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lobby - Page 2241

  • Attaquer là où cela fait mal : le budget

    Lu sur H16 :

    "Légalement, rien ne vous oblige à payer le montant exact de vos impôts en un chèque unique. N’hésitez pas : joignez un, deux, trois, huit chèques, qui couvrent bien l’intégralité de vos impôts. Refusez le prélèvement mensualisé, mécanisé, automatique, qui demande peu d’intervention manuelle. Oubliez internet. Pouah. Préférez-lui les bon gros chèques qui tachent. Et rien ne vous oblige à avoir des chèques lisibles en machine (une tache d’encre ou une bête rature dans les numéros de contrôle est si vite arrivée) : un traitement manuel est bien plus utile pour notre exercice.

    Mieux : payez, systématiquement, douze, vingt-trois ou trente et un centimes de plus que nécessaire, pour chaque impôt, chaque taxe, chaque putain de paiement de merde que ce pays vous vole en l’échange d’un service public de plus en plus minable, en l’échange de tous ces répondeurs téléphoniques dans des administrations qui vous méprisent, en l’échange de tous ces « Je n’ai pas que ça à faire » de préposés syndiqués, en l’échange de ce mépris de plus en plus ouvert de la classe politique qui vous dirige.

    Pour chaque trop perçu, demandez un remboursement. Il vous est dû.

    Quel que soient les circonstances, que cela soit justifié ou non pour vous, demandez, tous et chacun, un échelonnement des impôts. Dans un courrier séparé, adressé à un autre service de votre centre des impôts, demandez une réduction. Toutes les raisons sont envisageables : la mort de votre chien, la dernière carie du petit, le renouvellement de l’eau de l’aquarium : n’hésitez pas. Bien sûr, si vous pouvez l’obtenir, c’est mieux. Mais l’important est ici de générer un dossier qui devra être traité par un des bouts de la machine infernale qui gangrène la France. Si vos courriers restent sans réponse, alertez votre maire. Alertez votre député. Faites pleurer dans les chaumières avec des raisons crédibles et tristes. Généralement, la réalité suffit. Et demandez poliment. Mais demandez systématiquement.

    Pour les taxes foncières ou d’habitation, des exemptions temporaires sont possibles. Là encore, ça ne coûte pas grand-chose de les demander et je le rappelle, le but n’est pas, à proprement parler, de les obtenir, mais bien de créer un vaste mouvement de papier dans la machine.

    On peut étendre la manœuvre à toutes les ponctions que l’État nous fait subir, depuis les amendes jusqu’aux taxes diverses et variées : dans beaucoup de cas, les trop-perçus sont traités automatiquement, et remboursés de même. Utilisez ces mécanismes contre l’Etat lui-même. Des milliers de plis postaux à renvoyer pour des remboursements de quelques centimes, à faire voyager, à manutentionner, à distribuer, ce sont rapidement des sommes colossales, irrécouvrables, qui seront mises en jeu.

    Enfin, on peut s’amuser avec le système.

    Après tout, les administrations sont si efficaces les unes avec les autres, et si efficaces en elles-mêmes pour égarer des dossiers, pour vous faire courir lorsqu’il s’agit de votre vie, qu’après tout, on peut utiliser cette capacité contre elles-mêmes.

    Demandez à obtenir toutes les informations détenues de façon informatique aux administrations fiscales (loi 78-17 du 6 janvier 1978), ou, de façon générale, à toutes les administrations qui vous envoient des courriers. Envoyez dans tous les services que vous pouvez des informations qu’ils ne sauront pas traiter. Par exemple, vous pouvez envoyer des lettres informant de votre situation (familiale, par exemple) à l’URSSAF, à la CAF de quinze ou vingt départements où vous ne résidez pas. Envoyez des dossiers fantaisistes mais crédibles, sans aucune sollicitation, à des douzaines d’agences Pole Emploi, des centre d’impôts, des caisses différentes, des administrations diverses et variées, en leur posant des questions nécessitant une réponse de leur part (peu importe que la réponse soit possible ou intéressante, ici, on l’aura compris). N’hésitez pas à régulariser vos dossiers, tous, auprès de toutes ces administrations qui ne vous connaissent pas et ne sauront que faire de ces gentilles informations que vous leur envoyez. En somme, appliquez un magnifique Distributed Denial Of Service sur toutes les administrations françaises."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Brésil : Les vrais responsables de la révolte des classes moyennes sont Washington et la Fed

    Depuis le début de la semaine [dernière], les Brésiliens manifestent en masse pour protester contre la hausse du coût de la vie. Pour les classes moyennes à la tête du mouvement, la corruption du gouvernement ainsi que la Coupe du monde de football de 2014 constituent les principaux bouc-émissaires. Il semblerait pourtant qu’un responsable de taille ait été oublié…

    300.000 manifestants à Rio de Janeiro, le 20 juin 2013. Un million dans tout le Brésil.

