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lobby - Page 1850

  • Affaire Snowden: Kidnapping du fils d’un député russe

    RT: Roman Seleznyov, 30 ans, le fils d’un député russe a été kidnapé par les États-Unis au Maldives alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avions pour Moscou. Des agents US l’ont obligé à embarquer dans un jet privé à destination de l’ile de Guam. La justice US lui reproche d’avoir commis des actes de fraude informatiques dont certaines victimes seraient américaines.

    Le fait qu’il soit envoyé à Guam n’est en aucun cas un acte anodin. En effet, si l’ile de Guam appartient aux États-Unis, elle n’est fait pas à proprement dit partie. C’est à dire que les droits constitutionnels dont bénéficie un accusé aux États-Unis, ne s’appliquent pas forcément à Guam. Ce qui permet aux autorités US de ne pas lui permettre de prendre contacte avec sa famille et/ou son avocat.

     

    D’après le père de Roman, le député russe Valery Seleznyov, son fils aurait été kidnappé pour servir de monnaie d’échange pour l’agent US passé en Russie, Edward Snoden.

    Valery Sleznyov

    Valery Sleznyov (RIA Novosti / Vladimir Fedorenko)

    Source: RT.com

    http://www.altermedia.info/france-belgique/atteinte-aux-libertes/affaire-snowden-kidnapping-du-fils-dun-depute-russe_111833.html#more-111833

  • Faits & Documents n°380 du 15 juillet au 1er septembre 2014 – Portrait : Mgr Georges Pontier

    Le nouveau numéro de Faits & Documents du 15 juillet au 1erseptembre 2014 vient de paraître, avec (entre autres) un portrait de Mgr Georges Pontier, Président de la Conférence des Évêques de France.

    Président de la Conférence des Évêques de France (CEF) depuis avril 2013, Mgr Pontier, a su, en un an, très discrètement imposer un prêchi-prêcha droit-de-l’hommiste de stricte observance. Partisan du sacro-saint « dialogue interreligieux », immigrationniste radical, antinational rabique, ardent défenseur des Roms, ce « souverain poncif » se pare des atouts de l’« Évangile du Christ » pour se faire l’apôtre de sa vision systématique, tout en arguant que ce n’est pas le rôle de l’Église de faire de la politique. Ainsi Georges Pontier, sur son « ton chantant et volubile » (Trombinoscope des évêques 1997), distille-t-il à merveille un discours qui ferait passer l’EHESS ou le Parti radical de gauche pour des officines réactionnaires. L’élection à la tête de la CEF de cet homme aussi habile que discret fut surtout la traduction d’un rétropédalage de l’épiscopat français par rapport à la Manif’ pour tous. Une mise au diapason idéologique de l’Église de France sur ce que le PS compte de plus à gauche, alors que les entrées en séminaire ne cessent de baisser (moins de cent ordinations par an). Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure notre homme qui déclare, sans rire, « Nous vivons une époque où massivement, le christianisme perd de son influence, mais où qualitativement, il devient plus signifiant ».

    « Celui que Benoît XVI a nommé archevêque de Marseille en 2006, ville cosmopolite par excellence, s’intéresse de près aux jeunes, aux pauvres et aux immigrés […] Si Jorge Mario Bergoglio assume des idées radicales sur le mariage gay, la fierté d’être catholique, le combat spirituel contre le démon, Georges Pontier incarne une figure moins tranchée sur ces questions, plus “centriste” »
    La Vie, 25 avril 2013

    « L’homélie solennelle, porte sur “la démocratie” ou sur “justice, politique et charité” »
    Le Monde, 24 janvier 2008

    « Il devrait devenir un jour président, bien que trop marqué à gauche au goût de plusieurs de ses confrères »
    Golias, Trombinoscope des évêques 2013

    « Fraternel, généreux, et de vues plutôt ouvertes […] Ne payant pas forcément de mine, peu soucieux d’élégance vestimentaire, Georges Pontier est cependant s’il le faut un homme d’entregent et de contact. […] En résumé, Georges Pontier est un héritier fidèle du Concile Vatican II »
    Golias, 17 avril 2013

    « Autre facteur important dans le vote épiscopal : son engagement dans le dialogue interreligieux, dont il est l’un des plus ardents défenseurs »
    La Croix, 18 avril 2013

    « Mgr Pontier a fait le minimum pour s’opposer à la loi Taubira. Pour lui […] un pasteur a d’autres combats à mener que la défense d’une anthropologie étroite et stigmatisante. Il préfère affronter la puissance publique en défendant les Roms. »
    Témoignage Chrétien, 25 avril 2013

    Georges, Paul Pontier est né le 1er mai 1943 à Lavaur (Tarn). Issu d’une famille de onze enfants, il est le fils d’un vétérinaire, Pierre Pontier et de Marie Massouye. Une de ses soeurs deviendra clarisse. Il garde de ses origines tarnaises une passion pour le rugby et « Un accent du Sud Ouest à couper au laguiole » (Le Monde, 24 janvier 2008) D’abord séminariste à Albi, il est licencié en théologie à l’Université grégorienne de Rome (1964-1966) et a été ordonné prêtre à 23 ans le 3 juillet 1966 par Mgr Claude Dupuy. Il a complété sa formation à l’Université de Toulouse (1966-1969), où il a obtenu une maîtrise (…)

