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lobby - Page 1681

  • Le Monde déroule le tapis rouge au secrétaire général de l’Otan

    (source : ojim.fr) – Toujours enclin à l’anti-Poutinisme primaire, l’occasion de la visite du secrétaire général de l’Otan à Paris était une aubaine à ne pas manquer pour Le Monde.

    Le Norvégien Jens Stoltenberg s’est ainsi vu offrir un entretien des plus complaisants dans les colonnes du quotidien du soir. À cette occasion, la journaliste Nathalie Guibert, « qui est passée d’”experte” en faits divers à “experte” en questions de Défense depuis qu’elle a passé un mois à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque en mission »comme le note le site d’E&R, n’a, c’est le cas de le dire, utilisé que le dos de la cuillère dans le choix de ses questions à propos du conflit ukrainien.

    « Combien y a-t-il de soldats russes aujourd’hui en Ukraine ? », « Avez-vous noté des mouvements russes autour de Marioupol ? », « Que faire ? », « L’Alliance doit se préparer à l’escalade ? », « La France doit-elle faire plus et fournir une aide militaire directe ? »… les exemples sont légion. En somme, un entretien atlanto-atlantiste qui ne se soucie guère de neutralité et adopte une posture sournoise de solidarité occidentale.

    À ce stade, d’ailleurs, peut-on encore parler d’entretien, ne s’agit-il pas plutôt d’une tribune libre dissimulée ? Au regard de la teneur des questions, plus destinées à laisser à l’interlocuteur toute la liberté de dérouler son discours que de soulever d’éventuels contradictions, il est permis de s’interroger… Pourtant, il aurait été avisé, par exemple, de l’interroger sur le soutien, tout aussi visible et critiquable en matière d’ingérence, de l’Otan à Kiev, ou sur les véritables instigateurs du chaos de la « révolution » de Maïdan.

    En attendant, le conflit ukrainien suit son cours, avec toute sa complexité, et ne doit en aucun cas être résumé, comme Le Monde vient de l’illustrer, à cet angle biaisé qui voudrait que l’on s’interroge uniquement sur ce que doit faire « l’Occident » face à la nouvelle menace rouge.

    Télécharger l’infographie de l’Ojim consacrée au groupe Le Monde

    http://fr.novopress.info/183486/entretien-exclusif-charles-robin-mai-68-permis-mutation-du-liberalisme-en-liberalisme-libertaire-22/#more-183486

  • Vincent Vauclin : « La jurisprudence Hollande »

    Le 30e dîner du CRIF aura été le théâtre d’un basculement sémantique lourd de significations.

    En qualifiant les auteurs de la profanation d’un cimetière selon leur identité ethnique, François Hollande, certainement emporté par quelque chose d’une jubilation secrète de pouvoir enfin se livrer à l’amalgame puisqu’il s’agissait – pour une fois – de « Français de souche », ne réalisait sans doute pas la portée de son propos et les implications de la parole présidentielle.

    Comment, en effet, nous empêcher d’user désormais d’une grille de lecture intégrant le paramètre ethnique ? Si l’on peut faire remarquer l’identité ethnique des auteurs de ces profanations (que nous condamnons sans réserve, est-il besoin de le préciser), nous devrions maintenant pouvoir le faire pour tout autre type de délinquance. Sauf à considérer que seuls les Français de souche doivent être l’objet d’une telle discrimination, ce qui serait un aveu flagrant d’iniquité entrant en contradiction avec les principes égalitaires chers à nos républicains patentés.

    Nous pouvons donc désormais, grâce à la jurisprudence Hollande du 23 février 2015, constater la flagrante surreprésentation des populations allogènes au sein des prisons françaises. Peut-être même pourrons-nous nous interroger, avec lucidité et sans langue de bois, sur les raisons qui sous-tendent cette surreprésentation, en posant la question du lien évident entre l’immigration et l’insécurité. Et de réclamer, dans le même temps, la révision du procès de M. Zemmour, par exemple, qui fut condamné, il y a quelques années, pour avoir constaté « que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes ».

