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Tous à Paris le 26 mai, ON LÂCHE RIEN !
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Un ministre refuse d'appliquer la loi
Lors des questions au gouvernement, mardi, le député Thierry Mariani a interpellé Pascal Canfin (photo), ministre délégué aux affaires étrangères, chargé du développement :
"Le 26 avril dernier, monsieur le ministre, vous deviez vous rendre au Mali dans le cadre d’un accord de coopération, pour le développement et la sortie de crise de ce pays. Au moment d’embarquer, vous avez pris la décision d’annuler ce déplacement, au cours duquel vous deviez représenter la France.
Si vous avez catégoriquement refusé de voyager dans cet avion à destination de Bamako, c’est à cause de la présence à bord d’un passager malien qui faisait l’objet d’une mesure de reconduite à la frontière, après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, pour viol aggravé et braquage à main armée. D’après la presse, vous êtes même allé jusqu’à exiger une annulation pure et simple de cette expulsion ! [...] En agissant de la sorte, vous avez remis en cause l’application des lois de la République, ce qui est inacceptable de la part d’un ministre.
Plusieurs députés du groupe UMP. Démission !
M. Thierry Mariani. La presse parle de « cas de conscience » ! Autrement dit, par acquit de conscience, vous seriez prêt à refuser l’expulsion d’individus dangereux et à garder sur notre territoire national un violeur d’enfant ! [...] Votre cas de conscience va-t-il jusqu’à penser aux victimes ? Votre attitude est totalement inadmissible ! Elle montre que vous vous désolidarisez ouvertement de la politique affichée par le gouvernement auquel vous appartenez et constitue un véritable désaveu pour les forces de l’ordre.
Ma question est donc simple : alors que la situation de la France nécessite des décisions fermes, avez-vous toujours, avec vos cas de conscience, votre place au Gouvernement ?
Le ministre n'a pas répondu. Il a préféré évoquer les crédits au Mali...
Mais si lui refuse de faire appliquer la loi, alors nous pouvons bien nous asseoir tous sur la loi Taubira.
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La Manif pour Tous, ce sera tous les ans s'il le faut
Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous, déclare aux Nouvelles de France à propos de la grande manifestation du 26 mai :
"Notre objectif est que le projet de loi Taubira soit retiré, nous sommes là pour ça. Dans un deuxième temps, c’est également une manière de montrer notre force et notre détermination. Enfin, nous luttons également contre les conséquences inévitables de cette loi, à savoir la PMA, la GPA ainsi que la banalisation de la théorie du genre. [...] Nous n’allons pas nous arrêter là. Nous envisageons ainsi d’organiser une université d’été dans la deuxième semaine du mois de septembre. Nous continuerons bien évidement. les Français sont impliqués, leurs initiatives le montre. Nous poursuivrons tous ensemble.
Les manifestations et les actions de grande ampleur vont-elles se poursuive ? Par exemple dans un an ou avant l’élection présidentielle, envisagez-vous de pouvoir, à nouveau, appeler à manifester ?
Oui, c’est tout à fait plausible, nous pourrons également manifester dans un an si nécessaire. La loi peut être retirée à tout moment, sans qu’elle soit rétroactive. Les personnes mariées ne pourront pas être démariées pour autant. La chose est d’autant plus envisageable si nous assistons à un changement de majorité d’ici quelques années. C’est une loi aberrante qui nie la complémentarité homme-femme, nécessaire au mariage et à la famille. Il faut donc la retirer.
Nadine Morano vient de dire que le retrait de cette loi ne serait « pas une priorité » en 2017. Qu’en pensez-vous ?
À nous de montrer que c’est une priorité, notamment pour les prochaines élections.
On a vu certains députés UMP ou UDI prendre la parole au micro à l’occasion des manifestations. Pourquoi n’a-t-on pas entendu également les députés issus du Front national ?
