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lobby - Page 2358

  • Johan Livernette : Le site slate.fr de Jacques Attali et l’élection de François 1er – VIDEO


    La vérité qui rend libre VIII par round_affectif

  • Comment l’Union Européenne prépare la destruction de notre mémoire au nom du droit à l’oubli

    Communiqué de l’AAF (Association des archivistes français)

    Au nom du droit à l’oubli, quel patri­moine pour l’Europe de demain ?

    Pour éviter que de grands opé­ra­teurs pri­vés du web (Google, Facebook etc.) puis­sent conser­ver et uti­li­ser des don­nées per­son­nel­les, la Commission euro­péenne et le Parlement euro­péen se pré­pa­rent à adop­ter, pour le prin­temps 2013, une solu­tion radi­cale : un règle­ment qui obli­gera tous les orga­nis­mes publics et pri­vés à détruire ou à ano­ny­mi­ser ces don­nées une fois que le trai­te­ment pour lequel elles auront été col­lec­tées sera achevé, ou passé un court délai. La com­mis­sion veut ainsi assu­rer aux Européens un droit à l’oubli qui garan­ti­rait le res­pect de leur vie pri­vée.

    Ce règle­ment por­tera sur les don­nées per­son­nel­les sur tou­tes leurs for­mes, infor­ma­ti­ques ou papier. Il s’appli­quera immé­dia­te­ment et s’impo­sera aux légis­la­tions natio­na­les déjà en place.

    Vous avez fini vos études ? L’école ou l’uni­ver­sité éliminera votre dos­sier. Vous avez vendu un bien immo­bi­lier ? Les ser­vi­ces du cadas­tre détrui­ront les tra­ces de votre pro­priété. Vous n’êtes plus employé par votre entre­prise ? Celle-ci sup­pri­mera les infor­ma­tions vous concer­nant. A cha­cun de veiller sur ses pro­pres don­nées, ne comp­tez plus sur les ser­vi­ces publics ou sur votre employeur ! [...]

    Collecter et conser­ver des don­nées indi­vi­duel­les à des fins patri­mo­nia­les ou juri­di­ques au delà des stricts besoins qui ont pré­sidé à leur créa­tion, assu­rer aux citoyens l’accès à l’infor­ma­tion tout en pro­té­geant les éléments essen­tiels de leur vie pri­vée est l’apa­nage des démo­cra­ties, qui dis­po­sent depuis long­temps de légis­la­tions stric­tes dans ce domaine.
    Il est aber­rant d’impo­ser les mêmes obli­ga­tions dras­ti­ques aux orga­nis­mes à visées com­mer­cia­les qui conser­vent des don­nées per­son­nel­les à seule fin de les mon­nayer, aux orga­ni­sa­tions pri­vées dont la cons­ti­tu­tion d’un patri­moine his­to­ri­que est déjà par­tie inté­grante de leur culture, et aux struc­tu­res en charge de mis­sions de ser­vice public. [...]

    L’opi­nion s’est émue récem­ment du sort des manus­crits de Tombouctou ? De la même façon, elle doit réa­gir à la dis­pa­ri­tion pro­gram­mée de sa pro­pre mémoire, réponse trop rapide des légis­la­teurs euro­péens pour contrer les visées, scan­da­leu­ses, de quel­ques socié­tés.

    Association des archivistes français

    http://histoire.fdesouche.com/

  • Poudre de tyrannie

    La « manif pour tous » a pris une nouvelle dimension dimanche dernier (24 mars). Le choc des violences policières, tant physiques que morales et humaines, ainsi que les réactions des politiciens en place sont symptomatiques d’une accélération des évènements vers ce qui pourrait augurer d’une situation pré-révolutionnaire.

    Plusieurs éléments d’analyse :

    - La première réflexion que se sont faite les gens « normaux » (c’est à la mode d’utiliser ce terme, par opposition sans doute à l’anormalité de la situation !) c’est : mais pourquoi les policiers ont gazé des enfants et leurs parents (gaz lacrymogène) sans compter quelques élus et responsables politiques de l’opposition, alors qu’ils ne font rien de si spectaculaire et efficace contre les agressions et crimes commis quotidiennement par les vandales, barbares, marchands de drogue, trafiquants et violeurs ?

    L’explication est assez simple : ces délinquants et criminels ne constituent en aucun cas une opposition politique au système actuel.

    - Venons-en à la suite logique de ceci : des CRS envoient des gaz lacrymogènes, trainent des gens à terre – qui sont ces gens !? Certes ils ont tenté d’atteindre des rues dont l’accès était barricadé, mais ils sont selon toute vraisemblance des français « moyens », de ceux qui travaillent, paient des impôts (via lesquels notamment les forces de police !), ont un mode de vie français « classique », sont honnêtes. Immédiatement on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a eu dimanche une disproportion inquiétante entre les actes et la répression. Des enfants de ces français classiques ont été gazés de plein front ! Le pouvoir leur inculque, dès le plus jeune âge, à ces graines d’opposants, qu’en cas de contestation, la punition sera terrible. Un régime qui « éduque » le mental par le traumatisme…

    Vous n’adhérez pas aux mesures décadentes du pouvoir politique ? Voilà ce qu’il vous en coûtera !(en plus de vos impôts !).

    - Ce type de répression n’est cependant pas nouveau. On l’observe largement depuis des mois en Grèce surtout, au Portugal et en Espagne aussi, où le peuple gronde massivement contre la troïka (personne ne sait rien en France sur nos voisins, black out médiatique oblige..). En France, nous avons eu un aperçu des violences de la police politique lors des manifestations anti CPE en 2006. Ces étudiants d’alors, eux aussi enfants des français classiques…

    Le bon peuple est mauvais (pour le système).

