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lobby - Page 2069

  • Feu vert pour la libre circulation des turcs en Europe

     

    Communiqué de Bruno Gollnisch
    Député au Parlement européen
    Membre du Bureau politique du Front National

    L’Union européenne vient de conclure un accord avec la Turquie pour la facilitation d’obtention des visas qui doit être signé à Ankara le 16 décembre prochain. Certes, cet accord s’accompagne d’un accord dit « de réadmission » visant à obliger la Turquie à accepter sur son territoire les clandestins qui y auraient transité avant d’entrer sur le territoire de l’UE. Certes également, il est prévu une période d’observation de trois ans sur l’application du second accord, avant d’exempter totalement de visas les citoyens turcs désirant faire de courts séjours en Europe. Certes, l’Union européenne a aussi conclu ce type d’accords avec d’autres pays, l’Albanie, la Bosnie, des républiques d’Asie centrale… dont on sait que les ressortissants ne voyagent que pour le tourisme, les études ou les affaires.

    Mais justement. C’est l’occasion de faire savoir aux citoyens français que le gouvernement ne décide plus vraiment de qui a le droit d’entrer en France. C’est Bruxelles qui négocie ce type d’accords. Les ministres des États membres, réunis au Conseil, doivent les approuver, mais à la majorité qualifiée. Non seulement il n’y a pas de droit de veto, mais n’importe quel Ministre peut faire l’affaire pour signer. Le dernier accord de ce type en date, avec l’Azerbaïdjan, a été approuvé lors d’un Conseil « Jeunesse, Culture et Sports ». En présence de Mmes Filippetti et Fourneyron, et M. Peillon, mais sans M. Valls ! Belle manière de noyer le poisson en même temps que l’information ! Bien sûr, les parlements nationaux ne sont pas consultés : seul le Parlement européen l’est.

    Voilà l’Union européenne ! Des fonctionnaires qui négocient, des ministres qui décident de dossiers qui ne sont pas de leur compétence, et des parlements nationaux réduits au silence !

    Le Front National réaffirme le droit de chaque État à décider souverainement de qui a le droit d’entrer et séjourner sur son territoire, à quelles conditions et pour quelle durée. Ces domaines sont trop sérieux pour les laisser aux eurocrates !

    http://www.gollnisch.com/2013/12/05/feu-vert-pour-la-libre-circulation-des-turcs-en-europe/

