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lobby - Page 2032

  • La dérive fasciste de Manu le chimique

    Quoi qu'on pense de Dieudonné, les évènements juridico-médiatico-exécutivo-policiers (on ne sait plus très bien où on en est au pays de la sacro-sainte "Sépâratiooon des pouvouâârs") de la semaine passée sont extrêmement graves - et en même temps une bénédiction.

    Extrêmement graves car ils consacrent l'accélération du passage de la dictature molle de la pensée unique, celle que nous vivions depuis que les 68ards s'étaient emparés officiellement de la machine à lobotomiser au début des années 80, à une forme plus répressive, en cours de durcissement manifeste, de l'exercice de la totale-démocratie par la Ripoublique franchouillarde. Nous en avions eu un avant-goût au printemps dernier avec les rafles perpétrées sur les militants anti faux mariage. Toutefois, ce n'étaient là que des excès policiers, en distorsion plus ou moins manifestes avec le droit en vigueur, et sanctionnés comme tels, dans la plupart des cas, par les juridictions compétentes. Ici, nous franchissons un pas, puisque c'est l'exécutif, le premier flic de la Ripoublique (ne pas confondre avec la France, merci), qui tord le bras (bras complice, acquis à la cause, ...) à la plus haute juridiction administrative pour obtenir une décision d'exception de restriction d'une des libertés proclamées à temps et contre-temps par la même Ripoublique comme l'un de ses fondements. Quand l'on met ça en parallèle avec les projets d'interdiction totale d'information alternative sur l'IVG, on peut être légitimement très inquiet sur ce qui nous attend.

    Pour convaincre le lecteur du caractère fasciste du procédé employé (fasciste: nous ne nous priverons pas de l'utilité, et du plaisir savoureux aussi, avouons-le, de récupérer cet épouvantail à notre profit et nous en abuserons sans vergogne), nous lui conseillons fortement de lire cet article qui résume bien les procédés d'exception employés. Extrait.

    « De plus, la quasi-totalité des magistrat(e)s qui purent s’exprimer sur les média ce jour-là étaient clairement choqués par l’incroyable brutalité a laquelle Valls soumit le processus judiciaire et ses institutions à son agenda politique (à savoir interdire le spectacle à tout prix avant qu’il ne commence). C’est ainsi en extrême urgence qu’il saisit le Conseil d’État à Paris vers 3 heures dès que le tribunal administratif de Nantes eut annoncé sa décision d’autoriser Dieudonné à jouer. L’audience fut convoquée pour 5 heures à Paris ce même après-midi, ne laissant aucune chance aux avocats de préparer leur mémoire écrit. Et la totalité de la session, plaidoiries, décision, et annonce, dura à peine 90 minutes ! Une belle justice à la hussarde que Valls et Stirn nous donnent là. Et une chronologie hallucinante pour qui connaît le droit. Du jamais vu dans toute l’histoire du Conseil d’État, sauf un seul cas, en 1962, pour une condamnation a mort.

     Encore plus grave, surtout pour un individu qui entend un jour devenir notre Président et nous gouverner, fut le mépris total avec lequel Valls, dans sa rage à faire interdire le spectacle avant qu’il ne débute, piétina allègrement les droits de l’accusé Dieudonné. Imposant l’audience parisienne à 5 heures alors que les avocats de l’humoriste étaient encore à Nantes à 3 heures 30 sans aucune possibilité d’arriver à temps à la capitale, on empêcha de fait, et bien évidemment en toute connaissance de cause, l’avocat principal de Dieudonné, Jacques Verdier, de pouvoir venir défendre son client. »

