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lobby - Page 2066

  • Éducation nationale : presque un siècle et demi de conditionnement !

    C’est un principe de base en « démocratie » : le petit peuple peut discuter du tempo, mais jamais de la partition.

    Pour Vincent Peillon, l’école, c’est comme la Carmagnole : une question de « rythme ». Et il s’amuse de nous voir batailler, au son du canon, pour le garder, ou le changer. Car ce qui compte vraiment pour M. Peillon, ce n’est pas la cadence, mais la chorégraphie. C’est un principe de base en « démocratie » : le petit peuple peut discuter du tempo, mais jamais de la partition.

    Le « rythme », c’est l’organisation du temps à l’école (important). La « chorégraphie », c’est le contenu des programmes et surtout leur orientation politique (essentiel). J’en vois pour renâcler sur le mot « politique » ; pourtant, la chose est officielle et pleinement assumée : « L’école doit transmettre les valeurs de la République », dit M. Peillon. En langage décodé, cela veut dire : « le régime politique, dont je suis un éminent représentant, doit imposer son idéologie à vos enfants »… et personne ne moufte ! Les Français préfèrent s’occuper seulement du « rythme » auquel cela se fera, tellement il est naturel et normal qu’un régime politique s’occupe à modeler l’esprit de leur progéniture.

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  • La vigie des familles contre l'idéologie du gender

    La VIGIE des familles est un collectif de parents d’élèves créé début 2013 à la suite du lancement par le gouvernement français de son « Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » en octobre 2012. Le ministre de l’éducation nationale déclare vouloir « s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités » et « changer les représentations » (Libération, 17/12/2012).

    Mais pour imposer quelle vision de la société à nos enfants ? Quelle représentations des relations hommes / femmes veulent-ils « enseigner » ? «Orientation sexuelle / Identité de genre » : n’est-ce pas vouloir troubler les plus jeunes jusque dans leur intimité profonde, celle de la construction de l’identité sexuelle, au surplus sans jamais en référer aux parents ?

    Les parents d’élèves du collectif viennent d’horizons multiples : les enfants sont scolarisés aussi bien dans des établissements publics que privés, les sensibilités religieuses sont diverses et leur ambition n’a d’autre but que de protéger nos enfants des assauts de lobbies qui n’ont rien à faire à l’école. L’école est là pour instruire et nous parents pour éduquer. C’est pourquoi ce collectif souhaite développer une pensée de la confiance, une vraie relation bienveillante avec les enseignants afin que tous ensemble nous nous efforcions de respecter la fragilité et la sensibilité des enfants.

    La VIGIE des familles entend informer les parents sur la nature et la réalité du combat engagé par les promoteurs du gender, dont le seul objectif consiste dans la déconstruction (c’est-à-dire la destruction) des représentations familiales (père, mère, enfant). Pour cela, le collectif met à la disposition des parents toute information nécessaire au discernement et à la compréhension de la stratégie gouvernementale et d’associations diverses (syndicats, associations LGBT, féminisme radical et non paritaire etc…) pour infiltrer l’école. Puis, des formations, conférences au sein des écoles ou quartier pour informer et sensibiliser notre entourage. En résumé, la VIGIE des familles :

    • alerte, avec un site internet, des fiches techniques, une newsletter ;
    • informe, avec des conférences de quartier et des conférences grand public ;
    • forme, avec des sessions de formation à destination des parents d’élèves.