    L’on croyait que les races n’existaient pas. François Hollande n’a pas l’air d’être de cet avis, et s’est maladroitement pris les pieds dans le tapis. On pourra toujours mettre cette « petite phrase » sur le compte d’un humour mal dosé, mais l’on ne nous ôtera pas de l’esprit qu’elle était loin d’être anodine, et révélait au contraire une tendance mortifère à l’ethnomasochisme, si répandue à gauche, et qui en dit long sur les motivations réelles des chantres du « vivre ensemble » et de la « politique de peuplement ».

    Vincent Vauclin,

    Pour Boulevard Voltaire

    http://la-dissidence.org/2015/02/27/vincent-vauclin-la-jurisprudence-hollande/

  • Ludovine de La Rochère dans le talk du Figaro

    Pour présenter le forum du 8 mars pour l'abolition de la GPA, à l'occasion de la journée de la femme.

    Michel Janva

  • Au secours ! Les Francs-Mac sont de sortie !

    Il faut le répéter sans jamais se lasser : les frères trois-points sont, par leur universalisme et leur antichristianisme rageux, les pires ennemis de la nation.

    Un Franc-Mac, me disait un vieil ami récemment, ça se reconnaît facilement : il rejette toute trace de christianisme par « laïcité » et valorise toute islamisation par « diversité » ; il explose de son rire gras devant les dessins de Charlie-Hebdo en éructant « Que c’est bon de pouvoir blasphémer ! » ; et parfois, mais juste parfois, il tente de bloquer en réseau une enquête pour proxénétisme autour du Carlton de Lille.

    Ne cherchez pas plus loin la source du soudain regain de républicanisme dans les rangs du gouvernement après les attentats de janvier. Chez ces gens-là, tout est d’équerre.

    Lire la suite

  • Autorités chrétiennes de Syrie censurées ou diffamées par les médias

    Il est remarquable que les journalistes qui réalisaient ces interviews de complaisance, ou rédigeaient des articles à sa gloire, prenaient souvent soin de souligner que le point de vue du père Paolo dall’Oglio était très minoritaire, que les chrétiens de Syrie, majoritairement, ne souhaitaient pas le renversement du régime qu’ils considéraient comme un rempart contre les mercenaires extrémistes venus de l’étranger.

     

    On pouvait se demander alors : si l’opinion du père Paolo était à ce point minoritaire, pourquoi bénéficiait-elle d’une couverture médiatique aussi massive et diversifiée, alors qu’aucun autre témoignage de religieux connaissant bien la Syrie, y vivant, ou y ayant vécu, n’était jamais rapporté.

    Trois explications possibles à ce focus extraordinaire des médias sur ce personnage.

    1. Le père Paolo est l’un des seuls chrétiens lucides de Syrie. Tous les autres, comme il le soutient, sont intoxiqués par la propagande du « régime ». Les médias ont raison de relayer massivement et exclusivement ce témoignage 2. Le père Paolo est l’un des chrétiens les moins lucides de Syrie. Il ne comprend rien à ce qui se passe sur place, mais a choisi cette position tranchée en raison de l’immense amertume qu’il ressent d’avoir dû quitter un lieu sacré qu’il a contribué à redresser, et dans lequel il a vécu pendant 30 ans. 3 ; Le père Paolo dall’Oglio est tout à fait lucide ; quand il lance ses déclarations fracassantes et diffamatoires, il sait qu’il ment, il sait que ses incitations à la haine sont infondées et qu’en les proférant il trahit le Christ, il sait que son analyse de la situation est fausse et orientée, mais pour des raisons qui restent à éclaircir (et sans doute pas très catholiques), c’est la voie du mensonge et de la haine pour laquelle il a opté.

    J’ai déjà donné beaucoup d’éléments d’information en faveur de la 3ème explication, mais avant de trancher pour de bon, passons en revue quelques témoignages d’autorités chrétiennes qui, elles, n’ont bénéficié d’aucune couverture médiatique, ou ont été systématiquement caricaturées et diffamées dans les mêmes médias qui servaient la soupe au père Paolo dall’Oglio. En prenant connaissance de ce qu’ils disent, peut-être comprendrons nous mieux ce silence qui les environne, et le degré de supercherie qu’implique cette focalisation unique et martelée sur le père Paolo dall’Oglio. Donnons la parole à cinq personnalités religieuses syriennes ou très proches de la Syrie. [....]

