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lobby - Page 1954

  • On a enfin trouvé de gentils nazis !

    Svoboda, nous dit Médiapart, parti national-socialiste (nazi), qui encadre l’insurrection ukrainienne d’Euro-Maidan, a été soutenu par l’UE et par plusieurs politiciens américains. Ce parti vient d’entrer dans le gouvernement d’Arseni Iatseniouk, chef de l’opposition.

     

    Svoboda est pro Européen par nostalgie du grand Reich. Le signe de reconnaissance de cette formation est le même que celui de la division Das Reich qui s’illustra dans nos contrées à Oradour et dans le Vercors.

    Mais selon Kouchner ou BHL, ces gens sont marginaux, certes nationalistes, mais rien à voir avec les nationalistes français qui eux, sont de la pire espèce. Pour qu’ils trouvent grâce à leurs yeux et à ceux des média (que je trouve très modérés soudainement à leur propos) il faut bien qu’ils y aient quelque chose que les autres n’ont pas. Certes, ils n’ont pas soutenu la « manif pour tous » qui a fait des émules dans toute l’Europe, c’est un bon point pour eux, mais est-ce suffisant ?

    En France, être simplement nationaliste, voire même simplement patriote et attaché à quelque tradition, c’est aussitôt être d’extrême droite et donc nazi et donc infâmant. Mais, en Ukraine, il semble que ce soit assez bien porté et toléré par les instances internationales, pourtant bien souvent moralisatrices en matière d’humanisme éthéré.

    Quand le commissaire européen, madame Ashton trouve naturel de poser en photo avec le parti Svoboda, elle rend hommage aux nazis ukrainiens qui ont donné l’assaut au parlement de Kiev et sans qui le dictateur serait encore au pouvoir. Ceux là sont donc de bons nazis : Ils sont, non pas pour l’Europe de Bruxelles dont ils n’ont que faire, et qui n’est en l’occurrence qu’un vecteur politique, mais pour l’OTAN. Et ça, aux yeux de l’état profond de l’ « Empire », c’est de l’or !

    Ce parti d’allumés qui saluent, non pas en faisant une quenelle, ce qui a le don d’énerver BHL, mais carrément avec le bras levé hitlérien, que notre « philosophe » en chemise trouve quand même plus sain, est donc engagé dans un combat géostratégique qui vise à déstabiliser, l’influence russe dans cette région. On est loin du combat pour la démocratie.

    Mais du coup tout s’éclaire : A chaque fois qu’il y a des troubles dans un pays (rappelons la litanie des « printemps arabes ») il y a toujours un groupe armé, mieux entrainé que les autres, plus radical qui prend rapidement la tête des émeutiers. Toutes ces révolutions ont abouti au chaos, à la ruine, aux deuils innombrables et à la misère des peuples maltraités. Mais d’insupportables dictatures, dont la particularité la plus énervante était leur attachement à l’indépendance, tombaient livrant le pays aux clans guerriers et à l’anarchie meurtrière.

    Quand on prononce le mot OTAN, je ne puis m’empêcher d’entendre en écho : CIA.

    Vous voyez où je veux en venir ?

    Allons, je suis certainement paranoïaque !…Imaginer que la CIA ait pu entrainer, former en son sein et téléguider des commandos Islamistes au Moyen Orient et des Nazis en Ukraine, là, c’est vraiment aller trop loin. Et puis chacun sait que les vrais méchants sont du côté de Poutine.

    Olivier Perceval - Secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?On-a-enfin-trouve-des-gentils

  • Christiane Taubira : "nous ne ferons aucun quartier"

    L'hystérique de la place Vendôme a publié un ouvrage totalement délirant, que relate Valeurs Actuelles, dans lequel elle voue une haine violente à tous ceux qui ne pensent pas comme elle.
     
    Par ailleurs, visée par douze plaintes de personnalités épinglées sur le “mur des cons” du Syndicat de la magistrature, sa présidente, Françoise Martres, a été mise en examen le 17 février.

