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Сe 22 mai 2013, l’armée syrienne semble en passe de remporter une bataille locale importante, en reprenant le contrôle d’un des principaux bastions de l’opposition, la ville de Qousseir [Note de Novopress : aujourd'hui 25 mai, la bataille n’est pas terminée mais parait toujours tourner à l'avantage de l'armée syrienne, malgré l'apport aux rebelles il y a deux jours d'une grosse cargaison d'armes à l'instigation de l'Arabie saoudite]. Cette victoire militaire, qui devrait être confirmée dans les jours qui viennent, arriverait alors que l’Etat Syrien a repris le contrôle de plusieurs dizaines de localités ces dernières semaines.
Cette chute de Qousseir, qui résiste au régime depuis plus d’un an, serait stratégique pour l’Etat Syrien et lui permettrait de couper la principale route d’approvisionnement des rebelles dans le centre de la Syrie [Note de Novopress : Qousseir se trouve près de la ville de Homs, Hims en arabe sur la carte en Une]. L’armée Syrienne devrait ensuite vraisemblablement concentrer ses forces sur Homs, ville que près de 80.000 chrétiens ont fui depuis le début de la guerre et ainsi plausiblement reprendre le contrôle du centre du pays.
On peut imaginer qu’ensuite, le régime décide d’en finir avec Alep et lance un assaut décisif pour reprendre cette ville partiellement aux mains des rebelles, réduisant ainsi à néant toute possibilité pour ces derniers d’en faire un bastion du nord, pourquoi pas même la pré-capitale d’une région indépendante du nord. Le régime Syrien avait du reste lui-même qualifié la bataille d’Alep, qui a commencé en juillet 2012, de mère des batailles.
Ce faisant, le régime resterait sur la tactique qui est la sienne depuis le début du conflit, c’est à dire garder le contrôle des villes et refouler les rebelles dans les campagnes, les empêchant ainsi d’exercer tout contrôle politique.
Il semble donc bien que le gouvernement syrien reprend lentement l’avantage, une situation que la presse occidentale n’arrive même plus à maquiller, après avoir proclamé et martelé pendant deux ans et demi, depuis le début de la guerre civile, que la défaite d’Assad était évidente, certaine et toujours très proche. Cette situation remet de nouveau sur la table le projet de négociations internationales sur la question Syrienne.
Toutefois, c’est une équation totalement nouvelle qui apparait pour ces éventuelles négociations internationales. L’image médiatique de l’opposition en Syrie s’est beaucoup dégradée, sans doute au grand dam de ses sponsors. On parle moins d’opposition démocratique, on décrit maintenant des groupes Djihadistes sans coordination, et les multiples vidéos de tortures et massacres commis par certains de ces groupes armés ont semble t-il considérablement porté atteinte à la détermination de nombre de pays occidentaux d’armer ces mêmes groupes.
Peu à peu, une scission semble s’être en effet créée au sein des partisans du départ d’Assad, qui forment une étrange coalition entre des états occidentaux (Amérique, Israël et nations européennes) et des pays islamo-sunnites, Qatar en tête. Pour les premiers, l’absence d’une opposition politique modérée (laïque titrait même le New York Times) avec la rébellion qui n’arrive pas à contrôler le terrain, et ce malgré deux ans et demie de guerre, pose un réel problème de tactique diplomatique. Pour les seconds visiblement, la montée en puissance du Front Al-Nosra ne semble pas être un problème et l’organisation, qui a affirmé son rattachement a Al-Qaïda, vient d’ailleurs de faire des émules puisque l’opposition Syrienne comprend désormais également une brigade Oussama-Ben-Laden.
Sur le terrain il est sans doute encore très prématuré de parler d’une potentielle victoire d’Assad, militaire ou politique, ou de dire que la Syrie ne se dirige pas vers une partition de fait. Mais sans intervention militaire étrangère, on imagine mal comment l’armée Syrienne, qui a désormais elle aussi le soutien de milliers de combattants étrangers (notamment du Hezbollah) ainsi que directement de l’Iran pourrait perdre cette guerre.
Il y a même une hypothèse selon laquelle la guerre pourrait continuer, même en cas de départ ou d’élimination physique d’Assad, ce reportage d’un journaliste anglais tente de l’expliquer. Cette situation militaire redonne du poids à la position diplomatique russe qui depuis le début de la crise prône une solution politique. La plupart des états qui travaillent sur le dossier Syrien sont sans doute convaincus qu’une défaire militaire totale d’Assad semble de moins en moins probable, malgré les certitudes récentes du MAE Français Laurent Fabius qui n’en finit plus de ridiculiser la diplomatie française durant ce conflit.
Il reste l’idée d’une intervention militaire sur le scénario Libyen, mais visiblement ce n’est plus a l’ordre du jour et cette fois la diplomatie Russe ne la laisserait pas se mettre en place. La solution diplomatique et politique semble prendre forme puisque des sources diplomatique affirment que Damas a désigné des représentants chargés de négocier avec l’opposition en vue d’une conférence sous égide Russo-américaine devant faire suite à celle qui s’est tenue le 30 juin 2012 à Genève.
Finalement, le conflit syrien qui était présenté comme une lutte de démocrates contre une dictature a complètement changé de visage. Ce délire absolu du mainstream médiatique français, qui a lui par contre totalement perdu cette guerre, ne tient plus aujourd’hui et on voit désormais bien qu’il s’agit d’une guerre stratégique contre l’Etat Syrien, soutenue de l’extérieur, pour que l’axe Chiite (Liban-Syrie-Iran-Sud de l’Irak) perde son influence régionale.
La guerre en Syrie pourrait donc faire apparaitre des réalités inattendues: Marquer le point d’arrêt définitif du printemps islamiste que la région connaît? Faire échouer la politique anti-chiite développée par les Occidentaux en collaboration avec leurs alliés sunnites? Confirmer le statut de la Russie comme protectrice des chrétiens d’Orient et des minorités en Syrie, en lieu et place de l’Europe ?
Alors qu'il sait pertinemment qu'il n'a pas affaire aux supporters du PSG et que les précédentes manifestations contre la loi Taubira se sont bien déroulées, le ministre de l'Intérieur tente de dramatiser la situation :
"La vérité m'oblige à dire mon inquiétude" face aux "menaces de débordements de groupes extrémistes je déconseille effectivement aux familles avec des enfants de se rendre à cette manifestation".
Le gouvernement craint en fait un trop grand succès. C'est pourquoi Jean-Marc Ayrault a demandé à Jean-François Copé de ne pas manifester. La diabolisation bat son plein alors qu'il n'y a pas de raison que la manifestation se passe moins bien que les dernières fois.
