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lobby - Page 1817

  • L'attaque manquée contre le lycée Gerson

    Libération s'en désole :

    "La direction de cet établissement du XVIe arrondissement imposeune ligne de plus en plus réactionnaire. Sans que les instances catholiques ni l'Education nationale ne réagissent.

    La glaciation après la tempête. Mi-avril, plusieurs enquêtes de presse dévoilent les soupçons de dérive catholique ultra au sein du groupe scolaire Gerson, un établissement privé sous contrat du XVIe arrondissement parisien. La venue de conférenciers d'Alliance Vita, une association anti-avortement dénonçant les «semi-meurtrières» qui prennent la pilule, choque. Immédiatement, c'est le branle-bas-de-combat rue de Grenelle : le ministre Benoît Hamon diligente une enquête de l’inspection générale de l’Education nationale. Quatre mois plus tard, c’est le calme plat. Selon nos informations, le ministère s’apprête à rendre, dans les prochains jours, ses conclusions. Bilan : «Aucune atteinte à la liberté de conscience des élèves ne peut être constatée au lycée Gerson, pas plus que dans le reste de l’établissement.»"

    Libération tente néanmoins de montrer que l'attaque contre le lycée catholique ne va pas s'arrêter là :

    "Plusieurs hauts responsables des milieux catholiques, sous couvert d’anonymat, dénoncent aussi «l’ambiance et le pilotage» du groupe scolaire dirigé par Philippe Person, un ancien prof d’histoire aux convictions «traditionalistes». «C’est vrai quel’extrême droite catholique a gagné en influence à Gerson», explique une de nos sources. «La venue d’Alliance Vita, une association anti-avortement, lors d’un cours de catéchèse, était un épiphénomène», précise-t-elle. La radicalisation idéologique et confessionnelle serait bien plus avancée que ce qui émerge en surface."

    Sans succès :

    "Dans un courrier daté du 20 août, le cabinet de Benoît Hamon demande à Henriette Zoughebi, vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France, de rétablir le versement d’une subvention à Gerson, un temps suspendue. «Le ministère ne veut pas rallumer la guerre scolaire avec l’enseignement catholique, estime un professeur. A ses yeux, la situation à Gerson n’est pas si grave. Il existe d’autres établissements où la situation est plus préoccupante en terme de dérive communautariste, notamment des lycées juifs ou musulmans.»"

    Michel Janva

  • Les États-Unis et l’UE multiplient les provocations envers la Russie

     via wsws.org - Le sommet de l’Union européenne tenu ce week-end à Bruxelles représente une sérieuse escalade de l’agression des puissances occidentales envers la Russie, ce qui augmente le risque d’une guerre totale en Europe et même d’une guerre nucléaire entre l’OTAN et la Russie.

    Le président de l’Ukraine Petro Poroshenko, oligarque et dirigeant du régime de droite installé par les puissances occidentales à Kiev, a donné le ton au sommet. Il a exhorté l’UE à adopter une ligne encore plus dure contre la Russie, qui était responsable selon lui d’«agression militaire et de terreur».

    «Nous sommes bien près du point de non-retour. Ce point de non-retour est la guerre totale, qui est déjà en cours dans les territoires sous la domination des séparatistes», a déclaré Poroshenko lors d’une conférence de presse.

    Aux côtés du président de la Commission européenne Juan Manuel Barroso, Poroshenko a prétendu que Kiev espérait toujours une résolution politique au conflit, mais il a ensuite décrit une situation dans laquelle la guerre semblait inévitable.

     

    « Nous sommes trop près de ce point de non-retour à partir duquel un plan de paix sera impossible», a-t-il dit, affirmant que depuis mercredi, «des centaines de chars et des milliers de soldats étrangers sont maintenant sur le territoire de l’Ukraine. Ce n’est pas seulement la paix et la stabilité de l’Ukraine qui sont grandement menacées, mais la paix et la stabilité de toute l’Europe.»

    Des responsables de l’UE et des dirigeants européens ont repris les accusations et les menaces de guerre contre la Russie. Le premier ministre britannique David Cameron a qualifié la situation en Ukraine de «très grave», ajoutant que «Nous devons, avec une réelle détermination, démontrer à la Russie que si elle continue d’agir de la sorte, les relations entre l’Europe et la Russie, la Grande-Bretagne et la Russie ainsi que les États-Unis et la Russie seront radicalement transformées.»

