Le 19 février, juste après avoir bouclé le dernier numéro de Rivarol, nous recevions un courrier électronique émanant de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne indiquant que votre serviteur devait se rendre pour interrogatoire à la police judiciaire rue du Château des Rentiers dans le XIIIe arrondissement de Paris. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a en effet porté plainte contre le directeur de publication de RIVAROL pour deux articles parus dans notre numéro 3124, l'éditorial titré entre guillemets « l'insupportable police juive de la pensée » et en dernière page la chronique d'Hannibal intitulée « France juive vs France BBB (Black Blanc Beur) ». Ces poursuites ne nous surprennent pas, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ayant à plusieurs reprises, par le biais de son chroniqueur Marc Knobel, appelé à un procès contre nous pour incitation à la haine raciale et diffamation raciale. Etant convoqué le 6 mars au commissariat, nous vous indiquerons ultérieurement les passages incriminés dans les deux articles mais il y a fort à parier que ce soient les mêmes que ceux mis en exergue par le CRIF. D'habitude les organisations juives laissaient le ministère de l'Intérieur nous poursuivre. En effet tous les procès qui ont été intentés contre nous ces dernières années l'ont été par la place Beauvau, que ce soit d'ailleurs sous Sarkozy ou sous Hollande, preuve que l'étiquette des gouvernements ne change rien à l'affaire.
Mais ce qui nous paraît bien plus grave, c'est que l'enseigne Monoprix a décidé de manière arbitraire, et ce contrairement à la législation en vigueur, de ne plus exposer RIVAROL dans les rayonnages de ses magasins dans toute la France. Plusieurs lecteurs qui avaient l'habitude d'acheter l'hebdomadaire de l'opposition nationale et européenne à Monoprix nous ont alertés sur le fait que désormais l'on ne trouvait plus RIVAROL dans ces hypermarchés. Or notre diffuseur, les Messageries lyonnaises de presse (MLP, rien à voir avec Marine Le Pen !) continuent toujours à desservir les Monoprix. Mais la direction de cette enseigne, à la suite des plaintes d'organisations juives et singulièrement d'Europe Israël, a décidé de manière unilatérale, et sans même avoir la courtoisie de nous prévenir, de cesser de mettre à la vente RIVAROL. Ce qui est totalement illégal, la loi Bichet de 1947 obligeant tous ceux qui vendent des journaux à en accepter tous les titres. L'on ne peut en principe refuser d'exposer que la presse à caractère pornographique et certains supports multimédia. Il est incroyable qu'au mépris de la réglementation en vigueur et alors même qu'aucune décision judiciaire et administrative n'a été prise à ce jour contre RIVAROL l'on se permette de retirer arbitrairement un titre de la vente pour complaire à quelques excités qui avaient menacé les Monoprix de boycott (ce sont pourtant les mêmes qui dénoncent avec virulence le boycottage des produits israéliens !) et qui ont littéralement pourri la page Facebook de la célèbre enseigne. Dans un premier temps, conformément à la loi, la direction de Monoprix avait répondu aux internautes sommant la chaîne de supermarchés de retirer RIVAROL de ses magasins : « Nous vous réaffirmons que nous ne faisons qu'appliquer la loi Bichet qui ne nous permet pas de choisir les titres de presse proposés dans nos magasins. Nous ne cautionnons absolument pas le titre RIVAROL » Mais, quelques heures plus tard, le discours avait radicalement changé : « Après analyse avec nos conseils, Monoprix décide en connaissance de cause et au vu du caractère manifestement illicite du titre de la publication RIVAROL de retirer celle-ci de ses rayons. Il en sera ainsi pour toute publication véhiculant des propos illicites. » Ces propos et cette décision sont incroyables : qui décide à Monoprix du caractère ou non illicite d'une publication ? Que l'on sache, RIVAROL est un journal parfaitement légal, existant depuis plus de soixante-trois ans, et qui n'a jamais été interdit ni à la vente ni à l'affichage ni à la distribution ni à l'exposition. S'il suffit désormais que des écrits déplaisent à une minorité pour que l'on retire de la vente de manière immédiate et définitive une publication, où va-t-on ? C'est la meilleure façon d'asphyxier un journal, de le condamner à la disparition.
