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  • Alphonse Toussenel le découvreur du pouvoir israélite

    Tout ce qui nuit à la royauté et au peuple profite au trafiquant.

    Ce sera un peu long, mais je pense un peu passionnant. Donc pas d’inquiétude, et profitez des sautes d’humour des intertitres !

    En 1846, Toussenel publie son fameux pamphlet  Les Juifs rois de l’époque (réédité au éditions Déterna). Le mot juif désigne moins pour lui le « peuple » que le comportement bancaire et financier moderne ; d’où un malentendu qui a desservi le livre (ou l’a diabolisé, ce qui est une manière d’être servi…). Il n’y a par exemple que dix ou douze références sur les Juifs (surtout Rothschild bien sûr, qui tient les chemins de fer ruineux et dangereux), mais cent sur l’Angleterre méphitique. Or, tout ce qui a été dit après lui a été recopié sur lui, ou adapté de lui, ou répété de lui. Toussenel est l’homme qui a décrit le premier pour la modernité les « extrémistes ». C’est le rasoir d’Ockham de la réflexion historique : l’explication la plus simple est toujours la meilleure !

    Son style lyrique est d’une grande précision et le grand penseur fouriériste a su mieux que tout le monde comprendre à quelle sauce l’Europe, puis l’homme, allaient se faire manger ici ou là.

    On n’avait qu’à lire la Bible, que Toussenel déteste et cite plus intelligemment que tous nos curés et grands pasteurs yankees. Je cite ces passages (on vend sa fille, on tond les peuples…) que j’ai piochés moi-même dans mes lectures émerveillées de la Feinte Écriture !!!

    « Et si un homme vend sa fille pour être servante, elle ne sortira point comme sortent les serviteurs.  Si elle déplaît aux yeux de son maître qui se l’était fiancée, il la fera racheter ; il n’aura pas le pouvoir de la vendre à un peuple étranger, après l’avoir trompée » (Exode, 21, 7).

    « Et prenez votre père et vos familles, et venez vers moi ; et je vous donnerai ce qu’il y a de meilleur au pays d’Égypte, et vous mangerez la graisse du pays » (Genèse, 45, 18).

    « Car l’abondance de lamer se tournera vers toi… Les richesses des nations viendront vers toi. Et les fils de l’étranger bâtiront tes murs, et leurs rois te serviront  » (Isaïe, 60, 5-10).

    Drumont, c’est du Joly !

    J’en profite pour recommander à mon lecteur la lecture ou la relecture du Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu de Maurice Joly, l’inspirateur décrété des protocoles (republié dans Protocoles des sages de Sion : un paradoxe politique, théorique et pratique aux éditions Déterna) . Comme on voit, ce journaliste qui se serait suicidé un beau jour de 1877 n’y allait pas avec le dos de la cuiller non plus sous le second empire, et comme on voit l’époque est froidement immobile : « De la lassitude des idées et du choc des révolutions sont sorties des sociétés froides et désabusées qui sont arrivées à l’indifférence en politique comme en religion, qui n’ont plus d’autre stimulant que les jouissances matérielles, qui ne vivent plus que par l’intérêt, qui n’ont d’autre culte que l’or, dont les mœurs mercantiles le disputent à celles des juifs qu’ils ont pris pour modèles. Croyez-vous que ce soit par amour de la liberté en elle-même que les classes inférieures essayent de monter à l’assaut du pouvoir ? C’est par haine de ceux qui possèdent ; au fond, c’est pour leur arracher leurs richesses, instrument des jouissances qu’ils envient. »

    Voici ce que dit Drumont de l’essai magnifique de Toussenel, son inspirateur et modèle : « Pamphlet, étude philosophique et sociale, œuvre de poète, de penseur, de prophète, l’admirable livre de Toussenel est tout cela à la fois et ma seule ambition, je l’avoue, après de longues années de labeur littéraire, serait que mon livre pût prendre place près du sien dans la bibliothèque de ceux qui voudront se rendre compte des causes qui ont précipité dans la ruine et dans la honte notre glorieux et cher pays. »

    Waterloo est bien sûr une grave défaite, mais ce n’est pas tout à fait la défaite, la « Fin de l’Histoire » au sens hégélien. On peut dire que la fin de la France, plus que 1815, c’est 1830. Et l’Europe va suivre. En ce livre éloquent repasse tout le régime philippiste, plus décent d’apparence que notre République, au fond presque aussi pourri qu’elle, écrit Drumont.

    Et Toussenel : « La révolution de juillet, c’est la victoire d’Hastings de la féodalité financière. De ce jour-là, celle-ci a commencé à se douter un peu de sa puissance. »

    Pourquoi la Bible ne fait pas le moine

    Je reprends sur Toussenel et le Bible. Attention, ce qu’il écrit est choquant, vraiment.

    « Satan, le dieu des armées, le dieu du carnage, le dieu méchant, le dieu jaloux, le dieu inique qui punit la femme de Loth du crime de ses filles, qui commande à Abraham le meurtre de son fils. Le vrai Dieu, le Dieu de l’Évangile, celui qui se révèle par l’amour, celui qui a mis au cœur du père la tendresse paternelle, n’a jamais commandé à un père d’égorger son enfant ; car cet abominable crime serait une offense à sa loi.

