les Etats-Unis en Jordanie, tente de déstabiliser les anciennes républiques de l’ex-URSS, d’après Alexander Bortnikov, directeur du FSB russe , l'héritier du KGB.
“Je voudrais attirer l’attention sur le processus d’activation et d’expansion de la zone d’influence du terrorisme international”, a dit Bortnikov pendant une réunion au centre anti-terroriste du CIS
“L’EI est en son centre. Il crée des cellules dans différentes régions du monde et dit ouvertement qu’il a l’intention de déstabiliser la situation du CIS et de l’Asie Centrale.”
Les Kurdes pensent que “80% des groupes de l’EI en Syrie sont des anciens résidents du nord-Caucase et de la moyenne Volga.”
Les remarques de Bortnikov révèlent que la véritable cible de l’EI n’est pas les Etats-Unis, ni Israël, mais bel et bien la Russie.
En février, le leader Tchétchène Ramzan Kadirov a accusé la CIA et d’autres services de renseignement occidentaux d’exploiter les médias sociaux pour recruter des hommes russes pour l’EI.
Kadirov a aussi dit “les leaders de ces gangs terroristes (en Syrie et en Irak) sont des agents de la CIA et d’autres agences de renseignement.”
C’est un fait documenté, bien que totalement ignoré par les medias de masse, que la CIA a orchestré avec le Royaume-Uni, le Pakistan et l’Arabie Saoudite, les efforts de miner l’URSS et ses états musulmans durant l’occupation soviétique de l’Afghanistan et durant la guerre semée par la CIA.
L’agent du MI6 britannique Abou Qatada a levé des fonds pour le djihad tchétchène et la tristement célèbre mosquée de Finsbury Park de l’Imam Abou Hamza al-Masri, un informateur du MI5 (contre-espionnage) britannique à Londres, a levé des fonds pour à la fois le djihad en Tchétchénie et pour le camp Darunta de Ben Laden au Pakistan.
De plus, la CIA a aussi travaillé à déstabiliser les Balkans, un fait bien documenté par les médias en Europe mais largement ignoré aux Etats-Unis. L’effort de convertir les Balkans en un “havre de paix” pour djihadistes fanatiques fut aidé par la CIA et le Pentagone. En 1993, l’agent de la CIA Oussama Ben Laden a soi-disant installé son #2 Aïman al-Zawahiri pour gérer l’opération Al-Qaïda aux Balkans.
En Irak où il est dit que l’EI a émergé d’Al-Qaïda en Irak, beaucoup d’Irakiens pensent que l’EI est un pur produit de la CIA, une accusation que le New York Times (NdT: la voix de la CIA ne l’oublions jamais…) a minimisé comme n’étant qu’une “théorie du complot” des plus folles.
notes
Sources : Infowars ; traduit par Résistance71
source : Al manar : lien
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Facebook : Zuckerberg veut embaucher moins de blancs…
…Et ça ne choque personne ! Aucun média ne s’offusque de cette volonté assumée du juif Zuckergerg (fondateur de Facebook) de discriminer les hommes blancs au profit de toutes les autres origines… Nous vivons dans un monde incroyable ou les peuples blancs acceptent sans broncher leur disparition programmée.Facebook revoit ses règles de recrutement. Afin de diversifier les origines et le genre de ses employés, le réseau social teste actuellement l’application de la «Rooney Rule». Ce procédé, né en 2003 au sein de la Ligue nationale de football américain (NFL), entend faciliter le recrutement d’employés issus de la diversité, notamment dans les postes à responsabilité. La règle est simple: elle suppose qu’un recruteur doit rencontrer au moins un candidat qui ne soit pas blanc. L’idée n’est pas d’imposer un quota de recrutement, mais de faciliter l’accession à des entretiens aux personnes issues de la diversité. Il y a quinze ans, la NFL comptait seulement deux managers non blancs, sur ses 32 équipes. Ce chiffre est aujourd’hui de six. La proportion de managers assistants non blancs est quant à elle passée de 16% en 1991 à 29% en 2013.57% d’employés blancsFacebook teste actuellement cette approche dans certains de ses départements, «afin d’inciter les recruteurs à rencontrer des candidats qu’ils n’auraient pas rencontrés autrement», explique le Wall Street Journal. Interrogée par le journal américain, une porte-parole de l’entreprise a confirmé l’existence du projet, sans donner plus de détails.Il est probable que cette règle soit adaptée pour faciliter le recrutement de personnes non blanches mais aussi de femmes. En 2014, Facebook avait dévoilé que ces dernières représentaient seulement 31% de ses employés et 15% de ses ingénieurs. Par ailleurs, 57% des employés du réseau social sont blancs, contre 34% d’Asiatiques, 4% d’Hispaniques et 2% de Noirs. Ce déficit s’aggrave dans les postes à responsabilité, où les personnes blanches sont représentées à 74%. Seules deux femmes siègent au sein du conseil d’administration de Facebook, dont tous les membres sont des Blancs. Le débat sur la mixité au sein des entreprises de la Silicon Valley se nourrit depuis plusieurs années de ce genre d’études. Il est légal de réaliser des statistiques éthniques aux États-Unis. Ce n’est pas le cas, par exemple, en France.Source : Le Figaro -