    Michel Janva

  • En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants

    Les représentants de l'Union européenne ont décidé de mettre à contribution les épargnants à partir de 2016. Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l'idée émise par le FMI d'une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l'Europe vient d'entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave.
    L'accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu'il pourrait être d'une importance capitale pour les épargnants. Les Européens se sont mis d'accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou "bail-in", afin d'éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.
     "Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28", a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. "Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques", a-t-il ajouté. "C'est un pas fondamental vers la réalisation de l'union bancaire", a assuré Michel Barnier dans un communiqué.
     Des représentants du Parlement européen, du Conseil qui représente les Etats, et de la Commission européenne se sont mis d'accord au cours d'un "trilogue" sur ce texte, qui s'appliquera aux 28 Etats membres. Cette nouvelle directive s'articulera avec le Mécanisme unique européen de résolution des banques, qui fait toujours l'objet de difficiles négociations au niveau des ministres, et destiné lui à la seule zone euro. Les ministres des Finances doivent se retrouver mercredi prochain pour tenter de finaliser un accord sur ce sujet.
     Dépôts garantis jusqu'à 100.000 euros Selon la directive, lorsqu'une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l'empêcher de sombrer. De source européenne, on a indiqué qu'une "recapitalisation préventive et des instruments publics de stabilisation" étaient prévus "sous de strictes conditions".
     La recapitalisation ne concernera ainsi "que les banques solvables qui doivent être recapitalisées en cas de faiblesses identifiées par les tests de résistance". Si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou "bail-in" s'appliquera, par opposition au "bail-out" privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l'argent public, creusant ainsi les déficits. Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs (autrement dit les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l'on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire. Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d'un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.

    http://desouche.blogspot.fr/2013/12/en-cas-de-crise-les-banques-pourront.html

  • Copé défend l’immigration choisie

    PARIS (NOVOpress) - Nicolas Sarkozy avait déjà fait le coup quand il était aux affaires : non à l’immigration subie, oui à l’immigration choisie… avec les résultats que l’on sait. Cette fois, c’est Jean-François Copé qui reprend la formule à son compte, sans doute effrayé par la perspective d’un carton du FN aux élections municipales et européennes.

    Avec un art consommé de souffler le chaud et le froid, il a salué « la capacité d’attraction » de la France, tout en réaffirmant la nécessité de restreindre l’immigration par l’instauration d’un plafond légal. « Pour devenir Français, il faut le vouloir, il faut le vouloir avec ardeur! », s’est enflammé le président de l’UMP.

    Il s’est par ailleurs prononcé pour la suppression de l’aide médicale d’État et pour une politique de sélection des étudiants accueillis en France. Enfin, il n’a pas épargné le système de Schengen, qui ne peut marcher selon lui « que si tous les pays accomplissent leurs obligations de contrôle aux frontières ». Et s’ils ne le font pas ? « Il faut qu’ils sortent de Schengen. Et si eux ne sortent pas, nous on sortira ! »

    Ces propositions, dévoilées jeudi lors d’une convention sur la politique migratoire, feront partie intégrante du « corps programmatique majeur » constitué par l’UMP, qui sera présenté au grand conseil national le 25 janvier prochain.

    http://fr.novopress.info/148878/cope-defend-limmigration-choisie/

  • L’antiracisme est une sorte de négationnisme…

    L’accusation de « racisme » ne relève pas de la morale mais d’une idéologie de combat, qui sert à empêcher tout débat.

    Il ne vous a certainement pas échappé que, depuis la suppression du mot « race » de la loi française (16 mai 2013) et demain peut-être de la Constitution, la question du racisme a complètement envahi le débat politique, atteignant même un paroxysme avec l’affaire Taubira.

    Cette loi inepte était donc bien une tartufferie de plus. On pouvait s’en douter après l’intervention d’une obscure députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques qui, lors du débat parlementaire précédant le vote, avait cru habile de citer (totalement hors propos) Léopold Sédar Senghor, ce même Senghor qui déclarait par ailleurs : « La France est composée de deux races, une race méditerranéenne au sud de la Loire et une race celto-germanique au nord de la Loire, et ce qui unit tout cela, c’est une certaine tradition culturelle… 1 »

    Il y a quelques jours, Polémia, le blog animé par Jean-Yves Le Gallou, a eu l’excellente idée de rendre compte de l’intervention de monsieur Jean Violette lors du colloque « Le cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale » organisé par le Club de l’Horloge. [...]