  • Les Sentinelles rappellent à Taubira qu'elle vit dans le mensonge permanent

    Les Sentinelles dénoncent les mensonges du garde des Sceaux, place Vendôme. Mensonge sur le mariage, contracté entre une homme et une femme, mensonge sur l'enfant, né d'un père et d'une mère, mensonges politiques...

    M

     

    Michel Janva

  • L'Union sacrée des religions contre le laïcisme sectaire

    Même le laïcisme athée peut faire des miracles ! La politique antireligieuse du gouvernement suscite aujourd'hui, contre elle, une union sacrée des religions monothéistes.
    Sans l'avoir voulu, François Hollande et son gouvernement pourront se vanter d'avoir fait avancer l'œcuménisme à grands pas. Ainsi a-t-on vu, pendant les manifestations contre le mariage inverti, un rabbin marcher en devisant entre deux abbés en soutane, ou des musulmanes portant le hijab se faire applaudir par des mères de famille catholiques. Dieu pour tous et tous pour un ?
    Plutôt, tous contre la politique conduite par un pouvoir athée hostile à Dieu et à tout sentiment religieux. Il aura fallu ce laïcisme de combat pour que se réalise, contre lui, une sorte d'union sacrée des croyants. Cela ne signifie certes pas que les religions se confondent dans un quelconque syncrétisme, mais que les fidèles ont pris conscience de partager certaines conceptions communes sur des « sujets de société » qui relèvent de la loi naturelle : au premier chef, bien sûr, la valeur du mariage et l'éducation des enfants par un père et une mère, puisque c'est à partir de la bataille contre la loi Taubira que s'est dessiné, le rapprochement.
    Une première prise de position publique « inter-religieuse » avait été prise en février 2007, à Lyon. Le cardinal Philippe Barbarin, primat des Gaules, le grand rabbin Richard Wertenschlag et le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, y rappelaient qu'« il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère » et que l'homme et la femme « sont appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés. »
    Un rôle à jouer dans le monde entier
    Les musulmans, encore peu nombreux à participer aux manifestations l'an dernier, commencent à se mobiliser, à l'image des parents d'élèves qui, à l'appel de Farida Belghoul, ont retiré leurs enfants de l'école une journée pour protester contre l'enseignement de la théorie du genre - même dispensé sous une autre appellation, avec l'ABCD de l'égalité.
    Il était d'ailleurs inattendu d'entendre cette musulmane, ancienne militante communiste (à la fin des années 1970) et antiraciste, rappeler récemment, à Asnières, que « la France se définit depuis très longtemps comme la Fille aînée de l’Église. Cela veut dire qu'elle a un rôle à jouer en France, mais qu'elle a aussi un rôle à jouer dans le monde entier. Lorsque la France, la véritable France enregistre une défaite, c 'est le monde entier derrière qui enregistre une défaite. » Une déclaration à comparer avec ce qu'écrivait le ministre de l’Éducation Vincent Peillon dans son livre La Révolution française n'est pas terminée, paru en 2008 : « La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
    Lien temporaire
    C'est contre ce substitut maçonnique aux religions, que se construit l'union sacrée. Mais celle-ci n'a de sens qu'aussi longtemps que l'adversaire commun n'est pas vaincu. L'histoire, proche et plus lointaine, a montré que la cohabitation pacifique entre l'islam et le christianisme peut durer un temps, mais pas indéfiniment. Tôt ou tard, les deux religions, celle qui veut dominer le monde au nom d'Allah et celle qui veut régner sur les cœurs au nom du Christ, entreront en concurrence. L'accord sur certains sujets, si importants soient-ils, ne saurait faire oublier que, comme le rappelait Jean Paul II dans Entrez dans l'Espérance, « non seulement la théologie mais encore l'anthropologie de l'islam sont très éloignées de celles du christianisme ». Et les chrétiens ont mission d'apporter l'Evangile de Jésus-Christ au monde - y compris aux musulmans.
    Hervé Bizien monde & vie 25 février 2014

