« Le communisme du XXIe siècle », c’est ainsi que le philosophe Alain Finkielkraut a qualifié l’antiracisme.
Dans un vigoureux pamphlet, Renaud Camus explore cette définition dans toutes les directions. Il trouve entre les deux idéologies bien des parentés dans la pratique du terrorisme intellectuel. Comme il était interdit, sous peine de passer pour “fasciste”, de dénoncer et de combattre le communisme, au temps où sa Mecque se trouvait à Moscou, autant combattre l’antiracisme vous expose-t-il à être dénoncé comme raciste, ce qui clôt toute discussion. Mais Renaud Camus montre que l’on peut parfaitement condamner le racisme tout en rejetant un antiracisme qui prétend régir le monde de la pensée. Est raciste aujourd’hui, explique l’auteur « tout ce dont l’antiracisme décide que ce l’est, à commencer bien sûr par tout ce qui se permet de contester son pouvoir ».
Négation de la civilisation
L’antiracisme en vient à nier toute différence, toute supériorité. « Ce sont des pans entiers de la connaissance, de la culture, du savoir accumulé de l’espèce, qui sont ainsi récusés, mis à bas, enterrés ». On en vient à la négation de la civilisation. C’est le « réensauvagement de l’espèce ». Le sauvage est d’abord considéré comme l’égal, puis comme supérieur au civilisé.
Comment en est-on venu là ? L’auteur répond : « L’organisation de l’ignorance, l’enseignement de l’oubli, l’ensauvagement scolaire, l’imbécillisation cathodique étaient absolument indispensables, une condition préalable sine qua non à l’instauration de la société antiraciste telle que nous la voyons prospérer sous nos yeux. »
Renaud Camus note néanmoins une différence notable avec le communisme du XXe siècle : « ... le communisme, même dans les pays où il s’est exercé le plus longuement, n’a coïncidé, bien loin de là, ni avec un effondrement du système éducatif, ni avec une répudiation de l’héritage culturel ». L’antiracisme est un reniement de soi de la part des sociétés occidentales.
Face aux grandes invasions
L’auteur fait une juste analyse d’un phénomène mental qui ronge nos sociétés. On y ajoutera deux remarques. D’abord nombre d’individus du tiers-monde, loin de vouloir la disparition de nos sociétés et de leur civilisation, cherchent à s’y intégrer, à faire leur notre patrimoine culturel, nos habitudes sociales, nos connaissances techniques. Cela ne garantit pas la survie de notre civilisation. De la même façon les peuples “barbares” implantés sur les frontières de l’empire romain au Ve siècle et cherchant à imiter les usages de Rome n’ont réussi qu’à les singer, et l’empire s’est effondré... Lorsque l’ordre politique a disparu, la civilisation s’est effondrée. Son souvenir s’est alors réfugié dans les monastères grâce à qui, par la suite, on a redécouvert les hautes leçons de l’Antiquité grecque et romaine. Au départ, il y a eu le renoncement des populations gallo-romaines, hispano-romaines, etc. à leurs propres valeurs, elles ont cessé de croire en elles-mêmes.
Aujourd’hui, nous souffrons d’un manque de fierté de notre civilisation chrétienne et française. N’ayons pas peur d’affirmer sa supériorité par rapport à d’autres - ce qui ne signifie pas mépriser les autres. Là où l’antiracisme nous pousse à la capitulation, affirmons notre volonté de défendre notre histoire, notre patrimoine, nos valeurs et même de les communiquer à ceux qui viennent d’autres continents pour s’installer chez nous. Toute attitude pessimiste et défaitiste doit être rejetée. L’islamisation de nos sociétés n’est pas fatale, quoi qu’en pense Renaud Camus.
Notre seconde remarque sera de souligner que l’antiracisme n’a pas surgi par hasard dans notre Occident fatigué. Il est le produit des idées de la Révolution française. Au nom de l’égalité érigée en dogme, on en est venu à nier toute supériorité, toute hiérarchie, tout héritage du passé - l’héritage engendre des discriminations. La loi du Nombre écrase les élites, pousse en avant les médiocres, sinon les pires. Elle fait prévaloir les populations prolifiques du tiers-monde sur notre Occident jouisseur et démissionnaire.