    Dalia Grybauskaite, la présidente de la Lituanie, qui est membre de l’OTAN, a adopté un ton encore plus agressif: «Le fait est que la Russie est en état de guerre contre l’Ukraine. Cela signifie qu’elle est en état de guerre contre un pays qui souhaite intégrer l’UE. En pratique, la Russie est en état de guerre contre l’Europe», a-t-elle lancé durant le sommet.

    Elle a ensuite exigé que « Nous devons appuyer l’Ukraine et envoyer du matériel militaire pour l’aider à se défendre. Aujourd’hui, l’Ukraine mène une guerre au nom de toute l’Europe.»

    Ceux qui disent que les politiciens occidentaux ne font que réagir à l’agression russe contre l’Ukraine et doivent maintenant défendre l’Europe contre la Russie mentent effrontément. Cette crise a été provoquée par les puissances impérialistes, surtout l’Allemagne et les États-Unis, qui ont organisé un coup d’État, dirigé par des forces fascistes, contre le gouvernement ukrainien prorusse du président Viktor Yanoukovitch. Maintenant, l’UE et l’OTAN collaborent étroitement avec le régime fantoche qu’ils ont mis en place pour écraser militairement les rebelles prorusses en Ukraine de l’Est afin d’encercler encore plus la Russie et éventuellement l’assujettir.

    Cité par des agences de presse russes, le président de la Russie Vladimir Poutine a affirmé que les puissances de l’OTAN étaient responsables de la crise en Ukraine, les accusant d’avoir soutenu un «coup d’État» en Ukraine en février.

    «Ils devaient savoir que la Russie ne peut rester les bras croisés pendant que des gens sont abattus presque à bout portant», a déclaré Poutine. Même si elles subissent maintenant les contrecoups de leur aventure politique, les puissances impérialistes continuent de profiter de la crise fabriquée par elles en Ukraine pour aviver les tensions avec la Russie.

    Reprenant les commentaires de Poroshenko selon lesquels la Russie amenait le conflit ukrainien vers «le point de non-retour», Barroso a affirmé que les dirigeants de l’Europe allaient adopter de nouvelles sanctions, encore plus sévères, pour ramener Moscou «à la raison». Le président du Conseil européen, Herman Von Rompuy, a dit que les dirigeants européens s’étaient entendus pour «prendre d’autres mesures importantes» si la Russie ne reculait pas d’ici une semaine.

    « Tous savent très bien que nous devons agir rapidement en raison des développements sur le terrain et de la perte tragique de vies humaines ces derniers jours », a déclaré Van Rompuy.

    La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé que d’autres sanctions étaient nécessaires, car «la situation s’est considérablement détériorée dans les derniers jours», et qu’elles seraient imposées «si cette situation perdure». Malgré ses nombreux appels téléphoniques avec Poutine, Merkel a dit qu’elle ne pouvait pas porter de «jugement final» sur ses intentions et qu’elle ne savait pas si Poutine prévoyait «annexer d’autres parties du pays». Elle a soutenu que l’Allemagne n’allait «certainement pas envoyer d’armes, car cela enverrait le message que ce conflit peut se résoudre militairement», mais que d’autres pays d’Europe pourraient adopter une position différente.

    Il semblerait que les factions des gouvernements impérialistes qui avaient anticipé une réaction de la Russie aux provocations de l’Occident sont de plus en plus à la tête d’une campagne qui exige la militarisation totale de l’Europe et possiblement la guerre contre la Russie.

    L’influent magazine d’actualité allemand Der Spiegel a publié dimanche un article intitulé « Niveau 4 ». Il est écrit qu’« au sein de l’OTAN, les tenants de la ligne dure se font plus nombreux » et que ceux-ci « exigent bien plus que des sanctions économiques ».

    Der Spiegel écrit: « La Pologne et les États baltes exigent une rupture sans équivoque avec la Russie et leur position obtient de plus en plus d’appuis. Le Canada, qui a une population de plus d’un million de personnes d’origine ukrainienne, est maintenant de leur côté. “La diplomatie a atteint ses limites face à l’agression russe”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn. “Il faut se demander si une solution diplomatique est même possible avec Poutine.” Plusieurs gouvernements d’Europe de l’Est tirent les mêmes conclusions.»

