Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2035

  • Adieu-vat Villers-Cotterêts ?

    Pour glaner quelques voix, Ayrault s’engage à ratifier la charte des langues régionales

    Il y a quelques semaines, la signature du Pacte d’avenir pour la Bretagne par Jean-Marc Ayrault fut entourée de nombreux errements.

    Son engagement en faveur de la charte européenne des langues régionales et minoritaires n’en est pas le moindre, en ce qu’il porte atteinte au statut de la langue française, ciment de notre République une et indivisible.

    En amont de son déplacement à Rennes le 13 décembre, il n’avait pas échappé au Premier ministre que les cohortes de manifestants bretons réunis à Carhaix ou à Quimper contre la politique fiscale du gouvernement comptaient leur lot de manifestants autonomistes voire indépendantistes bretons dont les revendications en faveur de l’autonomie de la Bretagne, et du breton comme lingua franca locale, dissonaient du reste. Ayrault a donc décidé de faire d’une pierre deux coups : signer le « Pacte d’avenir » pour répondre aux revendications majoritaires en matière d’économie locale, et annoncer la remise à l’ordre du jour de la ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires, pour flatter les réclamations minoritaires en matière d’autonomisme régional. Ce texte, signé par M. Jospin au nom du gouvernement français en 1999, n’a en effet jamais été ratifié, du fait de son incompatibilité avec plusieurs points fondamentaux de la Constitution. [...]

    Alexis Jouhannet - La suite sur Causeur

     

  • Valls : la publicité détournée lui pique les yeux

    L'article du Progrès :

    VLa publicité :

    E

    Michel Janva

  • Dieudonné, ange déchu du système

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’emballement médiatique et politique autour de Dieudonné ne peut pas passer inaperçu. Pas un jour sans une déclaration tonitruante, une menace ou un reportage, mais comment en est-on arrivé là ?

    Dieudonné, icône de l’anti-racisme

    Jadis Dieudonné, comme tout le monde le sait, était l’acolyte d’Elie Semoun. Il pourfendait le racisme et œuvrait pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité. Dieudonné, c’est celui qui est en première ligne à Dreux, lorsque le FN commence à faire des scores qui inquiètent la nomenklatura, Dieudonné s’oppose à Haider, Dieudonné est favorable aux sans-papiers. Dieudonné est alors plus proche des positions de Christiane Taubira que de celles de Jean-Marie Le Pen. Dieudonné est à l’époque à mettre dans le même panier qu’un Jamel Debbouze, avec lequel il joue d’ailleurs dans Astérix.

    Mais comment une telle icône de l’anti-racisme peut se voir accusée aujourd’hui de faire le jeu de la "bête immonde" ? C’est délirant n’est-ce pas ? Oui mais voila, Dieudonné va mettre le doigt là où ça fait mal.

    Dieudonné et le sionisme, une rencontre électrique

    Il est impossible de comprendre le parcours de Dieudonné, sans comprendre ce qu’on peut nommer en France la compétition victimaire, que se mènent autour des années 2000 les associations noires et les associations juives. Dieudonné estime alors que la question de l’esclavage est largement sous traitée, comparativement à celle de la Shoah. Aussi, Dieudonné fait parti de cette gauche pro-palestinienne, très hostile à la politique de l'Etat d'Israël. Il se fera désavouer par l’Inquisiteur officiel de la République, BHL, après un sketch sur un colon israélien. Il commence alors à critiquer l’omniprésence des « sionistes », c'est-à-dire les nationalistes juifs, dans les rouages de la culture française, mais aussi des médias et de la politique. Nous sommes en 2004, Dieudonné se regroupe alors autour de ses fidèles dans son théâtre et prépare un certains nombres de salves dévastatrices, dont la première sera le spectacle « Mes excuses ».