La Manif pour Tous n’est absolument pas partisane. Nous avons quelques élus UMP tels qu’Hervé Mariton ou Bruno Retailleau qui ont été très engagés dans la bataille parlementaire, ils ont donc pris la parole dans certains rassemblementS. Concernant le Front national, nous n’avons pas eu de demande de prise de parole et Marine Le Pen n’a pas appelé à se rendre aux manifestations que nous avons organisées. Le 26 mai en revanche, il n’y aura pas d’homme politique qui interviendra au micro. [...]"
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Le maire de Thorigné d’Anjou (Maine-et-Loire) refuse d’appliquer la loi Taubira
Thorigné d’Anjou, dont le maire refuse d’appliquer le mariage dit pour tous. Crédit photo : Aelys via Wikipédia (domaine public).
THORIGNE D’ANJOU (NOVOPress) - Il est des maires courageux qui ne lâchent rien contre le mariage homo. Ce ne sont pas de « grands élus » des grandes villes boboïsés, liés aux états majors parisiens des partis du système mais de petits élus ruraux, issus du pays réel, de cette France rurale oubliée des médias, des grandes consciences morales et des hommes politiques.
Michel Villedey, maire sans étiquette de Thorigné d’Anjou – petit village de 1200 âmes au coeur du bocage du Haut Anjou -, est de ceux là et s’est subitement retrouvé sous les projecteurs des médias le week-end dernier. Interrogé par France Inter, il déclare sans ambages à propos du mariage homosexuel que c’est « un viol de la société et de la pensée d’une bonne partie de la France ». A une question du journaliste qui lui demande s’il sera célébré dans sa commune, le maire répond : « Chez moi, non. C’est illégal, on me mettra en prison mais je n’ai pas peur du qu’en dira-t-on. Je ne suis pas un petit bonhomme avec, au centre, un président de la République qui décide n’importe quoi. » il prévient : « Il a intérêt à chercher d’autres mairies. Il y a plein d’autres mairies, il y en a 36.000 en France… »
Interrogé par le quotidien local Le Courrier de l’Ouest, il persiste et signe : « Cette affaire de mariage pour tous n’est pas une question politique, elle est une question de civilisation », ajoutant : « Je respecte les lois… sauf si elles m’imposent des comportements contraires à ma conscience. » Il n’en fallait pas plus pour que les médias locaux et nationaux braquent les projecteurs sur lui. Le maire de Thorigné d’Anjou devient LE maire qui refusera de célébrer des mariages homosexuels.
La sphère intello-médiatique s’empare du phénomène, Stéphane Bern commente, ce dimanche, les propos de Michel Villedey dans un tweet : « Le maire de Thorigné-d’Anjou refuse d’appliquer le mariage pour tous. Nous citoyens devrons-nous respecter seules les lois qui nous plaisent ? ». L’inénarable Pierre Bergé interrogé sur BFM TV le 20 mai au soir; alors qu’on lui demande ce qu’il faudrait faire à l’encontre des maires invoquant la liberté de conscience, dérape une nouvelle fois en répondant qu’il faut « les faire soigner », sans doute nostalgique des goulags et hôpitaux psychiatriques pour opposants. Signalons cependant que ce même Pierre Bergé demandait en février 2004 « aux maires de France d’enfreindre la loi pour célébrer des unions entre personnes de même sexe ».
La position du maire de Thorigné d’Anjou n’est pourtant pas isolée. Dans ce même département du Maine-et-Loire, une enquête réalisée en janvier avait indiqué qu’une soixantaine de maires refuseraient de célébrer des mariages homos. Le Collectif des maires pour l’enfance assure d’ailleurs sur son site Internet que « 14.900 maires refuseront de célébrer des mariages entre personnes de même sexe » et que « dans 2.500 communes, maires et adjoints sont tous opposés au mariage pour tous ».