    Vendredi, le Financial Times a rapporté que sept pays membres de l’OTAN prévoyaient la création d’une nouvelle « force de réaction rapide » d’au moins 1000 soldats pour renforcer l’OTAN. Cette force serait dirigée par la Grande-Bretagne. Le Danemark, la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, la Norvège et les Pays-Bas en feraient partie. Le Canada s’est aussi montré intéressé. Selon le FT, cette force pourrait intervenir dans les airs et sur mer, et comporterait des troupes capables d’intervenir rapidement au sol et pouvant mener des exercices militaires en Europe de l’Est. Cameron devrait faire l’annonce de cette force lors du sommet de l’OTAN qui se tiendra au pays de Galles plus tard cette semaine.

    Dimanche, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) avait à la une l’article « L’OTAN à l’est : bases militaires, dépôts d’armes et forces d’intervention » qui rapporte que l’OTAN prévoit établir cinq bases en Europe de l’Est. À chacune de ces bases, en Lettonie, Lituanie, Estonie, Roumanie et Pologne, jusqu’à 600 soldats seront déployés.

    Le journal rapporte aussi que davantage de soldats seront déployés aux quartiers généraux régionaux de l’OTAN à Szczecin, en Pologne, qui sont actuellement sous la direction de l’Allemagne, de la Pologne et du Danemark. En « cas d’urgence », ils abriteront 60.000 soldats. Le FAS note que ces mesures font partie d’un « plan de préparation » qui serait discuté en détail durant le sommet. La Russie y est décrite comme une « menace à la sécurité euro-atlantique ».

    Depuis le début de la crise, les éléments les plus agressifs de l’OTAN, qui sont près de Washington et particulièrement des néoconservateurs au sein de l’élite dirigeante américaine, tentent de transformer l’OTAN en une alliance anti-russe et de faire en sorte que l’Europe soit constamment sur le pied de guerre contre la Russie. Ces changements se font très rapidement.

    De plus, les dirigeants européens ont pris la décision lourde de conséquences de nommer Donald Tusk, le premier ministre de la Pologne, à la succession de Van Rompuy le 1er décembre. Le quotidien britannique Guardian l’a décrit comme «l’un des principaux faucons de l’UE sur la question du Kremlin et de la crise en Ukraine», et a soutenu que «la Pologne est à la tête de la campagne qui exige une politique anti-Poutine et pro-Ukraine plus énergique».

    (Article paru d’abord en anglais le 1er septembre 2014)Source :www.wsws.org

    http://fr.novopress.info/174292/les-etats-unis-lue-multiplient-les-provocations-envers-russie/

  • Est-ce raciste de dire que NVB est marocaine et musulmane ?

    Extrait de l'article de Minute sur Najat Vallaud-Belkacem, qui fait déjà du bruit :

    M"Pour Najat Vallaud-Belkacem, le parcours semble impeccable. Née en 1977 dans un village du Rif marocain, deuxième d’une famille de sept enfants, elle est venue s’installer en France en 1982 pour y rejoindre avec sa famille son père, ouvrier dans le bâtiment, et s’est engagée au PS en 2002 après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle. Volant de promotion en promotion au sein de la gauche française et des institutions républicaines, la jeune femme se définissait elle-même en avril 2014 dans « La Voix du Nord » comme un « pur produit de la République », exemple d’« intégration heureuse » mais refusant d’être « la caution de la diversité ». Pourtant, dans le même article, elle continuait ainsi : « Que je le veuille ou non, j’ai une responsabilité particulière, avec trois caractéristiques trop rares en politique, à la fois jeune, issue de l’immigration et femme. » [...]

