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  • La guerre civile est à nos portes. Et si Guillaume Faye avait raison ?

    Il y a deux mois encore, avant les attentats perpétrés par des frères Kouachi et Ahmedy Coulibaly, expliquer que l’immigration massive que subit la France allait engendrer des troubles graves pouvant déboucher sur une guerre civile ethnico-confessionnelle faisait de vous … un déséquilibré ! Un mois après, on ne compte plus les articles parlant à mots couverts, voire même ouvertement, de la possibilité d’un conflit armé en France.

    La guerre civile est à nos portes. Et si Guillaume Faye avait raison ?

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    La preuve ? L’hallucinant article « France année zéro : la guerre civile » dans le magazine Lyon Capitale (février). Sous le titre « Islam, romans d’anticipation ? », celui-ci évoque le dernier roman de Jean Rolin, Les Evènements. Le romancier y décrit  « une France en proie au chaos » voyant « s’opposer des fractions identitaires, des milices islamistes, des groupuscules djihadistes et des brigades d’extrême gauche ». Comme le note Lyon Capitale, « l’auteur ne fait pas de politique. Il donne à voir la possibilité d’une guerre civile, chez nous en France. Lui, l’ancien reporter de guerre, a été subjugué de voir à quel point Sarajevo ressemblait à Grenoble. »

    L’écrivain français, Michel Houellebecq, dans son dernier ouvrage, Soumission, aborde directement cette problématique : « Pendant plusieurs années, et sans doute même plusieurs dizaines d’années, Le Monde, ainsi que plus généralement que tous les journaux de centre-gauche, avaient régulièrement dénoncé les “Cassandres” qui prévoyaient une guerre civile entre les immigrés musulmans et les populations autochtones d’Europe Occidentale. » (p55)

    La guerre civile à nos portes : Guillaume Faye avait-t-il raison ?

    Plus de dix ans avant tout le monde, Guillaume Faye, un auteur né dans le sillon de la « Nouvelle Droite » à la fin des années 1970, mais en rupture de ban avec celle-ci après son retour en politique au début des années 2000, avait prédit les évènements. Dans son ouvrage La colonisation de l’Europe, datant de 2000, Guillaume Faye décrivait de manière quasi-prophétique ce que certains découvrent aujourd’hui.

    « La guerre ethnique va commencer, et nous n’avons encore rien vu, comme l’a pressenti Éric Werner dans son livre « L’avant-guerre civile » (L’Age d’Homme). Cette situation prend évidemment aussi le visage d’une guérilla entre bandes ethniques, entre quartiers rivaux, sur le modèle américain. Mais ces affrontements inter-immigrés ne sauraient masquer qu’ils se fédèrent tous contre leur ennemi principal, les autochtones européens et leur État. En s’en prenant à tous les symboles de cet État (police, pompiers, transports), en défiant les lois par l’installation de zones d’économie criminelle, en faisant en sorte que les Européens déménagent sous la menace (même les immigrés portugais et espagnols, ce qui prouve le caractère racial et culturel plutôt que national de la réaction), les “jeunes issus de l’immigration” ont entamé un processus de guerre civile, de colonisation intérieure violente qui s’inscrira probablement dans le psychisme et la mémoire culturelle des générations qui les suivront. “Faire la guerre aux Européens sur leur territoire” : tel est le mot d’ordre qui restera ancré dans l’inconscient collectif de cette population grossissante. »

    Pour Guillaume Faye, « l’Europe est l’homme malade du monde » et la plongée dans les abîmes du chaos une certitude. Face aux risques d’une guerre civile sur des bases ethnico-religieuses, l’auteur, présent aux assises sur la remigration organisée par le Bloc Identitaire en 2014, exhorte à « préparer mentalement et idéologiquement la jeunesse européenne à affronter le chaos probable et à assurer l’après chaos ».

    http://fr.novopress.info/183436/guerre-civile-portes-guillaume-faye-avait-raison/#more-183436

