Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2464

  • Immigration-catastrophe : Merci patrons !

    Merci les patrons !

    Merci au patronat français qui, avec une belle constance, a fait pression sur les gouvernements successifs de la Ve République pour faire ouvrir toutes grandes les portes de l’immigration de travail puis de peuplement, sans jamais en supporter les conséquences collatérales !

    Merci en particulier à tous les dirigeants de l’industrie automobile française qui ont organisé dans les années 1960 des caravanes de promotion dans les pays du Maghreb, pour recruter à bas prix une main-d’œuvre destinée à concurrencer les salariés français ainsi que leurs syndicats et à éviter aussi aux entreprises d’investir dans l’innovation.

    Merci à tous les patrons qui préfèrent employer des immigrés, en situation régulière ou non, en particulier dans les métiers de la restauration, du nettoyage, du gardiennage ou dans les services à la personne et les travaux publics.

    Merci au MEDEF de promouvoir la « diversité » dans les entreprises et d’expliquer que notre économie a toujours plus besoin d’immigrés.

    Merci à tous ces patrons du CAC 40 de chanter les vertus du métissage, eux qui habitent dans les beaux quartiers sécurisés, qui se déplacent toujours en voiture avec chauffeur et dont les enfants ne font leurs études que dans des écoles privées ou à l’étranger.

    Merci aussi aux syndicats de veiller scrupuleusement au respect des droits sociaux de tous les immigrés.

    Merci aux partis « républicains » !

    Merci à tous les partis « républicains », de droite comme de gauche, d’avoir toujours répondu avec bienveillance aux attentes du patronat depuis 50 ans. Merci aux élus locaux de faciliter la construction de mosquées qui égayent tellement nos paysages.

    Merci à Georges Pompidou d’avoir fait voter la loi Pleven qui rend illégale la préférence nationale en l’assimilant à une discrimination.

    Merci à Valéry Giscard d’Estaing et à Jacques Chirac d’avoir ouvert la voie au regroupement familial.

    Merci à François Mitterrand d’avoir dit que les immigrés étaient « chez eux chez nous » et d’avoir fait voter des textes réprimant pénalement toute critique des conséquences de l’immigration. Merci aussi à lui d’avoir installé les ligues de vertu « antiracistes » en gardiens vigilants de la bonne moralité publique, avec le concours zélé des juges.

    Merci à Édouard Balladur d’avoir réformé le code de la nationalité pour faciliter son acquisition.

    Merci à Nicolas Sarkozy d’avoir repris le concept de « discrimination positive » au bénéfice des personnes d’origine immigrée. Merci aussi à lui pour avoir fait de Mayotte un département comme les autres, au bénéfice de tous les migrants comoriens.

    Merci à François Hollande de promettre de donner bientôt aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

    Merci aussi à François Mitterrand et à Jacques Chirac d’avoir fait adopter le Traité de Maastricht qui supprime les frontières de l’Europe et instaure le principe de libre circulation entre tous les États membres de l’Union européenne, au bénéfice de tous les migrants.

    Merci enfin aux églises, aux ONG, aux bénévoles et aux intellectuels médiatiques, d’avoir apporté leur précieuse caution morale à la noble cause de l’immigration.

    Merci les juges !

    Merci à tous les juges, choisis par ces mêmes gouvernements, qu’ils siègent à la Cour européenne des droits de l’homme, au Conseil d’État, à la Cour de cassation et dans les juridictions de première instance, de veiller à ce que les droits humains des migrants, spécialement lorsqu’ils s’efforcent d’entrer sans autorisation sur notre territoire, soient scrupuleusement respectés.

    Et merci aux associations de défense des droits des immigrés financées par le contribuable français et leurs avocats, de leur apporter tout leur concours.

    Merci à l’Afrique !

    Merci aussi aux pays africains, du Nord comme du Sud, de nous faire profiter de leur belle jeunesse, prolifique, sportive et souriante !

    Merci aux élites africaines, qui ont souhaité hier que nous quittions leurs pays, de faire en sorte que leurs concitoyens cherchent aujourd’hui à s’installer dans le nôtre.

    Merci en particulier aux gouvernements africains, bénéficiaires depuis les indépendances, soit depuis plus de 50 années maintenant, d’une aide internationale massive en vue du « développement » de leur pays, de ne toujours pas pouvoir réguler la croissance de leur population ni assurer sa sécurité ou sa prospérité, comme ont pourtant su faire les pays émergents, en particulier en Asie. Merci à eux de nous rappeler nos lourdes responsabilités de colonisateurs dans cette situation, en omettant les leurs par la même occasion.

    Merci à eux qui testent pour nous toutes les formes possibles de gouvernements avec une belle constance – socialiste, marxiste, révolutionnaire, autoritaire, démocratique, libéral, tribal, islamique – pour aboutir toujours aux mêmes médiocres résultats.

    Merci à ceux qui profitent de la rente pétrolière ou gazière, qu’ils n’ont pas réussi à valoriser sans l’assistance ou l’intervention des Occidentaux, mais sans jamais doter leur population de conditions stables de vie.

    Merci aussi à toutes les institutions caritatives et à toutes les institutions internationales pour le développement, de nous présenter régulièrement des photos d’enfants sous-alimentés afin de nous mobiliser pour de justes causes : merci à eux d’omettre, par une pudeur bien compréhensible, de nous montrer les palais où habitent les dirigeants de ces pays ou bien les dépenses somptuaires qu’ils aiment faire au profit de leurs familles ou de leurs clans.

    Merci à tous les chefs d’État africains qui ont tellement confiance dans l’avenir de leur pays qu’ils placent leurs modestes économies à l’étranger où ils aiment d’ailleurs prendre leur retraite.Merci à tous ces étudiants africains qui peuplent nos universités de rester chez nous, plutôt que de retourner faire profiter leur pays de leur savoir.

    Merci surtout au peuple français, d’acquiescer à tout cela !