    Et s’il y a une identité que Najat Vallaud-Belkacem assume assez bien, c’est sa double nationalité franco-marocaine. Ainsi en 2009, lors d’un « nouvel an berbère » à l’hôtel de ville de Lyon, dans une intervention filmée, elle déclarait très clairement : «J’appartiens à cette culture depuis ma naissance, que j’ai beau avoir changé de pays, m’être installée en France, c’est une culture à laquelle je suis extrêmement attachée, un pays auquel je tiens beaucoup. » On notera la nuance : Najat est « installée » en France mais « appartient » à sa culture berbère marocaine… Et lorsque, en conclusion, le journaliste l’interrogeant lui demande : « Bientôt les Berbères à l’Elysée ? », celle-ci, rigolarde, lui répond : « Inch Allah ». Et oui ! S’il y a bien une spécificité Vallaud-Belkacem, c’est qu’elle est la première musulmane à être ministre de l’Education nationale ! Une musulmane non pratiquante mais de tradition, ce qui ne manque pas de sel pour une femme de gauche : « Je suis croyante. Musulmane par héritage en quelque sorte. C’est une histoire de culture, de tradition, de racines… », déclarait-elle à « La Vie » en mars 2013, ajoutant : « Je n’ai pas réinterrogé cela. Je n’ai pas été une pratiquante régulière. Quand j’étais plus jeune, je me tournais vers Dieu pour l’appeler à l’aide quand un ami était gravement malade ou, plus prosaïquement, pour qu’il m’aide à réussir un examen… » Et quand des musulmans demanderont des aménagements du rythme scolaire durant la période du ramadan, elle sollicitera à nouveau le point de vue d’Allah ?"

    Et celui qui dit que je suis Français et catholique est-il aussi un raciste ?

    Michel Janva

  • [Édito AF 2892] BELKACEM SOUS HAUTE SURVEILLANCE

    La nomination de Vallaud-Belkacem à l’éducation nationale a au moins le mérite de la clarté : plus qu’une provocation, c’est en effet, avec le maintien de Taubira à la justice et la nomination d’un golden boy à l’économie, la confirmation de la ligne libérale-libertaire du mandat de Hollande, par-delà la personnalité des premiers ministres.

     

    Seulement, pour le pays réel, la coupe est pleine. La gauche, qui se prend pour l’incarnation politique du Bien, aime à placer ouvertement sous sa surveillance hautement éthique et démocratique les opposants à son ordre (im-)moral : eh bien, que Vallaud-Belkacem sache qu’avec sa nomination à l’éducation la situation s’est renversée ! Et que les parents comme les enseignants respectueux de leurs élèves — ils sont encore les plus nombreux — n’ont pas attendu la rentrée scolaire pour placer sous très haute surveillance un ministre qui s’est fait particulièrement remarquer depuis son entrée au gouvernement en 2012 par son fanatisme à répandre la théorie du genre. Agent assumé du lobby LGBT au sein de l’exécutif, elle a instrumentalisé ses différentes responsabilités depuis deux ans pour y imposer ses stéréotypes féministes et ses préjugés genrés, allant, lors du scandale des ABCD de l’égalité, jusqu’à nier de manière éhontée l’évidence, à savoir l’existence d’une théorie destructrice des repères fondamentaux de la personne et sa volonté d’en imprégner les cerveaux de nos enfants dès la maternelle pour mieux les transformer en zombies du mondialisme.

    C’est pourquoi chacune de ses déclarations, chacun de ses projets, chacune de ses décisions seront scrutés à la loupe par des parents vigilants, qui dénonceront la moindre tentative d’instrumentalisation de l’école et d’agression idéologique des élèves. Ils ne laisseront rien passer : voilà le gouvernement prévenu.

    Belkacem, pas touche à nos enfants !

    François Marcilhac - L’AF 2892

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-AF-2892-BELKACEM-SOUS-HAUTE

  • Rothschild, Bilderberg, Young Leader : le triplé gagnant du nouveau ministre « socialiste » de l’Économie (Panamza)

    Un profil atlanto-libéralo-sioniste : tel est le choix du tandem Hollande-Valls pour le nouveau patron du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.

    Ce mardi 26 août, vers 19h, le nouveau gouvernement a été présenté à la presse. Figure détonante : Emmanuel Macron, ex-secrétaire général adjoint de l’Élysée.

    Si la plupart des médias traditionnels soulignent qu’il s’agit d’unex-banquier d’affaires, évoquant presque timidement le nom de la puissante institution qui l’avait employé (le Groupe Edmond de Rothschild), aucun ne rapporte ses autres singularités : proche de Jacques Attali (il fut son rapporteur adjoint auprès de Nicolas Sarkozy), Emmanuel Macron, ex-responsablede la commission « mondialisation » à la Fondation Jean-Jaurès, est un membre de la French-American Foundation (Young Leader cuvée 2012) et un participant de la Conférence ultra-VIP de Bilderberg qui s’est tenue, fin mai-début juin, à Copenhague (était également présente Fleur Pellerin, nouvelle ministre de la Culture et de la Communication).

    Le point commun de ces trois réseaux a priori différents : le même attachement à une idéologie composite (atlantisme + libéralisme économique + sionisme inconditionnel).

