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lobby - Page 2239

  • Soumis et imprévoyants

    Nous l’avons souvent dit ici,  les Etats-Unis  défendent farouchement  leurs intérêts et on ne saurait le leur reprocher.  Mais ce n’est certainement pas une raison pour que nos gouvernements successifs acceptent sans broncher  que notre pays soit traité comme une République bananière, trahissant ainsi   de nouveau le mandat que leur a confié le peuple souverain. Nouvelle illustration de l’attitude  de dhimmitude qui est celle de la gauche atlantiste devant l’hyperpuissante américaine,  l’ahurissante affaire du refus de la France, comme d’autres pays de l’UE, de survol de l’avion du président bolivien Evo Morales. Au motif que son  appareil était soupçonné d’abriter l’ex agent de la NSA Edward Snowden,  à la recherche d’un asile politique,  celui-ci a été contraint d’atterrir à Vienne (Autriche).

    L’Equateur  le Venezuela, l’Argentine, le Chili,  le Brésil ont exprimé  par la voie diplomatique leur mécontentement et leur solidarité avec leur homologue bolivien. L‘Union des nations sud-américaines (Unasur, qui regroupe 12 pays), a fait part de sa « solidarité » et de son « indignation » , indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Pérou qui exerce la présidence tournante de l’organisation. Depuis Caracas, l’Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples, qui compte huit membres autour du Venezuela) a critiqué « une situation grave due à l’impérialisme nord-américain et ses alliés européens ».

    Les partisans du président Evo Morales, nationaliste indigéniste campant sur des positions plutôt altermondialistes, partisan  de la décroissance et lié aux  régimes vénézuélien et cubain par une même opposition aux Etats-Unis,  ont organisé hier  une manifestation devant ambassade de  France à La Paz. Des drapeaux   français ont été brûlés, des pierres ont été jetées sur fond de slogans hostiles  à notre pays.

    Le quotidien Le Monde l’a relevé, « l’autorisation d’accès au territoire national fait partie des droits régaliens des Etats. Mais une interdiction après décollage d’un avion transportant un président et qui a fait approuver son plan de vol au préalable semble sans précédent. »

    Avec une hypocrisie toute socialiste, Laurent Fabius  « a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du président », a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot.

    Car depuis BerlinFrançois Hollande  a vendu la mèche.  Il a confirmé qu’il était  suspendu au feu vert de Washington interdisant tout départ de Edward Snowden. Il a ainsi  avoué avoir « immédiatement donné l’autorisation de survol de la France à l’avion transportant le président bolivien, Evo Morales », uniquement quand il a appris que ce dernier était à bord de l’appareil sans l’ancien agent américain, car « Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord ».

     Bref,  M. Hollande  joue aussi bien le rôle de féal  de Washington que ne le fit en son temps M. Sarkozy,  accusé en septembre 2006   par un Laurent Fabius alors dans l’opposition d’être « le futur caniche du président des Etats-Unis »…Le changement c’est pas maintenant.

    La dernière réaction un peu digne et virile  face aux activités d’espionnages récurrentes des Américains  à notre endroit fut celle de Charles Pasqua en 1995, alors ministre de l’Intérieur . Considérant que les Etats-Unis avaient eu un «comportement inamical, venant de services alliés», cinq Américains (notamment  quatre diplomates, dont le chef de poste de la CIA à Paris) qui «se livraient à des activités incompatibles avec le statut sous lequel ils résidaient en France» avaient été expulsés. Ils étaient accusés d’espionnage militaro-économique, notamment dans le domaine des télécommunications.

    A contrario,  en mai 2012, quelques jours avant le second tour de l’élection présidentielle, le piratage des réseaux informatique de l’Elysée par les Etats-Unis n’avait entrainé aucune réactions,  alors même que des notes secrètes des plans stratégiques avaient été récupérés sur des disques durs, que  des ordinateurs  de proches conseillers de Nicolas Sarkozy avaient été fouillés rapportait l’Express…

    Sur cette  question   plus générale de l’espionnage électronique dont la France fait l’objet,  il s’agit  de rappeler quelques vérités. Car si l’espionnage  militaro-économique entre « bons alliés » a toujours été de mise,  il existe toute de même des méthodes pour  s’en prémunir, malgré les moyens colossaux dont disposent les services de renseignements américains comparés aux nôtres.

