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lobby - Page 1683

  • Les enfoirés et les déchets

    « La chanson des Enfoirés n’en finit pas de faire polémique explique le site du Figaro, puisque deux camps s’affrontent depuis la publication de Toute la vie, le nouveau titre du groupe d’artistes » écrit par Jean-Jacques Goldman. « D’un côté, des artistes accusent la chanson de creuser un fossé entre les jeunes et les vieux et de l’autre, des personnalités se sont élevées pour la défendre ». Nous sommes loin ici de la querelle des anciens et des modernes, mais assurément en plein  dans le grotesque quand le très abimé Joey Starr explique sur son compte instagram qu’« avec les paroles (de ce morceau) on est presque sur les traces du FN ». L’omniprésent Jacques Attali qui a décidemment un avis sur tout, y va également de son  commentaire sur tweeter: «J’ai toujours détesté Les Enfoirés. Leur dernier clip est un monument de vulgarité et de haine des jeunes ». La réaction de M. Goldman n’a pas manqué de finesse en répliquant en retour que la vraie vulgarité consiste surtout à « plagier » des livres pour écrire les siens. Et oui M. Attali,  n’est pas  Ernst Jünger qui veut…

     La pire des vulgarités c’est surtout de se résigner à la tiers-mondisation de notre pays, à une pauvreté à laquelle tente de remédier pratiquement, quoi qu’on pense sur le fond des Enfoirés bobos, les restos du cœur. Une paupérisation imputable aux politiciens de l’UMPS lesquels tentent de nous faire croire qu’ils ne sont pour rien dans le décrochage dramatique la France, (ex) cinquième puissance économique mondiale

     La vulgarité en politique c’est-à-dire le manque d’élévation, consiste certainement à nier le réel, à le travestir à des fins grossières ou prosaïques. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette vulgarité là habite l’’ensemble des partis du Système qui s’échinent depuis quarante ans, pour préserver  prébendes et fromages,  à jeter l’opprobre sur une opposition nationale coupable de proposer aux Français une alternative patriotique à l’ euromondialisme

     La vulgarité c’est aussi de considérer comme des abrutis les millions de Français qui votent FN à l’instar, exemple parmi d’autres,  d’un  François Bayrou  qui,  invité hier de LCP, a repris les propos d’Olivier Besancenot, de Nicolas Sarkozy ou  de Jean-Christophe Cambadélis. Il a ainsi pour la énième fois  jugé  le moment dangereux car « si le Front National l’emportait, ses idées et ses thèses sont mortelles pour la France ». Thèses mortelles ? Assurément pas pour notre pays, mais peut être en effet pour le parti de l’étranger, les réseaux, lobbies, officines qui ont pris le contrôle de notre démocratie  confisquée , qui sont à la tête de notre démocrature, d’une caste que M. Bayrou prétend pourtant combattre.

     La vulgarité c’est de traiter les Français qui se tournent vers le vote FN et Marine Le Pen  comme des sous-hommes, des parasites  qui prospéreraient sur le fumier démocratique. Dans Le Parisien  hier, François Hollande trahissant le fond de sa pensée,  a dit vouloir « aller les chercher, les arracher même » (comme des mauvaises herbes), « pour leur parler et les convaincre ». Il a été certes un cran largement  en dessous du député UMP de Paris Claude Goaguen expliquant  en  mars  2011 que «  le FN est un parti de primates et l’on ne discute pas avec les primates. »

     L’ostracisme bas de plafond, il est de nouveau visible ces dernières heures du côté de la CFDT qui vient de lancer  une procédure d’exclusion à l’encontre  de Christian Allais, chauffeur routier de 54 ans, membre depuis quatre ans de  la CFDT construction/bois en Vendée « pour y défendre certains droits » a-t-il expliqué. Le tort de M. Allais ? être favorable à la justice sociale, à un programme de protectionnisme intelligent et de priorité nationale, ce qui l’a conduit à être  candidat sous les couleurs FN  dans le canton de Chantonnay pour les élections départementales.

     « Les valeurs du FN n’étant absolument pas en phase avec les valeurs  de la CFDT (noyautée  de longue date par les trotskystes, NDLR), une procédure d’exclusion est prononcée » a indiqué Pascal Vrignaud, secrétaire général de la CFDT Vendée. En mars  dernier  deux adhérents de la CFDT engagés au FN pour  les municipales,   un délégué syndical dans le Maine-et-Loire à Saumur et l’élu d’un Comité d’entreprise en Ardèche avaient exclus pour les mêmes motifs…

     La vulgarité réside aussi dans l’art de la diversion constate Bruno Gollnisch, la joute pathétique opposant UMP et PS qui se renvoient depuis trente ans la responsabilité de la montée en puissance du vote FN. Tentative vaine d’occulter une vérité toute simple : le FN prospère sur leurs échecs, leurs mensonges, leurs reniements, leurs impuissances… et parce que l’opposition nationale propose une autre voie!

