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lobby - Page 2242

  • « On va te trancher la gorge, sale Blanche »

    Madame Leterme a été victime en 2010 d’une persécution raciste lorsqu’elle habitait à Savigny-le-Temple (77). Elle raconte son histoire à Minute. Extraits :

    « Du jour au lendemain, elle a été rejetée, insultée, et le conflit a vite pris des proportions énormes, à tel point que j’ai fini par ne plus la laisser sortir dans le jardin clos, commun aux résidents du rez-de-chaussée. Les autres enfants la traitaient de sale fille de Blanche, de sale Française, lui disaient que sa mère était une sale pute, qu’elle n’avait rien à faire là, qu’elle n’était même pas une bâtarde… [...] 

    Au mois de mars, comme mes enfants recommençaient à sortir, nous avons reçu des menaces et des lettres nous incitant à partir, sous pei­ne d’être égorgés. Les agresseurs se sont aperçus que je vivais seule, ce qui les a rendus encore plus hostiles, et le fait que je ne les craignais pas n’a pas non plus joué en ma faveur. Je me suis rendue au commissariat pour déposer deux mains courantes, qui n’ont jamais rien donné. La situation est restée aussi tendue, les enfants d’une dizaine d’années venant jusqu’à mon portillon pour nous insulter, nous traiter de sales putes et de sales Blanches, jusqu’à ce soir du 30 juin, où, après une nouvelle altercation, des adultes sont intervenus pour effrayer ma fille, en lui disant qu’elle n’avait pas à se mélanger avec leurs enfants, qu’ici ils étaient chez eux et qu’ils allaient nous faire la peau.

    Nous sommes des provinciaux et mes enfants n’ont pas l’habitude d’entendre de tels discours de hai­ne. Terrorisée, elle s’est réfugiée chez nous. Mon ex-mari et un autre ami, venus fêter mon anniversaire, sont sor­tis pour discuter et se sont alors fait lyncher par sept individus, à coups de bâtons, de planches de bois et de casque. Mon ex-mari a eu un traumatisme crânien, le cuir chevelu ouvert et de multiples contusions, et notre ami une fracture ouverte à deux doigts. Ma fille et moi assistions à la scène. [...]

    Mes enfants étaient enfermés dans mon appartement et j’étais sortie pour accompagner les pompiers, qui prenaient en charge mon ex-mari et notre ami pour les em­mener au CHU de Melun. C’était la cohue, la jubilation to­tale, tout le monde trouvait normal que nous partions. Nos agresseurs m’insultaient et me menaçaient de mort devant les policiers, sans au­cune gêne ni crainte : ils m’ont dit qu’ils nous trancheraient la gorge, à ma fille et à moi : « Ne t’inquiète pas, on va te retrouver, tu ne seras pas toujours protégée, on va te trancher la gorge, sale Blanche, tu n’avais rien à faire ici… »

    Sur les sept hommes qui avaient lynché mon ex-mari et notre ami, trois seulement ont été interpellés et traduits en justice. [...] En dépit de casiers judiciaires chargés, ils ont été condamnés à des peines avec sursis, ou de moins de deux ans de prison fermes : ils ne seront donc pas emprisonnés. [...] »

    Source  http://www.contre-info.com

  • Les "banlieues", ce gouffre sans fond...

    Contre le FN, Hollande prépare un plan d’action pour les banlieues

    C’était prévu de longue date mais ça tombait pas mal. Lundi, au lendemain d’une législative partielle lourde d’enseignements pour les socialistes, François Hollande a reçu les représentants d’associations de banlieues « et de quartiers populaires » comme le stipulait l’invitation presse.

    En 2012, ce sont ces quartiers qui ont offert ses plus beaux scores présidentiels au candidat socialiste. Mais c’est aussi là que se recrutent les bataillons d’abstentionnistes que le PS doit faire revenir vers les urnes s’il veut espérer contrer la montée du Front national.