     D’abord cette évidence : Il ne faut pas s’étonner  que les agences yankees   piochent, analysent et fouillent  dans  les données sensibles électroniques   émanant de nos pays…quand elles sont  hébergées  stockées par les grands groupes américains qui sont en position ultra dominante et quasi hégémonique. Elles n’ont qu’à demander pour se  servir.

     Il s’agirait aussi  d’avoir une production de composants logiciels/électroniques franco-françaises… afin de ne pas devoir les acheter à l’étranger ! 

     Autre constat, la  nécessité de la mise sur pied d’un chantier national consistant à  sécuriser  les WAN/MAN Français. Il est impératif  de de dresser une digue  solide capable de résister aux attaques informatiques internationalisées  auxquelles ce livrent régulièrement la Chine, les États-Unis mais aussi d’autres Etats.

     Bref, là encore constate Bruno Gollnisch,  tout est question d’autorité, de souveraineté, de volonté politique ; toutes choses dont sont singulièrement dépourvues les politiciens de l’UMPS. Les enseignements de l’Histoire sont impitoyables : malheur aux peuples dont les  chefs  ont la main molle et qui comptent sur les autres pour assurer la sécurité des nations dont ils ont la charge.

    http://www.gollnisch.com

  • Mensonge et désinformation sont les deux mamelles du Pouvoir

    Plus précisément, désinformation, intoxication, subterfuge, mensonge, tromperie ou machination sont les outils de la ruse, une très vieille histoire. Souvenons-nous du cheval de Troie.
    Plus près de nous, on se rappellera que le 3 avril 1943, à Katyn, les militaires allemands exhument les corps d’officiers polonais exécutés en 1940 par le NKVD sur ordre de Staline et du Politburo du Comité Central du Parti Communiste d’Union Soviétique, daté du 5 mars 1940. Trois commissions d’enquête et un film tourné entre le 10 avril et le 3 juin 1943 attestent de ce crime communiste. La désinformation anglo-américano-franco-soviétique tourne à plein régime et ce crime imprescriptible, selon la convention sur le génocide adopté par l’ONU en 1948, ne sera largement publié et porté à la connaissance du grand public qu’à  la fin des années 90.
    Intox encore, fin mai 1944 : opération FORTITUDE dans le Kent avec faux camions, faux chars, faux canons et des milliers de tentes et de réchauds de cuisine, destinés à tromper les armées allemandes vers un faux débarquement dans le Pas-de-Calais (juste en face).  Bingo, Hitler tombe dans le panneau !
    Désinformation permanente toujours, organisée et mise en œuvre par le Parti Communiste Chinois du 1er Octobre 1949 à aujourd’hui, mais plus particulièrement durant le règne de Mao-Tsé-Toung : « La longue marche » en 1934-35, la campagne des « Cent Fleurs » en 1956, le « Grand Bond en avant » en 1958, la « Révolution Culturelle » en 1966, avec la promotion du petit Livre Rouge, sont autant d’épisodes sanglants, vantés hier à la gloire du « Grand Timonier » avec la complicité des intellectuels collaborateurs-bourgeois de la caste politico-médiatique européenne. Aujourd’hui, les LAOGAIS (1.447 camps dans 33 provinces chinoises) continuent à être utiles au régime pour y parquer les « déviationnistes » et les « brigands ». RIEN n’a changé dans l’Empire du Milieu et à lui tout seul, le P.C.C est coupable de plus de 60 millions de victimes !
    En décembre 1989, après la destitution de Nicolas Ceausescu, le monde entier sanglote en voyant les images du « charnier de Timisoara » et le chiffre de 4.632 victimes est avancé : grossier mensonge ! En vérité, il n’y en a pas une cinquantaine. Plus fort, on nous a montré les images d’un homme et les cadavres d’un nourrisson et d’une femme : l’homme qui pleure sur le corps du bébé, n’est pas son père et l’enfant est décédé de mort subite ; la femme mise en scène n’est pas l’épouse de l’homme, ni la mère du bébé et elle est morte d’une cirrhose du foie ! ! !  MANIPULATION et MYSTIFICATION ! !
    Quelques mois plus tard, l’armée irakienne envahi le Koweït, le 2 août 1990 (territoire libéré en Février 1991). Le 10 octobre, une prétendue Nayirah déclare devant le Congrès américain qu’elle a vu les soldats irakiens entrer dans la maternité, arracher les bébés des couveuses et leur écraser la tête contre les murs… En réalité, le témoin est la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington et RIEN n’est vrai dans tout ce qu’elle raconte pour une campagne de désinformation qui a coûté 10 millions de dollars et destiné à tout mettre en œuvre pour une future intervention militaire américaine.
    Durant la 2ème guerre du Golfe, la tromperie s’est encore surpassée. Le 5 février 2003, le show devant le Conseil de Sécurité de l’ONU est assuré par Colin Powell, secrétaire d’État  américain et ancien chef d’état-major de l’US Army. Tout y passe : les arguments « irréfutables » fondés sur des informations « sûres et fiables » et aussi des renseignements  de « première main ». Et le clou de la représentation est un tube d’anthrax utilisé par les terroristes, brandi par Colin Powell, avant la projection de l’image d’un tube d’aluminium prouvant que les irakiens enrichissent de l’uranium en vue de fabriquer un jour une bombe atomique… Les honorables représentants au Conseil de Sécurité en restent bouche bée. Mais ne croient pas un mot de ce qu’ils viennent d’entendre : l’Amérique n’arrivera jamais à rassembler les 9 voix nécessaires pour une résolution sous chapitre 7 autorisant à utiliser la force.

