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lobby - Page 1764

  • Nouvelles d’Europe…nouvelle Europe?

    Bruno Gollnisch a sévèrement étrillé hier dans l’hémicycle du parlement européen cette grande conscience et modèle de l’UMPS qu’est  le président de la Commission européenne, le politicien Luxembourgeois Jean-Claude Juncker. Ce dernier, bien embarrassé, n’a pas su ou voulu répondre au député frontiste –voir notre vidéo mis en ligne hier sur notre blogue. Après les récentes révélations dans les médias sur le Luxembourg, grande lessiveuse d’argent et haut lieu de l’évasion fiscale, les Français n’ignorent plus rien de cette situation, à dire vrai déjà décrite ces dernières années dans un certain nombre de livres, d’enquêtes, de reportages. Dans un billet posté sur son blogue la semaine dernière, Nicolas Dupont-Aignan a relayé l’analyse qui est la nôtre en demandant la démission de M. Juncker, en pointant « l’ampleur des dégâts et la duplicité du Luxembourg, véritable Etat voyou au cœur des circuits de décisions de l’Union européenne (…). Les bandits financiers ont pris le pouvoir au cœur des Institutions européennes. Mais à qui la faute ? Car il ne fait aucun doute que tous les dirigeants européens et tous les ministères des finances des pays membres connaissent ces pratiques. Le matraquage fiscal des classes moyennes et des PME devient de plus en plus insupportable quand on sait comment les multinationales échappent à l’impôt ».

     Tout cela est très juste, et Bruno Gollnisch soulignait encore lors de son intervention que « les premiers coupables dans cette affaire » sont les députés de la droite et de la gauche européistes, soumis à la doxa ultra libérale, ceux qui « ont voté la libre-circulation des capitaux, sans aucun contrôle, au profit des multinationales ».

     Une Europe bruxelloise qui appauvrit la France au nom de sa religion dont le credo est inlassablement martelé par tous les docteur Diafoirus du Système :  l’euro doit exister… même s’il nous tue.

     L’économiste Jacques Sapir le rappelait sur le blogue russeurope le 8 novembre, en conclusion d’une analyse étudiant le scénario d’une sortie de l’euro:  «  les discours sur une perte de 30% du pouvoir d’achat, un doublement de la dette, et un appauvrissement massif des Français sont  des propos qui sont tenus soit par des personnes ignorantes, soit au contraire par des personnes bien informées mais décidées à jouer la carte de la panique de la population pour maintenir leurs intérêts ».

     Tous les gouvernements de ces dernières décennies, non contents de mal gérer les dépenses publiques, se sont soumis à un joug européen à qui l’on doit, en  partie du moins,  notre croissance en berne, faute d’une compétitivité retrouvée par une monnaie nationale correspondant à notre niveau de productivité.

     C’est l’euro fort, couplé avec l’ouverture des frontières à une concurrence déloyale, qui est directement responsable de la montée en puissance  des délocalisations… fêtées il ya encore quelques jours par les ministres Laurent Fabius et Emmanuel Macron qui ont inauguré avec faste une usine Renault (l’État est actionnaire à hauteur de  15 %) à Oran ( Algérie).

     Le passage à l’euro a signé la désindustrialisation de la France à vitesse grand v. Dans le seul domaine de l’automobile, la valeur de la production de l’industrie, les véhicules neufs mais également les pièces et les équipements, s’est effondrée de 41% depuis 2002 !

     Alors nous direz vous, il ne faut pas toujours désespérer de l’Europe comme le prouverait cet arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), saisie par une Roumaine installée en Allemagne, rendu public  hier, et sanctionnant le «tourisme social». Une légitimité donnée au concept de préférence/priorité nationale puisque comme le résume  Le Figaro, la «  CJUE affirme que les pays membres de l’Union pouvaient refuser de verser des prestations sociales à des immigrants économiquement inactifs issus de d’autres pays de l’UE et qui ne se rendent sur leur territoire que dans le but de bénéficier de l’aide sociale ».

     Logiquement cet arrêt doit pouvoir être applicable aux immigrés non européens, même si Jean-Luc Mélenchon, hier sur RTL , souhaite en limiter l’application uniquement aux fraudeurs. Tout en sombrant dans la mauvaise caricature et l’amalgame, en  affirmant  que « si les immigrés qui travaillent dans nos pays s’en allaient tous chez eux, notre système social s’effondrerait» (sic).