    « Notre choix c’est de nous adresser à notre électorat et aux abstentionnistes. De fait, cela dégonflera mathématiquement le vote FN », décrypte un ténor du PS. « Il faut une parole forte du président dans les quartiers », confirme le ministre délégué à la ville, François Lamy, qui joue l’interface entre l’exécutif et les associations.

    Pour le chef de l’Etat et ses hôtes, c’était le deuxième déjeuner en deux mois. Fin avril, devant leur constat alarmant sur l’état des banlieues, Hollande avait demandé aux associations d’affiner leurs propositions et de revenir avec du concret. Il a été servi : une dizaines de mesures ont été mises sur la table de l’Elysée lundi. D’un plan d’accompagnement scolaire via des associations dans les écoles à une aide à la création d’entreprises pour les jeunes des banlieues en passant par des engagements de France Télévision à mieux représenter la diversité dans ses équipes à l’antenne et les banlieues dans ses reportages.

    Il a aussi été question des relations entre la police et les citoyens et du retour des îlotiers dans les quartiers. Les associations réclament l’expérimentation dans trois villes d’une sorte de « compte-rendu de mandat » des policiers pour désamorcer les conflits et les incompréhensions des deux côtés. « Tout ça peut imprimer de nouvelles pratiques, régénérer les liens sociaux dans les quartiers », se félicite François Lamy.

    Hollande, lui, a « demandé au gouvernement d’instruire rapidement l’ensemble de leurs propositions », a fait savoir l’Elysée. Il a aussi réclamé que ces propositions, qui, rassemblées, ressembleront à un plan d’action pour les banlieues, soient présentées en conseil des ministres à la rentrée de septembre alors que la plupart des mesures ne relèvent pas de la loi. Dans son communiqué, la présidence souligne « l’importance d’une participation active des citoyens et des habitants à la construction et l’évaluation des politiques publiques les concernant ». Où comment favoriser l’empowerement, la responsabilisation des citoyens, comme rempart contre le sentiment d’abandon. Ce qui ressemble farouchement à un antidote contre le Front national.

    Laure Bretton - Libération   http://www.actionfrancaise.net/

  • Une fenêtre de tir s'est ouverte pour au moins une année

    Lu dans L'Action Française 2000 :

    A"Pour contrer la pression exercée par le pays réel sur le Système, le gouvernement a décidé de s'attaquer à nos libertés publiques, malgré la protection constitutionnelle dont jouissent certaines d'entre elles. Pour n'en citer que quelques-unes, relevons les violations de la liberté de réunion (charges des CRS sur les manifestants aux Invalides), du droit à la sûreté (violences policières, arrestations abusives), du droit à un procès équitable, de la présomption d'innocence (condamnation médiatique du jeune Esteban) et de la liberté d'association (procédure de dissolution arbitraire). La liste de libertés attaquées est encore longue, si bien que le seul véritable acquis politique de notre modernité, l'État de droit, a fortement reculé ces dernières semaines, et cela en toute logique : ce n'est que sous la perfusion d'un surcroît de répression que la domination mondialiste se maintiendra à la tête de la France. Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d'en haut, ni aux racailles d'en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d'État déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario, toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide gardefou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.

    [...] Appuyer sur l'accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. D'une part, parce que l'électorat centriste, capté suite aux maladresses de Nicolas Sarkozy, prendrait ses distances avec la bobocratie. D'autre part, parce que la base électorale de la "gogôche" elle-même finirait par être effrayée. Personne ne doit s'illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraque et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime.