    Le président de la Fed, Ben Bernanke, et toutes les personnes de sa trempe, refusent de faire le lien. Ils sont trop occupés à lorgner sur l’inflation aux États-Unis qui est suspicieusement basse. Mais la Chine, elle, a les yeux rivés sur la révolte qui secoue actuellement le Brésil. Comme toutes les révoltes, celle-ci concerne des problématiques récurrentes à l’origine des inégalités, mais l’étincelle qui a mis le feu aux poudres – alors que l’inflation a engendré une hausse du coût de la vie pour les classes moyennes – n’est autre que la hausse du prix des titres de transport.

    La sonnette d’alarme a déjà été tirée en septembre 2010 par le ministre des Finances brésilien, Guido Mantega. Dans l’une de ses allocutions, il a dénoncé la “guerre des devises à l’échelle internationale” à laquelle se livraient les adeptes de la planche à billets à Washington et ailleurs contre plusieurs pays, dont le sien, tout en incriminant les investissements à caractère spéculatif qu’ils entreprennent partout dans le monde, particulièrement dans les pays émergents. “Ceci est une menace dirigée contre nous, parce que notre compétitivité en est affectée” a-t-il mis en garde.

    Monsieur Mantega vise ici les efforts “audacieux” de la Fed qui ont consisté à donner des milliards aux spéculateurs qui n’ont investi ni dans la production, ni dans l’emploi aux États-Unis, préférant faire fructifier toute cette manne dans la (seule) catégorie acceptable, “les actifs”, à l’exemple de la spéculation sur les biens et les monnaies, ou bien d’autres utilisations productives de la sorte. La répercussion ne s’est pas fait attendre sur les prix brésiliens et sur le réal qui a depuis grimpé en flèche.

    Le Brésil a contre-attaqué l’année dernière. Le réal a chuté de 24% par rapport au dollar. Le prix des biens importés s’est envolé – effet accentué par l’inflation qui a déjà augmenté de façon discontinue en 2007 pour atteindre 3,7%. En mai, elle a franchi la ligne rouge des 6,45%.

    Le point de non-retour a alors été atteint pour les 40 millions de personnes qui ont su s’extirper de la pauvreté pour constituer ce que l’on pourrait appeler les classes moyennes (et encore…) depuis le début des années 2000. Le prix des produits quotidiens a augmenté de 96% pour les tomates sur un an, 70% pour les oignons, 20% pour le riz, et 23% pour le poulet. Depuis 2008, les loyers ont grimpé de 118%. Rio de Janeiro est devenue la troisième ville la plus chère du monde.

    De son côté, l’économie est en plein dépérissement. L’année dernière, elle a pu vivoter grâce à un gain minime de 0.9%, après avoir atteint un taux de croissance de 2,7% seulement en 2011, désastreusement bas pour une nation émergente. Stagflation !

    Les villes ont alors décidé d’augmenter le tarif des bus de 6,7%, faisant passer le prix du ticket de 3 réals à 3,20 réals (1,1 euros). L’étincelle qui alluma l’incendie. Jeudi, entre 5.000 et 10.000 manifestants se sont rassemblés contre la hausse des tarifs dans les transports, incendiant un bus et brisant des vitrines. La police a répliqué par la force, tirant avec des balles en caoutchouc sur sept reporters du quotidien Folha, gazant avec plaisir des journalistes TV en train de filmer les arrestations de masse…

    Lundi [17 juin 2013], 200.000 personnes étaient dans les rues de plusieurs villes du pays : São Paulo, Rio (où ils étaient près de 100.000 selon des observateurs indépendants), Salvador, Curitiba, Belém, ainsi qu’à Brasília, la capitale – où certains des manifestants sont parvenus jusqu’au toit du Parlement afin de chanter l’hymne national avant de descendre.