     Quant au préside du groupe PS à l’assemblée nationale,  Bruno Le Roux,  il en a profité pour demander plus d’Europe avec « une harmonisation sociale qui permette, dans tous les pays de l’UE – c’est la responsabilité de la Commission – d’avoir le nécessaire pour subvenir à ses besoins et traiter les maladies.»  Avant d’ajouter : «Je ne veux pas, sur cette affaire, qu’il y ait la moindre stigmatisation. Je ne veux pas qu’une décision de justice apparaisse comme – et soit appelée comme ça par certains peut-être déjà - une décision anti-Roms».

     La gauche a décidemment du mal à comprendre que le concept même de nationalité est basé sur la discrimination en ce qu’elle donne droit à des protections, des avantages, des  priorités que n’ont pas ceux qui n’appartiennent pas à cette communauté nationale. Sauf cas particuliers bien sûr.  Il était ainsi « amusant » d’entendre  l’égérie Christiane Taubira il y a quelques années, c’était  en février 2009 au micro de Jean-Jacques Bourdin, défendre ardemment le principe de la préférence nationale… mais uniquement aux Antilles et au profit des Antillais!

     Un mot encore sur l’Europe, pour célébrer plus exactement ce merveilleux exemple du génie européen que constitue  « l’acométissage » (« atterrissage »)   du robot Philae sur la comète Tchouri, envoyé depuis la sonde Rosetta, elle-même lancée par notre fusée Ariane il y a plusieurs années.  Une première  mondiale, une prouesse époustouflante qui ne doit rien à l’Europe de  MM. Juncker, Schulz et consorts mais tout à la libre coopération entre nations européennes.

     Et ce,  au travers notamment la mutualisation des moyens et de talents effectuée  au sein de l’Agence spatiale européenne (ASE). Les médias ont souligné que celle-ci ne dispose  que  d’un budget de 4 milliards d ‘euros, à comparer avec  les 16 milliards  attribués à la NASA,  laquelle a également participé à la marge à ce programme d’envoi de Philae sur Tchouri.

     Cela est vrai mais il convient aussi de relever que ce programme scientifique proprement extraordinaire et couronné de succès doit beaucoup aux grands talents de nos scientifiques, ingénieurs, techniciens et ouvriers Français. Autant de raison affirme Bruno Gollnisch, de ne pas désespérer de l’avenir au vu des immenses qualités et trésors d’intelligences  du peuple Français qui ne demandent  qu’à s’exprimer!

    http://gollnisch.com/2014/11/13/nouvelles-deurope-nouvelle-europe/

  • Cardinal Barbarin : la loi Taubira finira pas être abolie

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et primat des Gaules, parraine la neuvaine de prière pour la Franceneuf mois à partir du 15 novembre 2014. Il répond à Famille chrétienne :

    F"Pourquoi est-il important de prier pour la France ? La situation est-elle particulièrement grave ?

    N’inversons pas les choses : la prière n’est pas un dernier recours, mais le premier devoir du chrétien. Vous connaissez le passage où Jésus « dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut prier sans cesse et sans jamais se décourager »(Luc 18, 1). Dans les demandes que nous adressons à Dieu, il y a d’abord ce qui est de première nécessité : « le pain de chaque jour », puis l’essentiel (un toit, la santé, le travail…), puis ce à quoi nous sommes le plus attachés (la famille, notre pays, la paix dans le monde…). Nous ne prions pas parce que la situation serait catastrophique, mais par amour pour cette terre, pour cette culture dont nous avons tant reçu.

    La foi chrétienne y est présente depuis si longtemps : la France a donné tant de saints, a envoyé tant de missionnaires dans le monde… C’est un pays que de nombreux étrangers admirent. Jean-Paul II au Bourget avait parlé de « la France éducatrice des peuples ». [...] Mais il est vrai que cette prière redouble en période de guerre, de violence ou, aujourd’hui, de grande fragilité. [...]

    Revenons à l’urgence de la situation. La comparaison avec les apparitions de L’Île-Bouchard, en 1947, vous semble-t-elle pertinente ?

