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lobby - Page 2241

  • Interpellations violentes et arbitraires

    Interpellations violentes et arbitraires de jeunes militants anti-mariage pour tous lors d’un pique-nique place du pont neuf, vendredi 28 juin 2013 et étalage du drapeau gay sur le fronton de l’ambassade du Royaume-Unie à Paris la veille de la gaypride.

     

    http://fr.altermedia.info/politique/interpellations-violentes-et-arbitraires_49558.html

  • Le prix de la vérité

    Alors que la presse internationale traite les informations d’Edward Snowden comme des révélations sur le programme PRISM et feint de découvrir ce que tout le monde pouvait savoir depuis longtemps, Thierry Meyssan s’intéresse au sens de cette rébellion. De ce point de vue, il attache beaucoup plus d’importance au cas du général Cartwright, également mis en examen pour espionnage.

     

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    Ancien commandant de la force de frappe US, ancien chef d’état-major adjoint interarmes, ancien conseiller militaire du président Obama, le général Cartwright est accusé d’espionnage : il aurait fait fuiter au New York Times des informations sur la guerre secrète contre l’Iran de manière à prévenir une guerre inutile.

    Les fonctionnaires états-uniens, civils ou militaires, qui encourent 30 ans minimum de réclusion pour avoir révélé à la presse des secrets d’État US, sont-ils des « lanceurs d’alerte » exerçant un contre-pouvoir dans un système démocratique ou des « résistants à l’oppression » d’une dictature militaro-policière ? La réponse à cette question ne dépend pas de nos propres opinions politiques, mais de la nature de l’État US. Cette réponse change totalement si l’on se concentre sur le cas de Bradley Manning, le jeune soldat gauchiste de Wikileaks, ou si on y intègre le cas du général Cartwright, conseiller militaire du président Obama, mis en examen jeudi 27 juin 2013 pour espionnage.

    Ici, un retour en arrière est nécessaire pour comprendre comment on passe de l’« espionnage » au profit d’une puissance étrangère à la « déloyauté » face à une organisation criminelle qui vous emploie.

    Pire que la censure : la criminalisation des sources

    Le président des États-Unis et Prix Nobel de la paix, Woodrow Wilson, tenta de donner à l’Exécutif le pouvoir de censurer la presse lorsque la « sécurité nationale » ou la « réputation du gouvernement » sont en jeu. Dans son discours sur l’état de l’Union (7 décembre 1915), il déclara : « Il y a des citoyens des États-Unis ... qui ont versé le poison de la déloyauté dans les artères mêmes de notre vie nationale, qui ont cherché à traîner l’autorité et la bonne réputation de notre gouvernement dans le mépris ... à détruire nos industries ... et à avilir notre politique au profit d’intrigues étrangères .... Nous sommes sans lois fédérales adéquates .... Je vous exhorte à faire rien de moins que de sauver l’honneur et le respect de soi de la nation. De telles créatures de la passion, de la déloyauté, et de l’anarchie doivent être écrasées  » [1].

    Cependant, le Congrès ne le suivit pas immédiatement. À la suite de l’entrée en guerre des États-Unis, il vota l’Espionage Act, reprenant l’essentiel de l’Official Secrets Act britannique. Il ne s’agit plus de censurer la presse, mais de lui couper l’accès à l’information en interdisant aux dépositaires des secrets d’État de les communiquer. Ce dispositif permet aux Anglo-Saxons de se présenter comme des « défenseurs de la liberté d’expression », alors qu’ils sont les pires violateurs du droit démocratique à l’information, défendu constitutionnellement par les pays scandinaves.

    Le silence, pas le secret

    De la sorte, les Anglo-Saxons restent moins bien informés de ce qui se passe chez eux que ne peuvent l’être les étrangers. Par exemple, durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada purent ainsi maintenir le secret chez eux sur le Projet Manhattan de construction de la bombe atomique, alors qu’il employait 130 000 personnes pendant 4 ans et qu’il était largement pénétré par les services secrets étrangers. Pourquoi ? Parce que Washington ne préparait pas cette arme pour cette guerre, mais pour la suivante, contre l’Union soviétique. Comme l’ont montré les historiens russes, la capitulation du Japon fut reportée jusqu’à ce qu’Hiroshima et Nagasaki soient détruites, comme avertissement à l’URSS. Si les États-uniens avaient su que leur pays disposait d’une telle arme, leurs dirigeants auraient eu à l’utiliser pour en finir avec l’Allemagne et non pas pour menacer l’allié soviétique au détriment des Japonais. En réalité, la Guerre froide commençait avant la fin de la Seconde Guerre mondiale [2].