    Lire la suite : abonnez-vous à Faits & Documents, Lettre d’informations confidentielles d’Emmanuel Ratier – Abonnements France métropolitaine : 78 euros / an. Abonnements étranger et outre mer : 93 euros / an. En savoir plus : www.faitsetdocuments.com 

    http://fr.novopress.info/171972/faits-documents-n380-du-15-juillet-au-1er-septembre-2014-portrait-mgr-georges-pontier/

  • Gens du voyage : les agriculteurs de Haute-Savoie recouvent le Pâquier de lisier

    La situation devient inédite, devant la préfecture à Annecy: les agriculteurs, qui manifestent depuis ce matin, viennent de recouvrir une partie du Pâquier de lisier (principalement, la partie où doivent être installées les tribune de la fête du lac et à proximité du pont des Amours). Une forte odeur s'est répandue dans le centre ville. 

    Ce matin (2 juillet), à 7 heures, les jeunes agriculteurs et la FDSEA de Haute-Savoie ont, comme ils l'avaient annoncé hier, bloqué l'entrée de la préfecture d'Annecy. L'accès est totalement impossible, des bennes à lisier sont positionnées contre les grilles d'entrée et seules les vaches et les tracteurs occupent actuellement le trottoir. Le but de la manifestation est de protester contre les occupations illégales de terrains agricoles par les gens du voyage. 

    Les manifestants ont installé un barbecue devant les grilles de la préfecture et déposé du fourrage pour les bêtes, afin de montrer leur détermination. Des tracts ont été distribués aux automobilistes pour leur expliquer les raisons de ce blocus. 

    Contrairement à leurs derniers mouvements d'humeur, les cuves à lisier et les bennes de fumier, habituellement vides, étaient pleines à ras bord. Et certains étaient visiblement déterminés à ne pas faire la route du retour avec leur chargement. Les représentants des syndicats qui tentaient de dissuader les plus remuants de leurs adhérents d'arroser la pelouse du Pâquier avec du lisier ne sont pas parvenus à leur fin. Les agriculteurs en colère menaçaient aussi de revenir bloquer la fête du lac si les campements illégaux de gens du voyage ne sont pas évacués.

    A la préfecture, on suit l'évolution de la situation avec attention, mais on se refuse à céder à toute pression. Des renforts de forces de l'ordre ont été demandés dès hier soir pour procéder à d'éventuelles expulsions de campements illégaux d'ici quelques jours... si les conditions sont remplies. 

    Dans la matinée, une source proche du dossier avait indiqué que la communauté de communes Fier et Usses, dans laquelle se trouve Sillingy, ne respecte pas ses obligations en matière de schéma départemental des gens du voyage, ce qui rend impossible toute expulsion légale. Cependant, selon nos informations, une évolution sur ce point semblait se dessiner aux premières heures de la matinée.