    Non, le Dieu de l’Évangile, qui a prescrit aux hommes de s’aimer comme des frères, et dont la sainte loi est gravée dans nos cœurs à tous, n’est pas le même qui a dicté au sombre législateur du Sinaï l’exécrable formule œil pour œil, dent pour dent, et qui ordonne à ses fidèles d’exterminer sans pitié tous ceux qui ne prononcent pas purement schibboleth. »

    La banque, l’argent, la dette et l’hypothèque : rien de nouveau ! La domination financière est avant tout, comme celle de Joseph dans la Genèse, psychologique. Joseph un expert et donc il embobine le pharaon par son interprétation préfreudienne des rêves. Idem aux temps modernes, explique Toussenel : « Si bien que le juif a frappé tous les États d’une nouvelle hypothèque et d’une hypothèque que ces États ne rembourseront jamais avec leurs revenus. L’Europe est inféodée à la domination d’Israël. Cette domination universelle que tant de conquérants ont rêvée, les juifs l’ont en leurs mains. Le dieu de Juda a tenu parole aux prophètes et donné la victoire aux fils de Macchabée. Jérusalem a imposé le tribut à tous les empires. La première part du revenu public de tous les États, le produit le plus clair du travail de tous les travailleurs, passe dans la bourse des juifs sous le nom d’intérêts de la dette nationale. Et notez bien que pas un juif n’a fait œuvre utile de ses mains, depuis le commencement du monde. »

    Quant au pape Toussenel avait compris bien avant les cathos intégristes qui ramènent tout à Vatican II de quoi il en retournait (je dois dire que Céline aussi dans Bagatelles)…

    Il y a longtemps que le Dieu de l’Évangile n’a plus de vicaire ici-bas ! Le vicaire du Christ, c’est un vieillard qui emprunte aux juifs, qui proteste contre les chemins de fer et qui donne sa bénédiction aux bourreaux de la Pologne catholique.

    Encore le pontife n’avait-il pas publié un affreux bouquin avec le rabbin Skorka et reçu Shimon Peres en premier lieu !

    La nouvelle féodalité arachnéenne

    Toussenel comme Tocqueville voit avec effroi la nouvelle féodalité apparaître. Sa fonction de crétiniser l’humanité : « La féodalité industrielle, plus lourde, plus insatiable que la féodalité nobiliaire, saigne une nation à blanc, la crétinise et l’abâtardit, la tue du même coup au physique et au moral. Son despotisme est le plus déshonorant de tous pour une nation généreuse.

    Le travailleur, réduit à l’état de bête de somme bien nourrie, perd bientôt sa dignité d’homme, et accepte le joug du capital pour un temps indéterminé. »

    On croirait du Céline !

    Toussenel le premier en France utilise l’image de l’araignée, cet arthropode aux pouvoirs surnaturels, pour décrire le rôle du banquier dans la vie moderne : « C’est surtout l’araignée, cet admirable et saisissant emblème du boutiquier. Un insecte hideux, toutes griffes, tout yeux, tout ventre, mais sans poitrine, c’est-à-dire de place pour le cœur ! —L’araignée tend sa toile comme le trafiquant sa boutique, dans tous les lieux, dans tous les passages où il y a des mouches ou des chalands à prendre. »

    Le monde moderne est un monde d’intermédiaires, de médiatiques, de middle men (le nom de la nouvelle princesse Windsor) ; c’est l’époque de la pub dans la presse, et de l’agence Reuters, créée à l’époque de Balzac par un juif alaman.

    Tous ces gens-là vivent de privilèges, et leur fortune est basée sur la misère et les discordes publiques. Il est évident que les avocats, les avoués et les journalistes périraient si les citoyens ne se querellaient pas entre eux, et si les gouvernés étaient d’accord avec les gouvernants.

    Les lois minables et bâclées votées un peu partout ne choquent que les idiots ; elles ont un but démocratique bien précis : « Les avocats qui vivent des obscurités et des imperfections de la loi, ne peuvent pas raisonnablement travailler de bon cœur à éclaircir les textes et à perfectionner les Codes. Ils ont, à la conservation des mauvaises lois, le même intérêt que les louvetiers à la conservation des loups. »

    L’horreur historique anglaise

    Toussenel traite beaucoup aussi dans son livre de la malédiction anglaise, cette nation maudite qui est responsable de la défaite française, puis allemande, puis européenne, blanche puis même humaine, et qui est au service de la Bête depuis Bacon ou bien Cromwell. Je cite Léon Bloy au passage et son journal – c’est au moment de la guerre des Boers : « L’univers entier fait des vœux pour la défaite des Anglais. C’est la première fois, je pense, qu’une pareille unanimité s’est vue. Je ne me lasse pas d’admirer qu’un grand homme à peu près sans Dieu, Napoléon, ait eu l’intuition prophétique de la délivrance du monde par l’humiliation ou la destruction de l’Angleterre. »

    Voici Toussenel ; c’est bien épique aussi l’anglophobie des familles.

    « Je ne sache pas qu’aucune autre nation ait pesé sur le monde d’un poids aussi écrasant que la nation anglaise, ait coûté à l’humanité autant de larmes, ait motivé autant d’accusations contre la justice de Dieu.

