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lobby - Page 1766

  • Marion Maréchal-Le Pen : communauté nationale contre communautarismes

    La tribune de Marion Maréchal-Le Pen sur le site de Valeurs actuelle le 18 décembre dernier a reçu un écho qui mérite d’être largement répercuté, car elle place les patriotes devant leurs responsabilités. En effet, dans le paysage confus et touffu des idées politiques actuelles, la députée de Vaucluse dessine d’un trait précis une perspective claire. Elle remet de l’ordre dans un jardin des idées, à droite menacé par la tentation de la récolte facile, un jardin qu’elle voudrait voir remis en ordre, dans un esprit conforme au génie français. Les choses sont dites non pas de façon simpliste, mais simplement : « Soit vous êtes pour la communauté nationale, soit vous êtes avec les libéraux-libertaires », résume-t-elle dans cette tribune.

    Sans ambiguïté, Marion Maréchal-Le Pen part en guerre contre tous les communautarismes qui menacent la communauté nationale. Le communautarisme sexuel en est un. Le Parti socialiste en a fait l’une de ses bannières favorites, faute d’être en mesure d’offrir des lendemains qui chantent. Mais désormais, il semble n’être plus le seul à subir la tentation de ce qui se veut dans l’air du temps. Marion ne dit pas qu’il ne faut plus marier les hommes entre eux et les femmes entre elles, simplement pour faire plaisir à tel ou tel auditoire de circonstance. Non, elle a des convictions et ne va pas comme la feuille morte, au gré du vent.

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  • Ils ne sont pas "déséquilibrés", ils sont juste conditionnés

    Ce concept est difficilement compréhensible pour un journaliste occidental. Il veut bien faire l'effort d'en comprendre le fonctionnement lorsque cela se passe en Afghanistan ou en Israël mais dès qu'il s'agit du territoire national français, il ne peut s'agir que de "déséquilibrés mentaux". Un attentat suicide ne se limite pas au traditionnel "suicide bomber" mais peut tout aussi être une voiture bélier comme à Dijon, une attaque au couteau comme dans le métro récemment contre un soldat français ou une attaque désepérée dans un commissariat comme à Joué-lès-Tours. 

    Voici quelques éléments d'explication :

    "On cite souvent comme explications aux attentats-suicide des arguments comme le désir de sanctification religieuse, ou l'envie de se venger de l'Occident, ou encore la haine d'Israël, mais le lien entre tous ces arguments est que les musulmans revendiquent d'aimer la mort, par opposition à leurs ennemis qui aiment la vie. Qu'il s'agisse de tuer des infidèles dans des attentats-suicide, ou de laisser une femme, considérée comme inférieure, participer à de tels attentats, on retrouve un même motif. Et de la même façon que les crimes d'honneur constituent une perversion des liens humains les plus fondamentaux, l'amour du "martyre" est la dimension la plus sombre de l'âme humaine que puisse choisir une société (...)

    Le Coran contient de nombreuses exhortations à l'action violente et de nombreuses promesses de récompense divine pour ceux qui meurent en combattant sur les sentiers de Dieu, mais sans faire du martyre l'objectif religieux qu'il est rapidement devenu. C'est dans le recueil des paroles et des actes de Mahomet que la guerre et le martyre se trouvent intimement mêlés (...)

    A partir du moment où le Coran recommande la violence et que les hadiths regorgent du sang des martyrs, la mort violente, infligée ou subie, ne constitue pas une rupture du code ou une violation de la loi divine. La mort violente fait au contraire partie des grands accomplissements de la spiritualité islamique."

    On peut aussi citer ce témoignage de terroriste repenti :

    "L'idée de devenir un suicide bomber n'avait jamais effleuré l'esprit du jeune Mohammed. Mais la visite dans son école d'un mollah venu chercher des nouvelles recrues déclenche en lui l'envie de gagner son paradis. Le mollah propose aux enfants de venir étudier dans sa madrasa, école coranique. «Dieu vous aimera, leur explique-t-il. Ma famille n'était pas d'accord pour que j'aille étudier dans une madrasa. J'y ai été contre la volonté de mon père, car je croyais plus que tout au paradis», raconte Mohammed.

    Il ajoute que certains de ses camarades de classe, motivés, l'ont poussé à s'y rendre. Mais, après un passage rapide dans cette école religieuse, Mohammed est envoyé dans un centre de formation au suicide. Il y restera trois mois. Là-bas, une quinzaine de jeunes garçons suivent ces cours de kamikaze. On leur apprend à porter un gilet d'explosifs, à le manipuler, à définir le moment propice pour se faire exploser. En parallèle, le mollah Hamidullah, chef du centre, scande à longueur de journée ce refrain :«Vous gagnez votre paradis.» «Ils nous ont tout expliqué. Ils nous ont dit et répété que les personnes que nous allions tuer n'étaient pas des musulmans, mais des infidèles. Et que, si nous nous faisions exploser, nous irions directement au paradis

    Le paradis... l'adolescent était fasciné. «Le soir, avec mes camarades, nous nous demandions à quoi cela pouvait ressembler. Nous ne parlions que de ça... le paradis.»"