     Car l’exposé de Colin Powell est un pur montage de bric et de broc. TOUT EST BIDON, les « preuves » en carton-pâte. Les fameux camions labos « bactériologiques » ne sont que des véhicules logistiques de ballons-sondes météos. Les bases « d’armes chimiques » ne sont que des déchetteries. Et le comble est que le fameux rapport « accablant » de 19 pages, distribué aux parlementaires 2 jours auparavant, n’est qu’une thèse de 3ème cycle publiée en 1991 par un irako-américain Ibrahim Al-Marashi, mais présentée comme un rapport britannique « irréfutable ». Le pot aux roses est dévoilé dès le 7 février et Tony Blair a dû  s’en excuser.  Précisons que  Colin Powell avait déjà lu quelques jours avant son intervention devant le Conseil de l’ONU, le rapport rédigé par Lewis Libby, (directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney) et avait conclu : « C’est de la merde » ; c’est pourquoi il a exigé que George Tenet -patron de la CIA- soit à ses côtés, pour ne pas porter seul le chapeau…TOUT EST FAUX ! Car ces va-en-guerre mentent, cyniquement, délibérément ; ils estiment que la fin justifie les moyens. Et après les attentats du 11 septembre 2001, Paul Wolfowitz, numéro 2 du département de la Défense, avait déjà créé une officine chargée de recueillir toutes les dépêches d’agences pour ne retenir et diffuser que celles qui pouvaient amener les naïfs à croire que l’IRAK possédait des armes de destructions massives, malgré les centaines d’inspections de l’ONU qui prouvaient le contraire.

    Paul Wolfowitz a d’ailleurs reconnu, bien plus tard : « Ce thème des armes de destruction massive a été retenu, parce que c’était le seul sur lequel nous pouvions tous tomber d’accord » ! ! !
    Alors, méfiez-vous du poids des mots et du choc des photos ! TOUT se manipule, se travestit et se transforme… selon les intérêts en jeu.
    Avec le « Printemps arabe », la « Révolution de Jasmin », les manifestations  en Tunisie, en Égypte, en Libye, au Yémen, à Bahreïn, la guerre au Mali, et maintenant la rébellion en Syrie, la « propaganda-staffel » américano-sioniste déverse ses mensonges grâce à la complicité des medias aux ordres.
    En France, au mois de  juin, l’Assemblée Nationale a observé une minute de silence à la mémoire de Clément Méric, « tué par le fââââchisme »… alors même que la réalité des faits oblige aujourd’hui la classe politique, médiatique et culturelle à reconnaître que ce militant gauchiste était l’agresseur et qu’il est mort accidentellement. En état de légitime défense, Estéban, la cible de Méric, croupit injustement dans les geôles de la gueuse. Une fois encore, le Pouvoir a utilisé la désinformation pour tromper le public.
    Comme l’écrivait Paul VALERY : « Le mensonge et la crédulité s’accouplent pour former l’opinion ».
  • Bolivie : les indiens refusent le calumet de La Paz