    Bénédiction car, dans sa suffisance et son autisme, le régime ne se rend pas compte qu'il permet au Pays réel, qui était privé de cette possibilité depuis longtemps, de multiplier les anti-corps, de réagir, de se rendre compte qu'il n'est pas mort, et, petit à petit que la Ripoublique, qu'on lui présente depuis toujours comme la vraie France, pourrait ne pas l'être vraiment, voire même pourrait se révéler le cancer qui la ronge. Comme au Printemps dernier, le régime qui ne connait plus le pays, qui l'imagine aussi mentalement corrompu (et qui l’aimerait aussi spirituellement inverti) qu'il l'est lui-même, va trop loin au regard des effets qu’il cherche à réaliser. C'est l'image de la grenouille dans l'eau qui chauffe. Si l'eau chauffe lentement, la grenouille s'engourdit irrémédiablement jusqu'à ce qu'elle soit cuite. Si la température monte d'un coup, la grenouille réagit et peut sauter hors de la casserole. L'autisme système version socialiste l'a faite sortir une première fois au Printemps dernier (La gamelle UMP essaie bien de la récupérer - avec la complicité plus ou moins consciente de certains mouvements), et il récidive maintenant avec l’affaire Dieudonné. Ce qui nous permet de le percevoir dans toute sa réalité d’hystérie, de haine, de service d’intérêts particuliers, et tentative de contrôle de la pensée: nous qui le savions déjà, et tous ceux qui n’en avaient pas encore suffisamment conscience, et là est la bénédiction.

    Quelques conclusions pratiques, partielles.

    1/ Ni Dieudolâtre, ni Dieudophobe (merci à Gabrielle Cluzel), notre combat catholique et français doit saisir toutes les occasions de multiplier les coups de boutoir contre le système qui tue la France. Se réfugier sur l’Aventin est contre-productif, à moins de se mettre dans une posture exclusivement communautariste, qui est celle que le système attend, pour mieux nous réduire. Cette posture n’est pas politique.

    2/ Il ne s’agit en aucun cas de cautionner les excès de l’humoriste, ni de lui donner plus d’importance qu’à un humoriste, précisément. En revanche il s’agit de prendre le régime dans ses contradictions, et d’en jouer le plus systématiquement possible pour qu’elles apparaissent aux méninges du plus grand nombre possible de nos compatriotes, en contournement de la censure médiatico-politicienne « mainstream ».

    3/ Il est vital de traquer, dénoncer, mettre en lumière, sans répit les magouilles, abus de pouvoir, vilenies et manigances de Manu le chimique qui a notre sens est l’un des plus dangereux représentants-système, vindicatif, haineux, sans aucun scrupule, gonflé d’orgueil, d’ambition et ayant partie liée à des intérêts qui se nourrissent de la décomposition française. 

    Paula Corbulon

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manuel Valls piégé ? Après l’offensive anti-Dieudonné, l’offensive anti-Valls ?

    En laissant Valls orchestrer seul l’offensive, son propre camp semble espérer autre chose que la mise au pilori médiatique du saltimbanque...

    Les commentaires sur « l’affaire Dieudonné » se font autour de quelques arguments rabâchés de part et d’autre, mais personne, semble-t-il, n’envisage qu’elle ne serait peut-être qu’un simple prétexte : et si Manuel Valls, obsédé qu’il est par ses ambitions personnelles – Matignon au plus tôt, l’Élysée dans trois ans – n’avait pas vu le coup venir ? S’il était tombé dans un piège ?

    Piège nullement tendu par le sulfureux humoriste, mais par une (grande) partie de son propre camp qui supporte de moins en moins sa morgue et ses ambitions ? Depuis deux ans, on ne cesse de s’interroger sur la popularité de Manuel Valls dans l’opinion publique, tandis que celles du Premier ministre ou du Président se sont effondrées et peinent à ne pas être englouties… Ne suppute-t-on pas à tout bout de champ qu’il pourrait bientôt remplacer Jean-Marc Ayrault à la tête du gouvernement ? Ce, alors même qu’il est loin de faire l’unanimité au PS qui regorge d’ambitieux, d’hier et d’aujourd’hui… sans parler de la détestation qu’il inspire aux dirigeants d’Europe Écologie Les Verts après quelques tirades – sans suite ! – sur les Roms.

    Lire la suite ....

