Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2244

  • Irresponsable, le Tour pour Tous ? Un précédent existe !

    Quelques commentaires négatifs à propos du Tour de France pour Tous estiment que ce dernier serait nuisible. Pourtant, des exemples d’actions similaires couronnées de succès ne manquent pas. Un petit coup de projecteur sur l’association VL² :

     

    Le principe

     

    L’activiste flamingand Ivan Mertens, décédé l’an passé est surtout connu comme le fondateur de “Vlaanderen Vlagt” (littéralement, « la Flandre agite son drapeau »). Déçu des partis nationalistes flamands, il cherchait une autre manière pour attiser les sentiments flamingants de la population. C’est pourquoi il fonde en 2001 « Vlaanderen Vlagt » (VL²), avec un immense succès jusqu’en 2008. Ces volontaires bénévoles se rendent à divers évènement sportifs, évènement culturels, béatifications, etc… partout en Belgique et à l’étranger. Ils distribuent gratuitement des milliers des petits drapeaux nationalistes, calicots, banderoles et maillots cyclistes.

     

    Sur le Tour de France : comment cela a-t’il fonctionné ?

     

    BEt ça a marché ! Très rapidement, ils s’étendent à l’étranger, et une machine bien huilée acquiert sur le Tour de France une visibilité qui en fit grincer plus d’un. Tout est pensé : drapeaux et hampes préparés à l’avance et placés à l’arrivée dans l’axe des caméras, bénévoles habitués répartissant les enfants avec calicots aux points les plus visibles du parcours, distributions de centaines de petits drapeux… Après sa victoire d’étape de 2002 à La Mongie, Lance Armstrong donne sur cette montagne une conférence de presse entouré par une mer de lions flamands (Armstrong déclarera par la suite qu’il n’y a que 2 drapeaux qui comptent au monde : le drapeau texan et le Lion des Flandres).

     

    Des écueils à éviter

     

    Mais le mouvement fut aussi critiqué. Les spectateurs se sont souvent plaints de la vue gênée par les nombreux drapeaux, sur place et à la télévision. Deux accidents impliquant ces drapeaux (dont l’un sur le parcours de Paris-Roubaix) firent également couler beaucoup d’encre. Beaucoup de spectateurs restent également mitigé face à cette démonstration nationaliste extrêmement visible mais complètement hors-sujet dans une course française.

     

    Un immense succès de visibilité

     

    1En 10 ans, le mouvement a vendu près de 100 000 drapeaux flamands et distribué plusieurs centaines de milliers de petits drapeaux. En 10 ans, les opinions régionalistes ont aussi significativement progressé en Belgique et la NVA (parti nationaliste flamand de centre-droit), encore à 5% en 2001, est devenu le premier parti du pays.

     

    VL² n’a jamais été inquiété par la police française ou belge

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manif pour Nicolas : Intervention de Marion Maréchal Le Pen place Dauphine

  • Manifestation « antifa » hier à Paris

     

    ils étaient quelques milliers, pour « rendre hommage » au voyou d’extrême-gauche Clément Méric, qui est mort alors qu’il commettait une énième agression, et qu’ils osent faire passer pour une victime.

    Ca commençait bien avec une belle faute d’orthographe :

    Le fascisme – la plus grave menace pour notre société comme vous l’avez sûrement constaté – est la principale préoccupation de ces gens. Ils pourraient peut-être apprendre à l’écrire ?

    Le cortège parisien, rassemblant quelques milliers de personnes, c’est traduit par de très nombreuses vitrines brisées, des abribus et autre mobilier urbain endommagé et des graffitis. Il y eut tout de même 14 interpellations, principalement pour « port d’arme prohibée », chez les amis du « pacifique » Méric.
    A comparer avec la dernière manif pour tous : un million de participants, 0 vitrine brisée, près de 300 interpellations.