    Source

  • La GPA, stade suprême du libéralisme

    Marxistes old school et cathos unis contre la marchandisation des ventres
    Mathieu Nocent est militant à l’Inter-LGBT. Ancien porte-parole de l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), il fut reçu avec Nicolas Gougain par François Hollande, le 21 novembre 2012, lors du rétropédalage présidentiel sur la liberté de conscience accordée aux maires refusant le mariage gay. Il fut élu porte-parole de l’Inter-LGBT en septembre 2013, avant de démissionner en octobre, à cause de dissensions internes.
    Notre homme juge avec une lucidité bienvenue la stratégie gouvernementale qui a mené au mariage gay l’an dernier : François Hollande, écrivait-il en février, ne s’est jamais intéressé aux revendications LGBT que pour faire diversion, piéger la droite, et donner à sa politique une façade progressiste. Mais son courroux n’est pas guidé par une défiance par rapport à l’instrumentalisation des « questions de société ». Non, Mathieu Nocent reproche en réalité au gouvernement de ne pas être allé assez loin, d’avoir reculé sur l’extension de la PMA pour les couples de femmes, et d’être timoré sur la GPA.
    L’ancien porte-parole d’un mois de l’Inter-LGBT poursuit donc son combat sur le blog Sautez dans les flaques. La récente condamnation de la France par la CEDH sur la GPA lui permet de publier un entretien avec la directrice d’une agence de mères porteuses basée au Texas, Gayle East, décrite comme « chrétienne pratiquante », qui demande : « comment peut-on être pro-vie et contre la GPA » ?
    Mathieu Nocent cherche à combattre les critiques sur leur propre terrain. Il s’imagine que les Français estampillés Manif Pour Tous, fatalement chrétiens, sont empêtrés dans une contradiction, qui les pousse à défendre la vie humaine, mais à rejeter les mères porteuses. Son sophisme tente d’expliquer qu’ils devraient au contraire être favorables à la GPA. Il cite Gayle East : « mener une gestation pour autrui est fondé aussi sur une conviction religieuse. La Bible nous enseigne à aider les autres. (…) Alors, si une femme ne peut pas porter d’enfant et que je peux le faire pour elle, c’est pour moi mon devoir de chrétienne de le faire. » Cette sympathique femme d’affaires, qui parle dans son entretien de la perte de l’enfant né de GPA comme d’une simple affaire « hormonale », affirme même avoir l’approbation du pasteur de sa paroisse, puisque « Marie était une mère porteuse ».
    Mathieu Nocent s’imaginait sans doute lancer un pavé dans la mare, mais il ne fera guère de remous de ce côté-ci de l’Atlantique. Outre le fait que les informations qu’il livre confirment les craintes de marchandisation (ainsi, une GPA texane coûte entre 80 et 100 000 dollars, dont 20 000 reviennent à la mère porteuse), les arguments qu’il partage sont inopérants. Le mouvement LGBT, bercé par la légende américaine des émeutes de Stonewall et de Harvey Milk, ignore largement les fossés culturels entre nations. Aux Etats-Unis, la GPA est légale partout, au nom du libéralisme économique. Il s’agit d’un commerce comme un autre. Les conservateurs eux-mêmes y ont recours : le fils aîné du dernier candidat républicain à la présidentielle de 2012, Tagg Romney, a payé les services d’une mère porteuse pour acquérir des jumeaux.
    De plus, l’argumentation religieuse en faveur de la GPA n’est guère surprenante, connaissant le contexte local. Tocqueville avait noté qu’en Amérique, peu importe ce que l’on croit, pourvu que l’on croit en quelque chose. « Parmi les Anglo-Américains, les uns professent les dogmes chrétiens parce qu’ils y croient, les autres parce qu’ils redoutent de n’avoir pas l’air d’y croire. » Paraître croyant est un enjeu de crédibilité sociale, et toutes les sauces sont possibles dans le supermarché religieux américain.
    La directrice de Surrogate solutions interrogée par Mathieu Nocent ne craint donc pas de justifier son commerce au nom de la Bible. Elle et son pasteur appartiennent certainement à une de ses Eglises protestantes libérales, presbytérienne ou anglicane, qui ont embrassé le relativisme théologique, et dont le déclin numérique coïncide étrangement avec leurs décisions de bénir l’avortement, le mariage gay et les mères porteuses.
    Un tel décor est impossible à transplanter au milieu des racines marxo-catholiques françaises, qui s’opposent naturellement à la GPA. La contradiction ne se trouve pas parmi nos opposants au mariage gay, qui avaient prévenu l’an dernier des conséquences fâcheuses de la loi Taubira en la matière, mais plutôt chez leurs collègues américains. En effet, les conservateurs outre-Atlantique mobilisent encore contre le mariage gay, mais aucun ne s’attaque à la pratique des mères porteuses. Or, si la filiation et l’intérêt de l’enfant sont évacués de la problématique du mariage, celui-ci n’est plus qu’un vain mot à défendre.
    Quelques rares consciences commencent à s’éveiller. Un ponte du Family Research Council, principal lobby anti-mariage gay à Washington, proche de la « droite religieuse », a fait publier une note interne le mois dernier, en suggérant au Parti républicain de s’opposer à la GPA. Celle-ci, expliquait-il, n’est rien d’autre que le retour moderne de l’esclavage, touchant des femmes pauvres, noires ou portoricaines. « Le Parti républicain a été fondé contre la propagation de l’esclavage », rappelait-il. Cette note suscita un vif émoi, et plus d’un élu républicain fut sidéré de lire qu’un député français « communiste » de Martinique, Bruno Nestor-Azérot, s’était opposé au mariage gay l’an dernier, par rejet du libéralisme. N’en déplaise à Mathieu Nocent, les clivages ne se fissurent pas là où il le souhaiterait.

    source causeur :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EupuZyFVZVQZwxhryu.shtml

  • Le traité transatlantique avance masqué... jusqu'à sa signature

    Susan George, militante altermondialiste et présidente d'honneur d'ATTAC, est interrogé dasn Télérama :

    "Le débat sur le TTIP-Tafta a émergé pendant la campagne des élections européennes. C'est un début de fonctionnement démocratique, non ?

    Qu'on débatte ou non, ces négociations restent antidémocratiques, parce que personne ne dispose des textes, pas même les députés européens. Nous ne pouvons délibérer qu'à partir d'hypothèses. Or, seuls les députés de la Commission du commerce international sont informés de temps à autre par le commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, qui leur dit ce qu'il veut bien leur dire. A l'issue de chaque cycle de négociations, nous ne savons pas ce qui a été discuté, ces gens ne sont comptables de rien, c'est secret, et une fois le traité signé, il sera irréversible."

    Michel Janva

  • Ces géants mégalos qui dirigent le monde

    Google, Apple, Facebook ou encore Amazon affichent des performances hallucinantes, s’immiscent dans l’agenda politique et alignent les projets les plus controversés.

    Ils ne sont que quelques-uns à maîtriser la masse incalculable de données personnelles disséminées par les internautes. Ce pétrole numérique, les puissants de la Silicon Valley – avec en tête, Google, Apple, Facebook et Amazon (les GAFA) – le pompent, l’exploitent et le revendent aux entreprises. Ces machines innovantes ne cessent d’étendre leur pouvoir, transformant au passage les industries traditionnelles, de la musique à la finance.

    Et les relais de croissance sont encore nombreux. Si 2,7  milliards de personnes sont connectées dans le monde en 2014, ce chiffre devrait doubler d’ici à 2020. «Une révolution numérique durable et profonde à laquelle nous devrons tous nous adapter», affirme Frédéric Martel, journaliste et auteur de Smart, une enquête internationale sur l’univers digital.