     Cela n’empêche pas l’UMPS de nous rejouer éternellement la même mauvaise pièce de boulevard. Le sarkozyste (futur juppéiste si le vent tourne)  Gérald Darmanin, député-maire UMP de Tourcoing, qualifiait mardi la très impopulaire Christiane Taubira de  « tract ambulant pour le FN ». Ce qui n’est pas entièrement faux au vu du laxisme délirant dont fait preuve cette ex militante indépendantiste guyanaise  et actuelle ministre de la Justice, qui désespère également le peuple de gauche.

     La réponse Mme Taubira vaut son pesant de cacahuètes : « lorsqu’une personne (M. Darmanin, NDLR) est à ce point indifférente aux dégâts considérables qu’il peut produire par ses paroles qui sont des insultes, qui sont surtout des déchets même de la pensée humaine, je n’en attends rien ». Déchets de la pensée humaine… auxquels seraient donc apparentés dans l’esprit de Mme Taubira , suivant son  même raisonnement et en toute logique, les Français qui eux  votent FN?  Qu’en termes délicats ces choses là sont dites…

    http://gollnisch.com/2015/03/05/les-enfoires-et-les-dechets/

  • Nicolas Sarkozy une fois de plus désavoué par son camp

    Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.

    « Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.

    Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »

    Lire la suite

  • Jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet

    Jean-Yves Le Gallou répond à Présent sur les projets liberticides de Christiane Taubira en matière d’internet et de droit de la presse. Extraits :

    "La censure sur internet est un très vieil objectif du politiquement correct mais cela n’a jamais fonctionné. J’ai siégé de 1994 à 1999 à la commission des libertés, au Parlement européen. Commission des libertés, en novlangue, cela signifie commission de la répression des libertés. Le chef du groupe socialiste, dans cette commission, passait son temps à expliquer qu’il fallait contrôler internet pour combattre les sites « pédophiles, révisionnistes et racistes ». Ce chef de groupe socialiste a fait une très belle carrière puisqu’il est devenu président du Parlement européen : il s’agit de Martin Schulz… Mais jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet. Entre l’épée et le bouclier, l’épée a toujours un coup d’avance, surtout s’agissant d’un réseau mondial. Avec des Etats qui ont des législations différentes, avec des technologies qui évoluent, toutes les censures ont vocation à être contournées.

    Alors faut-il ne s’inquiéter de rien ?

    Si, car malgré tout il y a trois choses préoccupantes. D’abord la volonté de contourner la justice avec une décision administrative préalable, ce qui signifie absence de débat et de contradiction. Ensuite la volonté de compléter la censure publique par la censure privée, avec l’intervention directe auprès des fournisseurs d’accès. Enfin la volonté de sortir les délits d’opinion du droit de la presse, au nom de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et j’en passe. [...]

    L’événement Charlie a été utilisé de façon extraordinaire. Première semaine : liberté d’expression généralisée ; deuxième semaine : attention, liberté d’expression restreinte pour les « idées de haine ». L’expression désigne tout simplement les idées politiquement incorrectes, comme par exemple dire que l’immigration n’est pas bonne pour la France. La sidération de l’opinion, obtenue par la mobilisation de tous les moyens de propagande, a servi à faire avancer un projet antérieur. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le jour où les multinationales feront les lois

    La doctrine libérale n’aime pas les lois, règlements et autres textes ou organisations qui l’empêchent de mener à bien son œuvre de prédation. Rien ne doit entraver le libre fonctionnement du marché, leur refrain est bien connu. Avec le marché transatlantique qui se construit une nouvelle étape de la dictature économique va se mettre en place. (Voir plus en détail dans le numéro 57 de la revue de Terre et Peuple l’article sur ce sujet, intitulé « Le marché transatlantique qui va soumettre l’Union Européenne aux USA »)

    Une phrase anodine donne pourtant le vertige dans cet accord transatlantique, car elle rappelle les mesures similaires que les marchands ont déjà tenté de faire passer avec l’AMI (Accord Multilatéral sur l'Investissement) fin des années 90 pour régler les litiges entre les Etats et les multinationales : « l’accord devrait viser à inclure un mécanisme de règlement des différends investisseur-État efficace et à la pointe, assurant la transparence, l’indépendance des arbitres ». (1)

    Vous lisez bien, avec cet accord, les multinationales pourraient remettre en cause les lois du pays qui les accueillent ! Potentiellement de nombreux champs d’intervention de l’état et de sa législation seraient touchés.

    Un tribunal arbitral, indépendant de toute souveraineté populaire

    Ce nouveau tribunal arbitral « indépendant », qui devra naître, permettrait, par exemple, à une multinationale de traîner un Etat en justice dès lors que des réglementations de cet état créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale.

    Pour citer un exemple, les lois en matière de protection des salariés pourraient être annulées si elles sont plus sévères que dans d'autres pays où l'investisseur est établi. Là bas il n’y a pas de SMIC, alors je ne vois pas pourquoi je devrais payer des salaires plus élevés ici que là bas.