    En matière de secret, on observera que Staline et Hitler furent informés du Projet Manhattan dès son lancement. Ils disposaient en effet d’agents dans la place. Tandis que Truman n’en fut pas informé en sa qualité de vice-président, mais seulement au dernier moment, après le décès du président Roosevelt.

    La véritable utilité de l’Espionage Act

    Quoi qu’il en soit, l’Espionage Act ne traite que secondairement d’espionnage comme le montre sa jurisprudence.

    En période de guerre, il sert à sanctionner les opinions dissidentes. Ainsi, en 1919, la Cour suprême a admis dans les affaires Schrenck contre États-Unis, et Abrams contre États-Unis que le fait d’appeler à l’insoumission ou à ne pas intervenir contre la Révolution russe tombait sous le coup de l’Espionage Act.

    En période de paix, la même loi sert à empêcher les fonctionnaires à rendre publics un système de fraudes ou des crimes commis par l’État, même lorsque leurs révélations sont déjà connues, mais pas encore attestées.

    Sous l’administration de Barack Obama, l’Espionage Act aura été invoqué 8 fois, un record en temps de paix. Laissons de côté le cas de John Kiriakou, un officier de la CIA qui a révélé l’arrestation et la torture d’Abou Zoubeida. Loin d’être un héros, Kiriakou est en réalité un agent provocateur de l’Agence chargé de faire accroire le public aux pseudos aveux extorqués à Zoubeida pour justifier a posteriori la « lutte contre le terrorisme » [3].

    Éliminons également le cas de Shamal Leibowitz, dans la mesure où ses révélations ne furent jamais diffusées au public. Restent 6 cas qui nous enseignent sur le système militaro-policier US.

    Stephen Jin-Woo Kim a confirmé à Fox News que la Corée du Nord préparait un test nucléaire, malgré les menaces US ; une confirmation qui ne portait aucun tort aux USA sinon celui de souligner leur incapacité à se faire obéir par la Corée du Nord. Dans un autre contexte, cette information avait déjà été diffusée par Bob Woodward sans provoquer de réactions.

    Thomas Andrew Drake a révélé la gabegie du programme Trailblazer à un membre de la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants. Il lui a été reproché d’avoir informé les parlementaires chargés de surveiller les agences de renseignement de ce que la NSA jetait secrètement des milliards par les fenêtres. Trailblazer visait à trouver un moyen d’implanter des virus sur n’importe quel ordinateur ou téléphone portable. Il n’a jamais fonctionné.

    Dans la même veine, Edward Snowden, un employé du cabinet juridique Booz Allen Hamilton, a rendu publics divers documents de la NSA attestant de l’espionnage US en Chine aussi bien que de celui des invités au G20 britannique. Surtout, il a montré l’ampleur du système d’écoutes militaire des téléphones et du web, auquel nul ne peut échapper fut-il président des États-Unis. La classe politique US le décrit comme « un traître à abattre », uniquement parce que ses documents empêchent la NSA de continuer à nier devant le Congrès des activités connues de tous de longue date.

    Bradley Manning, un simple soldat, a transmis à Wikileaks les vidéos de deux bavures de l’armée, 500 000 rapports de renseignement des bases militaires en Afghanistan et en Irak, et 250 000 câbles sur les renseignements recueillis par les diplomates US lors de conversations avec des hommes politiques étrangers. Rien de tout cela n’a d’importance capitale, mais cette documentation donne une piètre idée des ragots récoltés par le département d’État et qui servent de base à sa « diplomatie ».

    Jeffrey Alexander Sterling est un employé de la CIA qui révéla au New York Times « l’Opération Merlin ». Plus étonnant, le général James Cartwright était le numéro 2 des armées, en sa qualité de chef d’état-major adjoint interarmes, et un conseiller proche du président au point d’être surnommé « le général d’Obama ». Il aurait révélé, l’an dernier, au New York Times « l’Opération Jeux Olympiques », et vient d’être placé sous enquête, selon CNN.