    Dieudonné, la quenelle et le combat par l’humour

    Très rapidement, Dieudonné va prolonger son combat par l’humour, il invente (ou pas ?) le geste de la quenelle, qui est une sorte de « fist fucking », de bras d’honneur assez scato. Il fait une chanson, « shoananas », qui cherche à dénoncer un « chantage mémoriel ». Enfin, une expression perce : « au dessus c’est le soleil » (avec le doigt en l'air) pour signifier qu’une personnalité est très importante. Il raconte dans ses sketchs ses déboires mais dépeint aussi un certains nombres de situations inventées ou non, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est drôle et parvient à réunir autour de lui un public nombreux et diversifié. Il crée une véritable communauté qui attend avec impatience ses vidéos et envoie des photos où chacun fait « la quenelle ». Ses propos corrosifs sur le sionisme, les négriers juifs, les hommes politiques (qu’il appelle clairement à faire dégager), ses rencontres avec Ahmadinejad, Le Pen (qui devient le parrain de sa fille), Faurrisson (à qui il décerne le prix de l’infréquentabilité) et son association avec Alain Soral poursuivent de le marginaliser.

    Dieudonné, un cas d’école

    L’histoire de Dieudonné, c’est donc au fond l’histoire de tous les résistants à l’Empire. C'est à dire de tous ceux qui à un moment donné se posent des questions sur certaines orientations géopolitiques, sur la version officielle de certains événements ou cherchent à briser des tabous médiatiques. D’abord on condamne moralement, de façon à rappeler la ligne à ne pas franchir aux braves gens, ensuite on diabolise, de façon à rendre le personnage infréquentable, à l’isoler, à le couper de tout soutien, à rendre sa promotion en public impossible et enfin on condamne judiciairement pour endetter le trublion, le mauvais farceur et le tuer par le porte-feuille. En périphérie, on menace, on agresse, de façon à diminuer et à désarçonner les troupes. C’est exactement la stratégie employée jadis contre Le Pen et le FN, stratégie à laquelle se joignait Dieudonné. Son histoire prouve, comme celle de Soral d’ailleurs, que même une personne bien introduite dans les rouages médiatiques et le système peut se faire excommunier en place publique. Dieudonné, c’est celui qui aurait pu finir saint de la religion mondialiste mais en devient un hérétique. Dieudonné est un ange déchu.

    Dieudonné, "montée aux extrêmes" et "stratégie du choc" ?

    Ce qui est évident, c’est une montée aux extrêmes (au sens Clausewitzien du terme) de la part de la dieudosphère comme de ses ennemis. D’un côté certains font la quenelle devant des synagogues, la rue des juifs ou tout ce qui concerne les juifs (on est plus simplement dans l’anti-sionisme, à moins de considérer que tous les juifs sont sionistes, ce qui est faux), et de l’autre, on parle de salut nazi inversé, d’interdire la quenelle, on agresse des « quenelliers », bref, du gros délire. Cette montée aux extrêmes pourrait tout aussi bien être une stratégie du choc et doit être analysée avec distance. Par « stratégie du choc » on peut entendre ce qui est écrit dans Gouverner par le chaos, c'est à dire un conditionnement de l'esprit des masses par des chocs successifs, tout comme on peut entendre par « choc » l’idée du « choc des civilisations ». Ce sont ici deux concepts différents mais qui dans les deux cas permettent au système de prospérer.

    Dieudonné, Robin des bois de la banlieue ?

    Je ne gloserai pas sur la « stratégie du choc », laissant cela à ceux qui maîtrisent mieux que moi les stratégies de conditionnement du système, en revanche, si on fait exception des quelques « nationalistes » qui se rendent à ses spectacles, le public de Dieudonné est un public plutôt issu des banlieues. Ce qui rend aujourd’hui Dieudonné « dangereux », c’est qu’il est en train, par internet et par ses relais associatifs, de détourner peu à peu la rébellion d’une partie des populations des banlieues vers le « Système » et non plus vers le Français moyen, l’électeur du FN. Il porte une voix totalement différente de celle que nous avons l'habitude d'entendre. C’est une véritable « révolution », car si des gens comme BHL ont récupéré la Marche des Beurs, c’était pour fédérer les « minorités opprimés » (juifs, noirs, arabes), qui n'avaient en commun que d'être des minorités, contre ce Français moyen fantasmé en gros beauf raciste votant FN. Une question pourrait dès lors se poser, cela ne fait-il pas qu'illustrer une fois de plus qu'une société multi-ethnique devient une société « multi-raciste »? Les différentes communautés, quand elles prennent conscience d'être autre chose que de simples "minorités" manifestent des intérêts et des aspirations qui peuvent devenir antagonistes. Au fond les tensions actuelles entre dieudonistes et sionistes ne sont que l'importation du conflit israélo-palestinien en France et les préoccupations d'une partie de l'opinion publique autour de cette question. Et puis comment être à la fois anti-raciste « ici », tout en fermant les yeux sur l’apartheid « là-bas » ? Un gamin de Trappes aura vite compris qu’il n’a pas grand-chose à partager avec l’UEJF, la LICRA et le CRIF… n'en déplaise aux chantres de l’anti-racisme institutionnel comme BHL. Ainsi, peut-on voir dans l'agitation du gouvernement la volonté de recadrer le champs d'action de l'anti-racisme autorisé et subventionné. Cela explique aussi l'offensive de la quatrième chaîne, celle du foot, du porno et de l'anti-racisme bobo.