    L’augmentation constante du nombre de manifestants a pris les autorités par surprise. L’élan populaire est en pleine ascension. Les réseaux sociaux jouent un rôle de premier ordre dans l’organisation de ces protestations de grande ampleur. Et les jours à venir s’annoncent tendus. Pourtant, les manifestations ne sont pas chose commune au Brésil. Certaines protestations se sont produites par le passé mais de façon sporadique, sans aucune mesure avec celles de 1992 contre la corruption du gouvernement du président Fernando Collor de Mello. Les manifestations violentes sont encore plus rares – par opposition à la violence quotidienne caractéristique de nombreux quartiers.

    Le mouvement actuel est une révolte de la jeune classe moyenne, des étudiants, des cols blancs, des passants. Bien que les tarifs de bus aient jeté le feu aux poudres, ce sont désormais la hausse du coût de la vie, les dépenses inutiles de la Coupe du monde, la corruption des élites, l’accroissement des inégalités de plus en plus criantes, le piètre état des services publics, les mesures inefficaces, et la criminalité qui sont dénoncés.

    Toute la jeunesse brésilienne” était là, écrivait un étudiant ayant pris part au mouvement. Les gens “paraissent déterminés à continuer le mouvement“. Certains vont jusqu’à faire le lien avec “l’euphorie du carnaval“. Beaucoup de participants n’ont pas prêté attention à la violence et ont considéré ces manifestations comme [pacifiques] – jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent de la réalité à la télévision. Les slogans sur les bannières ont révélé le vaste champ des préoccupations et des attentes. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire “Ci-gît une nation conformiste. Brésil, réveille-toi !” Certains casseurs ont été pris à partie par la foule. “Nous sommes le futur de la nation” figurait sur une large bannière tenue par de jeunes optimistes. Néanmoins, la corruption gouvernementale demeurait la principale cible des slogans des manifestants. “Aujourd’hui, j’ai vu mon pays changer” a écrit un homme de 38 ans participant à la manifestation de Rio. “Nous n’avons pas besoin d’un nouveau stade de football mais d’un nouveau pays“.

    Pour la classe politique, ces troubles tombent mal : la Brésil accueillera la Coupe du monde de football en 2014 ainsi que les Jeux Olympiques d’été de 2016 – des évènements conçus comme devant donner un coup de pieds aux fesses à une économie en pleine stagnation et renflouer les caisses. Tandis que le pays a englouti près de 15.000 milliards de dollars pour les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde, pourtant moins onéreuse, demeure la cible des manifestants qui subissent la hausse des tarifs de bus et qui réclament des hôpitaux et un logement abordable pas de stades clinquants.

    Mardi [18 juin 2013], le gouvernement a essayé de disperser les rassemblements avant que ceux-ci dégénèrent. Il a voulu essayer la carte du dialogue. Le maire de São Paulo, Fernando Haddad, a accepté de rencontrer les représentants des manifestants mais a refusé de céder sur la question du prix dans les transports ; quant au stade devant être payé, son budget a été revu à la baisse. La présidente, Dilma Rousseff, cible de nombreuses critiques, a admis que “Ces voix, qui contournent les moyens traditionnels de prise de parole, les partis politiques et les médias eux-mêmes, doivent être entendues . Elle n’a pas hésité à embrasser l’action de la foule en pleine ébullition : “L’ampleur des manifestations d’hier témoignent de l’énergie de notre démocratie“, a-t-elle affirmé.

    Des mots qui font office de palliatifs. Reste à savoir s’ils pourront calmer les esprits, soigner les cicatrices causées par la brutalité policière, éteindre le feu du mécontentement, maintenir l’inflation sous contrôle et rendre le coût de la vie plus abordable. Le temps nous dira s’il s’agit là d’un simple mauvais moment à passer ou bien d’un événement dont les conséquences affecteront à long-terme la septième plus grande économie du monde. En attendant, les effets de la politique monétaire de la Fed continuent à se répercuter par ricochet sur l’ensemble de la planète.

    Nous avons intentionnellement fait éclater la plus grosse bulle d’obligations d’État de l’histoire” a confessé Andy Haldane, directeur de la stabilité financière à la Banque d’Angleterre. Il était “convaincu” que l’éclatement de cette bulle allait constituer un risque. Le “retour de bâton” qui pourrait en découler serait pour lui “le plus grand risque pour la stabilité financière dans sa totalité“. Pensez à attacher vos ceintures : les secousses se font déjà ressentir partout dans le monde.