    - Le cadre global idéologique du mariage des futurs parent 1 + parent 2 de choix ou de nature homosexuel(le) est le mondialisme régressif (pléonasme) par piqûres de mesures décadentes sur le plan sociétal et punitives sur le plan économique et social. Le pendant des idéologues et de leurs suiveurs (profiteurs et/ou idiots utiles), c’est une haine viscérale pour l’Humain, ce qu’il est, ce qu’il a de naturel. L’enfant engendré biologiquement (bientôt, les enfants bio ?!) est une véritable création monstrueuse, dont la venue est d’ailleurs de plus en plus pathologiquement dramatisée (ou magnifiée). Ceux que nous combattons sont emprunts de mortifère…

    La bonne nouvelle est que, donc, logiquement, ceux-là bien que virulents et hyper actifs, n’en sont pas moins moribonds.

    La question dans cette affaire n’était pas d’accuser les parents d’emmener leurs enfants « au front », comme l’ont ironiquement avancé les socialistes en guise de justificatif à leur assentiment, ni de s’indigner des prétendus extrémistes en ultra-marge de la manifestation, vu la masse déplacée, on est au contraire enthousiaste de voir à quel point elle a été formidablement pacifique.

    Il faut évidemment continuer, plus que jamais. L’on sent bien que sous la mobilisation contre le « mariage pour tous », il y a autre chose, de plus profond.

    Prémices de printemps ? Pas tout de suite. Mais constatons qu’un régime qui se comporte de la sorte montre qu’il a peur du peuple. Un régime qui a peur du peuple n’a plus d’autre choix que d’user de la force contre le peuple. Dans les livres d’Histoire, on appellerait cela : début d’escalade vers la tyrannie !

    En attendant, un mot pour la jeunesse : si vous ne lisez pas, lisez tout de même au moins ces deux ouvrages : Le Meilleur des Mondes (Huxley) et 1984 (Orwell). Mais ne lisez pas passivement : faites le lien avec ce que nous vivons et risquons de vivre plus fortement encore.

    Car la violence observée dimanche sur nos enfants présage du pire, en cas de guerre…

    par Louise BUCHMANN, Responsable du SIEL-ALSACE http://www.siel-souverainete.fr

  • L'extrémisme, c'est eux !