    Dieudonné et la division de « l’extrême-droite »

    De fait, contrairement à une idée reçue, l’extrême-droite (définie par le Système) n’est pas unanime sur la personnalité de Dieudonné. Les anti-sionistes auront tendance à le soutenir, les suprématistes blancs ne voient qu’un « nègre », et les diverses formes de « néo-patriotes » ne l’apprécient pas vraiment, d’autant qu’il reçoit le soutien de quelqu’un comme Anelka, qui n’a pas vraiment bonne presse chez les patriotes (antillais banlieusard converti à l’islam, qui insulte son entraîneur et provoque la France) et de nombreux banlieusards et autres femmes voilées. La quenelle devant le panneau de la bataille de Poitiers par 3 musulmans en djellaba n’arrangeant pas les choses. Du coup, encore une fois, cette histoire contribue à fragiliser un prétendu « camp national », à radicaliser les discours dans un sens (patriote anti-sioniste) ou dans l’autre (patriote pro-sioniste anti-islam). Ici encore, l’absence d’une doctrine claire, la monomanie des uns et des autres, la position d’éternels spectateurs, empêche le « camp national » d’avoir une quelconque prise sur les événements. Même Alain Soral est un peu l’ami malheureux, ses videos sont moins regardées que celles de Dieudonné, son analyse sociologique est résumée à la question juive et à la quenelle alors que sa pensée est nettement plus complexe, fine et en un mot : politique.

    Dieudonné et nous

    Pour notre part, nous convenons que c’est un humoriste doté d’un grand talent et de nombreux sketchs nous font rire. Nous sommes assez consternés, pour ne pas dire scandalisés, par la cabbale médiatique qu’il subit, mais au fond, cela ne nous étonne pas, il y a des sujets avec lesquels on ne plaisante pas, et beaucoup sont en train de le découvrir.

    Nous ne partageons pas le fond idéologique de Dieudonné, la cause noire n’étant pas directement la nôtre, nous n’avons pas vraiment comme référence Mandela ou Farrakhan… et n'approuvons pas le métissage. En revanche, nous ne pouvons qu’approuver sa dénonciation de la LICRA. Dieudonné à clairement levé le lièvre. En effet, à aucun moment de son parcours, Dieudonné n’a été condamné ou inquiété pour ses positions sur la France ou les blancs, mais il l'est désormais pour ses positions sur Israël. Ainsi la justice française se montre tendre avec tous ceux qui sont hostiles à la France mais se révèle impitoyable avec les positions anti-sioniste de Dieudonné, comme de Soral d'ailleurs.

    Il nous faudra surtout être attentif à la tournure des événements, à la façon dont cette hystérie collective va tenter d’augmenter d’un cran le contrôle de l’opinion. Ne perdons pas non plus de vue que derrière la quenelle, il n'y a aucun projet politique.

    Conclusion :

    Quelles sont les hypothèses sur le sens de cette affaire ?

    - permettre à Manuel Valls d’affirmer l’autorité de l’Etat, particulièrement malmenée, on est dans la continuation de « l’affaire Méric », de l’arrestation de Varg Vikernes et des dissolutions.

    - faire éclater des troubles civils entre les banlieusards et le reste de la population, faire monter la tension, autour des salles de spectacle, dans la rue, en banlieue.

    - obliger la droite à se positionner pour accentuer la fracture entre l’UMP (hostile) et le FN (neutre)

    - mettre l’extrême-gauche pro-palestinienne face à ses responsabilités en matière d’anti-racisme et d’anti-sionisme.