    Atlantico  http://fortune.fdesouche.com

  • J'ai discuté avec madame Taubira

    Autre témoignage surréaliste :

    "En sortant de ma journée de travail j'ai décidé de rejoindre les quelques jeunes place Vendôme qui témoignaient leur soutien à Nicolas Bernard-Buss. Après avoir essuyé un premier refus de pénétrer sur la place Vendôme côté Opéra, je coutourne pour tenter de pénétrer côté Tuileries. Arrivé à l'angle rue de la Paix - rue saint Honoré, j'avance d'un pas décidé, franchis le cordon des gendarmes mobiles en leur agitant mon badge de travail qui me sert alors de sésame et m'offre l'accès à la place quasi déserte ...

    Pendant toute la durée de la manifestation qui se déroulait aux abords de la place, j'étais donc derrière les rangs des gendarmes mobiles, bénéficiant d'un terrain d'observation assez exceptionnel ! De façon assez incroyable, je suis resté au milieu des forces de l'ordre pendant toute la soirée et j'ai pu ainsi assister à l'arrestation de 2 jeunes gens, qui ont été trainés sans ménagement à l'intérieur du "dispositif" et sans raison apparente. Il apparaît assez clairement que ces 2 jeunes ont été arrêtés pour le principe et sans fondement. Alors que l'un d'entre eux téléphonait, son téléphone lui a été arraché des mains par un des responsables de forces de l'ordre, probablement sous-préfet à en juger sa casquette aux feuilles de chêne. Ils ont ensuite été chargés dans le "panier à salade". Un bus escorté par deux motards pour deux jeunes gens pacifiques ...

    Une fois les 2 jeunes embarqués, j'ai été témoin d'une scène ahurissante. Grâce à mon badge autour du cou et mon air assuré, les forces de l'ordre ne semblaient aucunement se soucier de ma présence. Je me suis rapproché du commissaire et des chefs de section et j'ai alors entendu le commissaire donner des instructions à un gendarme mobile pour témoigner à charge contre les jeunes interpellés ! Quelques minutes après, alors qu'il s'apprêtait à monter en voiture, je suis allé à sa rencontre et lui ai demandé s'il avait donné des consignes claires pour "charger" le cas des deux manifestants, tout en donnant l'impression qu'il aurait eu raison de le faire. Il commença à répondre puis s'interrompit, suspicieux, en me demandant mon identité. Je me suis alors présenté comme membre du service de sécurité du Ministère de la Justice ... ce qu'il avala sans trop de problème avant de rentrer dans sa voiture sans rien vérifier.

    Peu avant 22h, voyant que la manifestation touchait à sa fin, je décidai de rentrer vers l'Opéra en traversant la place encore bouclée. Quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir au loin, devant le porche du ministère, Christiane Taubira en personne ! Je me dis que jamais pareille occasion ne se représenterait. Je traverse la place vers le ministère d'un pas décidé, passe devant 2 gendarmes mobiles en agitant une fois de plus mon badge sésame, me rapproche de Mme Taubira l'air de rien, comme si je me joignais au rapport qui était en train d'être fait à le Garde des Sceaux par un petit chef qui essayait de se faire mousser auprès du Ministre ... Il se scandalisait de l'attitude du député Jen-Frédéric Poisson venu saluer les manifestants, "acte honteux qui déshonorait la République" !

    Je me suis alors immiscé dans leur discussion, l'air de rien, comme si j'étais membre de l'équipe de sécurité, faisant un commentaire sur le dispositif policier. Nous étions très peu nombreux, 5 ou 6. S'en est alors suivi une discussion à battons rompus, un véritable débat avec Mme Taubira sur le sujet de la loi. De façon totalement surréaliste, elle et moi avons discuté pendant près de 15min sur le mariage homosexuel. Nous avons échangé de nombreux arguments sous l'oeil un peu ahuri des 3 gendarmes et du service de sécurité du Ministre. Il serait trop long de narrer tous les détails de cet échange. Toutefois un élément me semble particulièrement intéressant. Après quelques minutes, Mme Taubira me demande d'un air exaspéré, mélé d'une pointe d'inquiétude : "Quand allez-vous donc vous arrêter ? Dans 10 ans, dans 20 ans, vous manifesterez encore ?" Cela témoigne du côté totalement désemparé de ce gourvernement, pris de court par un mouvement qui ne semble pas se fatiguer, bien au contraire.