     

    Bolivie : les indiens refusent le calumet de La Paz

    04/07/2013 – 16h00
    LA PAZ (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Le combat contre la dénaturation du mariage a pu focaliser notre regard sur la politique intérieure ; mais grâce à l’ancien agent de la CIA Snowden, on découvre qu’à l’extérieur aussi, notre gouvernement patauge.

    En effet, alors que Snowden nous a donné les preuves de l’espionnage américain de nos antennes diplomatiques, le gouvernement n’a rien trouvé de plus intelligent que d’empêcher le survol de notre territoire par l’avion transportant le président de Bolivie, Evo Morales, sous prétexte d’une rumeur infondée disant que Snowden s’y trouvait.

     

    Le résultat ne s’est pas fait attendre : les dirigeants d’Amérique latine se réunissent en urgence, la Bolivie porte plainte devant l’ONU. Pour l’ambassadeur de la Bolivie auprès de l’ONU il s’agit d’un cas de «violation des règles du droit international». Notre ambassade à La Paz fait l’objet de jets de pierres. Pire même, notre drapeau a été brûlé sans la moindre réaction de notre part.

    Les pays d’Amérique latine sont indignés. Pour le ministre vénézuélien des Affaires étrangères le déroutement en plein vol de l’avion vers Vienne (Autriche) – où il a du attendre 13 heures – a mis en danger la vie du président Bolivien : «C’est un attentat contre la vie du président Morales» a-t-il déclaré. L’alignement de la France sur les intérêts américains a également été dénoncé.

    La France subit une humiliation diplomatique en étant obligée de s’excuser platement.

    En attendant, Hollande explique benoîtement depuis Bruxelles que même si nous sommes une passoire pour les grandes oreilles US, il faut continuer à négocier le traité de commerce UE‑USA, sans mots dires.

    http://fr.novopress.info

  • Un article de J.-F. Mattéi sur le mariage gay

    Un article de J.-F. Mattéi sur le mariage gay

    Dans Le Figaro du 1er juillet 2013...

    Quand les hommes de loi font triompher la théorie du genre

    Après la décision de la Cour suprême américaine sur le mariage gay, le philosophe* analyse le glissement progressif qui a conduit à reconnaître la primauté du genre « neutre ».

    La Cour suprême des États-Unis vient d’invalider la loi qui limitait le mariage à l’union d’un homme et d’une femme. Cette loi a été jugée anticonstitutionnelle car elle privait « l’accès à la liberté des personnes », protégé par le 5e amendement de la Constitution. Les couples homosexuels mariés auront donc les mêmes droits que les couples hétérosexuels et, selon le président Obama, il n’y aura plus de « discrimination inscrite dans la loi ».

    Cette décision semble accroître les libertés, sous couvert d’une égalité de traitement entre les hétérosexuels et les homosexuels. Mais on peut y voir, en restant sur le plan juridique, une entorse au premier alinéa de l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « à partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. » Le même alinéa précise que l’homme et la femme ont « des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. » Il n’est pas tait mention d’une égalité qui concernerait les personnes de même sexe. Et l’alinéa 3 relie de façon stricte le mariage et l’engendrement des enfants : « La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat. » L’ONU devra- t- elle réécrire cet article de la Déclaration universelle et le soumettre à la Russie, aux pays musulmans et au monde asiatique ? La rapidité avec laquelle nombre de pays légifèrent sur le mariage homosexuel souligne le processus de décomposition des principes les plus stables des sociétés occidentales. Tout se passe comme s’il y avait péril en la demeure et comme si les revendications minoritaires des LGBT devaient s’imposer à la société tout entière.