    - faire disparaître le duo Dieudonné-Soral avant qu'il y ait véritablement un enjeu populaire induit par les effets de la crise et que les deux hommes deviennent les porte-voix d’un grand mouvement populaire anti-système.

    - ostraciser l’anti-sionisme pour empêcher que toute critique du système liée à la crise conduise à une critique des intérêts sionistes.

    Jean

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/01/02/dieudonne-ange-dechu-du-systeme-5260471.html

  • Les colères grondent et s’agrègent…

    jour-de-colere

    Les patriotes se retrouveront tous dans la manifestation de colère du 26 janvier, et uniquement dans celle-ci.

    On jauge un arbre à ses fruits. La Manif Pour Tous, si joyeuse et motivante fut-elle, – et elle le fut ! – engendra de belles branches (Veilleurs, Mères Veilleuses, Printemps français), mais pas le fruit pour lequel on la choyait : le rejet du projet de loi Taubira dénaturant le mariage.

    Les accointances mortifères avec l’UMP ne font que confirmer ce que chacun ressentait depuis une certaine manif : La Manif Pour Tous, aussi belle l’aventure fut-elle, c’est aujourd’hui l’échec-en-chantant.

    Il faut donc passer à une autre type d’action(s), comme nous le confirment tous les cadres de la Police qu’il nous arrive de croiser encore aujourd’hui. Du genre mais enfin, vous êtes naifs ou quoi ? Il n’y a qu’à voir ce qu’ont obtenu les Bonnets Rouges avec quelques actions bien senties et bien placées…

    Lire la suite ...

  • Qu’y-a-t-il derrière l’affaire Khodorkovski ?

     Le verdict définitif, prononcé par le tribunal russe à l’issu du procès de l’ancien oligarque du pétrole Mikhaïl Khodorkovski, a soulevé de vives protestations de la part de l’administration Barak Obama et d’autres gouvernements du monde entier. Tous se sont empressés de qualifier le système judiciaire russe de tyrannique et pire encore. Mais la véritable raison, pour laquelle Poutine a fait arrêter et emprisonner l’ancien patron de la plus importante compagnie pétrolière géante privée IOUKOS, est toujours soigneusement passée sous silence lorsqu’on évoque l’histoire de l’oligarque.

    Par Alexandre Latsa

    Car, en réalité, le véritable crime de Khodorkovski n’est pas de s’être approprié frauduleusement une part des actifs de la Russie en échange d’une somme dérisoire à l’époque d’Eltsine où se sont faits les partages crapuleux. En réalité, le vrai crime, reproché à Mikhaïl Khodorkovski, est d’avoir été un élément clé dans une opération lancée par les services de renseignement occidentaux qui visait au démantèlement et à la destruction complète du dernier atout qui faisait encore de la Russie un état en mesure de fonctionner. Si l’on prend ces faits en considération, on peut dire que la justice russe a été, en l’occurrence, beaucoup plus clémente envers l’oligarque qu’on ne le sont les USA ou la Grande Bretagne quand ils condamnent leurs propres criminels jugés pour haute trahison. La prison d’Obama à Guantanamo, où se pratique la torture n’est qu’un exemple parmi d’autres du double langage de Washington.

    Si l’on se réfère à l’article «politiquement correct » contenu dans Wikipédia, la compagnie pétrolière IOUKOS était une compagnie implantée en Russie sous le contrôle de l’oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski depuis 2003. Khodorkovski avait été condamné et envoyé en prison.

    IOUKOS était une des compagnies les plus importantes et les plus prospères dans les années 2000-2003. En 2003, à la suite d’un redressement d’impôts, le gouvernement de Russie a présenté à IOUKOS une série d’avis d’imposition qui se montaient à 27 milliards de dollars. Dans la mesure où, dans le même temps, les actifs d’IOUKOS étaient bloqués, la compagnie n’était pas en mesure de payer ces impôts. Le 1° août 2006, le tribunal russe déclarait IOUKOS en faillite. La majorité des actions du
    géant était vendue à bas prix aux compagnies pétrolières appartenant au gouvernement russe. Le parlement Européen avait condamné la campagne dirigée alors contre IOUKOS et ses dirigeants, arguant qu’elle était montée de toutes pièces pour des raisons politiques et portait atteinte aux droits de l’homme. (1)