    Une révolution qui passe d’abord par une puissante frappe financière, avec des performances boursières record et des bénéfices plein les caisses. Apple est la plus grosse capitalisation boursière du monde (plus de 470 milliards de dollars), tandis que Google a atteint 394 milliards en février dernier. La capitalisation de Facebook, elle, a triplé en un an (plus de 150 milliards).

    Combinés, les titres de Google, Facebook, Twitter, LinkedIn et Amazon ont crû de plus de 57% en 2013, indique Michael Wade, professeur d’innovation et de gestion stratégique de l’information à l’IMD. Or «ces multinationales sont clairement surévaluées, juge-t-il. Les fondamentaux de certaines entreprises ne justifient pas ces valeurs.»

    Qu’importe. Les ingénieurs se bousculent au portillon pour espérer travailler au sein de ces sièges monumentaux en Californie, attirés par des conditions de travail idylliques – sur le papier du moins.

    Sur tous les terrains

    Contrairement aux icônes du numérique des pays émergents, comme le chinois Alibaba ou le russe Ozon, la Silicon Valley s’est imposée dans le monde entier. Occuper tous les terrains, c’est la stratégie choisie pour dominer. Michael Wade rappelle que «les revenus de Facebook et Google viennent encore majoritairement de la publicité. Ces entreprises doivent donc se diversifier et mener d’autres conquêtes.»

    Ainsi, les GAFA avalent de nombreuses start-up, jusqu’à étouffer la concurrence. La chasse aux compétences est impitoyable. Tout comme le cynisme de ces multinationales. «Ils pensent, par principe, que tout s’achète», témoigne dans Smart la cofondatrice d’une start-up récemment acquise par Facebook et intégrée au sein même du campus de Menlo Park.

    Champion de l’achat stratégique, le réseau social, qui compte 1,2  milliard d’utilisateurs, s’attaque en 2014 à la messagerie – il s’empare de WhatsApp pour 19  milliards de dollars – et investit dans la réalité virtuelle – Oculus VR pour 2  milliards. Les autres ténors ne sont pas en reste. Google est la plus tentaculaire. Au-delà du moteur de recherche, la firme repousse les limites de l’intelligence artificielle et des objets connectés et part carrément à la conquête de l’espace.

    La Silicon Valley a bien compris les conséquences de sa révolution numérique. A l’ère de l’immédiateté, elle aussi veut tout, tout de suite. Larry Page, cofondateur de Google, déclare lors d’une TED Conference en mars dernier que son entreprise «doit créer son propre futur, car dans la technologie nous avons besoin d’un changement révolutionnaire, et non progressif».

    Mais pour évoluer et imposer sa vision du progrès, cette élite doit désormais s’immiscer dans l’agenda politique. «Elle se rend compte que son pouvoir est immense. Or, si elle veut par exemple des permis de conduire pour ses voitures sans chauffeur, elle devra convaincre les régulateurs américains et des Etats qui n’en voudront certainement pas», illustre Frédéric Martel.

    Avec une fortune de près de 30 milliards de dollars, Mark Zuckerberg, dont le groupe Facebook a quadruplé les dépenses en lobbying en un an, a lancé en 2013 son groupe de pression,FWD.us, pour défendre une réforme – élitiste – de l’immigration. Il est soutenu par de nombreuses personnalités de la tech, de Bill Gates (Microsoft) à Marissa Mayer (Yahoo!), pour qui les quotas annuels d’immigrés hautement qualifiés sont insuffisants, alors que les universités américaines ne forment plus assez d’ingénieurs.

    A chacun ses armes pour véhiculer son idéologie. Si le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, parmi les plus grandes fortunes mondiales d’après Bloomberg, a annoncé en août 2013 le rachat duWall Street Journal, Eric Schmidt, président de Google, et Jared Cohen, directeur de Google Ideas, exposent l’avenir de la multinationale sur fond de perspectives politiques dans The New Digital Age.

    Démesure et optimisation fiscale

    Ces influents multiplient les projets les plus extravagants. Un groupe d’entrepreneurs, dont le financier milliardaire Peter Thiel, veut créer des micro-Etats qui flotteraient sur les eaux internationales et ne dépendraient d’aucun gouvernement. Une sorte de laboratoire géant où les technologies pourraient se développer en toute liberté.

    Les prouesses d’Elon Musk, vedette de la Silicon Valley, ont de quoi impressionner. Décrit comme le nouveau Steve Jobs, le cofondateur de la banque en ligne PayPal et patron de la voiture électrique Tesla, a fondé en 2002 SpaceX, la première entreprise privée à opérer des fusées. Son objectif à terme : coloniser la planète Mars. Son dernier exploit est de bon augure. En 2013, sa fusée a réussi à mettre en orbite un satellite. La NASA et l’Agence européenne spatiale devront désormais compter avec le richissime entrepreneur de 43  ans.

