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lobby - Page 1680

  • Comment le Parlement européen méprise la représentation nationale

    Tribune d'Anne Lorne sur Atlantico :

    "Estrela, c’était le nom d’une obscure députée européenne socialiste qui, le 10 décembre 2013, avait présenté au Parlement européen un texte réclamant :
    - pour les femmes, un accès généralisé à la contraception et l’avortement (qualifiés de "droits fondamentaux") et un recours facilité à la PMA,
    - une éducation sexuelle pour tous les enfants à l'école,
    - une initiation à l’égalité de genre pour les femmes.

    Sa résolution ayant ému, à juste titre, les défenseurs de la famille, la mobilisation de ces derniers avait mis en péril le rapport Estrela et avait abouti au vote, par 334 voix contre 327, d’une résolution alternative précisant que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives à la santé et aux droits sexuels et génésiques et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des Etats membres ».

    Mais le Parlement européen a décidément du mal à comprendre le sens du mot "subsidiarité" pourtant inscrit dans le traité de Lisbonne et dont la signification est souvent dévoyée. Car, après Estrela, voilà qu’un non moins obscur eurodéputé belge,monsieur Tarabella, revient à la charge pour imposer l’avortement comme un droit fondamental et pour appliquer un égalitarisme odieux et sectaire à l’ensemble des pays membres de l’Union européenne.

    Théoriquement, les questions de civilisation et les politiques familiales sont hors du champ de la compétence législative de l’Union. Cela signifie que les Parlements nationaux sont seuls compétents pour légiférer sur ces sujets. Najat Vallaud-Belkacem ne s’en est d’ailleurs pas privée au mois de janvier dernier. En transformant la possibilité de l’avortement en un droit fondamental, elle méprise toutes les femmes qui souhaitent de l’écoute, de l’aide et une solution alternative pour pouvoir garder leur enfant.

    Mais, au nom de la « défense des valeurs fondamentales de l’Union européenne », des parlementaires, principalement issus des pays du Nord, et des socialistes verts, rouges ou roses, tentent sournoisement de faire évoluer la législation européenne sur ces sujets. C’est ainsi que le rapport d’initiative Lunacek, adopté le 4 février 2014, propose insidieusement à la Commission européenne d'adopter une stratégie globale de lutte contre les discriminations. On y trouve pêle-mêle : la lutte contre l’homophobie et la transphobie au travail, dans l’éducation, dans la santé et l’accès aux biens et aux services, ainsi que la reconnaissance mutuelle des effets de tous les actes d’état civil (partenariats enregistrés, actes de mariage, reconnaissance juridique du genre).

    Il est fondamental de rappeler qu’un vote au Parlement européen peut ainsi constituer un moyen de forcer des évolutions au sein des législations nationales de chaque État.
    - Il appartient donc à la droite dans son ensemble, et à l’UMP en particulier, de rester mobilisé sur ces questions et ne pas céder aux pressions,
    - Il appartient à chacun de nous ne pas se laisser "enfumer" par Marine Le Pen, qui ne siège pas fréquemment au Parlement européen et ne se prononce guère sur ces sujets fondamentaux, même si certains voudraient nous faire croire l’inverse,
    - Il appartient surtout aux électeurs de désigner en leur âme et conscience les représentants qui défendront le mieux le rôle qu’ils assignent à la France sur la scène internationale et européenne, en matière de politique familiale ou pour la protection des plus faibles. [...]"

    Plus de 156 000 personnes ont signé la pétition contre ce rapport.

    Michel Janva

  • Le grand bobard de la défense des « valeurs »

     

     Depuis les marches du 11 janvier, suite aux attentats terroristes qui ont touché la France, il paraît que soufflerait un grand esprit sur notre pays : celui « du 11 janvier », comme dit le président de la République. Et ce grand esprit nous inviterait à défendre « nos valeurs » menacées par les extrémistes fachos-islamistes notamment.

    On ne reviendra pas évidemment sur la manœuvre politicienne qui se cache maladroitement derrière cette mobilisation dite « républicaine ».
    L’escroquerie est plus profonde encore.

    Car nous faire croire que la promotion de ces « valeurs » ferait reculer l’islamisme procède d’une grave erreur d’analyse.

    En réalité, il n’y a plus aucun consensus sur ces « valeurs » : ni au plan mondial, ni même en Europe. Ces valeurs n’apportent donc pas la paix, au contraire : elles provoquent la dissension et la guerre partout, comme la nuée porte l’orage.

    A bas ces « valeurs » !


    D’abord ces « valeurs » ne sont pas universelles : elles sont désormais marginalisées à l’échelle du monde.

    L’oligarchie cosmopolite fait toujours référence à l’humanité ou à la planète pour faire croire qu’elle domine tout. Encore un bobard !

    En réalité, seuls les pays occidentaux – c’est-à-dire ceux soumis au diktat idéologique, culturel, économique et militaire américain – sont tenus de croire à ces prétendues « valeurs ».

