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Marine Le Pen : assimilation devenue impossible, inversons les flux migratoires
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Entretien du “Rouge et le Noir” avec Philippe Vardon sur l’immigration
Il a écrit plusieurs ouvrages (notamment un intéressant abécédaire :Éléments pour une Contre-Culture identitaire) et publiera fin août un recueil de nouvelles intitulé Militants. Philippe Vardon a récemment participé à l’élaboration des « 26 mesures pour une politique de remigration » présentées par le Bloc identitaire en réponse à la feuille de route délirante du Parti socialiste. Et c’est notamment à ce titre qu’il nous a semblé opportun d’interroger l’auteur et activiste identitaire dans le cadre de notre controverse estivale (sur l’immigration, note de Novopress).
Vous êtes l’un des propagateurs du concept de remigration. Pouvez-vous nous l’expliciter ?
Philippe Vardon : C’est assez simple en fait : l’immigration massive que subissent la France et l’Europe crée des troubles majeurs qui mettront en danger l’existence de notre nation et notre civilisation elles-mêmes si l’on ne travaille pas rapidement, c’est-à-dire dans les décennies qui sont devant nous, à inverser la tendance. Pour clore cet interlude, cet accident historique, qu’aura été la présence massive dans notre pays de millions de Français administratifs, n’étant en fait Français ni de sang ni même de cœur pour la plupart, il faut donc envisager – calmement, sereinement, mais sérieusement – qu’une grande partie de ces immigrés ou descendants d’immigrés retrouvent leur patrie, c’est-à-dire la terre de leurs pères.
Il ne s’agit donc pas uniquement de stopper l’immigration, urgence absolue et évidente mais à laquelle je pense que nos politiques (à l’exception de quelques extrémistes ou cinglés) finiront par se ranger, mais bien de mettre en place politiquement les conditions d’un grand retour qui est la seule possibilité d’enrayer le Grand Remplacement.
Le constat de l’échec de la société multiculturelle (donc multiconflictuelle) et multiraciale (donc multiraciste) imposée aux Français est désormais largement partagé.La remigration, c’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine, de manière pacifique et concertée, d’une majorité des immigrés extra-européens présents sur notre territoire est la seule solution permettant de répondre à l’ampleur du phénomène et d’éviter le chaos.
La seule solution ? Pourtant d’autres voix en appellent au recours à l’assimilation républicaine, ou encore à la « réconciliation ».
Philippe Vardon : C’est déjà ennuyeux de se mentir à soi-même, mais quand on est un responsable public il faut aussi s’efforcer de ne pas mentir aux autres…Quelqu’un peut-il réellement s’imaginer que nous allons « assimiler » la dizaine de millions de musulmans, de plus en plus revendicatifs et radicaux, aujourd’hui présents sur notre sol, ou bien que nous allons nous « réconcilier » avec les sympathiques supporteurs de l’équipe d’Algérie ayant démontré suffisamment clairement quel était leur vrai pays de sang et de cœur ?
Imagine-t-on que d’un coup ceux qui brandissent des étendards du djihad ou sortent leurs drapeaux algériens à la moindre occasion, ceux qui se gavent de chansons où l’on répète que l’on « nique la France » à chaque refrain, vont devenir des bons petits Français parce qu’ils chantent la Marseillaise et agitent le drapeau tricolore ?
On me dira qu’il s’agit là de minorités sur lesquels je me focalise, eh bien je crois en fait tout l’inverse. Je pense, et je parle ici par empirisme, qu’ils sont l’expression de la majorité.
J’entends d’autres encore me dire que la France n’applique plus une politique d’assimilation volontariste. C’est en partie vrai, mais quand bien même serait-ce le cas, cela ne suffirait plus. Le seuil où l’assimilation républicaine, comme réponse globale, pourrait encore s’avérer opératoire est largement dépassé.
Vous connaissez la formule : on peut assimiler des hommes, pas des communautés. En effet, l’assimilation est une démarche personnelle profonde, elle exige un dépouillement et une renaissance. D’une certaine manière je pense qu’on peut la comparer à une conversion religieuse. Il n’est d’ailleurs pas rare que dans notre pays le processus d’assimilation de personnes n’ayant pas été élevées dans la religion catholique se termine par un baptême. Cela me semble très significatif.