    La suite

  • Le CSA n’est ni indépendant ni représentatif

    Le CSA prétend être une « autorité administrative indépendante », c’est-à-dire une sorte d’ovni politico-judiciaro-administratif. Son indépendance se heurte à deux obstacles. Pour y être nommé, un conseiller doit être en cour auprès du président de la République, du président du Sénat ou de l’Assemblée nationale et être accepté de la communauté audiovisuelle. Bref, il faut avoir su se montrer particulièrement dépendant pour devenir indépendant (provisoirement, au demeurant, car il faut bien penser... à la suite de sa carrière). Deuxièmement, l’institution elle-même doit s’affirmer contre les parlementaires qui y voient un dessaisissement de leur pouvoir ; contre les administrations qui n’entendent pas s’effacer ; contre la justice, légitimement soucieuse de son monopole, et Bercy, qui tient les cordons de la Bourse. Il faut donc trouver les alliés : les autorités administratives indépendantes les cherchent généralement dans les médias de l’oligarchie à coup de surenchères politiquement correctes. Le CSA ne fait pas exception : l’ennui étant que le régulateur se place de ce fait sous le contrôle des entreprises... régulées. 

    Le CSA doit veiller au « pluralisme ». Fort bien ! Mais il n’est pas lui-même représentatif de la diversité française. 

         En tout cas, pas de la diversité politique. Sur 42 membres nommés de 1989 à 2013, combien de proches des milieux nationaux, identitaires ou souverainistes qui représentent plus de 20% de l’opinion ? Combien d’hommes ou de femmes pensant comme les deux tiers des Français (si l’on en croit les sondages) qu’il y a trop d’immigration et pas assez de protectionnisme ? A part Roland Faure, animateur d’une radio libre à Versailles, nommé en 1989, combien d’esprits indépendants du politiquement correct ? 

         La diversité « ethnique » se taille, en revanche, la part du lion. De 2009 à 2013, sur neuf membres du CSA, trois faisaient partie de la « diversité » : Rachid Arhab, d’origine algérienne ; Emmanuel Gabla de mère alsacienne et de père togolais ; et la Guadeloupéenne Christine Kelly. 

         Dès janvier 2009, dans la foulée du discours de Nicolas Sarkozy sur la discrimination positive et le métissage, prononcé à Polytechnique fin 2008, deux membres sur trois nouvellement nommés étaient « divers ». Certes Emmanuel Gabla, polytechnicien et ingénieur des télécoms, avait les compétences recherchées sur les nouvelles technologies mais il reconnaît lui-même que sa couleur de peau « n’a clairement pas été un désavantage ». Quant à Christine Kelly, le choix racial ne fait pas de doute. La belle présentatrice de LCI a collectionné les prix ethniques : en 2002, le prix de la meilleure journaliste des Black World Victories Award ; en 2003, le prix de la European Federation of Black Women Business Owners, remis à Londres lors d’une soirée de gala des femmes d’affaires noires d’Europe ; en 2004, le trophée Africagora des femmes ; et pour finir, le prix du Gotha Noir de la catégorie « Hauts cadres » pour la promotion de l’égalité des chances des noirs et de la diversité culturelle afro-caribéenne, en 2010, après son accession au CSA. Une telle faveur à laquelle cette femme-quota a l’honnêteté de reconnaître qu’elle n’était pas vraiment préparée : « Quand vous écrivez toute la journée des textes simples sujet-verbe-complément, avec une info par phrase, vous sentez la différence quand vous devez vous coltiner du jour au lendemain des textes juridiques touffus dont la moindre phrase court sur sept lignes ! » 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/le-csa-nest-ni-independant-ni.html

  • GPA : la manifestation du 5 octobre est d'actualité

    Extrait de la chronique "vie" de Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "Dans deux arrêts similaires rendus le 26 juin dernier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour avoir refusé d’inscrire à l’état civil les actes de naissances d’enfants nés par mères porteuses à l’étranger. En l’espèce, ces enfants avaient été conçus aux États-Unis après « don » d’ovocyte (acheté sur catalogue dans une agence spécialisée), fécondation artificielle avec le sperme du mari et transfert des embryons chez une femme porteuse contre rémunération. [...]