    Sterling et Cartwright ne croient pas au mythe israélien de « la bombe atomique des mollahs ». Ils ont donc tenté de désamorcer la guerre dans laquelle Tel-Aviv tente de précipiter leur pays. « L’Opération Merlin » consistait à faire parvenir à l’Iran de fausses informations sur la fabrication de la bombe. En réalité, il s’agissait de pousser l’Iran à engager un programme militaire nucléaire de manière à justifier a posteriori l’accusation israélienne [4]. Quant à « l’Opération Jeux Olympiques », elle consistait à implanter les virus Stuxnet et Flame dans la centrale de Natanz, pour en perturber le fonctionnement, notamment les centrifugeuses [5]. Il s’agissait donc de bloquer le programme nucléaire civil de l’Iran. Aucune de ces révélations n’a porté atteinte aux intérêts US, mais aux ambitions d’Israël.

    De grands résistants

    Une opposition de salon nous présente les hommes mis en cause au nom de l’Espionage Act comme des « lanceurs d’alerte » (whistleblower), comme si les États-Unis d’aujourd’hui étaient une réelle démocratie et qu’ils alertaient les citoyens de quelques erreurs à corriger. En réalité, ils nous apprennent qu’aux États-Unis, du simple soldat (Bradley Manning) au numéro 2 des armées (le général Cartwright), des hommes tentent comme ils le peuvent de lutter contre un système dictatorial lorsqu’ils découvrent en être un rouage. Face à un système monstrueux, ils sont à placer au niveau de grands résistants comme l’Amiral Canaris ou le comte de Stauffenberg.

     

    Notes :
    are citizens of the United States ... who have poured the poison of disloyalty into the very arteries of our national life ; who have sought to bring the authority and good name of our Government into contempt ... to destroy our industries ... and to debase our politics to the uses of foreign intrigue.... [W]e are without adequate federal laws.... I am urging you to do nothing less than save the honor and self-respect of the nation. Such creatures of passion, disloyalty, and anarchy must be crushed out.”

    [2] « La Seconde Guerre mondiale aurait pu prendre fin en 1943 » « Si l’Armée rouge n’avait pas pris Berlin... » et « La Conférence de Yalta offrait une chance qui n’a pas été saisie », entretien de Viktor Litovkine avec Valentin Faline, Ria-Novosti/Réseau Voltaire, 30 mars, 1er et 6 avril 2005.

    [3] « Abou Zoubeida, la "balance d’Al-Qaida" », et « La torture occultée : Lee Hamilton, John Brennan et Abou Zoubeida », par Kevin Ryan, Traduction Maxime Chaix, Réseau Voltaire, 17 janvier et 25 février 2013.

    [4] State of War : The Secret History of the CIA and the Bush Administration, par James Risen, Free Press, 2006.

    [5] « Obama Order Sped Up Wave of Cyberattacks Against Iran », par David E. Sanger, The New York Times, 1er juin 2012. « Did America’s Cyber Attack on Iran Make Us More Vulnerable ? », par Marc Ambinder, The Atlantic, 5 juin 2012. « The rewards (and risks) of cyber war »,par Steve Call, The New Yorker, 7 juin 2012. « U.S., Israel developed Flame computer virus to slow Iranian nuclear efforts, officials say », par Ellen Nakashima, Greg Miller et Julie Tate, The Washington Post, 19 juin 2012.

  • Nicolas a la dissidence dans les gènes

    Raphaël Stainville écrit dans Le Figaro Magazine :

    N"[...] Depuis le 19 juin au soir, Nicolas Bernard-Buss, lui, est détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Numéro d'écrou 404 247//D-4. Il a été placé à l'isolement. Son seul horizon, comme nous le confie l'un de ses conseils, Me Boutron, ce sont «les quatre murs sales d'une cellule dépouillée sans chaise ni table. Une fenêtre brisée, ouverte aux grands vents et aux bruits de la prison». Son quotidien: des repas qui n'arrivent pas toujours ; l'impossibilité de sortir de sa cellule, ne serait-ce que pour une promenade, histoire de se dégourdir les jambes ; les heures qui défilent lentement ; la visite de ses avocats ou de l'aumônier de la prison. Son seul vrai réconfort depuis une semaine: la lecture des centaines de lettres qui lui parviennent tous les jours. Des messages de soutien, d'encouragement, d'indignation et de colère venus de toute part. Nicolas ne connaît pas ces gens qui lui écrivent, mais il est devenu, pour une grande partie du pays, le visage d'une résistance pacifique que l'on veut museler à tout prix. [...]