L'Elysée a tenu une réunion de crise sur ce thème. On menace d'interdire le Printemps Français alors que c'est un état d'esprit, à la fois pacifique et transgressif. Sur Nouvelles de France, Béatrice Bourges déclare :
"Je manifeste au départ de la porte de Saint-Cloud puis rejoindrai les veilleurs avec qui je passerai la soirée.Notre mot d’ordre : la résistance non-violente transgressive. J’espère que Manuel Valls ne demandera pas à certaines de ses forces de l’ordre de semer le trouble et de provoquer les manifestants. S’il y a des incidents, il en sera tenu responsable car il est chargé de la sécurité des manifestants."
Par ailleurs, il est fort probable que Frigide Barjot manifeste demain. Elle aurait prévu de manifester dans le cortège au départ d'Austerlitz. Selon Béatrice Bourges :
"Je tiens par contre à avertir les manifestants : Frigide Barjot dispose d’un service d’ordre personnel qu’elle appelle la Barjot Team, composé de 180 miliciens bottés et casqués, avec des matraques, pas formés donc dangereux. Et je m’interroge : Arrivera-t-on à les distinguer, demain, des forces de l’ordre ?"
Il y a quelques semaines et même encore aujourd’hui, les opposants au mariage gay se plaignaient de la brusquerie du gouvernement dans ce débat, et cela sous les lazzis d’une Gauche qui, au contraire, trouvait que les choses avaient trop traîné, et qui prônait la rapidité « pour passer aux choses sérieuses », comme si ce qui touchait à la nature même de la société et, au-delà, de la civilisation n’était pas important : en soi, un bel aveu, pourrait-on dire, de la légèreté d’une Gauche qui a oubliée depuis longtemps le sens des mots et des valeurs, et qui rechigne à lire Sophocle et Orwell !
Mais, voilà : ceux qui hier vantaient la méthode gouvernementale par idéologie plus que par discernement et qui, pourtant, ne se reconnaissent pas forcément dans la politique de M. Hollande, se retrouvent à leur tour piégés par les mêmes procédés utilisés pour faire passer la réforme sociétale de Mme Taubira, et découvrent, tout à coup, qu’ils pourraient bien être les prochaines victimes d’un gouvernement qui se comporte en oligarchie sur les (mauvais) conseils de la Commission européenne et de la principale puissance du continent, l’Allemagne !
Avec Frau Merkel, ça ne rigole plus...
Ainsi, dans l’édition de « Marianne » du 18-24 mai 2013, Laurent Mauduit écrit-il ce qu’il aurait pu écrire aussi auparavant sur la question du mariage gay, et qu’il est tristement drôle de lire aujourd’hui sous sa plume encolérée : « Est-ce de la désinvolture ? Ou bien de la maladresse ? Voire du cynisme ? En tout cas, le fait est là, stupéfiant : le gouvernement a lancé la prochaine réforme du système des retraites de la plus mauvaise des façons. Comme s’il se moquait éperdument des réactions d’indignation que cela pourrait susciter dans l’opinion et notamment dans les milieux les plus modestes.
Ce qu’il y a de plus stupéfiant, c’est d’abord la forme retenue par l’Elysée et Matignon pour promouvoir cette réforme. Nulle véritable concertation ! Nul débat approfondi pour tenter de trouver des pistes nouvelles ou originales –il en existe !- qui n’aggravent pas encore davantage la politique d’austérité. C’est à la hussarde que les dirigeants socialistes ont visiblement choisi d’agir. Après le défilé au pas de course, le 13 mai, de tous les dirigeants syndicaux et patronaux dans le bureau du Premier ministre, puis un nouvel et bref échange, les 20 et 21 juin, à l’occasion de la prochaine conférence sociale –qui aura de nombreux autres dossiers à son ordre du jour-, la consultation, si on peut appeler cela ainsi, sera bouclée. Et, en deux temps, trois mouvements, un projet de loi sera couché sur le papier pour être entériné à l’automne par le Parlement. » Changez le thème évoqué, et cela rappelle effectivement ce que le pays a connu avec la loi Taubira, cette même insouciance du gouvernement, qui confine au mépris, à l’égard des représentants des familles, des associations et des communautés religieuses (en particulier de l’Eglise catholique, traitée de façon indigne sous prétexte que la République était « laïque », en fait, plus sûrement, « laïciste », ce qui n’a pas le même sens…), des opposants qualifiés facilement et trop rapidement de « réactionnaires » et, nouvel élément de langage de cette « novlangue » républicaine contemporaine, d’ « homophobes ».
Mais pourquoi ce gouvernement de la République changerait-il de méthode, puisqu’il se pare d’une légitimité électorale acquise pour un double mandat, présidentiel et législatif, de cinq ans ? Encore quatre ans, donc, sur cette lancée, pourrait-on dire… Sous la Cinquième République, les règles sont claires et la Gauche, qui a tant critiqué le fondateur de cette République et sa création institutionnelle, s’en sert à son tour, sinon avec l’esprit gaullien, du moins avec la légalité démocratique attachée aux institutions… M. Hollande, nouveau Créon, ne cherche pas à incarner l’esprit de la Cinquième mais à se servir de ses instruments : les moyens sont au service d’une fin qui n’est pas exactement celle du général de Gaulle, si hostile à l’esprit de parti et à ses politiciens de carrière.
Après les élections : les horions...
Laurent Mauduit n’a pas tort, quoiqu’il en soit, de dénoncer une méthode gouvernementale qui, si elle n’est pas anti-démocratique dans sa pratique, n’est pas forcément très démocratique dans son esprit… Car tous les efforts du gouvernement semblent être d’éviter les débats contradictoires et les pressions populaires, de quelque bord qu’elles viennent et pour quelques (bonnes ou mauvaises, d’ailleurs) raisons qu’elles soient. Dans le même temps, l’équipe de M. Ayrault suit une ligne politique et économique visiblement décidée ailleurs (à Bruxelles ou/et à Berlin) ou motivée par quelques féodalités dont elle est l’obligée (féodalités communautaristes pour la question du mariage, financières pour celle des retraites) : cela n’est guère rassurant, en fait…
RENNES (NOVOpress Breizh) – En train, en car ou en voiture, les Bretons, comme tous les Français seront très nombreux à se rendre à Paris dimanche pour manifester contre les réformes sociétales voulues par François Hollande. Une mobilisation sans précédent qui inquiète – à juste titre – le gouvernement.
Les villes et les campagnes bretonnes s’activent pour organiser le déplacement à la grande manifestation qui aura lieu dimanche à Paris. De Brest à Nantes les opposants à la loi sur le mariage homosexuel, plus déterminés que jamais, ne lâchent rien.