    La réalité de l'islamisme en France dépasse malheureusement le conditionnement au politiquement correct de nos journalistes et hommes politiques....

    Philippe Carhon

  • Le Mossad avait infiltré un espion au commandement du Hezbollah

    Le Hezbollah a confirmé l’arrestation de Mohammad Chawraba, un très haut cadre du parti, chef de l’unité 910 responsable des opérations externes.

    L’homme aurait fait échouer par cinq fois des tentatives de riposte à l’assassinat du chef militaire du Hezbollah, Imad Moughniyé, en 2008. L’espion aurait également fourni des informations permettant au Mossad de faire croire à une implication du Hezbollah dans l’attentat de 2012 en Bulgarie. Il aurait aussi fait arrêter un émissaire du Hezbollah au Pérou, Mohammad Amadar, en octobre 2014.

    Selon la presse libanaise, Mohammad Chawraba aurait été recruté par le Mossad durant un voyage à l’étranger. Il aurait été payé plus d’un million de dollars par les services spéciaux israéliens.

     

    C’est la première fois qu’un agent israélien est arrêté à ce niveau de commandement au sein du réseau de résistance. Depuis plusieurs années, la rumeur s’était répandue d’une source israélienne au sein du commandement du Hezbollah. Peu avant l’arrestation de l’espion, le Comité militaire secret avait décidé de créer une nouvelle unité en parallèle de la 910, incluant des Gardiens de la révolution iraniens.

    Cette arrestation porte un coup très dur à Israël qui ne dispose probablement plus d’aucune source significative au sein de la Résistance libanaise.

    SourceRéseau Voltaire

    http://www.contre-info.com/le-mossad-avait-infiltre-un-espion-au-commandement-du-hezbollah#more-35982

  • "Allahou Akbar", le cri de ralliement des "déséquilibrés"

    Yves Daoudal sur son blog :

    "Allahou Akbar : « Dieu est (le) plus grand », en arabe, est le slogan essentiel de l’islam. C’est du moins ce que l’on croyait jusqu’ici. Car, en réalité, « Allahou Akbar » est le cri de ralliement des déséquilibrés, et plus précisément des déséquilibrés solitaires qui s’en prennent aux policiers, aux soldats, aux simples passants. Comme coup sur coup à Joué-les-Tours et à Dijon.

    « C'est un acte isolé dans une ville paisible », a déclaré le maire UMP de Joué-les-Tours, Frédéric Augis, qui souligne : « Les rapports sont très bons avec l'ensemble des communautés religieuses, c'est une ville de paix. »

    Bien sûr. Son prédécesseur, le socialiste Philippe Lebreton, disait pourtant déjà début 2010 : « Certains islamistes sont en guerre contre l’Occident et la République… Le fait religieux est de plus en plus présent dans le débat public. Dans ma ville il y a des burqas, les parents demandent de la nourriture halal dans les cantines, des jeunes suivent des formations financées par des fonds obscurs. »

    A Joué-les-Tours, il y a une mosquée dont l’imam, « Mohamed François », est un Français de souche « converti » et dont l’islam est évidemment « radical ». L’an dernier il expliquait que non seulement les musulmans ne devaient participer en aucune manière aux fêtes des chrétiens, mais qu’il leur était même interdit de participer à un réveillon du premier de l’an."[...]

    Quelle mosquée fréquentait le "déséquilibré" de Dijon, qui a écrasé volontairement une dizaine de personnes en criant « Allahou Akbar » ?

    Marie Bethanie

  • Alexis Escudero : « La reproduction artificielle de l’humain »

    L’ouvrage d’Alexis Escudero, La Reproduction artificielle de l’humain1, a suscité de vives polémiques dans les milieux politiques « radicaux » [de gauche NDLR], certains critiques allant jusqu’à le qualifier de réactionnaire et machiste2. [...] PMA et GPA ne signifient pas l’égalité des minorités et des majorités sexuelles dans leur rapport à la procréation, mais la soumission de tous et toutes à l’institution médicale, l’État, l’économie, et la tyrannie technologique. Telle est la position d’Alexis Escudero.

    À rebours des positions qu’a tenue la gauche ces deux dernières années, les partisans de la liberté et de l’émancipation doivent s’opposer à la reproduction artificielle de l’humain et à ce qu’elle implique inévitablement : eugénisme, marchandisation des corps et du vivant, manipulation génétique des embryons, transhumanisme.[...]

