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lobby - Page 2033

  • 3 évêques déjà annoncés à la Marche pour la vie

    Mgr Aillet , Mgr Cattenoz et Mgr Benoît-Gonnin ont annoncés leur venue à la Marche pour la vie à Paris le 19 janvier.

     

    Le père Daniel-Ange a également annoncé sa participation :

     

    "J'aurais la joie de me rendre à la marche pour la vie. J'espère que les mots d'ordre porteront aussi sur les atrocités de l'euthanasie et du suicide assisté. D'une telle urgence ! Ardente et lumineuse nouvelle année".

    Michel Janva

  • 2014 : L'hégémonie artistique remise en cause ?

    Exception française… les siècles commencent en 14 !
    Avant d’en franchir le seuil, jetons un coup d’œil en arrière. Quoi de vraiment neuf en ce XXe ? On peut affirmer l’entière nouveauté que furent à la fois l’explosion démographique dans le monde et l’apparition des technologies médiatiques. Ainsi se sont conjugués, en ce siècle, les masses et les médias. Ils ont engendré les grandes guerres cognitives et diverses formes de totalitarisme. L’augmentation en nombre de la classe des clercs et des artistes a fourni aux médias d’essentiels « médiateurs ». Ils sont devenus l’enjeu des systèmes de pouvoir, l’objet de manipulations inédites.
    Paris – Champ de bataille des guerres culturelles
    La France est au centre de cette histoire : entre le début de la Troisième République et 1983, l’Etat avait pour règle de peu ou pas intervenir dans le domaine des arts, des lettres et du débat d’idées, exception faite du domaine régalien. Grâce à cette liberté essentielle, ce pays fut le lieu de rencontre intellectuel et artistique universel. On y trouvait à la fois les plus grands savoirs traditionnels et les dernières avant-gardes. Ce pouvoir de référence fut un enjeu majeur.
    Dès 1919, la France est devenue le cœur de cible des guerres culturelles.  Elle a connu l’action subtile des agents du Komintern manipulant la haute conscience et les bons sentiments des « innocents » qui furent nombreux et souvent célèbres. Après 1945 elle a subi de façon concomitante l’influence des agents de l’Est et de l’Ouest dans le but de s’approprier la référence française. On commença à entendre régulièrement, porté par certains médias, ce slogan : « Il ne se passe plus rien à Paris ».
    En 1983 un événement précipite le déclin français : le ministère de la Culture, dont le rôle consistait à protéger le patrimoine et à mettre les arts et leur pratique à la portée de tous, devint en quelques mois une administration ayant pour mission de diriger aussi la création ! Jack Lang voulait « Sauver l’avant-garde ! », l’imagination était désormais au pouvoir ! Des institutions (FRAC, DRAC, CNAC, etc.) et un corps de fonctionnaires, les « inspecteurs et conseillers de la création », furent conçus pour encadrer l’art au moment même où les « ingénieurs des âmes », créés par Staline en 1944, étaient sur le point de disparaître en URSS. Paradoxalement, l’avant-garde bureaucratique au discours révolutionnaire prit ses marques à New York. Le conceptualisme pop, encore en vigueur aujourd’hui, devint alors la ligne officielle française. Pendant trois décennies les inspecteurs de la création ont dépensé à New York 60% du budget national consacré aux achats à des artistes vivants. Ils ont acquis les œuvres d’artistes « vivant, travaillant et exposant à New York » – ce qui dé-légitima Paris.
    L’année 2013 s’achève, les Institutions ont fêté leur trentième anniversaire. C’est l’heure des bilans. On entend un concert d’éloges, mais on constate que les artistes vivant et travaillant en France ne sont pas reconnus dans l’International. C’est le cas des artistes d’art, condamnés par l’Etat à l’invisibilité, mais aussi de ses artistes conceptuels, cooptés, consacrés et entretenus. La bureaucratie de la création s’est révélée impuissante à les imposer. Ont-ils la bonne méthode ? Cette année le Pavillon français à Venise met en gloire un artiste albanais, Anri Sala, « vivant et travaillant à Berlin », et dont la galerie est à New York. Paris n’est décidément toujours pas la référence de nos fonctionnaires.
    2013 – La référence française, « show case » du Financial art
    Les Inspecteurs de la Création ont accepté le rôle de « petits télégraphistes ». Grâce à eux, Versailles, le Louvre, la Conciergerie, le Grand Palais, etc., sont devenus des fabriques de légitimation, de cotations, un instrument de marketing.
    Mais nous sommes en 2014 ! Les Français ont progressivement compris que « l’Art contemporain » est une méthode de fabrication de monnaie fiduciaire et un des vecteurs d’une hégémonie culturelle, le fait n’est plus contesté.
    Les très nombreux travaux d’une dissidence, elle aussi trentenaire, répondent aux interrogations d’un public désormais soupçonneux. Historiens, philosophes, artistes, sociologues, économistes ont démonté les mécanismes du système ; ils ont fait œuvre de réflexion et d’Histoire.
    Ils ont constaté la différence entre « Art contemporain » et Art. Partout dans le monde l’hégémonie culturelle et artistique est remise en cause. C’est le début d’une grande métamorphose.
     Aude de Kerros
    Graveur essayiste
    4/01/2014
    Aude de Kerros est l’auteur de :
    Aude de Kerros, Marie Sallantin et Pierre Marie Ziegler, 1983-2013 Années noires de la peinture : une mise à mort bureaucratique ?, Ed. PG de Roux, 2013.
    Aude de Kerros, L’Art caché, les dissidents de l’Art contemporain, Ed. Eyrolles, (2007) 2013.
    Aude de Kerros, Sacré art contemporain, évêques, inspecteurs et commissaires, Ed. JC Godeffroy, 2012.