  • La voie ukrainienne

    http://www.dedefensa.org
    Bien entendu, les “images” abondent, c’est-à-dire les illustrations des habituelles narrative en développement pour ce genre de situation. («A broad desire to change the way their country is run is driving Ukrainians to the streets.», nous disent, la plume mouillée, Jana Kobzova et Balazs Jarabik, dans EUObserver le 3 décembre 2013.) Il y a, dominant le tout, la narrative vertueuse et pleine d’espérance démocratique de la “Révolution Orange-II”, qui a l’avantage, pour nombre de plumitifs de la presse-Système, d’user de la technique du “copié-collé” avec leurs articles de 2003-2004 pour nous présenter d’excellentes analyses-Système de la situation ukrainienne de 2013. Cela, c’est pour le décor de carton-pâte et la facilité de la lecture.
    Les protestations de l’opposition ont commencé après le refus du gouvernement ukrainien de signer l’accord de coopération avec l’UE. Le lien entre les deux était évident, dans la narrative de convenance, et il a été aussitôt imposé comme allant de soi. Pourtant, la phase de la protestation n’est peut-être si complètement liée avec la question de l’accord UE refusé. C’est une interprétation qui est assez courante, et par ailleurs assez évidente ; c’est celle de Poutine, comme celle du Polonais Mateusz Piskorski, député et directeur du European Centre of Geopolitical Analysis, qui juge que si l’opposition qui tient la rue venait au pouvoir, elle-même ne signerait pas l’accord avec l’UE («I guess that even the opposition, if it comes to power in the coming months, wouldn’t be ready to sign free trade agreement with Europe...»).
    Nous dirions que la phase des protestations de rue doit être détachée de la phase des négociations avec l’UE et de la rupture, pour être considérée en elle-même comme une crise interne ukrainienne, renforcée par les diverses forces extérieures de déstabilisation (celle-là, certes, sur le modèle de la “Révolution Orange”, bien entendu, avec les usual suspects, ou pour faire plus net, les coupables habituels, tout l’appareil “sociétal” de subversion et de déstructuration du bloc BAO). Finalement, la situation interne ukrainienne joue le rôle central, avec une prodigieuse corruption, touchant tous les appareils politiques, celui du gouvernement comme celui de l’opposition, une gestion grossière des situations de crise (les violences de la police), une tension endémique entre les deux parties du pays, s’opposant selon des fractures religieuses, ethniques, culturelles, etc., entre “pro-russes” à l’Est et “anti-russes” à l’Ouest. Tous ces éléments sont archi-connus et admis, d’une façon beaucoup plus évidente qu’en 2003-2004, d’autant que la situation n’a fait qu’empirer à cet égard. Le soi-disant pro-russe et président ukrainien Viktor Ianoukovitch et son gouvernement ne sont guère plus appréciés des commentateurs russes que des commentateurs du bloc BAO, et en général pour des raisons sérieuses, dénuées de l’affectivité sociétale qui marque les écrits des seconds. (Fédor Loukianov, le 29 novembre : «Mais l'esprit de compétition va se dissiper et on ignore toujours quoi faire avec ce pays voisin et aussi proche. Après tout l’Ukraine n'a fait aucun choix en faveur de Moscou, elle l’a une nouvelle fois esquivé en espérant pouvoir continuer à mener par le bout du nez les uns [l’UE] et les autres [la Russie]...») On citera ici plus en détails quelques observations sur la situation en Ukraine.
    • Quelques observations sans ambages de Poutine (Russia Today, le 3 décembre 2013) lors d’une visite en Arménie, assorties de l’affirmation officielle que la Russie se tient de toutes les façons complètement en dehors des actuels événements, selon le principe de la souveraineté.
    «“As far as the events in Ukraine are concerned, to me they don’t look like a revolution, but rather like 'pogrom'. However strange this might seem, in my view it has little to do with Ukrainian-EU relations,” Putin said. [...] “What is happening now is a little false start due to certain circumstances… This all has been prepared for the presidential election. And that these were preparations, in my opinion, is an apparent fact for all objective observers,” Putin stressed.
    « He has said that now the Ukrainian opposition is either not in control of the protests, or it may serve as a cover-up for extremist activities. The footage from Kiev clearly shows “how well-organized and trained militant groups operate,” the Russian President said. Nobody seems to be concerned with the actual details of the Ukrainian-EU agreement, Putin said. “They say that the Ukrainian people are being deprived of their dream. But if you look at the contents of the deal – then you’ll see that the dream may be good, but many may not live to see it,” he argued. Putin then explained that the deal offered to Ukraine by the EU has “very harsh conditions”.»
    • L’analyste William Engdahl estime que les événements actuels en Ukraine son essentiellement la réalisation d’un programme du bloc BAO, avec les USA “manipulant“ l’UE, avec les habituels outils de subversion (thèse de la “Révolution Orange-II”). Il met aussi en évidence la responsabilité de la direction ukrainienne. (Russia Today, le 2 décembre 2013.)
    «First of all I think it’s quite right about the economic damage with the special association with the European Union. This was a Washington agenda and has been for more than six years. The EU is simply acting as a proxy for Washington to essentially strip Ukraine from Russia and weaken and isolate Russia even more. So the geopolitical stakes are huge in this.
    »The Ukrainian police made a colossal blunder, the same as Milosevic made back in Yugoslavia, and the same blunder that Bashar Assad made at the onset of the protests in Syria – and that is to react with state violence, because that is exactly what the opposition was hoping and praying for: that they would lose their cool and give a red flag for the protesters to come out on mass. And that’s precisely what has happened.»
    • Enfin, on citera le Polonais Mateusz Piskorski, interviewé le 2 décembre 2013 par Russia Today. Ses réponses, qui reprennent les lignes générales déjà vues, donnent des détails intéressants sur la situation interne de l’Ukraine et sur les événemets.
    Russia Today : « Ukraine is a divided country, with the West ardently supporting European integration and the East historically more pro-Russian. Do you think the opposition intends to have some kind of dialogue with the easterners ? »
    Mateusz Piskorski : « I guess, first and foremost, all the protests that we can now see in the central squares and streets of Kiev are protests that have been raised or supported by some external factors and actors of the Ukrainian political scene. First, we see a huge professionalism of those who have organized the protests, because before the protests we heard about the activities of several embassies and NGOs financed and supported by different foreign countries. So we see this kind of pressure exerted by the external forces for the Ukrainian government to think once again about which geopolitical and geo-economic choice would be right and better for Ukraine. We can, of course, see the protests organized by the other side, by the Ukrainian Communist Party, by some members of the Party of Regions, which are in the eastern and southern towns of Ukraine. Unfortunately, in Europe and the United States we only see what is happening now in Kiev, but we cannot see the reaction of the other parts of Ukraine. » [...]
    Russia Today : « Should the opposition succeed in overthrowing the government in Ukraine? Do you think the EU want to associate with such a turbulent nation as Ukraine ? »