    Le Normand, le plus féroce de tous les barbares, a fait croire à l’existence de l’ogre. L’Europe continentale du Moyen Âge n’était pas éloignée de prendre les guerres civiles de l’Angleterre pour les convulsions d’un peuple de damnés. La croyance générale était au XVe siècle, que Dieu seul pouvait quelque chose contre cette engeance de Satan. Un des plus grands rois de l’Angleterre, le même qui a doté sa patrie d’une religion, et qui s’en est fait pape, le roi Henri VIII prit cinq femmes et en fit assassiner trois par la main du bourreau. Les persécutions religieuses ordonnées par la vierge Elisabeth et par le puritain Cromwell, dépassent en raffinements d’atroce cruauté, tout ce que l’histoire des empereurs de Rome et d’Istanbul nous avait laissé de plus édifiant dans le genre. »

    Les horreurs de pensée anglaise sont toutes présentes à cette époque. On laisse Toussenel nous décrire l’avortement et le contrôle des naissances : « Malthus, effrayé du problème de l’exubérance de population, déclare positivement que la société peut refuser à l’enfant le droit de vivre. Ses disciples vont plus loin et développent sa thèse. Ils demandent en plaisantant qu’on décerne des récompenses nationales aux mères qui ont bien mérité de la patrie, en immolant le fruit de leurs entrailles; ils veulent que l’on dépose les restes des tendres victimes dans de somptueux cimetières patriotiques, où ces mères lacédémoniennes puissent venir respirer l’âme de leurs enfants dans le parfum des roses!… Cette théorie de la prime à l’infanticide, a obtenu quelques succès près de la population des districts manufacturiers d’Angleterre. Beaucoup de mères, dans ces pays-là, allaitent leurs enfants avec du laudanum, pour se débarrasser de leurs caresses importunes, et le procédé, assure-t-on, réussit à merveille. »

    Comme s’il pensait au crétin libéral Bastiat, Toussenel règle leur compte d’un trait de plume aux économistes libéraux : « Laissez faire nos économistes de France, et ils en arriveront bientôt à de semblables théories. Il ne se dit pas une sottise en Angleterre qui ne trouve son écho chez nous. »

    Et il comprend que le « complot Illuminati » ou cabalistique ou des Lumières a plusieurs siècles déjà : « Ah! Que Voltaire et Montesquieu savaient bien ce qu’ils faisaient, quand ils allaient en Angleterre pour voir des hommes libres ! II n’y a que cette Grande-Bretagne protestante pour produire des Hudson-Lowe et des maîtres philanthropes qui interdisent à leurs serfs le boire et le manger ! »

    Il traite très bien de l’affaire de la guerre d’opium, 1843, motivée par un certain Sassoon d’origine très certaine : « L’Angleterre a armé pour défendre les intérêts de ses marchands; elle a réduit l’empereur, qui voulait sauver ses peuples du poison, à opter entre ce poison et la destruction de toutes ses villes…. L’Angleterre achetait du thé à la Chine chaque année pour des sommes énormes. Le commerce de la compagnie des Indes avait besoin d’un objet de retour pour balancer cette dépense de numéraire. Elle trouva ce précieux moyen d’échange dans l’opium. Mais l’opium est un poison, et l’empereur de la Chine prohiba à l’entrée de ses États la denrée vénéneuse. »

    J’ai cité Chateaubriand, j’y reviens. Notre dernier grand homme politique et littéraire a bien compris le rôle subversif et méphitique de l’île sorcière : « Ainsi ces Anglais qui vivent à l’abri dans leur île, vont porter les révolutions chez les autres ; vous les trouvez mêlés dans les quatre parties du monde à des querelles qui ne les regardent pas : pour vendre une pièce de calicot, peu leur importe de plonger une nation dans toutes les calamités.

    On ne nous dira pas que l’on n’avait pas été prévenus, et en français encore. Le génie français fut celui de la lucidité, et il l’est resté. Mais comme Toussenel est considéré comme mineur, j’en remets une, de citation de Chateaubriand avant qu’on ne brûle ou caviarde ses bouquins » (Mémoires, T.II, L.20, ch. 6).

    Remueur de tout, Napoléon imagina vers cette époque le grand Sanhédrin : cette assemblée ne lui adjugea pas Jérusalem ; mais, de conséquence en conséquence, elle a fait tomber les finances du monde aux échoppes des Juifs, et produit par là dans l’économie sociale une fatale subversion.

    Nicolas Bonnal. http://francephi.com

  • Alain Benajam : Caroline Fourest ou le discrédit par la diffamation au service de la politique étasunienne

    Nous reproduisons ci-après le courrier adressé par Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, à l’attention du Directeur général de France télévision, Monsieur Rémy Pflimlin, à propos du programme qui sera diffusé ce soir, mardi 5 février à 20h35 sur F5, dirigé par Caroline Fourest et intitulé « Les Réseaux de L’extrême ».