    Câble électrique/matraque abandonné par les antifas hier, et mât de drapeau/manche de pioche :

    http://www.contre-info.com/

  • Si la crise pouvait avoir raison des médias publics

    Le ministre de la culture, Aurélie Filippetti, veut une nouvelle taxe afin d'élargir la redevance audiovisuelle aux nouvelles technologies. Elle a évoqué la piste d'une "déclaration" du contribuable qui indiquerait s'il "consomme du service public de la télévision", quel que soit le support

    Par ailleurs, Mathieu Gallet, président-directeur général de l'Ina et président de la Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen-Copeam, plaide pour la défense des médias publics, financés par nos impôts mais très peu respectueux de nos opinions, en évoquant -sic- le pluralisme et la démocratie :

    "Imagine-t-on les chaînes de France Télévisions cesser soudain d'émettre, au motif de la rigueur budgétaire ? C'est pourtant ce qui s'est passé la semaine dernière en Grèce, pays membre de l'Union européenne et de la zone euro, où le gouvernement a pris la brusque décision de fermer le groupe de radiotélévision publique ERT. Si cette mesure extrême est sans précédent dans l'histoire de nos démocraties modernes, elle apparaît, hélas, symptomatique des dangers qui pèsent aujourd'hui sur les médias publics, dans l'ensemble de l'espace euro-méditerranéen. [...]

    Sous la pression de la crise économique, les gouvernants remettent en question ces médias en jouant sur deux types d'arguments : d'un côté, la gestion parfois défaillante de ces groupes publics, qui en font les cibles idéales d'une politique de rationalisation budgétaire ; de l'autre, des audiences en berne (autour de 10 % en Grèce), utilisées pour démontrer le caractère apparemment inutile de ces diffuseurs. Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage ; quand on veut fermer une télévision publique, on l'accuse de ne pas être regardée. Sans nier la réalité de ces problèmes ni les efforts nécessaires pour y remédier, les attaques de ce type ne laissent pas d'inquiéter. Elles semblent en effet réduire la question du service public des médias à une simple équation budgétaire, alors qu'il s'agit d'abord et avant tout d'un enjeu civique. Si les télévisions et radios publiques existent, sous des formes diverses, dans la quasi-totalité des démocraties modernes, c'est qu'elles apportent une contribution essentielle au pluralisme sous toutes ses formes, d'ailleurs reconnue tant par le Conseil de l'Europe que par l'Union européenne. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le pouvoir veut dissoudre l’extrême droite !