    Il n’y a qu’en Occident qu’on nous oblige à croire, par exemple, que les femmes sont des hommes comme les autres, que les homosexuels doivent se marier devant Monsieur le Maire, que l’avortement est un droit, que les étrangers sont chez nous chez eux, qu’une famille peut être « monoparentale », que la religion n’est qu’une affaire privée, que la drogue doit être en vente libre, que les enfants turbulents ne doivent pas recevoir de fessée ou qu’on doit abandonner ses vieux parents à la « sédation profonde ».

    Et il faut croire « correctement » à ces valeurs : sinon gare ! Gare aux juges, aux ligues de vertu, aux procureurs médiatiques et bientôt aux « actions de groupe » !

    Mais on ne doit pas oublier pour autant que l’Occident constitue désormais une part déclinante de la population mondiale.

    En d’autres termes ces « valeurs » bizarres sont condamnées par la démographie mondiale.

    Le reste du monde ne veut pas de nos « valeurs » décadentes.

    On continue de nous faire croire, pour nous flatter, que nous serions toujours l’avant-garde du genre humain et que, bien sûr, bientôt, le monde entier adhérera à ces sympathiques « valeurs », de gré ou de (l’US AIR)force.

    Mais on nous trompe car nous ne sommes plus au XIXe siècle : les papys et les mamies occidentaux n’incarnent plus l’avenir du genre humain : ils représentent seulement désormais une impasse civilisationnelle.

    Partout dans le monde les peuples et les civilisations résistent à la prétention occidentale de leur imposer sa définition du Bien.

    Les médias de propagande nous mentent encore en mettant l’accent périodiquement sur les révoltes sporadiques que l’on nous présente comme une adhésion croissante aux valeurs occidentales : qu’il s’agisse de manifestations de dissidence politique ou culturelle en Chine, à Hong Kong ou en Iran, ou bien encore des « printemps » arabes.

    Mais ces mouvements – en admettant qu’ils ne soient pas téléguidés par ces mêmes Occidentaux – ne changent pas la réalité des rapports entre les civilisations. Ils ne restent qu’à la surface des choses.

    Le jeans ou le tchador ?

    Certains Occidentaux affirmaient dans les années 1980, pour se rassurer, que le jeans allait supplanter le tchador. Il n’en a rien été car on peut très bien porter les deux ensemble.

    Il ne faut pas confondre, en effet, la diffusion mondiale des techniques et des modes de vie occidentaux – qui caractérise la mondialisation au XXIe siècle – avec l’adhésion mondiale aux valeurs occidentales. Il s’agit d’une illusion typiquement anglo-saxonne et une idée de marchand que de croire que la vente des produits permettrait toujours de convertir les autres à ses idées. Le monde ne fonctionne heureusement pas comme cela.

    Hier les Européens ont adopté la poudre et la boussole chinoises, sans pour autant devenir mandarins. Aujourd’hui la civilisation chinoise et l’Islam (*) apportent la preuve que l’on peut très bien utiliser la technique occidentale sans pour autant adhérer à son idéologie. Et si l’Inde est la plus grande démocratie du monde par la démographie, il n’en reste pas moins que cette civilisation diffère profondément de la nôtre.

    Même les armes occidentales sont impuissantes.

    Mais il y a encore plus grave. On nous cache en effet que même les armes occidentales (les fameuses « frappes » plus ou moins « chirurgicales » dont se régalent les médias) sont désormais impuissantes à imposer la pax occidentalis de par le monde. Car elles ont été conçues pour une confrontation Est-Ouest qui ne correspond plus aux rapports de force du XXIe siècle.

    Les médias occidentaux font tous leurs efforts pour nous cacher que les échecs se multiplient : Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Mali, etc.

    Car toutes ces « opérations de maintien de la paix » ou de « lutte contre le terrorisme » débouchent sur un scénario invariable : guerres de moins en moins asymétriques à mesure que les « rebelles » ou « terroristes » contre lesquels on lutte s’arment de plus en plus efficacement et n’ont pas peur de mourir, à la différence des armées de métier des coalitions occidentales :

    • Rebelles qui vivent comme des poissons dans l’eau dans la population locale, à la différence des mercenaires occidentaux terrés dans leurs blindés ou leurs camps retranchés ;
    • Gouvernements fantoches maintenus sous perfusion par les Occidentaux et les organisations occidentales, qui s’effondrent dès le départ des troupes d’occupation.
    • Développement du chaos et des guerres civiles ensuite.
    • Situation critique des chrétiens dans ces pays après le passage des « libérateurs » occidentaux.

    Nous sommes bien loin du temps où une simple canonnière ou un régiment de la Légion étrangère ou de Highlanders suffisaient à pacifier de vastes territoires !

    Le choc des civilisations, mais en direct chez nous.

    En d’autres termes, la prétention occidentale à imposer ses lubies idéologiques se heurte de plus en plus durement à ceux qui défendent d’autres valeurs.