    Claude Covassi, fondateur de Mecanopolis

    Lettre ouverte à M. Rémy Pflimlin,
    Directeur Général de France Télévisions

     Saint Denis, le 3 février 2013

    M. Le Directeur Général,

    Je vous rappelle que juridiquement une diffamation est une imputation erronée visant à porter atteinte à l’honneur et à la considération. Comment le Réseau Voltaire et Thierry Meyssan seront diffamés par l’émission de France 5, intitulée: «Les Réseaux de L’extrême ».

    Le 11 septembre 2001, le monde a pu largement être informé que des attentats se déroulaient à New York. La présentation médiatique de ces attentats affirmait que des avions de ligne, piratés par des terroristes islamistes kamikazes avaient été jetés sur des cibles significatives.

    Ces attentats ont été immédiatement suivis par la mise en place d’une nouvelle stratégie politique étasunienne présentée en «guerre au terrorisme».

    Dans les mois et les années suivantes une série de guerres et d’actions politiques fut entrepris par les USA, médiatiquement justifiée par cette fameuse «guerre au terrorisme». Celle-ci mettait en avant une supposée «guerre de civilisation» entre un «monde libre» occidental et un monde dominé par un islam diabolique propice à l’action terroriste.

    Entre ce qui avait été montré de ces attentats et la version des faits donnée par les médias dominants, s’établissait rapidement une forte discordance technique. Si cette version encore officieuse avait pu être crédible, il eu fallu alors revoir toutes les lois de la physique.

    L’ensemble des explications médiatiques comparée aux faits montrés était suffisamment fantaisiste pour que notre association, le Réseau Voltaire entreprenne de se moquer de cette version abracadabrantesque en publiant le fameux jeu des sept erreurs montrant les incohérences les plus visibles entre faits et explications données.

    Lire la suite sur le site de Alain Benajam

    Mecanopolis, ses administrateurs, ayants droit et rédacteurs soutiennent sans aucune réserve l’action de Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, ainsi que l’ensemble des analyses de Thierry Meyssan, président-fondateur du Réseau Voltaire.

    http://www.mecanopolis.org

  • École ou propagande ?

    De l’importance de s’émanciper des programmes scolaires

    L’enseignement est sans aucun doute, avec les médias de masse, un des meilleurs relais de l’idéologie dominante. Les programmes scolaires, drapés dans l’objectivité républicaine, permettent de distiller dans les esprits les plus jeunes des « acquis » clôturant par avance certains débats, imposant certaines vérités.

    L’actuel ministre de l’Éducation Vincent Peillon s’est parfaitement illustré dans cet exercice, avec sa proposition de « cours de morale laïque » (devenu depuis morale « civique » pour rendre la ficelle moins grosse) [1], ou encore avec l’arrivée discrète d’une documentation à l’attention des enseignants visant à promouvoir la théorie du genre, sous sa forme la plus absolue, en vue d’une adoption générale dans les programmes [2].

    La géopolitique et la question de la gouvernance mondiale sont elles aussi des sujets à travers lesquels la pensée unique s’impose, pas à pas, via les postulats établis et le vocabulaire employé. Dans les documents servant de ressources pour l’enseignement [3], la mondialisation économique et l’accroissement des interactions géopolitiques sont présentés par des réalités factuelles et statistiques qu’on ne saurait certes contester. Cependant, en ce qui concerne les causes, la mondialisation et toutes ses caractéristiques sont présentées comme un phénomène endogène, une voie historique inévitable. Assez logiquement, la question de la gouvernance mondiale est alors approchée comme une « nécessité » indiscutable, pour assurer des relais au marché et le réguler.

    Les auteurs cités, qu’ils soient des défenseurs du libéralisme ou inspirés par la tradition « interventionniste » (Stiglitz, Krugman, ou le fondateur d’ATTAC Liêm Hoang-Ngoc, aujourd’hui député européen PSE, etc.) auront en commun de considérer l’État-nation comme enterré, au profit du « laisser faire » ou de structures de régulation d’échelles supranationales.

    L’avenir de la gouvernance se trouverait donc dans les firmes internationales, garantes de l’optimisation des ressources, les ONG, garantes d’une démocratie participative, le G20, garant d’un pouvoir multilatéral, ou l’Europe, garante des intérêts occidentaux…

    En bref, tous les débats existant autour de la légitimité de la gouvernance mondiale et de son caractère irrémédiable sont ainsi évincés de l’enseignement. Ainsi, toute défense de l’intérêt national bien compris est reléguée au niveau de passéisme ringard. On notera d’ailleurs que l’apprentissage de l’histoire de France s’est vu récemment considérablement élagué, tout comme celui de la langue française [4]. Ces phénomènes trouveront sans aucun doute une continuité dans la politique de Vincent Peillon, qui déclare par exemple souhaiter « alléger » les programmes du primaire [5].

    L’enseignement contemporain présente le monde comme les tenants du pouvoir souhaitent qu’il soit vu. Sur ces bases, il est primordial de s’intéresser aux travaux exclus par l’école de la République. Après quelques lectures réellement alternatives, la très « démocratique » gouvernance mondiale qui nous avait été promise prend alors un tout autre visage.