    Au milieu de notre conversation, une des personnes, manifestement membre de la sécurité de la Ministre, me demande "Mais qui êtes-vous Monsieur ?" ce à quoi je réponds "Je suis citoyen français et discute avec Madame la Garde des Sceaux, ce qui n'est pas encore considéré comme répréhensible sur le territoire national". Au fur et à mesure, la tension montait mais nos échanges restaient parfaitement courtois. En me précisant que sa journée de travail n'était pas terminée, elle m'a finalement invité à la quitter ce que j'ai fait après l'avoir remerciée de cet échange.

    On me fit raccompagner par deux gendarmes mobiles. Au bout de quelques mètres, l'un d'eux me demande mon identité. Je lui demande alors pour quel motif ; il me répond qu'il n'a pas à se justifier, ce que je conteste. Il réplique qu'il peut très bien procéder à un relevé d'identité si il a un mandat du procureur ou si il est avec un commissaire de police. Je lui demande alors de me montrer le mandat du procureur ... Il me demande de le suivre et m'emmène vers une fourgonnette où il me fait patienter sous solide escorte. Il m'annonce qu'ils sont allés chercher un commissaire de police. Je leur fait part de mon étonnement devant le ridicule de la situation : discuter courtoisement avec Madame la Garde des Sceaux serait un motif de contrôle d'identité ?! Après une bonne dizaine de minutes, ils finissent par me relâcher et me raccompagnent à l'extrémité de la place Vendôme."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Discours d’un avocat lors de la manifestation lyonnaise de soutien à Nicolas, prisonnier politique

    Dimanche dernier, en soutien à Nicolas :

    « Chers amis, je prends la parole devant vous au nom des avocats qui défendent les manifestants, et je m’adresse surtout aux plus jeunes.

    Quand la police use de la violence pour interdire ou disperser des manifestations pacifiques,

    Quand on est condamné pour ses idées et non pas pour des faits répréhensibles,

    C’est que l’Etat de droit glisse peu à peu vers un Etat totalitaire.

    La lâcheté d’une certaine police qui tape et qui bâillonne,

    Le zèle de ces petits juges aux ordres qui condamnent et qui emprisonnent,

    Sont le signe d’un pouvoir politique arrogant et devenu illégitime.

    ALORS OUI, c’est en résistance qu’il faut entrer :

    • résistance des mots : le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme, quoiqu’en dise une loi scélérate,
    • résistance des idées : l’idéologie du genre doit être combattue avec la plus grande énergie,
    • résistance en actes et résistance des cœurs aussi.

    C’est tout cela à la fois, la résistance :  

    • des familles,
    • des mères veilleuses,
    • des élus municipaux,
    • des veilleurs,
    • de Nicolas et de la jeunesse de France.

    Alors, puis-je vous suggérer quelques recommandations pratiques ?

    Si vous êtes coursés : courrez, courrez vite : il n’est pas illégal de courir devant un gendarme déguisé en scarabée. Et puis filmez, filmez encore, filmez toujours : les preuves collectées sont alors incontestables.

    Si vous êtes placés en garde-à-vue :

    • exigez toujours la visite d’un avocat et celle d’un médecin,
    • niez les faits erronés et les accusations gratuites,
    • préférez la vérité au mensonge, même au poste de police,
    • et si c’est trop dur de parler ou si l’on vous presse de dénoncer vos camarades : résistez par le silence et les sourires.

     Et toujours, défendez-vous de la violence, car ils n’attendent que cela : vous accuser de violence. Ils ne cherchent que ça : vous condamner pour violence. Or, la résistance, ce n’est pas la rébellion ! La rébellion c’est la violence, et la violence c’est eux :

    • violence faite aux enfants dans ces attelages de même sexe,
    • violence faite aux jeunes manifestants tabassés et gazés,
    • violence faite à la Famille,
    • violence faite à notre liberté de conscience.

    Chers amis, vous êtes les héritiers d’EPAGATHUS, ce jeune citoyen romain et lyonnais qui s’est élevé contre un pouvoir totalitaire pour défendre les faibles et les petits.

    VOTRE COMBAT EST NOBLE ! Comme Epagathus, comme Nicolas : NE LÂCHEZ RIEN !!! »

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Les Veilleurs debout devant le ministère de l’inJustice

    Une nouvelle forme de protestation vient de voir le jour en l’espace de quelques heures : les Veilleurs debout. A l’instar de ce qui se passe en Turquie, nuit et jour, des objecteurs de conscience se relaient - de manière statique mais parfaitement déterminée -, pour marquer leur opposition à la loi Taubira et la libération de Nicolas devant des bâtiments hautement symboliques (ici le ministère de la Justice, place Vendôme). La police tente de faire barrage à ces initiatives spontanées en obligeant les citoyens à quitter les lieux sans réelles motifs.