    Aux USA on peut licencier sans préavis, alors pourquoi tolérer qu’en France on ne puisse pas en faire autant. Aux USA on peut mettre sur le marché des produits tels les OGM, dont les européennes ne veulent pas, et demain qu’est ce qui empêcherait Monsanto, de porter l’affaire devant les tribunaux, et en plus d’avoir gain de cause, d’empocher des millions d’indemnités, payées par les contribuables, pour avoir fait entrave au sacro saint commerce !

    Ainsi les "investisseurs" pourraient exiger l'annulation des lois nationales, et obtenir des Etats une indemnisation financière du préjudice subi. C’est déjà le cas entre le Canada, le Mexique et les USA, où ce genre de tribunal arbitral existe.

    Concrètement, ce tribunal indépendant signifie l'abdication des Etats en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Le pouvoir économique des états sera démantelé petit à petit et l'ensemble des réglementations sociales et environnementales auront vocation à être remises en cause par les entreprises. La loi pourra changer en fonction des intérêts des entreprises et de leurs actionnaires. Exit le bien être des peuples : retour au début de l’ère industrielle !

    Le pouvoir ne sera plus du tout politique mais exclusivement économique

    La dictature de l’économique sur le politique sera alors totale. Cela veut dire très concrètement que le bien être sera sacrifié à tous les facteurs économiques, et que ceux-ci prévaudront dans l’avenir pour structurer notre monde. Et l’individualisme régnera en maître absolu face aux solidarités nécessaires pour combattre cette « machine à tuer les peuples ».

    L’Etat serait alors réduit à un gardien de la propriété privée ; une structure qui défendra les richesses des nantis. Mais n’est-ce pas déjà le cas ?

    Cela vous semble incroyable, mais cela se joue en ce moment, et on pourrait se demander comment nous sommes en arrivés là ?

    Le traité de Lisbonne permet à l’UE de ne plus consulter les peuples

    En Europe cela a été rendu possible par le traité de Lisbonne, qui a donné à l’UE la possibilité de signer des accords commerciaux au nom des Etats membres.

    Et on doit alors se souvenir que c’est Sarkozy qui a permis de valider le traité constitutionnel Européen, traité que le peuple sondé par référendum en 2005 avait refusé. A peine élu en 2007, il réunissait le congrès dès février 2008 (parlement et sénat, autant de traitres), faisait modifier la constitution et ratifiait le traité. Il fallait que le traité constitutionnel soit validé par chaque Etat pour que le traité de Lisbonne puisse entrer en vigueur.

    Michel Sapin a précisé qu’il n’y aurait donc pas de référendum populaire sur le marché transatlantique ; désormais les peuples n’ont plus à être consultés, et la dictature démocratique se poursuit. L’accord sera simplement validé au niveau européen par les ministres collabos des 28 pays de l’UE.

    Aux USA où le traité n’est pas très populaire non plus, Obama envisage lui aussi de passer en force : face à la grogne des parlementaires hostiles au tribunal arbitral et aux répercutions locales de cet accord, Barak Obama tente d’utiliser une procédure accélérée, pour éviter tout débat. « Le Président Obama voudrait en effet que le Congrès lui abandonne l’autorité de négocier des accords internationaux de commerce et celui-ci ne pourrait plus ensuite qu’approuver ou désapprouver, sans aucun pouvoir de les modifier. » (2)

    Le socle du gouvernement mondial, organisé autour de l’OTAN

    Voilà ce que précise le mandat des eurocrates au point 1, intitulé Nature et la portée de l’Accord :

    « 1. L’accord contiendra exclusivement des dispositions sur les zones commerciales et liées au commerce applicables entre les Parties. L’accord devrait confirmer que le traité transatlantique de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement est basé sur des valeurs communes, notamment la protection et la promotion des droits de l’homme et de la sécurité internationale. »

    Que vient faire la sécurité internationale dans un traité de commerce ???

    Le point 7, lié aux objectifs du traité va même jusqu’à évoquer la définition de normes mondiales : « 7. L’objectif de l’accord est de réaliser le potentiel inexploité d’un véritable marché transatlantique, générant de nouvelles opportunités économiques pour la création d’emplois et la croissance grâce à un accès accru aux marchés, une plus grande compatibilité de la réglementation et la définition de normes mondiales. » (1)

    Rien ne prouve que le libre-échange généralisé soit un facteur de croissance ; on est ici dans l’invocation quasi mystique et religieuse. Or, le libre-échange n’est pas neutre : c'est une doctrine économique, parmi d'autres possibles, dont les avantages et désavantages doivent faire l'objet de débats et ne peuvent être imposés sans autre forme de procès, au moins en démocratie, puisqu’on nous dit que nous y sommes. En tout cas on nous dit que ce qui sortira d’ici servira de normes mondiales, et pourrait avoir vocation à s’imposer à tous… la gouvernance mondiale est toute proche !

    Le projet initial voté par le parlement européen en mai 2008 dit aussi que le projet est aussi politique qu’économique : « souligne qu'un partenariat transatlantique étroit est l'instrument clé pour façonner la mondialisation dans l'intérêt de nos valeurs communes et dans la perspective d'un ordre mondial équitable en matière politique et économique » (3)

    Bref c’est un projet économique qui induit un projet politique, et aboutira à la perte d’indépendance de l’Europe vis-à-vis du monde de l’argent.