    Christophe Servan - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Des roses, des vertes et des pas mûres

    Le quotidien Le Monde est bien forcé de l’admettre, la persévérance de Bruno Gollnisch a payé ! Le rapport d’Edite Estrella, député socialiste portugaise qui entendait notamment banaliser la traumatise de l’avortement, a été rejeté en large partie grâce à l’opiniâtreté du député frontiste – voir notre blog. « Bruno Gollnisch (FN), très applaudi, avait guerroyé contre un texte qu’il qualifiait encore, mardi, d’abominable, se réjouissant qu’il ait été flingué » rapporte le quotidien de référence. Très remontée, Edite Estrela « qui préside la commission pour les droits de la femme et l’égalité des genres »a déclaré que  l’hypocrisie et l’obscurantisme l’ont emporté ». « L’éthique de certains est “en solde” à six mois des élections », a renchéri « son collègue belge Marc Tarabella (PS), membre de la même commission ». Il s’agit d’« un signal grave, celui des dangers qui menacent les droits des citoyens », a assené sans rire le député socialiste Sylvie Guillaume (PS).Pas en reste, sa compatriote française, l’écolo gauchiste Nicole Kiil-Nielsen,  a même été jusqu’à dire que « ce vote traduit une nette régression pour les droits de la femme ; le Parlement et l’Europe vivent de mauvaises heures » (sic).  

     En fait d’obscurantisme, de régression du droit des femmes,  d’éthique bafouée, le rapport Estrela était aussi pétri des calamiteuses, fangeuses, dangereuses et grotesques postulats  de la « théorie du genre ». Même l’élue UMP Elisabeth Morin-Chartier a été obligée d’en convenir et de voter ainsi que la plupart de ses amis politiques contre la mauvaise potion socialo-progressiste de sa collègue portugaise. Un texte qu’elle a du mal à avaler…et qu’elle ne se voyait pas faire ingurgiter aux électeurs français attachés aux valeurs traditionnelles ou plus simplement au bons sens, à quelques mois des élections européennes

     Le Monde rapporte que Mme Morin-Chartier a déploré « le dogmatisme et le manque de diplomatie » de Mme Estrela, « qu’elle accuse d’avoir elle-même favorisé l’explosion en ajoutant à son rapport des considérations sur la procréation assistée pour les lesbiennes ou les droits des transsexuels. »

     Dans son combat contre ce texte, Bruno Gollnisch a bénéficié notamment du soutien implicite de « la conférence des évêques allemands (qui)  avait appelé à un rejet ferme du rapport. Son président, Mgr Robert Zollitsch, avait dénoncé, à Bruxelles,  la marginalisation de droits fondamentaux comme la dignité humaine, le droit à la vie et la liberté de conscience. Il reprochait également au texte de transgresser les droits des parents en matière d’éducation sexuelle. De quoi encourager une campagne massive des ultra-conservateurs qui ont mené un intense lobbying – 100 000 courriels ont été adressés aux eurodéputés – contre  le lobby proavortement ».

     Cette volonté de défendre les valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne est bien évidemment une des grandes spécificités du Front National si on le compare à ses adversaires. Cela lui vaut les rituels procès en sorcellerie émanant d’une gauche qui, faute de logiciel performant pour affronter la crise, agite de ses petites mains débiles le spectre du fascisme renaissant.

     C’est le pitoyable socialiste Gilles Pargneaux,  «qui affrontera Marine Le Pen dans le Grand Ouest » rapportait hier le journal La Libre Belgique, qui le redit encore : « Ce sont des fascistes – le lissage du FN n’est qu’une façade – et nous les allons les combattre. »

     Sur le site communautaire oumma.com, toujours cette semaine, à l’occasion de la mort de Mandela, c’est l’énarque et spécialiste du Moyen-Orient Bruno Guigue, qui feint de ne pas comprendre les propos de Bruno Gollnisch et le compare  au Premier  ministre israélien Benjamin Netanyahu et à son « racisme d’Etat »

     M Guigue ne s’est apparemment toujours pas remis d’avoir été soutenu il y a cinq ans par le FN lors de ses démêlés avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, lorsqu’il était sous-préfet de Saintes en Charente-Maritime  (voir notre article en date du 27 mars 2008) …

     Dans Paris-Match le 5 décembre un autre « papier » réjouissant expliquait que Bruno Gollnisch, « coutumier des dérapages »(sic),  incarnait le sombre visage du FN.  Un paria à qui  Marion Maréchal-Le Pen  refusait d’adresser la parole le soir de la victoire de notre ami Laurent Lopez dans le canton de Brignoles ! Un vieux briscard  qui tiendrait des propos qui « gêne » Florian Philippot !