    A lire un entretien exclusif des initiateurs sur le site de Nouvel Arbitre ainsi que de multiples témoignages sur le Salon Beige.

    http://www.france-courtoise.info/

  • Première victoire des Veilleurs Debout

    Malgré les nombreuses pressions policères et arrestations abusives, les Veilleurs Debout remportent une première victoire : Un élu de la république, Monsieur Dupont-Aignan, découvre le 2 Poids / 2 Mesures. On peut tout de même se demander ce qu'il faisait ces six derniers mois...


    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Gay-pride : nos impôts payent leurs folies !

    Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen et Conseiller régional – 24 juin 2013

    Bruno-Gollnisch-ptÀ coup de dizaines de milliers d’euros, la ville de Lyon et le Conseil régional de Rhône-Alpes ont subventionné la quinzaine des cultures lesbiennes, gaies, bi et transsexuelles qui se tenait du 7 au 22 juin 2013, et y ont participé. La plaquette de présentation de l’évènement annonçait la couleur : publicité pour le magazine « Prends-moi » (sic !), revendication de la fierté assumée pour la domination, la soumission et le sado-masochisme juste sous la signature du président de la région, Jean-Jacques Queyranne, etc. On n’a pas été déçu du reste !

    Les rangs de la dernière gay-pride de Lyon, le 15 juin dernier, reprenaient en effet la nouvelle prétention du lobby homosexuel : l’accès à la PMA pour tous (procréation médicalement assistée). Le soutien de toute la gauche régionale à cet évènement prouve que l’idée est plus avancée que ce que le gouvernement veut nous faire croire.

    Ainsi, contrairement à plupart des couples homosexuels qui ne demandent que la discrétion,  ce communautarisme gay revendique, sous prétexte d’« égalité », une véritable supériorité : un prétendu « droit à l’enfant » malgré une sexualité excluant la procréation. Ceci ne peut ni ne doit être légitimé par l’État.

    En tout temps et en tous lieux, le mariage est l’institution qui protège l’union d’un homme et une femme, seule apte à transmettre la vie et éduquer des enfants. Nous dénonçons également la « théorie du genre » qui tend à faire croire que le sexe se choisit. Le Front National défend ce seul modèle viable de société naturelle et « durable », l’UMP n’ayant que trop voté, aggravé ou accepté, toutes les lois destructrices que le système politique impose à la société française.

    http://www.gollnisch.com

  • Des armes pour tous, c'est maintenant

    Grâce à François Hollande et à sa clique la république fromagère dite française a franchi le pas: elle arme dorénavant les terroristes islamistes qui martyrisent, entre autres, les chrétiens en Syrie. Les mêmes égorgeurs rituels que ceux qu'on prétend pourchasser ailleurs: là aussi, deux poids, deux mesures, une marque de fabrique apparemment. C'est du moins ce que révèle JD Merchet sur son blog.

    Que ceux qui trempent de près ou de loin dans cette entreprise abominable, honteuse, qui ajoute à une liste déjà longue de nouvelles taches à nos couleurs, se souviennent que les méfaits dans l'histoire ne restent pas impunis, et qu'il y a des Nüremberg pour les criminels de guerre et les serviteurs trop asservis des états totalitaires, même prétendument démocratiques.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • LE MENSONGE DE L'EXCEPTION CULTURELLE

    La culture est un terme imprécis qui autorise tous les amalgames et toutes les supercheries. En témoigne le régime des intermittents du spectacle qui par son poids scandaleux empêche les gens de se cultiver librement. Aujourd'hui le terme occupe le centre de l'actualité. Le président Hollande s'appuie sur une supposée exception culturelle française pour peser dans une négociation de libre-échange entre les USA et la CEE.
    Il est clair que toute satisfaction totale ou partielle obtenue par la France devra être payée ailleurs.

    LES RAISONS INVOQUEES
    Le prétexte principal invoqué est que les biens culturels ne seraient pas des marchandises comme les autres. Avec une emphase suspecte un discours pourra affirmer, dans le flou général, que la culture n’est pas une marchandise. Nous allons heurter les très nombreux cavaliers de l'étatisme hostiles par définition au jeu du marché libre. Nous ne voyons aucune différence de nature entre des biens dits culturels et d'autres biens. Livres, disques, chansons, peintures sont des marchandises qui doivent subir l'offre et la demande dans le jeu d'un marché le plus libre possible.
    Le prétexte apparaît vite tel qu'il est dans la réalité comme une motivation pour ajuster les impôts. Les biens supposés culturels souffrent ou bénéficient de politiques fiscales ajustées. Avidement il existe des réglementations diverses et variées enchaînant la culture au char de l’État, le tout dans l'odeur coutumière et pestilentielle d'usine à gaz. De nombreuses subventions réservées aux camarades complètent le dispositif. L'exception culturelle est une vraie chimère qui montre ainsi son vrai visage.