Véronique Lévy : "Une église n'est pas un objet de consommation qu'on peut recycler"
Véronique Lévy, convertie au catholicisme, nous livre un beau texte dans Famille chrétienne, en réaction aux propos de Dalil Boubakeur et de Mgr Dubost :
"Simple coïncidence ? J’apprends les propos de Mgr Dubost le 16 juin, fête de la dédicace de la cathédrale Notre-Dame de Paris. S’élevant dans le ciel de la cité, fruit miraculeux de la foi des pauvres, des chastes et des martyrs, elle illumine la ville, sentinelle fidèle de cet Amour qui a vaincu la mort. Peut-on séparer la forme de son fond ou la lettre de son cœur ? Les pierres de nos églises et le message de salut qu’elles respirent ? Non… au risque de glisser vers le déni, d’effacer une parole vive, se couper d’une source où l’homme peut se désaltérer.(...) L’église est l’hôpital des âmes blessées. Tout est ordonné autour de ce Cœur battant au fond du tabernacle.
N’est-elle pas un signe visible de cet Amour qui se dit encore par elle et en elle à travers des gestes simples et maternels, dans l’eucharistie, une main qui bénit et pardonne, ou les chants berçant nos cœurs et nos corps. L’élancement des voûtes en croisées d’ogives, la lumière diffuse des vitraux aux bleus vibrants, aux pourpres incandescents ; le sourire tendre d’une Vierge de pierre transperçant nos impasses, nos prisons, nos abandons. La Croix traversant nos croix…
Toute cette beauté n’est-elle pas un avant-goût de la liturgie céleste, un prélude au Royaume où l’homme « s’assoit parmi les princes » ? Non plus le pion interchangeable, le xx ou le xy anonyme d’une enquête statistique, mais un être unique rendu à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Une église n’est pas un objet de consommation courante qu’on peut recycler en parking, restaurant ou même en un autre lieu de culte. Elle a été consacrée à Dieu : Un, indivisible et pourtant trine.
Que diraient les adeptes de la tolérance, du dialogue interreligieux soumis à la pensée unique et tiède d’une dictature invisible, économique et aveugle si, à contre-courant du politiquement correct, on transformait une synagogue en fast-food ou une mosquée en temple évangélique ? On crierait au scandale et on aurait raison.
Mais il est facile d’incriminer l’État, les mairies… Les églises construites après 1905 sont à la charge des diocèses. Les mots de Bernanos résonnent, tragiques, prophétiques, dans Français si vous saviez : « Je le dis, je le répète, je ne me lasserai jamais de proclamer que l’état du monde est une honte pour les chrétiens. Nous répétons sans cesse avec des larmes d’impuissance, de paresse et d’orgueil que le monde se déchristianise. Mais le monde n’a pas reçu le Christ, c’est nous qui L’avons reçu pour lui, c’est de nos cœurs que Dieu se retire, c’est nous qui nous déchristianisons, misérables ! »
C’est aux évêques, à nous tous baptisés, cellules vives du Corps du Christ, de réintégrer notre cœur, Son Cœur, battant dans le secret du tabernacle, là où Il attend, démuni comme dans la crèche, donné jusqu’à l’extrême, libre en son éternité offerte à tous.
Dans la petite église de Saint-Damien, par trois fois le Christ s’anima et dit à saint François d’Assise : « Va François, et répare mon église en ruine ! ». Cette demande du Seigneur est brûlante d’actualité. Elle appelle au réveil, à exprimer sans peur, dans l’émerveillement d’une naissance, la joie de l’Évangile.(...)"
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Non-art contemporain : la société civile se réveille, dans la lignée de la Manif pour tous
Jean-Louis Harouel, professeur de droit à Paris II et auteur notamment de La grande falsification. L'art contemporain, était l'invité mercredi des veilleurs de Versailles. Il est interrogé par le Figaro Vox :
"Si le détournement de Versailles se poursuit dans les années à venir, il faut être bien conscient que l'on verra des choses encore bien pires de la part des bouffons du moment.