    Mateusz Piskorski : «I think for the moment being any kind of association and signing a deeper and more comprehensive fair trade agreement between the EU and Ukraine would be a kind of economic suicide for Ukrainian side. If we look at the things which have happened during the last few months, I mean during the economic conflict between Russia and Ukraine, it was a clear proof that Ukraine’s economy is very closely connected to Russia. These are the ties that have remained from the Soviet times; we perfectly know that Ukraine is a part of the post-soviet economic area which is now integrating into the Eurasian bloc. We can tell only that the EU is not capable of compensating all the financial losses that Ukraine would encounter in case of closer cooperation with the EU. I guess that even the opposition, if it comes to power in the coming months, wouldn’t be ready to sign free trade agreement with Europe if it studies the possible results of such an agreement, as well as of the association agreement. This pro-European rhetoric aims at causing internal crisis and early elections, perhaps next year.»
    D’une façon générale, on trouve dans ces diverses déclarations la confirmation des différents éléments déjà mentionnés : l’aspect catastrophique pour l’Ukraine de l’accord avec l’UE, la situation de corruption générale de la classe politique, l’absence d’habileté des réactions des autorités, l’intervention sans doute très importante d’éléments extérieurs de désordre et de déstabilisation. Certains détails, certaines précisions sont discutables. Il y a, notamment pour notre compte, l’analyse d’Engdahl faisant de l’UE un outil d’un “agenda” US : notre analyse est bien que l’UE agit dans ce cas sans nécessité d’impulsion ou d’“ordre” washingtonien, mais de son propre chef, selon l’impulsion-Système affectant tous les acteurs du bloc BAO dans la course à l’expansion et à la puissance quantitative. Bien entendu, les différents groupes et réseaux de déstabilisation US suivent, comme ils n’ont jamais cessé de faire en soutenant tout ce qui a un ferment de déstabilisation. Le but de déstabiliser les voisins de la Russie sinon la Russie elle-même est également évident, mais comme un comportement quasiment mécanique, se nourrissant de lui-même depuis la chute de l’URSS et surtout depuis 9/11. Il n’y a là-dedans rien de nouveau ni rien d’absolument efficace...
    Le plus extrême de cette situation, d’un point de vue institutionnel, serait la chute de Ianoukovitch et l’arrivée au pouvoir de l’opposition. On se trouverait alors devant une nouvelle phase de la même séquence, aboutissant au délitement du nouveau gouvernement dans la corruption et le reste. Le seul facteur qui pourrait interrompre cette espèce d’évolution “en boucle” comme l’on dirait de l’inventeur du mouvement perpétuel serait une rupture opposant les deux parties du pays, la pro-russe et l’antirusse. Dans ce cas, le processus de déstabilisation-déstructuration de l’Ukraine passerait au stade du processus de déstabilisation-dissolution, toujours selon un cheminement classique des événements dans la crise générale qui nous affecte. On se trouverait alors devant des perspectives inconnues, les acteurs extérieurs étant cette fois directement concernés, mais des perspectives inconnues toujours marquées par les contraintes et les pesanteurs autant de l’Ukraine elle-même que de la domination du facteur de la communication.
    Le principal enseignement se trouve plutôt dans le constat de la tendance au désordre de la situation considérée objectivement, et le constat de la tendance à accentuer le désordre de la part des acteurs du bloc BAO qui sont les principaux représentants du Système. On dira : rien de nouveau là-dedans, notamment par rapport au temps de la “Révolution Orange-I”, et alors pourquoi ne pas parler effectivement d’une “Révolution Orange-II” en reprenant les logiques et les accusations qui accompagnèrent l’événement ? Simplement parce qu’il s’est écoulée une quasi-décennie entre les deux événements, et si les composants ukrainiens (situation interne et interventionnisme déstabilisant) n’ont pas changé, par contre les situations internes du bloc BAO ont complètement basculé dans la crise ouverte. Dans ce sens, la poursuite des mêmes tactiques de déstabilisation et de déstructuration change complètement de sens et pourrait conduire, au niveau des relations internationales, avec le chaudron ukrainien toujours actif et conduit à une nouvelle phase paroxystique, à des situations de tension renouvelée ou accentuée, induisant alors par conséquence d’enchaînement indirect un désordre encore plus accentué où tous les acteurs seraient concernés.
    C’est-à-dire qu’on ne peut revenir à la situation de la “Révolution Orange-I” où il semblait qu’une Russie encore affaiblie était assiégée par les acteurs occidentaux (non encore constitués en bloc BAO), semblant alors encore triomphants malgré les premiers revers (évolution de la situation en Irak). Aujourd’hui, la crise interne du bloc BAO, c’est-à-dire la crise du Système, et même la crise d’effondrement du Système, tout cela est partout présent et produit constamment des effets et des interférences aux conséquences insaisissables et souvent catastrophiques. Par conséquent, et à terme assez court, si le désordre en Ukraine se poursuit et débouche sur une nième déstabilisation du pays, la Russie en sera affectée, mais également le bloc BAO d’une façon ou d’une autre. En langage express des experts-Système, il s’agit d’une situation lose-lose classique, comme on en voit partout, avec la diffusion du désordre nihiliste caractérisant les effets des politiques en cours. A ce point du raisonnement, on irait même jusqu’à observer, malgré la proximité du nouveau foyer de désordre, que la Russie serait la première à réagir d’une façon constructive, si elle s'appuie comme elle a coutume de faire sur sa politique principielle de fermeté, contre le désordre anarchique des “valeurs” du bloc BAO. Et, certes, dans le cas contraire, si la situation en Ukraine s’apaise, ce ne sera que temporaire vu l’état intérieur du pays et surtout de sa direction, et le mécanisme de déstabilisation-déstructuration se manifesterait à une prochaine occasion.
    Tout cela témoigne non pas d’affrontements ordonnés assortis d’“agendas” cohérents, notamment de type géopolitique, mais bien du tourbillon de désordre de l’ère psychopolitique. Chercher un vainqueur dans une telle occurrence n’a pas de sens, tout comme la situation elle-même. (Les résultats obtenus finalement, quelques années plus tard, par les diverses “révolutions de couleur” de la période 2003-2005, pourtant parties de bases infiniment mieux maîtrisées, sont éloquents à cet égard : accentuation du désordre partout où ces événements eurent lieu, renforcement de la Russie autour de sa politique principielle, qui en fait l’acteur le plus sûr mais tout de même sans capacité de vaincre ce désordre [voir le 2 décembre 2013].) Bien évidemment, si l’on s’arrête aux événements du jour, aux vociférations de foules plus ou moins malheureuses et plus ou moins manipulées à la fois, aux slogans du bloc BAO et à la narrative de ses commentateurs, on peut toujours s’exclamer devant la puissance du Système et à nouveau proclamer son invincibilité. Pour notre cas, nous verrons dans tout cela, selon notre analyse classique, la manifestation évidente de sa surpuissance se transformant instantanément en effets d’autodestruction.
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2013/12/04/temp-8bd039a197727555cb41a2522135a7cf-5238147.html