    Voir aussi : Immigration de masse : la grande catastrophe

    Polémia

  • Brzezinski : une «Résistance Populiste» fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial

    Brzezinski : une «Résistance Populiste» fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial

    La montée d’un « activisme populiste » est une menace au « contrôle extérieur » . Durant un discours récent en Pologne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a prévenu ses coreligionnaires élitistes qu’un mouvement de « résistance » mondial mené par un « activisme populiste » contre « le contrôle extérieur » est en train de menacer de faire dérailler la poussée vers le nouvel ordre mondial.

    Notant au passage que la notion du XXIème siècle devant être le siècle américain est une « folie partagée », Brzezinski a déclaré que la domination américaine n’était plus possible du fait d’un changement social allant en s’accélérant par le moyen « de communication de masse instantannée telle la radio, la télévision et l’internet », qui ont ensemble stimulés cumulativement « un réveil universel de la conscience politique de masse ».

    L’ancien conseiller à la sécurité a ajouté que « cette montée d’un activisme populiste mondial prouve être insensible à une domination extérieure du même type que celle qui a prévalu dans l’âge du colonialisme et de l’impérialisme. » Brzezinski a conclu en disant que « la résistance populiste persistante et hautement motivée de la part de gens politiquement éveillés et historiquement hostiles à tout contrôle extérieur est de plus en plus difficile à supprimer. »

    Bien que Brzezinski a expliqué tout ceci d’une voix neutre, le contexte de l’environnement dans lequel il a fait ces déclarations, ajouté à ses commentaires précédents indiqueraient que ceci n’est pas du tout une célébration de la « résistance populiste », mais bien une lamentation au sujet de l’impact que cette résistance a sur le type de « contrôle extérieur » dont Brzezinski fut un avocat de la première heure.

    Ces remarques furent faites au cours d’un évènement de l’European Forum For New Ideas (EFNI), une organisation qui se fait l’avocat de la transformation de l’Union Européenne en un super-état fédéral anti-démocratique, le type même de « contrôle extérieur » bureaucratique dont Brzezinski disait dans son discours, qu’il était en danger.

    Dans ce contexte, il doit bien être compris que Brzezinski montre que la « résistance populiste » est un obstacle majeur à l’imposition d’un nouvel ordre mondial et ceci doit être plus pris comme un avertissement que comme une célébration.

    Considérons également ce que Brzezinski a écrit dans son livre: « Between two ages: America’s role in the Technotronic Era« , livre dans lequel il se faisait l’avocat du contrôle des populations par une élite politique au moyen d’une manipulation technotronique (NdT: technocratique + électronique).

    Il écrivait: « L’ère technotronique implique l’apparence graduelle d’une société bien plus sous contrôle. Une telle société serait dominée par une élite qui ne serait plus contrainte par des valeurs traditionnelles. Bientôt il sera possible d’exercer une surveillance presque continue sur tous les citoyens et de maintenir des fichiers mis à jour contenant jusqu’aux informations les plus personnelles de chaque individu. Ces fichiers pourront être consultés de manière instantannée par les autorités… »

    « Dans la société technotronique, la tendance sera vers l’agrégation du support individuel de millions de citoyens incoordonnés, qui seront des proies faciles pour des personnalités attractives et magnétiques (NdT: du genre Obama ??..), exploitant les toutes dernières techniques de communication afin de manipuler les émotions et de contrôler la raison », écrivait-il dans le même livre.

    La préoccupation soudaine de Brzezinski au sujet de l’impact d’une population mondiale politiquement éveillée n’est pas née d’une quelconque notion qu’il s’identifie avec la cause de cette population, bien au contraire. Brzezinski est l’ultime initié élitiste, l’homme de l’intérieur, le fondateur de la puissante commission trilatérale (NdT: aux ordres de son maître David Rockefeller, financier derrière la trilatérale et le CFR), un membre éminent du Council on Foreign Relations (CFR) et un participant très régulier des réunions du groupe Bilderberg. Il fut décrit par le président Obama comme étant « un de nos meilleurs penseurs ».

    Ce n’est pas la première fois que Brzezinski se plaint du bourgeonnement d’une opposition populiste à la domination d’une élite infinitésimale.

    Pendant son discours du CFR à Montréal en 2010, Brzezinski avait mis en garde les mondialistes que « le réveil politique mondial », combiné avec les luttes intestines, au sein de l’élite même, menaçaient de faire dérailler la poussée vers le gouvernement mondial.

    Paul Joseph Watson

    url de l’article original: avec vidéo en anglais http://www.infowars.com/brzezinski-populist-resistance-is-derailing-the-new-world-order/

    Traduit de l’anglais par Résistance 71

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • L’Europe se décompose ! (Pieter Kerstens)

                Hier, rassemblements, manifestations et émeutes. Aujourd’hui, rébellions et révoltes. Demain... guerres civiles ?

                Le spectacle de zones de non droit en flammes que les médiats nous ont montré depuis longtemps est le résultat de soixante années de lâchetés et d’abandons successifs des divers gouvernements européens. 

                De Birmingham à Athènes ou de Copenhague à Séville, les causes et les conséquences sont les mêmes, à quelque ghetto près… À l’étranger, quand on discute de l’exception belge on nous rétorque : « rage taxatrice », corruption de l’affaire Agusta-Dassault, procès du pervers Dutroux ; on nous reproche un État obèse, tatillon et dépensier dont la dette publique atteint des records mondiaux per capita (32 000 € par habitant !). On nous énumère aussi les nombreux congés, les multiples « fêtes », l’usage des boissons et des drogues légalisées qui les accompagnent, les « combines » en tous genres, les grèves quotidiennes et les manifestations innombrables ; on nous parle encore de notre système social devenu tonneau des Danaïdes et de l’immigration incontrôlée dont Bruxelles est la vitrine – cette prétendue « Capitale de l’Europe » – véritable cité poubelle où l’on parle un sabir anglo-arabo-moldave. 

                Le mythe des quartiers tranquilles, imposé par les politicards ne résiste pas à la réalité ! 

                De Giscard d’Estaing à Sarközy (et depuis ce 15 mai Hollande), de Felipe Gonzales à Zapatero (maintenant Mariano Rajoy), de Helmut Kohl à Angela Merkel et de Léo Tindemans à Elio Di Rupo, partout du Sud au Nord de l’Europe tous les gouvernements de droite et de gauche ont depuis 1974 déclaré avoir stoppé l’immigration économique, mais en même temps ces princes qui nous dirigent ont vidé les églises pour remplir les mosquées ! 