    Il est important d’informer autour de vous en citant vos sources.

    notes

    1/ Mandat de négociation des commissaires européens

    http://www.contrelacour.fr/marche-transatlantique-le-mandat-definitif-de-negociation-de-la-commission-europeenne-traduit-en-francais/

    2/http://www.sudouest.fr/2014/05/06/le-tafta-ce-traite-qui-fait-polemique-est-il-un-deni-de-democratie-total-1545708-705.php

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5446

    3/ Résolution RC B6-0209/2008

    source : Terre et Peuple

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EukVuZylEEjQcoFBJy.shtml

  • Rétablir la liberté d’expression

    XXXe Université annuelle

    Club de l’Horloge  les 15 et 16 novembre 2014

    Le recueil des interventions est édité en format Pdf (voir en fin d’article)

    ♦ « Rétablir », le terme est surprenant. Pourquoi un rétablissement de la liberté d’expression qui dans l’esprit du public semble être toujours d’actualité. Les événements survenus à Paris avec l’attentat perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo ont démontré l’attachement du peuple à cette liberté et il aura fallu que le président de la République lui-même prenne les choses en mains pour que le peuple se mobilise afin de réagir contre la menace qui pèse sur cette liberté d’expression. Hélas, deux mois plus tard, on ne peut que constater aujourd’hui l’essoufflement des partisans du 11 janvier dont l’engouement pour l’union nationale et son « esprit du 11 janvier » faiblissent malgré les tentatives de relance, répétées sinon désespérées, du président et de son premier ministre eux-mêmes.


    Or, précisément, le Club de l’Horloge avait fait preuve de prémonition en choisissant ce thème pour ses travaux de son université annuelle de 2014. Polémia a publié sur son site les dix interventions savantes d’excellents orateurs au cours des deux jours consacrés à cette liberté d’expression tant appréciée dans ses principes fondamentaux par le peuple et tant décriée par ce même peuple qui ne comprend pas et qui a du mal à accepter les coercitions étatiques de plus en plus contraignantes.

    Aujourd’hui, Polémia présente à ses lecteurs en format Pdf l’ensemble de ces contributions qui permettent d’afficher la haute qualité et l’étendue de la réflexion conduite par le Club sur la liberté d’expression.

    En rappel, voici les dix titres de ces interventions avec le nom de leur orateur.

    Ouverture des travaux, Pierre Millan, secrétaire général du Club de l’Horloge
    Introduction : la superclasse mondiale contre les libertés Jacques Violette
    La liberté de pensée, première des libertés publiques Patrick Simon
    La conquête de la liberté de pensée en Occident Philippe Nemo

    Liberté d’expression et débat démocratique Jean-Philippe Feldman
    La liberté d’expression source de la vérité scientifique ou historique Henry de Lesquen
    L’Etat censeur : lois scélérates et jurisprudences orientées qui étouffent la liberté d’expression François Wagner

    Police de la pensée : comment coterie ou groupe de pression ont colonisé les médias et assujetti L’EtatJean-Yves Le Gallou
    La liberté d’expression à l’ère de la communication numérique : faut-il domestiquer internet ? Yves Duhamel
    Pourquoi et comment l’Amérique a confisqué la liberté d’expression ? Ivan Blot

    Pour accéder au document Pdf, cliquer ICI

    http://www.polemia.com/retablir-la-liberte-dexpression-2/

  • L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens …

    Doit on les appeller « alliés »? Nous n’arrivons plus à digérer tout ce qui vient de l’autre côté de l’Atlantique. Les moyens de pressions qu’ils emploient envers tous ceux qui ont des vélléités d’indépendance, sont à la mesure des mètres carrés de leur territoire. Ils ne reculeront devant aucune bassesse, pour maintenir leur « titre » de « gendarme du monde ». Quitte pour cela, à fomenter guerre et atrocités, dont ils s’empresseront de rejeter la responsabilité sur ceux qu’ils ont osé leur résister. Quels moyens de pressions ont ils sur la France, pour que nous soyons à genoux devant ces « va t-en guerre »?

    Anonymous est apparu pour la première fois sur la toile d’Internet en 2003 comme un groupe de hackers activistes défendant la liberté d’expression et opérant comme un «  cerveau digital global anarchiste. » Il s’agit d’un instrument, ou plutôt d’une arme destinée à être utilisée dans la guerre de l’information. Et cette arme a un avantage considérable : il s’est bien souvent avéré difficile de savoir qui l’utilisait vraiment. Pourtant, le problème ne se posait pas lorsqu’Anonymous publiait en 1993 une photo d’Angela Merkel rendant visite au Club Elbterrassen pour y rencontrer quelques skinheads et quelques autres personnages dont l’un exécutait un salut nazi…

    Berlin s’était alors fendu d’explications circonstanciées, mais ce n’est pas là le problème. Une photo vieille de plus de 12 ans vient d’être publiée le 9 février dernier, juste avant la visite d’Angela Merkel à Washington, et après sa rencontre avec le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, une réunion qui a duré plusieurs heures.