Le public a longtemps été indifférent à ce genre de provocations. Pourquoi se révolte-t-il aujourd'hui?
C'est une des conséquences de la réaction salutaire de la société civile face à la subversion de nos sociétés et de notre civilisation par des réformes sociétales irresponsables. Les manifestations contre le «mariage pour tous» et la protestation courageuse et digne des Veilleurs - ils ont d'ailleurs passé la nuit dernière devant le château pour protester contre l'insulte faite à Versailles - ont suscité une prise de conscience du public."
Faudrait-il se taire, pour ne pas faire la publicité des imposteurs ? Cela fait dix ans que le château de Versailles expose des encombrants et certains n'ont pas suscité de polémique. Cela a-t-il fait chuter la cote de quiconque ? Cela a-t-il empêché la direction du château de programmer de nouvelles horreurs l'année suivante ? Comment susciter une prise de conscience sans prendre la parole ? On remarquera, pour ne prendre que l'exemple du Figaro, que la biennale de Lyon, qui relevait du musée pornographique, a bénéficié d'un traitement trèscomplaisant dans ce journal. C'était en 2013. Deux ans plus tard, la journaliste n'a pas changé. Mais elle n'est plus seule à donner son avis sur la question : les articles sur le non-art fleurissent dans le FigaroVox.
Pour ne pas faire la publicité des faux artistes, Jean-Louis Harouel conseille pour sa part de faire attention au vocabulaire : ne plus parler que de "non art contemporain" et taire les noms des imposteurs.
La crise, couplée à la libération de la parole, parviendra-t-elle à crever la bulle ?
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Ukraine : l’aveu d’impuissance de la diplomatie occidentale
Ce refus d'engager le dialogue avec Moscou ne saurait être perçu autrement que comme un aveu d'impuissance de notre appareil diplomatique.
Vladimir et François ne sont pas amis mais se parlent. Non, il ne s’agit pas de François Hollande mais du pape François, celui-là même que tous les ayatollahs de la laïcité exècrent du haut de leur toute-puissance républicaine bon teint. Les deux chefs d’État échangent, alors que le tapis rouge n’est plus de sortie depuis longtemps en Occident pour Poutine. Plus qu’une erreur, ce refus de dialoguer de l’Union européenne représente une faute politique grave.
Reçu au Vatican (et en Italie) le 11 juin dernier, Vladimir Poutine n’a pas boudé son plaisir. Poser le pied sur le sol européen, après les dernières joutes qui ont vu les chancelleries occidentales désarçonnées par l’annonce d’une liste de personnalités non gratae en Russie, constituait un formidable pied de nez. Un scandale, diront certains, une nouvelle preuve du caractère sans gêne de la Russie… Tout est bon pour accuser l’autre et faire oublier que les listes sont également une pratique occidentale effective depuis plus d’un an. Mais passons…
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Christiane Taubira est favorable à l'esclavage
Le garde des Sceaux, Christiane Taubira, a estimé que les enfants nés à l'étranger de gestation pour autrui (GPA) avaient le droit à leur inscription à l'état civil. A quelques heures de l'examen du sujet par la Cour de Cassation, le ministre de la Justice encourage donc la marchandisation des corps et l'esclavage moderne, à l'étranger pour commencer.
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Plusieurs guerres mondiales se préparent
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
Les faits sont désormais indéniables : primo, Obama ne combat que mollement l’Etat islamique et en revanche il pousse l’Europe à une guerre avec la Russie ; secundo, la guerre contre l’Etat islamique aura néanmoins lieu, elle sera effroyable et elle durera très longtemps ; tertio, la guerre contre l’Etat islamique s’étendra jusqu’en Europe puisque celle-ci accueille des djihadistes parmi les clandestins, en provenance de Libye notamment. Une guerre quasi-mondiale avec l’Etat islamique, en même temps qu’une guerre quasi-mondiale entre l’Europe et le Russie, voilà ce qui nous attend, si la tendance actuelle n’est pas inversée. Je reproduis ci-dessous les extraits adaptés de quatre analyses, celle de World Tribune, celle du géopolitologue Manfred Gerstenfeld, celle de Nicolas Bonnal sur Boulevard Voltaire et celle de Anne Lauwaert sur Riposte laïque.