Nous n'avons bien sûr pas l'intention de nous laisser faire. Nous avons demandé aux Messageries lyonnaises de presse d'écrire une lettre recommandée à la direction générale de Monoprix lui rappelant ses obligations en la matière mais si cette démarche n'aboutit pas nous userons de la voie judiciaire car il n'est pas possible d'accepter un tel arbitraire. Car après Monoprix aujourd'hui, n'importe quel enseigne demain pourrait agir de la même façon sans même compter le nombre de marchands de journaux qui dissimulent volontairement RIVAROL pour dissuader les chalands. Et comme si cela ne suffisait pas, notre ligne Internet qui fonctionne par fibre optique boulevard Masséna a été volontairement coupée, saccagée, ces dernières semaines, comme par hasard le mardi, le jour du bouclage, nous contraignant à terminer la maquette dans un domicile privé et nous faisant perdre un temps précieux, sans même parler du stress occasionné, l'imprimerie ne pouvant attendre indéfiniment l'envoi du PDF.
En écrivant ceci, nous ne voulons pas nous lamenter sur notre sort mais simplement indiquer à nos lecteurs que d'évidence le combat se durcit et que, au moment précisément où Hollande a décidé de panthéoniser quatre figures de la Résistance (nous y reviendrons), les libertés fondamentales se restreignent comme peau de chagrin. Comme en témoignent le harcèlement judiciaire et fiscal contre Dieudonné, les procès contre le professeur Faurisson, la censure par Youtube des vidéos de Vincent Reynouard et l'obligation faite à Dieudonné de censurer sous peine de fortes amendes certains passages de ses vidéos. Face à ces persécutions et ces tracasseries de tous ordres, nous exhortons nos lecteurs à nous soutenir par tous les moyens. Nous prolongeons une dernière fois l'abonnement de Noël (jusqu'au 31 mars), que l'on n'hésite pas à en profiter. Ainsi que des abonnements par prélèvement automatique mensuel ou de l'abonnement numérique. Sans oublier bien sûr les dons, même très modestes, aux Amis de RIVAROL qui nous aideront à faire face aux difficultés qui nous sont faites. Quant à nous, que l'on se rassure, notre détermination reste totale. Elle est même décuplée par l'adversité.
RIVAROL, du 27 février 2014
<jeromebourbon@yahoo.fr>.
lobby - Page 1957
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Rivarol interdit de Monoprix et poursuivi par la Licra
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Film sur le mariage forcé : l'Agrif porte plainte
Extrait du communiqué de l'Agrif :
"En islam où demeure dans l’enseignement des hadiths et de la charia le modèle du prophète Mahomet dans ses mariages et notamment le plus connu, celui avec Aïcha, donnée par son père, Abu Bakr, ce cher compagnon et futur calife, alors qu’elle est âgée de six ans. Mariage consommé quand elle aura neuf ans.
Et aujourd’hui, dans bien des sociétés islamiques et communautés implantées chez nous, les mariages sans consentement requis des épouses, qu’elles soient les premières, la deuxième, troisième ou quatrième, demeurent une pratique très répandue. Même si Mahomet a reconnu le droit des femmes à consentir.
Mais en cette affaire de soi-disant opposition au mariage « forcé », Julie Gayet ne s’est pas trompé de cible. Ce qu’elle vise, comme tant d’autres, dans un conformisme misérable, c’est le christianisme. Et ce qu’elle veut, c’est le mariage « défait ».
Et ce qu’elle attaque et diffame, c’est la société chrétienne, avec sa manière ignoble de l’inscrire dans une atroce parodie de mœurs. C’est pour cela que l’AGRIF lui demande raison devant les tribunaux."
Ce film a été réalisé par Lisa Azuelo, fille de Marie Laforêt et Judas Azuelos. Elle a notamment réalisé en 1995 Ainsi Soient-elles, film-manifeste LGBT.
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Royaume-Uni : des parents d’élèves furieux après la décision de supprimer le porc à la cantine
Les élèves de 3 à 11 ans de l’école publique Brinsworth à Rotherham (Yorkshire) ne vont plus avoir le plaisir de manger saucisses et jambon. Leurs parents ont en effet reçu un courrier du responsable de la mairie pour les cantines indiquant qu’il y avait des « ajustements mineurs » dans les menus servis dorénavant. Ce doux euphémisme signifie en réalité que la mairie a décidé de ne plus servir de porc à la cantine, et que toutes les viandes seront désormais halal.