    Ce heurt – qui correspond parfaitement au choc des civilisations qu’évoquait Samuel Huntington – est tout à fait nouveau, puisque depuis le XVIIIe siècle l’Occident vivait dans l’habitude confortable de dominer sans partage, même si ce n’était pas sans effort. Les Occidentaux se sont ainsi habitués à un monde unipolaire – le leur – et à tenir pour quantité négligeable les autres civilisations. Fatale erreur de perspective puisqu’au XXIe siècle, précisément, ces autres civilisations redeviennent des acteurs de premier plan ! Et le djihadisme ajoute une dimension nouvelle dans la mesure où il importe le choc des civilisations sur le territoire des pays occidentaux eux-mêmes.

    C’est notamment un très dur réveil pour les Anglo-Saxons qui n’ont pas connu de guerre autre que civile sur leur sol, à la différence des Européens continentaux – et aussi une belle « ruse de l’histoire », comme aurait pu écrire Hegel, puisque l’islamisme en Occident prospère grâce à l’abolition des frontières, que l’oligarchie n’a cessé d’encourager.

    Sur ce plan, et contrairement à la doxa officielle, le djihadisme n’est pas qu’une réaction contre des caricatures parues dans des journaux danois ou français et « une attaque contre la liberté d’expression », ou bien la conséquence d’un mauvais « vivre ensemble », fruit d’une « intégration » déficiente ou de l’Internet.

    Il focalise une nouvelle étape du choc des civilisations et de la contestation grandissante de la prétention occidentale à imposer partout son idéologie : c’est-à-dire de vouloir injecter à la terre entière sa proprecorruption.

    Des « valeurs » contestées en Europe même.

    On ne saurait oublier, en outre, que les « valeurs » occidentales sont de plus en plus contestées par les Européens eux-mêmes. Pour la raison qu’elles apparaissent pour ce qu’elles sont : les symptômes d’une maladie de la civilisation, de notre civilisation en l’occurrence.

    C’est notamment ce qu’a révélé en France la loi Taubira sur le « mariage pour tous », ou bien encore la tentative d’introduction de la théorie du genre à l’école, qui ont mis brusquement en perspective les attaques permanentes conduites contre l’institution familiale par l’oligarchie : attaques que les familles d’origine immigrée supportent encore plus mal que les autres, d’ailleurs.

    L’oligarchie dépeint cette contestation sous le nom de « populisme ». On ne saurait mieux dire que cette contestation monte des profondeurs des peuples européens.

    Les « valeurs » de l’oligarchie n’ont plus rien à voir avec la République.

    Les valeurs pour lesquelles on nous somme de « résister » (cf Marianne de la semaine 8) n’ont plus rien à voir avec celles de nos pères, ni avec celle des républicains du XVIIIe. Telle est l’autre escroquerie de ceux qui invoquent la République à tout bout de champ.

    Les républicains du XVIIIe, beaucoup plus imprégnés d’histoire romaine que d’idéologie des Lumières, croyaient à la citoyenneté, à la souveraineté de la nation et à la patrie. Les oligarques cyniques qui nous parlent aujourd’hui de « valeurs républicaines » conchient la nation, méprisent le peuple français et se rêvent anglais ou citoyens du monde.

    Les républicains du XVIIIe croyaient à la vertu des citoyens et non pas à l’idée saugrenue (c’est-à-dire libérale) que l’on pourrait fonder une société durable sur le vice et l’égoïsme individuel. Il est pour le moins curieux, en effet, de voir l’oligarchie nous parler en toute occasion de « valeurs » alors qu’au quotidien elle n’en reconnaît qu’une : la suprématie de son intérêt personnel et de son intérêt de classe.

    On ne défend pas les « valeurs » ni la République, mais seulement le pouvoir et les prébendes de l’oligarchie.

    Derrière l’écran des « valeurs de la République » on nous requiert en réalité de nous mobiliser une nouvelle fois :

    • pour la défense du pouvoir et des prébendes de l’oligarchie, c’est-à-dire pour l’individualisme destructeur de toute société… mais producteur de grands profits pour le marché ;
    • pour la défense du droit de caricaturer toutes les religions… mais à la condition qu’elle soit surtout catholique ;
    • pour la défense de la liberté d’expression… mais à la condition qu’elle soit conforme à ce qu’autorise l’oligarchie ;
    • pour la défense de la création artistique… mais à la condition qu’elle soit moderne et non figurative ;
    • pour la défense du droit des minorités… mais à la condition de piétiner celui de la majorité de la population.

    En d’autres termes, on nous demande de nous mobiliser en faveur de ce qui nourrit notre déclin. Non merci !

    Bienvenue dans le XXIe siècle, les marcheurs !

    Les braves gens se sont crus obligés de descendre dans la rue le 11 janvier, à l’appel des médias de propagande, pour manifester leur sympathie avec les victimes des attentats. Dont acte.

    Mais ils croyaient sans doute aussi que, ce faisant, tout allait pouvoir continuer comme avant – et qu’ils pourraient paisiblement laisser leur civilisation sombrer, en regardant Michel Drucker à la télé et en votant pour l’UMPS.

    Les djihadistes viennent pourtant de leur démontrer que leur décadence, comme la mondialisation, ne serait pas heureuse.

    Bienvenue dans le XXIe siècle , les marcheurs !