Cette intense mobilisation ne plait guère à Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur s’est illustré depuis quelques mois par une violente répression à l’égard des opposants à la loi Taubira qui contraste avec son laxisme affiché dans l’affaire de l’émeute ethnique du Trocadéro. Aujourd’hui l’hôte de la place Beauvau ne cache pas son « inquiétude », n’hésitant pas à déclarer qu’il envisage la dissolution du «Printemps français».
«La France est actuellement soumise à des forces qui veulent l’asservir entièrement. La bataille ne fait que commencer. Elle se prolongera jusqu’à la victoire», affirme ce mouvement qui entend user, comme la Constitution le prévoit, du droit de manifester son opposition à des lois qu’il juge inacceptables.
L’ombre de Dominique Venner, cet historien qui a choisi de mettre fin à ses jours le 21 mai dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, planera sans nul doute dimanche sur la foule des manifestants. « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation, écrivait-il dans sa dernière lettre. Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations. »
Le geste de Dominique Venner, « cet homme qui a choisi de mourir debout » (Alain de Benoist) n’aura pas manqué de susciter de très nombreuses réactions, dont certaines d’incompréhension. Un historien alsacien, fin connaisseur de l’histoire romaine, nous éclaire sur sa motivation : « Dominique Venner s’est donné la mort en “vieux romain” plus qu’en Socrate afin d’éveiller son peuple de la “dormition” dans laquelle il se trouve plongé. Cela évoque la devotio, ancien rituel de la Rome antique où le général en chef, le plus souvent un consul, après avoir prononcé une formule dédicatoire, se jetait sur l’armée ennemie pour y périr, donnant ainsi à ses troupes défaillantes le courage et l’énergie nécessaires pour remporter la victoire. C’est ainsi que Dominique Venner envisageait son sacrifice. Pas autrement. »
Le sacrifice de cet homme au cœur rebelle – selon le titre d’un de ses plus beaux livres – ne manquera pas d’inspirer la génération 2013, celle qui s’est levée – telle Antigone face à Créon – pour exprimer son refus de l’innommable. Le Printemps français a de beaux jours devant lui.
En annonçant ce vendredi matin 24 mai 2013 sur France Info sa volonté d’interdire Le Printemps Français, nébuleuse militante regroupant les défenseurs les plus déterminés de la famille, le ministre de l’intérieur vient de franchir un nouveau pas dans l’instauration d’un Etat policier et dans la violation des libertés publiques.
Il convient évidemment de ne voir aucun lien entre cette déclaration et la manifestation pacifique que Le Printemps Français organise, ce soir, à Paris, devant le Grand Orient de France, les sectes maçonniques n’ayant, comme chacun sait, aucune influence sur le gouvernement actuel.
Alors que l’Etat français de François Hollande est déjà placé sous la surveillance du Conseil de l’Europe, au même titre que la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko, pour les innombrables atteintes aux droits de l’homme et violations des libertés publiques commises par la police de Manuel Valls à l’encontre de manifestants pacifiques dont le seule crime est de s’opposer au mariage gay (agressions physiques notamment de femmes et d’enfants, innombrables interpellations et détentions arbitraires), cette déclaration du ministre de l’intérieur est une nouvelle provocation, visant, à quelques jours de la manifestation du 26 mai, et sous prétexte de réprimer de dangereux activistes d’extrême-droite, à justifier d’éventuelles et graves violations des droits de l’homme par les forces du désordre institutionnalisé à l’encontre des familles françaises qui manifesteront en grand nombre le jour de la fête des Mères : la hooliganisation des opposants au gouvernement sociétalo-socialiste est en bonne voie. L’Action française, alors seule, avait dénoncé les prémices de cette dérive totalitaire dès le lendemain de la manifestation du 18 novembre, quand la gauche institutionnelle réclamait déjà l’interdiction de différents mouvements opposés au mariage homosexuel. Aujourd’hui, le processus vers l’instauration d’un Etat policier s’accélère.
Alors que François Hollande trahit toutes ses promesses de campagne visant la dictature de la finance internationale ou les revenus insolents des grands patrons, on comprend sa volonté de faire diversion en réprimant violemment l’opposition du pays réel à sa politique de destruction de la société.
Les Français qui, tout au long de leur histoire, ont prouvé qu’ils formaient un peuple libre, sauront répondre comme il convient à cette nouvelle tentative d’étouffer leur juste colère.
Aujourd’hui, nous ne nous battons pas seulement pour le retrait du projet de loi « mariage et adoption pour tous ». Nous nous battons pour que la réalité reprenne le pas sur l’idéologie, pour que l’individualisme maquillé sous les termes « liberté »ou « égalité » ne prime pas sur tout.
Nous ne voulons plus de ces films et de ces émissions où tous les codes peuvent être brisés sauf ceux du politiquement correct. Nous ne voulons plus de cette élite qui entend éduquer le peuple français, de cette élite qui rougit du passé de la France. Nous aimons notre histoire de la Gaule à la Ve République, des grandeurs de la monarchie à celles de la république.
Capables de discerner ce qu’il y a de bon et de moins bon dans chacune des époques, nous croyons aux enseignements du passé, de tout notre passé, pour construire notre avenir. Ceux qui veulent couper la France de ses racines chrétiennes, au nom d’un prétendu progressisme, la mènent à sa perte. Nous voulons qu’une génération se lève contre cette idéologie, dite soixante-huitarde, qui fait tant de mal à la France. Nous désirons réveiller la France de sa torpeur, la sortir du désordre libéral et libertaire où tout se vaut, où tout se vend.
Enfants d’une génération de divorcés, enfants du divertissement de masse, nous avons assez payé les caprices des enfants gâtés de 68. Mais nous ne sommes pas une génération qui s’est construite dans un « anti-68 », nous avons nos propres valeurs et il s’avère qu’elles s’opposent à celles issues de Mai 68. Oui, nous ne voulons plus d’une société relativiste. La fidélité, l’engagement, l’effort, l’humilité, l’obéissance, l’honneur ont encore un sens.
Nous voulons dire à nos compatriotes : « Levez-vous ! », « Réveillez-vous ! », « Pendant que vous dormez, les idéologues agissent ! » Nous devons combattre pacifiquement pour vaincre leurs idées. Puis, nous devons nous instruire pour l’emporter. Seules la culture et notre cohérence nous feront gagner. Si nous arrivons à vivre dans la vérité le mariage auquel nous croyons, alors nous changerons la société. Mai 68 ne devait être qu’une parenthèse printanière, nous en récoltons encore ses feuilles mortes. Battons-nous encore, ne faiblissons pas, et nous lèverons vraiment une génération.