  • Le cadeau caché de la loi Macron : une réduction d'impôts de 900 millions d'euros pour les plus riches

    Difficile de s'y retrouver dans la loi Macron, car il y a tout et n'importe quoi : libéralisation du transport de car, travail le dimanche, révision des modalités de licenciement, financement des entreprises, etc. Mais il y a un article de loi injustement méconnu : il s'agit de l'article 34 sur l'allègement de la fiscalité des actions gratuites. 
    De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des "actions" de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéficient et voient sa valeur montée en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul. 
    Une réduction d'impôts de près de 50% 
    Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : "Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières". Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon Le Canard enchaîné, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : "Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros". 
    Un cadeau de 900 millions d'euros... pour les plus riches 
    Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour Le Canard enchaîné, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. "La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années", explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : "Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés", précise Le Canard enchaîné. 
    Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par Macron. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc. 

  • Dans les pharmacies, c'est gratuit

    De Louis Lorphelin dans Présent :

    Present_logo"Chaque jour, le déficit de la Sécurité sociale (SS) se creuse un peu plus dans nos pharmacies, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Dans cette pharmacie, au cœur d’un quartier remplacé ethniquement d’une grande ville de province, c’est le bal des voilées et des sans-papiers tous les jours. Ainsi par exemple, une Malienne fait le plein de médicaments avant de rentrer six mois au pays. Au moins 10 000 euros de trithérapie et autres traitements s’envolent avec elle, à croire qu’elle soigne tout son village avec. Magie de la CMU (couverture maladie universelle) et de l’AME (aide médicale d’Etat) : elle repart sans payer un centime. Au passage, elle prend en sus une quinzaine de tubes de Dexeryl dont on se de- mande bien pourquoi il est encore pris en charge par la SS, ainsi que 60 boîtes de Doliprane. On ne sait jamais, avec la climatisation dans l’avion, un mauvais rhume est si vite arrivé ! Pendant ses six mois d’absence, elle aura pris soin de sous-louer son logement social à la famille en leur laissant sa carte vitale. Bien que cette pratique soit passible de 5 000 euros d’amende, elle ne sera jamais inquiétée. La SS ferme les yeux.

    Cette opération « médicaments sans frontières » est possible grâce à un ajustement de la loi de Marisol Touraine sur la sécurité sociale votée en juin 2014. Elle permet désormais une sortie de territoire avec six mois de traitement, sur simple attestation sur l’honneur. Avant, il fallait quand même que le « Français culturellement diversifié » se rende au centre de la SS, afin d’obtenir un tampon d’autorisation de trois mois de traitement pour départ à l’étranger avant que le pharmacien ne lui délivre le tout. Et prière de servir le client – pardon, le patient – avec le sourire, même si ces sosies de candidats au djihad refusent d’adresser la parole à une femme derrière le comptoir (blanche et non voilée de surcroît). 

    Encore mieux, un praticien m’a raconté avoir un jour été menacé de mort par une femme en niqab, manifestement mécontente d’avoir été prise sur le fait en train de voler à l’étalage. Ces grands voiles sont quand même si pratiques : on peut y cacher plein de choses en dessous. Mais les services de police ne donnent jamais suite malgré la présentation des bandes de vidéo surveillance. Mieux, il est proposé aux victimes de ces vols quotidiens de déposer une main courante mais on les dissuade toujours de porter plainte par une attente interminable au commissariat. Il ne faut surtout pas aggraver les statistiques de la délinquance ! [...]"