     Michel Geoffroy, 5/03/2015

    Note :
    (*) Donc quand même la majorité de la population mondiale !

    http://www.polemia.com/le-grand-bobard-de-la-defense-des-valeurs/

  • 12 mars : journée contre la censure sur internet

    Lu sur Délit d'images :

    "Aussi appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, cette journée contre la censure sur Internet est célébrée le 12 mars depuis 2008. Elle  fut créée par RSF (Reporters sans frontières). Cette journée se veut dénoncer la cybercensure dans le monde, la répression des internautes,  blogueurs et des sites, laquelle par ailleurs ne cesse d’augmenter.

    A l’origine,cette manifestation visait essentiellement la Chine et ses lois concernant le contrôle d’Internet.On ne parlera pas de l’Arabie Saoudite et d’autres ailleurs de la région… Vous savez… Hélas, l’actualité  nous a appris que de « grands pays » dits démocratiques n’étaient pas en reste quant à l’oppression des libertés publiques dans ces divers régimes non déclarés totalitaires… entre autres, en France! Alors tant que je peux encore vous parler, j’en profite…

    Je ne vais pas bavarder plus longtemps et pour être synthétique, reprendre la pétition des 4 Vérités que nous relayons:

    « Le 6 février dernier, Mme Taubira, Garde des sceaux de votre gouvernement, a publié un décret permettant le blocage administratif des sites internet.

    Officiellement, ce décret concerne la lutte contre le terrorisme. Cependant, cette décision nous semble extrêmement inquiétante pour les libertés publiques.

    L’administration s’arroge ici un pouvoir qui relève de la justice, au mépris de la séparation des pouvoirs.

    Et on voit mal pourquoi elle s’arrêterait aux sites faisant l’apologie du terrorisme. Comment ne serait-elle pas tentée de bloquer, de proche en proche, tous les sites internet qui auront le malheur de déplaire au pouvoir en place?

    Au demeurant, il est très improbable que ce blocage gêne les terroristes eux-mêmes.

    Et, si, par impossible, il y parvenait, quel serait l’intérêt de vaincre les terroristes qui attaquent nos principes et nos coutumes, et, en particulier, notre liberté d’expression, si nous le payions précisément de l’abandon de ces principes?

    C’est pourquoi, Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons instamment de retirer ce décret inutile pour lutter contre le terrorisme et dangereux pour nos libertés.

    Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération. »

    Signer ici.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Encore une brillante réussite américaine : la création et l’abandon du Kosovo

    Le texte qui suit est une traduction condensée d’une tribune de Thomas S. Harrington, professeur d’études ibériques au Trinity College de Hartford, Connecticut. Source originale : commondreams.org

    Le Kosovo s’effondre, et par milliers ses habitants cherchent désespérément et par tous les moyens à le quitter. Vous n’en avez pas entendu parler ? Peut-être tout simplement parce que les États-Unis sont quasiment les seuls responsables de la création d’un Kosovo indépendant et de la mise en place d’un pouvoir brutal et corrompu qui régit cruellement la vie de son peuple.

    Cette création d’un Kosovo indépendant au nom de la démocratie et de l’humanisme est d’ailleurs considérée par les Clinton et leur clan comme le dernier succès en politique extérieure américaine depuis la fin de la guerre froide.

    Sous l’impulsion de feu Richard Holbrooke (1), père spirituel – si l’on peut l’exprimer ainsi – de Susan Rice ou Samantha Powers, un nouveau protectorat américain a été créé au cœur des Balkans, une des régions historiquement les plus instables du monde occidental.

    Bien sûr, cette aventure n’avait à l’évidence aucun lien avec la démocratie ou l’humanisme, mais par contre, et comme pour toutes les grandes opérations déclenchées par les États-Unis dans le monde depuis 1989, un lien évident avec le besoin de donner aux USA la possibilité :
    - de pouvoir intervenir y compris par la force en n’importe quel point du globe ;
    - de déjouer les plans de n’importe quel pays ou groupe de pays en perturbant ses desseins économiques ou militaires.

     

    Plus concrètement, le plan américain visait à s’assurer un lien fort avec les pays récemment “libérés” de l’est et du sud-est de l’Europe, pour éloigner ces pays de leurs voisins européens.

    Cette dépendance une fois établie, comme ce fut le cas au Kosovo, en Bulgarie, en Pologne (pays qui n’eut pas besoin de beaucoup d’encouragements) et les républiques baltes, il devenait possible aux États-Unis et comme Rumsfeld, on s’en souvient, le laissa échapper en 2003, de jouer la nouvelle Europe contre l’ancienne, et de neutraliser ainsi toutes les opportunités qui auraient pu se présenter au vieux continent pour contrer les ambitions américaines.

    Ce plan a fonctionné comme un sortilège. Comment le savons-nous ? Observez juste comment les pays européens les plus importants comme l’Allemagne ou la France (les appeler “puissances” aujourd’hui mettrait à rude épreuve notre crédibilité) ont jusqu’à tout récemment adopté dans l’affaire ukrainienne une politique étrangère entièrement mise au point à Washington, mais nuisant gravement à leurs propres intérêts économiques et stratégiques.