L’Etat islamique, c’est la Guerre 1914-18 en 2015
World Tribune écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Obama avait désigné l’Etat islamique comme une équipe jouant en Juniors deuxième catégorie. Les ravages provoqués par l’Etat islamique ont prouvé à quel point Obama avait tort, mais les analystes cités par un rapport du Mc Clatchy DC pensent que le pire est encore à venir. « Les conditions générales ressemblent énormément à celles qui prévalaient en 1914 », affirme Michael Stephens, de l’Institut des Services Royaux Unis à Londres. « Il ne suffirait que d’une infime étincelle et l’Iran et l’Arabie Saoudite se jetteraient à la gorge l’un de l’autre, en croyant se battre dans le cadre d’une guerre défensive ». De son côté, le commentateur kurde irakien Hiwa Osman pense que « la région toute entière se prépare pour la ‘Grande Guerre’, cette guerre qui n’a pas encore éclaté, la guerre entre Chiites et Sunnites ».
Le détachement, l’indifférence que manifeste Obama à l’égard des conflits actuels au Moyen-Orient est très remarqué en Syrie ; en Irak ; au Yémen, où les forces sunnites saoudiennes bombardent les rebelles chiites pro-iraniens ; et en Libye, où l’Egypte a lancé des frappes aériennes contre des djihadistes appartenant à l’Etat islamique. Bien que le système international soit très différent de celui qui prévalait en 1914, où les deux alliances européennes rivales se sont déclarées la guerre, certains y voient de grandes similitudes.
La Guerre 1914-18, c’était aussi, une « crise dont personne ne voulait. Quand elle est survenue, on disait qu’elle se terminerait en l’espace de quelques mois. Et qu’elle mettrait un terme à tous les conflits armés. Chacun sait ce qui s’est, en réalité, passé », déclare Thorbjorn Jagland, secrétaire général d’un observatoire des Droits de l’Homme. « Je ne veux pas traiter les dirigeants actuels de somnambules, mais il est possible qu’ils se soient fourvoyés dans une situation qui ne correspond aux intentions ou volontés de personne », déclare Thorbjorn Jagland.
L’absence de stratégie américaine ou, même, de plan visant à stabiliser le Moyen-Orient, a encore fait la Une de l’actualité, cette semaine, quand Obama a déclaré, au Sommet du G-7 en Allemagne, le 8 juin, que son Administration ne disposait pas encore d’une « stratégie complète » pour vaincre l’Etat islamique, une déclaration dont la Maison Blanche s’est empressée de préciser qu’elle avait été « mal interprétée ». « Nous n’avons réellement pas de stratégie du tout. Fondamentalement, nous jouons tout cela au jour le jour », a déclaré de son côté Robert Gates, ancien Secrétaire à la Défense sous Obama. Les Etats-Unis continuent d’envoyer des armes et des conseillers militaires en Irak, avec peu de résultats, alors que les forces irakiennes ont subi plusieurs défaites dévastatrices, en perdant, récemment, la ville sunnite de Ramadi.
Le Général John Allen, qui occupe actuellement le poste d’envoyé spécial de la coalition dirigée par les Etats-Unis combattant l’Etat islamique, a dit que « ce sera une campagne particulièrement longue » et que vaincre l’idéologie de Daesh prendra « une génération ou plus ». De son côté, le commentateur kurde irakien Hiwa Osman, précise que l’Etat islamique « ne peut être uniquement vaincu par les Kurdes, les Chiites, les Américians ou l’Ian. Il doit l’être par les Arabes Sunnites. Vous devez leur présenter un accord valable pour le jour d’après la défaite de l’Etat islamique. Et, jusqu’à présent, personne n’a réussi à formuler clairement cette vision pour eux ».
Toby Dodge, universitaire qui travaille sur l’Irak et enseigne à la London School of Economics, affirme que la guerre en Irak est « presque inévitable ». « Je suis extrêmement pessimiste », dit-il, ajoutant qu’il doute que le Premier Ministre irakien Haider al Abadi », pourtant « un type très bien, un homme clairvoyant », puisse sauver l’Irak. « Il est pris en otage par sa propre clique, l’Islamisme radical chiite. Ce dont il a le plus besoin, c’est de faire appel aux Sunnites, privés de leurs droits, qui vivent au Nord-Ouest ».