                Ce sont eux les responsables de la situation que nous connaissons maintenant dans nos quartiers et nos banlieues ! 

                Le boomerang leur revient aujourd’hui en pleine figure et au lieu de mettre en place une politique nataliste favorisant la famille et le renouvellement des générations, ils ont fait tout le contraire : lois favorisant les moyens contraceptifs et l’avortement, mariage des sodomites et des gouines et demain adoption de petits malheureux par des invertis… Tout cela en accueillant des centaines de milliers d’étrangers en Belgique, sous prétexte que ces « allochtones » en travaillant pourraient subvenir aux pensions de ceux qui se retirent du marché du travail depuis la fin des années 90. C’est raté ! Et partout en Europe, la situation est identique : voyez en France, en Italie, en Angleterre ou… en Espagne ! Sans parler de la Grèce… 

                Depuis le début du XXe siècle, l’Europe a recueilli de nombreux immigrés venant d’autres horizons : russes fuyant le paradis communiste en 1917-1925, espagnols victimes des boucheries de Marty durant la guerre civile de 1936-1939, italiens opposés à la politique socialiste de Mussolini en 1925-1944, portugais ou grecs essayant de s’assimiler à nos modes de vie en 1970-1980. Tous ces gens ont vécus d’innombrables souffrances et vexations durant les très longues années qu’ils ont passées sous nos cieux. Eux se sont intégrés, difficilement, mais ils ont le mérite d’avoir réussi, grâce à leurs racines culturelles et de civilisation identiques aux nôtres ! 

                À tous ceux qui crachent sur nos traditions, à ceux qui refusent nos lois et nos règlements, à ces crapules qui attaquent nos vieillards, à cette racaille qui gagne 30 000 euros par mois par des trafics criminels, à cette pègre qui exploite la misère des clandestins, il faut dire simplement :  

                « L’Europe, aimez-la ou quittez-la ! On ne retient personne… ».

                OUI, les responsables nommés plus haut (cette fratrie socialo-libero-écolo-capitalo-humaniste) sont les collaborateurs de l’invasion musulmane, véritable cinquième colonne au cœur de nos cités.

    Et selon Jan Hertogen, sociologue, 1,3 million d’immigrés voteront lors des élections communales le 14 octobre en Belgique, soit 17% des inscrits ! Mais 575 000 autres étrangers n’y participeront pas. Et ces votants immigrés représentent 10% du corps électoral en Flandre, 18% en Wallonie et 62% en Région Bruxelloise avec une grande concentration dans 7 communes ! 

    Il faut exiger sans tarder des mesures de salut public : 

    * Supprimer les aides aux associations parasites et en finir avec la nuisible politique de proximité. 

    * Établir un couvre-feu, dans les quartiers où c’est nécessaire, entre 20 heures et 6 heures. 

    * Construire en urgence de nouvelles prisons et des centres de rééducation à régime sévère.

    * Renforcer les effectifs et les moyens de la police en leur donnant carte blanche pour rétablir la paix civile dans les zones de non droit et organiser le rapatriement des dizaines de milliers (et souvent centaines de milliers) de clandestins vivant actuellement sur notre sol. 

    * Interdire de séjour les personnes indésirables ou susceptibles de menacer l’ordre public.

    * Prévoir des mesures de rétorsion contre les familles de délinquants récidivistes, allant de la suppression des aides sociales à l’expulsion du territoire en cas de récidive. 

    * Juger et incarcérer, pour une longue durée, tous les délinquants « bien connus de la Justice », dont le casier judiciaire comporte plus de 15 condamnations, alors même qu’ils sont toujours en liberté !

    * Rétablir le « jus sanginis » et abolir le droit du sol.

    * Modifier la législation sur la naturalisation en assouplissant les modalités de la déchéance et en y incluant les possibilités de rapatriement des condamnés vers le pays de leurs aïeux.

    * Traîner devant les tribunaux pour « association de malfaiteurs » ceux des collaborateurs et des complices qui soutiennent les clandestins (hors-la-loi) en leur procurant le gîte et le couvert et ceux des avocats qui en défendant les illégaux devant la Justice font perdre non seulement leur temps aux magistrats mais gaspillent aussi les deniers publics, car il est prouvé depuis 25 ans que plus de 85% des demandes d’asile n’ont aucune raison d’être si ce n’est que les clandestins/sans-papiers arrivent en Europe pour profiter d’un meilleur niveau de vie que dans leur lointain pays d’origine. 

    * Appliquer d’une façon plus restrictive la délivrance des visas et les autorisations accordées pour les étudiants en provenance d’autres continents. 

    * Stopper le regroupement familial et interdire la bi-nationalité par acquisition lors du mariage. 

    * Supprimer la loi qui autorise le vote des étrangers à quelque scrutin que ce soit. 

                Sans mesures drastiques à brève échéance, sans avoir le courage d’appliquer les lois existantes envers les délinquants et criminels étrangers, sans rapatriement immédiat des hors-la-loi et sans rétablir l’ordre public dans les nombreuses zones de non droit, les gouvernements qui hier encore vantaient les charmes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique » (mais constatent étrangement son échec depuis quelques mois), nous amènent inéluctablement vers un affrontement sanglant d’un choc de civilisations, car ils sont obnubilés par leurs utopies mondialistes et aveuglés par leurs dogmes sectaires.