    La suite sur Arrêt sur Info

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Autorites-chretiennes-de-Syrie

  • [Éditorial de L'AF 2904] Doubles jeux ?

    Si les Grecs avaient cru la quadrature du cercle possible [1], l’Europe est venue les rappeler très vite à la réalité. Peu importe la sincérité des dirigeants de Syrisa vis-à-vis de leur compatriotes, qui continuent, faute d’une alternative crédible, à soutenir leur nouveau gouvernement à hauteur de 80 % : atténuer les conséquences du remboursement de la dette et sortir de l’austérité tout en restant dans l’euro est chose impossible.

     

    Et l’accord, obtenu par Alexis Tsipras fin février, visant à reconduire pour quatre mois le double « plan de sauvetage » de la Grèce lancé en 2010 et 2012, ne l’a pas été sans la double humiliation de voir son ministre des finances, Yanis Varoufakis, être déclaré persona non grata par son homologue allemand Wolfgang Schäuble, et surtout, de devoir accepter une capitulation en rase campagne. En effet, si le gouvernement grec, ce qui est la moindre des choses, s’est engagé à mieux lutter contre la fraude fiscale et la corruption, il a également dû promettre de reviser, dans le sens de la rigueur des dépenses publiques, le projet de budget 2015, en ciblant notamment le secteur de la santé, pourtant déjà sinistré depuis l’éclatement de la crise. Sont également au menu la diminution des dépenses de fonctionnement, l’« approfondissement » de la réforme des retraites, et du travail, en vue notamment d’accroître la « flexibilité » — traduire la baisse — des salaires, le report de la hausse du salaire minimum ou la poursuite des privatisations promises...

    Bref, comme s’il fallait faire de la Grèce un exemple sans précédent, la cure d’austérité, à laquelle le pays est soumis depuis cinq ans et qui n’a fait qu’aggraver sa situation, sera poursuivie à la schlague, méthode allemande bien connue. Et ce sans aucune perspective de renégociation de la dette elle-même, à laquelle, suivant Merkel, s’oppose une grande partie de l’Europe, notamment du nord, mais pas seulement. D’où la sortie de Tsipras, accusant, devant le comité central de son parti, Madrid et Lisbonne d’avoir voulu conduire son pays à « une asphyxie financière » lors des négociations avec Bruxelles. « Le plan de ces puissances était de conduire le gouvernement grec, qui prône la fin de la politique de l’austérité en Europe, à la capitulation », a-t-il estimé, créant un incident diplomatique, dont la raison est de pure politique intérieure : donner du grain à moudre à une opinion publique qui pourrait bientôt se retourner... Et de conclure, il est vrai non sans lucidité, que ces puissances, qui ont été, sans en ramasser d’ailleurs encore vraiment les fruits, de bons élèves de Bruxelles, « ne souhaitaient pas que l’exemple grec ait une influence sur d’autres pays, surtout dans la perspective des élections », prévues, en Espagne et au Portugal, à la fin de l’année. L’extrême gauche europhile et immigrationniste grecque — qui ressemble à s’y méprendre à sa sœur française — se trouve bien dans une impasse. Qui est celle de ses propres inconséquences.