    La dernièrepublication de la sociologue canadienne Céline Lafontaine, Le Corps-marché3, ouvrage sur la marchandisation de la vie humaine dans la bioéconomie, pointe l’un des nœuds du désaccord : « La volontéaffirmée par certaines auteures de s’affranchir des conceptions biologisantes et naturalisantes de la différence des sexes au profit d’une perspective purement constructiviste a favorisé un certain aveuglement face aux enjeux réels des biotechnologies, surtout en ce qui a trait aux technologies de la procréation assistée. »

    [...]

     

    Le point de départ de ton ouvrage sur la reproduction artificielle de l’humain est l’actualité autour du « mariage pour tous » et de la procréation médicalement assistée (PMA)…

    « La question de la reproduction artificielle n’est pas nouvelle. Des inséminations artificielles ont eu lieu dès le XVIIIesiècle. Le premier bébé-éprouvette est né en 1978, période où les militants étaient majoritairement focalisés sur la question nucléaire. Si bien que le sujet n’a pas été immédiatement pensé dans les milieux ’’radicaux’’.

    De mon côté, je m’y suis plongé quand il est arrivé sur le devant de la scène politique par un biais difficile : celui du mariage homosexuel – aussi assimilé par certains à l’ouverture de la PMA pour tous.

    Il faut savoir que la PMA est autorisée et encadrée légalement depuis 1994 pour les couples hétérosexuels, à condition que l’infertilité de l’un des deux membres soit médicalement avérée. À droite, la ’’manif pour tous’’ s’oppose à la PMA pour les homosexuels, comme d’ailleurs à l’adoption par ces derniers. Je suis en total désaccord avec ces gens-là : je suis favorable à ce que les homos puissent se marier et adopter des enfants.

    À gauche, j’ai l’impression qu’un réflexe pavlovien a joué : quasiment tout le monde a pris fait et cause pour la PMA. Seules quelques personnes, comme Marie-Jo Bonnet4, José Bové et une minorité d’écologistes, dont je ne partage pas les conceptions de la ’’Nature’’, interrogent cette pratique médicale. Celle-ci soulève pourtant plusieurs questions fondamentales autour de l’écologie, de la marchandisation des corps, de l’eugénisme et du transhumanisme. »

    Pourquoi ce recours croissant à la PMA ?

    « On s’est rendu compte il y a vingt ans que les capacités de reproduction humaine n’avaient cessé de diminuer depuis le début du XXesiècle. Chez les hommes, la concentration du sperme en spermatozoïdes a baissé, de même que sa qualité. On remarque aussi une augmentation des malformations génitales qui sont cause d’infertilité ou de cancer des testicules. Chez les femmes, les dysfonctionnements ovariens augmentent.

    De nombreuses études montrent que ces évolutions ont des causes sociales, économiques et écologiques : le stress, l’obésité, et surtout la pollution industrielle. En Espagne, le taux de fertilité des couples varie ainsi en fonction de l’industrialisation des régions. En France, ce taux est moins élevé dans les régions viticoles, où on utilise le plus de pesticides.

    Ces derniers ne sont évidemment pas les seuls produits nocifs ; il faut citer aussi les phtalates contenus dans les PVC, les hormones de synthèse utilisées dans les farines animales5, la radioactivité, etc. Le capitalisme produit une situation où les capacités des êtres humains à se reproduire ’’naturellement’’ sont détruites. Un secteur marchand de la reproduction artificielle se met ainsi en place. »

    Ce problème est pourtant connu et médiatisé…

    « La baisse de la fertilité humaine est régulièrement évoquée par la presse ou les revues scientifiques. Quant à l’effet des perturbateurs endocriniens, il a été critiqué au niveau européen : on a interdit le bisphénol A dans les biberons.

    La question existe donc dans le débat publique. Mais personne n’en tire le constat qui s’impose : alors que le capitalisme se nourrit de ses propres ravages, on lui mendie la possibilité de réparer ce qu’il détruit chez nous. Avant de vouloir la PMA pour toutes et tous, prenons le problème à la racine. »

    Céline Lafontaine a consacré son dernier ouvrage à la marchandisation de la vie. Tu partages ses analyses ?

    « Elle pose théoriquement ce que je décris de manière plus pragmatique et factuelle. Je montre où on achète des enfants sur Internet et combien ça coûte, tandis qu’elle théorise la bioéconomie, c’est-à-dire un nouveau stade du capitalisme où le vivant et les processus biologiques remplacent le travail et se nichent au cœur de la production de valeur. La reproduction est l’une des composantes de la bioéconomie, mais on y retrouve aussi le commerce des organes ou le tourisme de la chirurgie esthétique.