    En publiant cette photo, Anonymous demandait si, pour diriger l’Allemagne, on pouvait vraiment faire confiance à une femme politique qui fut membre de l’Organisation de la Jeunesse socialiste en Allemagne de l’Est, qui était une espionne de Berlin Est, et qui fricotait avec les nazis.

    L’attaque médiatique a été précédée par un événement notable : la chancelière s’est opposée à l’idée de fournir des armes léthales à  l’Ukraine. Angela Merkel a pris la parole lors d’une conférence sur la Sécurité à Munich le 7 février pour dire que « la situation de l’Ukraine ne s’améliorera pas en fournissant plus d’armes. » Et elle a réitéré cette affirmation un certain nombre de fois lors de ses récents voyages aux États-Unis et au Canada. Aux USA, ce sont le sénateur John McCain et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, qui ont répondu en premier. Le Sénateur a comparé les tractations entre Merkel, Hollande et Poutine à la réunion d’apaisement entre Neville Chamberlin et Adolf Hitler. Mme Nuland a, comme à son habitude, utilisé un langage particulièrement obscène pour qualifier la dirigeante du principal État européen.

    Il faut se rappeler aussi que depuis un certain temps, les services secrets américains ont abondamment collecté toute sorte d’informations, par différents moyens, dans le but de pouvoir les utiliser contre la chancelière allemande. On a appris par exemple en octobre 2013 que la NSA (National Security Agency) avait mis sur écoute le téléphone personnel de Mme Merkel, et l’information selon laquelle l’Agence américaine maintenait depuis plus de 10 ans la Chancelière sous surveillance a provoqué un énorme scandale. Mme Merkel a expliqué qu’elle n’attendait ni n’exigeait aucune excuse particulière, mais cette affaire a ouvert une importante brèche dans la confiance mutuelle et il a fallu des efforts importants pour tenter de la restaurer. Les promesses n’ont pas suffi, et la situation imposait des changements. Dans ces circonstances, la Chancelière pouvait difficilement calmer l’indignation générale, mais Washington a fait la sourde oreille sur ce qu’elle disait. L’histoire des enregistrements a finalement été étouffée et il n’y a eu aucun réel changement.

    Angela Merkel n’est pas la seule dirigeante européenne à avoir fait l’expérience des pratiques de Washington concernant toute « liberté de pensée »  des leaders européens, en particulier quand il  s’agit de la Russie. Les exemples ne manquent pas.

    La Hongrie, emmenée par son premier ministre Victor Orban, a signé avec la Russie un contrat pour achever la construction de deux centrales nucléaires situées à 100 km de Budapest. Les États-Unis ont [immédiatement] imposé des sanctions contre la Hongrie. Le Sénateur McCain, toujours aussi prompt à dégainer, a qualifié le premier ministre hongrois de « dictateur fasciste ». [Dans le même temps], le président Poutine était attendu à Budapest le 17 février.

    L’administration US est aussi insatisfaite de la position de Milos Zeman, le président de la République tchèque, qui a osé demander des preuves que les troupes russes ont bien envahi l’Ukraine, et a appelé les États-Unis et l’Union européenne à mettre fin aux sanctions. Les USA ont alors utilisé leurs réseaux dans le pays pour lancer une vaste campagne discréditant le Président.

    Alors qu’il était premier ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi n’hésita pas à affirmer que la compréhension mutuelle entre la Russie et les États-Unis était une exigence pour la stabilité en Europe. Il a déclaré que les USA avaient agi de façon irresponsable en déployant des missiles de défense en Pologne et en République tchèque, en reconnaissant l’indépendance du Kosovo, et en poussant la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN.

    Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du fonds monétaire international, a été victime d’une provocation planifiée longtemps à l’avance et organisée contre lui aux États-Unis où il a été accusé d’avoir violé une femme de chambre noire lors de son séjour à New York. Il a dû faire faire à un procès aux États-Unis. On a su par la suite que la femme de chambre avait menti, mais cela est passé totalement inaperçu. Strauss-Kahn a perdu son poste au FMI et n’a pas pu se présenter aux élections présidentielles en France.

    Orban, Zeman, Berlusconi, Strauss-Kahn, et maintenant Merkel : tous sont devenus des cibles pour les frappes chirurgicales des armes de l’information US contre les politiciens européens montrant de bien trop grandes velléités d’indépendance en matière de politique étrangère, au goût de Washington.

    L’establishment américain pense que l’Europe doit rester sur sa ligne et suivre la politique étrangère US sans aucune variante possible. Selon eux, c’est comme cela que s’obtient la quintessence de la coopération transatlantique. Juste après sa rencontre avec Angela Merkel, le président américain a expliqué lors d’une interview à Vox.com, que les États-Unis étaient  obligés d’avoir « la plus puissante armée du monde. » Et il a ajouté « nous devons parfois tordre un peu le bras de certains pays qui ne veulent pas faire ce qu’on leur demande. » La brutalité de cette déclaration ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis sont prêts à « tordre le bras » de n’importe quel allié qui n’aurait pas les mêmes vues qu’eux sur les différents problèmes dans le monde.

