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lobby - Page 1686

  • 29 trisomiques dépistés sur 30 sont avortés

    Les Echos a organisé un débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et chroniqueur aux « Echos ». Darwiniste convaincu, il s’intéresse de près aux questions de société les plus actuelles et donne des conférences auprès de cadres d’entreprise. Laurent Alexandre, chirurgien-urologue, est président de la société de séquençage de l’ADN DNAVision. Chroniqueur au « Monde » et au « Huffington Post », invité des Conférences TEDx, cet entrepreneur-intellectuel passé par HEC et l’ENA a publié en 2011 chez Lattès « La mort de la mort : comment la technomédecine va bouleverser l’humanité », et, plus récemment, « La Défaite du cancer ».

    Ce dernier déclare :

    "Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre.Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat.

    Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ?

    C’est déjà le cas. A l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite."

    Etre opposé à la PMA ce n'est pas vouloir que les gens stériles restent stériles : la médecine devrait plutôt se pencher sur les raisons de cette stérilité plutôt que de fabriquer des enfants dans des éprouvettes.

    Plus loin, Laurent Alexandre avoue :

    La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en FranceCela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’Etat obligatoire comme sous le IIIe Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser [malgré les pressions, NDMJ]. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé. [...]"

    Bienvenue dans le meilleur des mondes.

    Michel Janva

  • Les 40 mesures contre le racisme (Valls)

  • Le président de la région Pays de la Loire, le maire de Nantes et Raffarin à une réunion maçonnique

    Lu sur Breizh-info :

    "Jacques Auxiette, président de la région Pays de la Loire, et Johanna Rolland, maire de Nantes, assisteront et interviendront lors d’une conférence donnée par la loge maçonnique du Grand Orient de France, le 18 avril prochain, à 18h30, à la Chapelle sur Erdre.

    Le thème de la rencontre ? « L’antimaçonnisme comme annonciateur d’un temps déraisonnable », une conférence qui rentre dans le cadre de la tournée organisée par le Grand Orient de France en 2014 et 2015 dans toute la France . Le public y est invité à écouter des conférences publiques sur l’histoire du discours antimaçonnique de 1738 à 2014. Le cycle de conférences a « pour objectif d’analyser la genèse et les composantes du discours antimaçonnique et sa résurgence actuelle, et de rechercher, en présence de grands témoins de la société civile et politique, les voies et moyens pour lutter contre ces nouvelles peurs qui minent le pacte social. » .

    Le programme de cette septième conférence du cycle débutera avec une conférence sur l’antimaçonnisme par Pierre Mollier, directeur de la Bibliothèque du Grand Orient de France et du Musée de la franc-maçonnerie, et Laurent Kupferman, essayiste, chroniqueur et consultant en communication.

    Elle sera suivie d’une table ronde sur « le rejet de l’Autre, du différent à l’incompatible » avec Jacques Auxiette, Joël Guerriau et Fabrice Roussel, maire de La Chapelle-sur-Erdre et Vice-président de Nantes-Métropole mais également Johanna Rolland, maire de Nantes ou encore Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre. Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France, conclura la conférence."

    Michel Janva

  • L'avalanche des lois dites sociétales

    Misant sur notre ingénuité, de bons esprits voudraient nous convaincre que le parti socialiste ne représente plus la gauche. Les salles de rédaction, les professionnels de la communication, les arrières boutiques du pouvoir médiatique, bref tous les revendeurs du prêt-à-penser parlent et écrivent comme si la libéralisation économique de la France était en marche, et comme si nos budgets déficitaires relevaient de la rigueur ou de l'austérité.

    Le seul débat permis sur ce point consiste d'ailleurs à disserter sur la différence entre deux concepts que personne, pourtant, n'a jamais définis de manière vraiment convaincante. Quand peut-on parler de "rigueur" ? Quand doit-on parler "d'austérité" ? On sait ne plus vraiment. Mais la seule chose que l'on peut dire avec certitude est qu'aucun de ces deux mots ne s'applique à ce que font les gouvernements de l'Hexagone qui en savent que multiplier les faux droits et additionner les taxations.