    Ce marché de la reproduction a d’abord été développé dans l’industrie animale. Une fois que les recherches sur les animaux ont donné des résultats, le passage vers l’humain n’a pas coûté très cher. Jacques Testart6a ainsi réussi la première fécondation in vitro (FIV) sur une vache en 1972 ; il ne lui a fallu ensuite que quelques années pour faire de même avec une femme.

    Dans la bioéconomie, la reproduction devient partie intégrante de la production. Elle est soumise à la guerre économique, aux logiques de concurrence. Un marché des gamètes, des ovules et du sperme se développe notamment. La sélection génétique répond ainsi à la loi de l’offre et de la demande. Ceux qui aux États-Unis vendent leurs gamètes, les donneurs certifiés, remplissent les critères du marché – l’intelligence, l’employabilité, la taille et la beauté.

    Aux États-Unis, de plus en plus de couples ont recours à la fécondation in vitro alors qu’ils sont parfaitement fertiles. Après le diagnostic de préimplantation, ils sélectionnent un embryon parmi un large choix et l’implantent dans l’utérus. Des entreprises proposent même une sélection des embryons sur critères génétiques afin, disent-elles, de prémunir l’enfant à naître contre 400 maladies.

    Et on peut aussi choisir le sexe de l’enfant. Et bientôt, on pourra sélectionner la couleur des yeux et celle des cheveux ? Enfin, il existe aussi un marché des locations d’utérus – celui des « mères porteuses », une exploitation directe d’êtres humains dans des pays tiers.

    Comme tout marché, celui-ci est amoral. Les Blancs sont ainsi mieux côtés que les personnes de couleur. Et tout ce qui est externalisable est délocalisé dans les pays du tiers-monde. En fait, les critères de ce marché sont les mêmes que ceux de n’importe quel bien de consommation. »

    Dans ton livre, tu évoques l’exemple des mères porteuses indiennes – comment est-il structuré sur place ?

    « Pour l’étudier, je me suis notamment basé sur un rapport rédigé par un centre social indien. Celui-ci montre que la plupart des mères porteuses acceptent ce rôle pour nourrir leurs enfants. Beaucoup sont illettrées, et elles n’ont pas les moyens juridiques de faire valoir leurs droits sur les contrats qu’elles signent. Il en résulte des situations terribles.

    Les médias ont ainsi évoqué cet été le cas d’un couple d’Australiens ayant acheté un enfant en Thaïlande. La mère porteuse a finalement accouché de jumeaux. Et quand les ’’parents’’ se sont aperçus que l’un des enfants était trisomique, ils l’ont laissé à la mère porteuse, lui préférant l’autre. »

    Les récentes évolutions en matière de reproduction artificielle relèvent-elles d’une forme d’eugénisme ?

    « Il faut ici distinguer plusieurs niveaux. Le premier est le recours à un tiers donneur, c’est-à-dire à une personne sélectionnée sur la base de critères génétiques et sociaux – elle donne du sperme ou des ovules. Ce niveau est peu déterminant d’un point de vue eugéniste. Le second, plus problématique, est le recours à la FIV. Lui détermine le seuil de l’eugénisme, parce qu’il y a sélection de l’embryon au sein des embryons créés par le couple. Il s’agit de sélectionner le meilleur.

    Pour l’instant, chaque couple produit entre dix et vingt embryons. Mais des recherches actuellement menées sur les cellules souches devraient permettre de créer beaucoup plus d’ovules à partir des cellules de peau – la sélection porterait alors sur 100 ou 1.000 embryons.

    En France, l’eugénisme sous sa forme libérale semble ne plus être perçu comme contraire à la dignité humaine. On le voit avec la manipulation génétique des embryons, utilisée pour des raisons médicales par la recherche. On croit souvent que la législation va être un frein. C’est en partie vrai, mais les partisans de l’eugénisme marquent des points.

    Dans le milieu scientifique français, certains prennent ainsi position. Non pour l’eugénisme autoritaire des nazis, mais pour une version dite ’’libérale’’, marchande, qui offre aux parents la possibilité de sélectionner leur progéniture. Des personnalités comme Miroslav Radman (membre de l’Académie française des sciences), Laurent Alexandre (fondateur de Doctissimo.fr) ou Laurent Ségala (directeur de recherche au CNRS) prennent publiquement position pour cet eugénisme libéral. Ils soutiennent que c’est un processus inéluctable et qu’il ne faut pas le réglementer. Ils estiment également qu’il relève du droit des femmes à disposer de leurs corps. »

    Ce discours néolibéral ne prend pas en compte les déterminismes sociaux ou économiques…

    « Ceux qui le promeuvent font en effet l’amalgame entre le droit de disposer de son propre corps et le droit de propriété sur autrui – autrui étant en fait cet enfant qui va naître et qui aura été génétiquement déterminé. Mais leur principal argument est médical : si on peut éviter à des enfants telle ou telle maladie, pourquoi s’en priver ?