    Mais si nous essayons de creuser un peu plus en profondeur, nous découvrons une toute autre réalité. Khodorkovski a été arrêté en Sibérie en octobre 2003 alors qu’il descendait de son avion personnel. Il a été arrêté parce qu’il s’était soustrait au paiement des impôts comme l’affirme très justement Wikipédia. Mais Wikipédia omet de dire qu’à l’âge de 40 ans, l’oligarque était devenu, en un tour de main, l’homme le plus riche de Russie (avec une fortune évaluée à environ 15 Milliards de dollars) après s’être approprié par escroquerie de biens de l’Etat, à l’époque d’Eltsine où étaient commises ces exactions. A la vente aux enchères, organisée par sa propre banque, Khodorkovski avait payé, pour Ioukos, la somme dérisoire de 309 Millions de dollars. En 2003, la même compagnie était déjà estimée à 45 Milliards de dollars et cette augmentation n’était pas due à la gestion géniale de Khodorkovski.
    En 1998, Khodorkovski avait été acquitté par un tribunal américain lors d’un procès où il était accusé de complicité pour le blanchiment d’argent sale, au sein de sa propre banque et à la « Bank of New-York ». Visiblement, il avait des amis très influents aux USA. Quelques mois plus tard, le directeur de la « Bank of New-York » était assassiné dans son appartement de Monaco par les membres d’une soi-disant, selon les bruits qui ont couru à l’époque, « mafia russe » qu’il aurait trompée dans le scénario du blanchiment d’argent provenant de la drogue. (2) Mais il y a mieux encore. Khodorkovski avait réussi à construire en Occident un tissu de relations tout à fait impressionnant. Avec ses nouveaux milliards, volés en définitive au peuple russe, il avait pu s’acheter quelques amis influents. Sur le modèle du fameux fond « Société Ouverte » du milliardaire américain George Soros, il avait créé un fond baptisé « Russie Ouverte ». Il avait placé au Conseil d’administration de ce fond deux représentants
    occidentaux influents : Henry Kissinger et Lord Jacob Rothschild. Ensuite, il s’était appliqué à développer ses relations avec les membres de plusieurs cercles de Washington parmi les plus puissants. Il avait été nommé au Conseil Consultatif de la Compagnie privée très fermée d’actionnaires « Carlyle Group » et il assistait aux,réunions du Conseil à côté d’autres consultants comme George Bush sénior et James Baker III. (3)

    Néanmoins, le véritable crime de Khodorkovski, celui qui l’a envoyé derrière les barreaux, était le fait qu’il se trouvait au centre d’un complot de coup d’Etat, soutenu par les USA, pour s’emparer du poste de Président de Russie au moment des élections à la Douma prévue pour 2004. Khodorkovski utilisait méthodiquement son immense fortune pour acheter un nombre suffisant de places de députés aux futures élections à la Douma et obtenir ainsi la possibilité de changer les lois russes relatives au droit d’acquisition de gisements pétroliers et de pipe-lines.
    En outre, il projetait de se présenter en tant que concurrent de Poutine aux futures élections et de devenir président de Russie. Dans le cadre de l’entente politique qui avait apporté à Poutine le soutien discret de ceux qu’on appelle les riches oligarques russes, Poutine avait conclu à l’époque un accord selon lequel les oligarques pourraient, conserver leur fortune (s’ils en ramenaient une partie en Russie) à condition qu’ils ne se mêlent pas, avec leur argent, de politique intérieure russe. La majorité des oligarques était d’accord, tout comme Khodorkovski à l’époque. La majorité d’entre eux sont restés des businessmen russes mais pas Khodorkovski.

    En outre, au moment de son arrestation, Khodorkovski avait engagé des pourparlers avec son ami Georg Bush sénior, le père du président de l’époque Georg Bush, sur la vente de 40% des avoirs d’Ioukos soit à l’ancienne compagnie de Condi Rice « Chevron », soit à « Exon Mobil », geste qui aurait porté un coup fatal à l’atout russe essentiel que la Russie et Poutine s’apprêtaient à utiliser dans le but de redresser l’économie russe moribonde : le pétrole et l’exportation en dollars vers l’Ouest par des pipe-lines d’état.