Peut-être que pour certains médias, où l’instant et le bruit sont rois, nous aurons perdu. Mais cette génération reviendra contre la GPA, la théorie du genre, l’euthanasie ou d’autres combats. Et surtout, plus exigeant que d’aller à des manifestations, elle devra se former à ce qui est beau, à ce qui est vrai. Sa partie la plus militante s’engagera dans des partis politiques. L’autre veillera, prête à se relever. Tout ceci n’aura pas été vain, car cette génération qui aura fait le choix de la culture et de « l’écologie humaine » reviendra rendre à la France, et surtout à son peuple, sa grandeur.¢ Article d’Édouard de Praron pour Boulevard Voltaire http://www.francepresseinfos.com/
Depuis la fin de l’année 2012 et l’annonce du projet de mariage pour les couples de même sexe, des millions de Français se sont mobilisés au sein d’un mouvement connu sous le nom de « La Manif pour tous » répondant à l’étiquette marketing de « mariage pour tous ». Alors que la loi a été promulguée au petit matin le samedi 16 mai par le présiflan de la ripoublique, une nouvelle manifestation va avoir lieu le 26 mai. Difficile d’affirmer aujourd’hui qu’elle sera l’ampleur de la mobilisation.
Pour les différentes structures nationalistes, identitaires ou solidaristes ou pour tous ceux qui, non politisés, sont révoltés par ce projet et plus largement par l’attitude du gouvernement, La Manif pour tous présente peut-être quelques limites…
Un « leadership » douteux
Je ne tiens pas à m’attarder sur la question du « leadership » de LMPT, car il paraît évident que Mme Tellenne (Frigide Barjot) a une grande part de responsabilité dans la réussite du mouvement. En revanche, sa volonté affichée de « plaire », son ostracisme vis à vis des structures dissidentes et révolutionnaires et sa complaisance avec le système (dénonciations, collusion évidente avec l’UMP, …) ne paraissent plus faire d’elle la représente légitime de ce mouvement.
D’autres personnalités ont émergé comme Béatrice Bourges ou Tugdual Derville. La première a été exclue du fait de sa volonté d’initier un « Printemps Français » (nous y reviendrons), le second appartient à la frange militante « pro-vie » des milieux catholiques et vient de lancer un mouvement « Ecologie humaine » qui vise à replacer l’homme au centre de la société. Je n’ai pas vraiment l’impression que l’Homme soit à l’écart de la société… C’est pour satisfaire les besoins humains qu’on pollue les océans, les mers, les fleuves, les rivières ou les nappes phréatiques, c’est pour les besoins humains que des entreprises déforestent au Brésil, en Côte-d’Ivoire ou en Indonésie, c’est aussi pour les besoins humains qu’on pollue l’atmosphère, qu’on enfouit nos déchets radioactifs et qu’on parque des animaux dans des conditions indignes … On a du mal à voir ce que signifie donc « écologie humaine ». En allant sur le site, on constate que la rubrique « Nature » est assortit de « humain », la nature ne serait-elle comprise que comme cadre d’expression des activités humaines ? C’est ici une véritable question philosophique qui se pose.
Une droite festiviste et pacifiste
Au-delà du cas des militants « pro-vies » qui, souvent de droite, n’ont pas forcément d’engagement politique, c’est bien une majeure partie du « peuple de droite » qui s’oppose au mariage homosexuel. J’entends par « droite » les droites identifiées par René Rémond (orléaniste, légitimiste et bonapartiste) et donc n’inclus pas forcément dans « droite » des critères comme "économie libérale" ou "bourgeoisie". Electoralement, si on exclut la « droite bonapartiste » qui correspondrait plutôt au FN et draîne les classes populaires, les autres droites concernent plutôt les classes moyennes et les classes supérieures. Et, autant le dire, ça se sent.
Totalement castrée et américanisée, cette droite festiviste, comme l’aurait probablement affublée Philippe Muray, défile depuis des mois avec des drapeaux aux couleurs horribles, fait des « happening » sur la mode du Tea Party, scande « la police avec nous » et se réunit dans le mouvement des Veilleurs pour lire des poèmes de Gandhi et inscrire les mots paix et liberté avec des bougies. Récemment un militant catholique n’hésitait pas à faire référence à Solidarnosc (le syndicat polonais de Lech Walesa qui contribua, dit-on, à faire chuter le communisme en Europe de l’Est). J’entends bien cette volonté d’œuvrer sur le long terme, dans la paix, c’est précisément ce que nous même faisons depuis longtemps pour certains. Je comprends que pour cette jeunesse de droite catholique qui fréquente les JMJ, le personnage de Jean-Paul II puisse avoir une certaine importance, mais j’ai plus de mal à comprendre ce côté à la fois mou et festif, qui n’est pas en mesure de menacer le Système et qui me paraît même indécent. Personnellement la GPA ça me donne pas envie de danser sur de la techno de supermarché.
Plus d’un million de personnes, pourquoi faire ?
Du coup, cette question : Plus d’un million de personnes, pourquoi faire ? Car autant le dire tout de suite, François Zéro ne reviendra JAMAIS sur sa loi. Je n’ai pas non plus saisi, malgré mon extrême capacité de compréhension, comment nous pouvions être 1.4 million (certains chiffres vont jusqu’à 1.7 million) le 24 mars dans la journée pour se retrouver à une poignée sur les Champs-Elysées (quelques milliers tout au plus) le soir même. Je n’avais pas perçu ce mouvement comme une simple promenade dans Paris, mais bien comme une démonstration de force, et le seul moyen de faire plier le gouvernement aurait été de bloquer Paris. Comment aurait fait le gouvernement si plusieurs centaines de milliers de personne étaient restées dans Paris ? Pour le coup cela aurait sérieusement fait réfléchir le gouvernement, car si on peut déloger à coup de matraque une poignée de jeunes gens, on ne peut pas déloger des centaines de milliers de Français, déterminés à rater des journées de travail pour faire entendre leur voix et par la même à considérablement perturber l’économie (services publics, entreprises privées, etc…) puisque dans le monde moderne le véritable pouvoir est économique. Sans compter les rues et avenues qui auraient été bloquées. Mais on ne refait pas l’histoire…
Tel était le projet du « Printemps Français ». Mais une question s’est tout de suite posée. Pourquoi Béatrice Bourges, ancienne candidate Divers Droite et qui a soutenu Nicolas Sarközy à la dernière présidentielle appelle-t-elle à une « radicalisation » ? La principale crainte pour nous autres est d’être utilisés pour servir la droite conservatrice, l’union des droites ou tout autre forme de projet de cet acabit. Dernièrement, Mme Bourges a appelé à la « désobéissance civile », reprenant probablement la lecture de Henry David Thoreau des Veilleurs parisiens. Il sera intéressant de voir ce que cela signifie…
Cependant nous pouvons mettre au crédit de Mme Bourges, du Printemps Français et même de certains militants de LMPT d’avoir cherché à élargir le débat vers les questions sociales : « Aulnay, pas le mariage gay », « On veut du boulot, pas du mariage homo », etc… Voire vers une fronde en règle contre le gouvernement et le présiflan (« Hollande démission » et la poursuite des membres du gouvernement). Et d'oser manifester devant le Grand Orient de France.