Les parents considèrent que cette façon de faire est scandaleuse car “seulement” 20% des élèves de cette école sont musulmans. Une mère déclare ainsi que « la façon dont ces animaux sont tués pour des raisons religieuses ne devrait pas être soutenue par les écoles et ma fille est anxieuse depuis qu’elle sait ce que veut dire halal ». Une autre déclare « mon garçon est difficile et il adore le porc, il va être dégoutté de devoir manger du poulet tout le temps ».
De leur coté les autorités locales justifient leur décision par le souhait de rendre les repas plus « inclusifs » et que les menus restent parfaitement équilibrés.
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UMP-FN : en refusant la recomposition naturelle, le système est en tension
Lu sur Polémia :
"[...] La sociologie politique française inexorablement se « droitise ». Cette droitisation se traduit, notamment, par un rapprochement des positions des électorats UMP et FN et par un rejet global de la classe politique. Ce que le Système dominant dénonce comme une dérive « populiste ». Mais la bipolarisation de la vie politique autour du duo UMPS et l’exclusion du Front national de la vie politique institutionnelle empêchent une recomposition « naturelle » du paysage politique par les droites. Ce blocage, du coup, place le système actuel en tension perpétuelle.
Les évolutions sociologiques profondes, cependant, amplifiées par la crise économique qui déstabilise la société, laissent voir que ce système n’a plus vraiment de marge de manœuvre devant lui et que, faute d’accepter les évolutions que l’histoire réclame, il est condamné à un état de crise permanent qui doit le conduire plus ou moins rapidement à son éclatement.
[...] La défiance massive à l’égard du pouvoir politique, que nous avions déjà identifiée en 2012, tourne désormais au sentiment de révolte. Pascal Perrineau, directeur général du Cevipof, parle, lui, de « dégoût, de ressentiment et de colère ». 61% des Français se disent prêts à descendre dans la rue, contre 30% en 2010.
On assiste là à un rejet qui touche désormais les fondamentaux de notre système politique et frappe directement la construction européenne. Les Français ne sont plus que 32% à faire confiance à l’UE, soit plus de 20 points de chute en deux ans, si l’on considère qu’en mars 2012 un sondage TNS/P&S soulignait que 54% de nos compatriotes jugeaient positivement le rôle de la construction européenne, avec toutefois, déjà, un avis largement négatif sur l’euro à 59%. [...]
Les élections de 2014 se présentent donc comme un test déterminant pour évaluer la résilience du Système en fonction de l’état des forces politiques en présence. L’UMP et le PS sont pris conjointement dans un mouvement d’affaissement incontrôlé où chacun espère sa survie de l’effondrement prioritaire de l’autre, tout en sachant que cet effondrement de l’autre doit logiquement provoquer le sien car il libère mécaniquement les forces centrifuges qui ouvriront de nouveaux espaces politiques. Chacun doit favoriser la chute du concurrent tout en évitant l’effondrement fatal qui écroulerait le Système en même temps et dont ils sont tous les deux solidaires. Le coup est loin d’être évident à jouer. [...]
La gauche socialiste – et ses alliés écolos, Front de gauche et PC (l’extrême gauche de la gamelle, en quelque sorte) – ne dispose plus d’aucune force de rappel à gauche. Elle tente, au mieux, de maintenir ses positions. Sa seule chance de sauver les meubles est d’espérer un bon score du FN aux municipales qui lui permettent de défaire la droite dans un jeu de triangulaires. Selon certaines évaluations, le FN pourrait être en position d’arbitre dans plus de 90 des 240 villes de plus de 30.000 habitants.
Cette configuration sera la clé de notre avenir politique proche à l’issue des élections municipales. Le jeu des partielles en 2013 a montré qu’il était désormais possible de voir le PS perdre, voire être absent, au 2ndtour d’une élection locale qui se polarise autour d’un duel UMP/FN. La rente de situation du PS dans les élections locales n’est désormais plus garantie.
Il est logique, dans le cadre des municipales, de tabler sur une défaite sévère du Parti socialiste qui ne se traduira pas pour autant en un triomphe de la droite de gouvernement, durement concurrencée par un Front national renforcé dont le potentiel électoral, au niveau national, évolue désormais dans la zone des 25%.