    Nous ignorons donc, en fait, à deux ans du scrutin présidentiel, son résultat.

    Mais tout le monde fait semblant de le tenir pour acquis s'agissant de l'élimination de la gauche : certains pensent même que son candidat ne figurerait pas au second tour, comme en 2002.

    Ceci explique peut-être la frénésie avec laquelle ses ministres s'emploient à légiférer dans un sens que "les républicains" auront beaucoup de mal à rectifier. Autre calcul en effet, la droite, ou ce qui en tient lieu reste très mal à l'aise pour revenir sur les mesures prises par la gauche, notamment parce que parmi ses dirigeants nombreux sont ceux qui partagent, craignent de contredire ou tout simplement approuvent les "avancées" de cette gauche que l'on peut considérer comme systématiquement "transgressive". (1)⇓

    Première salve : dans la nuit du 12 au 13 mars, l'Assemblée nationale a adopté, en première lecture, une proposition de loi destinée à aggraver encore la déconstruction de notre société, par 436 voix contre 34.

    Ceci donne la mesure du rapport des forces, entre le parti de la vie et le parti de la mort au sein de notre classe politique. À noter en revanche que le 9 mars, cinq responsables religieux - les représentants du christianisme, Mgr Philippe Barbarin, cardinal-archevêque de Lyon, le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France, Mgr Emmanuel Adamakis, président de l'assemblée des évêques orthodoxes de France, du judaïsme Haïm Korsia grand rabbin de France et le président de l’Union des mosquées de France Mohammed Moussaoui ­‑ avaient lancé un appel commun contre "la tentation de donner la mort, sans l'avouer, en abusant de la sédation" en rappelant que "l’interdit de tuer doit être préservé".

    Deux lois d'origine gouvernementale sont passées, sinon inaperçues en mars et avril – car elles ont reçu un large écho médiatique – mais finalement de façon presque consensuelle. Les mobilisations et protestations se sont sans doute exprimées au sein de l'assemblée nationale. mais ni celle-ci ni encore moins dans un second temps le sénat n'ont laissé, ne laissent, ni ne laisseront, autre chose transcription symbolique des opinions courageuses, mais minoritaires d'une poignée de représentants de la "minorité judéo-chrétienne". Citons notamment MM. Xavier Breton, Nicolas Dhuicq, Hervé Mariton, Yannick Moreau et Jean-Frédéric Poisson.

    Saluons aussi l'observation d'un praticien, le Dr Bertrand Galichon, urgentiste à l'hôpital Lariboisière, qui craint que "l'on passe d'une logique d'accompagnement de fin de vie - celle de la loi de 2005 - à une logique de gestion de la mort. C'est une rupture." une de plus.Remarquons aussi les courageuses réserves exprimées par Luc Ferry.

    La législation sur la fin de vie se rapproche de plus en plus de l'euthanasie. Le mot n'est plus prononcé mais la chose entre dans les esprits, plus efficacement encore de façon hypocrite, en étouffant les voix dérangeantes.

    Le 18 février 2012, le candidat Hollande donnait le ton : il n'est pas favorable, assure-t-il, à l'euthanasie, mais au "droit de mourir dans la dignité"(2)⇓

    À noter une fois de plus que le catholicisme a été gommé des comités d'éthique. Le point à retenir est que le "droit de mourir" a été transformé en "droit de liquider". On en est même arrivé à parler de légiférer en faveur d'un "droit au suicide", médicalement assisté bien sûr et remboursé par la sécurité sociale sans doute.

    Mais c'est encore plus le fourre-tout indécent de la loi "Touraine" qui devrait donner à réfléchir.

    Cet amas bureaucratique de mesures, isolément chacune lourdes de sens, n'est guère combattu, là aussi, que par des parlementaires isolés, par une poignée d'intellectuels et par des intérêts sectoriels.

    Il est salué par Le Monde qui en liste les avancées avec gourmandise.