    Michel Janva

  • Les féministes : "hargneuses, moches, pas féminines pour deux sous"

    Françoise Hardy sort un livre intitulé "Avis non autorisé". Elle y donne son avis sur Cécile Duflot :

    "Ses combats pour l'environnement ont beau être d'une importance incontestable, comment ne pas être choqué par l'arrogance et le sectarisme de cette petite bonne femme, persuadée de détenir la vérité au point de ne pas vouloir entendre ceux qui ne pensent pas tout à fait comme elle ou qui contredisent ses assertions en leur opposant des faits et des chiffres incontournables? Comment ne pas être irrité par sa logorrhée débitée sur un rythme de plus en plus précipité au point qu'on finit par avoir envie sinon de l'étrangler, du moins de la bâillonner pour qu'elle se taise enfin et nous laisse souffler? Elle ne parle pas: elle glapit."

    Les féministes :

    "Je les trouve hargneuses, moches, c'est-à-dire pas féminines pour deux sous. Je n'ai jamais pu m'identifier en quoi que ce soit aux féministes.

    La gauche :

    "la gauche française est quand même la plus archaïque d'Europe, voir même du monde!". "L'obstination des responsables socialistes, souvent issus de la bourgeoisie, à dresser les classes populaires contre les classes plus favorisées est une forme de manipulation dont la facilité finit par irriter".

    François Hollande :

    "Je suis offusquée par ses fautes de français". "Il semblerait que plus une idée est politique, mieux l'électorat le gobe. L'une des belles idées de François Hollande en arrivant au pouvoir aura été la mutualisation de la dette au sein de l'Union européenne. Cela revenait à ce que les pays dits vertueux, ceux dont les citoyens avaient fait de gros efforts pour rester dans les limites imposées par les traités européens, paient pour ceux des pays irresponsables. N'importe quelle personne sensée se rendait compte de l'aberration d'une telle proposition…"

    Elle se déclare aussi clairement en faveur de l'euthanasie. Est-ce pour en finir plus rapidement avec les gauchistes cités ?

    Michel Janva

  • Ne gardons que les clandestins exemplaires : 14 par an ! (Présent 8308)

    Les immigrés clandestins sont des gens formidables. Des sortes de modèles. Et il faut que ça se sache. Ça fera plaisir à tous ceux qui respectent les lois et se crèvent à obtenir honnêtement la nationalité française. Après le héros de l’hypercasher et le super patriote à la tête des jeunes UMP, voici le menuisier aux mains d’argent, la toute dernière fable immigrationniste.

    Armando Curri, un Albanais de 19 ans sans papiers, a reçu mercredi sa médaille de « meilleur apprenti menuisier de France » sous les ors du Sénat, des mains de Carole Delga, secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat.

    Cette cérémonie lui avait dans un premier temps été refusée en raison de sa situation irrégulière qui est un délit. Mais sur pression médiatique et politique, notamment du sénateur communiste Cécile Cukierman, la préfecture de la Loire a indiqué que son OQTF (Obligation de quitter le territoire français) était dorénavant « abrogée » et qu’un titre de séjour de trois mois allait lui être délivré, « compte tenu des capacités d’intégration dont ce jeune homme a fait preuve ».

    « La République doit toujours donner sa chance à l’excellence, au mérite et à l’exemplarité », a doctement prêché Carole Delga.

    D’accord ! On fait comme ça. Vendu. On favorise l’intégration des plus méritants, des exemplaires, des champions et on les garde. Et seulement eux. Et on vire tous les autres. Les traîne-savate, les profiteurs du système, des allocs et de l’aide médicale gratuite, les centaines de milliers de Resat Dibrani (père de Léonarda) à qui tout est dû et qui le prennent de haut.

    Et là les courbes de l’immigration et les pompes aspirantes vont comme qui dirait sensiblement s’inverser (14 cas de régularisations pour « talent exceptionnel » ou « service rendu à la collectivité » en 2014 selon les chiffres de la Direction générale des étrangers en France). Chiche ! 14 par an.

     

    Et on verra si cette épatante régularisation chirurgicale au cas par cas et au mérite satisfait nos grandes consciences de gauche (la seule conscience digne de ce nom). S’ils vont accepter que la France puisse choisir les personnes qu’elle accepte de recevoir sur son territoire, et non pas les subir. C’est tout vu.