    Mais les équipiers de ce jeu de stratégie à Washington, ces fils et filles de Brzezinski, Holbrooke et Albright, ont d’autres idées en tête. Et jusqu’à leur rencontre à Minsk avec Poutine, il semble bien que ni Merkel ni Hollande n’aient vraiment compris le rôle d’idiots utiles qu’ils jouaient dans cette partie américaine.

    Mais retournons au Kosovo. Après avoir imposé l’indépendance d’un état définitivement non viable pour obtenir ce qu’ils voulaient, c’est à dire la plus important base militaire américaine construite en dehors d’Amérique depuis la guerre du Vietnam (2), les États-Unis ont, avec leur style inimitable, égoïste, dur et insouciant, laissé le Kosovo et ses habitants macérer dans leur enfer.

    Après avoir suscité la pire sorte de nationalisme de pacotille pour réaliser leurs plans, les Américains les ont abandonnés à leur sort, dans une misère accablante, au milieu de mafias qui ont prospéré grâce aux liquidités générées par la construction de cette base, et à la caisse noire de la CIA. En prime, fleurissent aussi les “industries” de la prostitution et de la drogue qui prolifèrent toujours dans les sociétés pauvres bénéficiant tout à coup d’injections massives de capitaux étrangers et opaques.

    La situation est si dramatique que les gens fuient en masse, bravant les montagnes et la neige, pour tenter d’atteindre ce paradis démocratique notoire qu’est la Serbie.

    Et ce qui n’arrange rien, c’est que nous pourrions énumérer de part le monde nombre d’exemples identiques ou même pires, où un pareil scénario de création destructive s’est joué sous l’impulsion directe des États-Unis. C’est là que nous en sommes. C’est pour faire cela que nous empruntons des milliards aux Chinois. Quand, si cela arrive un jour, le peuple américains commencera-t-il à s’en rendre compte ?

    Thomas S. Harrington

    * 1) Décédé en 2010, assistant du secrétaire d’Etat des USA pour l’Europe et le Canada, Richard Holbrooke est présenté par Wikipédia comme le principal artisan de la paix en Bosnie (!) . Il est aussi l’un des principaux inspirateurs des accords de Dayton signés à Paris en décembre 1995, et qui consacrent la partition de la Bosnie-Herzégovine. Selon l’opinion de Holbrooke, Milošević serait le principal responsable de la destruction des Balkans.

    **2) Construit au sud est du pays mais au centre de la zone américaine en 1999 et sans consulter le gouvernement serbe, Camp Bondsteel, dit aussi « little Guantanamo », occupe 3,865 Km2. Il a servi de lieu de détention et de base pour des vols secrets de la CIA, mais aussi dans diverses opérations militaires, et abrité jusqu’à 7000 hommes de la KFOR. Censé remplacer une partie des bases US européennes en cours de démantèlement, tout particulièrement en Allemagne, il était pourtant également question de son abandon dès 2013.

    http://fr.novopress.info/183554/encore-brillante-reussite-americaine-creation-labandon-du-kosovo/

  • Merci Christiane

    Un chrétien doit prier pour ses ennemis. Merci à vous de me permettre de pouvoir faire encore plus : vous remercier de vos erreurs.

    Avec un prénom aussi beau que le vôtre qui me rappelle tant mes racines chrétiennes, je savais que vous finiriez par réveiller les foules. Cela méritera que votre béatification soit étudiée lorsque vous quitterez cette terre. Car votre action est un miracle :

    – En insultant un député qui vous attaque sur une politique avec véhémence, vous m’avez insulté et venez de me conforter à devenir un électeur du premier parti de France – premier par les suffrages exprimés et dernier par la représentation de ces suffrages.

    – Merci d’avoir osé, quand votre époux était ou est encore un terroriste indépendantiste de Guyane (avec un mandat Interpol oublié ?), faire des leçons aux Français.

    – Merci d’oser ouvertement employer des moyens de la République à des fins privées comme l’hélicoptère qui vous emmène le week-end visiter votre fils criminel incarcéré.

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  • Ils veulent doubler le nombre de mosquées en France

    Mohamed Zaïdouni, président du Conseil régional du culte musulman de Bretagne, a déclaré devant la commission d’enquête sur la surveillance des filières djihadistes de l’Assemblée Nationale, le 5 mars 2015, qu'il y avait entre 2500 et 3000 mosquées en France et qu'il fallait en doubler le nombre(vidéo à partir de 45'). 