La Révolution peut changer de visage suivant les époques. Il faut en déceler les manifestations à travers les formes que les circonstances peuvent lui donner.
Pierre Pujo L’Action Française 2000 du 17 mai au 6 juin 2007
* Renaud Camus : Le communisme du XXIe siècle. Éd. Xénia, 104 pages, 11 euros.
lobby - Page 2037
-
L'antiracisme, avatar de la Révolution
-
Les Sentinelles de Rambouillet appellent à manifester le 26 janvier
Les sentinelles de Rambouillet participeront au Jour de Colère le 26 janvier et le font savoir :
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, religion, tradition 0 commentaire -
Manuel Valls est-il ministre de France ou d’Israël ?
L’incroyable démesure opposée par Manuel Valls à l’humoriste Dieudonné et sa fameuse quenelle mérite attention. Comment et pourquoi un ministre de l’Intérieur a-t-il transformé un geste potache antisystème en un débat politique national ?
Manuel Valls a affirmé étudier toutes les possibilités d’interdire les spectacles organisés par Dieudonné. Parce qu’ils choquent une partie de la communauté juive ? En gardien du temple républicain, Manuel Valls devrait être un farouche défenseur de l’égalité. Pourtant, il faut bien constater que Manuel Valls n’envisage pas de répondre avec la même vigueur en interdisant les spectacles ou expositions qui pourraient choquer les chrétiens, sans quoi son ami Jean-Michel Ribes aurait quelque souci à se faire. Valls n’envisage pas non plus d’interdire Charlie Hebdo dont le contenu dépasse régulièrement toutes les limites de l’acceptable en terme d’humour et de caricature.
Bien sûr, il serait parfaitement cohérent qu’un ministre assume un traitement distinct, mais dans ce cas les préférences d’un ministre français devraient reposer sur une préférence nationale et, pourrait-on ajouter, catholique, compte-tenu que les racines de la France sont catholiques de par le baptême de Clovis.
Mais l’observation de l’attitude de Manuel Valls, loin de ces deux hypothèses, pose une question : est-il ministre de France ou d’Israël ?
Cette question n’est pas une provocation. L’addition de faits et de déclarations légitiment notre interrogation. Osons rappeler des éléments précis.
Le 1er novembre 2010, Manuel Valls cosigne une tribune intitulée « Le boycott d’Israël est une arme indigne » publiée par le journal Le Monde.
Le 17 juin 2011, dans un centre communautaire juif de Strasbourg, Manuel Valls déclare : « Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël ! Quand même ! ».
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Alerte à la dictature !
L'Etat contrôlait déjà les médias traditionnels, il commence à contrôler discrètement les médias internet, ce sont les signes critiques d'une dictature.
Si l'on prend l'exemple de l'affaire Dieudonné. Nous n'apprécions pas tous son humour, certains considèrent qu'il va trop loin, alors pourquoi ne peut il pas y avoir un débat public à son sujet ? Au moins dans les réseaux sociaux.
Les principaux médias internet publient régulièrement de nombreux articles très nettement orientés contre Dieudonné. Mais depuis quelques jours on peut remarquer que tous les commentaires sont eux aussi clairement orientés contre lui. On ne trouve plus aucun commentaire en sa faveur, comment croire que tous ses partisans se taisent ? La censure est passée par là. Les seuls commentaires qui ne sont pas censurés sont faibles et n'ont aucune valeur.
Qu'est ce que cela signifie ?
L'Etat tente de diaboliser l'humoriste, par l'intermédiaire des médias qu'il contrôle. L'Etat organisera ensuite des troubles publics à la fin des spectacles pour avoir une raison valable d'interdire ses représentations.
Suivront ensuite des condamnations pécuniaires très élevées, assorties de l'interdiction légale de demander de l'aide par Internet pour payer.
Dieudonné sera ruiné et les médias auront l'interdiction de parler de lui. Il ne sera pas mis en prison, pour éviter tout mouvement massif de contestation, il lui sera interdit de s'exprimer sur Internet.
Et voila, le tour est joué.
Dieudonné disparaîtra de la scène publique et les médias distrairont la population avec d'autres thèmes : burqa dans les écoles, coupe du monde de foot, puis le grand duel qui s'annonce entre Sarkosy et Hollande.