    Etudiant en licence d'histoire à la Catho, il mène en parallèle des études dans une école d'ingénieurs. C'est un garçon plutôt brillant, «extrêmement intelligent», aux dires de ceux qui le côtoient ou qui l'ont fréquenté du temps où il était élève à La Source, un lycée de Meudon, dans la banlieue ouest de Paris. L'informatique est sa seule passion déclarée: il sait tout des consoles de jeux, connaît jusqu'à la date de sortie de la première Mega Drive, dévore la presse spécialisée, bidouille un peu sur un vieil ordinateur du début des années 2000. Avec sa grande mèche qui lui tombe sur le visage et ses sweats à capuche, il a tout du parfait geek.

    Depuis le départ de ses parents à Angers, Nicolas Bernard-Buss vit seul dans un petit studio à Paris. Pour payer son loyer, il bosse le soir dans une société d'événementiel. Il s'occupe de l'accueil, du vestiaire ou de la plonge. L'été, le jeune homme livre des pizzas, travaille chez McDo, multipliant les petits boulots pour vivre. Nicolas ne sait pas encore précisément ce qu'il veut faire plus tard. Peut-être du journalisme, comme sa mère. Il aime écrire. Cet «hypersensible», comme nous le confie l'un de ses proches, a même plusieurs projets d'écriture en cours.

    [...] Il n'a jamais été encarté nulle part, ne s'est jamais engagé dans un seul mouvement. Il fréquente seulement l'aumônerie de la Catho où il prend sa part dans l'organisation de débats sur des sujets de société. Avec la loi sur le mariage pour tous, il se découvre une âme de militant. Nicolas est de toutes les manifestations. Son cercle d'amis s'élargit. Ses nuits sont de plus en plus courtes.

    Au moment du vote de la loi au Sénat, certains se laissent tenter par la violence ou la provocation. Pas lui. Il fait partie des six jeunes qui, dans la nuit du 15 au 16 avril, se sont réunis pour réfléchir aux moyens de poursuivre de façon pacifique leur opposition à la loi Taubira. Ensemble, ils fondent les Veilleurs. Nicolas, qui prend alors le pseudo de Nicolas Berns, après avoir reçu plusieurs messages d'intimidation sur sa boîte e-mail, s'occupe de la visibilité du mouvement sur les réseaux. Il trouve le logo. A plusieurs reprises, il confie à sa mère sa joie de participer à ce mouvement de résistance pacifique. Nous l'avions rencontré sur l'esplanade des Invalides. Les médias n'avaient d'yeux que pour les agitateurs qui se frottaient aux CRS. «Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit», nous avait-il répondu en citant saint François de Sales. Berns était persuadé qu'un jour l'histoire lui donnerait raison. Il a la dissidence dans ses gènes. Son père polonais a vécu, adolescent, l'état de siège de décembre 1981 au moment de la naissance de Solidarnosc. Sa grand-mère a fui la Lituanie à l'âge de 25 ans, à la suite de la répression soviétique. Nicolas est le fruit de cette histoire-là. A 12 ans, il accompagne sa grand-mère qui, pour la première fois, est revenue à Vilnius après quarante-trois ans d'absence. Ce long voyage en forme de pèlerinage familial a été l'occasion d'échanges sur la résistance à l'oppression, le choix de la liberté… [...]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Julien Dray, Harlem Désir et le « Le Pen-prolétariat »…

    touche-pas-à-mon-peuple.jpgLe Monde a publié hier le résultat d’une étude fouillée réalisée par  l’IFOP « à partir de l’analyse systématique des résultats de 149 bureaux de vote, représentant 37 143 votants au second tour » de l’élection législative de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) du  dimanche 23 juin. Il apparaît ainsi qu’ « à peine un électeur de gauche sur quatre a suivi l’appel au front républicain  (contre le FN)  en votant pour le candidat Jean-Louis Costes, élu député à la place de Jérôme Cahuzac, démissionnaire ». Il est aussi relevé avec justesse, et ce constat est à rappeler au moment ou le FN aborde  les élections municipales avec la ferme volonté de s’enraciner, que c’est « l’ancrage local » de Jean-Louis  Costes qui lui a très largement permis  de gagner cette élection. « Pour faire la différence avec le candidat du Front National (Etienne Bousquet-Cassagne), M. Costes a pu compter sur une forte mobilisation dans la ville de Fumel, dont il est maire, et dans le canton où il est conseiller général. Sur son seul canton de Fumel, M. Costes a en effet engrangé 1 650 voix d’avance sur son rival. Son canton, qui ne pèse que 11 % de la circonscription, lui a fourni 65 % de son avance, analyse M. Fourquet. »