    Par nature la gauche est persécutrice. Avant même de chercher à savoir ce qui s'est réellement passé au cours de la bagarre qui a conduit hélas à la mort de Clément Méric, la gauche dans son ensemble, le Premier ministre en tête, a déjà décrété qu'il s'agissait d'un assassinat et que l'extrême droite toutes tendances confondues était coupable. Utilisant un langage de guerre civile, le chef du gouvernement a appelé le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux à « tailler en pièces » les « groupuscules d'extrême droite qui portent atteinte aux valeurs de la République et de la démocratie ». Autrement dit pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Le 11 mars, Jean-Marc Ayrault est allé encore plus loin à l'Assemblée nationale, s'engageant à dissoudre différents groupements qualifiés d'extrême droite. Pour l'heure seuls les deux mouvements créés et dirigés par Serge Ayoub, Troisième Voie et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) ont été explicitement cités mais tout laisse à penser que les pouvoirs publics ne s'arrêteront pas là et que d'autres structures pourraient être visées, notamment celles qui avaient été en pointe contre le projet de loi Taubira sur le "mariage" homosexuel.
    Or, contrairement aux délires de la gauche et de l'extrême gauche repris en choeur par les média, il s'agit d'un fait divers, certes dramatique, d'une bagarre qui a mal tourné et dont les principaux responsables, à en juger par les premiers éléments de l'enquête, sont les antifascistes eux-mêmes, c'est-à-dire la bande de Clément Méric. Voilà deux ans environ que ce groupe très violent de quelques dizaines de personnes fait de la provocation, perturbant volontairement toutes les manifestations de droite nationale et radicale. Nous en savons quelque chose puisque le dernier Pot des Amis de RIVAROL, en février dernier à l'Espace Dubail, a failli très mal se terminer : ce groupe, une fois que notre service d'ordre était parti (la réunion s'était terminée en retard), a essayé de pénétrer dans le local, donnant de violents coups de pied contre la vitre et il s'en est fallu de peu pour que la fin de la réunion ne tourne à la catastrophe. Il ne restait en effet qu'une quinzaine de participants, pour la plupart âgés et désarmés (nous étions en train de ranger les affaires et pour être tout à fait sincère nous avons passé un très mauvais quart d'heure en attendant l'arrivée de la police qui fort  heureusement a fait fuir  les assaillants). À l'époque nous n'avons pas voulu parler de cet incident dans le journal de crainte d'affoler nos lecteurs et de les décourager de revenir.
    Mais nous avons d'ores et déjà décidé pour l'année prochaine de prendre des mesures de sécurité supplémentaires. C'est dire que nous n'avons pas à faire à un groupe de militants pacifiques et joyeux mais à une bande désireuse d'en découdre et de « faire la peau aux fachos ». Telle est la réalité. Cela ne nous conduit pas pour autant à nous réjouir de la mort d'un jeune homme de dix-neuf ans qui avait la vie devant lui et il n'est pas de mort plus bête que de décéder dans une bagarre. Mais les plus coupables ce sont les pouvoirs publics qui étant parfaitement au courant des agissements répétés de cette bande lui ont laissé jusque-là une parfaite impunité. En refusant d'agir, le gouvernement est responsable de ce drame qui aurait pu et dû être évité. Il se trouve que la victime est du camp d'en face mais elle aurait très bien pu être du camp national. Si tel avait été le cas, il n'y aurait eu bien sûr aucune médiatisation, aucune manifestation, aucun appel à dissoudre les groupuscules d'extrême gauche et même beaucoup auraient été jusqu'à dire qu'au fond la victime n'avait que ce qu'elle méritait car un bon fasciste (ou prétendu tel) est un fasciste mort.
    La preuve en tout cas qu'il ne s'agit pas d'un assassinat prémédité ni même d'un homicide volontaire, c'est que le juge d'instruction a mis en examen le malheureux Esteban Morillo pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » alors même que, dans l'excitation politico-médiatique initiale, le procureur de la République avait ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire. La qualification retenue prouve que, contrairement à ce qui avait été avancé, il n'a pas été fait usage d'un poing américain. Mais qu'importe la vérité des faits. Cette affaire est du pain bénit pour un gouvernement minoritaire, discrédité, impopulaire. Elle crée une providentielle diversion à un moment où le chômage atteint des sommets, où la récession économique fait des ravages, où la croissance est négative, où les prélèvements explosent, où la délinquance et le crime ne cessent de s'accroître, où la gauche perd toutes les élections partielles (encore deux sièges perdus dimanche dernier chez les Français de l'étranger) et où les cotes de popularité du président de la République et du Premier ministre atteignent des niveaux historiquement bas. C'est l'occasion pour une gauche fanatique et sectaire de s'en prendre à ses plus farouches opposants, de régler ses comptes avec les valeureux adversaires de la loi Taubira en multipliant les dissolutions de mouvements de droite radicale, les arrestations arbitraires de leurs dirigeants, les procédures judiciaires et administratives en tous genres. Un étrange coup de téléphone anonyme nous a prévenus jeudi dernier que RIVAROL était également dans le collimateur et qu'il fallait s'attendre au pire. Cette gauche est vraiment haïssable.
    RIVAROL,
    < jeromebourbon ©yahoo. fr >.

  • Répression en perspective

    Face au retour du pays réel, le pouvoir opte pour la stratégie de la tension

    Plus les semaines passent, plus la ligne de fracture se précise : d’un côté le pays réel ; entendons, la France enracinée ; et de l’autre, le Régime, qui regroupe toutes les institutions privées et publiques cherchant à imposer au peuple les différents avatars du mondialisme.

      La résurrection du pays réel est pour le Système un objet politique non identifié et imprévu. Avec effarement, il découvre que les effets de la servitude cérébrale dans laquelle il avait plongé la France s’estompent petit à petit. Cela a pris du temps, mais de fait, chaque jour qui passe voit des Français se débrancher de la matrice mondialiste. Chaque jour qui passe apporte son lot d’estocades supplémentaires dans les omoplates du libéralisme-libertaire et du politiquement correct.