    http://club-acacia.over-blog.com/

  • Comment la gauche a confisqué l'écologie

    La planète penche-t-elle plutôt à gauche, ou à droite ? Le Vert, en politique, est-il indissociable du rouge ? Jean-Marie Le Pen a dû en surprendre plus d'un, en rappelant, le 8 février dernier, qu'historiquement, l'écologie est « de droite ». Si l'on s'en tient à la sémantique, la thèse est audacieuse, le mot « écologie » n'ayant été versé au lexique politique qu'au tournant des années 70. Il n'en va pas de même de l'idée. Avant de désigner la protection de l'environnement, l'écologie étudie les problèmes relatifs au maintien des équilibres biologiques et à la conservation de la nature.
    Or ; les gauches étaient les moins bien placées pour « récupérer» ces thèmes-là. Pendant des décennies, elles s'étaient essentiellement tournées vers le prolétariat. La question des pollutions qu'émettaient les industries se posait en termes de santé, pas d'environnement. Quant au monde rural, par définition le plus proche de la nature, il restait, sauf dans le Midi rouge, hautement suspect de conservatisme.
    Un article paru dans Politis en juin 2002 le soulignait crûment : « S'il est un mythe solidement arrimé à la tradition de gauche, c'est bien que la paysannerie est par nature - c'est le cas de le dire - réactionnaire », y écrivait Fabrice Nicolino, en rappelant l'opposition des campagnes aux révolutions ouvrières et à la Commune, l'aventure des Chemises vertes de Dorgères - qui fit « craindre à la France du Front populaire le basculement de la paysannerie dans le camp du fascisme » - et enfin, « les redoutables phrases » de Pétain sur la terre qui « ne ment pas »... Ces réminiscences achevèrent « de convaincre les gauches de l'après-guerre qu'il faut se méfier de la campagne. »
    La donne change pourtant avec le mouvement de Mai 68, ou plus précisément, le début des années 70. L'évolution est alors double et simultanée. En premier lieu, sur fond de mode hippie, de retour à la nature et de vie communautaire, diverses mouvances libertaires, féministes, autogestionnaires, antimilitaristes ou régionalistes (cette dernière tendance ayant elle aussi été récupérée sur la droite) se regroupent au sein des premiers partis écologistes. Il se trouve à point nommé des intellectuels pour nourrir ces réflexions et leur prêter un corps de doctrine - ainsi le sociologue protestant Jacques Ellul, dont la triple critique du progrès technique, de la société de consommation et de l'Etat, influencera durablement José Bové.
    Parallèlement, se développe au sein d'une partie minoritaire de la paysannerie un courant syndical, conduit notamment par Bernard Lambert, fondateur des Travailleurs Paysans (d'où la Confédération paysanne est issue). Ce courant, qui remet en cause l'option productiviste défendue par la puissante Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), se réclame explicitement de la gauche. Lambert lui-même, issu à l'origine de la Jeunesse Agricole Chrétienne (JAC), a été élu député de Loire-Atlantique en 1958 avec l'appui du MRP, avant de rejoindre le PSU de Michel Rocard. Auteur d'un livre intitulé les Paysans dans la lutte de classe, il lance par ailleurs la première affaire de « mal-bouffe » : le combat contre le veau aux hormones, au début des années 80.
    Tout ce joli monde se donne bientôt la main autour d'un événement fondateur inespéré : l'affaire du Larzac, où se côtoient bientôt des militants indépendantistes polynésiens ou canaques, des immigrés « en lutte pour leurs droits », des peaux-rouges, des Sahraouis et tout un monde de maos, trotskos, cocos et cathos de gauche. Pour eux, le champ est libre, sans concurrence et pour longtemps. La droite gouvernementale discute le bout de gras aux sommets du GATT et distribue des subventions. Quant aux nationalistes, qui conservent une sympathie naturelle à l'égard du monde rural, ils ne représentent politiquement rien et sont inaudibles - ou absents. C'est ainsi qu'on se laisse déposséder d'une partie de son identité.
    Il ne serait pourtant pas illogique d'entendre aujourd'hui des nationalistes s'élever contre les empiétements de l'Organisation mondiale du commerce, qui veut obliger les Etats européens à s'ouvrir aux organismes génétiquement modifiés ; ou de voir des souverainistes s'impliquer dans la lutte contre les OGM, qui constituent un danger potentiel pour la santé des consommateurs et portent doublement atteinte à la paysannerie (ces semences contaminent les champs voisins et sont conçues de telle sorte qu'il est impossible de réensemencer avec le grain fourni par la plante, ce qui rend l'agriculteur dépendant du fabriquant).
    Le combat écologiste, pris en otage depuis trente ans par les idéologues « verts », n'a pas forcément vocation à demeurer leur chasse gardée.
    Pierre-Jean Rivière le Choc du Mois Février 2007

  • Comment l'UE subventionne des organisations racistes noires sud-africaines

    Le 12 juillet le médiateur sud-africain chargé de la Presse faisait savoir qu'un article écrit par un nommé Andile Mngxitama et publié le 11 avril 2010 dans le City Press, très diffusé parmi les Noirs, avait contrevenu au Code de Déontologie. Celui-ci accusait en effet Terre'Blanche, l'AWB et les « racistes Blancs » de Ventersdorp d'avoir assassiné dix ans plus tôt le maire noir de la ville. Sauf que l'auteur du crime, Johannes Monatle, est en attente d'être jugé. Ce faisant, Mngxitama diffusait une propagande erronée incitant à la haine raciale contre les Afrikaners. Rien de nouveau en cela. Le jeune homme est le fondateur d'un groupe raciste noir du nom de "Blackwash" (« Nous sommes un collectif de Noirs, par les Noirs et pour les Noirs exclusivement ») qui demande aux Africains de ne pas « se livrer à des violences xénophobes contre les frères noirs » mais de « décharger leur colère contre les "colons" (sic) ».

    Blackwash, qui s'oppose également à l'ANC, accusée de pactiser avec les Blancs, tient un discours clairement raciste : « Nous avons toutes les raisons d'être en guerre. L'ennemi c'est l'élite coloniale blanche qui continue à profiter du vol et du meurtre... ». on peut lire ailleurs : « Notre terre nous a été volée. Notre économie a été pillée. Avant l'invasion de notre continent par les Blancs nous formions un seul peuple. Nous ne connaissions pas la faim, nous étions une seule grande famille noire. L'Afrique n'avait pas de frontières ». Un tissu d'âneries sans rapport avec la vérité historique : les Blancs étaient présents avant les Noirs dans les trois quarts de ce qui est aujourd'hui l'Afrique du Sud. Du 24 au 26 septembre, Blackwash a organisé à Soweto une grande conférence anti-Blancs sous la présidence du professeur américain Lewis Gordon, philosophe du "suprémacisme" noir revendiqué, renommé pour ses théories qui placent ce racisme africain-américain au centre de toute sa cosmogonie.