  • Europe : la famille diluée dans les droits de l’homme

    Ex: http://www.zejournal.mobi
    Dans un arrêt rendu le 7 novembre 2013, la CEDH a estimé que deux hommes adultes vivant séparément devaient bénéficier de la protection accordée aux familles dans le cas particulier où ils entretiennent une relation homosexuelle stable. Selon cette nouvelle conception du droit, ce n’est plus la famille qui précède l’État, mais la famille qui procède de l’État.
    La Cour européenne des droits de l’homme (la cour) affirme dans l’arrêt Vallianatos et autres c. Grèce (n° 29381/09 et 32684/09) que, dorénavant, lorsqu’un État européen légifère en matière de famille, il « doit choisir les mesures [...] en tenant compte de l’évolution de la société ainsi que des changements qui se font jour dans la manière de percevoir les questions de société, d’état civil et celles d’ordre relationnel, notamment de l’idée selon laquelle il y a plus d’une voie ou d’un choix possibles en ce qui concerne la façon de mener une vie privée et familiale » (§ 84).
    La Cour veille ainsi à ce que les États européens adaptent leur législation à (sa propre perception de) l’évolution des mœurs. Cet arrêt marque une étape nouvelle dans la dissolution accélérée de la définition juridique de la famille qui, de réalité biologique et institutionnelle, est devenue une notion extensible jusqu’à l’incohérence.
    [...]
    La Cour de Strasbourg ne fait pas que suivre l’évolution des mentalités, elle la précède et l’oriente souvent, servant de « guide » aux juridictions et législateurs nationaux.
    Ce pouvoir de définition de la réalité, qui dépasse les limites du pouvoir d’interprétation des normes, la Cour l’a aussi appliqué aux termes homme et femme. Elle a en effet déclaré, afin d’étendre à une personne transsexuelle le droit de se marier avec une personne de même sexe biologique, qu’elle « n’est pas convaincue que l’on puisse aujourd’hui continuer d’admettre que ces termes impliquent que le sexe doive être déterminé selon des critères purement biologiques » (Goodwin, 2002 § 100).
    Homme et femme sont redéfinis comme désignant le sexe psychologique, social ou biologique, c’est-à-dire le « genre ». Ainsi, la famille, et même le sexe, ne sont plus des réalités tangibles sur lesquelles le droit peut se fonder avec stabilité, mais des « notions » relatives et dynamiques définies par un droit devenu lui aussi relatif et dynamique. En acquérant le pouvoir de redéfinir la réalité – la norme juridique remplace la réalité comme critère de vérité (sociale) — le droit devient ainsi l’instrument privilégié de l’ingénierie sociale. Cette redéfinition juridique de la réalité ne laisse aucune place à la contestation morale car elle prétend dire ce qui est, et plus encore, elle prétend être ce qui est.
    Selon la pensée originelle des rédacteurs de la Convention et des autres grands textes d’après-guerre, la famille constitue la société dont émane l’État, elle précède donc l’État qui est au service de la société, tandis que selon la conception nouvelle, la famille procède de l’État : c’est l’État qui, par son emprise sur la société, redéfinit la famille conformément à la pensée dominante.
    Ce changement de perspective témoigne du détournement contemporain de la théorie des droits de l’homme : fondée initialement sur un humanisme jusnaturaliste, elle est devenue aujourd’hui un instrument privilégié de mise en œuvre de l’individualisme libéral. Un individualisme libéral qui, par un paradoxe ironique, renforce l’emprise de l’État sur les individus en échange de la promesse d’une plus grande liberté.
    - Source : Liberté Politique
    http://euro-synergies.hautetfort.com/index-1.html