    Faute de restaurer un lien de confiance avec le peuple français, l'aile californienne de l'UMPS use d'un stratagème rodé jusqu'à la corde : la diabolisation. Les opposants au mariage gay seraient donc devenus des extrémistes, optant " pour une stratégie de la tension". Les années de plomb à l'italienne ne sont probablement pas loin, et, si les forces de l'ordre n'y mettent pas un terme, nous assisterons bientôt à un déferlement de sang et de larme.
    Outre l'atteinte implicite à la liberté d'expression, celle, en l'occurrence, jamais désavouée quand les agités étaient de gauche, qui débordait un peu les limites fixées par la loi – et il ne faut pas oublier que ce « parti du mouvement » s'est toujours appuyé sur la transgression, notamment en ce qui concerne ce fameux mariage homo (souvenons-nous d'act-up et de sa violence, des coups de la LGBT, de Mamère et de sa perfide et tenace trahison des lois qu'il devait défendre en tant que maire...) - on prend la mesure de la menace. Les chiens aboient avant que la caravane n'écrase toute les résistances qui tentent d'arrêter son irrésistible marche vers le désert...
    « Tension » ! « Extrémisme » ! De la part d'un parti qui a toujours défendu le brigadiste assassin Battisti, singulièrement grâce à l'intervention de son plus éminent représentant, François Mitterrand lui-même, et qui l'a probablement aidé à fuir la France, voilà qui ne manque pas de sel. Et quand on sait que l’état-major du parti est peuplé de créatures directement issues des rangs de l'extrême gauche trotskiste, on saisit toute la tartuferie d'une telle déclaration, qui équivaut à mettre en scène un tueur en série aux mains sanglante beuglant « à l'assassin ! ».
    Quant à l'extrémisme qu'on fait mine de combattre, cela vaut le coup d'y regarder de plus près. Nous ne nous attarderons pas sur le soutien armé – approuvé quand il s'agissait de Sarkozy aidant les salafistes libyens à prendre le pouvoir, ou diligenté actuellement en faveur des groupes qui sèment la terreur en Syrie, sans oublier toutes les entreprises de déstabilisation qui visent à semer le chaos au Proche et au Moyen Orient, en reprenant explicitement ou implicitement les récriminations de cet Etat voyou qu'est Israël, et en sous traitant l'entreprise criminelle de l'Etat maquereau américain – tout cela, c'est de la politique étrangère !, mais nous prendrons au sérieux le projet utopiste d'éradiquer toute légitimation biologique à l'identité de la personne (bizarrement, personne au parti socialiste ne remet en cause la filiation juive par la mère – ce qui est manifestement une contradiction par rapport à des principes constructivistes hautement proclamés, et une incohérence non moins éclatante par rapport à la dénégation du concept de race).
    Comment qualifier en effet la main mise d'un Etat censément « républicain » - donc « neutre » - empreint pourtant d'une idéologie manifestement partisane, qui manœuvre pour laver les cerveaux de toute cette poussière ancestrale, vieille de plusieurs centaines de milliers d'années, coupable de laisser croire, contre toute évidence, que l'on puisse – horreur ! - naître homme ou femme, comme cela, naturellement. Il fallait rectifier la nature – et c'est en voie. Dès l'Ecole maternelle, on pourvoira à la déficience éducative des familles, et on inculquera les saines écritures. Et on ouvrira les écluses pour que le marché – pourtant prétendument « naturel », lui ! s'engouffre dans le commerce de la procréation artificielle.
    L'artifice : voilà qui sonne bien ! Laissons entrer la cybernétique dans les classes d'école, les cerveaux, les chairs, les cellules, les instincts ! C'est cela, la libre disposition des cœurs et des esprits ! Foin des vieilles balivernes morales, si artisanales du bricolage pour curé archaïque ! Le monde est un pousse au jouir massif, que seuls les coincés peuvent encore refuser. Des vioques qui, de toute façon, disparaîtront... Bougeons ! Néologeons !
    Qu'on se le dise : la liberté est au centre de l'individu qui naît.
    C'est-à-dire, rien.
    Nous naissons rien, il faudra donc devenir tout. Par choix, caprice, volonté.
    Rien d'aussi stupide et criminel n'a été soumis à l'intelligence de l'homme. Outre l'invitation à tous les crimes – puisque par définition, cette liberté ne saurait souffrir de limites, elle est unilimited – comme on dit dans le marketing – et l'on sait que la « loi », pure convention, est malléable, et, désormais, qu'elle peut être promulguée par des dirigeants irresponsables, nihilistes et complètement détachés de toute certitude morale – on place l'être humain devant une impossibilité quasi ontologique de se réaliser. Si tout est le fruit de mon choix, sur quoi donc le faire reposer ? Sur le caprice, ce vent ? N'est-ce pas la plus singulière violence faite à une personne en devenir, que de lui demander d'oublier ses filiations, ses héritages, ses appartenances naturelles, ses appuis, ses protections, le sol où il pouvait croître, pour lui ordonner, sous peine un jour de sanction – sans doute quelque chose d'équivalent à la loi Gayssot – de devenir ce qu'il est censé être, c'est-à-dire, somme toute, une sécrétion onirique de son cerveau ? Quel poids pour un enfant ! Quel terrorisme !
    Mais toute cette bouillie pour apprenti sorcier n'est rien à côté du méga terrorisme que nous concocte, dans sa marmite diabolique, le libéralisme mondialiste, qui reprend, en gros, ce que le mariage homo nous propose en détail. Il faut d'abord bien préciser que les distinctions sophistiquées entre libéralisme et ultra-libéralisme ne sont que des billevesées à l'usage des nigauds et des escrocs. Le libéralisme est une doctrine anglo-saxonne d'économie politique, qui a réussi à conquérir les esprits depuis deux siècles, et qui ambitionne de transformer la civilisation en marché.
    Comme l'on sait, le marché, c'est en principe la libre disposition du consommateur face au vendeur. Il n'existe plus alors ni femme, ni homme, ni français, ni quoi que ce soit, hormis les signes fluctuants que le désir marchant provoque et instrumentalise dans le champ de perception de l'acheteur, et dans ses rêves. Comme Karl Marx l'affirmait dans le Manifeste du parti communiste, le capitalisme ne connaît aucune frontière, au propre comme au figuré, et l'argent n'a ni odeur, ni couleur, ni origine : il court, il circule, il est comme un fluide qui dilue tout dans un immense océan de non sens et de « liberté » absolue.
    La devise du capitalisme conquérant est : « Rien ne s'oppose à ma liberté ! »
    Autrement dit : « Il est interdit de s'interdire quoi que ce soit ».
    Sauf quand il s'agit des règles drastiques imposées par la loi du travail. Puritanisme, efficacité, productivité obligent. On ne fumera pas, on ne boira pas, on nous imposera tous les préservatifs possibles, car faire le contraire coûte trop cher.
    L'idéal du capitalisme est le noceur qui n'oublie pas sa capote. On peut être dépravé, on n'en reste pas moins boureois, c'est-à-dire, in fine, épicier (et l'on sait combien le petit commerçant calcule et se méfie des petits matins blêmes...). Le stupre et la fornication, oui, mais dans l'Ordre.
    Pour le reste : Fay ce que voudras ! Et surtout consomme.
    C'est pourquoi le gouvernement actuel, cette bande de roublards au fond de culotte tapissé de dollars, raminagrobis de jeux vidéos, chattemites douceâtres quand le rôle l'impose, greffiers sournois quand il le requière, est, comme son prédécesseur, une cellule terroriste manigançant ses coups et les assénant par traîtrise (« Hollande, où sont tes promesses ? »).
    Ce gouvernement promulgue toutes les lois, tous les décrets visant à déréglementer, à soumettre l'économie nationale, – la gestion de notre maison commune, en grec- aux intérêts financiers internationaux, à la bureaucratie libérale et américaine de Bruxelles, à livrer la personne humaine au chaos économique, à l'exploitation la plus crue, au désespoir le plus profond en lui interdisant d'avoir une vie de famille normale, stable et solidement établie sur des protections viables. Le démantèlement du droit du travail, qui a son équivalent dans la suppression des règlement empêchant les promoteurs de faire n'importe quoi (dès qu'on s'attaque à la « bureaucratie » « lourde » et « tatillonne », dites-vous qu''il y a toujours un libéral qui pointe son sale pif), la tentative d'imposer l'anglais – langue de l'ennemi anglo-saxon, de l'économisme, du déracinement, langue du tarmac et des bourses – à l'enseignement supérieur (avec pour finalité, un jour, de substituer notre langue à celle du marché) – ce qui vaudra à aux responsables d'un tel terrorisme, d'une telle atteinte à l'intégrité du patrimoine culturel français, à sa force scientifique et intellectuelle, à son indépendance, un procès pour haute trahison, de même d'ailleurs qu'à ceux qui ont livré l'armée à l'Otan américaine et qui s'apprêtent à noyer le pays, à l'occasion du Traité de libre-échange transatlantique, dans l'empire yankee – ce qui est aux trois-quarts fait – la mise sous tutelle du budget national – tout cela (et nous en oublions) est purement et simplement l'expression la plus paroxystique du terrorisme.
    Comment appeler autrement ce qui s'avère être l'entreprise la plus totalitaire de destruction de ce qui fonde l'humain ?
    C'est pourquoi il est impossible de ne pas combattre cette conspiration criminelle. Le devoir est de se battre. Il y va non seulement de notre vie biologique, mais aussi de tout ce qui légitime l'existence. Nous n'avons plus le choix. Ce n'est pas une option politique, comme jadis entre droite et gauche (c'est fini, cela!), mais le choix entre le zéro et l'infini.
    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