    Au cours de l’enquête qui a suivi pour l’affaire Ioukos, il s’est avéré de surcroit que Khodorkovski avait conclu un accord secret avec Lord Rothschild de Londres mais pas seulement pour le développement de la culture russe via le fond « Russie Ouverte » (4). En cas d’échec et d’arrestation (Khodorkovski savait parfaitement qu’il jouait avec le feu et essayant de faire un coup d’état contre Poutine) 40% de ses actions à Ioukos devaient passer dans les mains de Lord Rothschild. (5) Les larmes de crocodile d’Hillary Clinton et de Barak Obama sur les atteintes aux droits de la personne de Khodorkovski cachent une strate bien plus profonde dont ils préfèrent ne pas parler à haute voix. Washington a utilisé l’oligarque russe pour essayer d’atteindre son objectif qui était de détruire définitivement l’unique puissance du globe possédant une puissance militaire suffisante capable de s’opposer à la stratégie du Pentagone basée sur un Spectre de domination totale et de contrôle sur toute la planète. Si l’on considère les évènements de ce point de vue, les beaux discours sur les « droits de l’homme » prennent alors une toute autre signification.

    (1) Wikipedia, Yukos, accessed in http://en.wikipedia.org/wiki/Yukos
    (2) David Kohn, Murder In Monaco: An American On Trial Is Ted Maher Guilty Of Arson?, February 4, 2003
    (3) Dateline D.C., Soros and Khodorkovsky, TribLiveNews, November 16, 2003
    (4) AFP, Arrested oil tycoon passed shares to banker, November 2, 2003, The Washington Times
    (5) F. William Engdahl, Full Spectrum Dominance: Totalitarian Democracy in the New World Order, edition.engdahl, 2009, pp. 58-60.

    Pour rappel et alors que  Mikhaïl Khodorkovski vient d’être libéré, un texte de William Engdahl, a lire en complément de mon analyse. sur ce sujet

    William Engdahl est économiste et écrivain diplomé des université de Princeton et de Stockholm. Il publie depuis plus de 30 ans sur les questions énergétiques, la géopolitique et l’économie, et intervient dans les conférences internationales. Il est conseiller indépendant pour plusieurs grandes banques d’investissement.
    www.warandpeace.ru — 31 décembre 2011

    alexandrelatsa.ru

    http://fortune.fdesouche.com/324866-quy-a-t-il-derriere-laffaire-khodorkovski

  • Taubira s’attaque à nouveau à la famille : le divorce comme simple formalité

    Cette procédure représente plus de la moitié des divorces prononcés en France.

    Le prétexte est économique et technique (engorgement des tribunaux), et le résultat sera de rendre le divorce (coup terrible porté à une famille) plus facile, plus attrayant : une simple formalité.

    Un bouleversement que les magistrats accueillent avec un mélange de circonspection et de résignation.

    Source et détails

    http://www.contre-info.com/

  • Euro : la Lettonie, sacrifiée pour l’exemple ?

    par Pierre Marchand

    C’est à présent chose faite : malgré une opinion publique défavorable et l’absence de consultation par referendum, la Lettonie a intégré la zone euro ce 1er janvier 2014.

    Une adhésion sans déluge de communication, à l’image de l’enthousiasme qu’elle suscite chez les Letton. Les arguments du gouvernement (« cela aidera l’économie lettone en facilitant les échanges et en renforçant la confiance des investisseurs ») ne convainquent pas même les moins virulents d’entre eux qui, se contentant d’observer la zone euro, s’inquiètent de sa pérennité et prônent une posture prudente qui consisterait au minimum à attendre avant de l’intégrer ; les autres s’opposent plus fermement à ce qu’ils considèrent comme une perte d’identité, une mise à contribution au sauvetage des pays en difficulté et l’assurance d’une augmentation des prix à la consommation.