    Mais si certains exploits impressionnent, le mode de vie ostentatoire de quelques-uns parmi ces nouveaux riches en agacerait plus d’un. Un exemple dans toutes les bouches : le mariage du fondateur de Napster et ancien président de Facebook Sean Parker, organisé en 2013 dans un parc naturel. Une cérémonie «elfique» en grande pompe, sur le modèle du Seigneur des anneaux. Le coût : 10  millions de dollars, sans compter l’amende pour les dégâts environnementaux. A San Jose, c’est «l’aéroport Google» qui suscite la controverse. Le chantier de l’aérodrome, lancé par les trois dirigeants de la multinationale pour leurs voyages professionnels en jets privés, vaut plus de 80 millions de dollars.

    Les gouvernements, eux, sont désemparés face aux montages financiers avec lesquels jonglent en toute légalité ces champions de l’impôt minime. «Ce sont des entreprises jeunes qui s’étendent rapidement et opèrent à l’international. Elles peuvent donc dès le départ réfléchir à un plan fiscal optimal et manier toutes les règles en l’absence d’une uniformisation fiscale mondiale», résume Michel Jaccard, avocat expert en nouvelles technologies et fondateur de l’étude id est avocats.

    De plus, leur principal actif est souvent lié à la propriété intellectuelle – software, marque, brevet – «ce qui rend les prix très flexibles, notamment ceux de transferts». Une optimisation fiscale qui prive les Etats de millions de dollars, à l’heure où la plupart d’entre eux cherchent à renflouer leurs caisses.

    Ere post-Snowden

    Mais c’est au niveau de l’exploitation des données personnelles que l’enjeu reste le plus délicat. Le modèle d’affaires de la plupart des ténors du numérique – «gratuit, mais vous êtes le produit» – reste en travers de la gorge des mouvements pour la protection de la vie privée. Les alarmes contre ces agissements jugés liberticides s’intensifient.

    Le programme d’espionnage de la NSA, l’agence américaine de sécurité, révélé par l’ancien collaborateur Edward Snowden, a bouleversé les plans de la Silicon Valley. Les preuves que ces sociétés ont collaboré plus ou moins activement avec la NSA ont attisé la méfiance. Ce feuilleton démontre la schizophrénie de cette élite qui subit la mainmise des gouvernements, alors que son modèle d’affaires se base sur la collecte de données personnelles.

    Aujourd’hui, l’heure est à la réparation de l’image auprès des utilisateurs. La Silicon Valley s’adapte peu à peu à l’ère post-Snowden. Un changement de cap obligatoire si elle ne veut pas voir son pétrole lui échapper.

    Bilan

    http://fortune.fdesouche.com/347541-ces-geants-megalos-qui-dirigent-le-monde#more-347541

  • LGBT : Mark Regnerus démonte la pseudo-étude australienne

    La pseudo-étude australienne sur la santé des enfants élevés par 2 personnes de même sexe, que nous avons déjà épingléevient d'être démontée par le spécialiste de la question, Mark Regnerus (son étude avait fait du bruit). Il dénonce la méthodologie de cette étude.

    D'abord, le recrutement d'un échantillon non aléatoire de personnes, recrutés à travers des groupes communautaires. 380 parents ont communiqué avec les chercheurs, ce qui est très peu. Mark Regnerus indique que s'il veut savoir qui est le plus apte à gagner les prochaines élections, il ne demande pas à ses amis qui ils soutiennent et il ne lance pas une enquête demandant aux personnes intéressées à participer. Non, il veut un échantillon aléatoire. 

    L'autre problème de cette étude, que nous avions souligné, est qu'il s'agit en fait d'une auto-évaluation des parents à propos de leurs enfants. Les parents ont en effet tendance à présenter leurs enfants mieux que ce qu'ils sont réellement. 

    Le scepticisme croît quand on sait que l'étude a été faite en annonçant dès le départ le but recherché. En déclarant dès le début qu'il s'agit de savoir si les enfants sont en meilleur santé ou non en étant élevés par des personnes de même sexe, on oriente déjà les réponses des personnes interrogées.

    En l'occurrence, une vraie étude aurait interrogé un grand nombre de parents, sans dictinction de leur choix de vie, des personnes homosexuelles comme des couples, et sans leur donner le but de la recherche. Et c'est ce qu'avait fait Mark Regnerus.

    Michel Janva

     
  • Etats-Unis : cède enfant adopté, 10 ans, 3 500 $ hors taxe

    Abandonnés par leurs parents adoptifs américains, des centaines d’enfants se retrouvent «en vente» sur Internet. Le «rehoming» est un business chapeauté par des agences privées, hors de tout contrôle.

    Dylan sourit sur la photo. Il a 10 ans, le regard malicieux, et une passion pour le jardinage. «Il n’a pas été diagnostiqué hyperactif et ne prend pas de médicaments. Il est capable de bien se concentrer et il adore faire des puzzles», explique la page Facebook qui le présente à l’adoption. Même son «prix» est affiché : 3 500 dollars (2 600 euros) de frais d’agence, plus 200 dollars d’enregistrement et de 1 500 à 2 500 pour les avocats. Le tout déductible d’impôts, précise l’annonce publiée sur Second Chance Adoptions. Dylan a été adopté en Russie mais ses parents ne veulent plus de lui.

    Comme des dizaines d’autres enfants aux Etats-Unis, il est sur le «marché» de «seconde main» : le «rehoming» disent les Américains, même si le terme est controversé. Le mot est plus souvent employé pour les animaux, et réprouvé par l’agence qui propose Dylan. Comme sur un vrai marché d’occasion, les prix sont aussi cassés : tandis qu’une adoption internationale coûte facilement 10 000 à 30 000 dollars aux Etats-Unis, ces enfants changent de parents pour moitié moins, parfois même gratuitement. 