  • [Tribune libre ] Peut-on ne pas être féministe aujourd’hui ? Par Jeanne Martin

    PARIS (via Belle et Rebelle) – En dehors de la noblesse la femme faisait le plus souvent le même métier que son mari ou travaillait aux champs. Le travail épuisait donc tout le monde, homme et femme, et si on avait dit à ces gens-là qu’un jour le travail libérerait qui que soit, croyez-moi, ils n’auraient même pas trouvé ça drôle ! Pour employer les termes justes il faudrait dire que ce n’est pas le travail, mais le salariat qui « libéra » la femme, et seulement la femme bourgeoise, sorte de catégorie paresseuse qui, seule, pouvait se passer de travailler.

     

    Que réclame donc le féminisme ? Le droit à l’éducation ? D’où vient donc cette légende prétendant que les filles n’apprenaient pas à lire et écrire ? Le stupide XIXème siècle a certes enfermé la bourgeoise dans une oisiveté inutile où l’argent permettait non seulement de ne pas travailler mais aussi de faire éduquer par d’autres ses enfants. N’ayant plus aucune fonction dans la société, même pas celle de contenter son époux qui allait voir ailleurs dès que sa descendance était assurée, la femme se mit dans la  tête que le vote lui redonnerait de nouveau l’impression d’exister !

    Alors qui, au final, va gagner ce concours de décadence entre l’homme et la femme ? Le bourgeois pacifiste et bedonnant a pris, à cette époque, le pouvoir à travers la domination de l’argent ; être un homme :c’est réussir financièrement, c’est écrire, faire des discours, briller en société et ce n’est plus que ça ! Ce n’est plus défendre sa maison et son pays les armes à la main, bâtir des cathédrales, labourer la terre. Le bourgeois a mis la femme en quarantaine, parce que la différence des sexes commençait déjà à s’estomper de par sa perte de virilité. De ce fait, il fallut construire artificiellement une nette séparation des genres. Qu’a fait le siècle suivant et qu’a fait notre siècle ? Les femmes ont voulu être comme les hommes, puis elles ont voulu que les hommes soient comme les femmes ! Elles ont voulu, comme les hommes, profiter de ce que la modernité offrait pour jouir sans entraves, multiplier les conquêtes ; mais finalement le besoin de sécurité, de stabilité, la nécessité d’aimer et d’être aimé dans une relation les poussèrent à se réviser. Elles cherchèrent alors à transformer un peu plus les hommes en femmes : égalité dans les taches ménagères et papa-poussettes cher à Zemmour ! Pas étonnant qu’on en arrive à la théorie du gender !

    La faute aux féministes ou la faute aux hommes mous qui ont laissé faire, voire encouragées ? En soi, le féminisme n’a rien de révolutionnaire. Il n’est jamais allé à contre-courant de quoi que ce soit. Il s’est contenté de donner quelques coups de rames spectaculaires dans le fleuve tranquille de l’idéologie progressiste, individualiste, républicaine.

    Alors non, décidément je ne suis pas féministe ! Et je ne vois pas ce que pourrait être un féminisme de droite, un féminisme chrétien !

    Je ne suis pas féministe parce que je me fous de savoir si mon cerveau a la capacité de créer la fusée Ariane, d’inventer une technique chirurgicale, d’inventer le prochain machin technologique mieux que le smartphone et la tablette Androïd. Je ne suis pas féministe, parce que si la guerre éclate je ne me vois  pas confier mes gosses à un homme-nounou pour me faire sauter (sans mauvais jeu de mots) sur la mine d’un quelconque champ de bataille !Je ne suis pas féministe, parce que me poser cette question c’est admettre que je dois me définir à travers un concept, un modèle de femme. Je me définis d’abord selon ma nature, et je tente ensuite d’en  parfaire les vertus.

    On ne peut être féministe et femme, parce qu’être femme c’est être soumise, et tout d’abord à la nature qui a fait que comme les saisons, elle est soumise aux changement d’un cycle ordonné à la fécondité; c’est être soumise à la nature qui la rend mère…

    On ne peut être féministe et identitaire, parce qu’être identitaire c’est renoncer aux idéologies, aux concepts mous,  pour revenir aux racines, faire confiance à la nature ; nature des peuples, nature des hommes, nature des genres…

    Je ne suis pas nationaliste, je suis Française et j’aime mon pays ;
    Je ne suis pas raciste, je suis européenne et fière de mes racines ;
    Je ne suis pas féministe, je suis femme et j’en assume le destin.