  • Kosovo : les Chrétiens empêchés de célébrer les offices de Noël

    Nada allume des bougies devant l'autel. L’église de l'Assomption de la ville de Djakovica au sud du Kosovo se prépare aux offices religieux de Noël, célébrée le 7 janvier fidèlement à l’ancien calendrier julien. Si la joie de la Nativité du Christ demeure, la cérémonie s’en tiendra à son minimum. Nada rejoint ses trois consœurs dans la nef. Le prêtre orthodoxe n’arrive toujours pas. 
    Dehors, 150 Albanais étouffent l’entrée de l’église. Les poings levés, chargés de pierres, la foule se compacte pour bloquer l’accès à la rue. 
     « Pas de Chrétiens à Djakovica ! Pas de Noël au Kosovo! » 
    Ils étaient 12.000 Serbes orthodoxes en 1999. Elles ne sont plus que 4 en 2014. Plus un seul foyer chrétien ne vit à Djakovica. Seules quatre rescapées sexagénaires appelées affectueusement les « grands-mères de Djakovica», entretiennent l’église de la ville. Une église emblématique pour les Serbes du Kosovo. D’abord refuge en 1999 pendant la guerre, l’église de l'Assomption fut détruite au cours des pogroms antichrétiens de mars 2004. Dix ans plus tard, à la veille de la Nativité, c’est une église condamnée par une marée humaine. 
    Des persécutions sans pitié ni appel 
    Pour la première fois depuis la guerre, une centaine de Chrétiens de Djakovica réfugiés en Serbie ont formulé le vœu de célébrer la veille de Noël dans leur paroisse d’origine. Ils auront voyagé un jour durant pour arriver jusqu’au Kosovo et atteindre enfin leur ville d’antan. Finalement, ils n’auront pu caresser le parvis de l’église de l’Assomption que du regard depuis leurs sièges. A leur arrivée, les deux cars spécialement affrétés pour l’occasion ont été la cible de jets de pierre et de mouvements de foule obligeant les chauffeurs à rebrousser chemin. Les réfugiés de Djakovica n’assisteront pas aux offices religieux de Noël, empêchés par le rassemblement de 150 Albanais. 
    Hier soir, les passagers serbes ont tous été contraints de repartir de Djakovica sans même y avoir posé le pied. Plusieurs d’entre eux ont été blessés dont un grievèment à l’œil par éclats des vitres des cars pris pour cibles par les jets de pierre des manifestants albanais. 
    Le dernier apartheid en Europe 
    Pour Aleksandar Vulin, ministre du gouvernement serbe, invité à commenter les faits de la veille pour la télévision du Kosovo : « Hier, ce fut une triste journée pour les Serbes qui représentent le seul peuple en Europe à ne pas pouvoir se rendre dans une église pour y célébrer la Nativité ». Interdit lui-même de séjour à Djakovica, le ministre rappelle dans son interview que depuis la guerre pas un seul Noël ne s’est déroulé sans incidents à l’encontre des Chrétiens avant de conclure « à quand la fin de l’apartheid au Kosovo-Métochie ? » 
    Alors que le Kosovo constitue le seul territoire du continent européen à apparaître sur l’Atlas de l’intolérance 2014, Solidarité Kosovo condamne sévèrement l’atteinte à la liberté religieuse dont les Chrétiens du Kosovo-Métochie ont été cette année encore victimes à la veille de la Nativité. Deux ans auparavant c’était le Président serbe, Boris Tadic, venu assister aux cérémonies de Noël au monastère de Visoki Decani qui fut accueilli à Pec dans les mêmes conditions. 
    Revenue tout juste de son 30ème convoi humanitaire, Solidarité Kosovo exprime son fidèle soutien aux hommes et aux femmes qui, la foi chevillée au corps, vivent un nouveau Noël sous tension.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/kosovo-les-chretiens-empeches-de.html

  • Dans la logique républicaine...