    Caroline Parmentier

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    http://fr.novopress.info/183353/gardons-les-clandestins-exemplaires-14-an-present-8308/#more-183353

  • Frontex : l’Europe submergée par la vague de clandestins

    Tout le monde le constate. Jean Raspail avait raison d’écrire le Camp des Saints. En effet tous les signes sont là. Ces signes rappellent la vague de réfugiés que décrit l’auteur dans son ouvrage. Ce qu’on constate, c’est que les quartiers sont surpeuplés d’étrangers, ce sont les images terribles de Lampedusa, ce sont les bénéficiaires de l’Aide médicale de l’Etat attribuée en priorité aux étrangers. On imagine la vague mais on ne peut se la représenter… Depuis hier, nous en avons des preuves par les chiffres ! L’agence européenne Frontex a dévoilé hier son dernier rapport. Accablant.

    Que racontent ces chiffres ?

    L’agence européenne Frontex est l’agence de coordination des Etat sur les frontières extérieures. Elle a dévoilé hier les chiffres de l’immigration illégale en Europe. (L’immigrationnisme n’est plus un problème national) Car, c’est toute l’Europe qui est touchée, atteinte et submergée. Les entrées clandestines ont presque triplé par rapport à l’année précédente. Cela concerne plus de 274 000 immigrés. Pour rappel en 2013, ils n’étaient — que — 100 000. Et ce ne sont que les entrées clandestines détectées.

    Autre chiffre en hausse : le nombre de séjours illégaux qui a dépassé le record. 400 000 séjours illégaux détectés en un an.

    Mais alors ce flux est organisé ?

     

    Oui. Il est organisé par l’absence de politique frontalière. D’abord parce que les Etats ont perdu le contrôle de leurs frontières. Mais aussi et surtout par incohérence et dogmatisme européen. Les administrations ne sont pas directement responsables des entrées massives sur le territoire. C’est parmi les immigrés qu’il faut trouver les responsables. Les passeurs, ces hommes qui vendent une place sur un bateau de la mort. Ils vendent une place au paradis, mais l’immigré n’y trouve que l’enfer. Le nombre de passeurs interpellé a augmenté de 31 % par rapport à l’année dernière. L’arrivée de l’immigré illégal n’est pas seulement liée au laxisme de la police aux frontières.

    Quelles sont les causes des départs ?

    L’Europe n’est pas tant coupable de l’arrivée que du départ. Cette année, le pays d’origine massivement représenté, c’est la Syrie. 62 550 Syriens ont atteint l’Europe. Ne soyez pas étonnés. La France est coupable d’avoir aidé les terroristes rebelles et d’avoir déstabilisé le pays. L’Union européenne a installé la guerre civile en Syrie depuis 2011. Si des Syriens sont arrivés illégalement en Europe, nos gouvernants actuels sont responsables de leur départ.