    Le basculement des consciences est très lent, certes, mais il est enclenché, et cela suffit à faire paniquer le Régime. Dès lors, les domestiques de l’oligarchie financière qui nous dirigent doivent avoir recours à une autre arme que la servitude cérébrale. Cette arme est la stratégie de la tension, soit la stratégie qui consiste à mettre en place une atmosphère de violence et d’insécurité pour neutraliser le pays réel par la peur et prolonger de la sorte la domination mondialiste sur la France.    

    La République répudie ses propres principes

      Pour contrer la pression exercée par le pays réel sur le Système, le gouvernement a décidé de s’attaquer à nos libertés publiques, malgré la protection constitutionnelle dont jouissent certaines d’entre elles. Pour n’en citer que quelques-unes, relevons les violations de la liberté de réunion (charges des CRS sur les manifestants aux Invalides), du droit à la sûreté (violences policières, arrestation abusives), du droit à un procès équitable, de la présomption d’innocence (condamnation médiatique du jeune Esteban) et de la liberté d’association (procédure de dissolution arbitraire).

    La liste de libertés attaquées est encore longue, si bien que le seul véritable acquis politique de notre modernité, l’Etat de droit, a fortement reculé ces dernières semaines et cela en toute logique : ce n’est que sous perfusion d’un surcroît de répression que la domination mondialiste se maintiendra à la tête de la France.  

    Un crescendo répressif ?

      Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d’en haut, ni aux racailles d’en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d’Etat déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide garde-fou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.

    Le gouvernement n’est pas encore au fond du trou en termes de popularité, mais il s’y rapproche. Prisonnier du droit européen, il ne peut structurellement pas améliorer la situation économique de la France. Laissant l’économie parallèle prospérer, il s’autoligote en matière de lutte contre l’insécurité. Inéluctablement, le PS va devoir porter ce bilan lors des élections et la facture risque d’être très salée. Cette situation n’a pas pu échapper aux notables de la rue de Solférino. Appuyer sur l’accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. Un, parce que l’électorat centriste capté suite aux maladresses de Sarkozy prendrait ses distances avec la bobocratie. Deux, parce que la base électorale de la gogôche elle-même finirait par être effrayée.

    Personne ne doit s’illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraques et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime. Mais le gouvernement ne pourra pas passer à un stade supérieur de répression…du moins pas avant le printemps 2014.

      La banquise du Régime craquèle

    Une fenêtre de tir s’est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. Contrairement à ce que certains commentateurs du Régime prêchaient haut et fort, la mobilisation du pays réel n’a pas faibli suite à l’adoption de la loi Taubira. Ceux qui d’ailleurs ont cru une seule seconde que le pays réel baisserait les bras après le vote de celle-ci, témoignent d’une profonde incompréhension du choc sismique qui balaye la France. Si le pays réel s’est levé, ce n’est pas uniquement pour éviter que la France ne se ridiculise en instituant le mariage gay. Le pays réel s’est levé parce que pour tout Français enraciné, l’air est proprement irrespirable. Et le vote de la loi, loin de purifier notre air, l’a au contraire pollué d’avantage. Le pays réel ne cessera pas la lutte tant qu’il ne pourra pas mieux respirer. Que les Français l’aient déjà compris ou non, cette bulle d’oxygène que nous attendons tous, ne s’offrira pas à nous tant que le Système actuel sera en place.

    C’est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui craquèle déjà, s’effondrera définitivement.

    Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu’à un seul mot d’ordre : ne pas fléchir.