    Jusqu’à présent, la Cour de Cassation s’était fermement opposée dans ses jugements du 6 avril 2011 et du 13 septembre 2013 à cette transcription à l’état civil des actes de naissances étrangers en s’appuyant sur plusieurs motifs donc celui de « fraude à la loi ». Ces deux couples avaient manifestement cherché à contourner la loi française en se rendant intentionnellement hors de nos frontières pour y bénéficier d’une transaction de mères porteuses, une pratique « contraire à l’ordre public et heurtant des principes essentiels du droit français », avait rappelé notre plus haute juridiction. De l’avis de nombreux juristes, cette non-reconnaissance était d’ailleurs l’un des moyens les plus efficaces pour dissuader nos ressortissants à s’engager dans cette voie de l’industrie procréative internationale exploitant des femmes la plupart du temps en situation de grande précarité et faisant des enfants de vulgaires objets d’un contrat.

    Les conséquences de ce double arrêt sont dramatiques. Pour Aude Mirkovic, porte-parole des Juristes pour l’enfance, « vous pouvez désormais vous acheter à l’étranger un enfant fabriqué, facturé et livré, la Cour européenne vous assure le service après-vente » (Le Figaro, 27 juin 2014). Les associations homosexuelles ne s’y sont pas trompées en saluant bruyamment une « décision historique » qui va permettre une régularisation massive des enfants commandés et achetés par les couples gays sur le marché en plein essor des mères porteuses. De même, la circulaire Taubira du 25 janvier 2013 contraignant les procureurs et les greffiers en chef à délivrer un certificat de nationalité française aux enfants nés par GPA s’en trouve confortée et a dorénavant très peu de chances d’être contestée par le Conseil d’État malgré le recours déposé l’année passée par les Juristes pour l’enfance. [...]

    Mais la palme de l’hypocrisie revient au président de la République et à son gouvernement dont le double-jeu est insupportable. Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, s’est empressée de déclarer que l’exécutif, tout en s’opposant fermement à la légalisation de la GPA chez nous, ne contesterait pas les arrêts alors que la France avait la possibilité de faire appel devant la Grande Chambre de la CEDH jusqu’au 26 septembre. Furieuse que nos gouvernants utilisent ce cheval de Troie pour légitimer indirectement le principe des mères porteuses, « la Manif pour tous » a d’ores et déjà prévu une nouvelle mobilisation les 4 et 5 octobre. Car en acceptant sans broncher la décision des juges européens, le gouvernement socialiste ne peut pas ignorer qu’un contrat de mère porteuse réalisé à l’étranger, quand bien même il continuerait à être strictement prohibé sur le territoire national, serait dorénavant aussi efficace que s’il était licite. Cette abdication volontaire de la France devant une instance qui empiète sur sa « souveraineté éthique » est d’autant plus coupable qu’en raison de son autorité morale, la décision de la CEDH est appelée à faire jurisprudence et à s’imposer à terme aux 47 États membres du Conseil de l’Europe, démultipliant le développement d’une marchandisation des bébés et des mères porteuses à l’échelle de la planète."

    Michel Janva

  • « Seraient-ils plus intelligents que nous ? »

    Cela ne doit bien évidemment rien au hasard. C’est le collège Louise-Michel de Clichy-sous-Bois, entièrement reconstruit pour un coût d’une quarantaine de millions d’euros et situé dans le département babélisé de Seine-Saint-Denis, symbole des territoires perdus de la République et du « grand remplacement » diraient certains, que François Hollande a tenu à effectuer discours et visite à l’occasion de la rentrée scolaire. Le chef de l’Etat était logiquement accompagné du ministre de l’Education, Najat Vallaud-belkacem, laquelle serait victime, expliquait Le nouvel obs hier, des attaques « sexistes », « racistes », « jeunistes » (sic) de la droite. « Difficile pour nous de taper sur Emmanuel Macron, alors forcément on s’en prend à la jeune femme ministre d’origine marocaine et à ses prétendues (sic) déclarations sur le genre ! » se justifiait un élu UMP interrogé sur le site du magazine… Hier, François Hollande ne s’est pas contenté d’annoncer « un grand plan numérique pour l’école de la République ». Il a aussi assuré parents et élèves de cet établissement multiculturel, regroupant des dizaines de nationalités, qu’ils étaient « l’avenir de la France », puisque vivant dans un « département particulièrement dynamique, avec une vitalité démographique »…

    « Vitalité démographique » qui en l’espèce n’est pas forcément une chance pour la France.Bruno Gollnisch l’affirmait le 16 septembre 2010 lors de son appel lancé depuis le parvis de la basilique Saint-Denis, « la Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kossovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère ! ».