    Depuis 1947, les circonstances ont changé, certes, mais la réaction spirituelle n’est peut-être pas si différente. À l’époque, le pays était bloqué par les communistes. Aujourd’hui, nous sommes face au bouleversement introduit par des lois dites « sociétales ». Nous avons été heureusement surpris du ressort spirituel de la France. Quand la loi autorisant le mariage entre deux personnes de même sexe s’est annoncée en Espagne, nous avons vu un million de personnes rassemblées pour une messe sur une place de Madrid. Nous savions bien que cela n’aurait pas lieu à Paris. Mais nous espérions que ce ne serait pas comme au Portugal, au Canada ou en Belgique… où il n’y a rien eu ! [...]

    Ce sursaut est donc d’ordre spirituel ?

    Oui, et ce fut, je crois, un sursaut typiquement français. Nous avions beaucoup travaillé sur le plan intellectuel, rassemblant juristes et pédagogues, politiques et médecins, représentants des différentes religions… Le nonce me disait que ça n’avait rien à voir avec ce qu’il avait vu quelques années plus tôt, au Canada. Et tout à coup ont surgi des manifestations gigantesques. On a fait semblant d’ignorer leur impact, mais ce fut une surprise pour tous, pour nous comme pour beaucoup d’autres pays qui regardent la France. Au conclave de mars 2013, les cardinaux de Boston, Munich ou Madrid, me demandaient : « Mais que vous est-il arrivé, en France ? » Ils avaient sans doute l’image d’un pays spirituellement assoupi… Tout le monde alors a pris conscience qu’il y avait, en France, un ressort incroyable !

    Même si la loi Taubira est passée, tout n’est pas perdu pour autant. D’ailleurs, le Seigneur ne nous a pas dit que nous gagnerions ; il nous a simplement laissé comme dernière consigne : « Vous serez mes témoins » (Ac 1, 8). Nous avons donné un témoignage, et le message a été bien compris : « Il ne faut pas cette loi pour la France. Vous en avez le pouvoir, mais vous n’en avez pas le droit. C’est un mensonge dont les conséquences seront graves ». C’est le signe que ce pays n’est pas si endormi que cela. Spirituellement, il est bien vivant. Plus qu’on ne l’imaginait !

    Est-ce véritablement un témoignage chrétien ? La Manif pour tous se dit aconfessionnelle…

    Tout le monde sait que les catholiques étaient la cheville ouvrière de ce mouvement. [...] L’Église, toujours brocardée, reste regardée et, en un certain sens, respectée, qu’elle agisse pour sauver le mariage et la famille ou qu’elle s’occupe des Roms, des SDF et, intensément depuis l’été, des chrétiens d’Orient. Les gens voient la cohérence de son témoignage et de ses engagements. [...] Faut-il se décourager maintenant que la loi Taubira est passée ? Certainement pas ! Notre mission continue. Je ne vais pas m’arrêter d’évangéliser ni de célébrer la messe. Il faut arrêter de penser en termes de stratégie. Jésus ne nous assure pas la victoire. Aux yeux des hommes, sa vie s’est terminée par un échec… Il nous demande de témoigner de la vérité avec amour. [...]

    En ce qui concerne la loi autorisant le mariage de deux personnes du même sexe, je ne doute pas que la vérité sera reconnue, et qu’un jour ou l’autre, elle finira par être abolie.Car c’est un mensonge qui en entraîne d’autres, comme de faire croire qu’un enfant peut avoir deux papas ou deux mamans ! Cela s’appelle même un mensonge d’État. [...]"

    Michel Janva

  • 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant

    ... à avoir un père et une mère. Ce sera le jour où jamais pour exiger l'abolition universelle de la GPA. Trouvée ici, cette affiche évocatrice :

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  • Immigration et délinquance

    Le rapport entre immigration et insécurité est un sujet des plus explosifs. Alors qu’il apparaît comme évident à de nombreux Français, qui constatent l’origine ethnique de bandes dealant dans les halls d’immeubles ou celle des personnes recherchées par la police1, ce lien est nié par un certain nombre de personnalités politiques, de médias nationaux et d’associations subventionnées.

    Pour celles-ci, la surreprésentation des personnes d’origine immigrée dans les prisons ne serait due qu’à la pauvreté : les pauvres sont plus délinquants que la population générale ; les immigrés sont plus pauvres que la population générale ; il est donc logique que les immigrés soient plus délinquants que la population générale.