    Or Andile Mngxitama se trouve être le conseiller politique d'un lobby intitulé Fondation pour les Droits de l'Homme (HRF) qui ne comprend aucun Blanc dans son bureau directeur mais dont les principaux responsables sont des personnalités de l'ANC.
    Cette organisation soutient des « groupements appartenant à la société civile et des institutions publiques qui facilitent une conscience accrue, le respect, la protection et la réalisation des droits contenus dans la Constitution ». En matière de pauvreté et d'inégalité, « elle privilégie une approche basée sur les droits. Ce qui signifie qu'elle fait en sorte que la priorité soit donnée aux groupes les plus vulnérables de la société, en particulier les pauvres, par la participation, la responsabilité, la non-discrimination et le respect des droits inscrits dans la Constitution ». Est-il besoin de dire que nulle part dans les archives de cette association pour les Droits de l'Homme n'apparaît le moindre intérêt envers les pauvres, les vulnérables et les exclus Afrikaners de la société "arc-en-ciel" ?

    La Fondation pour les Droits de l'Homme qui se présente comme « une des principales donatrices indigènes dans le secteur des Droits de l'Homme en Afrique du Sud », est financée principalement par l'Union Européenne selon un protocole signé directement entre celle-ci et l'ANC. L'UE verse ainsi annuellement 22 millions d'euros à l'Afrique du Sud pour ses programmes « d'intégration et de démocratie », c'est-à-dire qu'elle subventionne des associations dont l'essentiel de l'activité est le racisme noir, comme Blackwash ou la HRF. Celle-ci est également soutenue par Irish Aid - Programme d'aide du Gouvernement irlandais qui, en 2010 a distribué 671,4 millions d'€ d'assistance dans le monde. On rappellera que l'Irlande vit essentiellement des subventions européennes. Bien entendu la Fondation Ford participe. Ainsi que la Charles Stewart Mott Foundation. Laquelle, notamment « pour combattre la xénophobie en Afrique du Sud (sic) » a distribué entre 1996 et 2010 plus de 59 millions de US$ à la HRF. Care International (« Défendre la dignité. Combattre la pauvreté ») fait partie de la bande et redistribue l'argent de ses très généreux donateurs. La liste de ces derniers, des centaines de noms, depuis les Fondations MelIon, Annenberg, Hilton jusqu'à celle de Bilou Gates, de Coca-Cola à Starbucks, Pfizer ou Abbott, est un véritable catalogue de la puissance financière socialiste mondiale.
    J.R. Rivarol du 15 OCTOBRE 2010

  • Manifestation du 13 janvier : pourquoi Bruno Gollnisch y sera

    La loi prévue sur le mariage et l’adoption par les couples homosexuels vise à satisfaire les exigences d’une très petite minorité. Au-delà, elle est aussi motivée par de sombres impératifs idéologiques. Impératifs, démagogiques ceux-là, qui ont aussi présidé  au vote de  la taxation à 75 % des plus hauts revenus, un taux que l’on ne retrouve dans aucun pays de l’OCDE nous l’avions souligné, et qui vient d’être censuré par le Conseil constitutionnel. Ladite mesure ne concernait que 2000 foyers fiscaux et ses effets négatifs auraient été à l’évidence plus importants que ses côtés positifs. Pour le reste, ce sont les Français bien plus modestes qui continueront à payer la facture.

    Dans ce contexte peu réjouissant, il y a des sondages qui, même un peu anecdotiques, sont toujours amusants à lire. Ainsi celui publié mercredi dernier (une étude Harris Interactive), par le magazine VSD en cette période de fêtes sur « les personnalités qui agacent le plus les Français ».

    Bien sûr on peut toujours contester les choix (orientés) qui président à l’élaboration de la liste soumise aux sondés, comme celle présentée dans le tout dernier baromètre bi-annuel Ifop pour le Journal du Dimanche sur  «les  personnalités préférées des Français ». Nous y trouvons aussi beaucoup de mauvais tocards médiatiques interchangeables avec le sondage précédent.

    Mais avouons que si nous avions été interrogés, nous aurions nous aussi certainement placé en tête… les têtes de gondoles qui sont les plus citées ici : Jean-François Copé, Franck Ribéry, Diam’s, Bernard Henry-Lévy ou encore Audrey Pulvar…Si les réponses des Français font sauter le fameux clivage droite-gauche en mettant au rayon des « insupportables » aussi bien Mme Royal que Mme Morano, celui-ci garde apparemment tout son sens sur les questions dites « sociétales ». Le cas emblématique étant bien évidemment le projet de loi en faveur du « mariage pour tous. »

    Le Point s’en faisait l’écho le 19 décembre relayant une dépêche de l’AFP : « Si l’opposition à ce projet du gouvernement socialiste fait l’unanimité au sein du (FN, NDLR), la forme que doit prendre la mobilisation est plus discutée en interne ». « Entre des cadres qui penchent pour un soutien actif et d’autres beaucoup plus prudents, le Front National – et Marine Le Pen en tête – est partagé face à la prochaine manifestation d’ampleur contre le mariage homosexuel, le 13 janvier, alors que l’UMP promet d’être dans la rue ( …) »

    « La mobilisation du 13 janvier, baptisée La Manif’ pour tous, s’annonce encore plus forte et le président de l’UMP Jean-François Copé a d’ores et déjà demandé aux militants et sympathisants de son parti d’être des acteurs-clés pour son succès. Du coup, le FN est placé devant un dilemme. »

    Dilemme n’est peut être pas le mot exact puisque le FN sera bien présent à cette manifestation : Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu, Louis Aliot sont favorables à une participation du FN à ce rassemblement et de très nombreux militants cadres, élus, membres du Bureau politique ont d’ores et déjà prévu de se rendre à cette manifestation.