D’autres analystes disent que l’Irak, avec l’aide des Etats-Unis, ne peut être sauvé que s’il s’engage à la décentralisation des pouvoirs, à la réconciliation avec les Baathistes et à d’autres concessions qui puissent motiver les Sunnites à chasser l’Etat islamique. « Cela pourrait être faisable, absolument », déclare Kenneth Pollack, de l’Institut Brookings, mais il ajoute aussitôt qu’Obama ne fait strictement aucun effort en ce sens, bien au contraire, en se rapprochant à tout-va de l’Iran chiite. « Je pense que c’est de la négligence », dit-il. « Ils continuent d’insister sur le fait qu’on ne peut pas avoir de la volonté à la place des Irakiens. C’est une absurdité historique. Si vous laissez ce problème aux mains des Irakiens, ils ne feront pas ce qu’il faudrait faire, même s’ils le voulaient réellement », conclut World Tribune (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
Vaincre l’Etat islamique prendra une génération
Le géopolitologue Manfred Gerstenfeld écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce que le Général John Allen veut dire, par une telle déclaration (le général Allen a déclaré que vaincre l’Etat islamique prendra une génération ou plus), c’est qu’il prédit que l’Etat Islamique continuera longtemps à dominer le territoire qu’il possède. Car s’il devait perdre le contrôle du territoire dont il s’est emparé, son avenir deviendrait alors une question de terrorisme, plutôt que de constituer un véritable défi militaire. Allen a ajouté que si l’Etat islamique n’était pas vaincu, il ferait des ravages incommensurables pour la stabilité du monde.
Il semble bizarre que quelqu’un puisse choisir de faire des prévisions à si long terme, d’autant plus qu’au début de cette année, Obama a demandé au Congrès d’approuver une campagne militaire d’une durée de trois ans. Ces remarques du Général Allen, qu’elles soient réalistes ou non, peuvent appuyer une réflexion menée plus en détail sur ce que cela signifierait, si l’Etat islamique contrôlait un territoire d’une grande superficie, comme il le dit, durant plus de vingt ans, à partir d’aujourd’hui. Cela aurait, en effet, un impact déterminant sur l’ordre du monde, ou pour le dire plus justement, sur le désordre du monde. Cela aurait aussi des conséquences particulières pour le monde musulman, l’Occident, la Russie et bien d’autres pays. Israël et les Juifs, bien que restant des acteurs minoritaires, devraient être singulièrement affectés par l’impact global et par le fait indéniable de constituer des cibles éventuelles de l’Etat islamique.
En ce qui concerne le monde musulman, le Printemps Arabe a déjà ajouté la Libye, le Yémen et la Syrie à la longue liste des Etats faillis. L’existence de Daesh en continu va provoquer l’ajout de l’Irak et, probablement, d’autres pays à cette liste. Puisque Daesh est un mouvement extrémiste, il s’oppose directement, sans aucune tendance au moindre compromis, aux Musulmans chiites. Plus l’Etat Islamique va durer, plus grande sera la menace pour les Chi’ites.
Cela signifierait, éventuellement, que l’Etat Islamique (sunnite) se confronterait à l’Iran, le pays chiite dominant. L’Iran est un semeur de troubles et très peu de forces extérieures ont osé réagir militairement contre lui au cours du siècle actuel (2000-2015). Plus l’Etat Islamique deviendra puissant, plus il devra défier l’Iran de toutes les manières possibles. Alors que l’Etat Islamique s’oppose également aux pays sunnites dirigés par diverses familles royales, l’instabilité de ces pays monarchiques augmentera considérablement. La même chose est vraie pour l’Egypte.
Concernant l’Occident, les menaces seront de nature variée. Une première inquiétude se fonde sur la dépendance de l’Europe à l’égard des pays arabes pour son approvisionnement en pétrole. L’instabilité des pays producteurs de pétrole, comme l’Irak et la Libye. L’instabilité en Arabie Saoudite et dans d’autres pays fournisseurs pourrait avoir un impact bien plus important. Une pénurie des fournitures d’énergie exacerberait les problèmes déjà existants, qui feront que la prochaine génération sera bien moins nantie que l’actuelle génération.
Une deuxième répercussion importante pour l’Occident, serait, une probable montée en puissance, de la menace terroriste. Au cours du siècle précédent, les actes terroristes commis par les musulmans en Europe, ont souvent été perpétrés par des non-Européens. On en a eu un exemple par l’attentat meurtrier contre le Restaurant Goldenberg à Paris en 1982. Les assassinats de masse du 11 Septembre, aux Etats-Unis, commis, en particulier par des Saoudiens, ont été d’une toute autre dimension.