    Dans ces circonstances, pourquoi la classe politique Lettone tient-elle absolument à intégrer la zone euro ? Ou peut-être faut-il plutôt se demander pourquoi les instances européennes veulent-elles à tout prix de la Lettonie dans cette zone ? La réponse tient sans doute dans la question, qui mérite que l’on s’attache au contexte de cette adhésion, initialement prévue en 2008 après trois années de convergence. Mais 2008, point d’orgue de la crise des subprimes et année de la chute de Lehman Brothers, bloque le processus et voit la Lettonie frappée de plein fouet, au point de solliciter une aide du FMI à hauteur de 7,5 milliards d’euros. Evidemment, ce sauvetage était conditionné à la mise en œuvre de mesures d’austérité drastiques. C’est donc 6 ans plus tard qu’une Lettonie économiquement saine s’apprête à finalement adopter l’euro. Et avec 4 à 5% de croissance annuelle, une inflation quasi inexistante et un déficit public contenu (1,5% environ), le pays fait figure de bon élève. Peut-être même du bon élève, l’élève exemplaire, celui qui réussit là ou d’autres (Grèce, Irlande...) sont encore à la peine. Celui dont l’UE et l’Allemagne avaient besoin non seulement pour améliorer le visage de la zone euro, mais surtout comme démonstration du caractère vertueux et efficace de l’austérité, ce dont Christine Lagarde n’a pas manqué de se féliciter : « La Lettonie peut servir d’inspiration aux leaders européens pour prendre en main la crise européenne ».

    Le problème, c’est que la réalité de cette cure d’austérité est loin de faire l’unanimité : plusieurs chercheurs américains et un prix Nobel prétendent que c’est précisément parce que la Lettonie n’a pas suivi les mesures d’austérité requises par le FMI que le pays a pu se redresser si rapidement. En tout état de cause, une autre question mérite aujourd’hui d’être posée : que sa cure d’austérité ait été réelle ou supposée, en quoi un pays qui s’en sort apparemment mieux que les autres a-t-il besoin de l’euro aujourd’hui ? C’est précisément la question que le gouvernement letton, victime ou complice des instances européennes, ne s’est pas risqué à poser à son peuple qui, comme les autres, saura certainement lui rappeler en temps voulu.

    L’AF 2877

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Euro-la-Lettonie-sacrifiee-pour-l

  • Complicité entre l’Observatoire de la Laïcité et la franc-maçonnerie

    La Grande Loge de France (GLDF) a publié la liste des dates et thèmes de ses conférences publiques prévues pour le premier semestre 2014.

    On y remarquera que cette obédience maçonnique annonce par deux fois un intervenant de l’Observatoire de la Laïcité, cet organisme créé par le premier ministre Jean-Marc Ayrault.

    Le 18 janvier à 14h30, c’est Dounia Bouzar qui s’exprimera dans le temple maçonnique situé au numéro huit de la rue Puteaux dans le 17e arrondissement de Paris.

    Nous renvoyons nos lecteurs à notre précédent article sur Dounia Bouzar et l’Observatoire de la Laîcité.

    Et le 3 avril à 19h30, c’est Jean-Louis Bianco, Président de l’Observatoire de la Laïcité auprès du Premier ministre, qui viendra faire rapport de « La situation de la laïcité en France ».

    http://medias-presse.info/complicite-entre-lobservatoire-de-la-laicite-et-la-franc-maconnerie/4698

  • Accusée de faire passer des messages codés aux islamistes égyptiens

    INTERNATIONAL - L'enquête est encore en phase préliminaire. Le parquet égyptien vient d'auditionner des responsables du groupe de télécommunication britannique Vodaphone. Lire la suite »

    http://fr.novopress.info/

  • Une classe politique devenue parasitaire

     

    140103La campagne des municipales le confirmera peut-être en partie. On le sentira dans les non-dits éclatants, plus éloquents que les grandes déclarations de principe. On commence déjà à le mesurer dans les rivalités de personnes pour la composition des listes. (1)⇓ Bref la classe politique se résume de plus en plus à des profitariats de fonctions.

    Certes, après avoir été monopolisée entre les différentes nuances et variantes du marxisme et de la technocratie, l’idéologie était devenue suspecte. La faillite honteuse de l’Union Soviétique n’a pas seulement dévalorisé son utopie manifestement criminelle. On a aussi considéré comme frappé d’obsolescence tout ce qui tirait sa vocation de la critique du système stalinien. Qui va lire aujourd’hui les excellents livres d’Alain Besançon ou d’Arthur Koestler ? Ne parlons même pas de ceux de Soljenitsyne. "La Ferme des Animaux" d’Orwell ne servira donc plus que comme fable de La Fontaine ou comme exercice de version. Plus aucun jeune lecteur ne sera invité à en mesurer le contexte, celui des accords de Yalta.

    La défense des libertés semble donc avoir perdu toute signification concrète aux yeux de citoyens aseptisés, technocratisés, autocensurés, mûrs pour l'asservissement.