    C’est l’idée d’une nonne universelle, issue de la nature, qui fait l’objet d’une contestation susceptible d’effacer les différences sexuelles jugées discriminatoires. Le sociologue Éric Fassin écrivait ainsi dans Homme, femme, quelle différence ? (Salvator, 2011) « Ce qui est en cause, c’est l’hétérosexualité en tant que nonne. Il nous faut essayer de penser un monde où l’hétérosexualité ne serait pas normale. » La messe est dite. Il ne s’agit pas de penser un monde où l’homosexualité serait « normale », mais un monde où l’hétérosexualité, fondée en nature selon la Déclaration de 1948, serait « anormale ». C’est la nature elle-même qui perd sa normalité à une époque où chacun, les militants écologistes en tète, se réclame d’elle. Or, le déni d’hétérosexualité, devenu déni de nature. dissimule en dernier ressort un déni de réalité. Dans Simulacres et dissimulation, en 1981, Jean Baudrillard faisait remarquer que le monde contemporain était emporté dans une spirale irrésistible de simulation. « L’ère de la simulation s’ouvre donc sur une liquidation de tous les référentiels. »

    Et quel est le plus universel de tous les référentiels sinon celui de la conjugalité de l’homme et de la femme qui, seule, permet à l’humanité de se reproduire ? Dans un monde désormais voué aux simulacres, l’apparition, non d’une union homosexuelle, laquelle ne fait pas problème, mais d’un mariage homosexuel, qui désormais fait institution, souligne à quel point nous vivons dans un monde virtuel. La puissance du virtuel tient à ce qu’il ne nie pas le réel, mais se substitue à lui sous la forme d’un excès de réalité. Nous sommes conviés à « la réhabilitation fantomatique et parodique », selon Baudrillard, « de tous les référentiels perdus ». On se souvient du mariage parodique de Coluche, « la mariée », et de Thierry lie Luron, « le marié » , en 1985, mariage virtuel qui était déjà la parodie du mariage réel d’Yves Mourousi avec une femme alors qu’il était gay, Il anticipait la légalisation du mariage homosexuel qui est une simulation du mariage hétérosexuel puisqu’il ne peut fonder une famille sans l’apport d’enfants issus d’un mâle et d’une femelle. Dans cette course à l’abîme du virtuel, tout devient simulacre, aussi bien le mariage que la famille.

    Que le droit positif suive l’évolution des mœurs quand il à perdu son ancrage dans le droit naturel ne doit pas étonner. Toute pratique peut être justifiée dès lors qu’une minorité exige du droit qu’Il légalise ses fantasmes pour éviter la discrimination. Baudrillard voyait dans ce « nihilisme », où rien n’a de sens, un effet de la neutralisation des oppositions traditionnelles. « La précession du neutre ». écrivait-il, c’est-à-dire le fait que la neutralité précède les opposés, conduit certains pays, comme l’Australie, et certaines institutions, comme l’école, à refuser la distinction du masculin et du féminin au profit du genre « neutre » : en anglais, on ne dira plus he ou she mais it. Quand l’humanité n’est plus homme et femme, mais ni l’un ni l’autre, il faut changer son nom et parler de la neutralité de la chose. Il est temps de rédiger la Déclaration universelle des droits du neutre.

    • Dernier livre paru : La Puissance du simu­lacre, F. Bourin).

    http://www.actionfrancaise.net

  • Quand Taubira rêve d’imposer le délit de blasphème…

    Sans surprise, nos vaillants députés européens ont donc levé l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Celle-ci, comme tant d’autres avant elle (Michel Houellebecq, Brigitte Bardot, Éric Zemmour, plus modestement Pascal Hilout et moi-même), bientôt Ivan Rioufol, devra donc s’expliquer devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

    Sans surprise, nos vaillants députés européens ont donc levé l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Celle-ci, comme tant d’autres avant elle (Michel Houellebecq, Brigitte Bardot, Éric Zemmour, plus modestement Pascal Hilout et moi-même), bientôt Ivan Rioufol, devra donc s’expliquer devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

    Il n’est pas inutile de rappeler le mécanisme qui a permis cette décision partisane, qui fait de plus en plus ressembler le Parlement de Bruxelles au Politburo à l’époque du stalinisme triomphant.