    LE MINISTERE DE LA CULTURE
    C'est alors que l'analyse dévoile un de ces célèbres mammouths qui ruinent la France : un ministère complet. Il a des ramifications dans les régions, départements, collectivités, firmes culturelles, etc. Latéralement d'autres ministères s'intéressent à la culture.
    Le luxe tapageur de la rue de Valois est connu avec les salles à manger de direction, les parlottes et les fêtes adjacentes qui s'y succèdent.
    Le tout se passe sous l’œil attentif de l'Europe et de l'immense Onucratie. Nous nous trouvons devant un pouvoir totalitaire mondial doté de moyens gigantesques et agissant dans vrai contrôle. L'effet de ruine est garanti. Surtout hélas, sous prétexte de culture, les idéologies les plus meurtrières de notre époque sont répandues sans résistance.
    Dans ce contexte, le mensonge ridicule de l'exception culturelle est une péripétie sans importance. Il permet de dévoiler l'un des nombreux dangers du pouvoir totalitaire mondial en formation accélérée.
    MICHEL de PONCINS http://libeco.net

  • Ça des damnés de la terre ? Ça des victimes ?

    Chez les Grecs anciens,  la déesse de la Justice, Thémis, fille d’Ouranos et de Gaïa, était l’incarnation de l’ordre cosmique et moral, de la justice immanente. Elle  remonta au ciel après l’âge d’or, quand le crime s’installa sur terre, pour siéger dans l’Olympe auprès de Zeus. Elle n’est pas prête de redescendre parmi nous. L’âge de fer que nous traversons accumule le plus souvent les jugements iniques,  absurdes ou franchement scandaleux, comme en témoigne les récentes attaques en faveur de la levée de l’immunité  parlementaire de Bruno Gollnisch et plus récemment  encore de Marine Le Pen. La présidente du FN le soulignait hier lors d’une conférence de presse à Nanterre, si le pipole soutien du PS et  chanteur de (mauvaises) variétés  Yannick Noah a été débouté de sa plainte à son encontre pour avoir  pointé son statut « d’exilé fical », le Sénat n’a rien trouvé de mieux que d’inviter aujourd’hui Dominique Strauss Khan pour parler d’évasion fiscale! «Cela donne une image humiliante de la France» a constaté justement  la présente du FN. Cela prouve aussi le décalage abyssal existant  entre la caste des élus UMPS  et la sensibilité, le ressenti  des Français. Mais ne dit-on pas que « Zeus (Jupiter)  rend fou ceux qu’il veut perdre » ?

     «Je n’oublierai jamais que (DSK) a failli être président de la République. Et que l’intégralité du Parti socialiste, à peu de chose près, s’était rangé derrière lui, en toute connaissance de cause, pour en faire le candidat de la gauche. Ça reste une tâche indélébile» a relevé Marine Le Pen qui a pris soin aussi de souligner  que  l’ Affaire Tapie, est  «le boomerang de Nicolas Sarkozy».

     Le gouvernement a cependant d’autre priorités (diversions)  comme celle de la dissolution qui prend date officiellement aujourd’hui,   du « groupuscule d’extrême droite Troisième Voie et son service d’ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) », annoncée par Jean-Marc Ayrault,. Une décision stupide  et  objectivement non fondée, a fortiori depuis les révélations sur la cause de la mort de Clément Méric -voir notre article publié hier-,  même si le dirigeant de Troisième Voie, Serge Ayoub,  a pris soin de dissoudre lui-même ces deux structures il y a une semaine  « pour ne pas être dissous par d’autres ».

    Aujourd’hui c’est au tour du Front de Gauche de livrer son étrange conception de la justice et de hurler au retour de la « Bête »,  au motif que l’avocate de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido, défendue par  une militante du MRAP, Me Galina Elbaz, vient d’être mise en examen.