    Une fenêtre de tir s'est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. Contrairement à ce que certains commentateurs du Régime prêchaient haut et fort, la mobilisation du pays réel n'a pas faibli suite à l'adoption de la loi Taubira. Ceux qui, d'ailleurs, ont cru une seule seconde que le pays réel baisserait les bras après le vote de celle-ci témoignent d'une profonde incompréhension du choc sismique qui balaie la France. Si le pays réel s'est levé, ce n'est pas uniquement pour éviter que la France ne se ridiculise en instituant le mariage gay. Le pays réel s'est levé parce que, pour tout Français enraciné, l'air est proprement irrespirable. Et le vote de la loi, loin de purifier notre air, l'a, au contraire, pollué davantage. Le pays réel ne cessera pas la lutte tant qu'il ne pourra pas mieux respirer. Que les Français l'aient déjà compris ou non, cette bulle d'oxygène que nous attendons tous ne s'offrira pas à nous tant que le Système actuel sera en place. C'est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui se craquelle déjà, s'effondrera définitivement. Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu'à un seul mot d'ordre : ne pas fléchir."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les retraités, eux aussi, vont être plumés

    Les retraités, eux aussi, vont être plumés Cher Lecteur, c'est l'actualité brûlante qui me contraint à reprendre la plume, bien peu de temps après l'avoir reposée, puisque le sujet que j'aborde ce jour, le fut déjà en date du mardi 14 Mai 2013 (1). Depuis cette date, l'histoire s'est de nouveau accélérée et il semble que c'est à marche forcée, qu'on veut contraindre le peuple français à rentrer dans un monde dérégulé.

    Furent ainsi présentées, en date du vendredi 14 juin par le premier ministre, les conclusions du rapport de la commission Moreau qui doit son nom à la haute fonctionnaire prénommé Yannick, présidente de la Commission pour l'avenir des retraites. Et Jean-Marc Ayrault d'annoncer que le gouvernement proposera, sans doute en septembre, un projet de loi qui sera soumis au parlement. On sait déjà que le prochain quart de siècle sera particulièrement pénible en matière de financement des retraites en raison de la pyramide démographique. Cette dernière évolue en raison notamment de l'augmentation de la durée de l'espérance de vie en l'espace d'une quinzaine d'années, hommes et femmes ayant gagné à peu près quatre ans durant cette période.

    Les mesures préconisées par le rapport Moreau sont les suivantes:

    - Augmentation de la durée de cotisation à 43 ans pour les personnes nées à partir de 1962 puis 44 ans pour ceux nés dès 1966. Rappelons que la durée actuelle n'est que de 41,5 ans. Cela chiffre l'augmentation de la durée de cotisation à hauteur d'à peu près 10%, cela d'un seul coup ! Il est vrai aussi qu'une hypothèse moins dure a été envisagée.

    - Modification du mode de calcul pour la fonction publique.

    Alors que les salariés du secteur privé voient le calcul de leur retraite effectué suite à leurs cotisations durant leurs 25 dernières années, ce sont les six derniers mois qui sont pris en compte pour la fonction publique. Il est désormais question de prendre en compte une durée beaucoup plus longue allant de 3 à 10 ans. Cela bien entendu, diminuerait nettement le montant des retraites même si on propose de mieux faire avaler la pilule en intégrant au calcul une partie (combien?) des primes.

    - Ponctionner les retraités.

    Le taux de Csg des retraités qui est aujourd'hui de 6,6% passerait à 7,5%. Certains avantages fiscaux seraient supprimés.

    - Hausse des cotisations pour les plus « riches ».

    Augmentation progressive des cotisations d'assurance-vieillesse au dessus d'un certain montant.

    Le gouvernement joue en fait la scission entre Français, opposant jeunes et vieux, salariés du public et salariés du privé, « riches » et « pauvres ». Espérant des luttes intestines catégorielles, il souhaite un fractionnement du peuple français qui lui permettra de faire passer sa loi. On voit où nous mène progressivement le libéralisme échevelé. Encore une fois, la vérité ne se situe pas aux extrêmes, qu'ils soient communiste ou capitaliste. Cette loi n'est qu'une parmi tant d'autres dont le Français moyen qui n'est pas riche – environ 1600 euros par mois – aura à souffrir. Il en est de même de la privatisation de l'énergie électrique au motif – sans rire – qu'elle a pour objet d'augmenter les tarifs. Idem pour le projet de nouvelle taxe à destination des possesseurs d'ordinateur, c'est à dire vous et moi. Itou pour les radars installés désormais un peu partout.