    Adrien Abauzit - L’AF 2865  http://www.actionfrancaise.net

  • Le sang

    Marine Le Pen n'est pas Saint Pierre, et Serge Ayoub, bien sûr, n'est pas le Christ. Mais la stratégie de la patronne du Front a été inventée la nuit de la Passion, avant que le coq ne chante : « Je ne connais pas cet homme-là ». C'est celle aussi de Fillon, de Copé, de tous les autres lâches. De ceux, qui, tremblant sous les coups de Valls et de Berge, bêlent : « Il ne faut pas confondre les nazillons avec la manif pour tous contre le mariage gay ». Cette stratégie n'est pas très élégante, et elle est inefficace. C'est exactement ce que le système veut, qu'on dissocie la droite de l'extrême droite.
    De quoi s'agit-il en effet ? Pierre Bergé, cette vieille obscénité aux yeux bordés de jambon rose, a situé le problème en deux mots : « Je le redis, la manif pour tous a accepté dans ses rangs ces fachos qui ont tué Clément. » Il a raison. Pour la première fois depuis 1984 et les grandes manifestations contre la suppression de l'école libre, le peuple français s'est massivement insurgé contre l'abus de pouvoir socialiste, acceptant dans ses rangs la "droite" et « l'extrême droite ». C'est une formidable révolution en puissance non seulement contre les intérêts des potentats de la gauche, mais surtout contre l'idéologie dont ils sont les prescripteurs officiels et que la "droite" suit habituellement par défaut. Révolution en puissance car la majorité de l'électorat de la droite, et une partie de ses élus, rêvent de se défaire de leur sujétion idéologique : ces soulèvements populaires peuvent dégager l'énergie nécessaire à leur libération, on le constate quand on écoute les conversations et qu'on examine la toile. Il est donc naturel que le système se défende.
    Il l'a fait en 1986 par la stratégie Chirac de refus d'alliance avec le FN (qui lui a coûté la présidentielle de 1988, et n'était donc pas compréhensible du simple point de vue politicien, ses amis Malaud et Junot le lui ont d'ailleurs dit). C'est cette stratégie, que Sarkozy sous les conseils de Buisson a parfois été tenté d'abandonner, qui a volé en éclat avec la Manifpourtous, laquelle a rassemblé dans la même indignation excédée les modérés radicalisés et les anti-gauchistes réfléchis. Et les uns et les autres ont commencé à constater ensemble qu'ils n'étaient que des Français brimés et bafoués par un pouvoir illégitime. Aujourd'hui, le système doit à tout prix empêcher leur fusion qui le ferait sauter, dissiperait le théâtre de mensonges et de mots truqués dont il vit, et rendrait la parole en France aux Français. Il a trouvé un moyen pour y parer, le sang - ou plutôt la manipulation des fantasmes politiques liés au sang.
    En France, le sang politique coule en permanence. Je ne remonterai pas au six février 1934, mais le comptable le plus froid aura vite fait d'établir que, depuis les années soixante il a coulé beaucoup plus à l’extrême droite qu’ailleurs, et pourtant, c’est là qu’il a fait le moins de bruit. Tel le veut notre système politique et médiatique qui a été orienté comme cela. L'extrême droite qui rappelle Hitler, est du caca. L'extrême gauche, qui rappelle l'utopie généreuse du communisme, est au fond de la fleur de la fleur d’oranger. Les fafs sont des assassins, les antifas des anges. Cette répartition des valeurs morales explique l'actualité récente.
    Par exemple, il est jugé normal que Mariton (le ténor anti-mariage gay de l'Assemblée nationale, qui soit dit en passant a magistralement baissé son pantalon depuis) vire sa collaboratrice d'extrême droite - la chose qui inquiétait un peu la presse était de savoir s'il savait ou non d'où elle venait, auquel cas, il aurait été coupable de l'engager. Il est aussi jugé normal et sain que les antifas attaquent, à Nantes, à Tours, ailleurs sans doute, des boutiques, pour la seule raison qu'elles sont tenues par des militants nationalistes. Il est jugé normal que des tags injurieux soient apposés par les mêmes antifas sur de nombreuses églises, dont la cathédrale de Limoges. Il est jugé normal que les antifas prennent à Lille, c'est un exemple, les veilleurs à partie, en hurlant, entre autres : « Deux planches, trois clous, il l'a fait pourquoi pas vous ? Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les cathos ! Les cathos, une balle, les veilleurs, une rafale. » Normal encore que les antifas attaquent un jour l'Action française, le lendemain Synthèse nationale, le troisième jour RIVAROL. Il est jugé louable, au fond, si l'on décape les couches d'hypocrisie, que les amis de Clément Méric et Clément Méric lui-même aient pris pour objectif de « tuer du fasciste ».