    Regardez le visage de ce ministre, il représente ce qu'un système où la liberté n'est plus que celle martelé sur les mairies. Il veut manipuler les plus faibles, les plus petits, bref nos enfants. Et pour en faire quoi, non pas ce qu'il dit, mais des esclaves soumis, des robots aux ordres de la finance, des muets devant la vie scandaleuse d'une ripoublique se vautrant dans les scandales et les tripatouillages de l'argent public. Regardez bien cet homme, c'est le même genre d'homme qui veut enlever les enfants de l'éducation parentale pour en faire demain des outils aux ordre d'un gouvernement antisocial. Durant la révolution, la misère régnait et sur simple dénonciation, le peuple défilait sous le couperet de la guillotine. On enlevait les enfants aux parents pour les former "à la spartiate" selon les vœux de conventionnels dégénérés, avant de les voir mourir par souffrance du froid et de faim. C'est cela les référence de cet homme une période durant laquelle ses héros circulaient devant la misère du peuple avec des pantalons en peau d'homme (les tanneries se trouvaient à Pithiviers, Meudon...), c'était le bon temps pour ce ministre...
    Ce genre d'homme représente en vérité ce qu'une dictature du "prêt à penser" est capable d'amener de pire, sous un regard bonhomme de bourgeois cossu, ce qu'en d'autres temps, on aurait expulsé d'une véritable cité autonome et démocratique...

    Frédéric

    Winkler http://www.actionroyaliste.com/articles/republique-et-democratie/1304-dans-la-logique-republicaine

  • Avortement : le changement des valeurs est profond

     

    Voici la réflexion d'Uli Windisch sur le site Observateurs.ch à propos du référendum suisse du 9 février prochain demandant que l’interruption volontaire de grossesse ne soit plus remboursée par l’assurance de base:

    UWAvortementFoetus15_12_13-448x293"(...).En réalité, sans être obstinément d’un camp ou de l’autre dans cette votation, je pense que le fond du problème est ailleurs et que les partis dits bourgeois ne voient pas que les sensibilités collectives ont changé et que les vrais débats se situent de plus en plus au niveau des valeurs, et que certaines valeurs qui ont été dénigrées pendant des décennies dans la phase dite de  « libération générale des mœurs » depuis les années 1970, reviennent à la surface et reprennent une place parfois de première importance. Ce courant est général et ce serait une erreur que de n’y voir que conservatisme, attitude réactionnaire, vaine nostalgie, intégrisme religieux, etc.

    Le changement des valeurs en cours est profond, souvent implicite, et touche aux fondements mêmes de notre culture et civilisation. Cela au moment même où un maximalisme idéologique diamétralement opposé, emmené par exemple par les socialistes très à gauche au pouvoir en France, tente de s’imposer sur les questions de société. Le conflit ne peut être que frontal et total.

    Mais la droite devrait comprendre que des valeurs comme la nation, la patrie, la famille et la vie elle-même, et d’autres encore, redeviennent essentielles, et plus fortement encore face à ce maximalisme idéologique de gauche que même mai 1968 n’exigeait pas.

    Pour en rester simplement à la valeur de la VIE dont il est question ici, l'image en cause est celle de la vie, de la vie de l’enfant dès sa conception, et cette image a beaucoup changé, également sous l’effet des progrès technologiques qui offrent des images magnifiques de cette vie dès son origine et qui ne laissent personne indifférent. La vie redevient un phénomène extraordinaire, sacré pour beaucoup, dont on suit l’évolution précisément avec images à l’appui (amniocentèses, etc).

    Le problème posé par une personne confrontée à un avortement devient beaucoup plus préoccupant et important. Ce n’est plus un acte comme cela l’était dans les années 1970. Un tel acte ne va plus de soi. Les souvenirs, voire les séquelles d’un avortement  peuvent  poursuivre certaines femmes leur vie durant. Négliger ces changements, c’est ne pas voir la profondeur des mutations en cours, indépendamment des idéologies politiques, qu’on le veuille ou non.

    Cela se traduit jusque dans le langage : le mot avortement, bien plus concret et brutal que celui, délibérément euphémisé, d’IVG est de nouveau utilisé même par ceux qui n’en font encore qu’une banale opération chirurgicale. Ils ne s’en rendent même pas compte.