    Le tiers payant généralisé était promis par le candidat Hollande "les Français ne paieront plus chez le médecin." Cela heurte encore, certes, les derniers représentants de la médecine libérale. Mais il s'agit bien d'un projet global de transgression, dont les salles dites "de shoot" ne représentent qu'une face émergée de l'iceberg. Il faut voir en regard l'intransigeance et l'intolérance des pourfendeurs du tabac.

    Mars : loi sur la fin de vie. Avril : loi sur la santé.

    Que nous réserve le joli mois de mai, qu'on appelait autrefois le mois de Marie ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  J'adopte ici sans hésiter cet heureux emprunt langagier au vocabulaire de la géologie opéré par M. Charles Hægen, chroniqueur de l'excellent hebdomadaire catholique alsacien "L'Ami du peuple" 
    2.  cf "Hollande réplique à Sarkozy sur les valeurs" 

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

  • Christian Vanneste relaxé en appel pour ses propos sur le pouvoir des lobbies homosexuels

    Dans une vidéo accordée au site libertepolitique.com, en 2012, Christian Vanneste, député du Nord, avait fait une déclaration contre le pouvoir exorbitant des lobbies homosexuels. Il fustigeait au passage la falsification de l’Histoire et la « légende » de leur déportation durant l’occupation.

    Malgré l'évidence historique, il a été poursuivi. Jusqu'en appel par le Parquet. Aujourd'hui, il a été relaxé.

    A l'UMP, à l'époque, Bruno Le Maire, Sébastien Chenu et Nadine Morano avaient été les premiers à saisir le bureau politique pour réclamer l'exclusion de Christian Vanneste. Feront-ils amende honorable ?

    Et tous les médias qui avaient largement relayé l'affaire, accorderont-ils la même place dans leurs colonne à cette relaxe ?

    Michel Janva

  • Vote obligatoire : pour récupérer l’abstention des musulmans ?

    Rendre obligatoire le vote ? François Hollande, qui a reçu hier matin le rapport de Claude Bartolone sur « l’engagement citoyen et l’appartenance républicaine » dit ne pas avoir tranché en laissant le débat ouvert.

    Pour sa part, Jean-Marie Le Guen défend vigoureusement cette idée : « La démocratie ne doit pas être une valeur commerciale: on consomme ou on ne consomme pas, j’y vais si ça me rapporte. La démocratie, ce sont des droits et aussi des devoirs, des gens sont morts pour avoir le droit de vote, que l’on considère aujourd’hui avec trop de légèreté et une vision individualiste ».

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

    Est-ce pour tenter de récupérer des électeurs qui leur ont fait défaut aux trois derniers scrutins que les socialistes font cette demande de circonstance par la voix de Claude Bartolone ?

    Il est à se demander si quelques zélés membres du parti socialiste pour palier au manque d’électeurs n’ont pas compulsé quelques statistiques religieuses, voire ethniques avant de proposer que le vote devienne obligatoire.

    En effet, si les musulmans votent traditionnellement surtout à gauche (86% des musulmans ayant voté l’on fait pour Hollande en 2012), c’est une population qui est largement abstentionniste (79%, cf tableau joint).

    http://fr.novopress.info/

  • Auditions de la Commission d’enquête sur le droit de manifestation

    0Compte tenu de l’ampleur et de la fréquence historique des événements de La Manif Pour Tous depuis novembre 2012, Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, respectivement Présidente et Vice-Président de La Manif Pour Tous, ont été auditionnés ce jeudi 16 avril à l’Assemblée nationale par la Commission d'enquête sur les missions et modalités du maintien de l'ordre républicain dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, présidée par M. Noël Mamère.

    Ils ont d’abord rappelé la finalité du mouvement : rappeler que nous sommes tous nés d’un homme et d’une femme en soulignant qu’il est aberrant et injuste de faire délibérément des orphelins de père ou de mère (mariage et adoption pour les couples de même sexe, avec la PMA « sans père » et la GPA qui en résultent).

    1Ils ont souligné que la libre expression de ce qui devrait être une évidence, c’est à dire la promotion du mariage homme-femme et de la filiation père-mère-enfant, avaient soulevé de grandes difficultés.