    A moins que Tsipras ne joue un double-jeu et prépare ses compatriotes, encore largement favorables au maintien de leur pays dans la zone euro, au retour à la drachme qui, seul, permettrait à la Grèce de sortir la tête de l’eau. C’est le pari que fait Jacques Sapir, pour qui « la possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro, qu’elle soit voulue ou qu’elle soit subie, devient de plus en plus vraisemblable d’ici le début du mois de juillet prochain », ajoutant : « La Grèce est aujourd’hui bien plus prête à une sortie de l’euro qu’elle ne l’était en 2009 ou 2010. Une telle sortie, accompagnée d’un défaut sur la dette et d’une dévaluation de 20 % à 30 % aurait pour effet de dynamiser rapidement et profondément l’économie grecque. » [2]

    Le double-jeu, c’est, malheureusement, celui auquel on ne saurait accuser le gouvernement français de songer. Car si la France ne se trouve pas encore dans la même situation économique et financière que la Grèce, elle l’est au plan juridique, depuis la scandaleuse adoption, par Sarkozy confirmée par Hollande, du traité budgétaire en 2011. En dépit des réticences allemandes, surjouées pour mieux humilier nos gouvernants, la Commission européenne a décidé, le 25 février, d’accorder, évidemment sous conditions, un délai de deux ans à notre pays pour ramener son déficit public sous la barre des 3 % de PIB. Merkel n’avait-elle pas donné, à Paris à l’issue d’un déjeuner avec Hollande, le 20 février, son humiliant satisfecit à l’adoption, le 17 février, de la loi Macron ? Si bien qu’on est en droit de se demander si le recours par Valls au 49-3 n’a pas été téléphoné de Berlin. Il n’en reste pas moins que l’adoption de ce fourre-tout d’inspiration ultralibérale était nécessaire pour prévenir en notre faveur des partenaires qui nous regardent désormais avec la même méfiance qu’ils regardent les Grecs, les Allemands notamment exigeant que nous poursuivions des « réformes structurelles » à un rythme plus soutenu.

    Mais Bruxelles, qui peut déjà se réjouir de la collaboration sans faille de l’ancien ministre français Moscovici devenu commissaire à l’économie, peut être également assuré de celle de ses deux autres commis que sont Hollande et Valls, celui-ci assurant ses maîtres bruxellois, ce même 25 février, que la France était « en train de se bouger ». « L’objectif que je poursuis est bien de réformer le pays, non pas parce que les autorités européennes nous y obligeraient » mais « parce qu’il en va de l’avenir du pays » ... ou quand l’aveu prend la forme d’une dénégation. C’est Moscovici qui a vendu la mèche : «  Des efforts ont été faits pour éviter des sanctions immédiates, mais en même temps nous maintenons la pression.  » C’est ainsi que le gouvernement doit non seulement réduire son déficit structurel de 0,5 % cette année et non de 0,3 %, comme prévu — il a donc jusqu’au mois de juin pour présenter de nouvelles économies « de l’ordre de 3 à 4 milliards  » selon Moscovici pour éviter que Bruxelles ne prenne des sanctions — mais également présenter d’ici avril un plan détaillé des réformes qu’il compte mener, la Commission menaçant d’ouvrir une procédure inédite de sanctions pour déséquilibre macro-économique.

    D’aucuns s’étonneront que la Commission ait donné pour date butoir 2017, année de la présidentielle et des législatives. C’est que, vu de Bruxelles, l’élection à l’Elysée d’un commis socialiste ou UMP est indifférente. Et que celle de Marine Le Pen apparaît encore peu crédible. Ou facilement gérable...

    François Marcilhac - L’AF 2904

    - [1] Voir notre éditorial de L’AF 2902 « Les fissures du village mondial » 
    - [2] le 24 février sur RussEurope - http://russeurope.hypotheses.org/3492