    http://www.polemia.com/2014-lhegemonie-artistique-remise-en-cause/

  • « Citoyen » : un mot et une fonction totalement dévoyés

    Plus un mot envahit le bavardage politique, plus sa surabondance cache l’affaiblissement de la chose. Ainsi en est-il du mot « citoyen ».

    Son sens est clair : il désigne le membre de la Cité, qui participe à l’expression de la volonté générale de celle-ci. Présent sur l’Agora athénienne, il vote, rejoint par la citoyenne, lors des scrutins des nations démocratiques. Pour cela, il doit répondre à des critères restrictifs d’âge et de situation juridique. On peut aussi souhaiter qu’au-delà du citoyen de papier, il y ait une dimension affective de la citoyenneté. Or, cette belle notion qui, de la cité grecque à la nation moderne, est inséparable de la démocratie, est aujourd’hui grignotée de toutes parts.

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  • Hollande démission : première manifestation le 19 janvier 2014 à Paris !

     

    Hollande-Demission-logo-300x300.jpgCommuniqué du Collectif Hollande Démission

    A l’appel du rassemblement des contribuables français, Hollande-Demission organise la PREMIERE MANIFESTATION DECLAREE La manifestation, programmée et déclarée depuis octobre, commence cette année historique, 2014, où les Français reprennent leur destin en main.

    La manifestation est organisée professionnellement, déjà plus de 20 000 affiches ont été collées, des milliers de drapeaux, écharpes, tout le matériel est prêt, les militants sont à fond, mais : il manquait encore l’information sur internet. L’événement est lancé!RENDEZ VOUS LE 19 JANVIER 14h30 A CHATELET

    Cette première manifestation, dans la désobéissance pacifique, est la continuation de Boycott-president.fr et s’inscrit vers la montée progressive vers la grande manifestation qui sera historique : « 14 juillet : Hollande-Demission » http://hollande-demission.info

    Rassemblons nous, Français de bon sens, pour dire non à la profusion d’impôts, qui tue notre économie, qui détruit notre pouvoir d’achat, notre liberté d’entreprendre, et, nos emplois!
    Rassemblons nous, pour exiger une démocratie réelle, où les Français ont leur mot à dire, rassemblons nous, de toutes opinions, de tous parti, pour que la France reprenne son destin en main, qu’elle redevienne responsable et dynamique.