    En fait, et c’est là que je risque de paraître rétrograde aux yeux de beaucoup, je ne pense pas la femme autrement qu’épouse et mère. Parce que comme le dit la Genèse, la femme est créée pour le don d’elle-même, et c’est en donnant qu’elle se réalise : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, faisons lui une aide qui lui corresponde » ; par le mariage elle se donne à l’époux, et par ce don d’elle-même elle donne la vie. C’est cette femme-là – généreuse, patiente, forte, courageuse – qui force l’admiration. La femme qui réclame son petit plaisir égocentrique et égalitaire, qui veut « exister » en dehors du foyer sous prétexte qu’il est injuste qu’elle n’y aurait pas les même droits que les hommes n’a rien compris.

    Elle pense avoir progressé la femme du XXIème siècle ? Elle est plus seule que jamais, elle a perdu toute la profondeur qui était sienne, tout mystère. Elle a perdu le regard tendre et fasciné de l’homme sur elle, qui n’y voit plus qu’une partenaire, tellement castratrice qu’il se sent obligé de la rabaisser pour se sentir plus homme. La guerre des sexes est une guerre à mort dans laquelle tout le monde perd.

    Dans un monde d’homme les femmes parlaient peu, du coup leurs paroles étaient sages et dignes d’intérêt; les femmes d’aujourd’hui parlent sans arrêt, en répétant de manière déformée et sans aucun recul tout ce qu’elles entendent, parce qu’elles ne savent plus écouter, faire silence pour méditer ! Combien de fois me suis-je retrouvée dans des conversations avec des filles qui au bout d’une heure de débat pour défendre une opinion, avouaient au final : « Ah bah non, j’ai rien lu sur la question, mais ça m’empêche pas d’avoir un avis, hein ! »… Tais- toi donc idiote, tu fais honte à mon sexe.

    Jeanne Martin http://fr.novopress.info

  • COMMUNIQUÉ DES CERCLES NATIONALISTES FRANÇAIS DU 26 MARS 2013-03-26

    COMMUNIQUÉ DES CERCLES NATIONALISTES FRANÇAIS DU 26 MARS 2013-03-26  

    La manifestation contre le mariage homosexuel a été un triomphe en dépit d’une nouvelle ponction sur le portefeuille des familles venues avec leurs enfants. En outre contrairement aux manifestants homosexuels montés à Paris du 27 janvier, ils n’ont pas bénéficié de tarifs de faveur, le patron de la SNCF étant comme on le sait des leurs.   Lorsque l’on réunit tous les documents et témoignages sur le déroulement de la manifestation, on ne peut que constater :

    1° Le mensonge du ministère de l’Intérieur, sur le nombre dérisoire de manifestants annoncés officiellement, 300.000, alors que l’on sait par des indiscrétions des services de police, que les photos prises par hélicoptère, avaient compté au bas mot 1.800.000 manifestants. Question : Pourquoi ces vues aériennes ont elles été confisquées, si ces chiffres sont faux … ?! Le mensonge sur le nombre de manifestants du 23 mars, est encore plus flagrant qu’à l’occasion de celle du 13 janvier avec 400.000 manifestants avoués alors que le million était largement dépassé. M. Valls de ce fait, apparaît savoir mieux mentir, que protéger les citoyens, comme en témoigne la progression de la criminalité impunie dont le dernier avatar aura été la prise d’assaut du RER B à Grigny …  

    2° Le dénie de la plus élémentaire démocratie de la part de ceux qui se proclament démocrates, refusant l’évidence des chiffres de toute une population hostile au projet du mariage homosexuel, par rapport à l’infime minorité militante homosexuelle. Ce déni de démocratie, aggravé par le refus d’organiser un référendum sur le sujet qui du fait de cette levée en masse devrait permettre, dans leur prétendue logique démocratique, de peser l’opinion publique sur ce problème de société.  

    3° Le recours aux gaz lacrymogènes y compris sur des familles avec des enfants en bas âge, ou des vieillards, y compris sur des représentants du peuple comme la malheureuse Christine Boutin. De plus, comme lors des manifestions envers des pièces de théâtre blasphématoires à Paris  car de CRS (Compagnie républicaine de sécurité), les prétoriens de la République maçonnique, a sciemment écrasé une manifestante comme on le voit sur plusieurs photos. Cela démontre à quel point ce pouvoir se trouve débordé et prend peur.  Le précédent du 6 février 1934 est encore dans les mémoires. Le peuple de France qui manifestait déjà contre les scandales financiers de la IIIème République et le vol de leurs économies, fut mitraillé pour que les abus des prétendus représentants du peuple perdurent.  Aujourd’hui, nous nous trouvons devant un contexte qui non seulement rejoint le motif de 1934, mais comporte une dimension idéologique philosophique qui va aboutir au bouleversement et à l’inversion de la société par refus satanique de l’ordre naturel, auquel croyants comme non-croyants, adhèrent.   Nous sommes devant une lutte à mort entre un pouvoir aux ordres des lobbies (1) qui veulent bouleverser la société, pour mieux avilir l’homme et le domestiquer, et ceux qui conscients du processus réagissent devant cette nouvelle révolution dite française.   Le combat est politique, pas seulement contre les socialistes, mais contre les lobbies qui tiennent tous les partis, car cet aboutissement d’aujourd’hui, n’est que la suite d’un long processus, commencé à la Révolution dite française, jusqu’à De Gaulle, Giscard d’Estaing, Chirac, Sarkozy et François Hollande (2).   Nous devons réimposer les principes constitutifs de la société et de la nation, contre les faux principes de 1789, dont la pourriture politique et l’inversion voulue de la société, n’est que l’aboutissement.