    Proposition : développer réellement et sérieusement des conditions permettant aux familles et aux femmes confrontées à ce terrible dilemme de pouvoir garder un enfant même quand cela semble impossible.Il nous faut une vraie politique nataliste. Plutôt que refuser des aides financières et autres, par exemple, aux femmes qui seraient prêtes à avoir trois enfants au lieu de deux, de même à celles qui souhaitent rester à la maison, même quelques années, pour élever leurs enfants  plutôt que de les confier mécaniquement et automatiquement à l’ETAT, sous une forme ou une autre. Mais de cela on n’en a pas voulu.

    L’immense bonheur que peut procurer un bébé et un enfant devrait retrouver tout son sens de même que les valeurs qui sont ici en jeu (...). Vouloir donner la vie plutôt que faciliter sa fabrication par d’autres ou faciliter sa suppression devrait se situer au-delà des idéologies.

    Au-delà des oppositions frontales sur ce thème, travaillons à plus essentiel : à une vraie politique nataliste, au lieu de compter sur l’immigration ou de demander simplement aux femmes d’entrer plus massivement sur le marché du travail. Il en va du type de société que nous voulons et des valeurs qui la fondent, plutôt que d’une opposition entre « progressistes » et « réactionnaires » (...)"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vincent Lambert de nouveau condamné à mort

    "Vincent Lambert est de nouveau menacé de mort par le Dr Eric Kariger, chef du service de gériatrie du CHU de Reims. Au cours d'une réunion avec la famille, ce matin, le médecin – catholique pratiquant, membre du PCD – a signifié sa décision : son patient, tétraplégique, en état de conscience minimale, mais par ailleurs en bonne santé, doit bénéficier de l'arrêt de l'obstination déraisonnable que constitue le maintien artificiel de sa vie par l'administration de nourritures et d'hydratation.

    C'est une décision de mort, d'euthanasie par omission. Elle n'est pas inattendue : voici des mois, depuis que le tribunal administratif de Chalons-en-Champagne avait ordonné que Vincent Lambert fût réalimenté après 31 jours de jeûne contraint, que le Dr Kariger se répandait dans la presse pour justifier la décision qu'il indiquait clairement vouloir reprendre, en invoquant les éléments de la loi Leonetti évoqués ci-dessus.

    Car il faut le savoir, la loi Leonetti est déjà une loi d'euthanasie, même si la lettre de la loi permet de discuter l'application d'une décision d'arrêt des soins ordinaires que sont la nourriture et l'hydratation à une personne qui n'est pas du tout en fin de vie.

    Les travaux préparatoires de la loi prévoyaient cependant qu'on ne cesse pas l'hydratation, en raison des souffrances que cela pouvait provoquer. Même cette considération est aujourd'hui balayée car la première fois, Vincent Lambert a mis trop de temps à mourir…

    Bien sûr, l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation sont censés servir au bien du patient, qui n'est pas malade et qui à l'occasion sort même de l'hôpital pour être en famille… Il l'aurait voulu, il n'a plus de vie relationnelle, il est dépendant : voilà ce que le Dr Kariger a répété dans la presse ces derniers mois. On « suspectait » chez lui un « refus de vivre ». [...]

    Me Jérôme Triomphe, qui s'est battu comme un lion pour arracher une première fois Vincent Lambert à sa mort programmée, engage un référé pour empêcher cette nouvelle tentative. Procédure d'urgence : l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation est prévue dans de très brefs délais."

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2014/01/vincent-lambert-nouvel-arret-de-mort.html?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed:+blogspot/jeannesmits+%28Le+blog+de+Jeanne+Smits%29

  • « Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout » Par Yves Bertrand Conversations politiquement incorrectes

    Douze ans chef des Renseignements généraux, Yves Bertrand vient de publier un livre de souvenirs : « Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout », livre à deux voix, bien écrit, sous forme de conversations avec Eric Branca. L’excellent journaliste, directeur de la rédaction de « Valeurs actuelles », a su mener son entretien comme un interrogatoire. Et Yves Bertrand s’y est prêté de bonne grâce en livrant des analyses particulièrement intéressantes.