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2904-Doubles

  • Le système d’attibution de logements sociaux par le scoring

    Dans quelques villes de France dont Paris, l’acquisition d’une location dans un logement social s’obtient par le scoring. Ce terme issu du marketing est une technique de hiérarchisation des données qui dans le cadre d’une campagne de marketing direct permet d’évaluer par une note ou un score la probabilité qu’un individu réponde à une sollicitation ou appartienne à la cible recherchée. Le score est obtenu à partir des données quantitatives et qualitatives disponibles sur l’individu (données socio-demo, comportement d’achat, réponses précédentes, …) auxquelles sont appliquées un modèle de scoring. Il permet d’optimiser les résultats de campagnes en concentrant les envois ou contact sur les individus ayant la plus forte appétence pour le produit ou l’offre. Il est également utilisé dans le domaine du crédit pour déterminer le risque présenté par un emprunteur potentiel. Le score est alors utilisé pour décider de la faisabilité du crédit et pour déterminer un taux.
    Dans le cadre du logement, cette méthode se transpose avec un questionnaire écrit identique pour l’individu célibataire ou en famille. Plus, le postulant obtient de points et plus il devient prioritaire pour l’attribution d’un logement social.
    Le nombre d’enfants, la mobilité géographique du requérant, l’absence de logement ou l’insalubrité du logement actuel font grimper considérablement le score.
    Sous ces critères dont il n’est lié la justice morale se relève toutefois une iniquité flagrante favorisant l’hébergement des populations venues hors de l’Europe au détriment de celles de souche. Les particularismes sociologiques n’étant pas pris en compte, nous nous retrouvons avec des Français victimes d’une politique évidente de dénatalité au bas de la liste (ringardisation de la famille et de l’enfantement, culture de l’individualisme comme de la jouissance égoïste, standardisation de l’avortement depuis la loi Veil, contraception, coût de la vie rébarbatif). Quand arrivent en France, des gens en précarité plus forte, avec une natalité importante, souvent aidés dans leur démarche de logement par de puissantes ONG avec leur batterie de juristes et de travailleurs sociaux ; ils se retrouvent alors largement prioritaires et leur flux est toujours plus important. Le natif reste alors sur le bord du chemin pour de très longues années quand ce n’est pas deux décennies pour un Parisien soit la moitié d’une vie active qui est perdue.
    Sans une volonté politique qui s’inscrive à la fois dans un arrêt complet de l’immigration et dans le même temps dans une préférence nationale, ces familles et célibataires français précaires resteront sans emplois puisque sans logements, et sans logements puisque sans emplois. Leur dossier auprès des organismes d’attribution dormiront au bas de la pile. C’est désespérant.

    http://fr.novopress.info/

  • Théâtre de criminels


    Quand Petro Porochenko remercie Bernard-Henri Lévy par laregledujeu

    Le 21 février 2015, le président ukrainien élu à la suite du coup d’État de Maïdan, Petro Porochenko, assistait à une représentation de la pièce de théâtre Hôtel Europe, écrite par Bernard-Henri Lévy (et déprogrammée en France faute de spectateurs). Le chef de l’État a ainsi pu remercier « Bernard » pour ses services, qui ont facilité à la fois le déclenchement d’une guerre civile en Ukraine et la diabolisation de Vladimir Poutine en Europe, accélérant du même coup la marche vers une troisième guerre mondiale. Chapeau, Bernard !

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • L' »APPEL DE MANILLE » OU L’ESCROQUERIE ECOLOGISTE (par Maurice D.)

    Le président s’est rendu à Manille, aux Philippines, pour y faire la promo de la grande conférence sur le climat sur le succès de laquelle il compte pour remonter une fois de plus une cote de popularité redevenu aussi plate qu’une banane écrasée et raccrocher les Verts qu’il voit flirter dangereusement avec Méluche-la-terreur.

    Il a pris avec lui Laurent Fabius que l’on aperçoit à peine sur une photo ; son bureau n°1, comme disent les Ivoiriens, c’est-à-dire la première sur la liste officielle de ses maîtresses, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal toute vêtue de vert ; Annick Girardin qui est parait-il ministre elle aussi ; le producteur de films sur la nature Nicolas Hulot et deux actrices de cinéma, Mesdames Cotillard et Laurent, très proches dit-on de Greenpeace. Hollande n’a pas emmené ces dames seulement pour le repos du guerrier, puisque l’une des deux sait lire, Madame Cotillard qui a lu pour François Hollande « L’appel de Manille« .

    Vous voyez le sous-entendu : un appel aussi important que celui du 18 juin, nous entrons en guerre contre le réchauffement climatique et c’est la France qui mène la résistance avec son grand chef de guerre. Un combat qui n’intéresse pas une grande partie de l’Humanité, celle qui habite des pays où l’on attend au contraire ce réchauffement avec l’espoir qu’il va permettre des économies d’énergie, une extension de la production agricole et de nouvelles activités : Russie, Canada, Chine…

    Hors son aspect purement publicitaire pour vendre la conférence de Paris à la fin de l’année, on ne voit pas très bien à quoi a servi ce déplacement en l’absence de vrais spécialistes du climat.