    Philippe Ploncard d’Assac   Président des Cercles Nationalistes Français  

    (1) P. P. d’Assac - La Maçonnerie. SPP. 35 €

    (2)    ‘’         ‘’      

    - Évolution de la société ou complot contre la société ? SPP, 18 €  Société de Philosophie Politique BP 30030 ; 83952 La Garde cedex

    http://ploncard-dassac.over-blog.fr/

  • Pour Frigide Barjot, invitée au congrès de l’UOIF, les musulmans représentent « une espérance »

    PARIS (NOVOpress) – S’il est bien une chose que l’on puisse dire au sujet des dernières déclarations de Frigide Barjot, c’est qu’elles sont particulièrement sidérantes, mais in fine peu étonnantes. Ainsi, elle a déclaré lors du dernier congrès de l’UOIF, en s’adressant aux musulmans : « Vous êtes notre espérance ! » (image ci-dessus). Une déclaration « d’amour » et de soutien qui fait déjà sortir de leurs gonds des militants de La Manif pour tous.

     

    Et ce d’autant qu’il ne s’agit pas d’un montage ou de propos tronqués. En effet ces propos et cette photo ont été publiés sur le compte Twitter de l’équipe de Frigide Barjot, et cette dernière les a repris sur son propre compte.

    Des déclarations qui risquent de ne pas plaire à une bonne part des partisans de La Manif pour tous, dont le catholicisme – pratiqué ou de « culture » – ne semble donc pas être motif d’espérance pour Frigide Barjot.

    Cependant, contrairement à ce que certains pensent au sujet de ces déclarations, il ne s’agit pas d’une stratégie de communication bien pensée, un billard à trois bandes bien conçu. Non, très sincèrement, Frigide Barjot est dans le droit fil de sa conception (et de beaucoup d’autres qui lui sont proches) d’une France black-blanc-beur – qui n’existe pas… – unie par la morale naturelle présente au sein de toutes les religions. Un moyen pour elle de faire cesser les accusations de collusion avec ce loup-garou médiatique qu’est l’extrême droite…

    Petit hic, Frigide Barjot a semble-t-il oublié que bon nombre de particpants du congrès de l’UOIF sont dans le droit fil des Frères musulmans – Novopress est déjà revenu dessus plusieurs fois – qui, le moins que l’on puisse dire, ne combattent pas « l’homophobie » comme l’exige Frigide Barjot de La Manif pour tous…

    Mais surtout, elle commet une grave erreur de communication et de stratégie, comme l’expliquent Roman Bernard, via son blog Criticus, et Polémia précédemment  – au moment de la manifestation du 13 janvier, Jean-Yves Le Gallou avait reproché à Frigide Barjot de céder à  « l’idéologie médiatique ». Erreur qui vise à légitimer le discours de l’adversaire et à se soumettre à son jugement à son bon-vouloir. Or, rester ainsi, c’est s’abonner à organiser des rassemblements qui ne serviront à rien et risquent de démobiliser très rapidement les opposants à la loi Taubira…

    http://fr.novopress.info

  • Comité d'accueil de Madame Bertinotti hier matin à Rennes

    Au Théâtre National de Bretagne (Ouest-France en parle) :1
    2

     

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    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des réseaux criminels à l’assaut de nos allocs ! Faire des économies ? Chiche !

    Pour conclure (très provisoirement) notre série sur les économies possibles à réaliser en France, « Minute » se penche sur le puits sans fond des arnaques aux aides sociales. Loin de ne concerner que de petits fraudeurs, notre système social est la proie de groupes criminels organisés, originaires de pays du tiers-monde. Avec 20 milliards d’euros de préjudice l’année dernière, voilà un secteur où le gouvernement pourrait facilement trouver les 6 milliards d’euros nécessaires pour boucler son budget…

    L’arnaque a été découverte il y a quinze jours, en Seine-Saint-Denis. C’est l’histoire d’un gérant de société d’ambulances, Saïd Samir, qui employait de faux brancardiers et facturait des courses fictives pour se faire « rembourser » par la Sécurité sociale. Pendant plus de deux ans, l’escroc d’origine marocaine et son frère, à la tête de quatre sociétés différentes, ont piloté un mini-ré seau bien rodé: l’arnaqueur embauchait des brancardiers agréés avant de les licencier au plus vite, tout en conservant leur numéro d’agrément. Il faisait ensuite appel à des immigrés illégaux qui utilisaient lesdits numéros… mais n’effectuaient pas la course [l'arnaque à la Sécurité sociale est de 1,65 million d’euros]. L’Urssaf de son coté estime son préjudice à plus de 500.000 euros. Les services de lutte contre la fraude aux prestations sociales ont évidemment mené une enquête, mais une bonne partie de l’argent détourné dormait déjà à l’abri, dans des banques marocaines.

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    [Campagne audio de la CAF contre la fraude. Là ils sont trois . Il y a Jennifer comme sur l'affiche mais aussi  Sylvain son mari et devinez… ou écoutez... mais bien sûr, c'est Paul.

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    L’arnaque de Saïd Samir n’est hélas qu’un exemple parmi les milliers d’autres voyous qui pillent le système social français. RMI perçus dans plusieurs départements par un seul individu, faux malades, personnes mariées bénéficiant de l’allocation pour personne isolée, certificats médicaux de complaisance, faux chômeurs, titres de séjour bidon ouvrant droit à des aides… Selon un alarmant rapport parlementaire présenté par le député (UMP) des Bouches-du-Rhône Dominique Tian et consacré aux moyens de contrôle des aides sociales, le montant net des fraudes s’élève à 20 milliards d’euros – dont 17 milliards pour les assurances chômage – et représente 10 % du budget de la Sécurité sociale!