    Pourquoi ? Parce que le "fasciste", le "populiste", le "raciste", "l'antisémite", ou encore le "négationniste" sont les empêcheurs d'étouffer les nations en rond, les ennemis du système mondialiste, dont la république n'est qu'un gauleiter complaisant. Voilà pourquoi il était légitime, nécessaire, urgent, de monter ce qui, d'après toutes les règles du journalisme, n'était qu'une rixe banale, en épingle, en mayonnaise, en une nationale et internationale, alors que le chômage est au plus haut, que la guerre en Syrie fait rage, que le FMI et l’UE se déchirent sur la gestion de la dette grecque, que, dans l'affaire du photovoltaïque chinois, Angela Merkel prétend démanteler ce qui subsiste des protections prévues par le traité de Rome et court au devant du libéralisme anglo-saxon ! Le ramdam infernal mené autour de l'affaire de la vente Fred Perry se justifie aisément : le sang du petit Méric peut permettre au système de se sauver. Fillon et Copé ne se sont pas trompés, et Marine Le Pen non plus, ils ont tout de suite fait ce qu'ils devaient faire : sous les accusations du grand Surmoi d'extrême gauche, ils se sont tout de suite désolidarisés du petit caca d'extrême droite.
    Le stratagème n'est pas nouveau. Nous avons tous à l'esprit la litanie des militants et colleurs du FN tués, nous nous souvenons aussi de Sébastien Deyzieu, nous n'avons oublié aucune des innombrables provocations du SCALP (section carrément anti-Le Pen), les boulons et les canettes jetés sur les misérables salauds, c'était la terminologie, qui osaient assister aux meetings de Le Pen (le vrai, pas la niaise). Nous nous souvenons de la manière dont les média présentaient les choses : à l'envers. Nous avons pu constater les ordres de la préfecture de police, sur le continent comme en Corse : quel que soit le ministre de l'Intérieur et sa couleur politique, ils ressemblaient étrangement à ceux de Manuel Valls lors des manifs antimariage gay. De même, le hourvari d'aujourd'hui, les politiques brodant sur la parole libérée, la marque de l'extrême droite, parlant d'assassinat, avant de rien savoir, le procureur lançant une information judiciaire pour homicide volontaire, la presse y allant de bon cœur, eh bien, c'est le train-train ordinaire, le barnum ordinaire de la désinformation, celui de Carpentras, d'avril 2002, de Malik Oussekine, de Mantes-la-Jolie en 1997, la même chaîne de mensonge incluant l'appareil d’État avec ses quatre pouvoirs, exécutif, législatif, judiciaire, médiatique.
    Deux choses fragilisent aujourd'hui ce système de mensonge : internet qui permet une information alternative, et le nombre des manifestants qui viennent de subir les exactions du gouvernement Ayrault, et qui ont commencé ainsi une propédeutique à l’information  non  médiatique  et  à la réflexion politique. Songeons que plus de 704 arrestations de manifestants pacifiques ont eu lieu autour de la manif pour tous comptées par Nouvelles de France ! Pour peu qu'on l'y encourage et qu'on l'éclairé cette masse de Français peut se poser des questions. En commençant par ce qui s'est vraiment passé lors de la vente de vêtements qui fait trembler la France. Combien de   membres comptait chacune des bandes" en présence ? Comment sait-on que la mort a été causée par un coup de poing, et non par la chute sur un plot ? Puisque, de l'aveu du procureur, les gauchistes ont commencé l'agression, pourquoi n'ont-ils pas été mis en garde à vue et interrogés ? Je ne connais pas Serge Ayoub (moi, c'est vrai), mais je l'ai vu à la télévision, et il a donné une version des faits. Est-il vrai, comme il l'a dit, que les gauchistes aient dit : « On va vous massacrer » ? Est-il vrai que les fascistes aient attendu une demi-heure à l'intérieur afin d'éviter la rixe ? Enfin, pourquoi ne parle-t-on que de Clément Méric ? Où étaient ses camarades qui avaient recherché l'affrontement, pendant la rixe ? C'est très bien de manifester a deux mille à trois mille à six mille contre l’extrême droite nauséabonde, mais pendant que leur camarade, qui pesait soixante kilos tout mouillé, se prenait des coups de poings, où étaient-ils ? Et s'ils étaient là comment se fait-il que Méric ait reçu tant de coups ? Tant qu'on n'aura pas répondu à ces questions, il sera impossible d'avoir une opinion sur ce qui s'est passé.