    D’une technique médicale à une technique d’amélioration, il n’y a malheureusement qu’un pas. Par exemple, les prothèses neuro-technologiques vendues aux malades de Parkinson pour ne plus trembler serviront demain à augmenter et à améliorer les capacités des personnes bien portantes. »

    L’exploitation du corps des femmes semble central dans ce processus de marchandisation du vivant…

    « Les femmes font effectivement les frais de cette industrie de la reproduction. C’est en majeure partie sur elles que pèse l’injonction sociale à faire des enfants, ce qui rend d’autant plus cruelle et difficile l’infertilité. Ce sont aussi elles qui sont soumises aux traitements hormonaux lorsqu’il s’agit de donner ses ovules. Enfin ce sont elles qui portent les enfants pour les autres. Des féministes comme l’historienne Ilana Löwy ont d’ailleurs exprimé ces critiques dès le début des années 2000, interrogeant la pertinence de ces évolutions en matière d’émancipation. Mais cette approche a depuis été délaissée. Une critique féministe de la marchandisation de la reproduction est à poursuivre. »

    Vous parlez par ailleurs d’un « glissement de l’égalité » – de quoi s’agit-il ?

    « Il y a dans le modèle de la gauche libérale une confusion entre l’égalité politique et l’égalité biologique. L’égalité politique, sociale et économique est portée par la gauche depuis deux cents ans. Avec une ligne simple : peu importent leurs différences biologiques, ethniques ou sexuelles, les femmes et les hommes doivent avoir les mêmes droits et les mêmes pouvoirs de décisions, ainsi que – pour toute la gauche marxiste – les mêmes moyens de subsistances.

    Mais ce qui est réclamé à propos des questions de reproduction, c’est une égalité biologique. C’est en son nom qu’est défendue la congélation des ovocytes et la FIV permettant à des femmes de 70 ans de faire des enfants. C’est aussi en son nom que certains vantent l’utérus artificiel, parce qu’il mettrait l’homme et la femme à égalité devant la grossesse. Et c’est encore en son nom qu’est réclamée la PMA pour les couples homosexuels.

    Ce glissement de l’égalité politique vers l’égalité biologique n’est pas anecdotique. Au contraire, il est central. Les transhumanistes défendent d’ailleurs cette même vision : ils pensent que la technologie aplanit la différence entre les gens et réduit les inégalités. Politiquement, il s’agit de déléguer à la technologie la tâche de lutter contre les différences et les inégalités. J’appelle ça un ’’pessimisme libéral’’, sur le mode : l’homme est un loup pour l’homme, on ne sera jamais capable de s’organiser entre nous pour éviter les inégalités sociales, mais heureusement la technologie peut y suppléer. En fait, l’égalité biologique se confond avec l’identité – le caractère de ce qui est identique – et nie les différences. »

    Cette égalité biologique revendiquée par les transhumanistes renforcerait même les inégalités sociales…

    « Dans la bioéconomie, rien de neuf : les pauvres continueront d’être les sacrifiés de nos sociétés. Il y aura ceux qui pourront ’’améliorer’’ leurs progénitures et ceux qui ne pourront pas. Parce qu’il est évident que les coûts importants des technologies mises en place ne peuvent pas être assumée par tout le monde. Facebook et Apple viennent ainsi d’annoncer qu’ils allaient proposer la congélation des ovocytes à toutes leurs salariées – coût estimé : 20 000 dollars par personne. Ces techniques ne sont pas généralisables.

    Il existe quand même une version ’’démocratique’’ du transhumanisme. Certains de ses adeptes font la promotion d’un service public de l’amélioration génétique pour l’égalité. Et d’autres récupèrent et détournent les discours émancipateurs féministes. À l’image de George Dvorsky, un transhumaniste canadien.

    Lui a inventé le concept de postgenderism, et soutient que ce sont des mesures sociales et biotechnologiques qui permettront le dépassement du genre. Il propose une suppression des différences biologiques. Réduit à l’état de bits, de 1 et de 0, un être humain n’a plus de sexe, de race, de genre. Voilà qui règle tous les problèmes…

    Il existe un seuil, une limite, à partir duquel une technique devient périlleuse et contre-productive pour les êtres humains7. Une partie de la gauche se dirige inconsciemment de ce côté-là en se réappropriant le discours sur l’égalité biologique, que je qualifie de ’’haine de la nature’’.