Elargir le débat : une nécessité
En effet c’est aujourd’hui une nécessité d’élargir le débat. Nous ne pouvons pas rester éternellement sur le « retrait de la loi Taubira » qui demeure tout de même une menace secondaire. Les attaques sur les valeurs ont débuté voila bien longtemps et il semble que au-delà du « mariage homo » c’est plutôt l’adoption, les droits de l’enfant, la PMA et la GPA qui sont véritablement en jeu. Les hétérosexuels ayant eux-mêmes dévoyés le mariage en mariage d’amour (d’où le nombre impressionnant de divorces), il ne faut pas s’étonner que toute forme d’amour, à commencer par l’amour homosexuel, demande son « droit au mariage ». Il s‘agit donc aujourd’hui de repenser, comme l’avait fait Napoléon Ier en son temps, à ce que le mariage demeure une institution qui ne concerne pas simplement deux individus, mais le rapport de ses deux personnes avec la société toute entière, au même titre que le mariage religieux engage les mariés vis-à-vis de Dieu. Ce qui nécessite donc de refonder la société et de restaurer l’idée de nation.
Au-delà de ça, il faut impérativement que les zélateurs anti-mariage-homo comprennent que l’offensive libérale-libertaire ne se fait pas que sur ce sujet, mais sur tous les autres et il convient de prendre conscience que le coup porté au CDI par exemple, n’est pas un épiphénomène. Il concerne plusieurs millions de travailleurs et aura un impact sur de nombreuses familles, surement beaucoup plus que le mariage homo… Défendre la famille, c’est défendre le droit à la propriété du logement, à une scolarité de qualité, à un travail digne, à des femmes respectées dans leur singularité et des enfants inclus dans un projet de civilisation qui soit en continuité avec nos valeurs européennes. Au-delà du « mariage homo », c'est sur un projet de société fondée sur l’après-libéralisme qu’il faut s‘interroger.
Un changement de civilisation, et l’immigration ?
Un projet de société est en effet, et le gouvernement l’a bien compris, un projet de civilisation. Car la société implique nécessairement le rapport des individus entre-eux et la civilisation est ce corps culturel qui émane de la société. Une société produit une culture et le rayonnement de cette culture conduit à une civilisation.
J’entends depuis des mois que le mariage-homo est un changement de civilisation. Certes, c’est indéniable, mais les millions d’allogènes qui affluent en Europe depuis des décennies, c’est surement un changement de civilisation encore plus important. D’ailleurs le système ne s’y trompe pas, alors qu’il a imposé le gender à l’école (par la droite, ne jamais l’oublier), il vient de supprimer le mot « race » de la constitution. Processus totalitaire qui consiste à éradiquer des mots pour éradiquer des réalités pourtant bien réelles. Et il va proposer le « droit de vote pour tous » détruisant encore un peu la notion de citoyenneté française qui n’avait déjà plus tellement de sens.
Dépossédés de tout, les Français ont raison de se réveiller et de se lever, le mariage pour tous était l’étincelle qui a allumé la mèche, il ne tient qu’au peuple Français d’écrire une nouvelle page glorieuse et épique de son histoire.
NB: Le présent texte a été écrit le samedi 18 mai et devait être publié le mercredi 22 mai. En raison du décès de Dominique Venner, nous avons choisi mardi soir d'honorer prioritairement la mémoire de ce grand Européen et de décaler la publication à jeudi. Les quelques lignes de ce texte prolongent modestement ses dernières pensées.
Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.
Albert Einstein est considéré comme le plus grand savant du 20ème siècle suite à la célèbre découverte de la théorie de la relativité qui lui est attribuée. Depuis l’année 1905, celui-ci a une place de choix dans le milieu scientifique, les médias et dans les différentes publications ou livres sur le sujet. Son nom est toujours associé à la théorie, on parle de la relativité d’Einstein.
Pourtant depuis cette date, une controverse a eu lieu au sujet de cette découverte : certains physiciens ont remis en cause la paternité de la relativité attribuée à Albert Einstein. Cette controverse n’a jamais été relayée par les médias traditionnels mais était connue uniquement dans un milieu scientifique très fermé et initié, pas du grand public.
Parmi ces physiciens, le docteur en physique nucléaire américain Dean Mamas, considère qu’Albert Einstein(1879-1955) a plagié la théorie de la relativité laquelle a été selon lui en réalité découverte par le français mathématicien et physicien Henri Poincaré(1854-1912).
Avant de revenir sur le fond du sujet et de la polémique, nous allons tenter de définir brièvement l’idée de la théorie de la relativité.
La théorie de la relativité
Il est très difficile de trouver un seul livre, un article ou un site web qui explique et qui résume de manière la plus simple possible cette théorie en quelques lignes.
D’une manière générale, lorsque l’on parle de relativité, cela signifie que quelque chose dépend d’une autre chose par opposition à une notion absolue qui est indépendante de toute chose.
Plus précisément, dans ce contexte il s’agit de l’espace et du temps et par extension de la vitesse qui est le quotient d’une distance par un temps.
La théorie de la relativité devrait s’appeler théorie de la relativité de l’espace et du temps ou théorie de la relativité de l’espace-temps car l’espace et le temps sont indissociables tel un être humain composé d’un corps et d’un esprit.
Un référentiel est un point de repère utilisé comme référence pour mesurer distance, temps et vitesse comme par exemple la Terre, un train en mouvement…
L’observateur qui effectue une mesure de distance, de temps ou de vitesse d’un objet le fait toujours par rapport à un référentiel donc relativement à celui-ci.
On distingue habituellement :
la relativité restreinte qui est limitée ou restreinte à certains cas, référentiels dits galiléens ou inertiels sans entrer dans les détails
la relativité générale qui est valable dans les autres référentiels
Que dit précisément la théorie ?