    Bruno Gollnisch peut en témoigner, les frontistes lui ont posé de très nombreuses questions sur la nécessité de la présence du FN lors des manifestations passées et à venir contre le mariage homo, lors de ses récents déplacements dans les fédérations FN et encore dernièrement lors de son passage à  Versailles le 21 décembre. Ce sujet sera évoqué lors du prochain Bureau Politique du FN, le 7 janvier.

    Il est en effet totalement légitime pour les dirigeants du FN de réfléchir à l’attitude tactique, stratégique qui doit être celle de l’opposition nationale sur ce dossier. En l’espèce Le Point et l’AFP, citent Marine Le Pen qui explique qu’ « il est hors de question d’apparaître comme des supplétifs de M. Copé ». « Si (elle va manifester ), (ce qu’elle n’a) pas encore décidé), (elle le fera) pour dire attention, il y a d’autres sujets qui sont des sujets bien plus importants que cela »

    Pour Marine poursuit cet article, « ce débat de société renforce le clivage gauche-droite, qu’elle juge d’une part artificiel et qui lui laisse d’autre part moins d’espace politique. Difficile, en effet, de renvoyer UMP et PS dos-à-dos sur le mariage homosexuel. » Pourtant Le Point cite aussi à bon escient la présidente du FN qui souligne que l’UMP « cherche à se faire une virginité sur la défense de valeurs qu’ils ont totalement abandonnées depuis les 30 années où ils sont au pouvoir ».

    Florian Philippot, vice-président en charge de la stratégie et de la communication, est-il encore rapporté, « voit dans ce débat sur le mariage gay un sujet de diversion pour masquer les échecs sociaux de l’exécutif. » « Notre position est connue. Il n’y a pas un Français qui pense que Marine Le Pen est pour le mariage homo. Et les gens ne nous parlent pas de ça, parce que leur problème, c’est d’arriver à boucler leurs fins de mois ».

    C’est en effet une préoccupation première des Français qui hiérarchisent leurs inquiétudes, citent pareillement dans les enquêtes d’opinion depuis 20 ans les difficultés économiques et sociales en tête de leur souci, devant les causes et conséquences, directes ou indirectes de celles-ci : l’insécurité, l’immigration, le multiculturalisme, l’euro, nos abandons de souveraineté à l’Europe de Bruxelles…

    Les sondages semblent démontrer aussi une césure assez nette entre le peuple de droite et le peuple de gauche sur cette question, ce dernier étant assez, voire très largement favorable au mariage homo -mais beaucoup moins à l’adoption qui y est pourtant pleinement associée.

    Implicitement, le politologue proche de l’UMP (et adversaire résolu du FN) Dominique Reynié « conseille » au FN de faire profil bas sur cette question de la défense des valeurs. Dans Le Monde en date du 25 décembre, interrogé sur l’attitude qui devrait être celle de l’UMP pour contenir le FN, il note que s’il est « indéniable » que « la société française se droitise, » « il est (donc) inutile (pour l’UMP, NDLR) d’en rajouter », « surjouer la proximité avec le FN est donc une erreur. »

    Mais le FN juge-t-il encore « est un parti qui aspire toutes les protestations. Désormais, sa zone de croissance est dans l’électorat populaire déçu par le hollandisme. Les transferts dans l’électorat de droite ont déjà eu lieu entre 2007 et 2012. Il n’y a plus de flux massif à attendre de ce côté-là de l’échiquier politique. »

    De là à penser que le FN doit mettre l’éteignoir sur son programme de défense des valeurs de notre civilisation il y a tout de même un pas que Bruno Gollnisch se refuse de franchir ! L’électeur qui a voté hier Hollande, aujourd’hui malmené, maltraité par la politique mondialiste du PS et ses conséquences économique, sociale, identitaire sur son quotidien, et qui se décidera en 2014 à voter FN,  ne sera pas  arrêté dans son geste parce que l’opposition nationale a pris activement fait et cause pour la défense du mariage et de la famille…

    Jean de Rouen dans l’article qu’il a publié sur le site Nouvelles de France demande lui au FN de faire de la « la défense de la cellule familiale » toujours une de ses priorités et assure que les « questions sociétales » ne sont pas secondaires. « A moins de réduire l’homme à n’être qu’un producteur ou un consommateur, l’économie n’est pas première : elle doit rester subordonnée au politique. L’homme en effet ne vit pas que de pain. Quant à la question sociale, qui peut ignorer qu’elle est aussi relative à la politique familiale et aux problématiques de l’éducation et de la démographie ? »

    Dans son Message de Noël, Bruno Gollnisch a rappelé que cette question du mariage était tout sauf anecdotique et que ce n’est pas un hasard si les mêmes « forces obscures du mondialisme » étaient à la manœuvre pour détruire les nations et les familles, cellules de base de la société.

    Enfin Bruno rappelle solennellement, notamment à tous les férus de sondage, que la défense des valeurs traditionnelles est une des causes principales, structurante, du vote en faveur Front National comme l’on démontré des dizaines d’enquêtes d’opinion depuis son émergence électorale.

    Au nombre de celles-ci, l’enquête TNS Sofres de décembre 2006 indiquait que la « défense des valeurs traditionnelles » par le FN et Jean-Marie Le Pen était l’aspect thématique le plus approuvé par les Français, avec 39 % d’avis favorables (53 % d’avis contraires). Une enquête d’opinion publiée peu avant le premier tour de la présidentielle de 2002 dans Le Monde établissait le même constat.

    En février 2010, ce même institut de sondage publiait les résultats de son enquête dans le cadre du « grand débat sur l’identité nationale ». Il était relevé qu’au sein des 65% de Français qui considèrent que l’identité française a tendance à «s’affaiblir», les raisons principales dudit affaiblissement citées en premier étaient « la perte des valeurs » (29%), devant « l’immigration » (25%) et « la diversité culturelle et ethnique » (18%) ce qui certes revient peu ou prou au même.

    Enfin, un sondage opinion way paru en mars 2011 indiquait qu’en tête des appréciations élogieuses, 38% des personnes interrogées considéraient Marine Le Pen comme la candidate « d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles. »

    Valeurs traditionnelles vilipendées, brocardées, attaquées systématiquement par les faiseurs d’opinion, les publicitaires et autres acteurs de la société du spectacle et du divertissement,  chargés eux aussi d’occuper « le temps de cerveau disponible » de nos compatriotes, et de faire passer les « messages de tolérance. » Une guerre de sape psychologique qui ne touche pas que notre pays confronté à des attaques mûrement réfléchies et conçues de longue date -http://www.gollnisch.com/?s=solve+et+coagula.