    Léon Saint-Quay http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Klaxon pour tous vendredi soir à Marseille

    Okm

    (Photos)

    Une quarantaine de véhicules ont défilé dans les rues de Marseille et sur le Vieux Port pour demander la libération de Nicolas, prisonnier politique embastillé « pour l’exemple ». Plusieurs milliers de tracts ont été distribués aux passants. Compte tenu du silence des media, beaucoup ignoraient qui était Nicolas et pourquoi il était en prison. Information reçue 5/5 par de nombreux marseillais qui ont manifesté leur solidarité.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les veilleurs, un défi au système médiatique

    Il y en a des choses qui se passent sous le radar médiatique. Tenez, par exemple, le mouvement des veilleurs. J’en ignorais tout,  jusqu’à un matin de cette semaine, j’ai oublié lequel, où en traversant comme à mon habitude la Place Vendôme pour rejoindre mon bureau, j’ai observé une poignée d’hommes et de femmes debout devant la Chancellerie. Tous regardaient dans la même direction et semblaient attendre on ne sait trop quoi. Quelque chose d’indicible les unissait et pourtant ils étaient à distance les uns des autres et ne se parlaient pas. Etonnée, j’ai tapé "Place Vendôme" sur Twitter en arrivant au bureau et j’ai découvert que c’était des veilleurs. Si j’ai bien compris, ils s’inscrivent dans la lignée de la Manifestation pour tous, mais protestent également contre la condamnation de l’un des leurs, prénommé "Nicolas". Toujours sur Twitter, j’ai découvert que ce mouvement ne se se limitait pas à la Place Vendôme. Il y avait d’autres Veilleurs, devant le Palais de justice, sur le trottoir en face de l’Elysée, Place de la République…Mieux, les veilleurs s’organisaient aussi en province et même en Europe. J’ai donc cherché sur Google des articles. Il y en avait dans la presse quotidienne régionale, mais rien au niveau national, et rien donc, concernant Paris. Que les habitants des régions me pardonnent, je ne suis pas responsable de l’excessive centralisation de notre pays et ne m’y associe d’ailleurs aucunement. Mais c’est ainsi. Si la presse nationale ne relaie pas ce qui se passe à Paris, la capitale devient alors sourde et muette. Surtout si même le Parisien se tait.

    20 veilleurs, 10 cars de police

    Mercredi soir, j’ai entrainé avec moi un copain sur la place. Tu vas voir, lui dis-je, toi le subversif, le rebelle, l’insoumis, le provocateur, tu vas aimer.  Il ignorait tout de l’affaire bien qu’il passe ses journées à s’informer sur Internet, au point qu’il en sait plus que moi sur l’actualité et sur tout d’ailleurs alors qu’il n’est pas journaliste. Nous étions en voiture. Un policier en mobylette nous a interdit l’accès à la place. Il faut dire qu’une colonne de cars de CRS (ou de gendarmes, je ne les différencie pas) commençait à l’investir et que notre minuscule véhicule s’était faufilé avec insolence dans le convoi. Nous faisions désordre. Surtout que mon subversif camarade faisait de grands gestes aux conducteurs des camions, tantôt pour les sommer de se pousser, tantôt pour se foutre ouvertement de leur gueule. L’animal est ingérable et je commençais à avoir des sueurs froides. "Je veux voir ça me lance-t-il, tout en se garant d’un coup de volant enthousiaste dans une place miraculeusement libre rue St Honoré. Et nous voici bondissant du véhicule pour nous jeter au coeur de l’événement. Les CRS commençaient à descendre des cars, équipés en robocop, certains étaient allongés sous un camion, visiblement embarrassés par une panne. Subversif Premier, remonté comme un coucou suisse par cette adrénaline de terrain de guerre,  a commencé à  interpeler les forces de l’ordre avec son ironie habituelle sur le thème classique "vous n’auriez pas mieux à faire ailleurs". Fort heureusement, avec sa queue de cheval et son look globalement étrange, ils l’ont pris pour un SDF aviné et ne lui ont opposé qu’un souverain mépris. "Ah ben il est en forme celui-là" ai-je même saisi au vol, ce qui ne m’a rassurée qu’à moitié sur l’issue de notre équipée sauvage. Il est vrai qu’ ils n’étaient pas venus pour lui, mais pour les Veilleurs, dont à l’évidence mon camarade agité ne pouvait faire partie. Ceux-là avaient investi  la place. Ils se tenaient debout, espacés les uns des autres de quelques mètres. Bien alignés. Silencieux. Immobiles. Ils étaient à peine une vingtaine. Face à eux, dix cars de  CRS. Quelques touristes italiens se sont approchés d’un CRS pour savoir de quoi il retournait. Je n’ai pas entendu sa réponse. Il régnait une ambiance étrange. Tant de policiers sur équipés pour si peu d’hommes et de femmes debout et silencieux. Et au nom de quelle loi ? Les réponses officielles ne sont guère convaincantes. J’ignore la suite. Attrapant mon provocateur ami par la manche, je l’ai sommé d’arrêter ses âneries et nous sommes partis. Doté d’un instinct très sûr du rapport de force, je crois qu’il avait compris tout seul qu’il ne fallait pas chauffer davantage les policiers.