    «Les parents ne sont pas toujours bien préparés à des enfants qui peuvent être difficiles», explique Sandra Moats, qui en élève dix-neuf, dont dix «réadoptés» abandonnés par leurs premières familles américaines. «Parfois, le lien ne se fait tout simplement pas. C’est un phénomène commun, estime cette pasteure dans l’Idaho. On en voit entre quinze et vingt par mois auxquels il faut trouver de nouveaux parents. Mais ces drames ont parfois des issues heureuses. Beaucoup de familles finissent par trouver leur bonheur et celui de ces enfants.» Aucun décompte officiel de ces adoptions de seconde main n’est fait aux Etats-Unis, mais on y estime que 1 à 10% des adoptions d’enfants à «besoins spéciaux» (handicaps ou troubles du comportement) sont dissoutes, rappelle un récent rapport du Congrès. Au regard des plus de 100 000 cas finalisés chaque année dans le pays, ceux-ci restent donc exceptionnels. Ils se comptent tout de même par centaines, voire par milliers. 

    «C’EST NOTRE CROIX À PORTER»

    Sous la fiche Facebook de Dylan, ces jours-ci, il y a aussi celles d’Annie, Caleb, Janell, Tyler, Tina, Kylie, Tanner, Breanne ou Vance, adoptés une première fois à l’étranger ou aux Etats-Unis. Tous sont plus mignons les uns que les autres et leurs histoires, esquissées en quelques lignes, aussi dramatiques. Vance a été accueilli en Europe de l’Est à 3 ans puis dans une famille américaine et doit, à 12 ans, changer à nouveau de parents. Il est «athlétique», «intelligent», récolte de bonnes notes à l’école et n’est «généralement pas agressif». Mais quatre autres plus petits ont été adoptés et Vance «irait sans doute mieux dans un foyer moins nombreux où il serait le plus jeune, voire le seul», explique sa fiche. 

    «Nous faisons là une contribution humanitaire», assure Cyndi Peck, responsable du programme «Second Chance» de Wasatch International Adoptions, une agence privée enregistrée dans l’Utah qui gère cette page Facebook. «Ce n’est pas un programme qui nous rapporte de l’argent», ajoute la responsable, détaillant, pour preuve, ses tarifs : la famille qui cède son enfant ne paye «que» 950 dollars à l’agence, contre 3 500 pour les réadoptants. Ces frais couvrent à peine le travail de sélection, explique Cyndi Peck, racontant passer de longues heures en conférence téléphonique avec les parents, actuels et futurs, pour s’assurer qu’ils ne cachent rien. Placer un enfant lui prend entre quelques semaines et plusieurs mois - les plus jeunes et les moins troublés partent plus vite.

    Ces placements de seconde main sont «la face noire de l’adoption», reconnaît Cyndi Peck elle-même. Mais ils répondent à un vrai «besoin» : «Tout cela est très douloureux, pour les enfants et les familles qui doivent se séparer d’eux. J’ai souvent les parents en pleurs au téléphone. Ils pensaient que tout serait merveilleux pour eux comme pour le petit.» Sur les forums américains spécialisés, on trouve aussi de nombreux témoignages, souvent très détaillés : «Je n’arrive pas à m’attacher à eux», racontait ainsi en janvier et février sur le site adoption.com, la maman de deux enfants de 5 et 6 ans, adoptés à leur naissance et dont elle envisageait de se séparer. «Je me sens horrible», écrivait-elle, avouant avoir mis au monde deux enfants et éprouver pour eux des sentiments qu’elle n’a jamais eus pour les deux aînés : «J’aimerais vraiment pouvoir les aimer comme mes enfants biologiques mais je ne crois pas que je le pourrai.» Son mari ne la comprend pas, «il me dit que c’est notre croix à porter», expliquait-elle encore dans cet appel au secours, ajoutant que son couple risquait aussi de sombrer.

    «Il y a un vrai besoin, confirme un spécialiste américain de l’adoption qui préfère rester anonyme sur ce dossier trop sensible. Ce dont il est question ici, ce n’est pas de simples caprices de parents qui n’en peuvent plus parce que le petit Johnny ne fait pas ses devoirs. Il s’agit souvent d’enfants vraiment très troublés, qui vont faire du mal à leurs frères et sœurs ou brûler la maison.»

    UNE SIMPLE PROCURATION

    Pour le professeur Richard Barth, père adoptif lui-même et spécialiste des services de l’enfance à l’université du Maryland, le problème est aussi que ces parents manquent souvent de soutiens et de structures auxquelles s’adresser. «Une famille qui n’arrive plus à faire face à son enfant peut théoriquement le placer dans un établissement de soins, mais c’est très cher. S’il a été adopté aux Etats-Unis, certains Etats paieront ses soins mais ce n’est pas le cas s’il a été adopté à l’étranger, observe le professeur Barth. Les parents peuvent aussi demander à la justice de le placer sous la protection de l’Etat. Mais il leur faut alors s’accuser de nuire gravement à l’enfant, et trouver un tribunal compréhensif.» 