    Ce sont d’abord les cerbères de l’antiracisme, MRAP et LDH en tête, qui ont déposé plainte contre la présidente du Front national, qui avait osé protester contre les prières musulmanes illégales dans les rues, en évoquant une « occupation ».

    Ce fut ensuite le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF) qui a relayé cette plainte.

    Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire

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  • Le fondateur de SOS-Racisme craint une défaite idéologique

    Julien Dray est un homme clé de l’idéologie dominante.
    Trostkyste, ancien de la Ligue communiste révolutionnaire, fondateur de SOS-Racisme, il a construit l’idéologie antiraciste dans les années 1980. Dans un entretien au Monde il fait part de son inquiétude face à une possible défaite idéologique de son camp, qui doit faire face à « des rapprochements liés à des angoisses, à des inquiétudes, à la volonté de défendre cette identité white face à “cette France qui fout le camp”, ce sentiment qu’”on n’est plus chez nous” ». Un document brut pour aider à comprendre le grand désarroi du camp cosmopolite face aux mouvements de fond de la société française.
    Polémia.

    Membre du Parti socialiste depuis 1981, député de l’Essonne de 1988 à 2012, Julien Dray est vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, chargé de la culture. Il a participé à la fondation de SOS-Racisme, avec Harlem Désir, l’actuel premier secrétaire du PS. Pour lui, « le défi qui est posé à la gauche, c’est de promouvoir un modèle de société » qui défende « un monde libre, métissé, mais rassurant, car adossé à un combat pour un ordre social juste. »

    Division de la gauche, scandale Cahuzac, absence de résultats économiques… Les raisons avancées par les socialistes quant à la défaite lors de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) vous semblent-elles satisfaisantes ?
    Une explication est exacte : si la gauche éliminée au premier tour n’avait pas appelé à faire barrage au candidat du FN, il aurait été élu. Mais c’est insuffisant.
    Ce que démontrent les partielles et les processus politiques en cours, c’est qu’il y a une dynamique de rassemblement de l’électorat de la droite et du FN qui dépasse les frontières territoriales des partis. C’est pourquoi le PS doit maintenant analyser ces processus, et ce qui s’est notamment passé cette année à travers la mobilisation contre le mariage pour tous.

    Ce mouvement aurait donc cristallisé encore un peu plus la fusion des électorats ?
    Dans la rue, les barrières sont tombées, des gens ont défilé côte à côte, de nouvelles générations ont appris à vivre ensemble dans ces manifestations. Cela crée des solidarités, des réciprocités. Toutes les préventions qui existaient auparavant s’effacent devant ce « combat commun ». Marion Maréchal-Le Pen, par exemple, était très à l’aise dans ces manifestations, nombre de jeunes la considérant comme partie prenante du mouvement, à l’inverse de sa tante Marine Le Pen, plus distante.
    Il y a aujourd’hui des rapprochements liés à des angoisses, à des inquiétudes, à la volonté de défendre cette identité white face à « cette France qui fout le camp », ce sentiment qu’« on n’est plus chez nous » et qu’il est temps de réaffirmer quelque chose. C’est là que la différence entre droite et extrême droite s’estompe.

    Ce phénomène est-il vraiment nouveau ? Le plus significatif, n’est-ce pas l’installation du FN au second tour ?
    Avant, on regardait l’extrême droite comme dangereuse pour la démocratie. Cette idée l’emportait sur ce sentiment d’abandon moral, économique et social. Ce n’est plus le cas. Un rapprochement identitaire s’effectue, qui dépasse appareils et personnalités politiques.
    La manière dont Patrick Buisson met en avant l’idée, pour la première fois, d’un mouvement social catholique ou le score du courant de la Droite forte, à l’UMP, sont révélateurs de cela. La campagne improvisée de Nicolas Sarkozy en 2012, qui fut une fuite en avant pour rattraper une partie de l’électorat d’extrême droite, a brisé toutes les frontières. Et la continuité de cela, c’est le fameux « ni-ni » de M. Copé.

    Ces électeurs de gauche qui ont voté FN au second tour vous inquiètent-ils ?
    Cela existe de manière marginale, chez des électeurs qui ont une relation plus distante avec la gauche. Mais cela reste encore très minoritaire. Le cœur du processus se situe dans la fusion qui s’opère entre les électorats de droite et d’extrême droite. Et là, comme toujours, la force va à la force. Surtout quand la résignation abstentionniste s’installe dans l’électorat de gauche.