    Philippe Carhon

  • Esclavage des femmes, encore aujourd'hui

    Diffusion d'un documentaire sur la GPA à l'étranger : reportage glaçant d'une usine à bébés diffusé au forum pour l'abolition de la GPA : 

    Michel Janva

  • Il faut abolir la pratique détestable des mères porteuses

    Programme du forum international contre la GPA qui se déroule actuellement à Paris, organisé par La Manif Pour Tous :

    • Accueil et ouverture, Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous
    • Pourquoi La Manif Pour Tous se mobilise contre la GPA ? Albéric Dumont, Vice-président de La Manif Pour Tous
    • La loi  & la jurisprudence pour la GPA, Maître Adeline Le Gouvello, avocate de l’association « Juristes pour l’Enfance »
    • La GPA dans le monde, Franck Meyer, porte parole du collectif des Maires pour l’Enfance et de La Manif Pour Tous
    • « Breeders », bande-annonce & intervention de la réalisatrice, Jennifer Lahl, réalisatrice du film documentaire (Etats Unis)
    • GPA et prostitution, Jean-Marc Oswald, Association Aux captifs la libération
    • Permanence des structures familiale, Gérard François-Dumont, géographe, économiste et démographe
    • Le corps féminin et la technique : quel avenir pour la GPA ? Marianne Durano, philosophe
    • Gestation par/pour Autrui ? Peut-on parler de traumatisme de la conception ? Approche psycho-éthique autour de l’enfant, Anne Schaub, psychologue (Belgique)
    • La GPA en Europe, Grégor Puppinck, Directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) et expert auprès du Conseil de l’Europe
    • Les agences de GPA, Jean-Pier Delaume Myard, écrivain, réalisateur et porte-parole de La Manif Pour Tous
    • La GPA en Italie, Eugenia Rocella, ancienne ministre de la Famille (Italie), député européen
    • Les politiques et la GPA, Lionel Lumbroso, porte-parole de La Gauche pour le mariage Homme-Femme et de La Manif Pour Tous
    • Clôture par Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous,  demande solennelle d’abolition de la GPA dans le monde et annonce des actions à venir pour mettre un terme définitif à cette pratique indigne et intolérable qu’est la GPA.

    Extrait d'un article du Figaro :

    "En cette Journée de la femme, « il y a beaucoup à dire sur la pratique des mères porteuses », avertit Ludovine de La Rochère. Interdire la GPA dans le monde entier, n’est-ce pas un peu utopique ? « Quand des mouvements se sont battus pour l’abolition de la peine de mort ou de l’apartheid, répond-elle, leur cause était juste, et ils ont eu gain de cause. Nous passerons par le Conseil de sécurité de l’ONU, par la Convention de La Haye, par toutes les instances s’il le faut. »

    Inscrire cet interdit dans la Convention européenne des droits de l’homme ? « On fait du lobbying, et il faut des politiques qui se saisissent de ce sujet, affirme-t-elle. La Cour européenne des droits de l’homme est en complète contradiction avec sa mission et sa raison d’être ! Ou alors elle pense que la femme et l’enfant ne sont pas concernés par les droits de l’homme… » Aux quelques pays européens - comme la Grèce ou la Grande-Bretagne - qui pratiquent la GPA, ou à la Belgique, qui est en train de réfléchir à son encadrement, la Manif pour tous dit « qu’ils doivent impérativement arrêter »« Beaucoup de voix de gauche, de droite, de toutes religions, d’athées, de lesbiennes… s’expriment contre la GPA, poursuit Ludovine de La Rochère. 

    « Nous combattons la GPA quel que soit le client et quelle que soit la forme - certains prétendent qu’elle peut être altruiste, rappelle la présidente de la Manif pour tous. La GPA par essence est un asservissement de la femme et une marchandisation de l’enfant : l’effet pour la femme, inséminée comme une jument, examinée comme une esclave, est le même. L’effet pour l’enfant aussi : la suppression du lien charnel avec la mère crée pour l’avenir un vide immense pour les enfants concernés. »

    L’interdit, qui existe en France, « le gouvernement ne le fait pas respecter », s’offusque la Manif pour tous. Avant de penser à une éventuelle abrogation de la loi sur le mariage pour tous par la droite en 2017, « on demande à la gauche au pouvoir de respecter la femme !, insiste Ludovine de La Rochère. Mme Taubira parle d’esclavage, mais de la GPA jamais. Bien au contraire, elle la facilite avec sa circulaire » sur la reconnaissance des enfants nés de mères porteuses.« Si les gens savent qu’ils ne seront pas reconnus comme parents, conclut-elle, ils renonceront à recourir à la GPA. »"

    Michel Janva

  • M. Valls, ce n’est pas du racisme que de défendre la France contre l’invasion musulmane

    M. Valls se fait fort de vouloir donner une coloration tricolore à l’islam au point qu’il se prend les pieds dans le tapis de prière à la mosquée de Strasbourg.

    Pour y arriver, il est convaincu qu’il faut abattre les deux obstacles que sont l’extrémisme musulman et l’extrême droite, nuisibles à l’émergence de l’islam de France, un islam cohabitationniste et capable d’adopter une posture républicaine et respectueuse des institutions.

    M. Valls continue à prendre l’islam pour une blanche colombe victime des dérives violentes d’une minorité d’activistes, les méchants musulmans.

    Il considère que des radicaux défigurent et jettent le discrédit sur la majorité de leurs coreligionnaires, les bons musulmans, au comportement irréprochable, soucieux de la bonne marche de la société civile, et respectueux des lois de la république. Qu’ils vivent leur foi dans leur espace privé sans exhiber à l’extérieur un prosélytisme agressif pour marquer leur état d’appartenance à un autre système de valeurs, étranger à celui de leur pays d’accueil et d’adoption.