     Pour autant,  nouvelle « manifestation de l’usure de la stratégie de front républicain »,  « 62 % des électeurs de gauche auraient préféré s’abstenir ou voter blanc, 15 % auraient voté FN et 23 % pour le candidat de l’UMP » ; « la progression du FN entre les deux tours ne peut s’expliquer que par le report d’une partie non négligeable des électeurs de gauche vers le candidat frontiste » est-il encore indiqué.

     Le très controversé amateur de Rolex et ex responsable  de SOS racisme, le député socialiste  Julien Dray,  était  interrogé hier sur le site du Monde sur le meilleur moyen de contrer le FN.« Il ne faut pas abandonner l’argumentation selon laquelle le FN constitue un danger pour la démocratie, un parti d’apartheid social ». « Nous sommes dans une bataille idéologique, une bataille d’identité. Ce mouvement (le FN, NDLR) est fort, mais il n’est pas majoritaire, loin de là, dans la société. Or, s’il n’y a rien en face, il va le devenir, car il va attirer les franges les moins politisées de l’électorat de gauche, qui sont davantage dans le vote protestataire, et moins dans le réflexe de fidélité à la gauche. »

    « Le défi qui est posé à la gauche » poursuit le pote franc-maçon,  « c’est de promouvoir un modèle de société qui réponde à ces questions existentielles : est-ce que la France existe encore ? N’est-elle pas devenue une sous-nation ? La politique peut-elle encore quelque chose ? La gauche actuelle, si elle veut encore avoir un rôle positif, doit relever ce défi. Défendre un monde libre, métissé, mais rassurant (sic)  car adossé à un combat pour un ordre social juste. »

    Et M. Dray de plaider pour le rassemblement des forces de progrès : « sans unité de la gauche pas d’avenir. Aucun. On ne s’en sortira pas si une partie de la gauche continue à faire le procès de l’autre partie. Le processus de substitution d’une gauche à une autre, auquel certains ont cru, ne marchera pas » a-t-il ajouté en référence aux attaques  menées contre le PS par le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.

    Même son de cloche d’un autre pote humaniste  et actuel patron du PS, Harlem Désir,  invité hier de la matinale de France Info,  qui a plaidé pour des « listes de rassemblement de la gauche dès le premier tour» aux élections municipales». Comme Alain Juppé, Jean-François Copé, François Fillon, M. Désir souhaite  le maintien du cordon sanitaire entre l’UMP et le FN, l’exclusion des membres de l’UMP qui passeraient outre aux oukases. Comme MM. Juppé, Copé et Fillon,  il s’est aussi prononcé pour   «un combat beaucoup plus frontal vis-à-vis de l’extrême droite »  en se confrontant à elle sur le terrain des idées, en démontrant que le programme du Front National serait «la ruine économique de notre pays».

    Sur son blog,  Françoise Fressoz éditorialiste du Monde, « les deux potes »  Dray et Désir  sont  crédités  d’avoir  « perçu le danger, c’est déjà ça »,  que représente le FN. « Ils  appellent à une nouvelle stratégie : ils considèrent toujours que le parti d’extrême droite est un danger pour la démocratie, mais ils reconnaissent que l’argument porte de moins en moins. Il faut dénoncer les subterfuges du programme économique du FN » insiste Désir.

    La gauche  au pouvoir pourrait reconquérir l’électorat populaire est-il avancé,   grâce à une Europe qui renouerait avec la croissance (?), par le  biais « d’une grande réforme fiscale d’ici à la fin du quinquennat », par  une nouvelle redéfinition des « répartitions des prestations sociales ». «  En réalité, c’est tout l’Etat social qu’il faudrait revoir (…). Depuis un an, c’est ce message que la Cour des comptes distille rapport après rapport. Mais il équivaut à une vraie révolution, dans un pays qui ressemble déjà à une poudrière. »