    L’affaire de Carpentras : triomphe de la manipulation médiatique

    Sur l’affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, Yves Bertrand confirme la thèse de la manipulation médiatique. Alors que les institutions juives locales souhaitaient la discrétion, c’est de Paris qu’est venu l’ordre de projeter l’affaire en Une de l’actualité. Les « autorités » ont alors souhaité renforcer le mur entre la droite parlementaire et le Front national et pour cela accentuer la diabolisation du mouvement présidé par Jean–Marie Le Pen.

    E. BRANCA : On vous a donc demandé de chercher le coupable exclusivement au sein du Front national ?
    Y. BERTRAND : Pas exclusivement mais tous les services de police ont été mobilisés dans ce sens privilégié.

    Ce qui explique sans doute que la police a beaucoup piétiné dans cette affaire.

    Y.B. : Jusqu’à ce jour de 1996 où un ancien skinhead est venu se confier (à un inspecteur des RG) (…) le repenti s’appelait Yannick Garnier et a avoué avoir agi en compagnie de Jean–Claude Gos, décédé dans un accident de moto en 1993, suite à une collision avec une voiture dont le conducteur, peu après, a lui aussi été retrouvé mort noyé dans le Rhône.
    E.B. : Comment expliquez-vous cela ?
    Y.B. : Je ne me l’explique pas.

    Reste que la manipulation médiatique de Carpentras a été politiquement très performante, beaucoup plus encore que le « détail » de 1987 : c’est elle qui a contribué à maintenir dans la durée le cordon sanitaire établi autour du Front national (et à faire adopter, le 30 juin 1990, la loi liberticide Gayssot*).

    Islam radical et échec de l’intégration

    Le lecteur l’aura compris, Yves Bertrand ne parle pas la langue de coton, il expose les faits. Le chapitre qu’il consacre à « l’Islam radical » est à cet égard éclairant. Il voit en Khaled Kelkal, le principal poseur de bombes de 1995 tué sous les balles de la police près de Lyon, le « roman d’un échec : celui de la fameuse intégration à la française, qui ne fonctionne plus. Quand ceux qu’on prétend intégrer ne reconnaissent pas les lois fondamentales de la République ». Bon connaisseur de l’Islam en France, Yves Bertrand insiste aussi sur le double langage de bien des imams musulmans : un prêche public raisonnable, un prêche privé à la sortie de mosquées qui l’est beaucoup moins. Ce qui vaut au lecteur cette définition : « Il existe, dans l’Islam intégriste, une démarche appelée “taquia” qui, en arabe, signifie “visière”, c'est-à-dire que l’on avance masqué. La “taquia” consiste donc à faire le gros dos quand la situation est fermée, à avancer ses pions et à tenir le langage de celui qu’on a en face de soi pour endormir sa méfiance, afin de mieux passer à l’offensive quand la situation le permet… Tout cela sans nos informateurs, nous ne le saurions pas. »

    Ce qui autorise Yves Bertrand à conclure : « Nous savons aujourd’hui qu’une minorité, certes, mais une minorité agissante ne le joue pas (le jeu de la République). Et ce ne sont pas des institutions comme le Conseil représentatif du culte musulman qui permettront de régler la question. »

    Quand l’extrême gauche fréquente les RG

    Yves Bertrand n’est pas non plus avare de confidences sur l’extrême gauche. Il fut d’ailleurs accusé, à tort selon lui, par Lionel Jospin, alors premier ministre, d’avoir laissé fuiter son passé trotskyste qui était quasiment de notoriété publique… Mais il est drôle d’apprendre que Simone de Beauvoir, grande conscience féministe s’il en fut, sollicita le regard bienveillant des RG à propos de son grand homme, Jean–Paul Sartre ; elle craignait en effet, dans les années 1970, l’influence qu’exerçait sur lui Benny Lévy, l’un des inspirateurs de la gauche prolétarienne, devenu le secrétaire personnel de Sartre. L’alerte fut de courte durée, Benny Lévy s’éloignant ensuite de l’action révolutionnaire maoïste pour devenir… l’un des spécialistes mondiaux du Talmud.