    On sait que le budget de l'Etat dépend de la Tva, des impôts directs, et des impôts sur les sociétés. Parce que le libéralisme est, lui aussi doctrinaire, il postule la nécessité de diminuer l'impôt sur les sociétés. Sachant donc la diminution des ressources de l'Etat en fonction de ce choix idéologique, fatalement il faut rogner sur tout ce qui fut apporté naguère aux Français. D'où les nombreuses nouvelles ponctions, les diminutions de prestation (ainsi la diminution du remboursement des médicaments) et les augmentations de charges.

    La logique économique libérale, initiée voici une quarantaine d'années va jusqu'au bout de sa logique. Ce choix libéral, dont on nous avait dit qu'il permettrait d'augmenter les salaires et d'éradiquer le chômage, a eu des conséquences tout à fait contraires. Les dirigeant eurent du, surtout suite à la levée du rideau de fer, se lancer dans la grande aventure paneuropéenne, incluant bien sur la Russie pourvoyeuse d'énergie, en établissant un marché économique presque fermé. Quant on songe à la fin des chantiers navals, de la construction automobile, de la sidérurgie, du textile, de l'électroménager, de l'ameublement, on se doute bien que ce sont des millions d'emplois que l'on pourrait créer en Europe.

    Aujourd'hui, suite au rapport Moreau, espérant quand même une forte obstruction de la gauche de la gauche, notamment au Sénat, ce sont probablement les retraités qui vont trinquer.

    Et demain ?

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) Panorama actuel des retraites en France: http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFylVlylFZIVuWsXKz.shtml

    (2) Le rapport Moreau: http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/fichiers_joints/rapportmoreau.pdf

  • Conseil de l’Europe : la Russie soutient la Hongrie dans le cadre de la mise sous surveillance et dénonce la répression à l’endroit des opposants du «mariage» homosexuel

    Depuis plusieurs années, la Hongrie dirigée par Viktor Orbán fait l’objet de nombreuses critiques, tantôt pour sa politique économique (qui a notamment consisté à s’attaquer aux déficits en créant des taxes exceptionnelles pour les multinationales étrangères installées en Hongrie), tantôt pour ses réformes politiques, constitutionnelles et sociétales. Cette hostilité est plus ou moins déclarée selon les personnalités (cf. l’article publié lundi sur NDF.fr concernant Viviane Reding).

    En avril, le Conseil de l’Europe – organisme siégeant à Strasbourg et compétent dans le domaine des droits de l’homme, libertés fondamentales – a lancé une procédure de mise sous surveillance de la Hongrie. C’est durant la plénière de cette semaine (24-28 juin 2013) que le cas de la Hongrie va être étudié et qu’il y aura un vote.

    Cette mise sous surveillance est liée à certains points des réformes constitutionnelles mises en œuvre par Orbán depuis 2010. Il est vrai que depuis son retour au pouvoir, avec une majorité absolue des 2/3 pour son parti le Fidesz, Orbán a entrepris de nombreuses réformes de fond en Hongrie car il dispose d’une majorité des 2/3 (nécessaires pour la révision des dispositions constitutionnelles et des lois organiques) jamais vue auparavant et qu’il ne devrait pas retrouver après les élections de 2014 (bien qu’il devrait sans doute remporter de nouveau les élections). [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Dissolutions : c’est parti !

    Il est désormais prouvé qu’Esteban se trouvait en état de légitime défense. Ca n’y changera rien, la République a trouvé le prétexte pour faire un peu de « ménage » à moindres frais.
    Devenue ouvertement tyrannique, et alors que la situation du pays se dégrade à tous niveaux, elle espère contenter certains lobbies et s’assurer le soutien de l’extrême-gauche.