    Cette question de la pauvreté, et de son lien supposé avec la délinquance, a pendant longtemps parasité l’étude du lien entre immigration et délinquance. Aujourd’hui encore, c’est un argument massue que l’on oppose à ceux qui font un lien entre les deux – quand on n’explique pas que cette sur-délinquance est causée par le soi-disant racisme institutionnel de l’appareil d’État.

    Or, deux universitaires réputés ont, depuis plusieurs années déjà, abordés la question de façon sérieuse.

     

    Le premier est le sociologue Sébastian Roché. Docteur en sciences-politiques, directeur de recherche au CNRS, ses travaux sur le sentiment d’insécurité et les incivilités ont révolutionné la criminologie française. Il a abordé le lien entre immigration et délinquance dans deux ouvrages.

    Dans Sociologie politique de l’insécurité, publié en 1998, Sébastian Roché a notamment cherché à expliquer les différences de criminalité entre les différents départements français, en prenant en compte de multiples variables. Et il a identifié « trois types de variables qui sont systématiquement (mais pas toujours dans le même sens) associées avec le taux de délits dans les départements : le taux de chômage (global, ou des jeunes), le taux d’étrangers et le taux d’urbanisation » (p. 61-62).

    En clair, d’après Sébastian Roché, la proportion d’étrangers dans un département est un facteur plus important pour expliquer son taux de délinquance que sa richesse ou la part des jeunes dans sa population. Le moins que l’on puisse dire est que c’est intéressant.

    Mais ce n’est pas terminé. A la fin des années 1990, Sébastian Roché a mené une enquête importante consistant à interroger une cohorte très large de jeunes âgés de 13 à 19 ans, leur demandant de raconter leurs délits, ceci afin de mieux connaître La Délinquance des jeunes, titre de l’ouvrage publié en 2001 présentant cette enquête. Au chapitre 9, Sébastian Roché s’est posé la question de la part des jeunes d’origine étrangère dans la délinquance. Et les résultats parlent d’eux-mêmes.

    Sébastian Roché a tout d’abord isolé les jeunes d’origine française (dont les deux parents sont nés en France) et les jeunes d’origine maghrébine (dont les deux parents sont nés au Maghreb). Les autres catégories, d’un nombre trop faible pour constituer un échantillon suffisant, ont été écartées.

    Et que constate-t-on ? Que parmi les enfants de cadres et professions intermédiaires, les Maghrébins sont 43% à avoir réalisé au moins trois délits simples2 au cours des deux dernières années, contre 30% des Français ; que les jeunes d’origine maghrébine sont 21,5% à avoir réalisé dix délits simples ou plus, quand les jeunes d’origine française ne sont que 12% dans ce cas. Quant aux actes graves3, 21% des maghrébins en ont commis au moins un, contre 9% des français.

    Cette différence se retrouve également parmi les enfants d’ouvriers et d’employés. Dans ces familles, 43% des maghrébins ont réalisé au moins trois petits délits, contre 30% des français ; 24% des maghrébins en ont réalisé dix ou plus, quand les français ne sont que 15,5%. 18% des adolescents d’origine maghrébine ont commis au moins un acte grave, contre 11,5% des adolescents d’origine française. 10,5% des jeunes Maghrébins ont commis au moins trois actes graves, contre 5% des Français.

    En résumé, une fois pris en compte l’origine sociale des adolescents, l’on constate que les jeunes d’origine maghrébine sont, quel que soit le type de délit, plus délinquants que les jeunes d’origine française.

    Et ces chiffres ne peuvent être causés par un éventuel racisme policier, qui pousserait les forces de l’ordre à se concentrer sur les Maghrébins au détriment des délinquants français, dans la mesure où ce sont les jeunes eux-mêmes qui parlent des délits qu’ils ont commis (Sébastian Roché montre même que les délits commis par des jeunes d’origine maghrébine sont très légèrement moins surpris par la police que ceux commis par des jeunes d’origine française, mais la différence est trop faible pour être significative).

    Ce tableau ne serait pas complet sans parler des travaux, ayant fait la polémique, d’Hugues Lagrange. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, c’est un homme de gauche, proche des Verts, défenseur de l’émancipation des femmes. En 2010, il a publié Le Déni des cultures, livre complexe et passionnant, traitant de l’influence des cultures d’origine dans la vie des immigrants de plusieurs quartiers.