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/archive/2014/01/05/titre-de-la-note-5263202.html

  • Le livre noir de l'AFP : le monopole de la désinformation

    Un ouvrage de Jean Robin :

     

    "L'AFP (Agence France Presse) est sans doute le plus méconnu des médias français, et le plus puissant. On estime que 80% de l'information fraîche en France provient de l'AFP, et qu'elle est en situation de monopole depuis sa création, en 1944. C'est aussi l'une des trois plus importantes agences de presse dans le monde (avec AP et Reuters), qui compte environ 3000 collaborateurs dans le monde entier. Tout cela serait parfait si son engagement statutaire de neutralité et de pluralisme était réel, or l'AFP est une agence partisane, qui censure sciemment ce qui ne convient pas à sa ligne, et qui met en avant ce qui va dans son sens, tant en politique intérieure qu'à l'international. Ce secret de polichinelle est bien connu de la plupart des journalistes honnêtes, il reste inconnu pour les autres. Sachant que la plupart des Français ignorent le rôle central de l'AFP, tandis qu'on leur parle sans arrêt de la multiplication des médias et de l'information. Or si l'AFP ne remplit pas ses missions de service public, et les trahit, alors 80% de l'information fraîche en France s'en trouve biaisée. C'est ce que ce livre noir de l'AFP permet d'établir très clairement, et surtout factuellement, au moment de l'ouverture d'une mission parlementaire sur l'AFP, de septembre 2013 à mars 2014. Comme pour les livres noirs de la gauche, de l'islam, de l'Union Européenne et de l'écologie, l'auteur regroupe des centaines de sources permettant d'être irréprochable dans son approche factuelle, journalistique et historique."

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La fin de la pensée unique ? C’est bien ce qui les inquiète !

    Il y a ceux qui se vautrent dans la démagogie la plus crasse, par bêtise ou mauvais calcul. C’est le cas du maire socialiste de Kingersheim (Haut-Rhin), Jo Spiegel, qui vient d’annoncer qu’il renonçait à sa médaille de chevalier de la Légion d’honneur qui lui avait été décernée le 1er janvier. Et ce explique-t-il, car «le fossé ne cesse de se creuser entre les représentants et les représentés, entre le haut et le bas, entre ceux qui sont promus et ceux qui ne le sont pas ». Egalitarisme bien crétin, qui l’empêche de comprendre que ce que les Français refusent de manière croissante c’est une classe politicienne UMPS qui s’entête à garder son catastrophique logiciel euromondialiste. Au nom duquel, en 2013, notre pays a atteint un nouveau triste record d’insécurités multiformes, de chômage, de faillites et de liquidations d’entreprises. Ce ne sont pas les distinctions que refuse la France d’en bas, mais le fait que celles-ci soient souvent (pas toujours) dévoyées de leurs sens originel, attribuées à tort et à travers, à des coquins et des copains. Ce qui ne saurait être le cas, quand même, de Beate et Serge Klarsfled qui ont été respectivement promus ce 1er janvier commandeur et grand officier de la Légion d’honneur,  au nom des services inestimables, éminents qu’ils ont rendu à la nation française, cela va sans dire.

     Il y a ceux qui font dans le comique involontaire et la confusion mentale, comme l’ex ministre UMP Chantal Jouanno,  désormais ralliée à l’UDI, nous expliquant sur BFMTV, commentant la querelle sur la quenelle, qu’«il ne faut pas baisser les bras (sic), surtout face à la montée du Front National».

     Il y a ceux qui sont gênés aux entournures, comme la journaliste et essayiste directrice de CauseurElisabeth Lévy. Une personnalité médiatique souvent de bon sens dans ses jugements sur la dérive ultralibérale, libertaire de la gauche boboïsée et qui déjà, dans son livre Les maitres censeurs (paru en 2002), énonçait bien des vérités sur la pensée unique, et notamment sur la diabolisation du FN.

    Invitée du journal de France Culture le  3 janvier, Mme Lévy a bien compris que le vœu de Manuel Valls d’interdire les spectacles de Dieudonné était aussi stupide et infondé en droit que celui du «député des Français de l’étranger » (sic), Meyer Habib (UDI), qui a annoncé le 30 décembre, sur son compte Facebook, qu’il allait présenter un texte de loi « pour que soit pénalisé (le geste) de  la quenelle ».