    « Du coup, on comprend mieux pourquoi, face à la montée du FN, François Hollande (et ses relais au PS, NDLR) préfère mettre l’accent sur l’union de la gauche dès le premier tour. Opérationnellement parlant, c’est beaucoup moins compliqué à obtenir d’ici aux municipales de mars prochain. »

    Certes, le courage politique  et la volonté d’un ordre social juste, quoi qu’en disent MM. Dray et Désir,  ne sont pas  portés par un PS soumis au mondialisme. Apparatchiks socialistes qui savent aussi que sous le choc du réel, l’électeur de gauche d’hier peut devenir  l’électeur du FN de demain. L’émergence d’un vote frontiste au sein des classes moyennes mais aussi d’un  Le-Pen prolétariat ne date pas de Villeneuve-sur-Lot… mais des années 80 !

    Certes,  le FN doit encore fournir un gros travail pédagogique pour faire comprendre le bien fondé de sa position vis-à-vis de « l’Europe »,  l’alternative économique dont il est porteur, et il est certain que    l’adhésion  aux thématiques frontistes varie selon les sensibilités politiques.

     Nous citions le 14 juin une  enquête de l’institut britannique britannique YouGov pour  l’édition française du Huffington Post et la chaîne i-Télé. Elle indiquait  que  si  l’immigration est un sujet de « préoccupation principale » pour seulement  3% des sympathisants du PS et 2% de ceux de l’extrême gauche, ce pourcentage monte à 35% chez les électeurs frontistes,  devant « le chômage et l’emploi » (28%).

    Mais le baromètre annuel de TNS-Sofres pour France Info/Le Monde/Canal+ de février dernier  relevait  qu’un Français sur trois (32%) se  dit  « tout à fait »  ou « assez » d’accord avec les idées du Front National et de Marine Le Pen;   54% (+3 points) jugent qu’ « il y a trop d’immigrés en France ». Conséquence certainement  de l’offensive du lobby LGBT en faveur  du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels,  72% des personnes interrogées (+9 points) sont d’accord  avec  l’idée selon laquelle « on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France». Une  conviction partagée à l’évidence  par  les nombreux  électeurs dits « de gauche » qui ne partagent pas les obsessions d’une  Christiane Taubira ou d’une  Najat Vallaud-Belkacem.

     D’ailleurs,  un sondage opinion way paru en mars 2011 indiquait qu’en tête des appréciations élogieuses, 38% des personnes interrogées considéraient Marine Le Pen comme la candidate « d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles. »

    C’est donc bien remarque Bruno Gollnisch,  sur les questions  touchant globalement  à l’identité française  que le niveau d’adhésion au programme défendu par Le FN et Marine  est  le plus élevé que ce soit chez le sympathisant de gauche comme chez le sympathisant de droite. Déjà, en  février 2010, l’enquête TNS Sofres dans le cadre du « grand débat sur l’identité nationale »  indiquait que  65% de Français considèrent que l’identité française a tendance à «s’affaiblir», les raisons principales dudit affaiblissement citées en premier étant « la perte des valeurs » (29%),  « l’immigration » (25%) et « la diversité culturelle et ethnique » (18%) ce qui certes revient peu ou prou au même.

    L’incapacité de la gauche internationaliste (comme de la droite mondialiste) a défendre la France et les Français dans la mondialisation  explique ce rejet croissant du PS par les Français et une partie de leurs électeurs.  Et il est clair que ce n’est pas dans leur   boîte à outils sociale-démocrate, européiste, cosmopolite,  communautariste que  les socialistes trouveront les solutions…

    http://www.gollnisch.com

  • Etats-Unis : une paire d’invertis avait acheté un bébé conçu par GPA pour l’abuser et l’exploiter sexuellement

    Une histoire horrible, telle qu’il risque d’en arriver de plus en plus souvent en France…

    « Mark Newton et de son petit ami australien Peter Truong. Voulant, selon leurs dires, éprouver les « joies de la paternité », ils avaient en 2005, après de longues démarches, obtenu en Russie pour la somme de 8000 dollars un enfant conçu par GPA (gestation pour autrui) avec les gamètes d’un des deux hommes.

    A l’age de 22 mois, le petit garçon a commencé a être abusé sexuellement, et quotidiennement, par ses « parents » et par au moins huit autres adultes en Australie, en France, en Allemagne et aux États-Unis.