On me dit souvent aussi que l’assimilation est la « ligne » du Front National, mais je crois qu’elle en est plutôt l’idéal. J’ai entendu à plusieurs reprises Marine Le Pen déclarer que cet idéal d’assimilation était désormais rendu impossible justement par le caractère trop massif de l’immigration. Elle a aussi parfois ajouté, à juste titre, que les différences culturelles trop importantes constituaient un facteur aggravant. [1] C’est aussi la position d’un Eric Zemmour, pourtant grand défenseur de l’assimilation à la française, quand il déclare : « Il y a trop d’immigrés venus d’Afrique du nord et d’Afrique noire, et ils n’arrivent pas à s’intégrer parce qu’ils sont trop nombreux. » C’est en effet à mes yeux la conjonction entre le nombre d’immigrés et l’origine d’une majorité d’entre-eux – trop éloignée de notre identité française et européenne – qui rend aujourd’hui impossible l’assimilation. Pour résumer, l’assimilation massive ne peut être présentée comme une solution à l’immigration massive.
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Ukraine : le dessous des cartes...
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le journaliste Jean-Michel Quatrepoint au Figaro et consacré aux dessous de la crise ukrainienne. Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié un essai intitulé Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde ? (Le Débat, Gallimard, 2014).
Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes
Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint
FigaroVox: Dans votre livre, Le choc des Empires, vous décriviez l'affrontement entre les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne. La situation en Ukraine ne rappelle-t-elle pas davantage la guerre froide ?
Jean-Michel QUATREPOINT: En réalité, on assiste à un choc entre deux blocs: d'un côté, l'Amérique qui veut enrôler l'Europe sous sa bannière, et de l'autre, la Chine et la Russie qui de facto se rapprochent ne serait-ce que parce que les Américains mènent à leur encontre une politique de «containment» depuis 2010. Les Américains veulent imposer leur modèle économique et idéologique: le libre-échange et les droits de l'Homme. Le parti au pouvoir en Chine et les Russes ne veulent pas de ce modèle. Dans ce contexte l'Europe, notamment l'Allemagne, est prise en sandwich. Angela Merkel doit choisir et penche plutôt pour le moment pour les Etats-Unis. Cela signifie qu'à terme, tout le développement qu'elle pouvait espérer grâce à la Russie, va devoir être passé par pertes et profits. De la même façon, tous les projets d'investissement sur les transports , notamment la nouvelle route de la soie ferroviaire entre la Chine et l'Europe via la Russie, risquent d'être remis en cause. Si l'escalade des sanctions se poursuit, les Russes pourraient interdire le survol de la Sibérie pour toutes les compagnies aériennes avec pour conséquence une augmentation des coûts exponentielle et in fine l'affaiblissement économique puis politique de l'Europe. La légère récession qu'a connue l'Allemagne au troisième trimestre est un premier signal alors même que les effets du boycott russe ne se sont pas encore fait sentir.
En quoi les enjeux politiques et économiques s'entremêlent-t-ils ?
Aujourd'hui, l'investissement en Allemagne chute pour trois raison. D'abord à cause du coût de l'énergie. L'abandon du nucléaire coûte une fortune au pays et le rend dépendant du gaz russe. Deuxièmement, le coût de la main d'œuvre n'est plus aussi bas qu'il ne l'était, notamment avec la mise en place du smic et troisièmement l'Euro est surévalué par rapport au dollar. En conséquence, les industriels quittent l'Europe et préfèrent investir aux Etats-Unis qui redémarrent économiquement grâce à leur énergie à bas coût (gaz et pétrole de schiste) et sa main d'œuvre meilleur marché. L'Europe en stagnation est dans la situation du Japon dans les années 90-2000. Sa balance commerciale reste excédentaire grâce à l'Allemagne, mais elle vieillit et ne se développe plus. Cela signifie que nous allons perdre notre pouvoir sur la scène internationale.
Dans ce contexte, les sanctions contre la Russie constitue-t-elle une erreur stratégique ?
Oui, ces sanctions sont contre-productives. Malheureusement, la plupart des pays européens à commencer par les pays de l'Est, préfèrent les Etats-Unis à la Russie. La Pologne, les pays Baltes et la République Tchèque sont viscéralement antirusses et joueront toujours le jeu des Américains car le souvenir de l'occupation par les troupes soviétiques y est encore prégnant. L'Allemagne, elle, est écartelée et tout l'objectif des Américains est de la détacher de la Russie. L'axe entre Paris-Berlin et Moscou pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003 est resté dans la mémoire du département d'Etat américain. Les dirigeants américains ont donc décidé de punir la Russie et de ramener l'Allemagne dans leur giron. C'est tout le but du traité transatlantique qui est en fait une grande alliance germano-américaine.