  • Le grand malaise démocratique

    Les oligarchies politiques ont peur du peuple.
    La démocratie directe a été l’un des thèmes de la campagne électorale allemande de 2013. Mais le referendum d’initiative populaire – pourtant souhaité par 84% des allemands – a été exclu du programme gouvernemental de grande coalition. Voici le point de vue éclairé d’un blog alsacien.
    Polémia.
    En Allemagne, le programme de la nouvelle coalition gouvernementale (CDU/CSU et SPD) conduite par Angela Merkel vient d’être présenté officiellement. La mise en place de la démocratie directe au niveau fédéral n’en fait pas partie, alors qu’il s’agissait d’un des thèmes de la campagne électorale et que la CSU et le SPD y étaient favorables, comme 84% de la population allemande, d’après le dernier sondage Emnid traitant de cette question. La chancelière fraîchement réélue a simplement dit non. Contre l’avis largement majoritaire du peuple, mais également contre l’avis largement majoritaire de la base de son propre parti.
    Au même moment les institutions françaises valident dans un silence assourdissant la mise en place du référendum d’initiative partagée, qui est une parodie grotesque du référendum d’initiative populaire. Tellement grotesque que tous les observateurs s’accordent à dire qu’aucun référendum d’initiative partagée (l’initiative populaire étant partagée avec le parlement) ne verra jamais le jour dans la forme actuelle de la loi. En mars 2011, un sondage (*) de l’Ifop révélait que 72% des Français étaient favorables (et seulement 12% contre) à la mise en place du référendum d’initiative populaire en France.
    Dans les deux cas, en France comme en Allemagne, les dirigeants élus ont refusé à leurs électeurs le droit à la démocratie directe.
    Pour autant, l’aspiration à la démocratie directe ainsi que sa pratique progresse lentement en Europe et dans le monde. Les Allemands sont de plus en plus massivement favorable à cette modification fondamentale de leurs institutions, et pour la première fois en Allemagne l’introduction de la démocratie directe au niveau fédéral a été un des enjeux des discutions de la coalition gouvernementale. Cela s’explique certainement par le fait que les électeurs allemands pratiquent la démocratie directe au niveau des Länder, et semblent de moins en moins comprendre pourquoi, dans la mesure où ils sont censés être le peuple souverain, les référendums d’initiative populaire ne seraient pas possible au niveau fédéral, là où tout se décide, d’autant plus qu’en 2005, ils ont vu les Français et les Hollandais voter sur l’Union Européenne, sans qu’ils aient eu eux-mêmes droit au chapitre.
    Aux États-Unis, la démocratie directe existe également dans 26 des 50 États, et elle y est de plus en plus pratiquée. Et plus de 60% des Américains sont également favorables à l’introduction de la démocratie directe au niveau fédéral.
    Les démocraties parlementaires sont et ont toujours été des formes de despotisme éclairé. Les citoyens y sont considérés assez libres et responsables pour élire leurs représentants par des modes de scrutins par ailleurs on ne peut plus contestables, mais ne sont pas considérés assez libres et responsables pour décider directement, en tant que peuple véritablement souverain, des questions politiques les plus importantes, à commencer par les questions d’ordre constitutionnel, qui vont déterminer les règles du jeu démocratique et les droits civiques fondamentaux.
    Au cours de l’Histoire, les monarchies absolues se sont transformées en monarchies constitutionnelles, les élections aux scrutins censitaires ont évolué en scrutins au suffrage universel masculin, et accorder le droit de vote aux femmes s’est finalement imposé comme une évidence.
    La progression constante de la pratique du référendum d’initiative populaire aux États-Unis, les récents débats sur l’introduction de la démocratie directe au niveau fédéral en Allemagne, ainsi que le haut niveau d’opinion favorable à la démocratie directe aux États-Unis, en France ou en Allemagne, laissent à penser que l’imposture intellectuelle et politique qui consiste à prétendre que la démocratie peut se concevoir sans démocratie directe, sans que le peuple ait véritablement la main sur ses propres affaires et son propre destin, commence sérieusement à battre de l’aile.
    Il n’y a jamais eu de véritable démocratie sans démocratie directe et il n’y a pas de véritable démocratie sans démocratie directe, nos voisins suisses le savent depuis longtemps, et de plus en plus de citoyens et de peuples à travers le monde commencent à s’en rendre compte.
    Es gibt keine echte Demokratie ohne direkte Demokratie. (Il n’y a pas de véritable démocratie sans démocratie directe)
    U.H.
    Mis en ligne le 29/11/2013 par Klapperstein
    http://blog.unsri-heimet.eu/2013/11/7984/
    Voir :
    (*) Les Français et le référendum d’initiative populaire Résultats détaillés – 11 mars 2011
    http://www.polemia.com/le-grand-malaise-democratique/

  • Mafia politicienne : des adjoints au maire de Paris (5500 € mensuels) profitent de HLM

    Alors que 140.000 ménages sont inscrits comme demandeurs de logements sociaux à Paris, cinq adjoints du maire Bertrand Delanoë vivent dans des logements sociaux au cœur de la capitale, selon les informations de Mediapart.

    Le Figaro a déjà révélé le cas de Claudine Bouygues, chargée de l’intégration, qui loue un 56 m2 à 700 euros dans le XVIIIe, et  celui de Liliane Capelle, en charge des seniors et conseillère PS du XIe, qui loue un appartement de 1 800 euros pour 100 m2.

    Mediapart en cite trois autres: Jean Vuillermoz conseiller (PCF) de Paris depuis 2011, qui vit seul près du métro Saint-Fargeau (XXe) dans un appartement de 53m2 pour un loyer de 300 euros ! Didier Guillot (PS), adjoint à la vie étudiante depuis 2008, qui vit dans un appartement de 113m2 près du métro Jules Joffrin (XVIIIe) et dit payer 1900 euros par mois; Pierre Mansat, adjoint (PCF) en charge de «Paris Métropole», qui occupe un 75m2 dans le XIIe et dit payer 1100 euros.

    Le site d’information évoque enfin le cas de Catherine Vieu-Charier, adjointe (PCF) chargée de la mémoire et du monde combattant, qui habite un logement de fonction dans une école maternelle dont elle n’est plus directrice depuis 2002.

    Précisons que les adjoints au maire de Paris touchent, rien qu’à ce titre, 5 512 € mensuels !

    A quand une révolution ?!

    http://www.contre-info.com/mafia-politicienne-des-adjoints-au-maire-de-paris-5500-e-mensuels-profitent-de-hlm

  • Le fléchage des dons du Téléthon : mission impossible?

    Chaque année, la polémique au sujet de l'utilisation des dons du Téléthon repart de plus belle.  Investissements immobiliers hasardeux, notes de frais étonnantes, salaires exhorbitants et achat d'une maison pour la direction ont été pointés en 2004 par la Cour des comptes ; des chercheurs ont accusé l'association de donner de faux espoirs aux patients en misant excessivement sur la thérapie génique, en dépit de ses résultats décevants, quand des évêques rappellent, eux, chaque année, qu'une partie des dons finance la recherche sur l'embryon. Famille chrétienne pose donc la question : pourquoi ne pas flécher les dons ?

    "L’Association française contre les myopathies (AFM) pourrait pourtant mettre fin à cette polémique en prenant exemple sur la Fondation maladies rares. Que ce soit pour les dons ou les legs, cette structure créée en 2012 accepte le ciblage des contributions financières de ses donateurs. « Vous pouvez faire une donation, un legs, donner le bénéfice d’une assurance vie, en l’adressant particulièrement à la cause qui vous touche. Dans ce cas, sur le formulaire de don en ligne, indiquez là simplement dans la case « commentaires ». En cas de legs ou d’assurance vie sans indication particulière sur la cause choisie, votre patrimoine pourra financer un programme d’intervention ou le fonctionnement de la Fondation maladies rares », peut-on lire sur le site Internet de ladite fondation. L’AFM pourrait d’autant plus s’en inspirer qu’elle fait partie des membres fondateurs de la Fondation maladies rares Pourquoi le fléchage serait-il possible chez l’une et pas chez l’autre ?"

    Réponse de l'AFM :

    « Cela risquerait de remettre en cause la stratégie de l’association »

    ... qui compte bien continuer à choisir elle-même la façon dont elle dépense les dons.