Au cours de ce nouveau siècle, les attentats terroristes en Europe commis par des musulmans ont changé de nature, alors que nombreux en sont les acteurs qui sont des résidents de l’Union Européenne. C’était, déjà, partiellement le cas, lors du gigantesque attentat de Madrid, en 2004. Il en allait certainement de même, lors des meurtres de Londres, en 2005, du massacre en face du Musée Juif de Bruxelles, en 2014, et des tueries à Paris et Copenhague, au début de cette année 2015. De la même façon, c’est bien le terrorisme musulman intérieur qui s’est manifesté aux Etats-Unis, lors de l’attentat à la bombe du marathon de Boston, en 2013. Jusqu’à présent, les appels de l’Etat islamique aux musulmans d’Occident, afin qu’ils commettent des actes terroristes dans leurs pays de résidence, n’ont guère eu plus d’impact. Il existe une crainte bien plus grande d’un terrorisme émanant des djihadistes européens de retour de Syrie et d’Irak.
Le manque de résultats de ces appels de l’Etat Islamique peut entraîner un retournement sollicitant de nouvelles attaques terroristes, mais cette fois, commises par des terroristes étrangers. On relève des menaces et des rumeurs qu’ils pourraient être transportés à bord des bateaux de réfugiés se dirigeant vers l’Europe depuis la Libye ou qu’ils transitent clandestinement par les Balkans (ndmg - ce sont désormais des faits et non pas de simples rumeurs). Certains djihadistes étrangers peuvent avoir déjà immigré, mais cela n’a, pour l’instant, conduit à aucun attentat. Pourtant, si nous parlons bien de décennies entières d’un volume d’activité important de la part de l’Etat Islamique, il est d’autant plus probable qu’il y aura des attentats à redouter, de la part de cellules dormantes de terroristes ayant réussi à se faire passer pour des réfugiés.
Un terrorisme important provoqué par des djihadistes en Occident mènera à un renforcement des stéréotypes hostiles aux musulmans dans leur ensemble. L’afflux massif précédent, celui de musulmans et les problèmes sociaux qui s’en sont suivis, dont le manque d’intégration réussie, ont déjà conduit à l’émergence et au renforcement de partis anti-islamistes dans différents pays : le Parti des Libertés de Geert Wilders (le PVV) aux Pays-Bas, les Démocrates Suédois, et, par-dessus tout, le Front National français. L’éventualité d’actes terroristes accrus, de la part de musulmans, ne va pas seulement accroître la popularité de ce genre de partis, mais elle va influencer la position des autres partis, qui devront concourir pour s’attirer les suffrages de ceux qui ont adopté des positions plus fermes en ce qui concerne l’islam, conclut le géopolitologue Manfred Gerstenfeld (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
L’Europe combat la Russie au lieu de combattre l’Etat islamique
Nicolas Bonnal, sur Boulevard Voltaire, écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dimanche 13 juin 2015, un article du New York Times, signé MM. Schmidt et Meyers, nous annonce que les USA vont envoyer 5.000 hommes et 1.500 chars en Europe orientale. Et nos drôles d’expliquer qu’il faut mettre fin à l’agression russe en Europe, car les Russes vont en effet envahir la Pologne et les pays baltes (en attendant le Portugal et le Maroc ?). Le nombre impressionnant de commentaires diffusés permet, pour une fois, de connaître l’opinion de nos chers Américains : un tiers est pour la guerre, un tiers pleurniche, un dernier tiers proche de nous dénonce le caractère aberrant et criminel de la position états-unienne. On se doute que ce ne sont pas ces naïfs qui feront reculer Bush frères & fils, Clinton-femme et Obama, le fidèle disciple de Brzeziński, le Polonais qui voulait anéantir la Russie.
Sur cet intellectuel élégant mais relativement dément, on rappellera un livre, Le Grand Échiquier, et ces phrases terrifiantes qui décrivent les raisons de la totale soumission allemande ou japonaise, soixante-dix ans après Dresde ou Hiroshima : « À bien des égards, la suprématie globale de l’Amérique rappelle celle qu’ont pu exercer jadis d’autres empires, même si ceux-ci avaient une dimension plus régionale. Ils fondaient leur pouvoir sur toute une hiérarchie de vassaux, de tributaires, de protectorats et de colonies, tous les autres n’étant que des barbares ».
Parlez-nous maintenant de vos droits de l’homme ! Un peu plus bas, le mentor de Barack ironise : « L’Europe de l’Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses États rappellent ce qu’étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires. Cette situation est assurément malsaine, pour l’Amérique comme pour les Nations européennes ». Cette situation n’est pas malsaine pour le prix Nobel de la paix Obama (cet Orwell, quel génie !), dont l’ADN ne se soucie pas trop des Européens, et c’est donc le début de cette guerre américaine en Europe, qui pourrait se solder par notre extermination ou par une partition ruineuse du continent.