    S’appuyant sur de nombreux faits concrets, précis et datés, ils ont évoqué les interdictions ou menaces d’interdiction nombreuses et souvent signifiées très tardivement (signifiées le vendredi soir pour le dimanche, elles ne peuvent plus faire l’objet d’un recours devant le tribunal administratif, celui-ci étant fermé le samedi !), les manifestants victimes de jet de gaz lacrymogène sur des parcours autorisés, les interpellations injustifiées et très nombreusesalors même qu’elles n’avaient aucun fondement légal.

    2Ils ont rappelé qu’au printemps 2013, le Conseil de l’Europe a condamné l'usage disproportionné des forces de l'ordre face aux manifestations populaires de La Manif Pour Tous. Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont ont également exposé leurs inquiétudes quand àl’évolution constatée d’un régime de déclaration des manifestations vers un régime d’autorisation.

    Albéric Dumont a présenté à la commission d’enquête des propositions qui favoriseraient le respect du régime de déclaration. Les dirigeants de La Manif Pour Tous ont en outre souligné leurs préoccupations sur le projet de loi Renseignements actuellement en débat puisque Bernard Cazeneuve a refusé d’exclure les mouvements sociaux du champ du texte.

    « Il est incroyable qu'un mouvement comme le nôtre, pacifique et responsable, fondé sur la défense du plus faible et animé par la volonté d’agir dans l’intérêt général, se trouve catalogué dans les groupes à surveiller au même titre que les terroristes ou que tous ceux qui représentent un quelconque danger pour notre pays ».

    Également auditionné, Jacques Toubon, le défenseur des droits a notamment relayé les "réclamations" de La Manif pour tous. Il estime que certaines actions des forces de l’ordre n’ont

    "pas été conformes au principe de liberté d’aller et de venir, de manifestation, de liberté d’expression". "Nous en avons parlé au ministre de l’Intérieur". "Est-ce que la procédure de vérification d’identité, a été détournée de sa finalité ? (…) Certaines personnes ont été envoyées au poste alors qu’elles étaient porteuses d’un document d’identité ou qu’on ne leur avait pas demandé de présenter ces papiers".

    Michel Janva

  • La commission sur le maintien de l'ordre ébranlée par le traitement subi par LMPT

    Suite à son audition hier, à l’Assemblée nationale, Ludovine de la Rochère déclare à Famille chrétienne :

    "Nous avons été convoqués par la commission d'enquête sur les missions et modalités du maintien de l'ordre républicain. C’est une commission qui a été mise en place sur les questions d’ordre public à la suite des manifestations contre le barrage de Sivens, et du décès d’un jeune homme. La question était de savoir s’il fallait faire évoluer les pratiques ou la législation dans le domaine de l’ordre public.

    Quelle a été la teneur des échanges ?

    L’audition s’est déroulée de manière très positive et intéressante. On a eu le temps d’exposer les difficultés auxquelles nous avons été confrontés durant nos manifestations. Nous avons évoqué la préparation des événements, qui a parfois été extrêmement difficile, avec par exemple un très grand nombre d’interdictions. Mais aussi le déroulé de l’événement en lui-même et la manière dont ont été traités parfois les manifestants, notamment de manière scandaleuse le 24 mars 2013, où un grand nombre d’enfants, de femmes enceintes et de personnes âgées avaient été aspergés de gaz lacrymogènes. Nous avons pu insister sur l’ampleur des faits qui nous concernent : un très grand nombre d’arrestations, de gardes à vue, de menaces et d’interdictions.

    Autre point sensible, nous avons dénoncé l’utilisation politique des prétendus incidents survenus dans nos manifestations. Le gouvernement a en effet voulu faire croire que nous étions violents, en mentant à ce sujet et en exagérant les faits. La Commission a reconnu que, dans toute manifestation, il y avait des perturbateurs et qu’en ce qui nous concerne, cela se déroulait d’ailleurs toujours après nos défilés.

    Théoriquement, une audition comme celle-ci est très technique, néanmoins la dimension politique était bien présente. Ils nous ont en effet demandé si nous avions vraiment envisagé de manifester le 14 juillet– pour nous accuser d’être antirépublicains –  ou si nous avions un service d’ordre en provenance d’un parti politique, ce qui n’a jamais été le cas.