La France, qui a une tradition de non-alignée, peut-elle jouer un rôle ?
La SFIO n'a malheureusement jamais eu une tradition de non-alignée. La comparaison entre François Hollande et Guy Mollet est cruelle, mais pas dénuée de fondement. Il y a une vocation européano-atlantiste qui est dans les gènes du Parti socialiste. On peut d'ailleurs également déplorer l'abandon de la politique arabe de la France: non que les Israéliens aient toujours tort, mais on ne peut pas les laisser faire n'importe quoi.
Iriez-vous jusqu'à parler de tournant néo-conservateur de la politique étrangère française ?
Oui, ce tournant a d'abord été pris par Alain Juppé lorsqu'il était au quai d'Orsay. Les diplomates français mènent désormais une politique de court terme. Lors des Printemps arabe, jouant aux apprentis sorciers, la France a réagi sur l'instant en se félicitant de la chute des dictateurs, mais sans en mesurer les conséquences, notamment l'arrivée au pouvoir des islamistes qui ont totalement déstabilisé la région. On a également oublié que les régimes autocrates, qui étaient en place, protégeaient les minorités chrétiennes. Pour un chrétien, il valait mieux vivre sous Saddam Hussein qu'aujourd'hui sous le régime chiite. De la première guerre d'Irak de 1991 jusqu'à la guerre en Libye de 2011, les pays occidentaux ont semé le chaos. Certes les dirigeants en place au Moyen-Orient n'étaient pas recommandables, mais au moins ces pays n'étaient pas des champs de ruines. On ne déclenche plus de guerre mondiale, mais on déclenche des guerres civiles avec des centaines de milliers de morts.
Jean-Michel Quatrepoint (Figarovox, 23 août 2014)
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Obama et Hollande : l’islam n’a rien à voir avec l’islam
Dire que l'État islamique ne parle d'aucune religion ou que l'ennemi numéro un de l'islam, c'est l'État islamique, c'est comme affirmer que le catholicisme n'a rien à voir avec la chrétienté. C'est absurde. C'est une pantalonnade. Et c'est une traîtrise.
19 août 2014, le grand mufti d’Arabie saoudite a parlé : l’ennemi numéro 1 de l’islam, c’est l’État islamique.
Le lendemain, Barack Hussein Obama lui emboîtait le pas : « L’État islamique ne parle au nom d’aucune religion. Il n’y a aucune religion qui incite à tuer des innocents. »
Quant à François Hollande, à propos de la Syrie, il accuse, le même jour, la communauté internationale de ne lui avoir donné le choix qu’entre aider un dictateur ou un groupe terroriste. Mieux : il avoue avoir livré des armes à des terroristes tout en évoquant une « rébellion syrienne démocratique » dont il est de notoriété mondiale qu’elle ne fait qu’un avec ces derniers. En somme, le Président – qui recueille encore 13 % d’opinions favorables – réussit l’exploit d’avouer une faute grave (l’armement des djihadistes syriens), suggère une erreur (qui n’en est pas une) dans la destination d’armes, un fait dont il s’absout en raison d’un « matériel conforme aux engagements européens ». C’est bien.
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De l’Embryon humain à la GPA
"La Science peut faire n’importe quoi avec l’humain, y compris en nous faisant croire qu’elle va guérir des malades incurables.
Puisqu’il y a des embryons congelés dont personne ne veut, utilisons les pour faire avancer la science et guérir ces maladies, nous plaide-t-on avec compassion ! Nos députés ”politiquement corrects » et mal informés l’ont permis. Or si l’on greffe des cellules souches d’embryon à un enfant ou à un adulte, on crée une tumeur cancéreuse. Les députés ont voté une loi qui peut tuer.
La cellule elle-même nous dit l’éthique.
L’humain, au nom de la plus grande générosité, peut faire n’importe quoi avec ses semblables, y compris au nom de l’éthique définie par un comité d’experts dûment choisis.
On l’a vu et on le voit encore pendant les guerres. Avec le pouvoir on peut imposer légalement ce qui va contre l’humain. La loi fait-elle la conscience ?
Aujourd’hui, au nom de l’égalité et du désir, on crée des enfants comme on fait des veaux. La vache qui vient de mettre bas et donne son lait (à qui et pour quels résultats ?) est re-inséminée pour élargir le cheptel. Le veau ne sera pas mis sous sa mère. La GPA fait la même chose : une femme dans la misère va être exploitée pour donner un enfant à une autre femme ou à deux hommes. Comme si les 270 jours de gestation pouvaient être considérés comme un job comme un autre !