    Lu sur Francetvinfo :

    Le document se présente comme une « procédure de dissolution » en vertu du code de la sécurité intérieure, selon nos confrères du Dauphiné Libéré. Après les déclarations du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui disait vouloir dissoudre certains groupuscules d’extrême droite après la mort de Clément Méric, au moins deux d’entre eux ont confirmé avoir reçu la missive, mardi 25 juin : Troisième Voie et les Jeunesses nationalistes.

    Lire la suite…

    http://www.contre-info.com/

  • Communiqué de Serge Ayoub

    Communiqué de Serge Ayoub
    Suite à la campagne d’incitation à la haine et à la violence contre Troisième Voie lancée par le Premier ministre Ayrault qui parle de nous « tailler en pièces » et du ministre de l’Intérieur Valls qui cautionne et justifie la violence des antifas, « qui luttent d’une manière ou d’une autre » contre les idées considérées d’extrême droite, nous, patriotes, subissons de la part de l’extrême gauche une avalanche de violence contre les nôtres.

    Ce week-end, près d’Agen, nos anciens militants de Troisième Voie, qui dans un dernier baroud d’honneur avant la dissolution effective de notre mouvement, collaient leur restant d’affiches, ont été attaqués par une bande de nervis sortis d’un festival punk, ivres d’alcools et confortés par les provocations d’Ayrault. Ces brutes alcoolisées ont agressé à huit les trois colleurs et leurs deux compagnes.
    ...
    Heureusement le courage et la justice ont eu raison de la haine et du nombre, mais depuis les médias se déchainent contre ceux qui n’ont fait que se défendre d’avoir collé des affiches et de refuser de se laisser battre.

    Malheureusement la campagne de haine et de violence se propage et se généralise sur toute la France : il y a trois jours le local de nos camarades dans la Somme, à Estrées-Mons recevaient plusieurs impacts de balles sur la façade et essuyait dans la nuit un cocktail molotov. Pire à Picquigny, la nuit dernière : un autre local, identifié comme accueillant des patriotes, a subi un incendie criminel, et tout cela dans l’indifférence générale.

    La violence systématique des antifas s’exerce en toute impunité, sur tout le territoire et contre tous. La semaine dernière, le local du Front national à Nantes était mis à sac ; ce dimanche, c’est Paris qui était livré à des bandes armées et masquées qui ont vandalisé le centre de la capitale au vu et au su de tous ; aujourd’hui c’est au tour de la permanence du PS du XXème à Paris d’être mise à sac par les antifas !

    Quand le gouvernement réagira-t-il ? Quand les violences et la haine seront-elles stoppées ? Faudra-t-il un nouveau drame ?

    Serge Ayoub, le 24 juin 2013 http://www.voxnr.com/

  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Dîner du SIècle (ou presque) - Emmanuel Ratier

  • Le fait de participer à une manifestation non déclarée ou interdite ne suffit pas à caractériser l'infraction

    D'après les dispositions de l'article 431-3 du Code pénal relatif à la la participation délictueuse à un attroupement :

    "Constitue un attroupement tout rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public susceptible de troubler l'ordre public. Un attroupement peut être dissipé par la force publique après deux sommations de se disperser demeurées sans effet, adressées par le préfet, le sous-préfet, le maire ou l'un de ses adjoints, tout officier de police judiciaire responsable de la sécurité publique, ou tout autre officier de police judiciaire, porteurs des insignes de leur fonction. Il est procédé à ces sommations suivant des modalités propres à informer les personnes participant à l'attroupement de l'obligation de se disperser sans délai. Toutefois, les représentants de la force publique appelés en vue de dissiper un attroupement peuvent faire directement usage de la force si des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou s'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu'ils occupent. Les modalités d'application des alinéas précédents sont précisées par décret en Conseil d'Etat, qui détermine également les insignes que doivent porter les personnes mentionnées au deuxième alinéa et les conditions d'usage des armes à feu pour le maintien de l'ordre public."