L'Etat a clairement l'intention de tout contrôler, étouffer tous les mouvements d'oppositions par des moyens discrets mais efficaces. Même s'il y a un réel mouvement de contestation catalysé par Dieudonné et non pas créé par lui, empêcher d'en débattre va faire resurgir cette contestation autrement et de façon beaucoup plus violente.
Mais ça n'ira pas très loin. Les meneurs seront eux aussi mis hors d'état de nuire, les médias ne relaient et ne relayeront pas ce qu'il se passe réellement.
Cela continuera ainsi pendant longtemps.
Mais nous n'irons pas vers une dictature… puisque nous y sommes déjà depuis toujours ! Rien ne changera. Les seuls changements se font sur la forme, mais dans le fond, c'est toujours la même chose.
C'est à chacun de nous d'arriver à se débrouiller, se passer l'information pour ne pas se faire avoir par les rouages tous puissants du système.
Merci à des médias encore libres comme AgoraVox de nous laisser nous exprimer, pour encore combien de temps ?
source -
Entretien avec Magnus Martel La grande misère de l’armée française…
Pourquoi si peu de militaires osent-ils dénoncer la situation actuelle de l’armée ? À cause de leur devoir de réserve ?
Cela reste un mystère. Y compris pour votre serviteur. Pourtant, je peux vous assurer que chaque jour que Dieu fait, ça râle dans les popotes. Le problème essentiel tient au fait que si les militaires sont courageux physiquement, ils ont oublié qu’ils exerçaient un sacerdoce au service d’une terre et d’un peuple et non d’un gouvernement. Cela étant, ce devoir de réserve est plus que jamais imposé par des politiciens qui redoutent les forces armées et l’on constate tristement que la parole est beaucoup moins libre aujourd’hui qu’elle l’était dans les années 1930. La « grande muette » conserve plus que jamais son appellation.
Les opérations extérieures auxquelles notre armée participe ne prouvent-elles pas qu’elle est encore opérationnelle ?
Opérationnelle pour quoi ? Par rapport à quoi ? Cela dépend avant tout de la nature de l’adversaire. À quelle armée digne de ce nom l’armée française a-t-elle été confrontée depuis la chute de l’URSS ? Quant à l’engagement en Afghanistan, l’opération est loin de constituer un succès. Lors de l’embuscade de la vallée d’Uzbin à l’été 2008, c’était la première fois depuis très longtemps que notre armée perdait autant de soldats en si peu de temps ! Alors, bien sûr, il arrive que notre armée, à force de système D, de volonté et de ténacité fasse de véritables miracles. Comme au cours de l’opération Serval au Mali. Mais sérieusement, quel ennemi avions-nous face à nous ?
-
Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner
Vu sur usine-digitale.fr :
« Suite aux révélations du journal allemand Der Spiegel sur l’étendue de l’infiltration de la NSA dans les infrastructures informatiques, voici une liste de 10 outils de cyberespionnage stupéfiants utilisés par la National Security Agency.
Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner.
Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.FEEDTHROUGH
Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.
DEITYBOUNCE
Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation.
JETPLOW
Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation.
HEADWATER
Headwater nstalle une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.
NIGHTSTAND
Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.
PICASSO
D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.
COTTONMOUTH-I
Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.
IRATEMONK
Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.
TOTEGHOSTLY 2.0
Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.
CANDYGRAM
Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.
Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA d’installer des logiciels espions sur les iPhone, et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive. »
Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, lobby, Science et techniques 0 commentaire -
Libres d'aimer, mais pas trop
Une chronique de Philippe de Lachapelle, directeur de l'Office chrétien des personnes handicapées (OCH) :
« Libres d’aimer ». C’est le titre d’un reportage sur un établissement belge pour adultes handicapés mentaux. Cet établissement serait un modèle dans la façon d’accompagner la vie affective et sexuelle des personnes handicapées mentales. Chacun doit pouvoir vivre selon ses désirs et ses sentiments, dans « une ouverture d’esprit que nous devons tous avoir » explique un éducateur.
On découvre au fil de l’article la façon dont on y accompagne les relations amoureuses des résidents : « On leur propose de prendre d’abord un repas ensemble, d’essayer de partager une nuit pendant le week-end. Ils pourront ensuite profiter des vacances pour dormir dans une chambre à deux… A nous de les aider ensuite à faire exister leur couple ». Il faut aussi, nous dit l’article, anticiper et gérer les ruptures : « Il est arrivé qu’on aide à écrire une lettre de rupture » explique un éducateur, en précisant toutefois qu’il n’est pas facile de gérer la souffrance de celui qui est délaissé.