     Alors, précisons-le tout de même à l’apprenti journaliste ( ?) auteur de cet article, Marion entretien bien évidemment de bons rapports avec Bruno. Quant à  Florian, il a eu surtout eu l’occasion de préciser que les propos reprochés ici à Bruno – « Marseille doit rester une ville française… et pas seulement une ville africaine. C’est sympathique, les villes africaines, mais il y a le Club Med pour ça… »- étaient bien en deçà de ce que disent et pensent beaucoup de  nos compatriotes.

     Nous n’avons fini d’en lire et d’en entendre dans les prochains mois !

    http://www.gollnisch.com/2013/12/13/des-roses-des-vertes-et-des-pas-mures/

  • Mandela : amour, haine et maintenant ?

    Au-delà de la récupération ou de l'indignation, la mort de Mandela est le cas typique du méli-mélo politique et géopolitique.

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    Si on observe la situation selon une grille de lecture ethnique, la fin de l'apartheid apparaît comme un symbole de l'anti-racisme, du vivre-ensemble et de la mise en place d'un état multi-ethnique, appelé jadis « la nation arc-en-ciel », bien qu’il ne soit jamais venu à l’idée aux créateurs de ce terme très féérique que les couleurs ne se mélangent pas dans un arc-en-ciel. Pourtant, si on regarde de plus près, les noirs n'ont pas gagné grand chose avec la fin de l'apartheid. En dehors des dadas du libéralisme: (égalité des droits , droit de vote, etc). Les blancs sont d’ailleurs dans leur majorité toujours plus riches que les noirs bien que des communautés de blancs ultra pauvres dont nous avions parlé lors de notre conférence sur les Boers se soient développées. Il demeure cependant abusif d’imputer à Mandela le bilan catastrophique de l’Afrique du sud actuelle, en revanche, il a initié cette situation, en plaçant l’ANC au pouvoir, et en ne prenant véritablement aucune mesure phare de justice sociale et de partition du territoire.

    Si Mandela est un symbole en occident c’est parce qu’il illustre à merveille comment l’anti-racisme peut devenir le « cache-sexe » d’une absence de politique authentiquement anti-capitaliste. Pourtant n’était-ce pas à l’origine le combat de Mandela, issu des rangs du marxisme africain et qui se référait entre autre à Thomas Sankara et se montrait en présence de Kadhafi ?

    La question de l’apartheid n’est en fin de compte pas simplement qu’une question « ethnique » mais aussi une question économique. La haine que manifestaient certains leaders « pan-africains » marxistes (ou non) contre les blancs était aussi une haine sociale. Dans leur imaginaire, les blancs sont les élites riches prédatrices de l’Afrique et les noirs les pauvres opprimés. Nous retrouvons ce discours encore aujourd’hui dans de nombreuses officines d’extrême-gauche et ce malgré la réalité où on voit chaque jour que la pauvreté se répand en Europe (et pas seulement), chez les blancs, et que l’oligarchie capitaliste n’est pas attachée à quelconque nationalité, race ou ethnie mais simplement à son portefeuille.

    Cependant cette vision des choses ne pouvait pas être vraiment différente. Rappelons par exemple que l'apartheid fut défendu durant une période par Margaret Thatcher autant que par les israéliens. L’apartheid était un système objectivement "ethno-libéral" et pro-occidental dans le contexte de guerre froide qui tirait son origine de l’impérialisme britannique et du nationalisme boer. Nombreux furent les protestants sionistes favorables à l’apartheid. Et pour cause l’apartheid puise aussi ses racines dans le messianisme biblique. L’opposition israélienne était renforcée par les liens entre Mandela et Yasser Arafat et le soutien sans faille de Mandela aux Palestiniens. Enfin, cela ne manque pas de sel, mais De Klerk qui a favorisé la fin de l’apartheid, bien plus que Mandela, n’était pas un marxiste pan-africain. Au contraire, il était membre du Parti national, qui représentait théoriquement les intérêts des Boers. Et qu’elles furent ses revendications après la fin de l’Apartheid ? Permettre aux écoles de ne dispenser leur enseignement qu'en afrikaans, ainsi que le droit pour les patrons de fermer les usines afin d'en interdire l'accès aux grévistes. Vous avez dit ethno-libéralisme ?