    Alexia Boyeau-Janecourt auteur d'une thèse de droit sur la DESOBEISSANCE POLITIQUE publiée chez l'Harmattan en 2010 indique que cette "infraction n'est donc consommée que si un trouble suffisant apprécié" en fonction du nombre, de l'équipement, des intentions des participants ou de toutes circonstances de temps et de lieu "est démontré".

    Visant un arrêt déterminant pour les actions des Veilleurs de la chambre criminelle du 24 novembre 1899 de la chambre criminelle de la Cour de cassation, elle indique :

    "Il a pu ainsi être jugé qu'un rassemblement "calme et pacifique" (..) n'était pas constitutif d'un attroupement prohibé, alors même qu'il n'y avait pas eu dispersion après les sommations des forces de l'ordre et qu'une contravention aux règlements de police était patente."

    Madame Boyeau-Janecourt cite un jugement du tribunal correctionnel de Nice en date du 22 février 1973 confirmé par un arrêt de la cour d'appel d'Aix-en-Provence du 6 juillet 1973 pour indiquer que

    "Le juge a déjà considéré que la présence de plus de 250 personnes sur le parvis d'une église, en vue de protester pacifiquement contre la guerre du Vietnam "n'était pas en soi un événement pouvant faire craindre aux forces de police que l'ordre pût être troublé", alors même qu'il n'y avait pas eu ni déclaration préalable ni exécution des sommations de dispersion.

    1Madame Boyeau-Janecourt, spécialiste incontestable de la matière, ajoute :

    "Ainsi le fait de participer à une manifestation non déclarée ou interdite ne suffit pas à caractériser l'infraction"

    Dès lors, et sur la base de la jurisprudence "Veilleurs" qui a montré partout en France et depuis plusieurs mois qu'aucun trouble à l'ordre public n'était commis, on voit mal comment des sommations de dispersion régulières pourraient être faites par les forces de l'ordre contre des veilleurs immobiles, "calmes et pacifiques". Si les sommations étaient jugées illégales, les arrestations qui en résulteraient seraient alors arbitraires, les détentions illégales et les personnes ayant données des ordres illégaux ou ayant procédés à des>arrestations arbitraires (forces de l'ordre) sanctionnables pénalement.

    Pour rappel :

    Article 432-4 du code pénal :

    "Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, agissant dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'ordonner ou d'accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende. Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d'amende."

    Article 122-4

    "N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires. N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l'autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers

    LOCARN (NOVOpress Breizh) – Auteur d’un livre-entretien avec le journaliste Jean Guisnel intitulé « Au cœur des services spéciaux, la menace islamiste: fausses pistes et vrais dangers » (La Découverte éditeur), Alain Chouet est intervenu le 31 mai dernier à l’Institut de Locarn sur son sujet de prédilection à savoir la situation géopolitique au Moyen-Orient. Ancien chef des services de renseignements et de sécurité de la DGSE, Alain Chouet connaît particulièrement bien cette région du monde dans laquelle il a passé de nombreuses années.

    L’intérêt des analyses d’Alain Chouet concernant la situation présente au Moyen-Orient est de remettre en cause un grand nombre des poncifs véhiculés par la presse occidentale. Ainsi la distinction récurrente qui est faite entre Frères musulmans et salafistes est à son avis infondée dans la mesure où les seconds sont issus des premiers et qu’ils sont en réalité très proches les uns des autres. A son avis, ces deux courants de la mouvance islamiste sont complémentaires et jouent au jeu du « bon » et du « méchant », les salafistes étant dans le rôle des « méchants » tandis que les Frères musulmans sont les « gentils » grâce auxquels il serait possible de contenir les excès des premiers.