    François Hollande, pas plus que son prédécesseur Nicolas Sarkzoy, et pour cause, n’ont voulu faire leur révolution intellectuelle et morale en dénonçant, comme nous le notions alors, les ravages d’un mondialisme ultra-libre échangiste.  Une idéologie dont les effets sont  si perceptibles en Seine-Saint-Denis, prônant la disparition des frontières, la destruction des traditions, des identités nationales et utilisant ou encourageant pour se faire la même arme de destruction massive : l’immigration de peuplement.

    Guillaume Faye, qui ne ménage pas ses critiques vis-à-vis du FN et dont nous ne partageons pas toutes les analyses, rappelait très justement sur son blogue (j’ai tout compris) ces derniers jours, que « le territoire français des Gaules n’avait jusqu’au milieu du XXe siècle jamais connu d’immigration de peuplement importante et les seules migrations concernaient des populations européennes apparentées (…). La rupture s’est produite, comme ailleurs en Europe occidentale, pendant les catastrophiques années soixante et soixante-dix ( lesTrente Glorieuses) où a commencé un flux migratoire extra-européen ininterrompu et massif– jamais vu dans l’histoire depuis plusieurs millénaires – associé à une chute de la fécondité des Français et Européens de souche ; mais aussi amenant dans ses fourgons le millénaire islam (…) . Face à ce phénomène invasif, les élites françaises et européennes ont non seulement baissé les bras mais, fait inouï, incompréhensible pour un Chinois, un Japonais, voire un Africain, elles le favorisent. Elles collaborent« .

    « La catastrophe militaire de 1940, qui n’a pas été la première dans la longue et lourde histoire du pays, fut une piqure de guêpe en comparaison de ce qui nous arrive actuellement (…). L’exemple du Japon est parlant : écrasé en 1945 comme jamais aucun pays ne le fut, seul à avoir subi dans l’histoire le feu nucléaire, l’Empire du Soleil levant s’est relevé et persiste. Pourquoi ? Parce qu’il s’est abrité de toute immigration étrangère, parce que ses valeurs ancestrales, historiques, spirituelles, nationales, ethniques on prévalu – en dépit de la société de consommation et du matérialisme. Le Japon a trouvé dans son âme ancestrale la force de rester lui-même. Il a eu l’intelligence de ne pas compenser fallacieusement sa dénatalité par une immigration étrangère qui aurait dénaturé sa substance,L’exemple du Japon infirme l’argument rebattu selon lequel les sociétés ferméesseraient improductives. Au contraire, ce sont les sociétés trop ouvertes qui le sont, car menacées d’explosion. Les Japonais ont eu cette lucide intelligence de comprendre qu’en dépit de leur dénatalité, l’immigration n’était pas la bonne solution. Seraient-ils plus intelligents que nous ? ».

    A l’heure ou le gouvernement Valls 2 se pique de sérieux, de rigueur, d’une volonté de réduction des déficits et de la dette, Guillaume Faye rappelle aussi sur son blogue que « l’argument, défendu par toute l’idéologie dominante, selon lequel l’immigration en provenance du tiers monde serait indispensable pour compenser notre déficit démographique et notre vieillissement, outre qu’il néglige les facteurs ethniques et historiques, ne tient pas la route sur le plan strictement économique, bien qu’il soit fondé sur le réductionnisme économique. Les bénéfices objectifs de l’immigration en termes économiques sont marginaux. Ce sont des cas particuliers, que les médias mettent en valeur en les généralisant. Globalement, en terme de coûts comparatifs, les inconvénients surpassent de loin les avantages ». « Une des causes –pas la seule – de la récession économique française est le coût énorme de l’immigration, avec toutes ses conséquences financières et autres ».

    Une évidence mise en avant de manière claire et irréfutable par les travaux étayés de très nombreux spécialistes dont, comme d’autres sites et blogues de réinformation, nous nous sommes fait l’écho, mais qui sont largement tus, boycottés, occultés par les « grands » médias dominants.