    Enfin, « pour finir par le distrayant », Yves Bertrand raconte une anecdote : le rendez–vous qu’il organisa entre « une grande liane blonde », directrice de collection dans une importante maison d’édition, et Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l’Elysée. La dame vivant avec un responsable trotskyste de haut niveau n’eut qu’un mot pour commenter sa visite « Je n’ai jamais rencontré un aussi bel homme. »

    Polémia Jean–Yves Menebrez 04/11/07

    * Voir « Evolution des libertés en France » :
    http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=42&iddoc=1559

    Yves Bertrand, « Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout/ Conversations avec Eric Branca », Plon, 2007, 226 p.

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1573

  • Bernard Antony :"Oui, j’accuse le ministre de l’Intérieur d’accélérer la mise du pays dans une dérive idéologique dictatoriale et totalitaire"

    Le slogan "dictaure socialiste" a été entendu de nombreuses fois en 2013 notamment en raison des répressions policières contre la manif pour Tous mais aussi en raison du mépris affiché envers le peuple français (CESE, lois contre-nature). Bernard Antony nous explique en quoi l'affaire Dieudonné est bien plus grave qu'une simple affaire d'humoriste ou de propos déplacés. Elle constitue une étapre dans l'instauration d'une dictature insidieuse mais bien réelle en France :

    "(...)En vérité Mr Valls instrumentalise l’affaire Dieudonné à son profit selon sa vision dictatoriale, totalitaire, jacobine et léniniste. Et c’est ainsi que, par le procédé traditionnel d’amalgame commun à tous les Fouquier-Tinville et tous les Vychinski, il déclare bien sûr qu’il est un défenseur de la liberté d’expression mais que celle-ci naturellement exclut la défense du régime de vichy, l’antisémitisme, le racisme, l’islamophobie, l’homophobie. Seule, nous avons pu encore le vérifier, la haine antichrétienne le laisse indifférent et d’évidence complaisant.
    Or, comment ne pas voir que sous ces imputations, qui tendent à devenir de plus en plus fallacieuses sous la traque de la police de la pensée de Big brother, c’est véritablement l’idéologie officielle et obligatoire néo-marxiste-léniniste qui reprend sa vigueur terroriste.
    Sous l’imputation « d’apologie du régime de Vichy », on pourra évidemment aisément traquer ceux qui défendront des recherches et jugements s’apparentant à ceux du colonel Rémy, un des premiers et des plus grands résistants, de Raymond Aron, d’Henri Amouroux, de notre ami François-Georges Dreyfus.
    - Sous l’imputation « d’homophobie », on pourra traquer tous ceux qui, sans la moindre haine, ne considèrent pas la banalisation de l’homosexualité comme, socialement et surtout scolairement nécessaire et que l’institution du mariage homosexuel n’a été qu’un artifice pour la destruction du mariage naturel du couple humain."
    - Sous l’imputation « d’islamophobie » (...), on pourra poursuivre, censurer, faire taire les islamologues, les universitaires, les écrivains qui affirment le droit et même le devoir de critiquer l’islam en tant que modèle de théocratie totalitaire et son cruel prophète fondateur.
    Oui, j’accuse le ministre de l’Intérieur et des cultes, Manuel Valls, avec derrière lui tout un gouvernement plus ou moins intelligemment complice, et un Conseil d’État aux ordres et modifié pour la circonstance, d’accélérer la mise du pays dans une dérive idéologique dictatoriale et totalitaire.
    (...) L’AGRIF, qui se bat et se battra, ne croît pas que Mr Valls pourra aisément perpétrer le parachèvement d’un pouvoir socialiste totalitaire dans lequel la seule liberté entière d’expression serait désormais, comme aux époques les plus noiresde certains régimes, réservées à une haine antichrétienne aussi abominable que la haine antijuive."
    Aujourd’hui, le péril pour la liberté de l’intelligence, de la foi, du respect de la dignité humaine sans discrimination, bien plus qu’un pitre provocateur, s‘appelle Manuel Valls."