    http://fr.novopress.info/183344/frontex-leurope-submergee-vague-clandestins/

  • Certaines villes ont la réputation d’être sous la coupe du Grand Architecte

    Nice, Cannes, Nîmes, Montpellier, Bordeaux, Béziers, Le Puy, Lyon, Nancy, Toulouse... L’ancien juge Alain Marsaud, frère pantouflant aujourd’hui chez Vivendi, raconte qu’à Limoges, sa ville natale, « celui qui refuse de se faire initier est suspect ». A Clermont-Ferrand, c’est bien simple : la quasi-totalité de la vie politique locale se résume à un jeu entre loges locales, à droite comme à gauche. Lille fait également partie de ces villes sous influence. Mais une affaire récente apporte à la capitale du Nord une petite touche méridionale qu’on ne lui soupçonnait pas. 
         Roger Dupré, entrepreneur en bâtiment, gérant de boîtes de nuit, a tissé un surprenant réseau de relations en tout genre, au sein d’une fraternelle locale. Avant d’être finalement incarcéré en 1999 et de collectionner depuis les mises en examen, Roger la Banane – son surnom en hommage à son exubérance capillaire – était copain avec tout le monde. Et notamment avec Benoît Wargniez, longtemps doyen des juges d’instruction à Lille avant d’être promu à la cour d’appel de Douai, à qui l’ami Roger aurait, selon certains éléments du dossier, signé des chèques (200 000 francs au total) pour boucler ses fins de mois en échanges d’informations sur les procédures en cours : il sera finalement brièvement incarcéré et suspendu de la magistrature. Bernard Flottin, secrétaire général de la mairie de Lille ? Un autre camarade qui a reçu 100 000 francs en liquide pour soutenir un projet immobilier des amis de Roger : mis en détention provisoire, il a plaidé que l’enveloppe n’était pas pour lui, mais destinée à un élu socialiste, avant de se rétracter. Alain Gravelines, agent des impôts, soupçonné de distribuer les indulgences fiscales aux amis dans le tourment ? Mis en examen. Lucien Aimé-Blanc, ex-patron du SRPJ de Lille : ce grand policier à l’ancienne, qui avait poursuivi Mesrine dans les années 70, a toujours jugé qu’un bon flic devait fréquenter les voyous, ce qui lui a valu d’être critiqué. Ce bon vieux Lucien n’est pas poursuivi, tout comme son successeur à la police judiciaire lilloise, Claude Brillault, bien que plusieurs témoins aient leur interventionnisme en faveur de la bande à Roger la Banane. On peut se demander si l’affaire n’a pas été en partie verrouillée : deux femmes gênantes, deux policières, Sibylle Chaisières et Paule-Hélène Girard, l’une en charge de l’enquête, l’autre sur le point de mettre en cause son directeur à la PJ, ont été promptement mutées. 
         Un procureur adjoint du parquet de Lille, initié comme les autres, a lui aussi été mis en cause pour ses connivences avec le réseau de Roger la Banane. Mais comme la planète lilloise tourne décidément à l’envers, c’est l’un de ses collègues, Alain Lallement, qui a été muté : en pleine audience du tribunal correctionnel, ce dernier avait dénoncé un « système organisé de malversations qui gangrène, et je pèse mes mots, un certain immobilier lillois, où le truand côtoie le fonctionnaire, l’entrepreneur, le policier, voire le magistrat ». Précisant sa pensée, Lallement indiquait que le directeur du SRPJ, Claude Brillault, était intervenu en faveur d’un copain de Roger la Banane, Gaetana Schiliro, poursuivi pour fraude fiscale. Et d’assener : « Il y a des policiers intègres qui veulent faire passer à table les truands ; il y en a d’autres qui passent à table avec les truands. » Ce magistrat courageux paiera cher sa dénonciation de la république « bananière ». 
         En effet, en dépit de ses apparences folkloriques, l’affaire Roger la Banane n’est pas drôle du tout. Elle démontre l’état du délabrement des principales institutions françaises, police, justice et politique confondues. Et surtout l’absence d’anticorps. L’inspection générale de la Police nationale (IGPN, la Police des polices), chargée par le ministère de l’Intérieur de faire la lumière sur les drôles de mœurs du SRPJ de Lille, s’en est prise à... Sibylle Chaisières, la seule à relever l’honneur de la police dans cette affaire. Quant au ministère de la Justice, il n’a assuré que le service minimum en suspendant Benoît Wargniez. En revanche, le parquet de Lille, du moins sa frange prête à en découdre avec les réseaux occultes, est décimé : outre Alain Lallement, Samuel Laine, substitut du procureur, a été déchargé du dossier au motif que sa compagne travaillait à la mairie de Lille. Déontologie à géométrie variable : les accointances maçonniques ne seraient pas répréhensibles ; par contre, une petite copine... Tout dépendrait donc des intérêts bien compris du club ? 
    Ghisaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles