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lobby - Page 2232

  • « Bruxelles », Soros, Mrap, CCIF… : cette curieuse alliance contre le FN

    Le 20  juin nous faisions état sur ce blog du  vote de la  commission des Affaires juridiques du Parlement européen (onze voix pour, une contre et quatre abstentions)  ayant débouché sur l’adoption du rapport de  l’élue  immigrationniste   Cecilia Wikström, membre du  Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe,  qui  recommandait  la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Comme cela avait été déjà le cas dans le passé à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch,  Marine avait prévenu de l’inéluctabilité de celle-ci,  au regard de la lâcheté, du conformisme et du combat   antinational  mené par les instances bruxelloises et ses relais. Bruno a beaucoup bataillé ces derniers mois, nous le disions, contre le scandale que représente la levée proprement ahurissante de cette immunité de la présidente du FN, effective depuis hier,  coupable de dire tout haut ce qu’une majorité de Français pense (de moins en moins) tout bas.

     Mardi, le député européen frontiste est intervenu brièvement  dans l’hémicycle, se saisissant d’une parole qui lui était refusée sur ce sujet : «  Je voudrai faire observer, avant que ne soit voté le rapport sur l’immunité parlementaire de Marine le Pen, que l’intéressée n’a pas pu obtenir que cette question soit débattue en séance plénière ».« Elle n’a pas la possibilité a ajouté Bruno Gollnisch ,  de s’exprimer sur ce sujet devant l’ensemble de nos  collègues, il  n’a pas été possible d’obtenir sur ce sujet, pour que chacun prenne ses responsabilités,  un vote nominal. En d’autres termes,  cette procédure s’apparente plus  à celle du soviet suprême de l’ex Union soviétique qu’à celle d’un parlement respectueux du droit de ses membres ! »

    Sûre de son bon droit et convaincue que le tribunal lui donnera raison, Marine dans un communiqué publié hier,  a noté que «cette décision », qui «permettra cependant de remettre sur le devant de la scène le sujet de la laïcité et de ses violations qui sont quotidiennes en France», «  exprime la crainte croissante de l’oligarchie face à l’irrésistible montée en puissance d’un mouvement patriote qui porte haut et fort la parole du peuple et propose de réelles solutions aux problèmes des Français. »

    Nos compatriotes certes, ne s’y trompent pas et au-delà même du résultat des dernières élections partielles,  il est révélateur que le dernier  baromètre Ifop Paris Match du mois de juin indique que la présidente du FN bat son record de popularité avec 40% de bonnes opinions. Autre signe parmi d’autres, la  pétition de soutien en ligne sur le site du Front  a déjà recueilli en à peine  quelques heures plus de 12 000 signatures et a entraîné près de 1200 nouvelles adhésions !

    Alors que  la justice française souhaite entendre Marine dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour incitation à la haine raciale, (depuis quand l’islam est il une race ?!), rappelons qu’elle  est poursuivie pour avoir évoqué, lors de son passage à Lyon le 10 décembre 2010,  l’occupation illégale de l’espace public pour des prières de rue par des militants  mahométans .

    « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale avait-elle déclaré, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler pour le coup. C’est une occupation de pans de territoire. Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants. »

    S’il est bon de rappeler aussi comme l’a fait maint fois Bruno Gollnisch que le FN ne combat pas la religion musulmane, mais le processus d’immigration de peuplement qui génère communautarisme, prosélytisme agressif  et la dissolution de l’identité française, c’est une  officine extrémiste comme le MRAP , qui aime beaucoup parler de la seconde guerre mondiale,  qui est citée par les médias comme à l’origine de cette plainte.

    Les faiseurs d’opinions sont moins diserts sur le fait que le  Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF),  présidé par le fantomatique Samy Debah et incarné par son porte-parole  Marwan Muhamad,  a déclenché l’ouverture d’une  information judiciaire en déposant  plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de la présidente du FN,  pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ».

    Or, si le MRAP  qui comme chacun le sait est extrêmement proche du parti communiste, dispose de relais médiatiques importants  et reste  auréolé de son progressisme laïcard et de son combat historique contre le courant national, le CCIF est un allié de revers plus encombrant pour le Système du fait de sa radicalité religieuse et communautaire clairement affichée.

    Nous l’évoquions en décembre dernier, Marwan Muhamad était aussi au  nombre des signataires de la pétition en faveur du rappeur Saïdou et du sociologue Saïd Bouamama, auteurs de la chanson « Nique la France », alors  mis en examen suite à une action en justice de l‘Agrif de Bernard Antony.

    Une pétition signée également, cela prend tout son sens nous allons le voir,   par Rokhaya Diallo,  présidente des Indivisibles , récente bénéficiaire d’un séjour tout frais payé offert par l’ambassade américaine, au nom de sa politique d’ingérence dans nos banlieues, visant à repérer (recruter) les talents pluriels de demain.

    Au moment ou les Français s’interrogent sur les manœuvres de l’Oncle Sam contre la France et l’Europe, il s’agit de rappeler que la campagne contre l’islamophobie lancée par  CCIF en octobre 2012,   avait  été financée à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute.

    Nous relevions à l’occasion du récent voyage de Bruno Gollnisch en Russie que cet  Open Society Institute est  un des « outils » du milliardaire mondialiste George Soros, très impliqué dans la défense des Roms, mais aussi partisan de la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe. L’Open society  est intervenue à de nombreuses reprises en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place de dirigeants ayant l’aval de Washington.La  Fondation Soros  joua également un rôle de tout premier plan dans la déstabilisation des ex-républiques yougoslaves et de la Russie, par le biais du soutien apporté à certaines révolutions « colorées » (Ukraine, Géorgie …).

    Bref, à l’heure ou les nationaux,  par la voix de Marine  Le Pen, demande à la France d’accorder l’asile politique à Edward Snowden, ou Bruno Gollnisch demande la fin des persécutions contre   Julian Assange,  est-il étonnant de retrouver de structures liées à un nouvel  ordre mondial , bien décidé   à nous faire taire et  à  éradiquer nos souverainetés et identités nationales,  à  la manœuvre contre le FN ?

    http://www.gollnisch.com

  • Mariage homosexuel : les maires continuent à résister à l’Etat socialiste

    Mariage homosexuel : les maires continuent à résister à l’Etat socialiste

    PARIS (NOVOpress) – Le Collectif des maires pour l’enfance, représentant quelque 20.000 maires et adjoints au maire dans l’Hexagone, vient de déposer au Conseil d’État une requête pour annulation « par excès de pouvoir » de la circulaire de Manuel Valls. Adressée aux préfets le 13 juin, cette missive du ministre de l’Intérieur rappelait que les édiles qui refuseraient d’appliquer la loi en faveur du mariage homosexuel, promulguée le 17 mai, s’exposeraient à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, ainsi qu’à des sanctions disciplinaires.

    Pour le Collectif des maires pour l’enfance, la liberté de conscience des maires n’est pas respectée. Elle est pourtant reconnue à tous par le préambule de la Constitution de 1946 et la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Surtout que c’est François Hollande lui-même qui avait évoqué cette liberté de conscience au dernier Congrès des maires de France… avant de revenir précipitamment sur ses propos, après une rencontre avec le groupuscule de l’Inter-LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) en novembre 2012. Depuis, l’Etat socialiste a démontré comment il considérait la liberté de conscience : en brutalisant et en emprisonnant les opposants à ses délires idéologiques.

    Crédit photo : Mon_Tours via Flickr (cc). http://fr.novopress.info

  • François Hollande doit faire des cauchemars à l’idée de descendre les Champs-Elysées

     

    Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans Monde & Vie :

     

    M"La condamnation de Nicolas Bernard-Buss, prisonnier politique, en est exemplaire. Elle est significative aussi de la panique du gouvernement devant une forme d’opposition à laquelle il ne s’attendait pas, qui ne s’exprime pas par la voix attendue des partis minoritaires mais surgit de la société civile, autrement dit du peuple, que nos politiciens républicains ne connaissent pas et obscurément redoutent.

    Les partis d’opposition ne sont dangereux qu’à l’époque des élections, quand le nombre de gamelles disponibles est inférieur à celui des ventres et des appétits. On a de nouveau pu le vérifier au lendemain du vote de la loi Taubira : certaines des plus « grandes gueules » de la droite parlementaire étaient prêtes à composer avant même que le texte ne fût adopté. Ainsi, Hervé Mariton a proposé le contrat d’Union civile, puis regretté que dans sa ville de Crest, un couple de lesbiennes n’ait pas fait appel à ses bons offices pour le « marier ». Puisque c’est légal, mon bon… Aujourd’hui, il se propose d’aller visiter Nicolas dans sa prison, pour lui apporter son soutien, bien sûr, mais aussi lui expliquer que l’heure est venue de rendre les armes et de laisser agir nos braves parlementaires : la cuisine politique, c’est un métier, n’est-ce pas ? Parfois même un « business ».

    Pour le gouvernement, ces veilleurs, hommen, campeurs et autres Antigones qui le harcèlent, qui conspuent ses ministres à chacun de leurs déplacements, dont les logos, les banderoles et les calicots apparaissent où on ne les attend pas, lors des inaugurations de chrysanthèmes, des rencontres sportives ou des interviews présidentielles, sont beaucoup plus embêtants. Ceux-là ne lâchent rien. Et ils sont dangereusement imaginatifs et réactifs, comme vient encore de le montrer, au lendemain de l’incarcération de Nicolas, l’invention des « veilleurs debout » qui se relaient, reproches vivants et muets, à la porte du grand quartier général de la justice couchée, place Vendôme.

    Parce qu’il ne sait plus comment les arrêter, le pouvoir tente de les décourager par une répression imbécile, vexatoire et aussi totalitaire que l’idéologie socialiste. Voilà si longtemps que nos gouvernants ne savent plus à quoi ressemble le courage qu’ils ont oublié qu’en le confrontant à l’injustice, on obtient le même effet qu’en jetant de l’alcool sur le feu : la colère flambe.

    Loin de briser l’opposition, l’inique emprisonnement de Nicolas l’a dynamisée, comme n’ont cessé de l’aviver la répression inepte, le gazage des enfants, les arrestations arbitraires, les gardes-à-vue abusivement prolongées, les matraquages et les condamnations. Faut-il que ceux qui prétendent les gouverner méprisent les Français, pour croire qu’ils plieront devant leurs abus de pouvoir !

    Juillet est déjà là et François Hollande doit faire des cauchemars à l’idée de devoir bientôt descendre les Champs-Elysées entre deux foules de Français scandant le nom de Nicolas. Ce 14 juillet 2013, il sera difficile de se défiler, M. le président…"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Veilleurs debout lyonnais pour Nicolas

    EDT

     

    Libert+® pour Nicolas 3

  • Rassemblement patriote contre le financement public de la mosquée à Tours

    Nous invitons les tourangeaux scandalisés par la proposition de financement public de la mosquée "de Tours" à venir nous rejoindre mercredi 10 juillet à 19h00 devant la mairie pour exprimer leur colère et soulever le débat sur l’islamisation de Tours, de la Touraine… de la France !

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    L’argent des Tourangeaux ne doit pas servir à sponsoriser l’islamisation de notre ville. Avec Vox Populi, venez exiger un référendum local sur le financement de cette mosquée par les pouvoirs publics.

    N’oubliez pas que c’est avant tout à nous, citoyens, de décider si ce projet est légitime.

    - Signez également notre pétition contre le financement public de cette mosquée.
    - Rejoindre l’événement Facebook.

    Source : http://www.voxpopuliturone.fr/


  • Esplanade des Invalides: pique-nique des GAV ce 3 juillet à 20h00

    Sont invités à participer celles et ceux qui ont été victime d’une GAV, et également celles et ceux qui sont prêts à l’être. Nous avons été plus de 500 victimes de l’idéologie et du système répressif.
    Liste non exhaustive:
    •67 GAV le 14 avril (tentes devant l’Assemblée Nationale)
    •56 GAV le samedi 25 mai 2013 (Champs-Elysées)
    •19 GAV le 26 mai (rue de Solferino)
    •293 interpellations et 212 GAV le dimanche 26 mai (Invalides)
    •93 personnes interpelées dont 2 GAV le lundi 27 mai (Lycée Buffon)
    •7 GAV le 9 juin 2013 (Roland-Garros)
    •…
    2 mois de prison ferme pour Nicolas, le 19 juin (devant M6). Petit comparatif… Après les émeutes du Trocadéro : 3 GAV.

    Et combien d’autres qui étaient prêts à endurer le même sort pour sauver l’avenir !

    Alors, les plats cuisinés « lasagnes périmés » te manquent ? Rejoins-nous pour célébrer la victoire de notre engagement sur l’indifférence. Renseignements pratiques : Venir avec son pique-nique, animations prévues, dans la joie et la bonne humeur. RDV Esplanade des Invalides, à 20h00. Organisé par le collectif « Dissidence catholique ».
    Michel Janva

    http://fr.altermedia.info/

     

  • Interpellations violentes et arbitraires

    Interpellations violentes et arbitraires de jeunes militants anti-mariage pour tous lors d’un pique-nique place du pont neuf, vendredi 28 juin 2013 et étalage du drapeau gay sur le fronton de l’ambassade du Royaume-Unie à Paris la veille de la gaypride.

     

    http://fr.altermedia.info/politique/interpellations-violentes-et-arbitraires_49558.html

  • Le prix de la vérité

    Alors que la presse internationale traite les informations d’Edward Snowden comme des révélations sur le programme PRISM et feint de découvrir ce que tout le monde pouvait savoir depuis longtemps, Thierry Meyssan s’intéresse au sens de cette rébellion. De ce point de vue, il attache beaucoup plus d’importance au cas du général Cartwright, également mis en examen pour espionnage.

     

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    Ancien commandant de la force de frappe US, ancien chef d’état-major adjoint interarmes, ancien conseiller militaire du président Obama, le général Cartwright est accusé d’espionnage : il aurait fait fuiter au New York Times des informations sur la guerre secrète contre l’Iran de manière à prévenir une guerre inutile.