    Les alliés (vassaux ?) européens, ou asiatiques peuvent être certain de cela. Le président turc Erdogan est très certainement le prochain sur la liste. On ne lui pardonne pas d’avoir signé avec Poutine l’accord sur le gazoduc « Turkish Stream ». Et on entend clairement le tic-tac de l’horloge.


    - SourceGeorgy Voskresensky-Traduction Christophe

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/02/22/l-arme-de-l-information-made-in-usa-contre-les-dirigeants-europeens.html

  • Discrimination positive au forceps

    Interrogé par les lecteurs du Parisien, François Hollande a déclaré vouloir mettre en place des class group pour les discriminations contre les entreprises comme il l’a déjà fait pour les consommateurs contre l’industrie agro-alimentaire. Cette mesure d’inspiration américaine et très redoutée outre-Atlantique consiste à permettre des actions de justice de façon groupée. Les entreprises fortement tapées au porte-monnaie par la justice n’auront guère d’autre choix que celui de se soumettre. L’effet pervers est déjà prévisible dans une période de crise à fort taux de chômage. Des gens vont se regrouper en communautés d’homosexuels, de femmes, d’Arabes, de Noirs et faire le chantage au racisme, à l’homophobie, au sexisme pour extorquer une embauche ou de l’argent. Car dans les faits, soyons clairs, jamais un patron ne dit qu’il n’embauche pas sur de tels critères, il invoque d’autre raisons si tel est le cas. Il ne pourra donc être que présumé coupable devant la minorité oppressante qui estera contre lui. Une justice déjà saturée par ce genre d’extorsions pénales sera encore un peu moins efficace pour lutter contre les crimes et délits. Une véritable main-mise dans le monde du travail par les dites minorités se fera inévitablement. La majorité se retrouvera un peu plus exclue comme elle l’est déjà dans d’autres sphères. Toute méritocratie sera remplacée par les critères ethniques ou sexuels (il ne faudra plus être bon, mais être de couleur, homosexuel, femme).
    Cette idée n’est pas neuve en France, mais poussée depuis deux ans par plusieurs parlementaires de gauche. Elle a fait l’objet de deux propositions de loi. L’une au Sénat de l’élue EE-LV Esther Benbassa, l’autre à l’Assemblée nationale du député socialiste Razzy Hammadi. Le défenseur des droits Jacques Toubon s’est également prononcé pour ces actions collectives à plusieurs reprises. Christiane Taubira avait annoncé sa volonté le mois dernier de légiférer sur cette question.
    Comme de nombreuses mesures ces dernières années, elle va dans le sens d’un “vivre sans nous” de plus en plus prégnant.

    http://fr.novopress.info/

  • Français de souche

    Ce qu’il y a de choquant dans l’expression “Français de souche”, c’est la polémique qu’elle entraîne dès qu’elle est employée.
    Qu’y a t-il de révoltant à nommer cette population ? Elle existe bel et bien. Il nous est parlé chaque jour dans les médias de Français juifs, de Français musulmans, de Français d’origine africaine ou maghrébine, de Français des DOM-TOM etc.
    C’est quotidiennement qu’un distinguo s’opère que ce soit pour parler du racisme, de l’antisémitisme, de la discrimination, de l’enrichissement par les immigrés, des revendications musulmanes. Et personne n’en est traumatisé.
    Et lorsque François Hollande en use lors du dîner du CRIF( Conseil représentatif des institutions juives de France), on pourrait s’offusquer qu’il jette l’opprobre sur un groupe ethnique afin de dissimuler l’appartenance politique des profanateurs de tombes juives ou que lorsqu’on parle d’antisémitisme, «il faut dire les choses: toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans.» comme le disait Roger Cukierman, le matin même à Europe 1.
    Non, c’est sur l’utilisation même de cette expression que l’émoi hurlant médiatique prend le micro.
    Il y aurait donc une population innommable, indéfinissable, à cacher ? Et pourquoi ? Qui pourrait expliquer en terme clairs, rationnels ce qu’il y a d’honteux à être Français de souche au lieu de s’indigner de manière confuse ?
    Il y a pire que dénigrer une ethnie, une race, un peuple, c’est de les nier, de leur dénier le droit d’exister, d’enlever leur être.
    Qui peut se reconnaître néant, rien, inexistant, vivre dans un vide existentiel ? C’est anxiogène, insupportable, littéralement invivable.
    C’est cette démarche d’effacement passant par la sémantique qui est répugnante, pour ne pas dire prémices à un possible génocide par vague migratoire, métissage fortement recommandé, possible guerre ethnique sur ce territoire. Après tout qu’est ce que “rien” en moins ? On peut continuer de se regarder dans la glace en lésant ce qui n’existe pas.
    Surtout que Français ne veut pas dire métissé jusque l’inexistence, il suffit d’avoir consulté les registres des archives nationales, les cadastres, d’avoir pratiqué la généalogie, d’avoir compulsé quelques livres d’histoire, de s’intéresser quelque peu à la génétique pour connaître l’homogénéité de la France et de ses âmes. Les grandes invasions et les histoires d’amour transnationales n’ayant interféré que de façon anecdotique jusque ces 30 dernières années.
    Français de souche est d’ailleurs une concession faite au multiculturalisme, au droit du sol au détriment de Français. Nous avons été contraints par la réalité sociétale de nous définir ainsi. Et, nous n’allons pas, en plus, nous en excuser. A t-on déjà entendu parler de Japonais de souche ? Nous disons un Japonais et nous savons exactement de qui nous parlons.