    Des citoyens qui vivent en adéquation avec les exigences de la laïcité, loyaux, intégrés et intégrables, sachant faire passer les lois de l’islam au second plan.

    M. Valls peut toujours rêver.

    Imaginer un jour les musulmans endosser les habits républicains, autant faire passer un chameau par le chas d’une aiguille.

    Sa tactique, innocenter la majorité musulmane, est contre-productive en tous points. En cherchant à franciser l’islam, il ne réalise pas qu’il commet un sacrilège, et ébranle les musulmans dans leur foi.

    Leur demander de se conduire en citoyens revient à leur demander de renoncer à l’islam.

    Ce n’est pas, pour les musulmans, à eux de s’adapter à la France, c’est à la France de s’adapter à l’islam. Les musulmans sont tenus par leur religion d’obéir et se conformer aux seules lois émanant d’Allah, seul et unique législateur, qui ne dépendent ni du temps ni de l’espace.

    Ils ne doivent en aucun cas se soumettre à des lois et à des autorités judiciaires et politiques qui ne sont pas elles-mêmes soumises aux lois de l’islam.

     » Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et à ceux qui détiennent le commandement. «  (sourate les femmes, verset 59).

    Aucune ambiguïté quant aux obligations faites aux musulmans de ne pas respecter et s’en référer à des lois qui ne sont d’essence musulmane. Si M. Valls a des doutes sur la volonté des musulmans de se muer en dignes citoyens, il serait avisé de réfléchir sur le sens de ce Hadith qui a force de loi pour les musulmans, et à son caractère contraignant rapporté par Abû Hureyra :

    « Celui qui m’obéit, obéit à Allah ; et celui qui me désobéit, désobéit à Allah. Celui qui obéit à son émir, m’obéit ; et celui qui désobéit à son émir, me désobéit. » (Authentique : el Bukhâry (7137), Muslim (1935), el Irwâ (2/160)

    Plutôt que diviser les musulmans en bons et méchants et stigmatiser ceux qu’il appelle les extrémistes de droite, que sait-il réellement de l’étymologie du mot islam et de sa signification ?

    L’islam n’est ni paix, ni salutations. il est le salut pour celui qui n’a pas d’autre alternative pour sauver sa vie que de l’embrasser. Il signifie littéralement reddition, soumission à une volonté supérieure,  résignation à son sort, acte d’allégeance et de servitude qui interdit toute tentative de résilience. L’islam est un moule unique dans lequel doivent se fondre les assujettis. Il n’est pas un facteur d’enrichissement et de développement humain, allergique aux libertés individuelles les plus élémentaires.

    Adopter l’islam c’est perdre toute emprise sur sa propre vie.

    L’islam n’est pas foi, c’est un ensemble de règles strictes et liberticides qui imposent aux assujettis une conduite à suivre dans tous les domaines et étapes de la vie, et ne laisse aucune marge au libre-arbitre. Il interdit toute forme de transgression sous peine de mort.

    L’islam, ce sont les chaînes de l’esclavage qu’il est impossible de rompre.

    On naît musulman, on vit l’islam et on meurt dans l’islam.

    M. Valls doit savoir qu’il n’y a pas des musulmans extrémistes et des musulmans mesurés. Ils professent tous le même islam dans sa théologie et sa liturgie, qui n’est pas un hymne à la paix ni un modèle d’humanisme et de tolérance, comme l’attestent d’innombrables sourates (4, 5, 6, 7, 8, 13, …) et hadiths. Pour cela, 75% des Français rejettent massivement l’islam.

    Sauf que les uns avancent à visage découvert et les autres portent le masque de la takkyia.

    La question que doit réellement se poser M. Valls : pourquoi les musulmans sont ceux qui ont le plus fort penchant pour le terrorisme et la transgression des lois ?

    Qu’il cherche les causes dans les sources théologiques de l’islam. Là est la cause première des troubles chaotiques et sécuritaires qui secoue  la France depuis 1995 voire avant.

    Un homme politique doit avoir le courage de jeter un pavé dans la mare, tant pis si cela heurte la sensibilité de ceux qu’il cherche à ménager. Il doit secouer le cocotier des musulmans en les mettant face à leurs responsabilités.

    Plaider pour la cause de l’islam modéré en faisant croire qu’il est l’otage de l’extrémisme musulman et de l’extrême droite, c’est faire fi de la nature intrinsèquement belliciste et guerrière de l’islam. C’est oublier que Mahomet était un chef de guerre, un malfrat, un assassin, un pilleur, un antisémite, un raciste, un être cruel et un égorgeur.

    M. Valls, en tant qu’homme politique, qu’homme intelligent, ne doit pas ignorer que le péril musulman est le plus grand défi de notre temps, et que les électeurs jugeront les candidats sur leurs capacités à lutter contre l’hydre musulmane.

    Est-ce extrémiste que des Français défendent leur identité contre l’invasion musulmane ?