    Les fonctionnaires états-uniens, civils ou militaires, qui encourent 30 ans minimum de réclusion pour avoir révélé à la presse des secrets d’État US, sont-ils des « lanceurs d’alerte » exerçant un contre-pouvoir dans un système démocratique ou des « résistants à l’oppression » d’une dictature militaro-policière ? La réponse à cette question ne dépend pas de nos propres opinions politiques, mais de la nature de l’État US. Cette réponse change totalement si l’on se concentre sur le cas de Bradley Manning, le jeune soldat gauchiste de Wikileaks, ou si on y intègre le cas du général Cartwright, conseiller militaire du président Obama, mis en examen jeudi 27 juin 2013 pour espionnage.

    Ici, un retour en arrière est nécessaire pour comprendre comment on passe de l’« espionnage » au profit d’une puissance étrangère à la « déloyauté » face à une organisation criminelle qui vous emploie.

    Pire que la censure : la criminalisation des sources

    Le président des États-Unis et Prix Nobel de la paix, Woodrow Wilson, tenta de donner à l’Exécutif le pouvoir de censurer la presse lorsque la « sécurité nationale » ou la « réputation du gouvernement » sont en jeu. Dans son discours sur l’état de l’Union (7 décembre 1915), il déclara : « Il y a des citoyens des États-Unis ... qui ont versé le poison de la déloyauté dans les artères mêmes de notre vie nationale, qui ont cherché à traîner l’autorité et la bonne réputation de notre gouvernement dans le mépris ... à détruire nos industries ... et à avilir notre politique au profit d’intrigues étrangères .... Nous sommes sans lois fédérales adéquates .... Je vous exhorte à faire rien de moins que de sauver l’honneur et le respect de soi de la nation. De telles créatures de la passion, de la déloyauté, et de l’anarchie doivent être écrasées  » [1].

    Cependant, le Congrès ne le suivit pas immédiatement. À la suite de l’entrée en guerre des États-Unis, il vota l’Espionage Act, reprenant l’essentiel de l’Official Secrets Act britannique. Il ne s’agit plus de censurer la presse, mais de lui couper l’accès à l’information en interdisant aux dépositaires des secrets d’État de les communiquer. Ce dispositif permet aux Anglo-Saxons de se présenter comme des « défenseurs de la liberté d’expression », alors qu’ils sont les pires violateurs du droit démocratique à l’information, défendu constitutionnellement par les pays scandinaves.

    Le silence, pas le secret

    De la sorte, les Anglo-Saxons restent moins bien informés de ce qui se passe chez eux que ne peuvent l’être les étrangers. Par exemple, durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada purent ainsi maintenir le secret chez eux sur le Projet Manhattan de construction de la bombe atomique, alors qu’il employait 130 000 personnes pendant 4 ans et qu’il était largement pénétré par les services secrets étrangers. Pourquoi ? Parce que Washington ne préparait pas cette arme pour cette guerre, mais pour la suivante, contre l’Union soviétique. Comme l’ont montré les historiens russes, la capitulation du Japon fut reportée jusqu’à ce qu’Hiroshima et Nagasaki soient détruites, comme avertissement à l’URSS. Si les États-uniens avaient su que leur pays disposait d’une telle arme, leurs dirigeants auraient eu à l’utiliser pour en finir avec l’Allemagne et non pas pour menacer l’allié soviétique au détriment des Japonais. En réalité, la Guerre froide commençait avant la fin de la Seconde Guerre mondiale [2].

    En matière de secret, on observera que Staline et Hitler furent informés du Projet Manhattan dès son lancement. Ils disposaient en effet d’agents dans la place. Tandis que Truman n’en fut pas informé en sa qualité de vice-président, mais seulement au dernier moment, après le décès du président Roosevelt.

    La véritable utilité de l’Espionage Act

    Quoi qu’il en soit, l’Espionage Act ne traite que secondairement d’espionnage comme le montre sa jurisprudence.

    En période de guerre, il sert à sanctionner les opinions dissidentes. Ainsi, en 1919, la Cour suprême a admis dans les affaires Schrenck contre États-Unis, et Abrams contre États-Unis que le fait d’appeler à l’insoumission ou à ne pas intervenir contre la Révolution russe tombait sous le coup de l’Espionage Act.

    En période de paix, la même loi sert à empêcher les fonctionnaires à rendre publics un système de fraudes ou des crimes commis par l’État, même lorsque leurs révélations sont déjà connues, mais pas encore attestées.

    Sous l’administration de Barack Obama, l’Espionage Act aura été invoqué 8 fois, un record en temps de paix. Laissons de côté le cas de John Kiriakou, un officier de la CIA qui a révélé l’arrestation et la torture d’Abou Zoubeida. Loin d’être un héros, Kiriakou est en réalité un agent provocateur de l’Agence chargé de faire accroire le public aux pseudos aveux extorqués à Zoubeida pour justifier a posteriori la « lutte contre le terrorisme » [3].