    Au détour d’un chapitre, sans vraiment s’attarder sur la question, Hugues Lagrange présente le pourcentage d’auteurs de délits selon l’origine culturelle de la famille (française sans ascendance migratoire, européenne, maghrébine, Afrique noire hors Sahel, Afrique sahélienne, Turquie), tout en tenant compte de l’origine sociale de la famille (p.146).

    Que constate-t-on ? Déjà qu’Hugues Lagrange n’est vraiment pas à l’aise avec ces chiffres car, s’il les présente, c’est sous la forme d’un tableau assez illisible. Ensuite, que quelle que soit la catégorie sociale, la proportion d’auteurs de délits est beaucoup plus importante chez les jeunes d’origine sahélienne que chez les autres.

    Étudions cela plus en détail :

    Pour les familles d’ouvriers, employés ou artisans, les Français et Européens sont à peu près 6% à avoir commis un délit ; les Maghrébins 12% ; les Africains hors-Sahel et les Turcs plus ou moins 10% ; les Sahéliens 18%.

    Pour les familles de cadres ou intermédiaires, les jeunes français et européens ne sont pas plus de 2% à avoir commis un délit ; les Maghrébins 5% ; les Africains hors-Sahel 4% ; les Sahéliens 13% ; les Turcs 12%.

    Pour les familles de chômeurs, inactifs et retraités, les Français sont 13% à avoir commis un délit ; les Européens et les Turcs à peu près 10% ; les Maghrébins 20% ; les Africains hors-Sahel 14% ; les Sahéliens 28%.

    Ces résultats confirment les travaux de Sébastian Roché, en démontrant une nouvelle fois que les populations immigrées sont proportionnellement plus délinquantes. Ils démontrent également que la sur-délinquance des jeunes d’origine immigrée n’est pas causée par un éventuel racisme institutionnel de la part de l’État Français : si c’était le cas, comment expliquer des différences aussi importantes entre Sahéliens et Africains hors-Sahel ?

    Il ne s’agit pas ici de prétendre que les immigrés et leurs descendants sont tous, ni même majoritairement, des délinquants, cela serait bien évidemment faux. Mais tout simplement de montrer que, d’après des chercheurs en sciences sociales réputés, que les populations d’origine immigrée sont statistiquement plus délinquantes que les populations d’origine européenne. Quant à ceux qui prétendent le contraire, ce sont au mieux des ignorants, au pire des menteurs.

    Bibliographie

    • LAGRANGE Hugues (2010), Le déni des cultures, Paris, Seuil.
    • ROCHE Sébastian (1998), Sociologie politique de l’insécurité, Paris, Presses Universitaires de France, 1ère édition « Quadrige », 2004.
    • ROCHE Sébastian (2001), La délinquance des jeunes : les 13-19 ans racontent leurs délits, Paris, Seuil.

    Notes

    1. http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R
    2. Les délits simples comprennent les dégradations simples, les vols sans violence et les bagarres sans blessure.
    3. Les actes graves comprennent le racket, les vols avec violence, les vols de voiture, les cambriolages, les caillassage, les coups et blessures.

    http://fr.novopress.info/178215/immigration-delinquance/

  • La sénatrice Caroline Cayeux défend la politique familiale

    Caroline Cayeux, Maire de Beauvais et Sénateur UMP de l'Oise, est rapporteur de la Commission des Affaires Sociales pour la Famille. Lundi, elle a défendu à la tribune la politique familiale. Extraits :

    C"La politique familiale est un des atouts de notre pays. [...] Elle mérite donc mieux que la gestion empirique et comptable qui est celle du Gouvernement depuis 2012. [...] La branche famille connaît un déficit récurrent depuis 2008. La crise économique que notre pays traverse explique en partie cette situation. Les prestations prises en charge par la branche famille au nom de la solidarité entre les caisses de sécurité sociale joue également un rôle. [...] On peut encore déplorer que la famille soit, une nouvelle fois cette année, considérée comme une variable d’ajustement du budget de la sécurité sociale. La politique économique du gouvernement tue l’emploi et, c’est aux familles d’en faire les frais ! Ces nouvelles économies imposées aux familles sont douloureuses et injustes au regard des sacrifices qu’elles ont déjà consentis. [...] L’universalité est une pierre angulaire de notre système de politique familial, et ce depuis son origine en 1945. [...] Partant du principe qu’un enfant né dans une famille aisée ne mérite pas moins de la part de la solidarité nationale qu’un enfant né dans une famille modeste, les concepteurs de notre politique familiale ont souhaité que les allocations familiales soient versées sans condition de ressources. [...] Pour terminer mes propos, permettez-moi de vous conseiller, une fois n’est pas coutume, les propos de Madame Martine AUBRY : « Il faut arrêter d’entrer dans tous les dossiers par l’argent, même si c’est important. Pourquoi est-ce qu’on ne présente pas une grande politique familiale du 21ème siècle, plutôt que de parler tout de suite des milliards qu’on va pouvoir récupérer ?»"