    «Il faut parler aux spectateurs de Dieudonné a-t-elle déclaré (…), comment avons-nous laissé s’installer l’idée qu’il était intelligent, raisonnable, admissible, respectable d’être contre le Système ? C’est sacrément con d’être contre le Système (…). On est dans un pays non-démocratique pour pouvoir s’opposer au système de façon aussi stupide ?(…) C’est quoi le Système ? C’est le Système démocratique que nous avons collectivement adopté ? C’est quoi ? ».

     Pourtant, Elisabeth Lévy ne peut affirmer que ce Système est « démocratique » et « collectivement adopté » sans se renier. Elle a trop souvent pointé le mépris de la caste au pouvoir pour le peuple, notamment sur les questions touchant à l’identité et à la souveraineté nationales. Elle a pareillement souligné les conséquences d’un totalitarisme bruxellois qui a conduit l’UMPS à imposer aux Français la constitution européenne qu’ils avaient rejeté par référendum en 2005. Elle ne saurait être dupe. Mais voilà, Mme Lévy, et elle n’est pas la seule (les journalistes aussi se confient en off…) est condamnée à une certaine schizophrénie, coincée entre ce qu’elle sait et ce qu’il est convenu de dire afin de ne pas aller trop loin dans la dénonciation… du Système nourricier.

     Il y a ceux aussi qui, hommes d’église, conspuent le FN et ses électeurs, mais ne réagissent pas quand le groupuscule baptisé Femen, hébergé par la gauche au pouvoir, se réjoui du vandalisme occasionné à l’église parisienne Saint-Clothilde.  Ou qui n’ont pas (encore ?) annoncé leur venue à la Marche pour la vie à Paris le 19 janvier, contrairement à Mgr Aillet , Mgr Cattenoz et Mgr Benoît-Gonnin.

     C’est le cas de Claude Dagens, ci-devant évêque d’Angoulême et membre de l’Académie française, ce qui ne l’empêche pas de faire preuve d’un manichéisme et d’un simplisme outrancier.

     Ce fut déjà le cas il y a quelques mois lorsque Mgr Dagens s’était piqué de géopolitique et expliquait à propos de la Syrie qu’«il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes»! Une affirmation qui horrifie l’écrasante majorité des Syriens, alors que les combats font désormais rage en Syrie entre anciens alliés combattant le régime laïc de Bachar el-Assad. Notamment depuis vendredi entre rebelles pro-américains et un groupe affilié à Al-Qaïda, les  combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). C’est cette même milice djihadiste qui s’est emparée cette semaine de la ville irakienne de Fallouja et a revendiqué un attentat suicide au Liban dans un fief du Hezbollah.

     Mgr Dagens est partisan d’une intervention militaire de la France et des États-Unis, alliés à ces deux pays hautement christianophiles et démocratiques que sont l’Arabie saoudite et le Qatar, pour renverser le régime syrien. Sur les ondes de Radio Notre-Dame, le 13 septembre dernier, il avait aussi violemment attaqué le patriarche melkite catholique Gregorios III Laham, lui reprochant d’avoir noué une alliance avec Bachar el-Assad.

     Mgr Dagens avait nié avec véhémence l’attaque du village chrétien de Maaloula par des miliciens anti Assad, affirmant qu’il s’agissait d’«une opération de propagande qui reconstruit l’histoire et qui l’instrumentalise en essayant de faire croire que la guerre et les violences qui se déroulent actuellement en Syrie seraient d’ordre confessionnel ».

     «Gravement et publiquement mis en cause », Gregorios III Laham lui avait  répondu : «Vous n’imaginez sans doute pas combien vos paroles diffamatoires ont blessé – et mis en danger – la communauté melkite si cruellement éprouvée depuis tant d’années. Quel contraste avec la sollicitude du pape François et la solidarité spirituelle si touchante de mes frères dans l’épiscopat et de tant de Français anonymes !».

     Le 29 décembre,  dans le JDD, Mgr Dagens s’en est pris cette fois à l’opposition nationale : « J’entends de la part du Front National un discours qui ne fait pas appel à des valeurs mais qui fait appel à la peur, peur de l’inconnu, des inconnus, des gens qui viennent d’ailleurs. Il est évident que le Front National draine les mécontentements actuels en tout domaine. Il draine, au nom d’un discours populiste, le discrédit des politiques ordinaires et une volonté de récupération d’un catholicisme intransigeant. Je ne me résigne pas à ce phénomène. À nous de prendre nos responsabilités.»