    Hulot ? Il fait de belles photos mais n’y connaît pas grand-chose. Et de plus, il serait crédible s’il ne circulait pas en gros 4×4 quand il est dans ses propriétés de Corse ou de Bretagne et en hélicoptère entre les deux et Paris.

    Quant à « l’Appel de Manille », il peut-être résumé en peu de mots : « Nous appelons la communauté internationale à conclure un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat … un accord général et contraignant, pays par pays» pour que le réchauffement climatique reste en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle.

    Notez le « contraignant » qui va rebuter bon nombre de pays qui vont dire que si c’est contraignant, il faut les indemniser pour le coût que cela va leur coûter. Qui va payer ?

    Le président du GIEC se débat dans un procès strauss-kahnien de coucheries avec des enfants, le vice-président Jean Juzel est salarié d’Areva, les rapports du GIEC, organisme dont les membres sont très majoritairement des fonctionnaires, contestés pour leur manque de rigueur scientifique. Alors Hollande a trouvé quelques fonctionnaires de l’ONU pour l’accompagner et donner un semblant de caution internationale à sa démarche, et quelques industriels pour illustrer que la présidence de la France, c’est aussi une affaire commerciale.

    On peut néanmoins supposer que si un accord est trouvé en décembre, il sera comme les précédents, a minima, que plusieurs grands pays refuseront de le signer considérant qu’ils n’ont d’ordres à recevoir de personne et que la nocivité du réchauffement n’est pas démontrée. Par exemple, si les cyclones sont de plus en plus meurtriers, ce n’est pas qu’ils soient plus nombreux ou plus violents, mais que de plus en plus de monde habite en bord de mer dans des zones inondables que les anciens évitaient soigneusement.

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  • Le lobby LGBT a peur de Philippe Arino et le fait censurer

    Philippe Arino dérange à Sciences Po :

    "L’interview que j’ai accordée au journal de Sciences Po La Péniche a été mise en ligne hier (6 mars 2015), juste après la Queer Week. Selon la rédaction, il y a eu plus de 400 visiteurs uniques en 10 minutes et près de 20 commentaires incendiaires publiés immédiatement. Vu la polémique terrible,le bureau a pris la décision de supprimer l’article… ce qui a empiré les choses puisqu’on a accusé les rédacteurs d’avoir censuré l’article. Bref, l’article est magnifique, mais la censure en face est monumentale… La rédaction a déclaré : « Je suis navré de la tournure qu’ont pris les choses et consterné de voir une telle hystérie contre l’article. » L’homosexualité, beaucoup de militants gays friendly se vantent de l’avoir acceptée… mais en réalité, ils sont ses pires censeurs. C’est de la même violence que l’expulsion physique de Béatrice Bourges à la Queer Week il y a un an."

    Extraits de cet entretien (toujours visible sur la page en cache de google et sur le site de Philippe Arino) :

    "À Sciences Po, la « Queer week » est une semaine consacrée à l’étude et la mise en pratique des théories dites « queers ». Que pensez-vous de ces théories ?

    Ces théories sont inutiles et dangereuses puisqu’elles veulent le bien de l’Homme sans l’Homme réel(elles lui préfèrent l’homme-objet angélique asexué), et sur la base d’une vision conflictuelle entre l’homme et la femme ou entre l’individu et sa société. Elles ont choisi l’indéfinition comme définition, l’anticonformisme et le doute nihiliste comme vérités absolues, la violence comme moyen privilégié d’expression.

    La « Queer week » utilise des sigles du type LGBTQ+ ou même LGBTIQAP+, ce foisonnement de catégories ne va-t-il jamais s’arrêter ?

    En effet, les sigles pro-gays deviennent hyper extensibles et ça frise le ridicule.