  • Au Conseil économique et social, l’ampleur des privilèges fait des remous…

    Connaissez-vous le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ? Sans doute peu, pour ne pas dire pas du tout.
    Connaissez-vous le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ? Sans doute peu, pour ne pas dire pas du tout. C’est une « assemblée consultative » fort discrète. L’argent n’ayant pas d’odeur (c’est bien connu), plus il coule à flot depuis la poche des contribuables, plus il convient que cela ne se sache pas trop. Mais patatras ! En France, tout ne finit pas forcément par des chansons. Parfois par des beuglantes…
    La seule dénomination du CESE – « assemblée consultative française composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations) [qui] permet la représentation au niveau national des organisations professionnelles et la communication entre les différents acteurs de l’économie » – permet de juger tout de suite l’indispensabilité d’un tel machin où les « rapports servent avant tout à caler les armoires », comme on le rapporte en 2010 à l’ancien ministre Jean-Paul Delevoye lorsqu’il en prend la présidence avec mission, sur cinq ans, de réformer l’institution.
    « Quand je suis arrivé, explique-t-il dans un entretien au Parisien, j’ai trouvé une maison sens dessus dessous : régime de retraite des conseillers (nommés par le gouvernement) très déficitaire, effectifs théoriques des agents ne coïncidant pas avec les emplois réels ! Maquis de primes (19 !) attribuées en toute opacité, etc. Il était urgent de réagir […] La première année, nous avons réduit le budget voyages à l’étranger de 600.000 euros. »

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  • Quand l'extrême gauche fait la loi à Sciences Po

    Nouvelles de France publie un long récit des tentatives d'intimidation de la part des étudiants militants d'extrême gauche. Quelques extraits.

    En novembre 2012, l'aumônerie de Sciences Po distribue, en son nom, des tracts de la Manif pour tous :

    "Voir des tracts de la Manif pour Tous à Sciences Po déclenche la fureur de groupuscules d’extrême gauche. Ils essaient de faire interdire par l’administration le tract pour « homophobie ». Raté. Mais leur colère ne s’éteint pas. Réactions violentes contre les personnes, menaces de dissolution de l’aumônerie catholique : l’hostilité est vive. Après la mort de Clément Méric, l’aumônerie de Sciences Po est taguée d’un « Zone antifasciste »."

    Février 2014, les candidats aux municipales parisiennes sont invités. Des "antifa" attendent le frontiste Wallerand de Saint-Just à l'entrée de Sciences Po tandis que des étudiants crient des slogans à l'intérieur :

    "Anne Hidalgo sort de l’amphithéâtre (...). Avant qu’elle ne quitte les lieux, une question lui est posée sur l’action de ces jeunes qui manifestent depuis tout à l’heure contre le FN. « Si j’étais étudiante, j’aurais sûrement fait ce qu’ils font », avoue-t-elle admirative. Ironie du sort, après ces déclarations, la candidate socialiste est accueillie dehors par les cris des antifascistes contre elle et son parti. On est toujours le facho de quelqu’un."

    "Cet étudiant est l’un des seuls à exprimer son indignation. En général, la peur des représailles paralyse ceux qui voudraient agir. Un élève s’est fait harceler dans l’établissement après avoir dénoncé dans le journal de Sciences Po les méthodes violentes de Solidaires. Un autre a été frappé par plusieurs individus qui lui reprochaient ses idées politiques et ne s’oppose plus publiquement désormais à leurs actions."

    Louise Tudy

  • JRE : Grande manifestation le 22 mars à Cologne avec Farida Belghoul, Alain Escada et Béatrice Bourges pour soutenir les familles allemandes

    Le mouvement des JRE, à travers un communiqué, appelle à participer à une grande manifestation le 22 mars à Cologne pour soutenir les familles allemandes qui luttent aussi contre des cours d’éducation sexuelle dans les écoles primaires.

    « Farida Belghoul, au nom du mouvement JRE, vous appelle à participer à une grande manifestation en Allemagne pour soutenir les familles allemandes qui se battent elles aussi pour sauver leurs enfants d’une sexualisation précoce mise en œuvre à l’école.

    Cette manifestation est organisée par l’association « Besorgte Eltern », en français : « Parents inquiets », fondée par Mathias Ebert.

    Elle aura lieu le samedi 22 mars 2014 à Cologne. Rendez-vous à 14h, sur la Roncalliplatz, près de la cathédrale de Cologne, pour en finir avec la sexualisation précoce et la théorie du genre dans les écoles !