    Médias dominants qui répètent aussi à satitété que l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et l’application du programme du FN engendreraient le chaos et une terrible récession économique. Nous pensons au contraire que l’alternative que nous portons peut arracher notre pays à un déclin mortel. Pour autant, il serait naïf de croire que la coalition hétérroclite, mais soudée par des intérêts communs, des adversaires du Mouvement national, acceptera sans broncher que le peuple Français recouvre la maitrise de son destin.

    Javier Portella l’écrivait le 29 août sur le site Polemia, « l’arrivée du Front National au pouvoir – la chose semble désormais imparable, quelle qu’en soit la date – ne devrait pas se borner à quelques retouches par-ci, à quelques remaniements par-là. Si le projet du Front est sérieux, si ce n’est pas de la frime, s’il ne consiste pas à rafistoler un peu la façade pour mieux laisser la maison intacte, ce projet ne peut que conduire à un grand, à un profond bouleversement politique, social, économique, culturel ». « Un tel bouleversement a un nom, même si on ne le prononce jamais afin de ne pas effrayer les braves gens : ce nom est révolution. Une révolution, certes, voulue dans l’ordre, entreprise dans la légalité. Mais révolution quand même. »

    Révolution que nous annonçons bien comme telle. Révolution patriotique qui loin d’être une perspective effrayante est bien la raison d’être du vote FN et qui ne fait  pas peur (de moins en moins) aux   Français si l’on en juge par « le sondage (Ipsos) confidentiel qui circule en ce moment à l’UMP » révélé hier sur le site de Valeurs actuelles.

     « Si Nicolas Sarkozy était candidat, il obtiendrait 30% au premier tour face à Marine Le Pen (27%) et François Hollande (16%) (…). Nicolas Sarkozy serait le seul à pouvoir empêcher le Front National de ravir la première place lors du premier tour de la présidentielle de 2017Juppé obtiendrait 24%, devant Hollande (16%) mais derrière Marine Le Pen (33%).François Fillon obtiendrait quant à lui 16% face à Marine Le Pen (35%) et François Hollande, toujours scotché à 16% (…) Nicolas Sarkozy serait élu en cas de second tour face à Marine Le Pen par 65% des voix contre 35%. En cas de second tour Marine Le Pen-Hollande, en revanche, la présidente du Front National et le président de la République feraient jeu égal, 50% des voix chacun »…Nous entrons bien dans l’ère des possibles…

    http://gollnisch.com/2014/09/03/mercredi-3/

  • Maître de l’univers

    Après une vie au service de banques d’investissement allemandes, Rainer Voss, la cinquantaine, a décidé de parler. Depuis des locaux désaffectés du quartier des affaires de Francfort, il décrit par le menu le monde qu’il a fini par quitter : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les “innovations financières” qui ont pu offrir à ceux qui en maîtrisaient les arcanes la sensation d’être les maîtres de l’univers.

    Les acteurs du secteur, brassant quotidiennement des millions d’euros, se sont peu à peu éloignés du monde réel, tandis que la finance se déconnectait des réalités économiques et sociales.

    Une secte

    Avec minutie, Rainer Voss détaille la complexification et l’interconnexion croissante des affaires traitées, mais aussi la manière dont l’entreprise dévore ses employés : travailler plusieurs nuits d’affilée, ne pas parler politique ni questionner le bien-fondé des décisions, faire preuve d’une loyauté indéfectible pour son entreprise – un monde aux allures de secte, aux répercussions colossales sur l’économie mondiale.

    Pour le réalisateur, il a été difficile de trouver un banquier prêt à parler devant la caméra. Le résultat est un stupéfiant dialogue, à la fois démonstration à charge et confession intime.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Esteban Morillo enfin libre !

    Esteban Morillo vient d’être relâché des geôles des socialistes.

    Accusé d’avoir provoqué la mort d’un jeune voyou d’extrême-gauche, en se défendant contre lui et ses comparses qui l’agressaient, ce jeune patriote a passé un an et trois mois sous les verrous, de façon aussi absurde que scandaleuse.

    Mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner », Esteban Morillo sera soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit notamment de quitter son département de résidence, a-t-on précisé.

    Comme nous l’écrivions il y a encore quelques semaines, les textos trouvés dans le portable de Clément Méric montraient clairement le piège tendu par ces « antifas » à Estaban et ses camarades. En plus de son année perdue en prison, Esteban aura subit les conséquences d’une campagne de désinformation savamment orchestrée qui ne sera probablement jamais corrigée.

    http://www.contre-info.com/