    Du régime turc, Alain Chouet n’hésite pas à dire qu’il est dangereux parce qu’il est en train de défaire tout le système laïc qu’avait construit Atatürk. L’islamisation de la société turque est d’ailleurs à l’origine de la révolte en cours depuis quelques semaines. Il est à noter à ce sujet que les médias et la classe politique française ont nié la nature réelle du parti d’Erdogan, le présentant comme une sorte de parti chrétien-démocrate à la mode locale, ce qui en dit long sur la pertinence de leurs analyses.

    Selon l’intervenant, au Maroc et en Jordanie, les islamistes ne peuvent pas s’en prendre frontalement aux souverains qui descendent tous les deux du Prophète. Par contre, il estime qu’ils sont en mesure de créer des problèmes en Algérie dans les prochaines années.

    A Bahreïn, le régime est stable du fait de la surveillance pointilleuse de l’Arabie Saoudite qui est susceptible d’intervenir militairement en cas de désordres.

    En Syrie la situation n’est pas du tout celle qui est décrite par nos médias, l’opposition n’étant pas motivée fondamentalement par la mise en place d’institutions de type occidental mais par des motivations d’ordre religieux. En effet, la coalition de minoritaires au pouvoir est constituée de groupes rejetés par les différentes factions sunnites qui sont globalement majoritaires. Les alaouites, groupe auquel appartient Bachar Al-Assad, font l’objet d’une fatwa très ancienne qui les voue à l’extermination en cas de défaite. Assad a fédéré toutes les minorités  - alaouites, chrétiennes, kurdes et druzes – qui n’auraient pas de place dans une Syrie dominée par des sunnites inspirés par le wahhabisme. L’énergie qui anime ces minorités ne procède pas d’une quelconque sympathie pour Assad, c’est l’énergie du désespoir. Contrairement à ce que tendent à faire croire les médias occidentaux, cette guerre civile n’a pas été initiée par le président syrien mais par les Frères Musulmans qui agissent contre les alaouites depuis 1980.

    Alain Chouet précise que les islamistes syriens sont aidés par les néo-conservateurs américains d’une part, l’Arabie Saoudite et le Qatar d’autre part, ces derniers fournissant des armes aux rebelles. Des rebelles qui sont divisés entre Frères Musulmans, opposition démocratique et opposition armée très composite. Il rappelle également que ce qui motive les Russes, ce n’est pas la perte éventuelle de la base de Tartous mais la protection des chrétiens syriens qui sont orthodoxes. Le départ prochain d’une légion de volontaires russes et ukrainiens qui doit aller combattre aux côtés de l’armée du régime syrien n’appelle pas de sa part de commentaire.

    Autant les analyses d’Alain Chouet concernant le Moyen-Orient sont « politiquement incorrectes », autant ses positions (officielles?) concernant l’islam d’une part, les musulmans de France et d’Europe d’autre part, sont d’une grande banalité. Contrairement à Anne-Marie Delcambre, docteur en civilisation islamique et auteur d’un ouvrage intitulé « L’Islam des interdits », qui démontre la dimension belligène de l’Islam depuis son origine – l’obligation de la guerre sainte est présente dans le Coran –  il fait sienne en effet la théorie selon laquelle l’islam ne serait pas intrinsèquement conflictuel.

    Alain Chouet estime en réalité que le problème auquel sont confrontés les Européens est lié à la propagande islamiste que font les Etats wahhabites (Arabie Saoudite et Qatar) dans les « quartiers » de France et d’Europe. Selon lui il suffirait donc de contrer cette propagande pour que les risques terroristes s’évanouissent, ce qui est pour le moins discutable. Alain Chouet s’interdirait-il de tenir des propos que le gouvernement n’aimerait pas entendre ? Il est vrai qu’un « agent » reste toujours un agent…

    François Arondel http://fr.novopress.info/