     Marine Le Pen avait en effet saisi la  justice l’année dernière, dans le cadre de la campagne législative à Hénin-Beaumont, lorsque Mme Garrido l’avait qualifiée de « délinquante ». Elle entend la voir condamnée pour diffamation publique.

     Cette attaque contre Marine avait notamment pour origine un tract distribué dans cette commune citant  la déclaration de Jean-Luc Mélenchon  en faveur de l’immigration de peuplement.

     Le bon ami de Ian Brossat  et Monsieur anti FN du Front de Gauche , l’humaniste  socialo-trotskyste Alexis Corbière , qui ne précise pas qu’il est  le mari de Raquel Garrido,  écrit sur son blog  que « cette plainte scandaleuse n’est pas un fait anodin, elle vise à faire peur à l’avocat, le faire taire, l’empêcher de faire son métier . C’est toute une profession qui est visée par le FN ». Toujours dans la finesse le « pauvre » Alexis !

     Cherchant à rebondir médiatiquement  alors que la dernière législative partielle de Villeneuve-sur-Lot a confirmé son incapacité à porter la révolte populaire contre l’austérité et le  Système, Le Front de Gauche s’est même fendu d’une conférence de presse,  en présence de Mme Garrido et de Jean-Luc Mélenchon.

     « On voit là l’arrogance de Mme Le Pen et du Front National qui se croient tout permis », y compris « s’en prendre à un avocat ce qui est quand même assez rare », a affirmé M. Mélenchon. « Voilà le type de société auquel aspire cette femme: on ment, on truque, on incite à la xénophobie, à la division entre Français ». «La violence, eux, la pratiquent, ça fait partie de leur culture; ce n’est pas la nôtre»(sic).

      Bien sûr les dirigeants du FG,  les amis de Mme Garrido feignent de ne pas comprendre que ce n’est pas l’avocate  en tant que telle qui est attaquée ici (Marine Le Pen est elle même avocate comme Bruno Gollnisch d’ailleurs) , mais la militante extrémiste coupable de  propos diffamatoires.

     Le parcours politique de cette femme d’origine chilienne   parle de lui-même,  juriste en droit international devenue aujourd’hui avocate, elle est  passée par l’UNEF-ID, SOS Racisme, le Parti Socialiste et FO à un poste-clé, avant de rallier le FG.

     Pour la petite histoire notait l’Agence Bretagne Presse,  elle  dirige avec son mari « un label musical indépendant, Misty Productions, dont l’artiste phare est Mistysa », une « chanteuse de Soul / R n’ B connaît un certain succès au Chili d’où elle est originaire. »

     Or, « les activités de Mistysa semblent s’accommoder d’une certaine collaboration avec le capitalisme le plus sauvage : le lancement au Chili de son dernier album Macumba aura eu lieu dans l’auditorium de la Fondation Telefonica, c’est-à-dire une émanation de Telefonica, la sixième compagnie mondiale en matière de téléphonie (première compagnie espagnole) vouée régulièrement aux gémonies par tous les syndicats du monde latino-américain pour ses méthodes fort peu sociales. »

     Lucette Jeanpierre sur le site Riposte Laïque, le 9 novembre dernier,  s’étonnait pour sa part que  Raquel Garrido, «  avocate en droit international »,  « bénéficie d’un logement social dans Paris »  alors qu’elle est  l’épouse d’Alexis Corbière qui touche «4000 euros mensuels en tant que maire-adjoint de Paris,  en supplément  de son  « salaire d’enseignant. »

     « Elle est bien évidemment partisan de la mixité sociale… mais surtout pour les autres, puisqu’elle préfère, ainsi que son époux Corbière, que leurs enfants profitent des charmes de la vie parisienne, plutôt que de mettre en pratique leurs discours, en allant vivre dans le 93. »

     Et de pointer encore  l’entretien accordé à Street press par cet ancienne vice-présidente de SOS racisme  expliquant qu’elle « rêve de ce qu’elle appelle  une lutte à mort entre Parti de gauche et le FN, jusqu’au dernier survivant ».

     Et ce sont ces gens là qui prônent le mélange, le vivre ensemble, la société plurielle, et  donnent des leçons de tolérance,  de démocratie!  Aussi hypocrite et absurde que  Jean-Marc Ayrault en déplacement à Lyon il y a quelques jours  pour exalter la Résistance mais qui occulte, et pour cause,  le fait que  comme l’a souligné Bruno Gollnisch., « aujourd’hui, la Résistance, c’est le Front National ! PS-PC : Partis de l’Étranger ! »

    http://www.gollnisch.com