    Une marée silencieuse

    Les veilleurs étaient encore là jeudi et vendredi Place Vendôme. C’est comme une marée. Ils sont quelques uns le matin, plus nombreux à midi, puis la vague reflue et ils reviennent le soir. Toujours debout, silencieux, immobiles. C’est incroyable comme leur attitude attire l’attention. Quand tout le monde marche du fameux pas pressé du parisien, ils s’arrêtent. Au milieu du bruit et de la fureur de la capitale, ils se taisent. Absolument. Non seulement ils ne parlent pas (et encore moins ne crient), mais ils n’arborent ni pancarte, ni tee shirt siglé, ni quelque message écrit que ce soit. C’est le silence absolu. Ils sont juste là, immobiles, troublants de détermination. Ne cherchez pas d’articles de presse sur les Veilleurs de la Place Vendôme ou d’ailleurs à Paris. Il n’y en a pas. La cause n’est pas juste, médiatiquement parlant. Le silence et l’immobilité ne font pas de bons sujets. Ils n’ont pas de leaders (en tout cas à ma connaissance) pour organiser des conférences de presse.  Sans image et sans discours, il n’y a pas de sujet possible pour les journalistes. En ce sens, les veilleurs sont profondément subversifs. Si un artiste les croise, quelque part à Paris, je l’invite à s’arrêter et à regarder. C’est un spectacle fascinant. Il suffirait que leur cause soit à la mode pour que les médias du monde entier les observent avec émerveillement. Seulement voilà, on ne regarde jamais que ce que l’on veut bien voir.

    http://laplumedaliocha.wordpress.com

  • Etats-Unis et Europe : le poids politique du vote des immigrés

    WASHINGTON (NOVOpress) – Le Sénat américain vient d’approuver la réforme sur l’immigration voulue par Barack Obama, par 68 voix contre 32. Elle va ouvrir la voie, si la Chambre la soutient aussi, à la naturalisation de millions d’immigrés clandestins. Pour faire passer la pilule auprès de l’opinion publique, l’administration Obama promet plus de sécurité à la frontière avec le Mexique : 38 000 agents devront patrouiller le long de la frontière équipés d’un arsenal paramilitaire de surveillance dont des drones. Mais en 1986, l’administration Reagan avait procédé de la même façon : régularisation de trois millions d’immigrés, en promettant une fermeture hermétique de la frontière. Ce qui n’a jamais été le cas.

    Depuis Dakar (Sénégal), Barack Obama, s’est félicité du vote du Sénat : « Nous sommes une nation de lois et d’immigrants. Il faut juste que le Congrès finisse le travail ». Le président des Etats-Unis pousse à la roue car le vote latino est devenu déterminant à l’instar du vote musulman en faveur de François Hollande l’année dernière en France. Ainsi, en 2012, lors de l’élection présidentielle américaine, Mitt Romney a enregistré 44 points de retard sur Barack Obama chez les hispaniques. Ce jeu politicien risque d’aggraver l’insécurité multiraciale aux Etats-Unis et de provoquer d’innombrables drames humains. Comme en Europe à cause de la mondialisation.

    http://fr.novopress.info/

  • Pussy Riot : une grande chaîne de télévision allemande au cœur du scandale

    La chaîne de télévision ZDF s’est avérée avoir payé des personnalités culturelles allemandes pour afficher leur soutien aux participants du groupe Pussy Riot. La direction de la chaîne a essayé de retirer de l’Internet l’enregistrement de l’émission où cette prestation fut effectuée.

    Le jour du verdict des participants à la « prière punk » dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, la chaîne de télévision allemande ZDF a fait éclater une bombe. L’émission Aspects a montré une interview de 15 minutes de cinq personnalités culturelles allemandes avec quelque chose de vraiment très original pour la tradition de pensée unique du journalisme occidental : en Russie il se passe des choses horribles !

    La grand-mère du rock allemand Nina Hagen, il est vrai, avait oublié qu’une telle action pour la liberté était passible de trois ans d’emprisonnement en Allemagne, selon l’article 167 du code pénal allemand. L’actrice Anna Thalbach, elle, fit une déclaration politique sur la dépendance de l’Allemagne au gaz russe.

    « Tant que nous sommes dépendants des Russes, nous serons les derniers dont ils tiendront compte de l’opinion. Je ne pense pas que les Allemands peuvent leur dire : “Ça ne va pas. Au nom de quoi les condamne-t-on ?” Les Russes, sûrement, seraient morts de rire », a déclaré Anna Thalbach.

    Mais les créateurs de cette émission, eux, ne furent pas « morts de rire » quand la même Thalbach révéla dans un autre programme de la même chaîne qu’elle avait touché une grosse somme d’argent de la part de cette chaîne pour cette déclaration de soutien aux Pussy Riot.

    La chaîne de télévision ZDF a réagi instantanément. Le réseau fut nettoyé des extraits de ce scandaleux épisode de l’émission Aspects. Formellement pour cause de violation des droits d’auteurs. De telles violations n’embarrassent pourtant guère la chaîne quand il s’agit des autres épisodes de l’émission. Ceci a été suivi d’un communiqué officiel selon lequel la chaîne n’avait pas donné d’argent à l’actrice.

    Les représentants d’Anna Thalbach elle-même se sont mis à affirmer que l’actrice avait plaisanté. À vrai dire, c’est un peu difficile de croire à une plaisanterie. Cela sonne péniblement vrai.