En effet, minée par ses divisions, son absence de leadership et de vision stratégique, la droite institutionnelle arrive aux élections de mars en état de vulnérabilité. Elle va subir le test redoutable de la mise à l’épreuve de sa mal nommée « discipline républicaine ». Combien de candidats, confrontés à un second tour difficile, accepteront de sacrifier leur sinécure politique au dogme du « cordon sanitaire » ? Combien, en revanche, prendront le risque de la transgression ?
L’UMP, en tout état de cause, se retrouve placée dans une situation intenable. Elle ne peut plus ignorer encore longtemps l’opinion dominante de ses électeurs. Ces derniers n’accepteront plus les défaites programmées, alors que la droite est majoritaire dans le pays. A ce titre, les élections de mars 2014 vont boucler un cycle.
Les sondages sont formels : selon une enquête BVA de septembre 2013, 70% des sympathisants UMP sont favorables à la « normalisation du FN ». [...] Ceux qui à l’UMP, tels NKM, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Valérie Pécresse, Bruno Lemaire et tant d’autres, misent sur une reconquête du pouvoir par les centres, évoluent clairement à l’encontre des attentes majoritaires de leurs électeurs. Et absolument rien ne laisse présager que les déçus du « Hollandisme » reporteront leurs voix vers une droite recentrée. Le principal danger qui menace le PS aujourd’hui est l’abstention massive de ses électeurs.
La stratégie de Jean-François Copé qui vise à conquérir le pouvoir en jouant sur une droitisation de l’UMP tout en combattant idéologiquement le Front national est également illusoire. On peut aussi formuler la même remarque sceptique sur la démarche de la Droite forte qui table sur une reconquête par la droite en s’appuyant sur un très problématique retour de Sarkozy. [...]"
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Marine le Pen : l'OTAN n'a plus aucune justification
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Pour la justice de l’Union européenne, la Sécurité sociale est illégale !
Pour la justice de l’Union européenne, la Sécurité sociale est illégale !
La Fédération de Corse du Sud du Parti communiste confirme -tout en le regrettant - que l’Europe a supprimé le monopole de la sécurité sociale
Lire l’article -
Paris dernier allié du Qatar – Cordon sanitaire contre les financiers des islamistes radicaux
La France a du mal à admettre la réalité. Le Qatar est un pays dangereux qui finance partout l’islam le plus rétrograde. Même la féodale Arabie saoudite le dit et les monarchies du golfe suivent.
L’ancien émir qui a participé, aux cotés de Sarkozy, au défilé du 14 juillet (excusez du peu) a été remplacé par son fils à la tête de l’émirat qui possède le PSG et prépare le mondial de football de la canicule, mais cela n’a pas changé grand-chose. C’est une guerre diplomatique absolument sans précédent et au grand jour que se livrent quatre des six monarchies arabes du Golfe : l’Arabie Saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis d’un côté, le Qatar de l’autre.
Officiellement, il est reproché à Doha ses ingérences dans les affaires de ses voisins et son soutien actif aux islamistes. Comprendre par là la confrérie des Frères musulmans que Riyad a toujours perçue comme une importante menace pour la stabilité du pouvoir des Al Saoud. Parmi leurs griefs, figure aussi «la large coordination que mène le Qatar avec la Turquie, aux dépens des autres monarchies du Golfe» sur le conflit en Syrie notamment, Ankara étant redouté pour ses ambitions régionales.
En outre, le Qatar s’est rangé ouvertement du côté des Frères musulmans qui ont perdu le pouvoir en Egypte, tandis que les trois autres pays ont apporté un soutien massif, tant politique que financier, au nouveau pouvoir égyptien. Bien décidés à dépasser cette fois le stade de la simple dénonciation, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes unis et le Bahreïn ont ainsi pris la résolution de rappeler leurs ambassadeurs respectifs au Qatar. D’après des médias locaux, cette décision a été annoncée au lendemain d’une réunion «houleuse» des ministres des Affaires étrangères à Riyad.
Ce n’est pas la première fois que des tensions apparaissent, avec, d’un côté, l’Arabie saoudite et les pays qui lui sont proches ou très proches, les Emirats arabes unis et le Bahrein, et de l’autre, le Qatar, dont la diplomatie souvent agressive et sa politique ouvertement favorable aux Frères musulmans dans la région n’est pas du goût de Riyad. Mais c’est la première fois qu’une crise prend une telle ampleur. Une crise d’envergure entre ces quatre alliés des Etats-Unis, dont deux, Qatar et Bahrein, accueillent des bases américaines importantes, risque d’avoir des conséquences sur toute la région, y compris sur la crise syrienne où Riyad et Doha sont en rivalité sur le leadership de la rébellion armée.