     

    Le degré d’exploitation sexuel avait atteint un tel niveau que l’enfant a grandi croyant que les agissements dont il était victime étaient la vie normale. Il était même coaché sur la façon de nier si jamais on lui posait des questions.

    Les enquêteurs ont découvert un journal méticuleusement tenu par les deux hommes relatant toutes leurs activités.

    Quand les deux hommes ont commencé à être soupçonnés, ils ont accusé les autorités de les stigmatiser en raison de leur orientation sexuelle.

    En 2010, interviewés par une radio australienne, le couple avait voulu donner l’image d’une « famille comme les autres ». Pour les enquêteurs, il apparait clairement qu’ils ont achetés l’enfant dans l’unique objectif de l’exploiter sexuellement.

    La « famille comme les autres » vivait à Los Angeles, États-Unis. Le dénommé Newton vient d’être condamné à 40 années de prison. Le dénommé Truong attend toujours que sa peine soit prononcée. »

    Source   http://www.contre-info.com

  • Il n’y a pas un « Islam de France » mais des Islam en France

    Analyse de Bernard Lugan (23/06/13)

    Fondé pour donner aux musulmans de France une représentation officielle dégagée des influences étrangères, le CFCM (Conseil français du culte musulman) s’est désintégré à la veille de l’élection de son président.

    Dix ans après sa création par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur chargé des Cultes, le CFCM qui est plus déchiré que jamais, apparaît comme une juxtaposition de groupes de pression aux ordres des pays d’origine de leurs membres.

    Cet échec illustre d’une manière criante une réalité obstinément niée par les hommes politiques français, à savoir que l’ « Islam de France » est un mythe. Les composantes musulmanes sont en effet à ce point diverses, les financements et les rattachements à des pays étrangers (Maroc, Algérie, monarchies du Golfe, Turquie etc.,) à ce point prégnants, qu’il convient en revanche de parler des Islam en France puisque les obédiences se font plus en fonction des pays d’origine des croyants que de la religion. Explication.

    Pour lire la suite de cette analyse, vous devez être abonné à l’Afrique Réelle. Elle vous sera envoyée par courriel. Pour vous abonner, cliquer ici.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les veilleurs debout : un mouvement irritant

    Le Figaro sur les veilleurs debout :

     

    "Ils ne scandent aucun slogan, ne déploient aucune banderole, n'arborent aucun signe de ralliement. Ils n'ont l'air de rien comme cela, impassibles, les mains dans les poches, une cigarette aux lèvres ou un livre sous le bras. Mais contre la loi Taubira, contre la «justice à deux vitesses» qui a envoyé l'un des leurs en prison, ils sont vent debout. Depuis une semaine, des dizaines d'opposants au mariage gay se relaient place Vendôme ou devant le palais de justice de Paris. Ils ne manifestent pas ; ils «veillent» tout simplement. Debout. C'est place Taksim, à Istanbul, où un jeune chorégraphe a inventé il y a quelques jours cette forme de contestation, que le premier «veilleur debout» a puisé son inspiration. Il a vite été rejoint par de nombreux anonymes. [...]

    Pour les autorités, voilà qui est très irritant: impossible de disperser ce qui n'est pas un «attroupement non autorisé», puisque les veilleurs restent toujours espacés de plusieurs mètres! «J'avoue que ça a de la gueule!» sourit un policier.

    Intrigués, de nombreux passants s'arrêtent. [...] «En première ligne, on met les bilingues, pour répondre aux touristes», raconte Olivia, 15 ans, qui profite de ses veilles pour lire Le Discours de la méthode. Au pied d'un réverbère, des sympathisants ont déposé des sacs remplis de victuailles: des madeleines, de la tape­nade, des bouteilles d'eau… et même des petites plantes, offertes par un fleuriste. «Hier à l'aube, des éboueurs nous ont apporté une boîte de chocolats!» s'émeut Jean. Une moto passe en klaxonnant au rythme du fameux slogan «Hollande! Ta loi, on n'en veut pas!». Jusqu'à quand comptent-ils «veiller debout»? «Au moins jusqu'à la libération de Nicolas, répond Pierre, lycéen. Mais après, si ça se trouve, ils mettront quelqu'un d'autre en prison!»