La « désobéissance civile » prônée par Béatrice Bourges du Printemps Français est-elle en marche, marquant une nouvelle étape pour une résistance qui ne veut rien lâcher…
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Pas de séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat
Lu dans L'Express :
"les maires de La Rochelle, de Rochefort, de Châtelaillon-Plage et de Montendre sont francs-maçons. Et, derrière eux, nombre d'élus. De quoi éclairer la vie politique locale d'un nouveau jour. [...]
Le maire (PS) de La Rochelle se plaît à l'employer quand, en privé, il est questionné sur son appartenance maçonnique. Il n'aura désormais plus besoin de louvoyer - contacté à maintes reprises, Maxime Bono n'a pas jugé utile de répondre à nos demandes. L'Express est en mesure de révéler que le premier magistrat est membre de l'atelier rochelais République et laïcité du Grand Orient de France (GODF), réputé pour accueillir des frères de gauche. "Une loge 100% socialiste, jure un ancien vénérable de la Grande Loge nationale française (GLNF). On n'y entre pas sans avoir sa carte flanquée du poing et de la rose." L'affirmation est excessive: lors des tenues, l'atelier s'ouvre à d'autres obédiences et n'exclut pas les frères marqués à droite.
Jean-Louis Léonard pourrait en témoigner... s'il acceptait de se dévoiler. L'ancien député (UMP) de la Charente-Maritime, actuel maire de Châtelaillon-Plage, était en effet présent le jour de l'initiation de Maxime Bono. Maçon assidu depuis vingt ans, il est membre de L'Accord parfait (GLF) de Rochefort. Le couple Bono-Léonard? Adversaires politiques à la ville, frères de sang dans le secret des loges... [...]
Au pied des barres HLM de la cité du Petit-Marseille, à Rochefort, l'atelier la Démocratie, du GODF, inaugure ce 16 juin 2011 son nouveau "saint des saints". Devant un parterre de frères trois-points médusés, deux hommes se donnent spontanément l'accolade (le baiser maçonnique) : Jean-Louis Léonard, déjà cité, et le maire... socialiste de Rochefort, Bernard Grasset. Tous les deux ont été députés de la Charente-Maritime dans la même circonscription (Léonard a succédé à Grasset). Adversaires implacables devant les électeurs, les voilà comme les deux doigts de la main en coulisse... [...]"
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« Mariage Gay » : l’UMP entre opposition et désertion
Lu sur France Catholique
J’y va-t’y ? J’y va-t’y pas ?
Où ? Dans la rue, le 26 mai, aux côtés des vrais opposants au factum indigeste, dangereux et incohérent de la loi Taubira sur le prétendu « mariage pour tous ».
Qui ? Les gens de l’appareil politique de l’UMP, déjà qualifiés d’ « Union pour la machine à perdre » face au bunker idéologique de l’Etat-PS. Désormais, on ne compte plus les hésitants et les tire-au-flanc parmi les gros bonnets de cette formation politique « libérale » : ce sont les héritiers désoeuvrés du chantier inachevé de l’échafaudage du trio Chirac-Balladur-Sarkozy, lui-même sorti des vestiges d’un giscardisme déliquescent avec des petites croix de Lorraine en carton-pâte délavé pour capter les voix d’un électorat conservateur vaguement nostalgique de l’époque gaullo-pompidolienne. A court d’idées, cette chorale asthmatique manque de souffle, et ne peut que constater en gémissant l’enlisement croissant de l’équipe de François Hollande et les délires idéologiques du PS.
Après s’être déchirés publiquement l’automne et l’hiver dernier, les deux têtes d’affiche de l’UMP, Copé et Fillon, ne s’entendent désormais que pour tenir un discours frileux et défaitiste, parlant à mi-voix d’une « réécriture » du texte de Mme Taubira sur la filiation et les droits de l’enfant, là où on pourrait encore dire « Non, c’est impossible, car c’est impensable »…
Et M. Fillon, ex-Premier ministre, qui s’est déjà porté candidat à la Présidence de la République – c’est presque un non-événement à quatre ans de l’échéance de 2017 - ne veut toujours pas prendre le risque de manifester physiquement dans Paris… La dérobade serait-elle devenue l’attitude idéale des futurs chefs d’Etat en France ? A force de déserter les combats de civilisation les plus fondamentaux, on risque de ne plus pouvoir présider qu’un « No man’s land »…
La suite sur France Catholique
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Et après le 26 mai ?