     Le prenant au mot, le secrétaire départemental du FN en Charente, Christophe Gillet, a conseillé à Mgr Dagens de prendre les siennes.  A savoir  de se concentrer sur une tâche essentielle, la perte d’influence du catholicisme, des valeurs helléno-chrétiennes au sein de notre société.

     « Ce n’est pas seulement le FN que vous stigmatisez a encore relevé le cadre frontiste dans une lettre ouverte, mais l’ensemble des électeurs du FN. (Nos) adhérents n’ont pas peur des gens venus d’ailleurs (…). Ils se rebellent contre la dictature des minorités, contre un totalitarisme qui ne veut pas dire son nom, contre la pensée unique ».

     C’est en effet la vraie ligne de fracture constate Bruno Gollnisch.  D’un côté ceux qui acceptent ce credo mondialiste du Système, qui fait figure de pensée unique, par conviction, lâcheté, compromission, intérêt ou confort. De l’autre, la masse sans cesse grandissante des résistants, des dissidents, aux avant-postes ou dans l’ombre, la France des invisibles, des oubliés, des outragés qui ne veulent plus courber l’échine. Une France qui se rappellera dans les urnes au bon souvenir de la nomenklatura dans quelques mois. Cela commence à faire beaucoup du monde, c’est bien ce qui les inquiète !

    http://gollnisch.com/2014/01/06/la-fin-de-la-pensee-unique-cest-bien-ce-qui-les-inquiete/

  • Carte des cars pour la Marche pour la vie du 19 janvier

    Ici => http://enmarchepourlavie.fr/carte-des-cars

  • Les budgets primes des ministres du gouvernement Ayrault

    Lorsque le montant de la prime que devait recevoir Philippe Varin, PDG de Peugeot, a été rendu public, Harlem Désir a déclaré : « Quand l’entreprise va mal on va pas quand même donner une prime à son dirigeant. On ne donne pas une prime à la médiocrité ».

    Noble pensée. Mais … alors, Harlem Désir doit exiger sans tarder des dirigeants de l’entreprise France – qui va mal – qu’ils renoncent aux primes qu’ils se sont accordées, puisqu’ « on ne donne pas une prime à la médiocrité. »

     Car le médiocre gouvernement de la France qui va mal va se partager cette année la modique somme de 20,5 millions d’euros de primes, pour les seules équipes des ministres de plein exercice, en hausse de 3% par rapport à 2012, ainsi réparties (source Journal du Net) :

    • Marisol Touraine : 878 408 euros pour les 64 membres de son équipe. Dreuz a calculé, cela fait 13 725,13 euros par personne.

    • Jean-Marc Ayrault : 5,85 millions d’euros pour distribuer des primes à ses 456 collaborateurs : 12 829 euros par personne disent les experts financiers de Dreuz.

    • Sylvia Pinel, 11 956 euros par personne et par an en moyenne (466 268 euros pour 39 personnes).

    • Nicole Bricq, 454 052 euros à redistribuer à sa petite équipe de 38 personnes pour une prime de 11 949 euros par personne en moyenne.

    • Arnaud Montebourg, 679 058 euros pour les primes à ses 57 collaborateurs, soit 11 913,3 euros par personne.

    • Najat Vallaud-Belkacem, 552 001 euros pour récompenser son équipe de 47 collaborateurs (11 745 euros par personne)

    • Pierre Moscovici dispose d’une enveloppe de 730 304 euros, à redistribuer aux 67 personnes de son équipe. Cela représente, d’après les comptables de Dreuz, 10 900,06 euros par personne.

    541 770 euros pour que Valérie Fourneyron distribue des primes à ses 53 collaborateurs (11 913,3 euros en moyenne)

    • Cécile Duflot, 580 950 euros, à répartir entre les 57 collaborateurs qui l’entourent, soit 10 192,11 euros par personne.

    • Vincent Peillon, 616 000 euros destinés à financer les primes qu’il attribue à ses 61 collaborateurs (10 098,36 euros par personne).