  • Antiracisme identitaire versus antiracisme égalitaire

    XXIXe Université du Club de l’Horloge
    Voici le résumé d’un texte fort : l’intervention de Jean Violette sur antiracisme et immigration à l’université du Club de l’Horloge des 23 et 24 novembre 2013, consacrée au « Cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale ». Le texte s’ouvre par l’étude pertinente de l’opposition entre antiracisme identitaire (qui respecte la diversité des peuples) et antiracisme égalitaire (qui veut imposer le magma mondial par la coercition). Nos lecteurs trouveront en PDF l’intégralité de la conférence de Jean Violette, en cliquant en bas de cette présentation.
    Polémia
    Antiracisme/immigration
    Il est impossible de dissocier ces concepts et les réalités qu’ils recouvrent :
    -Pour l’oligarchie le problème n’est pas l’immigration mais le « racisme » des autochtones. Si l’on supprimait le racisme par une répression et une éducation appropriée, alors l’immigration deviendrait une vraie chance pour tous.
    -Le discours antiraciste a donc pour fonction d’inverser les rapports de causalité en nous faisant croire que ce serait le racisme prétendu des autochtones qui provoquerait les difficultés de l’immigration. Mais comme le dit très bien Pierre-André Taguieff dans son Dictionnaire historique et critique du racisme (PUF 2013), « le racisme n’explique rien ; il est plutôt à expliquer ».
    -En fait c’est l’immigration, c’est-à-dire « le grand remplacement » des peuples européens programmé par l’oligarchie, qui provoque les phénomènes que l’on veut diaboliser sous l’accusation de « racisme ».
    Une idéologie de combat
    L’accusation de « racisme »  ne relève pas de la morale mais d’une idéologie de combat, une idéologie de combat qui sert à empêcher tout débat et toute remise en cause de l’immigration et à diaboliser le droit des Européens à rester eux-mêmes. Il faut donc savoir de quoi l’antiracisme est le nom aujourd’hui : de l’immigrationnisme et du « grand remplacement ».
    La mise en cause de l’idéologie antiraciste officielle ne signifie pas, bien entendu, que l’on se prononce en faveur du racisme car il y a deux sortes d’antiracisme :
    -un antiracisme différentialiste ou identitaire : mais il est censuré par le Système ;
    -un antiracisme égalitaire : c’est malheureusement ce dernier qui est imposé aujourd’hui en France par le Système, car il est une composante essentielle du projet cosmopolite.
    Antiracisme identitaire et antiracisme égalitaire : deux formes d’antiracisme incompatibles
    -L’antiracisme identitaire se fonde sur l’existence des différences humaines et la diversité des civilisations. Il considère qu’il convient de respecter et de préserver cette diversité, comme une richesse. Il se prononce pour la préservation de toutes les identités, y compris la nôtre. Cet antiracisme croit que chaque civilisation possède son équilibre et sa dynamique propre. Il se prononce pour un monde multipolaire et se méfie de toute tentative d’instaurer un gouvernement mondial.
    -L’antiracisme égalitaire, au contraire, ne reconnaît pas la diversité humaine et nie, bien sûr, l’existence des races. Il considère que tous les peuples et toutes les civilisations sont identiques et donc appelés à un même développement historique. Il affirme que l’avenir de l’humanité réside dans le métissage, les migrations et la disparition des nations.
    L’antiracisme identitaire se fonde sur la nature humaine. L’antiracisme égalitaire la récuse et continue de se fonder sur l’anthropologie fantaisiste du XVIIIe siècle.
    On rappellera à cet égard la déclaration significative de Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, qui affirmait à propos de l’Union européenne que « l’intégration politique implique un changement de perspective anthropologique et l’établissement d’un cadre dans lequel les cousins deviennent des frères et les voisins deviennent cousins » (Forum économique de Bruxelles le 19 juin 2013). « Changement de perspective anthropologique » : ce qui revient à revendiquer une posture antinaturelle. Changeons la vie !  Une posture prétentieuse propre à tous les cosmopolites et à tous les égalitaristes.
    Ces deux formes d’antiracisme sont irréductibles. L’antiracisme différentialiste respecte les identités. L’antiracisme égalitaire est une idéologie de combat contre les identités.
    -L’antiracisme différentialiste est en phase avec le XXIe siècle : il tire les conséquences d’un monde divers où les Européens, de plus en plus minoritaires, ne peuvent plus prétendre incarner le « one best way » de l’humanité et encore moins l’imposer.
    -L’antiracisme égalitaire est un résidu des lubies du XIXe siècle et un ethnocentrisme camouflé. L’antiracisme égalitaire n’est qu’une nouvelle version de la prétention occidentale – précisément anglo-saxonne –  à incarner le stade suprême du développement humain.
    Il s’inspire d’ailleurs en tout des pratiques américaines (discrimination positive, politique de quotas, mixité scolaire imposée [busing], politiquement correct, enseignement antiraciste obligatoire, judiciarisation des rapports sociaux, harcèlement de la part des représentants attitrés des « minorités », mise en place d’une logique de prohibition pudibonde, théorie du genre, etc.). Les antiracistes égalitaires se fondent aussi sur une vision idéalisée de l’Amérique, celle du melting-pot, qui, comme le montre pourtant Samuel Huntington dans son livre Qui sommes-nous ? (Simon & Schuster, 2005) en réalité ne fonctionne plus : l’Amérique est devenue une juxtaposition de communautés où l’élément wasp fondateur de l’identité américaine décline.
    L’opposition entre antiracisme égalitaire et antiracisme identitaire est donc centrale et frontale. Elle reflète la grande querelle de notre temps : l’opposition – de moins en moins pacifique – entre ceux qui entendent soumettre le monde à leur idéologie et à leurs intérêts via la superpuissance américaine – dont le cosmopolitisme est le nom – et tous ceux qui refusent ce diktat. Cette opposition est métapolitique, culturelle, sociétale, politique, économique, et militaire.
    -L’antiracisme identitaire reste une valeur ayant un contenu universel : le respect de l’identité, de la culture et de la souveraineté de chaque peuple.
    -L’antiracisme égalitaire n’est pas une valeur mais une idéologie, c’est-à-dire un discours à finalité politique. C’est l’idéologie de ceux qui veulent soumettre le monde à leur diktat et à leurs intérêts.
    Cet antiracisme égalitaire s’articule principalement autour de différents mots d’ordre qui sont aussi des tabous de l’idéologie dominante :
    -l’inexistence des races et des différences humaines ;
    -la lutte contre les discriminations ;
    -la lutte contre l’exclusion ;
    -la suprématie des droits de l’homme sur la citoyenneté et la nationalité ;
    -la défense des droits des immigrés ;
    -l’assimilation  au racisme du nationalisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie ;
    -la dénonciation des « phobies »  (ex. : islamophobie) ;
    -la promotion du métissage (mélange) comme impératif sociétal catégorique ;
    -la promotion de la société multiculturelle ;
    -le racisme anti-blanc n’existe pas : seuls les Européens et les Français en particulier sont racistes.
    Ce nouveau décalogue sert de moyen d’intimidation contre ceux que l’on veut diaboliser et de justification pour déconstruire l’identité.
    L’auteur de ces lignes apporte ensuite la démonstration que :
    -L’antiracisme égalitaire est un antihumanisme et l’arme idéologique du néo-capitalisme mondialisé ; qu’il véhicule un individualisme radical qui se nomme idéologie des droits de l’homme ;
    -La déconstruction de l’identité par l’idéologie antiraciste égalitaire repose sur deux mécanismes principaux : l’affirmation des droits absolus de l’individu ; le concept de discrimination ;
    -La cible de l’antiracisme égalitaire n’est pas le racisme mais l’identité des hommes en général et des Européens en particulier ;
    -La mise en scène du prétendu racisme vise à délégitimer le droit des Européens à vouloir rester eux-mêmes ;
    -L’antiracisme égalitaire n’est ni une valeur ni une morale, ce n’est pas sa fonction. La fonction de l’antiracisme égalitaire est de bâtir un ordre moral répressif ;
    -Les antiracistes égalitaires sont des idiots utiles ou des cyniques calculateurs, au service d’intérêts sordides ;
    -Malgré la répression, l’antiracisme égalitaire implose sous le poids des réalités et la révolte des autochtones.
    Jean Violette, 23/11/2013
    L’intégralité de la communication de Jean Violette en PDF : cliquer ICI
    http://www.polemia.com/antiracisme-identitaire-versus-antiracisme-egalitaire/

  • Ukraine : le coup d’état bruxellois, la démocratie totalitaire en action – Par Jean Bonnevey

    Ce qui se passe aujourd’hui (photo) est peut être une deuxième révolution orange préparée par Bruxelles et Washington.