    Michel Janva

  • Le « socialiste » Emmanuel Macron défend Jean-Claude Juncker, le champion de l’exonération fiscale pour les multinationales

    Emmanuel Macron, ministre « socialiste » de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, était parti à Bruxelles, jeudi dernier, exposer devant les nouveaux commissaires européens sa proposition de « New Deal européen« .

    A cette occasion, Emmanuel Macron a accordé un entretien au quotidien belge Le Soir publié sur deux pleines pages dans l’édition de vendredi. Alors que Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre luxembourgeois nommé à la tête de la Commission européenne, est pris dans la tourmente du Luxleaks, surnom donné aux révélations sur l’existence d’accords fiscaux secrets passés entre le Luxembourg et des centaines d’entreprises afin d’éluder « légalement » l’impôt, Emmanuel Macron lui renouvelle tout son soutien !

    Extrait :

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  • La mise en scène grossière du Téléthon

    Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine, à propos de la "découverte" très médiatique annoncée par une scientifique financée par le Téléthon :

    "Voilà une mise en scène qui ne se cache pas. Directement du laboratoire au don pour le Téléthon. C’est une « exclusivitéFrance-Info » déjà déclinée sur les réseaux sociaux. Aucun embargo à respecter. En substance : « des chercheurs ont pu redonner de la force musculaire à des chiens atteints de myopathie de Duchenne ». « Une première mondiale qui ouvre un espoir pour les personnes touchées par cette maladie d’origine génétique ».

    [C'est la chercheuse elle-même] qui qualifie son travail sur France-Info : « une première mondiale dans le  traitement de cette maladie »(...)

    Ce n’est pas assez : France-Info explique que ce travail a été financé grâce aux dons du Téléthon. Puis donne la parole à un responsable scientifique de cette puissante institution. Il nous explique que le temps des chercheurs n’est pas celui des malades. Mais que nous sommes dans une bonne période. Que des nouvelles de ce type peuvent donner de l’espoir et du courage aux malades. Et que le AFMTéléthon 2014 se tiendra les 5 et 6 décembre sur France Télévisions.

    L’info nantaise a été donnée le 10-12-2014 à J-25. On ne sait pas encore dans quelle revue scientifique sera publiée cette première mondiale. Il suffit de patienter. Dans l’attente on peut déjà donner. En sachant que nous participons tous à l’opération : avec la remise de 66% d’impôts, en donnant 70 € il ne vous en coûtera que  23,80 €."

    Louise Tudy

  • Affaire Fillon-Jouyet : une preuve de l’indépendance de la Justice

    Dans quelle nasse François Fillon s’est-il encore mis ?

    […]

    En prenant d’infinies précautions, quelques plausibilités psychologiques et politiques sont susceptibles d’éclairer.

    Le rapport de force, voire de violence, entre Nicolas Sarkozy et François Fillon depuis la défaite du premier et l’ambition présidentielle du second est à l’évidence d’une telle intensité que tout est possible, et en particulier le recours à des manœuvres à la fois imprudentes mais qu’on espère décisives de la part de l’un des rivaux.

    Il n’est pas non plus indifférent que Jean-Pierre Jouyet ait été sollicité, non seulement à cause de leur collaboration sous la présidence de Nicolas Sarkozy mais aussi en raison de la psychologie du secrétaire général, personnalité souple, très intelligente, tolérante, trop bavarde paraît-il, capable de tout comprendre et fidèle plus que jamais au président de la République après une parenthèse de plus d’un an qui avait suspendu leur amitié profonde et complice.

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