    La réponse des socialistes vous semble-t-elle à la hauteur ?
    Il ne faut pas abandonner l’argumentation selon laquelle le FN constitue un danger pour la démocratie, un parti d’apartheid social. Mais si l’on est uniquement défensif, si l’on en reste à l’incantation d’un discours républicain qui donne aujourd’hui le sentiment de n’être plus opératoire, si l’on se contente du point Godwin, nous risquons une grave défaite. Nous sommes dans une bataille idéologique, une bataille d’identité. Ce mouvement est fort, mais il n’est pas majoritaire, loin de là, dans la société. Or, s’il n’y a rien en face, il va le devenir, car il va attirer les franges les moins politisées de l’électorat de gauche, qui sont davantage dans le vote protestataire, et moins dans le réflexe de fidélité à la gauche.

    Mais alors comment, précisément, constituer un pôle de résistance à cette dynamique
    Le défi qui est posé à la gauche, c’est de promouvoir un modèle de société qui réponde à ces questions existentielles : est-ce que la France existe encore ? N’est-elle pas devenue une « sous-nation » ? La politique peut-elle encore quelque chose ? La gauche actuelle, si elle veut encore avoir un rôle positif, doit relever ce défi. Défendre un monde libre, métissé, mais rassurant, car adossé à un combat pour un ordre social juste. La première réponse à la montée du FN, en 1984, c’étaient les manifestations antifascistes. Mais c’est dans un phénomène culturel, Touche pas à mon pote, qu’on a gagné la bataille. SOS-Racisme portait un projet de société : le vivre-ensemble.

    N’y a-t-il pas une forme de déni, dans la majorité et l’exécutif, devant ce qui ressemble de plus en plus à une irrésistible ascension du FN ?
    Il y a certainement une angoisse face à cette réalité, car elle va impliquer de profondes réflexions et remises en cause de certaines politiques actuelles en France et en Europe. Mais il y a aussi une leçon rafraîchissante : sans unité de la gauche, pas d’avenir. Aucun. On ne s’en sortira pas si une partie de la gauche continue à faire le procès de l’autre partie. Le processus de substitution d’une gauche à une autre, auquel certains ont cru, ne marchera pas.
    Propos recueillis par David Revault d’Allones
    Le Monde
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/01/julien-dray-le-rapprochement-de-la-droite-et-du-fn-depasse-les-partis_3439387_823448.html
    1/07/2013

    http://www.polemia.com/

  • Hollande nous prépare l’euthanasie pour tous !

    Réuni lundi à la demande de François Hollande, le Comité consultatif national d’éthique s’est penché sur la question de la « fin de vie », et notamment du « suicide assisté ». À la majorité de ses membres, il a exprimé des « réserves majeures » et recommande « de ne pas modifier la loi actuelle » en matière de suicide assisté, « considérant que le maintien de l’interdiction faite aux médecins de provoquer délibérément la mort protège la personne en fin de vie ». Ce même jour, François Hollande en visite dans un hôpital du Morbihan a annoncé un nouveau projet de loi sur « la fin de vie » avant la fin de l’année, afin de « compléter et améliorer » la loi Leonetti. 

                 « Compléter et améliorer »… On voit ça d’ici. La vérité est qu’en dépit de l’avis circonspect du CCNE et autres éminences grises courtoisement sollicitées — un avis purement « consultatif » —, la machine est déjà en branle. Les propositions de campagne « tenables » par le gouvernement sont trop rares pour qu’il puisse s’offrir le luxe de les laisser de côté. Voici donc venir à pas feutrés l’euthanasie pour tous.

                 La technique est éprouvée : on fait appel à des sages, on fait assaut de prudence, on pose des garde-fous que l’on jure, dur comme fer, inamovibles. Parallèlement, on invente un nouveau champ sémantique aux effets sédatifs (l’euthanasie devient « accélération de la fin de vie » ou « acte létal compassionnel ») et l’on dresse un décor propre à vous tirer les larmes : combien de Vincent Humbert cloués dans leur lit de douleur, de Chantal Sébire au faciès d’Elephant Man va-t-on voir instrumentalisés dans les prochains mois ?