    Comme le réaffirme Bruno Gollnisch, « aucune modernité n’est viable si elle ne s’enracine dans une tradition. La défense de la vie, la transmission de notre patrimoine culturel, la remise à l’honneur des valeurs traditionnelles et de droit naturel – ce n’est pas ringard, c’est moderne, de défendre les valeurs traditionnelles ! ». Il les défendra donc de nouveau le 13 janvier dans la rue.

    http://www.gollnisch.com

  • « Bas les masques - De la désinformation sur l'école » de Claude Meunier-Berthelot

    L’école va mal. Chacun en convient. Mais beaucoup pensent que les dirigeants politiques en sont conscients et qu’ils s’efforcent d’y porter remède. Il n’en est rien. L’ouvrage de Claude Meunier-Berthelot décrypte utilement cette désinformation sur l’école. Et démontre que depuis 2007 l’appauvrissement des contenus scolaires se poursuit, que la réforme du lycée reste inspirée par le pédago-ludisme et que la méthode globale d’apprentissage de la lecture a survécu la réforme Robien abolie en 2007. Non seulement la situation de l’éducation nationale est dégradée mais cette dégradation s’amplifie encore.

    Polémia publie ci-dessous la préface de l’ouvrage de Claude-Meunier Berthelot. Jean-Yves Le Gallou s’y interroge : comment se fait-il que des innovations dont on constate qu’elles sont désastreuses soient toujours mises en œuvre avec plus de vigueur ? La gauche servirait-elle inconsciemment les intérêts du capitalisme mondialisé qui cherche des masses décérébrées ? Et comment échapper à cela sinon en sortant du système par la dissidence ?
    Polémia

    Préface

    Une tradition, c’est une innovation qui a réussi et qui s’est imposée dans la durée. En leur temps, la philosophie grecque et la rhétorique romaine furent des innovations. Tout comme plus tard les méthodes d’enseignement des Jésuites et des Dominicains. Dans les années 1880, l’école républicaine fut aussi une innovation, élément essentiel d’un ascenseur social fondé sur le mérite.

    Soixante ans d’innovations désastreuses

    Dans l’immédiat après seconde guerre mondiale, ces innovations sélectionnées par leur réussite historique étaient devenues des traditions. Ces traditions respectées et l’enseignement des « humanités » dominaient alors le paysage de l’enseignement français.

    Une série d’innovations se sont alors succédé.

    - L’organisation du système scolaire a été changée : le plan, d’inspiration communiste, Langevin-Wallon, de 1947, a tracé les grandes lignes d’un nouveau projet ; un tronc commun mêlant tous les élèves et niant tout processus de sélection a été promu, le fameux collège unique ;
    - L’enseignement du français a été transformé : l’analyse grammaticale a été délaissée et la méthode syllabique d’apprentissage de la lecture abandonnée au profit des méthodes globales ou semi-globales ;
    - Enfin la philosophie même des études a été bouleversée ; dans la foulée de mai 1968 - mouvement pour qui « tout enseignant est enseigné, tout enseigné est enseignant » - le rapport maître/élève a évolué : les « méthodes actives » ont progressivement remplacé l’enseignement des « disciplines » ; « disciplines » dont par ailleurs le contenu a été appauvri.

    Très rapidement, les effets désastreux de ces innovations sont apparus :

    - démotivation des élèves et des professeurs ;
    - baisse du niveau à la fin du cours préparatoire, du CM2 et au collège ;
    - montée de l’illettrisme ;
    - multiplication des enfants handicapés par la dyslexie : la méthode globale assurant la fortune des orthophonistes !

    Dès 1981, le Club de l’Horloge, sous la signature de Didier Maupas, dressait l’acte d’échec des pédagomanes dans « l’Ecole en accusation ». Bien d’autres livres reprirent son antienne allant jusqu’à qualifier l’école de « Fabrique du crétin ».

    Trente ans plus tard le mal a empiré. Non seulement les innovations néfastes ont été maintenues mais d’autres sont venues amplifier leurs effets. C’est l’un des mérites du livre de Claude Meunier-Berthelot que d’analyser l’évolution des quinze dernières années et de démasquer la désinformation sur l’école : de Chirac à Sarkozy, de Jospin à Fillon, d’Allègre à Chatel, c’est la même politique qui a été poursuivie, celle qui va toujours plus loin dans le sens des réformes désastreuses engagées de 1947 à 1968.

    Cinq exemples de l’imposture sarkozyste

    Au passage l’auteur démasque l’imposture du discours sarkozyste sur l’éducation nationale. Discours de « rupture » que les naïfs prennent pour une « rupture » avec les réformes néfastes alors que celles-ci sont, dans les faits, confortées et étendues.

    Et l’auteur de citer cinq exemples :

    - La carte scolaire n’est pas supprimée mais faussement assouplie ; pire : les critères officiels retenus pour examiner les demandes de dérogation ne prennent pas en compte l’intelligence et la capacité des élèves ; malheur à l’enfant à fort potentiel dont les parents ne sont pas des cas sociaux !
    - La réforme du lycée accentue l’évolution vers la « grande récré » avec des professeurs appelés de plus en plus à jouer les « animateurs » et des disciplines aux contenus encore allégés ;
    - La réforme des lycées vise aussi à pulvériser les filières d’excellences. A ce sujet, le propos tenu par Nicolas Sarkozy, le 13 octobre 2009, fait froid dans le dos : « Nous allons casser, mais casser (sic) une fois pour toute cette hiérarchie implicite des voies et des séries qui minent le lycée républicain (…) Orientation ne rimera plus avec sélection ». Des propos — parmi beaucoup d’autres cités par l’auteur — qui devraient déciller les yeux des Français sur les véritables objectifs du sarkozysme : supprimer ce qui reste d’excellence dans l’éducation nationale ;
    - Le retour à la méthode syllabique d’apprentissage de la lecture, engagé par Gilles de Robien en 2004/2006, a été abandonné ; même si plus personne n’ose ouvertement défendre la méthode globale, l’apprentissage de la lecture continue de se faire à travers la méthode semi-globale ou des méthodes dites « visuelles, phonétiques ou par hypothèses » qui introduisent la confusion dans les jeunes esprits ;
    - La réforme du mode de recrutement des maîtres à travers le CAPES n’a qu’un but : diminuer l’importance accordée dans le concours à la maîtrise des savoirs fondamentaux (dont la part descendra à 40%) au profit des épreuves permettant de jauger le conformisme des postulants, (connaissances pédagogiques, entretien avec le jury).