    « J’ai juste dit que j’espérais qu’elles surmonteraient l’épreuve avec résolution. De toute façon je trouve cela absurde quand les acteurs se mettent à parler de politique », a déclaré Anna Thalbach.

    La politique, semble-t-il, est le mot clef de cette histoire de soutiens achetés.

    Et en Allemagne on n’a pas fait que simplement écrire sur les Pussy Riot. On en a même fait une pièce de théâtre. Et on a eu l’impression que c’était une cause commune dans toute la société allemande. Pourtant les partisans allemands des Pussy Riot ont réussi à rassembler sur l’Internet en tout et pour tout moins de 500 euros pour les soutenir. Quelle cause nationale ! La seule interview d’Anna Thalbach a probablement coûté plus cher. Cette histoire de corruption est décidément une honte pour le journalisme allemand.

    Malheureusement, nous n’avons pas réussi à contacter les autres participants à cette émission remarquable d’Aspects pour leur demander si la compagnie ZDF leur avait, à eux aussi, remis de dodues enveloppes après l’enregistrement. De toute façon, même s’ils avaient répondu « oui », leurs agents auraient sans doute pareillement plaidé un sens de l’humour très particulier.

    Ivan Blagoy, le 25 juin 2013

    Ivan Blagoy est le directeur du bureau allemand de Perviy Kanal, chaîne de télévision russe.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • A l’ombre de Fouché

     

    Vous avez dit justice ? On est en droit, si j’ose dire, de poser la question quand on sait les résultats que peuvent offrir certains jugements. Pourtant celui qui vient d’être rendu ce jeudi 27 juin 2013 n’a pas été fait à la va-vite comme pour notre pauvre Nicolas. Non il s’agit d’un jugement avec convocation deux mois après les faits reprochés, puis avec un bon mois de réflexion pour les attendus.

     

    Le prévenu n’en menait pas large, bien que son avocat ait été brillant pour défendre sa cause. Sans minimiser les talents de la défense, faut dire qu’à part les trois chefs d’accusation, le dossier du juge était bien vide. Alors ! pourquoi cette inquiétude ? Pensez, faisant foin des arguments opposés, le Procureur, dans son ire républicaine contre les affreux nervis de LMPT (traduisez La Manif Pour Tous) avait requis pas moins de six mois fermes. Il faut reconnaitre que les griefs sous-jacents contre l’ignoble inculpé de 26 ans ne manquent pas.

    Car enfin, un homme marié à une femme, père de deux enfants fruit de leur amour, catholique croyant pratiquant, diplômé de philosophie à l’IPC, détenteur d’un Master II en sciences sociales, ne peut qu’être un Français de la pire espèce, suspect dès lors au regard des gens « normaux » comme le Président. Les séides de la force publique lui avaient donné un avant goût de l’attention qu’on lui portait. Menotté par quatre malabars de la BAC (forme nationalisée du SAC), passé à tabac entre deux cars, jeté sans ménagement dans une cellule d’où on ne le sort qu’au bout de quatre heures pour interrogatoire et lui signifier sa garde à vue. Tant de zèle déployé lui valait d’être inquiet de la suite. Elle est énorme !

    Le jour « J » le juge a prononcé son verdict tant redouté :

    - Nullité de la garde à vue. Bon !
    - Aucune incidence sur le casier judiciaire. Fort bien !

    Deux mois de prison avec sursis. Pardon ?

    250 euros d’amende. Quoi ?

    Comme dirait un des frères de l’acquitté-coupable-mais-pas-vraiment, « tu n’as rien fait, mais ne t’avise pas de recommencer !... »

    Je fais mienne l’exclamation de Monsieur Sacha Guitry quand il fut jeté arbitrairement en prison « …. C’est cela la justice ? C’est ça la démocratie républicaine ? C’est ça l’intelligence Française…. ? »

    Il serait temps que nous commencions à orner le mur des salauds, pour cela je propose qu’on prenne comme support la muraille de Chine dans un premier temps.

    François Dejouy http://www.actionfrancaise.net

  • Pour le PS, la démocratie c’est toujours mieux… ailleurs !

    La démocratie, en France, en Europe, dans le monde arabe, a fait naitre de grands espoirs, dont celui d'une liberté d'opinion et d'expression. Mais le pouvoir reprend d'une main ce qu'il donne d'une autre : légitimé par le peuple, il prétend s'en affranchir, et toute ses décisions deviennent expression de la souveraineté du peuple – et donc incontestables : qui les conteste devient ennemi de la démocratie.