    Doivent-ils leur tendre le glaive pour se faire décapiter pour être au goût de Valls ?

    Les musulmans ont-ils  le droit d’exiger de la France qu’elle prenne en compte leur spécificité identitaire, les Français ont-ils le devoir de renoncer aux fondements de leur civilisation millénaire et plurielle, à leurs valeurs républicaines incompatibles avec l’islam, à leur laïcité qui fait l’originalité politique de leur pays, leur culture, leur histoire, leur terroir, leur art de vivre, leur âme gallo-romaine, leur héritage judéo-chrétien, la défense de leur patrimoine, pour servir de paillasson aux musulmans ?

    Que connaît M. Valls issu d’une idéologie laïque, de l’islam et son idéologie de conquête négationniste des peuples et des cultures, de ses desseins hégémoniques, de son mépris pour les droits humains et les libertés individuelles, de son suprématisme, de sa volonté d’imposer sa dictature à toute l’humanité, de son appétit cannibale et de sa soif insatiable de pouvoir, pour faire un amalgame aussi irresponsable et indécent entre les musulmans qui veulent détruire la France et les Français qui refusent de capituler devant les menaces de l’islam ?

    Salem Ben Ammar 

    http://ripostelaique.com/m-valls-ce-nest-pas-du-racisme-que-de-defendre-la-france-contre-linvasion-musulmane.html

  • Le Français de souche expliqué à Aurélie Filippetti

    « La première chose à faire, c’est de ne pas aller sur le terrain du Front national. On ne doit jamais laisser notre vision être contaminée par la vision de l’extrême droite. Si on ne trouve pas de mots, c’est peut-être qu’il n’y a pas de réalité. C’est quoi, un Français de souche ? Moi, je ne sais pas. » Aurélie Filippetti, ancien ministre de la Culture, ne sachant pas.

    Un exemple parmi des millions d’autres.

    Jan Bossy est né vers 1658, sous Louis XIV. Son arrière-petit-fils, prénommé Jean, né en 1757 dans le même village au sud de Nantes, n’a pas connu Joseph, matelot des douanes royales, originaire des côtes du Morbihan. Tous deux ont pourtant vécu la Révolution française, marquant la naissance de la République française et des valeurs républicaines si chères à nos dirigeants politiques.

    Un neveu de Jean sera guillotiné. Une cousine et ses trois fils de 7 mois, 23 mois et 5 ans seront assassinés lors du massacre des Lucs-sur-Boulogne, le 28 février 1794. Le ministre républicain Barrère avait alors proposé « un plan de destruction totale » et Turreau, organisateur des colonnes infernales, s’exclamait : « La Vendée doit être un cimetière national, il faut prioritairement éliminer les femmes, sillons reproducteurs. » Camps d’extermination comme à Noirmoutier, noyades d’enfants à Bourgneuf et à Nantes, supplice que Carrier nommait « baptême républicain », sexes d’hommes tranchés et explosion de cartouches dans l’appareil génital des femmes, utilisation de pressoir pour écraser des femmes enceintes, la famille de Jean et les cousins de la branche Couffin du Valès connaîtront, et subiront, des crimes à faire pâlir des Waffen-SS ou des frères Kouachi.

    La République, le Consulat et le Premier Empire causèrent près de 2 millions de morts, puis Pierre, un petit-fils de Jean, deviendra maire d’un paisible village au nord de la Loire en 1860. Sa tante, dont le portrait est toujours exposé au musée Dobrée à Nantes, a refusé 200.000 francs promis pour la dénonciation de la duchesse de Berry, bru de Charles X, mère du comte de Chambord, alors en cavale et réfugiée sous le même toit. Quant à la belle-sœur de Pierre, elle sera la grand-mère d’Aristide Briand.

    Sans rancune pour le massacre de ses ancêtres, un des petits-fils du maire, sergent sous le drapeau français en 1914-18, obtiendra la croix de guerre et la médaille militaire, mais perdra son frère, tombé au front.

    Le sergent décoré aura un fils, appelé en 1939, et un petit-fils qui épousera une arrière-arrière…-arrière-petite-fille de Joseph, le matelot du Morbihan. De cette union est né un humble contributeur de Boulevard Voltaire, dégagé des obligations militaires, salarié ayant toujours déclaré ses revenus, payé ses impôts et réglé ses factures.

    « C’est quoi, un Français de souche ? Moi, je ne sais pas. » Ce bref résumé généalogique a pour but d’enrichir la culture du ministre, car moi, je pense le savoir, et même le ressentir lorsque je traverse Verdun ou Nantes, ou encore le subir lorsque je reçois mon avis d’imposition pendant que des clandestins hors la loi revendiquent des droits.

    Catholique et français de père en fils depuis au moins 1658, je conclurai en citant Maître Folace dans Les Tontons flingueurs : « Et c’est pour ça que je me permets d’intimer l’ordre à certains salisseurs de mémoire qu’ils feraient mieux de fermer leur claque-merde ! »

    Jean-André Bossy

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EukVZpkuyFcrABOqyj.shtml