Extraits d'un article de Me Trémolet dans Présent :
"Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité. Et jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.
Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.
1. – « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. » Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé. Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ? Non. Tout est clair. Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.
J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. A quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable. La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias… jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité. Et le voleur emporte la bicyclette.
Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ; la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun – la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou, plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause. C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.
Cela fait longtemps que notre « religion démocratique » a perdu ses fervents, ses apôtres. Il ne lui reste plus que des défenseurs intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la masse des « croyants sociologiques » qui, empêtrés dans l’habitude et ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… », je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.
2. – Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions – que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que, par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! ».
3. – Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants de la France qui vient ? Qui ? La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du 26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des participants… pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat, quel qu’il soit ! Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères, et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le peuple de France. [...]
4. – La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. » Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. » Pourquoi ? Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui qui a l’argent.
En politique, celui qui a le temps a tout. Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous ! Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de noces. La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon. Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons. Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai."
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L’ASL quitte le sol syrien pour l’Europe !
IRIB- Il y a des signes qui ne trompent pas ! Selon le site libanais, Khabar press, des centaines de membres de la milice ASL sont en train de quitter le territoire syrien pour les pays européens.
” Les avancées fulgurantes de l’armée arabe syrienne d’une part et l’emprise d’Al-Nosra et d’autres groupes takfiris sur l’ASL de l’autre, ont poussé des dizaines de commandants de l’Armée syrienne libre à quitter les régions nord de la Syrie et partir via la Turquie en Europe”. “Ces gens là échappent les réglements de compte des takfiris et le feu nourri de l’armée syrienne, ajoute le site qui souligne une hausse sensible des demandes d’asile politique formulées par les membres de l’ASL auprès des services d’immigration des pays européens dont l’Allemagne. Le site fait une remarque digne d’intérêt : l’Arabie saoudite comme certains autres pays du golfe Persique ont bien financé et soutenu l’ASL mais ils refusent d’en accueillir sur leur sol les membres. Il en va de même pour les réfugiés syriens. De ce fait les combattants de l’ASL trouvent en Europe une contrée plus sûre et plus digne de confiance. “Cette information est diffusée alors que le ministre allemand de l’Intérieur a récemment reconnu la présence des extrémistes salafistes allemands en Syrie et s’est inquiété que ces “éléments ne se transforment pas en une menace contre l’Allemagne dès leur retour”.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
L'article que « le Monde » a censuré !
Chacun sait qu'au Monde, la liberté d'expression ne connaît d'autres limites que la volonté - et le portefeuille - de M. Pierre Berge, le démocrate qui espère des bombes dans les manifs et qui est aussi l'un des trois propriétaires du quotidien, dont il préside le conseil de surveillance (car dans la presse de gauche, il existe des conseils de surveillance: sait-on jamais? On n'est pas à l'abri d'une pub pleine page pour la Manif pour tous...) Toujours est-il que la rédaction du Monde avait récemment pris le risque de commander une tribune libre à l'abbé de Tanoüarn - à la vive surprise de ce dernier - sur le sens du mouvement populaire né de l'opposition à la loi Taubira sur le mariage inverti. Après une nuit passée à la tâche, l'abbé envoya son article. Las ! Ses interlocuteurs lui expliquèrent qu'il leur serait impossible de le publier... Sur un ordre venu d'en haut? On en tirera les conclusions que l'on voudra sur la liberté d'expression de nos collègues mondains ; mais il ne sera pas dit que l'abbé aura travaillé pour rien : voici, pour les lecteurs de Monde et Vie, le scandaleux article qu'a censuré Le Monde.