En réalité, rien ne fera reculer les Américains, et surtout pas Hollande ou Juppé : leur situation économique et financière est désastreuse, comique même. La Russie leur fait horreur parce qu’elle est depuis trop d’années le seul pays du monde susceptible de leur résister ou de les détruire. Une guerre « ukrainienne », qui rongerait l’Europe, enverrait nos capitaux là-bas, leur donnera des ailes.
Et les raisons d’espérer ? Celles-ci : Hillary Clinton dit que Poutine est Hitler, et Jeb Bush qu’il est un butor. On aura l’un ou l’autre au pouvoir en Amérique en 2016, et je vous garantis un beau feu d’artifice au nom des droits de l’homme selon le père Ubu, conclut Nicolas Bonnal, sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
L’Europe ouvre ses portes à l’Etat islamique clandestin
Anne Lauwaert sur Riposte laïque écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si vous croyez encore que la migration est le fait de quelques désespérés, détrompez-vous ! C’est une action voulue et organisée par, entre autres, « L’organisation internationale pour les migrations ». Sous la rubrique « notre action », ils nous expliquent l’organigramme de leur « gestion des migrations ». Le 14 juin 2013, l’Ambassadeur William Lacy Swing, des Etats-Unis, a été réélu Directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations, pour un second mandat de cinq ans. Elu pour la première fois à ce poste le 18 juin 2008, il a pris ses fonctions le 1er octobre 2008. Cela ne date donc pas d’hier, mais de 2008.
Il faut visiter ce site : c’est hallucinant de voir les structures de l’organisation qui nous impose les migrants ! Non, il ne s’agit pas de quelques désespérés qui nous arrivent par hasard, ni de quelques « trafiquants d’êtres humains » ; il s’agit de l’organisation à large échelle des migrations. Allez voir le site et faites passer l’info ! Incroyable, ce sourire taquin de monsieur William Lacy Swing pour le bon tour qu’il nous joue et dont un échantillon est à voir ICI . Qu’on arrête de nous raconter des bobards !, conclut Anne Lauwaert sur Riposte laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
Michel Garroté, 15 juin 2015
Sources :
https://www.facebook.com/pages/Manfred-Gerstenfeld/339729406079344
http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/vers-guerre-americaine-europe-de-lest,182238
http://ripostelaique.com/migration-vraiment-de-desesperes.html
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Qui y croit encore ?
Lors de la réunion publique qu’il a tenue hier soir à l’Isle-Adam, (Val-d’Oise), Nicolas Sarkozy a manié la métaphore pour condamner des flots d’immigration massive qui se déversent en France et l’incapacité du gouvernement et de l’Europe à la juguler. A l’image d’une « maison (où) il y a une canalisation qui explose (qui) se déverse dans la cuisine ». «Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants (…). Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc. Ils ont considéré que la solution au problème d’immigration, c’était pas de réduire, c’était de répartir »…en l’espèce une répartition que propose pourtant son ami républicain Jean-Pierre Raffarin. A l’image de la politique menée par le mauvais plombier Sarkozy pendant les dix ans, ou, principalement comme ministre de l’Intérieur puis comme Président de la République, l’immigration de peuplement s’est poursuivie à haut débit dans notre pays. Flux migratoires favorisés par toute une série de pompes aspirantes qu’il propose aujourd’hui de supprimer…comme le fait la droite depuis trente ans en période électorale…
Pour autant, Nicolas Sarkozy a pris bien soin de préciser également hier soir, citant sans les nommer ses directeurs de conscience Bernard-Henry Lévy et Jacques Attali que le multiculturalisme restait un horizon indépassable, le principe de base de sa vision de l’avenir : «Les sociétés meurent de la consanguinité et n’ont rien à craindre du métissage ». Chassez le naturel…
Un métissage laïque et obligatoire qui est pourtant rejeté de manière de plus en plus nette par les peuples européens, comme en témoigne notamment, indicateur parmi d‘autres, le score historique réalisé cette semaine au Danemark lors de législatives par le parti populiste anti-immigration, le Parti du peuple danois (DF). Cette formation, présidée par Kristian Thulesen Dahl, est en effet arrivée deuxième avec 21,1% des voix. Un résultat qui, associé à celui du parti de droite Venstre, en troisième position avec 19,5% des suffrages, signe la défaite de l’actuel gouvernement social-démocrate dirigé par Helle Thorning-Schmidt.