Le communiqué signé par l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Bahreïn insiste d’ailleurs sur l’idée qu’en dépit de l’engagement de cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, lors d’un mini-sommet avec l’émir du Koweït et le roi d’Arabie à Riyad en novembre, à respecter ces principes, son pays ne l’a pas fait. Ce mini-sommet, organisé à l’initiative de l’émir du Koweït, cheikh Sabah Al Ahmad Al-Sabah, était destiné, entre autres, à surmonter le profond désaccord entre Doha d’une part et Riyad, Abu Dhabi et Manama de l’autre sur la conduite à suivre face au nouveau pouvoir installé par l’armée en Egypte en juillet 2013 après l’éviction du président islamiste Mohamed Morsi.
Le refus d’obtempérer de Doha laisse penser que la vieille garde est toujours active au Qatar. Si ce constat se vérifie, il ne serait alors pas surprenant de voir Riyad, Abu Dhabi et Manama exercer d’autres pressions sur le Qatar pour amener ses dirigeants à changer de politique. Jusqu’où cela pourrait-il aller ?
Le président américain Barak Obama aurait, d’après des sources bien informées en Jordanie, signifié aux autorités saoudiennes que le Qatar était une ligne infranchissable dans le dispositif américain dans le Golfe. Cette réaction fait suite aux appréhensions dont a fait part le prince Tamim au secrétaire d’Etat américain John Kerry. Le jeune dirigeant qatari s’est plaint de menaces directes qu’il aurait reçues de la monarchie saoudienne d’envahir son pays….. Le Qatar n’a pas oublié l’intervention militaire de Ryad au Bahreïn dans l’indifférence générale de l’opinion internationale.
Jean Bonnevey
Source : Metamag.
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Les Français d’abord!
Selon l’enquête Ifop/JDD mise en ligne hier sur le site du journal, 44% des Français interrogés considèrent « que la révélation d’enregistrements clandestins de Patrick Buisson plus les soupçons de trafic d’influence ont un impact négatif sur l’image de Nicolas Sarkozy (…). Ce sondage montre le poids des affaires au moment où l’ancien président tente de revenir sur le devant de la scène politique (…). Pour la droite, ces scandales à répétition tombent au plus mauvais moment. Celui que les spécialistes de l’opinion baptisent le moment de la cristallisation des choix. L‘UMP, qui espérait nationaliser le scrutin en orchestrant un vote sanction, se retrouve inaudible, estime Frédéric Dabi ». Avec un grand risque poursuit cet article, celui « de nourrir davantage le camp des abstentionnistes et celui du vote populiste. Marine Le Pen, qui vient d’annoncer la présence record de 596 listes au premier tour des municipales, espère tirer profit de cette situation ».
A l’évidence les dernières affaires éclaboussant la droite UMP ne devraient pas en effet améliorer la cote de confiance en une gauche qui protège bien mal la France et les Français des ravages de la crise. Comme l’a constaté avant elle la Cour des Comptes, la Commission européenne vient de juger que la dette publique de la France continuera à augmenter d’ici 2015 ; bref que la promesse de ramener le déficit sous la barre des 3% , selon les critères imposés par Bruxelles, ne sera pas tenue. Personne ne sait non plus, dans les instances européistes comme ailleurs, de quel chapeau le gouvernement va sortir les 50 milliards d’euros d’économies annoncés par François Hollande dans le cadre de son pacte de stabilité.
Invité le 12 février du débat de Beur FM, l’ex ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement n’a pas été tendre sur le virage social-démocrate amorcé (annoncé) par le chef de l’Etat : « Très franchement a-t-il dit, je ne crois pas qu’il s’agisse d’un tournant social-démocrate, parce que la démocratie implique un partage ! Il faudrait donc qu’il y ait des avantages pour les salariés, des augmentations de salaires, des congés payés, un régime social plus avancé… Là c’est tout le contraire qui se profile ! Là c’est plutôt du social-libéralisme. Mais est-ce bien du social ? N’est pas du libéralisme tout court ? Je pense que François Hollande est revenu finalement à sa source qui est le Delorisme . Jacques Delors mettait un peu de confiture sur la tartine, là il n’y a pas beaucoup de confiture en perspective… La politique suivie me parait extrêmement problématique et je pense qu’il est temps de prendre conscience de la nécessité de changer de politique ».