« C'est une réforme de société, on peut même dire une réforme de civilisation ». Lorsqu'elle déclare cela le 7 novembre dernier à Nantes à propos du projet de loi qui porte son nom sur le mariage homosexuel, Christiane Taubira ne se doute sans doute pas que sa formule va être reprise en boucle dans les milieux catholiques, sur les réseaux sociaux, dans les conversations entre amis, voire les homélies. Comme un signal. La jeunesse qui aujourd'hui, dans toute la France, se mobilise sur un simple tweet ou sur un mot d'ordre Facebook, a en quelque sorte pris au mot le garde des Sceaux. Elle aussi, elle souhaite une réforme de civilisation, mais, pour elle, ce qui est à l'ordre du jour d'un vrai Printemps français, ce serait un « anti-mai 68 » comme disent les étudiants avec gravité.
Alors que le mouvement de la manifestation pour tous a maintenant plusieurs semaines, on perçoit l'incompréhension des Pouvoirs publics qui imaginent qu'il suffira de dissoudre la contestation dans le gaz lacrymogène. Les enfants de Mai 68, qui sont au pouvoir, ne comprennent pas que l'on revienne sur le splendide nihilisme, qui signifie une liberté infinie à portée de main pour chaque individu. Ils ont proclamé la bonne nouvelle du néant et de la liberté sans limite qui l'accompagne. C'est un acquis définitif, qui est dû à leur génération : des sexagénaires aujourd'hui. Et voilà que des jeunes de vingt ans, de trente ans remettent en cause ce mouvement historique.
L'histoire peut-elle faire marche arrière ? se demandent nos élites résolument progressistes. Comme si elles avaient oublié que l'histoire, c'est aussi le balancier de la Pendule du temps : tours et retours.
Foi athée contre foi chrétienne
Quelle surprise ! Ce qu'on appelle aujourd'hui un peu dédaigneusement « les cathos », je veux dire pêle-mêle les chrétiens, qu'ils soient de recherche, de tradition, de conviction ou de pratique, on ne les attendait plus. Depuis deux siècles, on les croyait « cloîtrés dans leur confessionnaux et bouffés aux mites » comme dit élégamment Charlie-Hebdo de la semaine dernière. Et les voilà « tout pimpants », sortis de nulle part et, semble-t-il, prêts à tout. Pourquoi ?
N'oublions pas la génération Jean Paul II, ces jeunes à qui une voix mâle, roulant légèrement le r, a dit en français : « N'ayez pas peur ». Il y a eu, depuis les premières JMJ à Rome en 1986, avec les JMJ de Paris en 1997, de véritables « catho-pride » à répétition dans le monde entier.
Ces rassemblements ont réappris aux jeunes catholiques qu'ils ne sont pas seulement les représentants d'une confession religieuse en perte de vitesse... Ils ont un projet... pour tous : l'Evangile de la Vie. « Vous êtes le peuple de la vie et le peuple pour la vie » écrivait Jean Paul II en 1995. Message reçu cinq sur cinq aujourd'hui. Benoît XVI a appelé ce programme : l'écologie humaine. On pourrait dire : le respect de la nature humaine dans tous ses états. Au nom de Dieu !
Le mot « Dieu », j'en conviens, est devenu obscène aujourd'hui. Une laïcité étouffante nous interdit de le prononcer dans l'espace public. Mais il faut l'écrire ici. En effet, les problèmes politiques sont désormais tellement radicaux qu'ils deviennent des problèmes spirituels. Nous touchons à la vérité elle-même, foi athée contre foi chrétienne.
Résiste, prouve que tu existes !