    Éliminons également le cas de Shamal Leibowitz, dans la mesure où ses révélations ne furent jamais diffusées au public. Restent 6 cas qui nous enseignent sur le système militaro-policier US.

    Stephen Jin-Woo Kim a confirmé à Fox News que la Corée du Nord préparait un test nucléaire, malgré les menaces US ; une confirmation qui ne portait aucun tort aux USA sinon celui de souligner leur incapacité à se faire obéir par la Corée du Nord. Dans un autre contexte, cette information avait déjà été diffusée par Bob Woodward sans provoquer de réactions.

    Thomas Andrew Drake a révélé la gabegie du programme Trailblazer à un membre de la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants. Il lui a été reproché d’avoir informé les parlementaires chargés de surveiller les agences de renseignement de ce que la NSA jetait secrètement des milliards par les fenêtres. Trailblazer visait à trouver un moyen d’implanter des virus sur n’importe quel ordinateur ou téléphone portable. Il n’a jamais fonctionné.

    Dans la même veine, Edward Snowden, un employé du cabinet juridique Booz Allen Hamilton, a rendu publics divers documents de la NSA attestant de l’espionnage US en Chine aussi bien que de celui des invités au G20 britannique. Surtout, il a montré l’ampleur du système d’écoutes militaire des téléphones et du web, auquel nul ne peut échapper fut-il président des États-Unis. La classe politique US le décrit comme « un traître à abattre », uniquement parce que ses documents empêchent la NSA de continuer à nier devant le Congrès des activités connues de tous de longue date.

    Bradley Manning, un simple soldat, a transmis à Wikileaks les vidéos de deux bavures de l’armée, 500 000 rapports de renseignement des bases militaires en Afghanistan et en Irak, et 250 000 câbles sur les renseignements recueillis par les diplomates US lors de conversations avec des hommes politiques étrangers. Rien de tout cela n’a d’importance capitale, mais cette documentation donne une piètre idée des ragots récoltés par le département d’État et qui servent de base à sa « diplomatie ».

    Jeffrey Alexander Sterling est un employé de la CIA qui révéla au New York Times « l’Opération Merlin ». Plus étonnant, le général James Cartwright était le numéro 2 des armées, en sa qualité de chef d’état-major adjoint interarmes, et un conseiller proche du président au point d’être surnommé « le général d’Obama ». Il aurait révélé, l’an dernier, au New York Times « l’Opération Jeux Olympiques », et vient d’être placé sous enquête, selon CNN.

    Sterling et Cartwright ne croient pas au mythe israélien de « la bombe atomique des mollahs ». Ils ont donc tenté de désamorcer la guerre dans laquelle Tel-Aviv tente de précipiter leur pays. « L’Opération Merlin » consistait à faire parvenir à l’Iran de fausses informations sur la fabrication de la bombe. En réalité, il s’agissait de pousser l’Iran à engager un programme militaire nucléaire de manière à justifier a posteriori l’accusation israélienne [4]. Quant à « l’Opération Jeux Olympiques », elle consistait à implanter les virus Stuxnet et Flame dans la centrale de Natanz, pour en perturber le fonctionnement, notamment les centrifugeuses [5]. Il s’agissait donc de bloquer le programme nucléaire civil de l’Iran. Aucune de ces révélations n’a porté atteinte aux intérêts US, mais aux ambitions d’Israël.

    De grands résistants

    Une opposition de salon nous présente les hommes mis en cause au nom de l’Espionage Act comme des « lanceurs d’alerte » (whistleblower), comme si les États-Unis d’aujourd’hui étaient une réelle démocratie et qu’ils alertaient les citoyens de quelques erreurs à corriger. En réalité, ils nous apprennent qu’aux États-Unis, du simple soldat (Bradley Manning) au numéro 2 des armées (le général Cartwright), des hommes tentent comme ils le peuvent de lutter contre un système dictatorial lorsqu’ils découvrent en être un rouage. Face à un système monstrueux, ils sont à placer au niveau de grands résistants comme l’Amiral Canaris ou le comte de Stauffenberg.

     

    Notes :
    are citizens of the United States ... who have poured the poison of disloyalty into the very arteries of our national life ; who have sought to bring the authority and good name of our Government into contempt ... to destroy our industries ... and to debase our politics to the uses of foreign intrigue.... [W]e are without adequate federal laws.... I am urging you to do nothing less than save the honor and self-respect of the nation. Such creatures of passion, disloyalty, and anarchy must be crushed out.”

    [2] « La Seconde Guerre mondiale aurait pu prendre fin en 1943 » « Si l’Armée rouge n’avait pas pris Berlin... » et « La Conférence de Yalta offrait une chance qui n’a pas été saisie », entretien de Viktor Litovkine avec Valentin Faline, Ria-Novosti/Réseau Voltaire, 30 mars, 1er et 6 avril 2005.