    Parler de ’’nature’’ impose d’opérer une clarification. Il faut en effet distinguer ce qui relève de l’inné, c’est-à-dire des déterminismes biologiques de la ’’Nature’’, et ce qui appartient à l’ordre naturel, fantasme réactionnaire qui légitime et ’’naturalise’’ les inégalités sociales. Une grande partie de la gauche confond ces deux conceptions. Pour critiquer le discours ’’naturaliste’’ de droite, elle prétend que la nature n’existe pas ou que l’émancipation passe par sa disparition.

    À l’en croire, on gagnerait en émancipation politique à chaque fois qu’on se libérerait d’une contrainte naturelle, biologique. Ça a certainement été le cas par le passé, mais dans le monde qui est le nôtre, capitaliste et technologique, l’émancipation vis-à-vis de la nature se paie d’une soumission encore plus grande. »

    La réappropriation du soin peut-elle être une piste pour penser autrement la médecine ?

    « Oui, sur certains points. Je pense notamment que l’insémination en milieu médical est une aberration. Des lesbiennes réalisent en effet des inséminations ’’à la maison’’ qui affichent d’aussi bons taux de réussite qu’en laboratoires. C’est la technique du pot de yaourt et de la seringue.

    Par contre, on ne se réapproprie pas des techniques comme la FIV ou la sélection des embryons. Parce qu’elles nécessitent des connaissances scientifiques, du matériel et des infrastructures technologiques qui ne peuvent être mobilisées par une petite communauté, véritablement démocratique. On retrouve ici la distinction opérée par Ivan Illich entre une technique conviviale et une technique hétéronome – aliénante. »

    1Publié aux éditions Le monde à l’envers (2014).

    2L’un des points de crispation du débat porte sur la proximité d’Alexis Escudero avec le collectif Pièces & Main dŒuvre (PMO), récemment critiqué pour certaines de ses prises de position. Sur ce sujet, voir notamment l’article « PMO et PMA sont dans un bateau », publié dans le dernier numéro de la revueTimult.

    3Le Corps-marché. La marchandisation de la vie humaine à l’ère de la bioéconomie, Seuil, 2014.

    4 Ancienne militante du Mouvement de libération des femmes (MLF), du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) et cofondatrice des Gouines rouges en 1971. Lesbienne féministe, elle considère que le « mariage pour tous » est homonormatif, qu’il se calque sur l’institution petite-bourgeoise du mariage hétéro.

    5Interdites en France, elles sont massivement utilisées aux États-Unis.

    6Pionnier de ces techniques, Jacques Testart est aujourd’hui très critique envers les dérives scientistes et eugénistes.

    7Autour de la notion de seuil, lire par exemple les textesÉnergie et équité(1973) ouNémésis médicale(1975) d’Ivan Illich.

    Article11

    http://fortune.fdesouche.com/368405-alexis-escudero-la-reproduction-artificielle-de-lhumain#more-368405

  • L'affaire Zemmour révèle l'état du débat en France

    Interrogé par le Figarovox sur "l'affaire Zemmour", Michel Onfray ne mâche pas ses mots :

    [...]"En diabolisant Eric Zemmour, le gouvernement cherche-t-il à faire oublier son bilan?

    La gauche qui est au pouvoir depuis 1983 n'est plus de gauche parce qu'elle s'est convertie au libéralisme et que, dans le libéralisme, ce sont les marchés qui font la loi, pas les politiques - qui se contentent de l'accompagner et de le favoriser plus ou moins… Le bilan, c'est celui du libéralisme, donc celui de Mitterrand après 83, de Chirac pendant deux mandats, de Sarkozy pendant un quinquennat, de Hollande depuis son accès au pouvoir. Si ces gens-là veulent se distinguer, il faut qu'ils le fassent sur d'autres sujets que l'économie libérale, les fameux sujets de société bien clivants : mariage homosexuel, procréation médicalement assistée, vote des immigrés, théorie du genre sous prétexte de féminisme, euthanasie ou soins palliatifs, dépénalisation du cannabis, vote des étrangers, etc.

    Zemmour est une excellente aubaine pour la gauche: il suffit d'en faire l'homme de droite par excellence, le représentant du «bloc réactionnaire» comme le martèle Cambadélis, (ancien trotskyste, condamné par la justice, mais néanmoins patron du PS…) le spécimen du penseur d'extrême-droite, pour se trouver un bouc émissaire qu'on égorge en famille, en chantant ses propres louanges pour une si belle occasion. «Nous sommes donc bien de gauche, nous, puisqu'il est de droite, lui!» vocifèrent-ils en aiguisant le couteau.[...]

    "Que révèle cette polémique sur l'état du débat en France?

    Qu'il est mort… En France, on ne polémique plus: on assassine, on méprise, on tue, on détruit, on calomnie, on attaque, on souille, on insinue… C'est la méthode que je dirai du Raoul! Rappelez vous Raoul/ Blier dans Les Tontons Flingueurs: «Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus: je dynamite, je disperse, je ventile!». Eric Zemmour se trouve donc éparpillé façon puzzle aux quatre coins de Paris. Mais Paris n'est pas la France.