La théorie de la relativité restreinte indique que les mesures d’espace et de temps dépendent de la vitesse de l’observateur de l’événement. En particulier, les lois de cette théorie montrent que :
le temps se dilate : le temps mesuré par une horloge en mouvement s’écoule plus lentement par rapport au temps mesuré par une horloge fixe
l’espace se contracte : la longueur d’un objet en mouvement est diminuée par rapport à la mesure faite dans le référentiel où l’objet est immobile
la vitesse de la lumière est constante quelque soit le repère ou référentiel dans lequel l’observateur se trouve, elle est toujours d’environ 300000 km par seconde, c’est en quelque sorte une exception, un cas limite, cette vitesse est donc absolue et non pas relative
Dans la suite de l’article, il sera question de la relativité restreinte dont la découverte a été prétendument attribuée à Albert Einstein en 1905.
Entretien avec Dean Mamas sur radio courtoisie
Des articles du British journal publiés entre 1965 et 1966 montrent définitivement que c’est bien Poincaré qui a découvert la théorie de la relativité.
Henri Poincaré a publié la formule e=mc², l’énergie est égale à la masse multiplié par la vitesse de la lumière au carré, en 1900 soit 5 ans avant Einstein. Ce dernier l’a reprise sans citer Poincaré, il a également repris le mot relativité.
Sir Edmund Wittaker, historien des sciences anglais du 20ème sicèle, a publié un livre en 1953 sur l’histoire des sciences dans lequel il a écrit un chapitre intitulé « la relativité de Poincaré ». Il considère que Poincaré a formulé en premier le principe de la relativité et la formule e=mc² en 1900.
Lorsque Einstein a été amené à démontrer la validité de la formule e=mc², il y avait certaines carences.
Dans le livre « Einstein myth », le mythe d’Einstein qui cite le journal d’optique américain publié en 1952, lorsqu’ Einstein a dérivé pour la première fois la formule e=mc², sa dérivation était défectueuse mais il est quand même parvenu au bon résultat. Il savait donc à quoi il devait aboutir malgré ses erreurs. C’est ainsi que l’on reconnait un copieur à l’école : le résultat est juste mais la démonstration est fausse.
Le premier article d’Einstein ne comportait aucune citation, aucune référence en bas de page ce qui ne se fait jamais dans les publications scientifiques car les scientifiques ne partent jamais de zéro mais de travaux, résultats et études précédents.
Tout le monde était étonné qu’Einstein ait pu trouver la relativité avec le poste qu’il occupait au bureau des brevets en Suisse. Il lisait simplement les publications de Poincaré.
Henri Poincaré a présenté la théorie de la relativité en 1904 à la foire internationale de Saint Louis aux Etats-Unis. Einstein a pu prendre connaissance de la théorie à ce moment là.
Poincaré est mort en 1912 et Einstein a été lancé par les médias de masse dans les années 1920, c’est ainsi qu’Einstein a été popularisé.
D’après l’encyclopédie Britannica, Einstein n’a pas eu le prix Nobel de physique pour la théorie de la relativité mais pour l’effet photoélectrique qui se fait en une demi-page. Dean Mamas s’étonne de cette attribution pour ce simple fait.
Aux Etats-Unis, les trois grandes chaînes NBC, ABC et NBS ont lancé Einstein dans les années 1920 à la radio initialement puis à la télévision. David Sarnoff, russe spécialiste du talmud et de la Torah (NBC, ABC) et William Paley (CBS) ont projeté leur protégé Einstein de la même communauté telle une vedette de cinéma et l’ont rendu célèbre.
Deux mois avant sa mort, Einstein prétendait qu’il ne savait rien de Poincaré mais comment se fait t-il qu’il a utilisé le mot de relativité qui a été inventé par Poincaré. Il a donc non seulement fait preuve de plagiat mais également de mensonge.
Comment le jeune et ambitieux Einstein s’est approprié la relativité restreinte de Poincaré
Ce livre traite de cette question de manière plus détaillée.
Les cinq premiers chapitres du livre reviennent sur la théorie elle-même et les notions d’espace et de temps ainsi que la découverte d’Henri Poincaré.
Le sixième chapitre traite de l’appropriation de la théorie de Poincaré par Einstein et le septième chapitre de la personnalité des deux protagonistes.
Nous ne traiterons pas des cinq premiers chapitres mais nous présenterons quelques citations des deux derniers chapitres qui sont le cœur du problème.
Einstein s’approprie les travaux de Poincaré
« Les fondements de la relativité restreinte de Poincaré sont éparpillés dans divers textes publiés au fur et à mesure de l’avancée de ses recherches. Elles commencent avec La mesure du temps, paru en 1898, et se poursuivent jusqu’à son résumé Sur la dynamique de l’électron du 5 juin 1905, dont le détail des calculs est donné en juillet. »
« Par contre un jeune physicien ambitieux, Albert Einstein(1879-1955) va reprendre les travaux de recherche publiés par Poincaré en les rassemblant dans un texte unique intitulé « Sur l’électrodynamique des corps en mouvement ». Cette publication paraît dans le journal Annalen der Physik où le manuscrit reçu le 30 juin 1905, soit 25 jours après la publication du 5 juin dans les Comptes rendus de l’Académie des Sciences… »
« Par contre Einstein ajoute aux postulats de Poincaré celui de l’invariance de la vitesse de la lumière. »
« C’est ce qui a en grande partie conduit à attribuer la paternité de la relativité à Einstein. Or ce postulat est non seulement superflu mais encore il engendre un sérieux doute sur la crédibilité de la théorie relativiste. »
« En effet, pourquoi les propriétés fondamentales de l’espace et du temps devraient-elles être tributaires d’un phénomène physique particulier, celui de la lumière ? »
« Tel qu’il est présenté, l’article d’Einstein serait certainement refusé de nos jours par tous les journaux scientifiques car il ne cite aucun des travaux antérieurs auxquels il emprunte des idées et des résultats. »
« Ayant d’ailleurs une bonne connaissance de la langue française, Einstein pouvait lire rapidement ces textes afin d’en extraire le meilleur. »
Deux personnages hors du commun
Henri Poincaré : 1854-1912
« Son séjour à Polytechnique est resté célèbre car il suivit les cours, tout au moins ceux de mathématiques, sans prendre de notes, ni même se soucier des feuilles autographiées reproduisant les leçons du professeur. Il n’en avait pas besoin. »
« Présenté pour la première fois à l’âge de 26 ans à l’Académie des Sciences, il y fut admis comme membre en 1887…De très nombreuses distinctions honorifiques, nationales et internationales, lui furent décernées. »
« C’était un homme comblé qui resta toujours modeste. En matière scientifique sa seule préoccupation fut la recherche de la vérité. Il se soucia peu de la gloire. Il eût aimé que son nom ne fût donné à aucune de ses découvertes. »