Au nom de l’amour et du désir d’enfant on rend une femme esclave, on achète un enfant comme on achète le petit veau. Et maintenant, on choisit même l’enfant qu’on aimera, ou qu’on ne désire finalement pas. Handicapé ? à la poubelle ! La mère porteuse le gardera. Bientôt on choisira son sexe, comme le font les Chinois. En achetant des ovules de mères classées selon leur couleur de peau, on choisit aussi la couleur de son enfant. [...]
Que faire des enfants nés par GPA à l’étranger ? Il est certain qu’on ne peut leur faire porter la responsabilité de leur conception et de leur naissance. Ces enfants pourraient être adoptés par les 30 000 couples homme-femme agréés pour adopter, qui attendent sans tricher et seront prêts à donner à l’enfant tout ce dont il a besoin. On ne fonde pas une relation d’amour, a fortiori avec un enfant, sur de la tricherie. Une telle mesure légalisée aurait un effet fortement dissuasif pour les candidats à la GPA en France ou à l’étranger. Comme la cellule de l’embryon, c’est l’enfant qui dicte l’éthique. C’est le plus faible qui doit inspirer notre compassion. Pas celui qui parle le plus fort."
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Les PME n'applaudissent pas les mesures faites aux entreprises du CAC 40
Le capitalisme de connivence entre l'Etat et les grands groupes nuit aux PME :
"Les médias prétendent que les entrepreneurs seraient enchantés du gouvernement Valls II. La réalité est très différente: ce qui est vrai, c'est que le parterre choisi des universités du Medef a fait un accueil triomphal au Premier ministre. Mais les patrons de PME n'ont aucune raison d'applaudir des mesures faites pour les entreprises du CAC 40 et qui, non seulement n'arrangent en rien leur vie quotidienne, mais contribuent, au contraire, à ajouter de nouvelles strates de réglementation administrative.
De façon générale, les prétendus "cadeaux aux entreprises" ne sont jamais utilisables que par les grands groupes internationaux, pas par les PME françaises. Nous ne voulons pas de ces cadeaux empoisonnés. Nous ne voulons qu'une chose : qu'on nous laisse en paix pour créer et développer nos entreprises.
Ce qui tue l'emploi en France, c'est un code du travail totalement délirant et un changement permanent de la législation. Et aucun "pacte de responsabilité", aucun "CICE", soi-disant merveilleux "cadeaux" aux entreprises, n'y fera rien. Les 140 milliards d'euros d'aides diverses aux entreprises, dont se gargarisent tous les gouvernements successifs, et dont aucune PME ne profite jamais, seraient bien plus utiles en dégrèvement de charges sociales ou en baisse de la pression fiscale - pour restaurer notre compétitivité, nos marges et, finalement, notre capacité à embaucher.
De la même façon que la CGT ne représente nullement les salariés du privé, le Medef ne représente en aucune façon les PME françaises : nous ne sommes pas jaloux de l'augmentation de 29% du salaire de M. Gattaz et nous nous réjouissons bien volontiers pour lui du succès de ses affaires, mais, dans le même temps, combien d'entre nous étaient, au contraire, obligés de diminuer leur rémunération pour sauver leur entreprise ?Non, M. Valls, les patrons français ne vous applaudissent pas et ils ne se sentent absolument pas représentés par les risettes de M. Gattaz !" -
Le politiquement correct a fait plus de 1400 victimes mineures dans 1 seule ville
Il ne fallait pas enquêter dans la communauté pakistanaise, pour ne pas "passer pour des racistes".
"Un rapport publié le 26 août par Alexis Jay, une inspectrice des affaires sociales, révèle que, entre 1997 et 2013 près de 1.400 mineures ont été victimes d'abus sexuels à Rotherham, une ville industrielle du Yorkshire, en Angleterre. Des jeunes filles ont été violées, torturées, menacées ou encore victimes d'exploitation sexuelle, dès l'âge de onze ans pour certaines, par des hommes d'origine pakistanaise. Durant seize ans, la plupart d'entre elles ont été ignorées par la police. Pourquoi une telle indifférence ?
« The Times » avait pourtant tenté de confronter la police municipale en 2012, mais celle-ci avait vite étouffé l'affaire et menacé les lanceurs d'alerte. L'enquête révèle des « actes sordides », mais aussi « la trop longue indifférence délibérée de la police ». Selon le rapport, certains policiers auraient étouffé l'affaire de peur de « passer pour des racistes »."