    [...]Au départ, ils avaient l’idée que le traitement que nous avions eu était tout à fait habituel, mais je crois qu’ils ont été ébranlés dans cette conviction. Nous avons pu démontrer, au moins pour une part, le deux poids deux mesures. [...]

    Quelles vont être les suites ?

    Cette commission a vocation à apporter des propositions qui peuvent conduire à une évolution législative. Je crois qu’il y a la possibilité d’une évolution des démarches et du délai imposé pour l’organisation de tels événements, sur lequel aujourd’hui la préfecture peut « jouer » et ainsi rendre les choses très difficiles pour qui veut organiser une manifestation.

    Plusieurs fois, les interdictions nous étaient par exemple annoncées le vendredi soir, ce qui nous empêchait de faire un recours au Tribunal, fermé le samedi. Ce n’est pas normal. Peut-être que sur ce point la commission décidera d’un certain nombre d’évolutions qui changeront la donne. J’espère aussi que cela incitera les autorités à être plus respectueuses de la démocratie et des libertés fondamentales."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Chloé, une petite fille comme la mienne, comme la vôtre

    Chloé est la victime d’un criminel. Elle l’est aussi - et c’est plus terrible encore - d’une société anesthésiée et devenue incapable de protéger les plus faibles. Forte avec les faibles, faible avec les forts.

    L’horreur. Une petite fille de 8 ans, enlevée presque sous les yeux de sa mère : « Elle était derrière les poubelles et il y avait le gars. Il a pris Chloé par le bras, il a couru et il est parti. » La fillette a été retrouvée quelques heures plus tard dans la forêt, violée et étranglée. À proximité, un individu errant que les gendarmes ont arrêté, et dont on sait désormais qu’il est le principal suspect dans cette affaire. Il aurait avoué les faits.

    Le père de famille qui embrasse ses enfants chaque soir à leur coucher, chaque matin en partant travailler, peut-il rester sans frémir à l’annonce d’une telle nouvelle ? Chloé a le visage de toutes les petites filles de 8 ans qui nous entourent. Comment peut-on violer un enfant ? Comment expliquer l’inexplicable ? Questions sans réponses posées à chaque fois qu’un tel drame intervient, du soudard antique au criminel moderne, des républicains de Vendée aux soldats de 1945. Questions éternelles.

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  • La Cour des comptes s’alarme du coût de la politique d’asile de la France

    A deux jours de l’examen au Sénat du projet de loi Cazeneuve sur le droit d’asile, un document confidentiel de la Cour des comptes s’alarme du coût de l’accueil et de l’hébergement des réfugiés et des lacunes de la réforme, révèle Le Figaro lundi 13 avril.

     

    Les magistrats de la rue Cambon dépeignent, dans ce document d’étape d’une centaine de pages, une situation qui se détériore, « au bord de l’embolie », et chiffrent le coût global de l’asile à plus de 2 milliards d’euros par an.

    Hausse de la demande d’asile

    Selon le texte, « la politique d’asile est devenue la principale source d’arrivée d’immigrants clandestins en France ». Le rapport met en avant « une hausse de la demande d’asile jusqu’en 2013 pour atteindre 66 251 dossiers déposés », des « délais de procédure qui s’élèvent à deux ans environ » et « une concentration des demandes sur certains territoires, en particulier l’Ile-de-France ».

    La Cour des comptes a procédé au calcul des « dépenses totales effectuées pour les demandeurs d’asile » et conclut à une hausse de 60 % en cinq ans : « Pour les demandeurs d’asile, le coût global s’élèverait à 990 millions d’euros environ en 2013, contre 626 millions d’euros en 2009 », soit un coût par demandeur de 13 724 euros. Pour les déboutés, le montant des dépenses « serait équivalent à celui consacré aux demandeurs d’asile », à savoir 1 milliard d’euros par an et un coût moyen par débouté « allant jusqu’à 5 528 euros ». [....

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Cour-des-comptes-s-alarme-du