Cette rupture entre le peuple d’un côté et les «élites» prescriptrices d’un prêt-à-penser politiquement correct rend ces dernières de plus en plus inaudibles. Les relais médiatiques de la caste ont beau crié au retour de la bête plus personne n’y croit et surtout les Français s’en moquent. Il n’ya guère que Le Monde, via le blogue Droites extrêmes, et quelques scribouillards d’extrême gauche pour s’émouvoir de la présence hier de Bruno Gollnisch dans un bar nationaliste à Paris, Le Crabe-tambour. Il répondait à l’invitation qui lui avait été faite le 1er mai, d’y boire un verre et d’échanger avec de jeunes militants. Bruno reste un homme libre qui ne se fait pas dicter ses déplacements par des petits inquisiteurs. Et comme l’a précisé un de nos amis à un journaliste de ce blogue: « Il va là où l’invite. Besancenot aurait un bar associatif qu’il irait aussi ! »
Le Lab d’europe 1, a également attaqué indirectement Bruno Gollnisch, à l’instar du site du très antifrontiste magazine Politis, au motif qu’il inspirerait la haine et la violence. Pour preuve vendredi 12 juin, à Paris deux journalistes de La Nouvelle Édition de Canal plus, « en train de tourner une séquence (…) sur le Pont au Change, dans le 4ème arrondissement de la capitale » ont été « menacés », par « un individu » « selon le témoignage de l’une des reporters».
Elle raconte :Il estimait que ‘Gollnisch avait raison’. (…) Il a menacé — après avoir fait un laïus sur le massacre des chrétiens d’Orient — de me ‘jeter dans la Seine’. Bruno Gollnisch avait raison ? On peut raisonnablement penser que l’agresseur faisait référence à la petite leçon de déontologie donnée par l’eurodéputé aux journalistes du Petit Journal, lors du rassemblement frontiste du 1er mai (…) L’agresseur en question n’est pas allé aussi loin que ceux du 1er mai, même si la journaliste citée par Politis explique qu’elle a dû se réfugier derrière [son] collègue et la personne [qu’ils étaient] en train d’interviewer, pour finir par fuir les lieux après quelques minutes pendant qu’ils le retenaient. L’homme est parti en lâchant :En 2017, on aura votre peau les journalistes de Canal + ! »
La vérité oblige à dire que les Français n’ont pas besoin des déclarations du FN pour manifester leur méfiance vis-à-vis du quatrième pouvoir et des doutes sérieux sur l’indépendance des journalistes. Selon le dernier baromètre annuel TNS-Sofres, portant sur « la confiance dans les médias », publié par La Croix en janvier, 58% jugent que ces derniers ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir, et 53% des pressions de l’argent.
Un autre sondage, réalisé en juin 2012 auprès d’un panel de journalistes par Harris Interactive, sur Twitter, pour le magazine Médias, indiquait que 74% des journalistes votaient à gauche. Au premier tour de la présidentielle, 39% des journalistes interrogés déclaraient avoir voté pour François Hollande , 19% pour Jean-Luc Mélenchon, 18% pour Nicolas Sarkozy…et 74% à avoir fait le choix du candidat socialiste au second tour. Seulement 3% des sondés disaient avoir voté pour Marine Le Pen...
Certes, il existe bien évidemment des journalistes, même de gauche, qui sont des professionnels honnêtes, sérieux, compétents qui en fonction de la latitude qui leur est offerte, la laisse est en effet souvent très courte, sont capables d’objectivité, dans leurs analyses ou leur manière de mener les débats. Bruno en connaît mais c’est certes une exception qui confirme la règle de l’antifrontisme viscéral, militant du microcosme médiatique.
Un travers dénoncé encore dernièrement par Marine qui a pointé le traitement honteux par le correspondant à Bruxelles de BFM TV, de l’annonce de la création du groupe Europe des nations et des libertés .
Ou encore par Florian Philippot, invité de l’émission Politiques sur LCP, qui, répondant aux questions de Sylvain Chazot, journaliste du Lab, a dénoncé ce blogue, hébergé par Europe 1, « un espèce de machin qui tire vers le bas la politique, qui salit, qui diffame, qui injurie en permanence », « un tract du gouvernement ». Le vice-président du FN a précisé aussi qu’il ne sentait aucunement responsable quand des journalistes de font agresser, comme ce fut le cas le 1er mai. Est-il besoin de le préciser, Bruno Gollnisch non plus.