                 Vient ensuite le temps de l’accusation : qui êtes-vous, qui galopez comme des lapins de garenne et ne souffrez d’aucune disgrâce, pour refuser égoïstement à moins chanceux que vous le droit de mourir dans « le respect et la dignité » ? (Qui étiez-vous, il y a quelques mois, féconds hétéros, pour refuser la joie de se marier et d’enfanter à des homos ?) Quand l’émotion aura porté le coup de grâce à la raison, la partie sera gagnée. Ou pas.

                Car il n’est pas impossible que ceux qui se sont, ces dernières semaines, battus comme des braves pour les droits de l’enfant rejoignent ce nouveau front. Mieux organisés. Moins naïfs. Plus « conscientisés ». Pour les droits des vieillards et des malades, cette fois. Pour que personne ne fasse sauter le premier verrou de cette boîte de Pandore que serait le suicide assisté. Pour libérer les mots de « respect » et de « dignité » confisqués par l’hypocrisie. Ne sont-ils donc pas dignes, ces vieillards, ces grands malades qui ont le courage d’aller jusqu’au bout du chemin ? Le premier respect que nous leur devons n’est-il pas de les entourer, et, lorsqu’ils nous demandent « d’abréger leurs souffrances », d’abréger vraiment leurs souffrances — et non leur vie — par des soins palliatifs plus efficaces et développés ?

                Au centre du débat sur l’euthanasie, il y a la valeur de la vie : d’absolue, elle devient relative. Certaines fins de vie mériteraient d’être vécues, d’autres pas. Le problème épineux étant de fixer les critères. Ah ça, foi de Hollande, ils seront drastiques : rien que des Chantal, des Vincent, des vieillards cacochymes et des cancéreux incurables qui en auront fait la demande. Comme en Belgique… enfin, au tout début. Là-bas, l’euthanasie est maintenant en passe d’être étendue aux mineurs « dont la capacité de discernement est attestée ». Parce que la capacité de discernement, c’est vraiment ce qui caractérise le mieux les mineurs !

    http://actionfrancaise.beaune.over-blog.com/

  • La Hongrie dans le collimateur de l'UE

    Le Parlement européen a adopté, par 370 voix contre 249 et 82 abstentions, le rapport du député Vert portugais Rui Tavares, qui s’en prend à la Hongrie. Viktor Orban est venu se défendre sur place, soulignant que ce rapport faisait peser la menace d’une mise sous tutelle de l’UE par un organisme qui n’est pas prévu dans le traité, une commission qui briserait l’équilibre des pouvoirs entre les institutions européennes et les Etats membres.

     

    « Ce rapport est très injuste envers la Hongrie, très injuste envers le peuple de Hongrie. Vous y appliquez le deux poids deux mesures. (…) J'ai vécu le sort de l'Europe centrale, je sais ce que c'est que de ne pas être en mesure de gérer sa propre vie parce que d'autres décident pour vous. Nous savons ce que cela représente quand l'indépendance nationale est foulée aux pieds. »

    « Il faut lutter contre ceux qui veulent transformer l'Union européenne en nouvel empire ».

     

    L'UE ne pardonne pas à Viktor Orban d'être pro-vie et d'avoir modifié la Constitution,  désormais centrée sur l’identité chrétienne.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une chanson pour Nicolas et tous les prisonniers politiques

     Une chanson dédiée à Nicolas et aux prisonniers politiques.

    Cette chanson a été mise en ligne par les Hurluberlus sur la plateforme de partage YouTube. Intitulée « Prisonnier politique », elle mêle voix d’homme et de femme (cela devient subversif, par les temps qui courent, mais la parité est respectée...) pour raconter la répression policière qui s’est abattue sur notre beau pays la France qui passe de moins en moins pour une république bananière et de plus en plus pour une république populaire. La condamnation inique du jeune Nicolas est au cœur de la chanson.

    Nul doute que nombre de nos lecteurs, notamment les étudiants, se reconnaitront pleinement dans ces paroles. Un grand bravo au groupe !

    Lois Spalwer   http://www.lesalonbeige.blogs.com/