Une nécessité dont est convaincue une majorité de nos compatriotes, même si ledit changement est parfois fort éloigné des illusions archéo-socialistes qui contaminent largement ce que les idées de M Chevènement peuvent avoir de positives. Répétons-le, s’il s’agit de faire des économies, commençons déjà par inverser les courbes de l’immigration plutôt que d’accabler les Français d’impôts et de taxes, comme l’ont fait à qui mieux mieux les gouvernements Juppé, Jospin, Raffarin, Fillon, Ayrault…
Docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement, Gérard Pince vient d’apporter sa contribution aux travaux sur le coût du tsunami migratoire, dans un ouvrage au titre qui annonce la couleur, Les Français ruinés par l’immigration, publié l’année dernière aux éditions Godefroy de Bouillon.
Il démontre à son tour, le prix Nobel d’économie Maurice Allais l’ écrivait déjà en 1998, que l’immigration sans frein nourrit le chômage, le déficit des comptes sociaux, opère une pression à la baisse sur les salaires pour les emplois peu qualifiés, et entraîne une part conséquente du chômage des natifs . D’après son étude, le surnombre des immigrés non européens génère le chômage de 1 million de natifs et de 500.000 immigrés originaires des pays du Sud. Il souligne aussi, que le pourcentage des personnes «occupées» parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler n’était que de 40% au sein de la population d’étrangers extra-européens tandis qu’il était de 64% dans l’ensemble rassemblant les nationaux et les immigrés d’origine européenne.
Gérard Pince chiffre le coût annuel de la présence des immigrés sur notre sol, 8,1 millions de personnes selon ses calculs, à 115 milliards d’euros , soit 8.000€ par an pour une famille de quatre personnes en 2011…
Autre scandale, celui des « travailleurs détachés», principalement en provenance des pays de l’Est mais aussi d’Espagne et du Portugal (300 000 officiellement déclarés, certainement le double…) autorisés par Bruxelles à travailler partout au sein de l’UE. La législation bruxelloise permet aux entreprises d’employer leurs salariés dans tous les pays de l’Union à charge de respecter le droit du travail du pays d’accueil mais en payant les cotisations sociales dans le pays d’origine.
Comme le rapporte très justement le Bulletin d’André Noël et comme Bruno Gollnisch l’a dénoncé à plusieurs reprises ces derniers mois, il s’agit d’ un véritable « dumping social », particulièrement inique en cette période de chômage de masse. Le député européen FN constate que «les travailleurs détachés de certains pays restent, même en cas de respect absolu des lois ou conventions collectives, moins chers que la main d’œuvre française», « travailleurs qui coûtent de 30 à 40% moins cher que les salariés français».
Pour que cette situation ne puisse pas profiter au FN, le gouvernement avait promis de réagir fermement avant les élections européennes. «Jean-Marc Ayrault, en novembre dernier, avait annoncé qu’il allait négocier avec nos partenaires européens afin de lutter efficacement contre les abus liés à l’emploi de travailleurs détachés. Il espérait un accord solide et non au rabais»… Or, «l’accord obtenu le 10 décembre dernier à Bruxelles ne change strictement rien à la situation qui prévaut».
«Puisque l’on ne dénonce pas les traités européens qui permettent l’établissement en France de ces travailleurs», «c’est aussi le cas l’UMP qui reste favorable à la libre circulation des personnes et des biens», «les socialistes ne peuvent se pencher que sur leurs aspects secondaires. Il ne reste donc rien de la détermination annoncée par le gouvernement pour lutter contre ce fléau économique et social. La montagne de l’indignation socialiste accouche d’une souris !»
Répétons le encore et toujours, l’indignation des Français elle, devant tant de mépris pour la défense de nos intérêts nationaux et tant d’impuissance, ne peut être stérilisée par l’abstention. Elle peut, elle doit trouver un débouché politique pour initier le changement nécessaire. N’en doutons pas, un FN en tête au soir des élections européennes serait une étape importante pour amorcer l’indispensable recomposition que nous appelons de nos vœux.
http://gollnisch.com/2014/03/10/les-francais-dabord-ce-trop-demande/
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10 avril : veillée de soutien aux chrétiens persécutés
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