    Farida Belghoul, porte-parole des JRE sera présente à Cologne, ainsi que Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps Français, et Alain Escada, président de l’Institut Civitas.« 

    Ce communiqué rappelle que la situation des familles allemandes est beaucoup plus compliquée qu’en France et que certains parents ont déjà fait de la prison:

    « L’école à la maison a été interdite en Allemagne par le IIIe Reich. C’est à partir de cette loi inique que les parents se voient attribuer amendes et peines de prison quand leurs enfants sont retirés de ces cours dans la perspective de les protéger de ces séances inconcevables, malsaines et traumatisantes.

    Certains enfants allemands très jeunes n’ayant pas pu supporter le déballage d’une telle pornographie se sont même évanouis en classe.
    Le 22 mars 2014, allons jusqu’à Cologne pour soutenir ces familles martyrisées et continuons le combat en France pour sauver nos enfants de l’idéologie du genre !

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  • [Entretien] Farida Belghoul à L’Action Française : Unir catholiques et musulmans

    Farida Belghoul, qui participa jadis au "mouvement beur", a défrayé la chronique en lançant, avec succès, les" journées de retrait de l’école" (JRE), contre l’immixtion du "genre" dans les établissements scolaires. Elle a bien voulu répondre à nos questions.

    L’Action Française 2000 - Vous avez déclaré avoir été alertée sur la théorie du genre par des catholiques. Pouvez-vous nous en dire plus sur eux ? Avez-vous lu certains documents du Magistère catholique sur le sujet ?

    Farida Belghoul - J’ai surtout vu les vidéos disponibles sur le net, celles de Patrice André, d’Élisabeth Montfort, d’Alain Escada, d’Arnaud Dumouche... J’ai perçu dès la première vidéo que la situation était gravissime et j’ai aussitôt voulu m’engager dans le combat. Comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, si les manifestations avaient, à mes yeux, l’avantage d’avoir réuni beaucoup de monde, il me paraissait indispensable d’aborder ce combat en empruntant de nouvelles formes de mobilisation, d’une part, et, d’autre part, de trouver le moyen d’intégrer les quartiers populaires. De plus, je suis convaincue depuis novembre 1989 que la victoire passe par l’alliance des catholiques et des musulmans. Je l’ai écrit dans une contribution avant de quitter définitivement le mouvement beur. Je n’ai pas lu les textes du Magistère mais je le ferai volontiers si vous me les communiquez.

    Vous définissez-vous comme musulmane ? Quel rapport entretenez-vous avec la religion ? À quel islam vous référez-vous : celui de la tradition familiale, un islam redécouvert, identitaire, un islam moderne ?

    - Je suis une musulmane pratiquante et je le suis devenue lorsque j’ai découvert, à vingt-huit ans, qu’il y avait des saints en islam. La sainteté a tout de suite été la seule réalité spirituelle qui m’ait attirée, dans la mesure où elle engage l’individu à la fois dans les pratiques cultuelles de l’homme ordinaire et qu’en même temps elle appelle à un dépassement positif de l’homme.

    Comment considérez-vous le féminisme ? Avez-vous toujours porté le même regard sur lui ?

    Le rejetez-vous en bloc ou faites-vous des distinctions ?

    - Le féminisme est une mauvaise réponse à une bonne question. La bonne réponse aurait été de travailler sur la complémentarité. Aujourd’hui, je pense qu’il vaut mieux le rejeter en bloc, même si je sais que, dans ma jeunesse, des éléments constitutifs du féminisme m’ont permis de me construire telle que je suis. À l’époque, nous avions affaire à une sorte de féminisme modéré tout de même. De nos jours, face aux Femen et aux Judith Butler, je ne peux que vomir. Le féminisme se révèle être une arme de destruction massive des enfants, donc de l’humanité.

    L’égalitarisme issu de la philosophie des Lumières, associé au développement de la technique, qui place l’homme et la femme dans un univers coupé de la nature, où la différence des sexes est relativisée sinon annulée (la force physique de l’homme lui sert de moins en moins, par exemple), semblent des évolutions irrésistibles... Finalement, la théorie du genre ne fait-elle pas qu’accompagner au plan idéologique ce processus mécanique et peut-être inéluctable ?