    L'appareil d’État, lui s'en est faite immédiatement. Tout de suite, il a communiqué les prénoms des « suspects », ils ne s'appelaient ni Ali ni Mohamed. Tout de suite, il a précisé leur provenance politique, ce qu'il n'avait bien sûr fait ni pour Merah ni pour l'agresseur qui a porté un coup de cutter au cou d'un militaire en mission Vigipirate à la Défense. La Premier ministre a aussitôt demandé la dissolution des groupes "responsables" , procédure proprement dictatoriale à ce stade de l'enquête, mais que les média ont gentiment présentée comme naturelle et bénigne. Orange, qui a liquidé en quelques années l'une des plus belles entreprises de téléphonie, s'essaie avec brio à l'obséquiosité de masse : « Ayrault ne veut plus » des JNR. Eh oui, il n'en veut plus, c'est normal, c'est anodin, c'est bisounours. Plus vite le totalitarisme avance, plus il fait patte de velours. La république reste fidèle ainsi à ses origines, avec son calendrier bucolique et sa guillotine. J'ai rappelé ici même récemment qu'elle était la guerre civile instituée. Un Valls en est l'instrument rêvé, immigré naturalisé bombardé ministre de l'Intérieur, frénétique de l'ego, fou du maintien du désordre, avec ses poses de toréador déchiquetant à la kalache les vachettes landaises tout en évitant soigneusement le toro bravo, praticien de l'enquête idéologique, Fouché du pauvre. Son maître Hollande ne vaut guère mieux. Il démontre que la nullité est dangereuse, c'est un Erdogan qui n'aurait pas le soutien du peuple, mais celui, bien plus important, de TF1, des francs-maçons, des bisounours et des eskimos. Il n'interdit pas le baiser dans le métro ni l'alcool, mais il montre la même fermeté contre ses opposants.
    Un dernier mot pour finir, du mort. Pauvre petit. Ce n'est jamais drôle de voir mourir un garçon de dix-neuf ans. De qui fut-il la victime ? D'un coup malheureux sans doute. Mais qui est responsable ? Réponse : la République, qui fomente la guerre civile pour se maintenir. En particulier le gouvernement et le président actuels, qui l'ont cherchée activement depuis plusieurs mois, inutile d'y revenir. Mais le petit Méric est tombé aussi victime de ses mortelles illusions, de son outrecuidance. Il se promenait un foulard sur le nez dans des provocations dangereuses, il se jouait tout le cinéma idiot et dangereux du « No pasaran », il a voulu tuer du fasciste, il a cherché la bagarre, lui la crevette. L’Éducation nationale est probablement la première responsable des fantasmes et des bêtises qui encombraient la tête de ce bon élève, végétaliste, syndicaliste d'extrême gauche, qui pensait probablement lutter contre le Léviathan. Pauvre petit garçon riche des mensonges qu'on impose aux Français, pauvre petit roquet de garde du mondialisme. Ils peuvent manifester, les antifas, ils peuvent hurler, les hommes de gauche, c'est eux qui l'ont tué, en lui inculquant leurs sottises mortelles. Il en est mort. Et immédiatement, ils ont recueilli son sang, car c'est avec ce sang qu'ils font leur politique. C'est avec son sang qu'ils vont essayer de ne pas se faire sortir. C'est avec son sang qu'ils vont main tenir la politique qui rend esclave le peuple français. Il faut dénoncer leur manœuvre. Il faut empêcher l'UMP, manipulée par la gauche, de séparer les Français qui veulent sauver leur pays. Il faut soutenir et justifier l'extrême droite. Et quant à Esteban Morillo, s'il a vraiment tué Clément Méric, il faut l'assister, il faut prier pour lui, car c'est toujours terrible un meurtre, même si on ne le commet pas exprès. Il ne faut sur tout pas l'abandonner, ce serait pire qu'un crime, une faute morale.
    HANNIBAL rivarol du 14 juin 2013