    Il y a eu en Ukraine une révolution orange [en 2004]. On sait que c’était un leurre. Il s’agissait d’une opération préparée par les USA et leurs alliés pour renverser un régime pro-russe au nom de la démocratie libérale alignée sur les intérêts économiques de l’occident. Le mouvement présenté comme spontané avait été préparé avec une formidable logistique mise en place par des mouvements humanitaires financés par les américains et dans un but de subversion démocratique.

    Le résultat immédiat de la Révolution orange fut l’annulation par la Cour suprême du scrutin et l’organisation d’un nouveau vote le 26 décembre 2004 qui voit la victoire de Viktor Iouchtchenko avec 52 % des voix contre 44 % pour son rival Viktor Ianoukovytch. Sa présidence est cependant entachée de crises politiques multiples avec les gouvernements successifs. D’un point de vue géopolitique, la Révolution orange marque un rapprochement de l’Ukraine avec l’OTAN et avec l’Union européenne. Pro-européen convaincu, mais accusé de russophobie dans un pays très divisé entre l’est russophone et l’ouest plus pro-occidental, Iouchtchenko battra très vite des records d’impopularité. Il ne parviendra pas à gérer les problèmes de la crise économique mondiale de 2008-2010 dans un pays qui en est fortement affecté. La révolution orange était considérée comme close par la victoire du pro-russe Viktor Ianoukovitch à l’élection présidentielle ukrainienne de 2010. Quant à Iouchtchenko, il recueillera seulement 5,45 % des voix. Comme quoi !

    Ce qui se passe aujourd’hui est peut être une deuxième révolution orange. En tout cas les manifestants contestent une décision d’un gouvernement légalement élu. C’est le refus de la signature d’un accord avec l’Europe de Bruxelles et un nouveau rapprochement avec Moscou qui est à l’ origine de ces manifestations qui veulent renverser le pouvoir, ce qui, n’en déplaise à Washington, est tout de même la définition d’une révolution.

    Tout cela bien sûr est préparé pour stopper le retour en force de la Russie sur la scène internationale et rendre en fait à Poutine la monnaie de sa pièce de Damas. Ces manifestations sont devenues « incontrôlables » et leurs instigateurs utilisent des « méthodes illégales » pour renverser le pouvoir, s’est indigné dans la journée le premier ministre ukrainien, Mykola Azarov. « Ce qui se passe présente tous les signes d’un coup d’Etat. C’est une chose très sérieuse. Nous faisons preuve de patience, mais nous voulons que nos partenaires ne pensent pas que tout leur est permis », a-t-il ajouté.

    « Nous ne considérons certainement pas des manifestations pacifiques comme des coups d’Etat », a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney. Emboîtant le pas aux diplomates de Bruxelles, le président français François Hollande et le premier ministre polonais Donald Tusk avaient condamné plus tôt « les violences ».

    Les médias soutiennent la révolution et ont même trouvé une figure emblématique (photo). Ce n’est plus une blonde ukrainienne mais une brute de boxeur qui serait également- pourquoi pas – un intellectuel raffiné. Le chef du parti libéral Oudar est donc l’opposant le plus en vue. Cet ancien boxeur  – il a été champion du monde dans la catégorie poids lourds – est entré en politique il y a quelques années pour rapidement s’imposer comme l’une des étoiles montantes de l’échiquier politique ukrainien. Malgré un physique impressionnant (2,02 m pour 110 kg) et sa forte médiatisation, son manque de charisme lui est reproché, tandis que sa légitimité politique reste à construire.

    Candidat malheureux à la mairie de Kiev en 2006, le seul mandat qu’il a exercé est celui de député, depuis 2012. Ces derniers jours cependant, devant la foule de manifestants, ses discours étaient les plus applaudis et son nom fréquemment scandé. Klitschko, qui a fait de la lutte contre la corruption sa principale bataille, est respecté dans le pays pour avoir bâti honnêtement sa fortune, par ses victoires sportives, et non par des affaires frauduleuses.

    Voila la boxe devenu subitement à nouveau pour les journalistes « un noble art » et un sport éthique….adieu Rocky.

    Reste à savoir si le judoka Poutine laissera ses alliés ukrainiens être mis KO par un boxeur aux gants préparés par Bruxelles et Washington.

    Jean Bonnevey

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/147745/ukraine-le-coup-detat-bruxellois-la-democratie-totalitaire-en-action-par-jean-bonnevey/#more-147745

  • Parlement européen : Appel au rejet du Projet de Résolution Estrela

    Communiqué de Grégor Puppinck, président du Comité européen de l’Initiative citoyenne « Un de Nous » :

    "Mardi le 10 décembre, le Parlement européen pourrait voter une nouvelle fois sur le projet de Résolution Estrela. Ce texte avait été rejeté une première fois le 22 octobre dernier et renvoyé en Commission pour un nouvel examen.  La tenue d’un vote le 10 décembre prochain reste incertaine car la régularité de la procédure au sein de la Commission est mise en cause, notamment par le service juridique du Parlement européen. En effet, afin d’accélérer la procédure, les députés ont été privés du droit de soumettre des amendements au texte lors de son réexamen en Commission.