    - La théorie du genre révèle merveilleusement ce qu’est en vérité l’égalité. Nous devons avoir le courage - et l’honnêteté intellectuelle - de voir qu’il s’agit en fait d’uniformisation et de cristallisation du monde. Je crois que la cristallisation, en effet, est dans notre horizon, mais cela n’empêche pas que, jusqu’à notre dernière goutte de sang, nous devons proclamer la beauté de la Création et tout sacrifier pour sa protection. Un jour, la dernière heure viendra, nous n’en connaissons pas la date ; cette ignorance doit nous conduire à espérer que notre génération, et la suivante, et la suivante encore, soient épargnées. Louer Dieu, c’est protéger son œuvre. Il est seul juge à décider quand clore ce cycle et en appeler un autre...

    Propos recueillis par Stéphane Blanchonnet - L’AF 2881

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-Farida-Belghoul-a-L

  • Des boulettes au menu du CRIF : François la gaffe ?

    Ils n’ont que le mot « diversité » à la bouche mais réduisent la race à la couleur de peau, et la culture des non européens à des clichés journalistiques.

    On en rirait s’il s’agissait du président du Kosovo. Mais c’est du nôtre dont il s’agit, celui que, très normalement, nous avons porté à la présidence dans l’espérance, moi le premier, qu’il serait une sorte de nouveau René Coty ou Vincent Auriol. Impuissant (qui pouvait se faire des illusions ?) mais digne. Or si le pire n’est pas toujours certain il n’est jamais à exclure. Un jour, il confond le Japon et la Chine, un autre jour, le 21 février 2014, il judaïse le groupe Manouchian, arménien, pas plus, pas moins. Ce n’est plus un président, c’est Garcimore. Le cabinet de Madame Taubira avait rebaptisé le cardinal André Vingt-Trois « André XXIII » (sic). Que font les conseillers du Président et des ministres ? Qui sont ces conseillers ? Qu’est-ce que c’est que ces zozos ? Énarques peut-être mais incultes à coup sûr. Et chers payés en plus. Par nous.

    Suite des gaffes. A eu lieu récemment le fameux diner du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (ce qui bizarrement donne le CRIF et non le CRIJF, il est vrai que l’ancienne dénomination était Conseil Représentatif des Israélites de France). A cette occasion, le président François Hollande a évoqué les victimes du tueur Mohamed Merah, quatre français juifs et trois militaires français. Il a parlé de ceux-ci comme de trois musulmans. Or, l’un de ces militaires, Abel Chennouf, était catholique. D’origine algérienne, kabyle pour être précis, et alsacienne, mais chrétien, et exactement catholique.

    C’est (c’était) son droit non ? « Nul n’est assigné à ses origines » ne cessent de répéter les socialistes, et pas fichus de s’en souvenir quand un cas se présente ? Ils ne croient même pas à ce qu’ils disent. Bourde de Hollande donc. D’où des protestations indignées du père du militaire assassiné. On le comprend. Ce genre de bourde est très caractéristique de l’impensé de nos « élites ». Car pour les « élites », tous les Arabes sont musulmans, tous les Juifs sont sionistes, et tous les Noirs sont, au mieux, de braves garçons mais un peu simplets, au pire des sauvages (« pas entrés dans l’histoire »). L’idée qu’un Noir du Bénin soit aussi différent d’un Noir d’Ethiopie ou du Gabon qu’un Finlandais d’un Sicilien ou d’un Écossais ne leur vient pas à l’esprit.

    Ils n’ont que le mot « diversité » à la bouche mais réduisent la race à la couleur de peau, et la culture des non européens à des clichés journalistiques. Ils prônent la diversité pour les autres mais se marient entre eux. Ils se veulent « progressistes » et vitupèrent les « réacs » mais sont incapables de s’intéresser vraiment aux autres. Il n’y aura jamais, sorti de nos « élites », un Raoul Salan, capable d’écrire un dictionnaire français-laotien (il épousa d’ailleurs une laotienne). Les élites se veulent ouvertes au monde mais pour eux, le monde, c’est un hall d’aéroport ou le bar d’un hôtel international. « Le poisson pourrit par la tête », dit le proverbe chinois. Nous le voyons tous les jours.

    Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-boulettes-au-menu-du-CRIF