    La Gender & Queer Theory mettout au pluriel pour éclater l’identité humaine et pour que les Hommes ne sachent plus qui ils sont, ce qu’ils désirent, vers où ils vont, qui les aime et les as créés(= Dieu), et avec quel sexe. Mais le vrai problème, c’est que cette myriade de fausses identités – nous ne sommes réductibles ni à notre pratique génitale, ni aux personnes qui nous attirent érotiquement, ni à nos fantasmes ou pulsions sexuels – font le lit de l’hétérosexualité, la seule « identité sexuelle » que cache toute cette brochette d’espèces humaines aussi mythiques qu’elle, et qui salit la différence des sexes couronnée par l’amour. C’est la raison pour laquelle j’ai créé le site CUCH (Cathos Unis Contre l’Hétérosexualité). L’hétérosexualité, en caricaturant et en dévoyant la différence des sexes, devrait être notre pire ennemi.

    Cathos Unis Contre l’Hétérosexualité ? Mais quelle est votre définition d’ « hétérosexualité »?

    L’hétérosexualité, c’est l’autre nom de la Queer Theory ou du Gender. Étymologiquement, il s’agit d’un terme hybride gréco-latin désignant toutes les altérités au niveau de la sexualité (bisexualité, homosexualité, transidentité, fétichisme, infidélité, zoophilie, inceste, etc.) et pas spécifiquement la différence des sexes. Quand il se rapporte à la différence des sexes, ce sera juste pour la vider d’amour et la transformer en concept libertin ou nataliste rigide. Ce n’est certainement pas l’idéologie hétéro que nous devons défendre !Il n’y a que la différence des sexes couronnée par l’amour, qu’on soit célibataire ou marié, qui m’intéresse.

    Le vendredi 6 mars, la « Queer week » a organisé la conférence « Le chantier linguistique », pour promouvoir la « linguistique queer ». Il faudrait par exemple utiliser des pronoms neutres, comme le « Hen » suédois. Est-ce une « novlangue » ? Cherche-t-on à transformer la réalité en changeant les mots ?

    Oui. Par la création de mots nouveaux « neutres », les « déconstructeurs » et « performers » queer prétendent formater le Réel à leurs fantasmes irréalistes les plus fous pour le déconnecter de l’amour sexué et le transformer en amour génital asexué. C’est la dialectique du nominalisme. Ça a l’air créatif et poétique, comme ça. Mais à travers ces néologismes, on essaye à la fois de gommer et de justifier une approche conflictuelle entre les sexes. On pense que le problème c’est l’« homme et la femme », qu’ils ne peuvent pas s’entendre, et l’on fuit ce conflit-là par la recherche d’une neutralité ou d’une asexuation inexistante. [...] 

    Vous vivez votre sexualité dans la continence depuis 2011. Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous « refoulez » votre homosexualité ?

    S’il suffisait de pratiquer son homosexualité pour s’accepter tel qu’on est, on trouverait bien plus de gens heureux et bien dans leurs baskets dans la communauté homo ! Or, ce n’est pas le cas. Et je crois même que la sommation collective à la pratique homo crée bien plus de mal-être et de refoulement que la non-pratique. Je répondrais à ceux qui me jugent « homophobe » ou « frustré » que je connais peu de personnes homosexuelles qui, comme moi, aient étudié et porté autant d’intérêt au désir homosexuel, aient accueilli autant les personnes homosexuelles dans l’amitié vraie et dans ce qu’elles vivaient, aient autant assumé d’afficher sans complexe son orientation sexuelle à tous. Les individus homosexuels qui pratiquent leur homosexualité en couple ou qui se réduisent à leur coming out refusent de comprendre leur désir homosexuel, de le regarder en face et de l’expliquer aux autres. S’ils pensent qu’accepter son homosexualité c’est uniquement la pratiquer en couple, ils écartent quasiment toutes les personnes homosexuelles, y compris les célibataires, les hommes mariés, et les adolescents qui n’ont pas franchi le pas de la pratique. Défendre la pratique homo ou passer à celle-ci, c’est cela la véritable homophobie. [...]" 

    Michel Janva