    Le plus grave, selon le commissaire Fougeray, ancien patron du groupe d’intervention régionale (GIR) des Yvelines, c’est qu’à côté des nombreux resquilleurs individuels, des réseaux mafieux extrêmement organisés sont désormais en train de mettre à sac le modèle d’Etat-providence des pays développés: « Pour les voyous, le calcul est vite fait. La fraude sociale est plus rentable et moins risquée que le trafic de drogue et les braquages. »

    Ces groupes, originaires du tiers-monde, profitent des failles de la mondialisation pour étendre leurs réseaux en Europe via leurs diasporas. Selon Christian Kalck, chef de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), « il n’est pas rare de trouver à la tête de ces réseaux des individus issus du grand banditisme, voire évoluant dans la mouvance terroriste ».

    De fausses fiches de paie au salaire très généreux

    Loin du petit fraudeur d’occasion, ces criminels développent des méthodes quasi industrielles. L’un des plus grosses prises de la BRDA fut ainsi le démantèlement, il y a quelques années, d’un réseau de fraudes aux indemnités chômage s’appuyant sur plus de… 6000 sociétés fantômes émettant des bulletins de paye fictifs!

    Plus récemment, un escroc « marseillais » avait créé plus de 200 fausses entreprises, puis licencié 2400 employés tout aussi inexistants afin d’empocher leurs indemnités chômage, pour un préjudice (bien réel) de 20 millions d’euros!

     

    Selon le commissaire Fougeray, ces fraudes à l’assurance chômage s’appuient sur des « kits Assedic », grâce auxquels « des personnes se prétendent licenciées par des sociétés pour lesquelles elles n’ont, en fait, pas travaillé et qui souvent n’ont aucune activité ».

    Le point de départ de la fraude est donc la constitution d’une société fictive. Légalement immatriculée, cette société ne sert qu’à générer des opérations frauduleuses, à commencer par la perception des indemnités de chômage, mais sans négliger, évidemment, d’autres infractions: escroqueries au crédit, blanchiment d’argent sale, etc.

    Dominique Tian évoque aussi le cas d’entreprises « ayant une activité commerciale effective mais sans commune mesure avec le nombre de salariés qui prétendent y avoir été employés ». Dans d’autres cas, les kits Assédic sont remis, en guise de rémunération, à des personnes qui ont travaillé dans une entreprise, mais sans avoir été déclarées. D’autres, par le bouche-à-oreille, parviennent à acheter un kit Assedic comportant contrat de travail, bulletins de salaire et lettre de licenciement, qui leur permet alors de bénéficier d’allocations chômage. Les aides correspondant à 70 % du salaire brut durant un an, puis 60 % la deuxième année, les fausses fiches de paie annoncent souvent des salaires généreux, permettant de vivre confortablement aux crochets des contribuables.

    Ainsi, il y a quelques mois, le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné treize escrocs à des peines de six mois à trois ans de prison pour avoir escroqué les Assedic à hauteur de 600000 eu ros! Le réseau avait été démantelé à l’issue d’une enquête lancée après la liquidation judiciaire d’une entreprise dépourvue de documents comptables. L’enquête, me née par la police judiciaire avec le GIR du Val-d’Oise, a permis de mettre la main sur une cinquantaine de faux dossiers déposés par des racailles de Seine- Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise.

     Il arnaque la Sécu pour financer une mosquée

    La création de ce genre de « sociétés-écrans » est désormais pratiquée de façon intensive. Une étude de l’Unédic (organisme chargé de l’assurance chômage) a mis en lumière les dérives de la « multigérance ». Elle évoque par exemple le cas de « 10 personnes assurant (ou ayant assuré) la gérance de 651 sociétés » ou « 20 personnes assurant la gérance de 2112 sociétés »!

    Et la situation n’est pas moins préoccupante avec l’Assurance maladie ou les aides sociales. Le commissaire Fougeray évoque le cas d’un médecin tunisien mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » au préjudice de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les contrôleurs se sont lancés sur la piste du toubib indélicat en constatant un beau jour que là où un médecin procède en moyenne à 40 consultations par jour, ce dernier en faisait… 147, six jours par semaine! Après enquête, « Le Figaro » a révélé que le suspect était « connu de la communauté musulmane pour prescrire des arrêts et traitements de complaisance à des assurés de la France entière, bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) ». Mais il ne s’arrêtait pas là : « En contrepartie, il conservait la carte vitale de ses patients quelques jours et faisait de fausses consultations, la nuit ou les jours fériés ». Avec un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros, il pouvait donc jouer les bienfaiteurs de l’islam, car, dixit « Le Figaro », « une partie des fonds aurait servi à financer une mosquée au Sénégal ».