    Le sophisme est énorme qui voit des institutions se réfugier derrière la lettre des codes légaux pour mieux nier l'esprit des lois, et ne pas hésiter à brimer les libertés qu'elles sont censées servir et défendre. En France, en Suède, en Turquie, le peuple se révolte et la réponse est la même : une police qui provoque, un pouvoir qui autorise un usage immodéré de la force. Le Conseil de l'Europe s'en émeut, et la France fait partie des pays où les droits de l'homme sont menacés. Le Parti socialiste se réjouit de la libération des Femen (http://www.parti-socialiste.fr/communiques/liberation-des-femen-europeennes) mais le PS entend bien garder Nicolas en prison. Il fait la leçon au Premier ministre Erdogan, qui "refuse d'écouter le peuple turc" et "fait le choix de l'épreuve de force" (http://www.parti-socialiste.fr/communiques/place-taksim-ergodan-choisit-la-crise) mais le PS appelle à réduire au silence les “groupuscules” qui ne veulent pas du mariage gay. Le PS "appelle au dialogue pour que les aspirations démocratiques qui s'expriment dans la rue soient entendues", mais c'est en Turquie : en France, l'ordre socialiste doit régner, la liberté d'expression peut aller prendre ses quartiers ailleurs et la rue ne sera pas écoutée. Le conseil de l'Europe appelle au respect de la démocratie, et demande que les gouvernements apaisent plus qu'ils n'attisent, défendent plus qu'ils n'attaquent. Nous ne pouvons que souscrire à des vœux si raisonnables, et espérer que le gouvernement et son parti entendront les voix européennes à défaut d'écouter les voix françaises.

    ONLR !

    http://www.printempsfrancais.fr

  • Obama en pèlerinage sur l’île de Gorée : mythes au service du mondialisme

    Barack Obama s’est notamment rendu en famille à l’île de Gorée, au large de Dakar, « haut-lieu de mémoire de la traite négrière et sa tristement célèbre « maison des esclaves » » (sic) où l’ont précédé deux autres présidents américains, Bill Clinton et George W. Bush.

    « C’est un moment très fort », a affirmé Barack Obama à Gorée, ajoutant : « Évidemment, pour un Africain-Américain, un président africain-américain, avoir la possibilité de visiter ce site, je pense, me donne plus de motivation pour défendre les droits de l’Homme à travers le monde ».

    L’idéologie officielle des Droits de l’homme est en effet le nouvel Evangile du Nouvel Ordre Mondial, et fallacieux, il se fonde sur des forgeries.
    Et justement, l’histoire de Gorée et cette « maison des esclaves » relève du mythe…

    Voici ce que rappelait à ce propos Robert Faurisson, évoquant un article du Monde (pour une fois attaché à la vérité) :

    « Dans cet article on lisait par exemple : « La Maison des esclaves de l’île de Gorée figure dans tous les guides. Pas un touriste ne manquera la visite de ce monument au sinistre passé. Il sera accueilli dans la cour de ce bâtiment ocre rouge par un cicerone inspiré, Joseph N’Diaye, un ancien sous-officier. Ce dernier raconte avec émotion l’histoire de cette ‘esclaverie’ construite par les Hollandais [sic] au XVIIe siècle [sic], pivot de la traite à Gorée qui vit défiler des centaines de milliers [sic] d’Africains, enchaînés vers le Nouveau Monde. – Les différentes cellules sont détaillées [par le guide] : celles des hommes, celles des femmes et celles des enfants et la porte pour le ‘voyage sans retour’ qui s’ouvre sur l’océan. Un escalier à double révolution conduit aux appartements des négriers. La Fondation France-Liberté, de Danièle Mitterrand, comme en atteste une plaque, a financé une partie de la rénovation de l’édifice. La Maison des esclaves est devenue un élément du patrimoine de l’humanité, surtout depuis que l’Unesco a classé l’ensemble de l’île dans cette rubrique. Le problème, c’est que tout est faux, ou presque, comme l’expliquent Abdoulaye Camara et le Père de Benoist, un jésuite, historien, chercheur à l’IFAN. La maison, parfaitement identifiée, n’a rien de hollandais. Elle a été construite par les Français, en 1783, pour Anna Colas, une signare – riche dame métisse – quand la traite tirait à sa fin. Les pièces du bas ont peut-être servi de logements à des esclaves domestiques mais sûrement pas à la traite. C’étaient essentiellement des entrepôts à marchandises.
    – L’esclaverie, car elle a existé, se situait non loin du port qui abrite aujourd’hui le Musée historique. Elle a disparu. Gorée n’a jamais été un centre très actif pour la traite (deux cents à cinq cents esclaves par an, si l’on en croit les chiffres du savant jésuite), par rapport aux comptoirs de la Côte des esclaves (l’actuel Bénin), du golfe de Guinée ou de l’Angola. La légende de la Maison aux esclaves doit tout à l’indéniable talent de Joseph N’Diaye qui a mis une douzaine d’années à forger un mythe qui, aujourd’hui, a force de loi. »

    NB : les trois « [sic] » sont de moi [Robert Faurisson].
    En 1997, Jean-François Forges, historien antirévisionniste, dénoncera, à son tour, le mythe de la Maison des esclaves de l’île de Gorée. Il écrira : « C’est un mythe qui dit cependant une vérité fondamentale. Encore faudrait-il en informer les touristes » (Eduquer contre Auschwitz / Histoire et Mémoire, ESF éditeur, 1997, p. 67, n. 33).
    Le dimanche 18 avril 1998, entre 9h et 10h, dans une émission de « France-Inter », on évoquera le caractère fallacieux de cette « Maison des esclaves », mais pour conclure que la charge symbolique en est telle qu’il serait indécent d’aller se soucier de la vérité historique. »

    http://www.contre-info.com