    Louis Chaumont

    http://fr.novopress.info/183286/francais-souche/

  • Les médias occidentaux: marionnettes ou agents inconscients de l’expansion américaine ?

    En mars et mai 2014 j’ai été invité à m’exprimer (très brièvement) sur la chaine française LCI, à propos de l’évolution de la situation en Ukraine.

    J’ai dit, à l’encontre de tout le mainstream médiatique ambiant de l’époque, que la Russie n’avait aucun intérêt à une partition de l’Ukraine, et les européens non plus. J’ai aussi affirmé que les évènements en cours avaient leur source hors d’Europe et plus précisément en Amérique.

    Il est vrai que quelques semaines auparavant, la presse russe avait révélé un enregistrement bien embarrassant, repris par le Huffington Post. La secrétaire d’état adjointe (américaine) chargée de l’Europe, Victoria Nuland, et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, discutaient de la situation chaotique qui s’installait en Ukraine, et madame Nuland a prononcé une phrase pas très diplomatique: Que l’UE aille se faire foutre. Cette phrase résume parfaitement la façon dont Washington manage sa relation avec son allié européen: L’UE n’a pas à donner son avis sur les affaires européennes.Dès le début de cette crise en Ukraine, les rares commentateurs qui ont accusé Washington de déstabiliser la région se sont fait traiter d’agents russes. On entend bien que le journaliste français de LCI qui m’interroge me présente tout naturellement comme: Le point de vue russe, pour ne pas dire la voix de Moscou, rien que ça! Pourtant je ne représente ni la Russie ni la France, je fais seulement partie des millions d’Européens qui s’inquiètent de voir l’Union Européenne transformée en protectorat américain. Je fais aussi partie de ceux qui, dans de nombreux pays, souhaitent un monde multipolaire.

    A ma connaissance du reste, LCI n’a pas relevé que le président Barack Obama, qui n’est pas la voix de Moscou, vient récemment de confirmer ce que je disais, en affirmant que l’administration américaine a clairement arrangé le changement de pouvoir en Ukraine. Il confirme ainsi la responsabilité américaine dans la déstabilisation de la région.

    Washington semble du reste être passé à la vitesse supérieure dans la volonté de déclencher un conflit en Europe orientale avec la Russie. Le congrès américain discute en ce moment de l’alourdissement des sanctions contre la Russie, et aussi de la livraison d’armes lourdes à l’armée ukrainienne pour qu’elle poursuive ses opérations dites anti-terroristes, qui ont déjà couté la vie à des milliers de civils dans l’Est de l’Ukraine.
    Simple effet de prisme et démonstration de l’odieux double standard américain: Imaginons qu’en Russie, en ce moment, la Douma (le parlement russe) soit en train de discuter de la livraison d’armes à longue portée aux fédéralistes de l’Est de l’Ukraine, pour que ces derniers puissent bombarder Kiev. Est-ce qu’il n’y aurait pas une grande indignation dans la pacifique coalition occidentale et internationale?

    L’ex-secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen vient d’affirmer il y a quelques jours que les ambitions de Vladimir Poutine vont au-delà de l’Ukraine et qu’il pourrait attaquer un état balte afin de tester la solidarité de l’Occident justifiant ainsi un renforcement historique de l’OTAN à l’est de l’Europe.

    Certains analystes américains et certains de leurs collègues européens pensent avoir trouvé une explication à ces comportements supposés qui caractérisent le président russe: Il souffrirait d’autisme, ou plus précisément du syndrome d’Asperger! Très curieusement et alors que c‘est une obscure fonctionnaire du Pentagone qui a fait un rapport dans ce sens il y a plusieurs années, cette information a inondé de façon unilatérale et totalitaire cette semaine la quasi-totalité des médias français sans qu’aucune analyse n’allant pas dans ce sens n’ai la moindre place dans le paysage médiatique.

    Cette obsession à vouloir que le président russe ne soit pas quelqu’un de normal est une manifestation de la totale incompréhension de nombre d’acteurs du bloc occidental à accepter l’existence d’un agenda russe qui diffèrent du leur. Ce n’est pas une nouveauté loin de là. Déjà en 1996 des experts militaires américains jugeaient les russes pour la plupart irrécupérables et un fonctionnaire de l’alliance affirmait ne jamais pouvoir s’habituer à Entendre parler russe au QG de l’OTAN. C’est peut être toute cette hystérie qui a finalement contaminé jusqu’à Angela Merkel qui l’année dernière affirmait elle aussi que Vladimir Poutine vivait dans un autre monde.