Pour l'instant, le Gouvernement se croit en mesure d'éviter un débat public sur ces questions cruciales, en précipitant d'autorité le vote du projet Taubira sur le mariage homosexuel. Mais beaucoup d'autres projets de loi existent ou sont à l'étude, qui contredisent cette écologie humaine dont l’Église s'est faite la championne sur tous les continents : PMA, GPA, droit à l'euthanasie, d'autres encore. La contestation est donc prête à renaître, d'autant qu'elle a eu l'impression de ne pas avoir été entendue. Exemple : on n'a pas assez mesuré que seuls les catholiques sont capables aujourd'hui de mobiliser autant de monde dans la rue et réunissent autant de signatures dans une pétition historique, à 700 000 personnes au CESE. Beaucoup ressentent comme un déni de démocratie. Par ailleurs, une conviction anime ces jeunes : leur témoignage non-violent doit permettre, tôt ou tard, un choc des consciences.
Les parents de ces jeunes qui descendent aujourd'hui dans la rue ont tous lu Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Plus récemment, beaucoup ont pris au sérieux La possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Chacun est aujourd'hui bien conscient qu'une certaine science cherche à imposer l'idée de la possibilité de naissances sans gestation naturelle. Dans ces conditions, la résistance chrétienne ne fait que commencer. Comme le dit joliment Michel Foucault, « quand le Pouvoir attaque la vie, la vie elle-même devient une résistance ».
Guillaume de Tanoüarn monde & vie 30 avril 2013 -
Maire de gauche, je ne célébrerai pas de mariage de couples homosexuels
Encarté au Parti socialiste depuis 1993, Alain Chanier est maire (divers gauche) de Chamblet dans l'Allier. Dès le début des débats autour du mariage pour tous, il a dit à son équipe qu'il ne célébrerait pas ces mariages. Contacté par Le Plus, il explique que les couples éventuels seraient mariés par un élu de la commune.Lorsque le débat autour du projet de loi autour du mariage pour tous a commencé, j’en ai discuté avec les élus de la mairie et j’ai dit clairement que je ne célébrerai pas d’unions entre personnes de même sexe. Je ne me sentirais pas capable de le faire. Marier des gens est un acte important, je ne voudrais pas aller à l'encontre mes idées et de ma représentation du couple : un homme doit s'unir à une femme, selon moi.Je sais que d’autres maires entendent faire comme moi, qu’ils soient de gauche ou de droite. Lors d’un conseil municipal, j’en ai donc référé aux élus. Nous n'avons pas encore acté qui le ferait. J’ai pris l'initiative de dire ma façon de penser sur le sujet, je ne connais pas le point de vue de tous dans l’équipe municipale. Je n’ai pas encore demandé aux uns et aux autres s’ils étaient tous disposés à célébrer ses unions.Je sais le paradoxe de ma situation, je suis adhérent au parti socialiste depuis 1993. Je n’ai pas suivi le débat sur la question dans les réunions de la section, j'ai l’impression que ces échanges ont pris davantage d’importance dans les grandes agglomérations où des mobilisations avaient lieu, ici nous en parlons assez peu. Je ne m'opposerai pas cependant à ce que ces célébrations aient lieu. Je ne me suis rendu à aucune manifestation, je n'ai pas milité contre non plus.En ma qualité de maire, il m'arrive de ne pas pouvoir célébrer tous les mariages à Chamblet. Souvent, en cas d'indisponibilité ou bien parce que les mariés, proches d’un élu, peuvent souhaiter que ce soit lui qui procède à la cérémonie. Si je ne peux pas le faire, c'est ma première adjointe qui s’en charge, et une conseillère municipale me remplacera à la fin du mois d’août lors d’un prochain mariage.François Hollande avait évoqué le respect d'une "liberté de conscience" lors du congrès des maires de France en novembre dernier. Cela ne figure malheureusement pas dans le texte de loi voté par le Parlement. Je ne veux pas troubler l’ordre public. Le président de la République a précisé que la loi devait s’appliquer dans toutes les communes.Chamblet compte 1100 habitants, aucun couple homosexuel n’a encore fait de demande de mariage. Tout le monde se connaît, certains sont peut-être prêts à le faire mais je ne sais pas s’ils souhaiteront rendre publique leur union.