    [3] « Abou Zoubeida, la "balance d’Al-Qaida" », et « La torture occultée : Lee Hamilton, John Brennan et Abou Zoubeida », par Kevin Ryan, Traduction Maxime Chaix, Réseau Voltaire, 17 janvier et 25 février 2013.

    [4] State of War : The Secret History of the CIA and the Bush Administration, par James Risen, Free Press, 2006.

    [5] « Obama Order Sped Up Wave of Cyberattacks Against Iran », par David E. Sanger, The New York Times, 1er juin 2012. « Did America’s Cyber Attack on Iran Make Us More Vulnerable ? », par Marc Ambinder, The Atlantic, 5 juin 2012. « The rewards (and risks) of cyber war »,par Steve Call, The New Yorker, 7 juin 2012. « U.S., Israel developed Flame computer virus to slow Iranian nuclear efforts, officials say », par Ellen Nakashima, Greg Miller et Julie Tate, The Washington Post, 19 juin 2012.

  • Nicolas a la dissidence dans les gènes

    Raphaël Stainville écrit dans Le Figaro Magazine :

    N"[...] Depuis le 19 juin au soir, Nicolas Bernard-Buss, lui, est détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Numéro d'écrou 404 247//D-4. Il a été placé à l'isolement. Son seul horizon, comme nous le confie l'un de ses conseils, Me Boutron, ce sont «les quatre murs sales d'une cellule dépouillée sans chaise ni table. Une fenêtre brisée, ouverte aux grands vents et aux bruits de la prison». Son quotidien: des repas qui n'arrivent pas toujours ; l'impossibilité de sortir de sa cellule, ne serait-ce que pour une promenade, histoire de se dégourdir les jambes ; les heures qui défilent lentement ; la visite de ses avocats ou de l'aumônier de la prison. Son seul vrai réconfort depuis une semaine: la lecture des centaines de lettres qui lui parviennent tous les jours. Des messages de soutien, d'encouragement, d'indignation et de colère venus de toute part. Nicolas ne connaît pas ces gens qui lui écrivent, mais il est devenu, pour une grande partie du pays, le visage d'une résistance pacifique que l'on veut museler à tout prix. [...]

    Etudiant en licence d'histoire à la Catho, il mène en parallèle des études dans une école d'ingénieurs. C'est un garçon plutôt brillant, «extrêmement intelligent», aux dires de ceux qui le côtoient ou qui l'ont fréquenté du temps où il était élève à La Source, un lycée de Meudon, dans la banlieue ouest de Paris. L'informatique est sa seule passion déclarée: il sait tout des consoles de jeux, connaît jusqu'à la date de sortie de la première Mega Drive, dévore la presse spécialisée, bidouille un peu sur un vieil ordinateur du début des années 2000. Avec sa grande mèche qui lui tombe sur le visage et ses sweats à capuche, il a tout du parfait geek.

    Depuis le départ de ses parents à Angers, Nicolas Bernard-Buss vit seul dans un petit studio à Paris. Pour payer son loyer, il bosse le soir dans une société d'événementiel. Il s'occupe de l'accueil, du vestiaire ou de la plonge. L'été, le jeune homme livre des pizzas, travaille chez McDo, multipliant les petits boulots pour vivre. Nicolas ne sait pas encore précisément ce qu'il veut faire plus tard. Peut-être du journalisme, comme sa mère. Il aime écrire. Cet «hypersensible», comme nous le confie l'un de ses proches, a même plusieurs projets d'écriture en cours.

    [...] Il n'a jamais été encarté nulle part, ne s'est jamais engagé dans un seul mouvement. Il fréquente seulement l'aumônerie de la Catho où il prend sa part dans l'organisation de débats sur des sujets de société. Avec la loi sur le mariage pour tous, il se découvre une âme de militant. Nicolas est de toutes les manifestations. Son cercle d'amis s'élargit. Ses nuits sont de plus en plus courtes.