    Le remboursement des médicaments par la Sécurité sociale est également à l’origine de juteux trafics. Le principe est simple. Des patients se font prescrire des traitements dont ils n’ont pas besoin, puis les expédient à l’étranger, où ils sont ensuite revendus. Le Subutex, substitut de l’héroïne, figure parmi les produits les plus prisés. Consommé à haute dose, ce médicament a en effet les effets d’une drogue, mais coûte beaucoup moins cher. Il fait donc l’objet d’un trafic d’autant plus lucratif que les trafiquants se font « rembourser » par la Sécu la marchandise qu’ils revendent par ailleurs! Ici aussi, les quantités écoulées donnent le vertige et révèlent l’implication de réseaux structurés à l’échelle internationale. Le 15 mars dernier, Déborah Dangla, jeune femme de nationalité française, a été condamnée à 17 ans de prison par la Cour suprême de l’île Maurice: elle transportait plus de 6000 pilules de Subutex dans ses bagages! Plusieurs Français accusés de s’être livrés à un tel trafic sont d’ailleurs détenus à Maurice, où le Subutex fait l’objet d’un vaste trafic. Farah Nachi, originaire de région parisienne, avait ainsi été arrêtée, le 9 décembre 2011 à l’aéroport de Plaisance, avec près de 9600 cachets de Subutex. De manière globale, en 2011, les douanes françaises ont intercepté 65 000 boîtes de médicaments illicites à Roissy.

    Les fraudes au RSA, aux allocations familiales et aux aides en tous genres sont de toute évidence moins risquées… Là encore, l’arnaque à grande échelle repose sur la possibilité de se procurer de faux papiers pour ouvrir un compte et… échapper à d’éventuelles poursuites! On peut se procurer une carte d’identité de mauvaise qualité pour 300 euros dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il faut compter dix fois plus pour un document faisant illusion. En 2010, au moins 25000 escrocs ont usurpé une identité dans le but d’ouvrir frauduleusement un compte bancaire puis toucher des prestations sociales (avec, au passage, quelques juteux crédits à la consommation). Selon Arnaud Naudin, criminologue au département de recherches des menaces criminelles contemporaines (MCC) de Paris, « le taux de fraudes franchit désormais la barre des 6 % concernant les pièces administratives présentées pour obtenir des aides sociales ».

    « Plus nous contrôlons, plus nous trouvons »

    Selon lui, « le sujet est politiquement incorrect car il met en cause des personnes en difficulté financière, des précaires, des immigrés et des chômeurs, note le criminologue. A ce titre, les responsables des caisses d’assurances familiales ne veulent pas voir cet te réalité en face et ont tendance à esquiver quand des élus de la représentation nationale viennent demander un état des lieux. Pourtant, les fraudes s’exercent aujourd’hui à une échelle industrielle. »

    Face à « un système social basé sur la confiance et la solidarité », pour reprendre les mots de Christian Jacquier, président du Reso-Club (cercle de lutte contre la fraude identitaire), le nombre des escroqueries explose. La Cour des comptes estime que la fraude aux prestations sociales, toutes branches confondues, s’accroît chaque année de 2 à 3 milliards d’euros pour le régime général de la Sécurité sociale. Toutefois, le montant exact est par nature impossible à connaître. Voici quelques années, Jean-Pierre Revoil, secrétaire général de l’Unedic, admettait que les fraudes constatées ne représentaient « sans doute que la partie visible de l’iceberg », car, précisait-il, « plus nous contrôlons, plus nous en trouvons ».

    Une loi du 14 mars 2011 renforce le dispositif de lutte contre les fraudes en matière sociale en permettant notamment aux agents assermentés des organismes de sécurité sociale et à ceux des impôts de s’échanger tous renseignements et tous documents utiles pour confondre les contrevenants. Toutefois, de l’avis général, le problème ne pourra être réglé sans un changement dans les mentalités. Pour ce la, il faut persuader les agents de rejeter le schéma victimaire voulant que la fraude serait le fait de malheureux contraints d’enfreindre la loi pour survivre, alors que notre système social est la cible d’un véritable hold-up de la part de bandes criminelles résolues à le piller pour réinvestir leurs gains dans le terrorisme islamiste ou d’autres activités criminelles.

    Simultanément, il faut convaincre le législateur qu’il est désormais vital de verrouiller le système social de manière à contrer les bandes organisées qui s’y servent à pleines mains. Nous n’y sommes pas encore: une proposition de loi relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales a été déposée le 13 mars à l’Assemblée nationale, par le député UMP de Gironde, Yves Foulon. Son projet prévoit « la suppression définitive des allocations sociales pour tout fraudeur récidiviste ». Autrement dit, il s’agit de cogner sur les fraudeurs à la petite semaine, et en aucun cas les escrocs chevronnés, qui changent d’identité comme de chemise. Pour combler le trou de la Sécu, il va falloir trouver autre chose…

    Patrick Cousteau

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 27 mars 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
    Des réseaux criminels à l’assaut de nos allocs! Faire des économies ? Chiche !

    http://fr.novopress.info

  • La dénaturation du mariage a fait passer des non-militants aux actes

    Le Monde consacre un reportage aux électeurs de Sucy-en-Brie. Ils avaient voté Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle de 2012, car ils votent traditionnellement à droite. La victoire de François Hollande les a laissés attentistes. Sauf que, avec le projet de loi Taubira les pousse à l'action. Là, il n'est plus question d'opinion politique, d'option économique, mais de convictions morales.

    Avant cela, François Hollande les laissait plutôt apathiques. Son entêtement à faire passer cette loi inique les a réveillés. En outre, l'UMP ne profite pas de ce regain de militantisme. Ils regrettent les tentatives de récupération de la Manif pour tous par l'UMP. Gérald Darmanin, élu UMP de Tourcoing,  déclare :

    "Il y a un rejet total de la gauche et pas d'adhésion à la droite".

    Un autre élu UMP estime : 

    "Pour les municipales et les régionales, le vrai problème, c'est le Front national." "La base des militants est chauffée à blanc pour des alliances avec le FN et je ne vois pas qui pourra empêcher ça ".

    M. Gosselin voit des militants qui lui demandent chaque jour "d'être plus offensif, de tirer dans le tas".

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/