« On a vu qu’il a appelé transformation de Lorentz la relation fondamentale de la relativité restreinte, alors que c’est finalement Poincaré qui en a été le véritable auteur. »
« Il avait eu le bonheur d’unir sa vie à celle d’une compagne intelligente, discrète et dévouée qui embellissait son existence et lui facilitait la tâche. »
« Poincaré mourut « jeune », à 58 ans. Opéré le 9 juillet 1912, il paraissait hors de danger, lorsque brusquement, le 17, dans son lit, l’embolie le surprit et le terrassa en un quart d’heure. »
Albert Einstein : 1879-1955
« Toutes les tentatives d’Einstein, depuis sa sortie de l’Ecole polytechnique de Zurich jusqu’à sa nomination comme privatdozent à l’université de Zurich, montrent qu’il avait la ferme ambition de devenir professeur d’université. Comment parvenir à ses fins, se demande le jeune ambitieux. Evidemment en publiant des articles scientifiques qui le feront remarquer. »
« N’ayant pu obtenir un poste d’assistant à l’Ecole polytechnique de Zurich, il va quémander un emploi chez les physiciens célèbres…Ses démarchent n’aboutissent pas. »
« Albert et Mileva se marièrent le 6 janvier 1903…Son divorce aura lieu seulement en 1919 mais auparavant Einstein fera cruellement souffrir Mileva. »
« Dans son ouvrage Autoportrait, paru en anglais en 1949, Einstein reconnaît que ses publications en physique statistique des années 1902-1904 ne faisaient que redécouvrir des théories déjà connues… »
« Un jeune physicien ambitieux veut publier un maximum d’articles scientifiques pour se faire connaître. Au printemps 1905, il avait déjà commencé à prendre des notes sur le temps et la synchronisation des horloges à partir des publications de Poincaré. Cela n’avait pas été difficile car Einstein connaissait assez bien le français. »
« Autant dire qu’Einstein pouvait facilement lire les articles scientifiques en provenance de revues et d’ouvrages en français. Il ne s’en priva pas. Il lut et relut le livre de Poincaré La science et l’hypothèse paru en 1902. »
« Durant l’année 1904, Einstein va s’entendre avec les éditeurs de la plus prestigieuse revue scientifique d’Allemagne de cette époque, Annalen der Physik, pour leur fournir régulièrement des comptes rendus d’articles parus dans divers journaux scientifiques de pays étrangers. »
« Ce n’est qu’à partir de 1907 que le premier tome des Papiers d’Albert Einstein fut publié par l’université de Princeton, aux USA. Divers documents et lettres d’Einstein avaient en effet été gardés secret par les exécuteurs testamentaires d’Einstein, Helen Dukas et Otto Nathan. »
« Je crois qu’il (Einstein) était beaucoup plus opportuniste qu’on l’imagine…, il faut prendre ce facteur en considération… »
« L’article du 5 juin de Poincaré lui montre qu’il est urgent et opportun de publier sur ce sujet. »
« Sa vie durant, Einstein se proclamera le seul créateur de la relativité restreinte. Pratiquement jamais, sauf deux mois avant sa mort, il ne rendra hommage à Poincaré. Dès son article de 1905, Einstein ne mentionne aucun des travaux de recherches dont il est redevable ; il ne cite personne comme s’il avait tout inventé par lui-même, alors que même ses biographes les plus inconditionnels reconnaissent qu’il a puisé dans les travaux de recherche de Poincaré. Sa technique, consistant à tirer toute la couverture à lui, va être payante car il va bénéficier de la modestie de Poincaré. »
« Poincaré sera sans doute heureux de voir que ses idées sont reprises par la jeune génération. Il se dit qu’il n’y a rien de vraiment nouveau dans le texte d’Einstein , et il passe à d’autres problèmes. »
« Peut-être Einstein était-il jaloux de la supériorité en mathématiques de Poincaré qui est incontestablement reconnu comme un créateur dans diverses branches des mathématiques. Einstein n’a rien créé dans ce domaine. »
« Hermann Minkowski fut l’un des professeurs de mathématique d’Einstein à l’Ecole polytechnique de Zurich. Lorsqu’il commence à entendre chanter les louanges de son ancien élève, il lui écrit cordialement pour lui demander un tiré à part de ses articles. »
« Minkowski s’approprie à son tour une partie des travaux de Poincaré. »
Quelques dates clés
- 1898 au 5 juin 1905 : publications éparses de Poincaré sur la relativité.
- 1900 : Poincaré publie la formule e=mc².
- 1904 : Poincaré présente la théorie de la relativité à la foire internationale de Saint Louis aux Etats-Unis.
- 30 juin 1905 : Einstein publie son célèbre article sans aucune référence ou citation. Poincaré semble ne pas s’insurger à cause de sa modestie et de sa volonté de diffuser la vérité pour la science.
- 17 juillet 1912 : Henri Poincaré meurt. En l’absence d’une enquête et d’une autopsie on ne peut exclure aucune hypothèse sur les causes de son décès. Dès cet instant, Einstein a le champ libre.
- années 1920 et suivantes : Poincaré est déjà mort depuis des années, Einstein est propulsé par les médias acquis à sa cause, d’abord à la radio puis à la télévision et dans les journaux.
En résumé
Au vu de tous ces éléments, on peut dire sans prendre trop de risques qu’Henri Poincaré est le véritable fondateur de la théorie de la relativité restreinte et qu’Albert Einstein, en s’appropriant les travaux de Poincaré sans le citer et en niant avoir eu connaissance de ceux-ci, n’est pas le plus grand savant du 20ème siècle mais est le plus grand plagiaire, menteur, opportuniste, imposteur de tous les temps.
Poincaré n’a pas manqué d’éloges envers Einstein mais ce dernier n’a jamais montré au premier la moindre reconnaissance.
Einstein ne doit sa notoriété actuelle et son salut qu’ à un ensemble de circonstances suivantes :
une grande modestie d’Henri Poincaré qui force le respect qui ne cherchait pas son intérêt personnel mais celui de la vérité pour la science
le manque de professionnalisme de la majorité des chercheurs en physique qui ne vont pas à la source des articles pour retracer les faits exacts mais se contentent simplement de reprendre les livres écrits par d’autres sur le sujet
l’utilisation habile par Einstein d’un postulat ou d’un principe superflu qui est celui de l’invariance de la vitesse de la lumière quelque soit le référentiel choisi et qui n’est pas nécessaire pour démontrer la théorie
un puissant lobby communautaire qui domine aux niveaux politique, médiatique, scientifique et qui verrouille toute remontée d’informations dans les livres, les revues et dans l’éducation nationale, la relativité c’est Einstein point final, on ne discute pas
Dès lors la célèbre image d’Einstein tirant la langue prend tout son sens. Il s’agissait probablement d’un message subliminal.