    • Marylise Lebranchu : 543 636 euros. (9 884 euros par personne)

    • Geneviève Fioraso : 564 000 euros (9 724 euros par personne)

    • Victorin Lurel, 552 347 euros (8 767 euros par personne)

    • Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères : 1,1 million d’euros, destinés à financer les primes attribuées à ses équipes (150 collaborateurs), soit 7 274 euros par personne.

    • Aurélie Filippetti, 642 710 euros soit 7 063 euros par personne.

    • Michel Sapin, 500 291 euros représentant 6 671 euros par personne.

    • Manuel Valls, Budget primes : 1 547 452 euros pour un effectif Total de 252 personnes, soit 6 141 euros par personne.

    • Jean-Yves Le Drian, 967 238 euros à répartir entre les 158 personnes qui composent ses équipes.

    • Christiane Taubira: 983 000 euros pour lui permettre de récompenser les 169 personnes chargées d’assurer les fonctions support. Ramené au nombre de collaborateurs : 5 816,57 euros.

    • Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : 900 720 euros soit 5 206 euros par personne.

    • Stéphane Le Foll : 370 457 euros, soit 4 939 euros par personne, les pauvres…

    Total, plus de 20 millions de primes à la médiocrité (dixit Harlem Désir) pour leurs sourires qui se foutent de vous en vous donnant des leçons de morale en exigeant que vous soyez solidaires. Payez braves gens, payez… et réjouissez-vous : ils encaissent et vous faites les sacrifices, comme au temps des cerfs et des seigneurs.

    http://francelibre.tumblr.com/post/72258594187/les-budgets-primes-des-ministres-du-gouvernement#.Usp1YvaXVXY

  • La plus stupéfiante entreprise criminelle

    Une autre initiative prise par George Bush passa sur le moment beaucoup plus inaperçue, mais, avec le recul du temps, elle est semblable à un fil d'Ariane qui permet de remonter jusqu'aux secrets les plus inavouables.

         Pendant de longues années, la CIA avait possédé plusieurs flottes d'avions, la plus connue étant Air America qui fut utilisé tout au long de la guerre du Vietnam.
         En 1976, Bush vendit plusieurs appareils à un homme d'affaires de Houston, Tim Bath. Toutes les informations concordent, y compris le témoignage de Bath, pour affirmer qu'il avait été recruté par Bush lui-même pour travailler au sein de la CIA. Cet aveu a notamment été rapporté par son ancien associé, Charles W. White, qui précise d'autre part qu'en 1982 Bath et lui s'étaient trouvés au Ramada Club de Houston au moment où le vice-président Bush y séjournait. Selon White, il s'était approché de Bath en lui lançant "Hello Jim".
         L'homme, alors âgé de quarante ans, était aussi un ami de George W. Bush qu'il avait rencontré alors que ce dernier effectuait son service militaire dans l'aviation de la garde nationale du Texas, pour échapper au Vietnam...George W. Bush y traînait son ennui, "le plus souvent au bar, se rappelle un de ses collègues, vêtu d'un blouson d'aviateur et discutant avec les serveuses".
    Skyways Aircraft Leasing, la compagnie de charters domiciliée aux îles Caïmans et administrée par Bath, qui racheta les avions de la CIA, était contrôlée par des intérêts saoudiens. Le principal actionnaire était Khalid Bin Mahfouz, directeur exécutif et principal propriétaire de la National Commercial Bank, le plus important établissement bancaire d'Arabie Saoudite, étroitement lié à la famille royale. Il avait également pris le contrôle d'une des plus importantes banques de Houston, associé avec un autre financier saoudien, Ghaith Pharaon, le fils d'un médecin de l'ex-roi Fayçal. Dix ans plus tard, Khalid Bin Mahfouz allait acquérir une participation significative dans ce qui reste à ce jour la plus stupéfiante "entreprise criminelle" du 20ème siècle, selon les mots du procureur américain Robert Morgenthau : la BBCI (Banque de Crédit et de Commerce International). Son fondateur, le Pakistanais Agha Hasan Abedi, insistait sur la "mission morale" de sa banque, conçue comme le premier établissement financier d'envergure créé dans un pays en développement pour favoriser la croissance des pays du Sud.
         Opérant dans 73 pays, contrôlant 30 milliards de dollars de dépôts, elle allait en réalité accueillir l'argent de la drogue et du terrorisme, violer les lois, soutenir les pires dictateurs, faciliter les opérations clandestines de la CIA, et même, estime-t-on, d'Ousama Bin Laden. Le Panaméen Manuel Noriega y avait déposé une bonne partie de sa fortune, tout comme Saddam Hussein, les chefs du cartel de Medellin, le terroriste palestinien Abou Nidal, le roi de l'opium Khun Sa, le plus grand trafiquant d'héroïne du Triangle d'or, les services secrets saoudiens... De très proches collaborateurs de Bush, nous le verrons, entretenaient des liens avec cette banque. En 1988, Bin Mahfouz racheta 20% de la BCCI pour près d'un milliard de dollars, mais peu après l'établissement afficha 10 milliards de perte, ce qui précipita la chute du financier saoudien.
         Aujourd'hui, malade, Khalid Bin Mahfouz vit en résidence surveillée en Arabie Saoudite. En effet, le gouvernement saoudien a racheté sa participation au sein de la banque puis l'a forcé à démissionner. Plus grave encore, une information publiée par le quotidien USA Today, le 29 octobre 1999, puis par ABC News et obtenue à partir de sources provenant des services de renseignements américains, révélait que l'établissement de Khalid Bin Mahfouz avait été utilisé à de nombreuses reprises par plusieurs riches Saoudiens pour transférer des dizaines de millions de dollars sur des comptes liés à Ousama Bin Laden et Al Qaeda. Cinq hommes d'affaires du royaume avaient notamment transféré 3 millions de dollars à la Capitol Trust Bank de New York, d'où l'argent avait été acheminé jusqu'à deux organisations islamiques caritatives. Islamic Relief et Bless Relief, opérant comme façades pour Ousama Bin Laden. Un an après les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
         En 1998, une révélation de James Woosley, alors directeur de la CIA, fournit un éclairage supplémentaire : la sœur de Bin Mahfouz serait une des épouses d'Ousama Bin Laden.