    Plutôt que de s’accuser de mauvais traitements, les parents américains qui veulent abandonner leurs enfants peuvent le faire beaucoup plus simplement, soit en passant par une agence, soit en trouvant eux-mêmes un couple de rechange par Internet ou dans leurs communautés religieuses. Une simple procuration enregistrée chez le notaire suffit pour confier l’enfant à une nouvelle famille, qui pourra l’inscrire à l’école ou toucher des allocations, sans qu’aucun contrôle ne soit effectué. Pour une réadoption complète, un passage au tribunal est nécessaire et un minimum de contrôles effectués pour s’assurer que les nouveaux parents sont bien aptes à accueillir.

    Sur un forum Yahoo intitulé «Adopting from Disruption», un nouvel enfant était proposé chaque semaine en moyenne ces cinq dernières années, a compté l’agence Reuters, qui a publié une enquête choc sur ce «marché clandestin des enfants adoptés», en septembre 2013. Plusieurs ont même été ballotés de famille en famille, et quelques-uns se sont retrouvés chez des pédophiles notoires, a révélé Reuters. A la suite de cette enquête, Yahoo a fermé le groupe et plusieurs des 50 Etats américains ont commencé à renforcer leur législation pour assurer un peu plus de contrôles. Une loi votée en avril au Wisconsin interdit à toute personne qui n’est pas spécialement licenciée par l’Etat de faire la publicité d’enfants de plus de 1 an et de les présenter à l’adoption. Elle oblige les familles à passer par un tribunal s’ils veulent transférer la garde à une personne autre qu’un parent. Mais beaucoup d’autres Etats américains continuent de fermer les yeux sur ces annonces en ligne et les transferts. 

    «UNE INDUSTRIE»

    «L’adoption est suffisamment contrôlée comme cela, estime Sandra Moats, la maman de l’Idaho aux 19 enfants. Ce qu’il faudrait, c’est plutôt que les parents adoptifs soient mieux intégrés dans leurs communautés, qu’ils aient des gens à qui parler en cas de difficultés.» A 69 ans, Sandra est encore en train de finaliser l’accueil d’une fille de 15 ans, rejetée par sa première famille d’adoption où elle a passé six années. Sandra assure ne pas les collectionner mais répond présente quand «Dieu», généralement par le biais d’une agence, lui demande si elle pourrait accueillir encore un abandonné. «Le voyage est souvent rude avec eux, reconnaît-elle aussi. J’ai même parfois dû appeler la police chez moi pour une de mes filles qui voulait se mutiler ou se suicider.» Mais avec beaucoup de présence (Sandra se définit comme «maman vingt-quatre heures sur vingt-quatre» et les instruit elle-même à la maison), elle constate que ses chérubins s’en sortent plutôt bien. Les plus âgés entament maintenant leur vie professionnelle, comme assistante médicale ou manager de restaurant.

    «Le fait même qu’il y ait tous ces cas de "rehoming" prouve plutôt que l’adoption n’est pas correctement encadrée aux Etats-Unis, estime au contraire Niels Hoogeveen, adopté lui-même et confondateur du site Pound Pup Legacy, qui collecte les récits noirs d’enfants placés en familles ou institutions. L’adoption est une industrie aux Etats-Unis. Les agences privées sont si nombreuses que personne ne peut vraiment les contrôler. Elles peuvent même avoir intérêt à placer les enfants dans des familles qui ne leur conviennent pas, pour les replacer ensuite. Les dossiers sont aussi finalisés beaucoup trop vite, parfois immédiatement après l’arrivée de l’enfant aux Etats-Unis. Il faudrait prendre deux ou trois ans, pour contrôler ce qui se passe dans la famille durant ces premiers mois.» Le «rehoming» risque aussi de devenir plus fréquent aux Etats-Unis ces prochaines années, redoute Adam Pertman, directeur du Donaldson Adoption Institute : «Avec tous les pays qui se ferment ou réduisent l’adoption internationale, les enfants adoptés à l’étranger sont de plus en plus âgés, ou ont des besoins particuliers. Et souvent les parents n’y sont pas assez préparés. Il est temps de faire quelque chose, avant que le problème ne s’aggrave.»

    source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Mairie de Paris : interdiction de fumer dans un jardin public, autorisation de se droguer dans des salles subventionnées

    Pour satisfaire aux conclusions impénétrables d’un débat « au sein de sa majorité » (sic) – le genre de discussions qui échappent à toute raison étrangère aux tractations entre Verts, Communistes et Socialistes parisiens – Anne Hidalgo a décidé d’expérimenter l’interdiction de fumer dans un jardin parisien…

    Cette fatwa anti-tabac est naturellement le prélude à une interdiction généralisée, tant il est vrai que le Moloch qui veut votre bonheur malgré vous ne le désire pas à moitié…

     

    Qu’importe si la fumée de cigarette dans un espace public aussi vaste et ouvert qu’un jardin se dilue dans l’atmosphère jusqu’à la rendre anodine à vingt centimètres du fumeur au bout de quelques secondes. L’important est de tout contrôler, n’est-ce pas ?