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Connaisssez-vous Martine Reicherts, Jacek Dominik, Ferdinando Nelli Feroci et Jyrki Katainen ?
Ce sont les commissaires européens par intérim, qui remplacent les commissaires devenus députés européens jusqu’à la mise en place de la prochaine Commission.
Nos nouveaux patrons, non élus.
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Halte aux mensonges sur la sortie de l’euro
Il y a plusieurs grands scénarios possibles de retour à une monnaie nationale...
Régulièrement des experts avancent un argument d’autorité pour expliquer qu’un retour à une monnaie nationale serait une catastrophe, toujours le même : une sortie de l’euro impliquerait une explosion des taux d’intérêts et par conséquent une augmentation importante du montant de la dette. A chaque débat sur le sujet cette idée anxiogène revient sur le tapis.
Les Décodeurs (déconneurs pour les intimes) du Monde l’ont doctement professé dans les colonnes du journal. Plus récemment Maître Villemot, avocat et proche de François Hollande, l’affirma sur le plateau du Grand Journal de Canal+ dans un débat face à Michel Onfray.
Disons le tout net, tout cela est faux. Quelques notions de droit permettent de décrypter quelles seraient les conséquences d’une sortie de l’euro sur les emprunts en cours contractés par les Français.
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PS : après les envolées contre la finance, la valse avec le Medef [Présent n° 8176]
Exit les déclarations de guerre à la finance et les discours enflammés qui effarouchaient la City ! L’économie sinistrée et les chiffres catastrophiques du chômage aidant, le pouvoir socialiste en est aujourd’hui réduit à faire ce qu’il reprochait hier à Nicolas Sarkozy : la « danse du ventre » devant les « boss » du Medef. Un patronat aux anges, bien sûr, qui a applaudi debout mercredi l’intervention de Manuel Valls.
Danse avec les loups
Sa venue était d’ailleurs symbolique, puisque Valls était le deuxième Premier ministre seulement à se rendre à l’université d’été du Medef depuis sa création en 1998. Et il n’y est pas allé pour rien. Devant quelque 3.600 patrons réunis dans le parc du campus de l’école de commerce HEC à Jouy-en-Josas, Manuel Valls a en effet déclaré : « Cessons d’opposer systématiquement (…) Etat et entreprises ! D’opposer chefs d’entreprise et salariés ; organisations patronales et syndicats ! (…) Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprise, Mesdames et Messieurs les entrepreneurs, la France a besoin de vous. La France a besoin de ses entreprises. De toutes ses entreprises. » Puis, rendant hommage à leur rôle dans la création de richesses, à la mobilisation de leurs salariés mais aussi au fait qu’« elles risquent les capitaux de leurs actionnaires », le Premier ministre s’est exclamé : « Moi, j’aime l’entreprise ! (…) Il est absurde de parler de cadeaux aux patrons. (…) Une mesure favorable à l’entreprise est une mesure favorable à tout le pays ! » Un discours évidemment très apprécié des patrons du Medef qui attendent avec impatience – entre autres – l’autorisation du travail le dimanche ou encore le recours à l’immigration. Et Pierre Gattaz, peu auparavant, appelait déjà à « cesser de raisonner en termes de donnant-donnant », allusion aux contreparties attendues des entreprises en termes d’emploi…
La face la plus abjecte du libéralisme
Symbole de ce revirement gouvernemental, qui n’en est pas vraiment un puisqu’il était conseiller économique du président François Hollande et a contribué à élaborer le pacte de responsabilité : l’arrivée à Bercy dugolden boy Emmanuel Macron. C’est-à-dire de la face la plus agressive et la plus abjecte du libéralisme. Millionnaire de gauche, ancien énarque, ancien de la banque Rotschild, Macron fut en 2007 le rapporteur de la fameuse Commission Attali, qui préconisait notamment le recours massif à l’immigration, avec l’arrière-pensée d’entraîner une baisse générale des salaires et la dissolution des peuples… En fait, une fois précisé que le mondialiste enragé, partisan du nouveau nomadisme et de la fin des nations, Jacques Attali, est son mentor(1), tout est dit.
Sauf que, comme le rappelait Pierre Frehel dans Le Républicain lorrain, «les entreprises ne créeront des emplois qu’en fonction de leurs besoins et pas pour les beaux yeux du Premier ministre, fût-il énamouré. »
Franck Delétraz
(1) Il faut lire les ouvrages d’Attali pour bien mesurer le caractère délirant de la pensée qui anime cet homme…
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