    Ce texte radicaldemeure absolument inacceptable ; il porte atteinte notamment :

    • au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, car il recommande à l’Union européenne de financer l’avortement à travers le monde ainsi que la recherche destructrice sur les embryons humains en Europe ;
    • à la liberté de conscience des personnels de santé, dont il veut réduire le droit fondamental à l’objection de conscience ;
    • aux droits éducatifs des parents et des enfants, car il veut imposer l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à tous les enfants ;
    • aux compétences nationales, car l’avortement ne relève pas de la compétence européenne (voir ici) ;
    • et au droit européen, qui d’une part reconnaît que l’embryon humain mérite protection au titre du respect dû à la dignité humaine (arrêt Brustle c Greenpeace), et d’autre part énonce clairement qu’il n’existe pas de « droit de l’homme » à l’avortement (voir ici, ici et ici).

    En outre, ce projet de Résolution vise à faire barrage à l'Initiative Citoyenne « Un de Nous » portée par près de deux millions d’européens. La procédure d'Initiative Citoyenne européenne a été instituée pour démocratiser les institutions européennes en permettant à la population de partager l’initiative législative. L’initiative « Un de Nous » est celle qui à ce jour a obtenu à travers l’Europe le plus grand succès ; elle demande l’arrêt du financement public européen de l’avortement et de la destruction d’embryons humains.

    Les promoteurs de la Résolution Estrela, en essayant de faire obstruction à une Initiative Citoyenne Européenne, manifestent ainsi leur mépris de la démocratie participative et des citoyens européens qui y participent. Si la résolution Estrela devait être adoptée, elle porterait également pour cette raison un discrédit au Parlement européen et à la procédure même d’Initiative Citoyenne Européenne.

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative « Un de Nous », demande en conséquence au Président et aux membres du Parlement européen de rejeter ce projet de Résolution, tant pour ces motifs de fond que de procédure. Il leur demande de respecter le mécanisme d’Initiative Citoyenne Européenne qu’ils ont eux-mêmes adopté en réservant le débat parlementaire sur le financement public de l’avortement et de la recherche destructrice sur l’embryon pour l’examen prochain de l’initiative « Un de Nous ».

    Quelle que soit l’issue de ce vote, la proposition législative de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » sera soumise à la Commission européenne puis au Parlement européen, et ce après les prochaines élections européennes. Contrairement à la Résolution Estrela qui a une portée politique et non pas directement juridique, la proposition législative « Un de Nous » a une portée juridique contraignante.

    Grégor Puppinck invite les signataires de l’Initiative « Un de Nous » à contacter par téléphone et courriel leurs députés (coordonnées ici)  pour leur demander de rejeter le projet de Résolution Estrela, et éventuellement, d’adopter l’une ou l’autre des deux résolutions alternatives proposées par les groupes EFD et PPE."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Éducation nationale : et si on revenait aux fondamentaux rétro ?

    Retour aux fondamentaux, oui ! Mais va falloir apprendre à causer français dans les chaumières…

    Le mammouth de Claude Allègre aura découragé tous les ministres en charge contemporains de tenter de maîtriser la bête. Au nom de la modernité, elle a été nourrie, gavée d’aliments transgéniquement modifiés par des pédagogues fous, avec quelques rations d’ERS (Établissement de réinsertion scolaire) pour des menus diététiques adaptés. Au nom de l’égalité, avec le collège unique, elle a abaissé le plancher en dessous du seuil de cohérence intellectuelle en faisant briller la même chance pour tous…

    L’échec est patent ! Le monstre grossit et accouche de progénitures de plus en plus faméliques et décervelées. Les plus résistantes fuient vers l’enseignement privé.

    Bon, cette fois, je vais m’afficher franchement réac avec quelque souvenir nostalgique ! Néo-con, comme dirait certain média ? J’opte plutôt pour néo-conscient !

    Je me souviens de cette école rurale des années 50, avec l’instituteur en blouse grise consciencieusement ceinturée, un stylo planté dans la poche extérieure, prêt à gratifier un exercice écrit d’une mention corrective ou encourageante, mais toujours objective. Il était respecté autant par les élèves que par les parents parce que respectable. La classe regroupait des niveaux différents mais la distribution de cours différents, comme la discipline étaient dominées, ce qui justifiait totalement son qualificatif de Maître !

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  • Au cabinet de Christiane Taubira et chez le lobby homosexuel, c’est la panique !

    loi-taubira-MPI

    C’est la panique au cabinet de Christiane Taubira et dans les permanences des associations LGBT ! Le gouvernement a laissé filé les délais légaux pour prendre les ordonnances qui devaient suivre la promulgation de la loi autorisant le mariage de personnes de même sexe.

    Selon l’article 14 de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage et l’adoption à tous les couples, le gouvernement disposait de six mois à compter de la promulgation pour prendre des ordonnances concernant l’adaptation de certaines dispositions législatives. Cela concernait notamment le remplacement des termes «mari et femme» et «père et mère» par «époux» et «parents» dans différents codes, ainsi que les adaptations nécessaires à l’application de la loi dans les Dom Tom. Mais arrivé au 18 novembre dernier, aucune de ces ordonnances n’avait été prise par le gouvernement.

    Maintenant que le délai de six mois est dépassé, «L’habilitation donnée par le législateur au gouvernement ne vaut plus », a rappelé Dominique Rousseau, professeur de droit à l’Université de Paris Panthéon-Sorbonne.

    Le gouvernement est donc forcé de redemander au législateur l’autorisation de prendre les ordonnances qu’il souhaite.

    Mercredi 4 décembre, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate, a interpellé le ministre de la Justice Christiane Taubira

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