    On se demandera si en définitive la fin de l’apartheid n’est pas le synonyme de la fin de la guerre froide en Afrique du sud*.

    L’Occident avait surement intérêt à mettre fin à l’apartheid, quitte à permettre à d’anciens marxistes de prendre le pouvoir. Avec la fin actée du bloc de l’Est, il était impossible à ses leaders africains marxistes de se raccrocher au bloc communiste, disparu. Il ne restait alors que la question ethnique et l’abandon de toute politique communiste. Le passage du pan-africanisme marxiste à un jacobinisme ethnocentré de la part de l’ANC n’est donc pas un hasard. En temps de guerre froide, les occidentaux avaient besoin de blancs fidèles pour permettre l’accès au sous-sol sud-africain, avec la fin de la guerre froide, une « élite » de noirs revanchards et empêtrés dans une dialectique de revanche raciale faisait parfaitement l’affaire. D’autant que des conflits entre noirs existaient déjà à cette période. C’est au fond, comme cela que les occidentaux gèrent l’Afrique depuis 50 ans. Il sera intéressant de voir comment évolue cette stratégie avec la colonisation discrète du continent noir par la Chine, y compris en Afrique du sud.

    Au final, le régime d’Apartheid n’est pas plus à défendre que l’action de Mandela. Ne voir que la question ethnique, c’est commettre l’erreur habituelle qui fait passer au second plan les enjeux géopolitiques qui opèrent en Afrique du sud depuis un demi siècle. D’un autre côté, il est impossible de rester insensible à la question des Boers, qui sont les sacrifiés de l’histoire et payent un lourd tribut dans un silence de cathédrale...

    L’Afrique du sud est un cas d’école, l’impérialisme capitaliste peut nouer et dénouer des alliances sans vergogne, sacrifier les alliés d’hier et faire feu de tout bois.

    Les nationalistes, qui servirent parfois malgré eux le camp capitaliste pendant la guerre froide, pensant alors servir l’intérêt des « nations blanches », peuvent aujourd’hui saisir l’occasion historique d’être les fers de lance de l’opposition à l’impérialisme capitaliste. Le capitalisme a choisi aujourd’hui de vampiriser l’extrême-gauche et les communistes d’hier, et d’en faire des serviteurs du mondialisme, via entre autre l’antiracisme. La fin de la guerre froide a retourné les alliances, il serait temps que tout le monde en prenne conscience.

    * L’analyse pourrait s’élargir à l’Angola et au Mozambique.

    Jean

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/10/mandela-amour-haine-et-maintenant-5243522.html

  • Grenelle de la famille : le FN dénonce la récupération de l'UMP

    Communiqué des candidats FN du Rhône :

    "Ce soir se tient à Lyon le “Grenelle de la Famille“ organisé par La Manif Pour Tous 69. Conscients que la loi du “Mariage pour Tous“ entraîne un bouleversement anthropologique sans précédent, lourd de menaces pour la société, les candidats aux élections municipales du Front National du Rhône saluent et s’associent à cette initiative qui vise à lutter contre la désintégration du modèle familial naturel.

    Fidèles à leurs convictions, les candidats de la liste Lyon Bleu Marine et des listes FN/RBM du Rhône ont tous signé la Charte LMPT pour les Municipales 2014, les engageant à promouvoir une politique respectueuse de la famille naturelle dans leur commune. Élus, ils délègueront à l’opposition le soin de célébrer les mariages de personnes de même sexe.

    A ce titre, ils s’étonnent qu’une nouvelle fois les interventions de cette manifestation soient monopolisées par l’UMP en la personne de messieurs Guaino et Louis, alors même que ce parti a une ligne pour le moins équivoque et opportuniste sur ce sujet, tant au niveau national (revirement de M. Copé ou, aujourd’hui même, position favorable de Mme Morano sur la GPA) que local (abstention de Michel Havard lors du vote d’une subvention de 15000 € à une association LGBT).

    Au delà des tentatives de récupérations partisanes de l’UMP, ils rappellent que le Front National est le seul parti à s’être engagé à abroger la loi Taubira et que les candidats FN/RBM incarnent, sur ce sujet comme sur les autres, la seule chance d’une véritable opposition."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/