    Eric Laurent, La guerre des Bush

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/la-plus-stupefiante-entreprise.html

  • Les tabous de la gauche radicale

    Le livre qu’Aurélien Bernier vient de publier aux éditions du Seuil, La gauche radicale et ses tabous, est un livre qui a une place importante dans le débat qui s’annonce sur les élections européennes de ce printemps 2014. Ce livre s’inscrit par ailleurs à la fois dans un courant d’idées, celles qui sont exprimées par une « gauche de la gauche » qui se réclame de l’idée nationale, et dans une œuvre personnelle.

    Aurélien Bernier a déjà publié Comment la mondialisation a tué l’écologie en 2012, livre important par son analyse sur l’interaction du « mondial » avec le « national » et le « local », et surtout Désobéissons à l’Union européenne (aux Éditions des Mille et Une Nuits). Ce dernier livre a pu passer pour une sorte de bréviaire des militants du Front de Gauche. Il a aussi publié en 2008 Le Climat, Otage De La Finance – Ou Comment Le Marché Boursicote Avec Les “Droits À Polluer” toujours aux Éditions des Mille et Une Nuits. Son nouvel ouvrage s’inscrit donc dans cette double trajectoire et pose des questions qui seront fondamentales lors des élections européennes.

    Une question décisive

    La première, celle qui domine toutes les autres, peut se résumer ainsi : pourquoi en France le Front national explose-t-il au niveau électoral alors que le Front de Gauche stagne ? Il note, d’ailleurs, que ceci n’est pas propre à la France, et se retrouve dans un certain nombre de pays Européens. La crise, qui aurait dû fournir le terreau rêvé au développement des forces de la gauche réelle, car il n’est plus possible d’appeler le « parti socialiste » un parti de gauche (même si des militants de gauche peuvent encore s’y perdre), favorise plus des partis soit venus de l’extrême droite, soit populiste (on pense au M5S de Beppe Grillo en Italie). [...]

    Jacques Sapir - La suite sur RussEurope

    Lire également : Pour en finir avec l’Europe

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-tabous-de-la-gauche-radicale