    Certains ont été jusqu'à parler de «dictature». Sommes-nous en train de basculer vers une forme de totalitarisme intellectuel?

    Nous y sommes, c'est évident! Plus question de craindre le basculement, nous avons déjà basculé. Seules les idées politiquement correctes sont admises dans ce qui se présente comme un débat mais qui n'est qu'un salon mondain où l'on invite le marginal qui ne pense pas comme soi pour montrer sa grandeur d'âme, sa libéralité, sa tolérance. Mais dès que l'invité prend plus de place que prévu, qu'on ne parle plus que de lui, comme avec Zemmour, alors on disperse façon puzzle: on montre sa véritable nature. Inviter en bout de table, pour le dîner de con, oui, mais pas question que l'invité retourne la situation et montre à toute la tablée que le con ça n'est pas lui… Or rien n'est plus violent qu'un con démasqué après qu'il eût échoué à présenter l'autre comme ce qu'il finit par incarner dans sa superbe!" [...]

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tribune libre : Nous sommes tous des Zemmour allemands

    Pour avoir énoncé une vérité historique (à savoir qu’avant la guerre d’Algérie personne n’imaginait que l’intégralité des Pieds noirs allaient revenir en France n’ayant qu’une alternative, la valise ou le cercueil), un journaliste français a été viré d’une chaîne télévision sans même être prévenu.

    Il lui a été reproché d’avoir envisagé la déportation de musulmans. Nous savons aujourd’hui que ce mot n’a pas été prononcé ni par Eric Zemmour ni par le journaliste italien. Et ceux qui l’ont viré le savent. Donc on condamne professionnellement une personne pour avoir énoncé une vérité historique faisant réponse à une question qui ne lui a pas été posée.

    Cette éviction fait suite à une série d’attaques venant du gouvernement, le premier ministre déclarant qu’il n’était pas digne d’être lu, le ministre de l’intérieur appelant à manifester contre lui. Ses confrères n’ont pas été en restes (le SDJ demandant sa peau). On a parlé de stalinisme, la comparaison exacte est le maccarthysme qui consiste à persécuter les opposants politiques dans le domaine de leur travail.

    Nous ne doutons pas qu’Eric Zemmour va rebondir tant il fait de l’audience (méritée). En deux mois dans des débats à la loyale, aucun contradicteur n’est parvenu à prendre le dessus sur lui, même partiellement. Donc, comme on ne peut pas le battre, on le fvire à l’aide d’une interview tronquée.

    Quel est le fond du problème ? Zemmour craint une libanisation de la société, préludé à la guerre civile.

    Cadichon

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tribune-libre-Nous-sommes-tous-des

  • L’islamisme politique est mort

    Frédéric Pichon, docteur en histoire contemporaine (ne pas confondre avec l'avocat), spécialiste de la Syrie et des minorités, chercheur associé au sein de l’équipe EMAM de l’université François Rabelais (Tours), est interrogé dans l'Action française 2000. Extraits :

    A"Je vois mal la Syrie jouer un rôle régional, elle n’est effectivement qu’un pivot. Cela dit, la Syrie, dans les limites qu’on lui avait tracées, est-elle un État viable ? Chaque fois qu’on a voulu redessiner des cartes sur une base communautaire, ça a été des flots de sang – ce qui n’enlève pas l’arbitraire de ce découpage colonial. Mais la Syrie a su bâtir un modèle original.L’islamisme politique est mort, il ne triomphera pas, même si ça prend un certain tempsL’idée de nation, au sens d’un État souverain et jaloux de sa souveraineté, est une chose à la mode dans le monde arabe. La construction héritée des frontières coloniales est aberrante, mais la région ne peut se constituer uniquement sur des bases ethniques, peu pertinentes économiquement. Le modèle syrien, ce qui explique sa résilience, est un module supra-communautaire.

    Il y aurait donc un retour des nationalismes arabes ?

    Oui, même si c’est paradoxal. Les printemps arabes viennent couronner le lent effritement des modèles nationalistes, avec le parti Baas, etc., car les régimes n’ont pas réussi à bâtir un État qui ne soit pas clientéliste ; mais il est peut-être resté comme un sentiment national, de fierté, qui se repère dans l’espèce de contre-révolution à laquelle on assiste dans des pays comme l’Égypte ou la Tunisie, qui préfèrent des solutions nationalistes aux solutions islamistes.

    La défense des chrétiens d’Orient a-t-elle un véritable avenir ?