    En province, les «veilleurs debout» se multiplient: ils sont déjà apparus à Lyon, Caen ou Strasbourg… [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une pseudo mode : « la divorce party »

    Les médias ont trouvé une nouvelle manière de désacraliser le mariage, la « divorce  party ». Quelques stars décadentes ont organiser cette « fête » outre-Atlantique et chez nous c’est l’emballement médiatique (voir ici, ici et ici)… Le principe est simple : on organise une soirée pour fêter son divorce.

    Avec 46,2 unions sur 100 qui se soldent par un divorce (statistiques 2011 de l’INED), les cibles potentielles sont nombreuses. En France, des entreprises commencent à se spécialiser dans l’organisation de « divorce party ». C’est le cas notamment de Poppin’s Avenue, une agence lyonnaise qui s’est lancée dans le business il y a peu. A partir de 200 euros, celle-ci met en place une soirée pour « fêter leur rupture entre amis ou même avec leur ancien conjoint », se vante l’une des créatrices à La Dépêche. Sans prôner le divorce, cette tradition (NDLR : mensonge !) permet néanmoins d’amorcer cette période difficile avec le sourire et entouré des personnes aimées. Dans le cas d’une histoire qui finit mal, la soirée peut être également l’occasion d’un rite d’enterrement de vie maritale en brûlant anciennes affaires et tenue de marié sur l’autel de l’amour déçu.

    louloute http://www.contre-info.com/

  • A Marseille, l’Action française ne lache rien

    L’Action française a fait parti, ce samedi 29 juin, au "klaxon pour tous" qui a réuni une quarantaine de véhicules qui ont défilé dans les rues de Marseille et sur le Vieux Port pour demander la libération de Nicolas.

     
  • Objection : que les élus locaux se réunissent

    Communiqué de Bernard Antony :

    "N’étant pas en pareille situation, je ne jette pas la pierre aux quelques rares maires hostiles à la dénaturation du mariage mais finalement obligés de faire célébrer les palinodies du pseudo « mariage pour tous » après quelques tentatives de baroud d’honneur. Confrontés au dilemme de se soumettre ou de se démettre.

    Or, vaille que vaille, ne vaut-il pas mieux que demeurent en place ces bons maires ? En revanche, je ne puis taire ma tristesse devant le fait que la direction de la Manif dite pour tous, en possession d’importants fichiers d’élus locaux et de tous les moyens pour les réunir, ne l’ait pas fait.

    En effet, si plusieurs centaines de maires au moins, voire plusieurs milliers, s’étaient réunis pour décider d’une commune réaction d’objection de conscience, cela aurait manifesté une claire volonté de ne rien lâcher et d’œuvrer pour que soit un jour décidée l’abrogation de cette nouvelle loi de défiguration de l’écologie humaine. Ils auraient pu annoncer une volonté d’épuisement de tous les moyens de retardement pour inciter les paires sodomites à aller se faire républicainement pareiller par des maires de gauche ou très partisans de la dénaturation homothétique.

    Ils auraient pu encore prévoir par exemple la libre lecture, non illégale, avant les obligations étatiques, d’un texte exprimant leur désaccord devant le pensum d’un acte légal de violation de la loi morale.

    En tant que patriote français et en tant que militant chrétien pour le respect de la morale universelle, j’ai admiré l’immense sursaut, et notamment de la jeunesse, des foules du pays réel français pas encore soumis aux diktats totalitaires du « big brother » LGBT. Et ce, malgré les trop évidentes manœuvres de détournement de leur opposition au profit d’un délirant bredouillis de soumission à l’homocratie trop longtemps manifesté à la tête de la Manif pour Tous.

    Mais depuis la mise à l’écart de  la porte-parole déjantée sur laquelle la charité implique de ne pas injustement s’acharner, on aurait pu espérer qu’une stratégie de véritable résistance politique (ni politicienne, ni partisane) aurait été mise en place.

    À l’évidence, il n’en a rien été et la Manif dite pour tous semble être un gros bateau désemparé d’où certains mettent à l’eau diverses chaloupes de sauvetage. Les dirigeants et avocats de l’AGRIF, qui mettent en œuvre tout ce qui leur est possible de faire pour la solidarité avec des persécutés du système totalitaire, espèrent qu’enfin viendra l’heure d’une réflexion salutaire pour une stratégie efficace de résistance au Baal-Moloch LGBT.

    Ils sont prêts, le cas échéant, sans exclusive pour leur part autre que l’accord sur la base du respect de la loi naturelle, à apporter leur petite pierre à l’édifice de résistance française de reconquête humaine."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/