    Au moment du vote de la loi au Sénat, certains se laissent tenter par la violence ou la provocation. Pas lui. Il fait partie des six jeunes qui, dans la nuit du 15 au 16 avril, se sont réunis pour réfléchir aux moyens de poursuivre de façon pacifique leur opposition à la loi Taubira. Ensemble, ils fondent les Veilleurs. Nicolas, qui prend alors le pseudo de Nicolas Berns, après avoir reçu plusieurs messages d'intimidation sur sa boîte e-mail, s'occupe de la visibilité du mouvement sur les réseaux. Il trouve le logo. A plusieurs reprises, il confie à sa mère sa joie de participer à ce mouvement de résistance pacifique. Nous l'avions rencontré sur l'esplanade des Invalides. Les médias n'avaient d'yeux que pour les agitateurs qui se frottaient aux CRS. «Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit», nous avait-il répondu en citant saint François de Sales. Berns était persuadé qu'un jour l'histoire lui donnerait raison. Il a la dissidence dans ses gènes. Son père polonais a vécu, adolescent, l'état de siège de décembre 1981 au moment de la naissance de Solidarnosc. Sa grand-mère a fui la Lituanie à l'âge de 25 ans, à la suite de la répression soviétique. Nicolas est le fruit de cette histoire-là. A 12 ans, il accompagne sa grand-mère qui, pour la première fois, est revenue à Vilnius après quarante-trois ans d'absence. Ce long voyage en forme de pèlerinage familial a été l'occasion d'échanges sur la résistance à l'oppression, le choix de la liberté… [...]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Julien Dray, Harlem Désir et le « Le Pen-prolétariat »…

    touche-pas-à-mon-peuple.jpgLe Monde a publié hier le résultat d’une étude fouillée réalisée par  l’IFOP « à partir de l’analyse systématique des résultats de 149 bureaux de vote, représentant 37 143 votants au second tour » de l’élection législative de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) du  dimanche 23 juin. Il apparaît ainsi qu’ « à peine un électeur de gauche sur quatre a suivi l’appel au front républicain  (contre le FN)  en votant pour le candidat Jean-Louis Costes, élu député à la place de Jérôme Cahuzac, démissionnaire ». Il est aussi relevé avec justesse, et ce constat est à rappeler au moment ou le FN aborde  les élections municipales avec la ferme volonté de s’enraciner, que c’est « l’ancrage local » de Jean-Louis  Costes qui lui a très largement permis  de gagner cette élection. « Pour faire la différence avec le candidat du Front National (Etienne Bousquet-Cassagne), M. Costes a pu compter sur une forte mobilisation dans la ville de Fumel, dont il est maire, et dans le canton où il est conseiller général. Sur son seul canton de Fumel, M. Costes a en effet engrangé 1 650 voix d’avance sur son rival. Son canton, qui ne pèse que 11 % de la circonscription, lui a fourni 65 % de son avance, analyse M. Fourquet. »

     Pour autant,  nouvelle « manifestation de l’usure de la stratégie de front républicain »,  « 62 % des électeurs de gauche auraient préféré s’abstenir ou voter blanc, 15 % auraient voté FN et 23 % pour le candidat de l’UMP » ; « la progression du FN entre les deux tours ne peut s’expliquer que par le report d’une partie non négligeable des électeurs de gauche vers le candidat frontiste » est-il encore indiqué.

     Le très controversé amateur de Rolex et ex responsable  de SOS racisme, le député socialiste  Julien Dray,  était  interrogé hier sur le site du Monde sur le meilleur moyen de contrer le FN.« Il ne faut pas abandonner l’argumentation selon laquelle le FN constitue un danger pour la démocratie, un parti d’apartheid social ». « Nous sommes dans une bataille idéologique, une bataille d’identité. Ce mouvement (le FN, NDLR) est fort, mais il n’est pas majoritaire, loin de là, dans la société. Or, s’il n’y a rien en face, il va le devenir, car il va attirer les franges les moins politisées de l’électorat de gauche, qui sont davantage dans le vote protestataire, et moins dans le réflexe de fidélité à la gauche. »

    « Le défi qui est posé à la gauche » poursuit le pote franc-maçon,  « c’est de promouvoir un modèle de société qui réponde à ces questions existentielles : est-ce que la France existe encore ? N’est-elle pas devenue une sous-nation ? La politique peut-elle encore quelque chose ? La gauche actuelle, si elle veut encore avoir un rôle positif, doit relever ce défi. Défendre un monde libre, métissé, mais rassurant (sic)  car adossé à un combat pour un ordre social juste. »

    Et M. Dray de plaider pour le rassemblement des forces de progrès : « sans unité de la gauche pas d’avenir. Aucun. On ne s’en sortira pas si une partie de la gauche continue à faire le procès de l’autre partie. Le processus de substitution d’une gauche à une autre, auquel certains ont cru, ne marchera pas » a-t-il ajouté en référence aux attaques  menées contre le PS par le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.

    Même son de cloche d’un autre pote humaniste  et actuel patron du PS, Harlem Désir,  invité hier de la matinale de France Info,  qui a plaidé pour des « listes de rassemblement de la gauche dès le premier tour» aux élections municipales». Comme Alain Juppé, Jean-François Copé, François Fillon, M. Désir souhaite  le maintien du cordon sanitaire entre l’UMP et le FN, l’exclusion des membres de l’UMP qui passeraient outre aux oukases. Comme MM. Juppé, Copé et Fillon,  il s’est aussi prononcé pour   «un combat beaucoup plus frontal vis-à-vis de l’extrême droite »  en se confrontant à elle sur le terrain des idées, en démontrant que le programme du Front National serait «la ruine économique de notre pays».