Pour finir, si la théorie de la relativité et sa fameuse formule e=mc² vous semblent compliquer, rassurez-vous on peut la résumer par une formule beaucoup plus simple :
Albert Einstein est le produit d’un menteur et d’un copieur élevé au Poincaré.
Cette formule pourra être reprise par quiconque à condition de citer la source, n’est-ce pas Albert !
Au moins cette formule, il ne risque pas de la plagier !
Naguère, ne disait-on pas cette passion "mauvaise conseillère"? Et on la condamnait, par principe, y compris parfois avec son objet, même légitime. Cet héritage de la sagesse des nations s'est généralement montré pertinent. L'expérience de la vie ne le confirme que trop.
Aujourd'hui tout a changé, semble-t-il, dans la nature humaine. On le doit sans doute à ces votes parlementaires qui entérinent les décisions des bureaux et des officines du prêt-à-penser.
Quand les radioteurs parlent de "colère" le mot prend désormais une connotation positive. Il fonctionne plus ou moins comme un synonyme de ce qu'un certain discours gaucho-maoïste invite à considérer comme une "juste lutte".
Une effervescence certaine se manifeste, par exemple, depuis la promulgation plus ou moins précipitée de la Loi Taubira, autour, ou pour parler précisément : aux marges, de la Manif pour tous prévue le 26 mai.
Voici pour n'en citer qu'un, parmi tant d'autres courriels transférés massivement, le post que l'on pouvait lire sur le portail "libéral-conservateur" Nouvelles de France en date du 23 mai :
"Quand vous regardez les une de Valeurs Actuelles et du Figaro Magazine de ce WE, on peut bien sentir que ces 25 et 26 mai, le peuple de droite n’ira pas à la pêche comme on dit.
Le collectif Printemps Français ouvre le bal de ce WE de mobilisation avec un rassemblement d’avocats, de juristes, de spécialistes et de citoyens devant le siège des francs-maçons vendredi soir, à 19 heures. Puis les Veilleurs prendront le relais et le lendemain, à Montmartre, le fameux rassemblement des Français en Révolte rendez-vous samedi à partir de 21 heures à Montmartre). Et puis le dimanche... et là, personne [ne] parle… car personne [ne] sait comment cela va se dérouler… le peuple est très remonté et l’esprit 'ballade de santé' ne semble pas être à l’ordre du jour… Depuis quelques jours, on peut voir sur nos murs des milliers d’affiches, de tracts et d’autocollants et la toile s’enflamme car il se passe quelque chose.
À l’évidence, ce WE sera historique, restera dans l’Histoire et il y aura des inconnus car de nombreuses actions sont prévues…"
Personne ne peut dire à l'avance, bien évidemment si ce pronostic se vérifiera.
Mais on imagine difficilement que l'annonce d'une dissolution "envisagée" par le gouvernement de l'une des composantes, à vrai dire informelle, de cette protestation puisse faire vraiment baisser la tension.
Envisageons en regard un dossier en apparence plus serein : celui de la concurrence fiscale et sociale qui conduit un nombre grandissant d'opérateurs, grands ou petits, à opter en faveur de ce qu'on appelle l'optimisation fiscale.
Pouah ! le gros mot.
En effet.
L'éditorial du Monde daté de ce 23 mai s'intitulait "Nécessaire lutte contre l'évasion fiscale". "Les Échos" le matin même publiaient un articulet se voulant, lui aussi, moralisateur sur le thème "optimisation fiscale : les États responsables". Haro, une fois de plus sur ceux qui cherchent légalement, car le mot "évasion" comme celui "d'optimisation" doit être soigneusement distingué de celui de "fraude" à supporter une moindre prédation de la part du spoliateur étatique et démagogique.
Tout le monde semble donc trouver vertueuse cette hypocrite pudibonderie. À peine notera-t-on une petite pointe d'excès dans l'Humanité qui la veille, 21 mai, osait écrire : "La relance de la dépense et des services publics, ça, c’est moderne!". Avec des avant-garde comme celle-là, le pouvoir ne doit guère ressentir le besoin d'une arrière-garde.
Colère, là aussi, par conséquent.
Mais colère de qui ?
S'agit-il de l'exaspération des contribuables qui payent en France leurs très lourds impôts et rédigent sagement ces jours-ci leurs déclarations de revenus ?
Envisage-t-on l'épuisement des petites entreprises matraquées par les charges et les taxes, avec les dégâts collatéraux subséquents sur leur capacité d'embauche ?
Pense-t-on plutôt à l'irritation des gens du fisc et des hauts fonctionnaires de Bercy ?
Qui représente dès lors "le peuple" dans une telle affaire ?
Prend-on conscience de ce que cette vague de fausses indignations relaye des préoccupations caractéristiques de la pensée unique ?
Assigner une date de naissance précise à la pensée unique relève, certes, d'un exercice évidemment arbitraire. Selon le point de vue d'où on l'observe ce mélange entre symboles culturels de gauche et concessions aux gros intérêts financiers choque les convictions les plus contradictoires en apparence. L'ensemble se caractérise surtout par l'alignement de la classe politique sur des positions conventionnelles. Toute divergence est stigmatisée comme un "dérapage". Toute remise en cause du conformisme ambiant s'entend impunément qualifiée de "populisme", comme elle se voit arbitrairement soupçonner de faire le jeu des extrêmes.
Une autre dimension de ces convergences forcées consiste à les placer sur le terrain faussement international: on peut à juste titre parler ici de "mondialisme" quand les États forcent tous les peuples à gober les mêmes couleuvres sans aucune justification.
À cet égard on remarquera dès lors que les oligarchies parisiennes se montrent souvent parmi les plus enthousiastes à adopter les modes mondialisées les plus aberrantes : et par ailleurs ce sont elles qui désormais font mine de résister à la mondialisation. Incapables de défendre le pays, ces soi-disant "élites" se posent en protecteurs.
Aucune colère inutile, aucun geste de désespoir, dans l'ordre des moyens, ne doit être encouragé. Seule une volonté lucide de vivre et de lutter, le moins sottement possible, doit nous guider. Nous n'accepterons plus de nous laisser aveugler par les mensonges des pleutres qui nous gouvernent. Voilà ce que les défenseurs des libertés françaises doivent manifester aujourd'hui.