    Car que croyez-vous que la Mairie de Paris fasse, au moment où elle entreprend d’interdire le tabac dans les lieux publics ouverts ? Elle continue son lobbying pour que la loi soit modifiée et lui permette d’ouvrir une salle de shoot, hautement subventionnée, où les drogués pourront se piquer à l’abri des foudres de la justice et des contrôles de la police.

    Ainsi, la mairie interdit la consommation de tabac mais facilite celle d’héroïne et de cocaïne, allant même jusqu’à prévoir d’engloutir des millions d’euros pour ce faire.

    Sentant bien qu’il y a quelque chose de vicié dans cet air de politique municipale, Anne Hidalgo cherche un deuxième motif, budgétaire cette fois : le coût du ramassage des mégots est prohibitif ! Mais comment l’isoler dans les dépenses d’un service public de nettoyage dont l’impéritie est de plus en plus évidente aux yeux et aux nez des Parisiens, tant les rues de la capitale sont désormais crasseuses ?

    Au même moment, on apprend que celui du chantier des Halles va dépasser le milliard d’euros pour la construction d’un gigantesque bubon à deux pas de Saint Eustache, un ignoble centre commercial dont la particularité sera qu’il est le seul de son genre à être financé par les contribuables. Comme Anne Hidalgo a trempé dans ce ratage monumental, elle ne s’en émeut naturellement pas et préfère s’offusquer des quelques dizaines de milliers d’euros que les mégots infligent au budget de la ville.

    Article intégral : Delanopolis

    http://fr.novopress.info/171888/mairie-paris-interdiction-fumer-jardin-public-autorisation-se-droguer-salles-subventionnees/#more-171888

  • Extrême droite hongroise: « le FN est sioniste »

    lefigaro.fr: Le dirigeant du Jobbik hongrois a qualifié aujourd’hui le Front national français et le FPÖ autrichien de « partis sionistes », après le refus de ces formations de s’allier avec l’extrême droite hongroise au Parlement européen.

    « Le Jobbik ne forme pas d’alliances avec les partis sionistes, comme le Front national français et le Parti de la liberté (FPÖ) autrichien, pour de simples raisons financières« , affirme Gabor Vona dans un entretien au quotidien Magyar Hirlap. Le FN et ses alliés traditionnels du Parti pour la liberté (PVV) néerlandais, du FPÖ, de la Ligue du Nord italienne et du Vlaams Belang flamand (Belgique) ont échoué lundi à composer un groupe au Parlement européen. Un tel groupe leur aurait permis notamment d’accéder à des subventions.

    Le FN avait exclu de s’allier avec les néo-nazis grecs d’Aube Dorée, l’élu allemand du NPD ou les Hongrois du Jobbik, un parti ultra-nationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms. M. Vona, dont le parti a obtenu 3 des 21 sièges hongrois aux élections européennes en mai, accuse dans la même interview le PVV d’avoir « humilié la religion« .

    Un autre responsable du Jobbik, Marton Gyongyosi, avait qualifié cette année le FN et le PVV de partis « libéraux » et « islamophobes« , dont l’hostilité à l’immigration avait selon lui « le soutien sioniste d’Israël« .

    Pourtant d’après les commentaires de la tribune juive, elle n’en ferait pas encore assez. Faire alliance avec les anti-nationalistes et sionistes radicaux de Geert Wilders, les régionalistes anti-Français du VB et les autres, ne lui aura servi à rien, ni à obtenir les subventions ni à faire plaisir aux sionistes de France et d’Israël qu’elle courtise avec tant de passion.

     

     

    tribunejuive.info: « Il existe -pourquoi le nier ?- une suspicion d’antisémitisme qui pèse sur le Front national et que je conteste avec la plus grande force », déclare Marine Le Pen en estimant que son père Jean-Marie « aurait dû constater qu’il n’avait pas anticipé que ses propos » sur « la fournée » évoquée à propos de l’artiste Patrick Bruel, de confession juive, « prêteraient le flanc à une énième attaque contre le FN, et arrêter là cette polémique ».

    « Je ne cesse de le répéter aux Français juifs, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers nous :  non seulement, le Front national n’est pas votre ennemi, mais il est sans doute dans l’avenir le meilleur bouclier pour vous protéger, il se trouve à vos côtés pour la défense de nos libertés de pensée ou de culte face au seul vrai ennemi, le fondamentalisme islamiste+», assure-t-elle.

    Ce que Marine Le Pen ne peut nier, c’est que son père, fondateur et Président d’honneur du Front National , se soit livré à une attaque antisémite contre Patrick Bruel. Cette attaque avait un sens : celui de l’antisémitisme primaire et traditionnel. Ce n’était pas une mauvaise interprétation du mot fournée : Jean-Marie Le Pen savait que Bruel est juif et il a prononcé le mot en connaissance de cause, pour se faire plaisir, pour faire rire ses compagnons de racisme et parce qu’il estime que le FN doit être un parti pas comme les autres mais un parti qui transgresse et qui fédère les électeurs anti juifs.

    Que les juifs de France soient victimes du racisme des islamistes, de la haine sournoise des intellectuels » anti sionistes », ce n’est sûrement pas chez ceux qui évoquent en riant les fours crématoires qu’ils vont rechercher un bouclier.

    Au mieux, ils pourraient trouver une enclume .

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/extreme-droite-hongroise-le-fn-est-sioniste_111631.html#more-111631