    Sur son blog,  Françoise Fressoz éditorialiste du Monde, « les deux potes »  Dray et Désir  sont  crédités  d’avoir  « perçu le danger, c’est déjà ça »,  que représente le FN. « Ils  appellent à une nouvelle stratégie : ils considèrent toujours que le parti d’extrême droite est un danger pour la démocratie, mais ils reconnaissent que l’argument porte de moins en moins. Il faut dénoncer les subterfuges du programme économique du FN » insiste Désir.

    La gauche  au pouvoir pourrait reconquérir l’électorat populaire est-il avancé,   grâce à une Europe qui renouerait avec la croissance (?), par le  biais « d’une grande réforme fiscale d’ici à la fin du quinquennat », par  une nouvelle redéfinition des « répartitions des prestations sociales ». «  En réalité, c’est tout l’Etat social qu’il faudrait revoir (…). Depuis un an, c’est ce message que la Cour des comptes distille rapport après rapport. Mais il équivaut à une vraie révolution, dans un pays qui ressemble déjà à une poudrière. »

    « Du coup, on comprend mieux pourquoi, face à la montée du FN, François Hollande (et ses relais au PS, NDLR) préfère mettre l’accent sur l’union de la gauche dès le premier tour. Opérationnellement parlant, c’est beaucoup moins compliqué à obtenir d’ici aux municipales de mars prochain. »

    Certes, le courage politique  et la volonté d’un ordre social juste, quoi qu’en disent MM. Dray et Désir,  ne sont pas  portés par un PS soumis au mondialisme. Apparatchiks socialistes qui savent aussi que sous le choc du réel, l’électeur de gauche d’hier peut devenir  l’électeur du FN de demain. L’émergence d’un vote frontiste au sein des classes moyennes mais aussi d’un  Le-Pen prolétariat ne date pas de Villeneuve-sur-Lot… mais des années 80 !

    Certes,  le FN doit encore fournir un gros travail pédagogique pour faire comprendre le bien fondé de sa position vis-à-vis de « l’Europe »,  l’alternative économique dont il est porteur, et il est certain que    l’adhésion  aux thématiques frontistes varie selon les sensibilités politiques.

     Nous citions le 14 juin une  enquête de l’institut britannique britannique YouGov pour  l’édition française du Huffington Post et la chaîne i-Télé. Elle indiquait  que  si  l’immigration est un sujet de « préoccupation principale » pour seulement  3% des sympathisants du PS et 2% de ceux de l’extrême gauche, ce pourcentage monte à 35% chez les électeurs frontistes,  devant « le chômage et l’emploi » (28%).

    Mais le baromètre annuel de TNS-Sofres pour France Info/Le Monde/Canal+ de février dernier  relevait  qu’un Français sur trois (32%) se  dit  « tout à fait »  ou « assez » d’accord avec les idées du Front National et de Marine Le Pen;   54% (+3 points) jugent qu’ « il y a trop d’immigrés en France ». Conséquence certainement  de l’offensive du lobby LGBT en faveur  du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels,  72% des personnes interrogées (+9 points) sont d’accord  avec  l’idée selon laquelle « on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France». Une  conviction partagée à l’évidence  par  les nombreux  électeurs dits « de gauche » qui ne partagent pas les obsessions d’une  Christiane Taubira ou d’une  Najat Vallaud-Belkacem.

     D’ailleurs,  un sondage opinion way paru en mars 2011 indiquait qu’en tête des appréciations élogieuses, 38% des personnes interrogées considéraient Marine Le Pen comme la candidate « d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles. »

    C’est donc bien remarque Bruno Gollnisch,  sur les questions  touchant globalement  à l’identité française  que le niveau d’adhésion au programme défendu par Le FN et Marine  est  le plus élevé que ce soit chez le sympathisant de gauche comme chez le sympathisant de droite. Déjà, en  février 2010, l’enquête TNS Sofres dans le cadre du « grand débat sur l’identité nationale »  indiquait que  65% de Français considèrent que l’identité française a tendance à «s’affaiblir», les raisons principales dudit affaiblissement citées en premier étant « la perte des valeurs » (29%),  « l’immigration » (25%) et « la diversité culturelle et ethnique » (18%) ce qui certes revient peu ou prou au même.

    L’incapacité de la gauche internationaliste (comme de la droite mondialiste) a défendre la France et les Français dans la mondialisation  explique ce rejet croissant du PS par les Français et une partie de leurs électeurs.  Et il est clair que ce n’est pas dans leur   boîte à outils sociale-démocrate, européiste, cosmopolite,  communautariste que  les socialistes trouveront les solutions…

    http://www.gollnisch.com