    Tout ça ressemble beaucoup et surtout à une hystérie anti russe dont on doit se demander quels intérêts elle sert.

    Qui aujourd’hui pourrait sérieusement imaginer que la Russie ne souhaite ou ait intérêt à attaquer un pays Européen ou un pays de l’Otan? Pourtant, en mars et septembre 2014, j’ai donné deux conférences à Paris, au siège de l’UMP, devant des membres de la droite populaire, et à 6 mois d’intervalle, le même étudiant polonais, (représentant de je ne sais quelle association franco-polonaise) qui s’était assis au même endroit dans la salle, m’a posé la même question: Pensez-vous que la Russie va envahir la Pologne?

    On pourrait en rire si ce n’était pas tragique. J’ai posé la question à cet étudiant de savoir qu’est ce qui pouvait lui faire penser ça, il n’a su me répondre. Sans doute vivait-il, et vit-il sans doute encore, dans un autre monde. Un monde défini et modélisé par ce Russia Bashing qui prédomine au sein des soumis médias français.

    Et puisque de nombreux médias colportent cette hystérie collective au nom de la liberté d’expression, il ne faudrait pas qu’ils oublient un autre noble aspect de la profession de journaliste qui ne se limite pas à la liberté de publier des caricatures, il y a aussi la recherche de la vérité. Le 17 juillet 2014, l’avion malaisien MH17 a été abattu au dessus de l’Ukraine, 298 personnes ont ainsi été assassinées. Que sont devenues les preuves immédiatement annoncées par les américains qui accusaient la Russie ou les séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine? Pourquoi la commission d’enquête internationale est-elle silencieuse depuis des mois?

    On aimerait que des journalistes d’investigation arrêtent le Russia Bashing et, par exemple, s’intéressent à ce dossier en tentant d’apporter des faits et non des émotions.

    http://alexandrelatsa.ru/2015/03/les-medias-occidentaux-marionnettes-ou-agents-inconscients-de-lexpansion-americaine/

  • Le harcèlement médiatique contre le FN

    Le Conseil d’Etat a annulé l’élection municipale du Pontet (Vaucluse) de mars 2014 au motif que 17 signatures d’émargement différaient d’un tour à l’autre. 

    Minute a interrogé l'ex-maire FN Joris Hébrard. Extrait :

    "Après un an de mandat, de quoi êtes-vous le plus fier dans votre action municipale ? Qu’est-ce qui semble avoir le plus satisfait les habitants ?

    Tout simplement d’avoir tenu nos promesses, du moins toutes celles qui pouvaient l’être en si peu de temps. Nous avons remis des patrouilles de police municipale la nuit, économisé pas moins de 500000 euros en charges de fonctionnement. Un exemple : sur le contrat de maintenance de l’éclairage public, nous avons gagné 120000 euros. Et puis, et surtout, nous avons ouvert la mairie. J’ai été un maire de proximité, qui va à la rencontre des administrés. Ça a l’air tout naturel, mais au Pontet, c’est nouveau. Quand je vois l’accueil sur le marché de la ville, les marques de sympathie, au lendemain de l’annulation, je sais qu’une majorité de la population souhaite que nous revenions aux commandes.

    L’annonce de l’annulation du scrutin de l’an dernier a coïncidé avec une polémique à propos de votre directeur de cabinet. Le Lab d’Europe 1 a publié un enregistrement dans lequel on l’entend parler vivement à une élue et se féliciter que l’assassinat d’Hervé Gourdel détourne l’attention d’une affaire locale.

    Cet article d’Europe 1 est exemplaire de ce que nous vivons depuis un an. Bien évidemment, qu’il paraisse le jour même du jugement du Conseil d’Etat n’est pas un hasard. Comme toutes les mairies FN, nous sommes soumis à un harcèlement médiatique incessant qui conduit à une déformation permanente des faits. Pour une équipe municipale, c’est très dur. Si des municipalités UMP ou PS subissaient le traitement qu’on nous applique, beaucoup exploseraient en plein vol. Ce harcèlement a conduit certains de nos élus à nous quitter, voire à s’opposer. C’est l’une de ces élus qui a clandestinement enregistré mon directeur de cabinet. Le procédé est méprisable. Mais peu importe. Il est bien évident que nous ne nous sommes jamais réjouis de la mort d’Hervé Gourdel. Bien au contraire, il a été assassiné par des fanatiques dont nous combattons l’idéologie. Nous avons pleinement conscience que l’on nous fait une guerre qui dépasse la politique locale. Au fond, ce qu’on nous reproche, ce n’est pas d’augmenter les effectifs de la police municipale, mais d’avoir une pleine conscience de l’évolution tragique de ce pays et d’être animés d’une totale volonté de résistance."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html