Vigilance sur le libre consentement, prévention de la violence, tout est prévu et semble se dérouler de la meilleure des façons, même si l’on ressent un malaise. L’établissement a été jusqu’à mettre en place une cérémonie des « accordailles ». Ce terme, pas bien joli, reconnaissons-le, consiste en un échange d’alliances au cours d’une célébration présidée par le directeur lui-même. Une façon de contractualiser sans passer par le mariage qui ferait diminuer les allocations ! On garde quand même la tête sur les épaules !
« C’est un lieu très respectueux de la vie affective des personnes accueillies » précise une responsable. On aimerait la croire, mais le doute se renforce lorsque le directeur indique que les enfants ne sont pas prévus dans les accordailles. D’ailleurs le contrat d’accueil stipule que les résidents doivent utiliser obligatoirement une contraception. « Nous n’avons pas les moyens d’accueillir des familles – se justifie-t-il – en outre, je sais trop combien d’enfants de parents handicapés mentaux doivent ensuite être placés »
Alors « libres d’aimer » ? Oui, mais pas trop quand même ! Aimez-vous, mais ne nous embarrassez pas avec les fruits de votre amour. On ne saura pas les garder, vos enfants, ils devront être placés, eux aussi! Et on comprend soudain le malaise ressenti : cette violence dans ce contrôle invasif de l’intimité qui prévoit tout, dès le premier accueil -contraception obligatoire-, jusque dans la fausse douceur d’un accompagnement qui s’immisce partout."
-
Dieudonné répond à Valls 2
-
Les idées jacobines de l'UMP
D'Yves de Kerdrel dans Valeurs actuelles :
"Bonne nouvelle : la droite a des idées. Mauvaise nouvelle : ce sont des idées d’un autre siècle. Une semaine avant Noël, l’UMP a publié une série de mesures d’urgence pour redresser la France. [...] Sauf que ces idées ne sont que des “mesurettes” déjà promises en 2007, voire en 2012. Là où beaucoup attendaient un projet de société, ils ont vu arriver un catalogue La Redoute de propositions susceptibles de ne fâcher personne.
C’est à croire que Rue de Vaugirard, au siège de l’UMP, qui est une des composantes de la droite, on pense que le “sursaut” dont il est tant question peut se résumer à des mesures consistant à préserver le fameux modèle social français issu du Conseil national de la Résistance. [...]
Les rédacteurs de ce projet restent dans une démarche étrangement jacobine où l’État décide de tout et l’individu continue de subir, comme il subit depuis dix-huit mois une insupportable déconstruction des valeurs qui font notre société.
Quand il est arrivé au pouvoir, dans une période difficile pour les États-Unis, John Kennedy, lors de son premier discours de président, a déclaré : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ! » Que la droite serait enfin forte si elle s’efforçait de porter des valeurs au lieu de s’enfermer dans des mesures de directeur de cabinet ! Que la droite serait enfin convaincante si elle nous disait comment effectuer le rassemblement de tous les Français, sans lequel un redressement du pays ne sera pas possible ! Que la droite nous parle enfin de ce qui fait vibrer chacun de nous : la restauration des valeurs fondamentales que sont la famille, le travail, la propriété, la responsabilité individuelle, le respect du droit, celui de la patrie, des frontières et le fait que n’est pas français qui veut. [...]"
Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Les associations LGBT ne vivent que grâce aux subventions
Sans l’argent du contribuable par l’entremise de subventions publiques, les associations LGBT disparaissent. Dernier exemple en date, la coordination LGBT de Catalogne a annoncé sa dissolution.
C’est ce qu’a annoncé cette organisation le 17 décembre dernier sur sa page web dans un communiqué faisant référence à un projet phare, le service d’information 900 Rosa, financé durant des années par le Plan national du sida du ministère de la santé.
Mais la crise économique est passée par là et voilà deux ans que l’association LGBT est priée de se débrouiller pour faire vivre « 900 Rosa » sans subventions. Or, cette association s’est montrée incapable de trouver des financements privés.