    Cela paraît surréaliste que l’Occident postchrétien, posthistorique puisse jouer sur le levier des chrétiens d’Orient comme la France ou l’Autriche avaient pu le faire aux siècles derniers. Dans la question des chrétiens persécutés, on a surtout joué sur la fibre compassionnelle envers des minorités exotiques menacées. Mais l’Occident et la France, qui sont lâches et impuissants sur ce dossier, ne feront rien : il suffit de voir le traitement différencié entre les chrétiens de Syrie et ceux d’Irak. Les premiers n’ont reçu aucun soutien contrairement aux seconds, présentés (à juste titre) comme de pauvres persécutés quand les premiers sont censées être des suppôts du régime. Les chrétiens ne peuvent plus constituer un levier diplomatique de l’Occident dans ces régions, surtout avec des présupposés faux, comme la mise en balance des musulmans en Europe et des chrétiens en terre musulmane, accréditant ainsi l’idée de chrétiens qui seraient une greffe ou un élément exogène, alors que leur histoire millénaire démontre le contraire."

    Michel Janva

  • Des piétons fauchés à Dijon par un automobiliste criant « Allah Akbar »

    Et ça continue… Après Joué-lès-Tours voici Dijon ! La dernière vidéo des barbus de l’EI appelant les musulmans de France à faire « exploser la tête de ces Kouffars » semble avoir provoquée l’effet escompté.

    Lu sur Le Figaro : « Selon une source policière, trois hommes dans une voiture ont renversé une dizaine de piétons en fin de journée à Dijon en hurlant «Allah Akbar». L’agression a eu lieu à quelques centaines de mètres de la Place Wilson. Il y aurait onze blessés dont deux grave. Selon la police, les hommes visaient des membres des forces de l’ordre, le commissariat étant proche. »

    Le Dauphiné donne plus de détails :

    22h14 : L’homme a foncé à cinq endroits différents sur des passants. «Neuf personnes ont été légèrement blessées et deux autres sérieusement mais leur pronostic vital ne semble pas engagé», a expliqué une source policière.
    Selon les témoignages recueillis par la police, «l’homme a crié +Allahou Akbar+ et a dit avoir agi pour les enfants de Palestine», a ajouté une source proche de l’enquête.

    22 heures : l’automobiliste est probablement un déséquilibré. «L’homme, né en 1974, présente le profil d’un déséquilibré et serait suivi en hôpital psychiatrique», a déclaré un source policière cette source, indiquant que «pour l’heure ses revendications semblent encore floues».

    21h29 : Quatre piétons auraient été percutés par un véhicule dans un premier accident en plein centre ville de Dijon relate le site le Bien Public.com avant que sept autres personnes ne soient renversées quelques minutes plus tard dans trois autres collisions survenues rue des Godrans, rue Monge et rue du Transvaal. Le conducteur s’est enfui après l’accident avant d’être interpellé par les forces de l’ordre et conduit place Suquet. En revanche, deux autres personnes se trouvaient dans le véhicule et sont actuellement recherchées.

    Deux des victimes sont grièvement blessés tandis que les autres sont blessées plus légèrement.

    Le préfet de Côte-d’Or, Eric Delzant, est sur place. La préfecture indique que les collisions sont « volontaires ».

    Selon une source policière, un homme en djellaba accompagné de deux autres personnes était au volant et aurait percuté les passants en hurlant « »Allah Akbar »». Le conducteur a été interpellé par la police révèle Le Figaro.fr. Selon la police, les hommes visaient des membres des forces de l’ordre, le commissariat étant proche.

    http://www.contre-info.com/

  • A.F [Communiqué] Opération "Crèches pour tous" [Vidéo]

    Depuis le vendredi 12 décembre, des étudiants parisiens de l’Action française ont commencé une distribution de crèches devant les grands magasins, afin de rappeler que Noël n’est pas la fête de la consommation, mais celle de la Sainte Famille, et l’occasion donnée aux familles de se rassembler.

    Une centaine de crèches ont ainsi été données gracieusement aux passants le souhaitant, à des familles dont les enfants jubilaient et à des sans-abri pour qui, ce fut une occasion de parler longuement.

    Cette initiative, accueillie avec enthousiasme par les Parisiens, a été ponctuée par le dépôt d’une crèche devant la librairie de la « Libre Pensée », pour mettre en garde nos compatriotes contre un laïcisme liberticide et intolérant qui fait peu de cas de l’héritage, des traditions et de l’âme françaises.

    L’Action française encourage tous les patriotes de bonne volonté à offrir des crèches à leurs prochains, notamment aux plus démunis, et à en afficher dans tous les lieux, en signe de résistance et d’Espérance.

    En cet Avent 2014, alors que la guerre des crèches fait rage, toute l’Action française vous souhaite par avance un saint et joyeux Noël.

    Action française