    Dépassionnées, nos soi-disant élites d’élus se cantonnent ainsi, dès leurs années de formation, dans ce qu’on appelle d’un mot qui ne voulait rien dire autrefois en français, mais qui désigne bel et bien, désormais, leur réalité de leur insignifiance : nous vivons, ou nous survivons, sous le règne de leur "gouvernance."

    On pourrait citer les exemples, multiplier les arguments chiffrés : ce qui enrichit ordinairement le propos tendrait ici à en appauvrir la portée. Ce qui fait l’objet des statistiques officielles revêt en général moins d'importance que ce compte vraiment. En dehors d’une poignée de défenseurs des libertés, qui s’indigne vraiment de la gabegie de structures énormes et opaques comme le conseil de Paris, à la fois gestionnaires, ou pour mieux dire di-gestionnaires d’une ville et d’un département ? Qui donc, dans le grand public des cochons de payants, se tient informé du contenu des deux lois financières votées en décembre ? Probablement pas grand monde, puisqu’on accepte d’entendre parler comme si le gouvernement allait diminuer les dépenses alors qu’il ne s’apprête en 2014, et encore très mollement, qu’à en ralentir la hausse.

    Car ça commence par le nombre de ministres. Ayez la curiosité de regarder combien entouraient Louis XIV, affreux étatiste par ailleurs, au grand siècle. En 1789, à l'ouverture des États Généraux, Louis XVI en réunissait 6. Bonaparte, dix ans plus tard : 7. Combien le gouvernement du socialiste Viviani en comptait-il encore quand éclate la guerre de 1914 ? Réponse : 17.

    Depuis, pour supprimer les deux commissaires des grands États au sein de l’Union européenne, le génial Juppé lors de la préparation du traité de Nice arguait du fait qu’aujourd’hui 28+6=34 personnes pour gouverner plus de 400 millions d’Européens cela créerait un surnombre. Ainsi l’Allemagne et Malte sont-elles désormais placées sous le signe de l’égalité au sein de la commission de Bruxelles. Bravo l’artiste.

    Mais pour régenter 60 millions de Français, ou d’habitants de l’Hexagone, chaque remaniement ministériel nous apporte un illustre inconnu de plus. Amusez-vous à énumérer les noms de ceux que vous connaissez : parions que ce jeu de société pourrait faire fureur.

    Les comparaisons internationales accablent ici, une fois de plus, le système français. Suggérons à Hollande, qui se pose la double question de "quand" et "par qui" remplacer son brillant camarade Jean-Marc Ayrault, largement usagé, pour ne pas dire hors d’usage. Eh bien qu’il aille jusqu’au bout du régime présidentiel et du quinquennat, et qu’il renonce à l’existence, totalement inutile, de son Premier ministre, de ses conseillers, de leurs voitures de fonctions et chauffeurs de maîtres, et qu’il mette donc en vente l’hôtel de Matignon. Mon Dieu ! quelle réforme révolutionnaire : en serions-nous capables ?

    Chacun déplore, à très juste titre le millefeuille administratif (2)⇓ et par conséquent le nombre des élus, la multiplication constante de leurs instances, qui, d’ailleurs, ne débattent plus de rien et ne décident pas grand-chose. On expédie le vote des budgets. Mais on augmente tous ces budgets tout simplement parce que ce sont les budgétivores qui décident.

    Comment concevoir qu'ils entreprennent sérieusement la diminution des dépenses par lesquelles nos politiciens achètent, au frais des ménages contributeurs et des entreprises, le vote des électeurs assistés ?

    Comment imaginer de faire voter la fin de leurs prébendes, sinon par l’affirmation d’abord, par l’organisation ensuite, de la société civile, en lutte contre les prébendiers en tant que classe parasitaire ? La survie de ce que nous appelons encore, formellement, démocratie libérale suppose ce changement de cap.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/une-classe-politique-devenue-parasitaire.html

    Apostilles

    1) Un seul exemple suffira : au hasard, celui de la nomination comme candidate puis de la composition de ses listes par Mme Kosciusko-Morizet.
    2) la jolie illustration de notre chronique d'aujourd'hui a été empruntée au blog "Je suis stupide, j'ai voté Hollande" article : "Qui mettra fin au scandale français du mille-feuille administratif ?"