    Décérébrer les masses pour mieux les asservir au capitalisme mondiali

    L’auteur ne se contente pas de décrire le désastre éducatif et la désinformation qui vise à le faire accepter. Claude Meunier-Berthelot cherche à comprendre les causes de la persévérance dans l’erreur. Car la vraie question est bien là : pourquoi continue-t-on à imposer des réformes et des méthodes qui ont manifestement échoué ?

    L’auteur pointe classiquement les syndicats dominants de l’éducation nationale et les pédagomanes et dénonce « l’idéologie marxiste ». Le lecteur frémit devant ce qui apparaît en première lecture comme un archaïsme et a envie de dire à l’auteur « réveillez-vous, le monde a changé » !

    L’Union soviétique ne s’est-elle pas effondrée depuis 20 ans ? Le parti communiste n’est-il pas devenu moins que l’ombre de lui-même ? Les intellectuels marxistes n’ont-ils pas perdu de leur aura ? Raymond Aron n’est-il pas sorti vainqueur posthume de son combat avec Sartre ?

    Tout cela est exact, et pourtant c’est toujours la même logique — communiste du plan Langevin-Wallon, de 1947, trotskiste de l’après 1968 — qui s’applique aujourd’hui. Les rares ministres qui ont tenté de s’y opposer — Alice Saunier-Seïté à la fin des années 1970, Gilles de Robien au milieu des années 2000 — ont été broyés par la machine et lâchés par leurs propres amis politiques.

    Il y a dans cette situation la conséquence de ce que le Club de l’Horloge avait appelé un « Yalta culturel » : à la droite, l’économie, à la gauche, la culture et l’éducation.

    Le propos mérite toutefois d’être complété et actualisé. En réformant l’enseignement, les marxistes avaient pour objectif de « socialiser les masses ». Ils sont parvenus à les décérébrer ! Et c’est ainsi qu’en cassant le système éducatif comme institution délivrant des savoirs et structurant des intelligences, les réformateurs de l’école ont servi les intérêts du capitalisme mondialisé. Car le mondialisme marchand a besoin de consommateurs interchangeables et dénués d’esprit critique. Il a aussi besoin de main-d’œuvre délocalisable. Les réformes de l’école abaissant le niveau général, vidant de contenu les humanités et coupant les enfants de leurs racines civilisationnelles vont donc dans le sens des intérêts de la superclasse mondiale. Car l’appauvrissement et le nivellement des contenus sont les préalables à « la mondialisation des cerveaux ».

    Des préalables largement satisfaits ! Dans cette affaire les marxistes ont joué et continuent de jouer les idiots utiles du capitalisme. C’est aussi ce qui explique qu’aucun gouvernement — fut il réputé de « droite » - n’a cherché à tirer les conséquences de l’échec des innovations des soixante dernières années et encore moins à les rejeter, pour en revenir aux traditions. Un mot, il est vrai, mal vu par le politiquement correct !

    Alors quelles sont les solutions ? La dissidence !

    Les solutions ne sont guère électorales : certes le PS ou l’UMP ne tiennent pas exactement le même discours en période électorale mais leurs pratiques gouvernementales sont identiques. Les solutions sont donc à chercher dans la dissidence.

    Quand ils le peuvent, les parents doivent reprendre en main l’instruction de leurs enfants : en particulier dans les premières années d’apprentissage de la lecture. Car un enfant qui saura lire aimera lire et pourra ainsi s’approprier la culture de sa famille et de son peuple.

    Les parents doivent aussi choisir avec soin l’école de leurs enfants ; cela passe évidemment par :

    • - le choix de la localisation du logement ;
    • - l’appel au secteur privé lorsqu’il est performant ;
    • - les dérogations (voire la fraude !) à la carte scolaire lorsqu’elles sont nécessaires et possibles.

    Ceci étant, il n’est pas certain que ces méthodes suffisent : les écoles publiques sont peu différentes les unes des autres ; et les écoles privées sous contrat sont souvent passées dans le même moule que les écoles publiques.

    Il reste donc la solution du recours aux écoles indépendantes, les écoles privées hors contrat. Une voie d’avenir que cherche à développer avec succès la Fondation pour l’école. Une voie qui garantit la qualité des résultats : car les parents ne paieraient pas s’ils n’étaient pas satisfaits des résultats obtenus par leurs enfants.

    Cette voie est évidemment étroite dans la mesure où peu de familles — même en faisant des sacrifices financiers importants — sont en mesure de prendre en charge intégralement la scolarité de leurs enfants. D’où l’importance d’obtenir des déductions fiscales — impôts sur le revenu, taxe d’habitation — pour les versements effectués aux écoles. A terme, la seule solution satisfaisante reste le chèque éducation permettant aux pauvres comme aux riches de choisir l’école de leurs enfants.

    Dans le prolongement des travaux de la Fondation pour l’école, l’auteur explore ces voies dans sa conclusion. Une démarche utile et précieuse même si elle suppose de profonds bouleversements de la donne idéologique et politique.

    Jean-Yves Le Gallou
    0ctobre 2010

    Claude Meunier-Berthelot, Bas les masques - De la désinformation sur l’école, préface de Jean-Yves Le Gallou, éditions des Trianons, octobre 2010 p 232, 20€
    Chapitre.com

    Polémia 05/12/2010

  • Nouveau plan d’invasion de la Syrie

    La France, le Royaume-Uni, Israël et le Qatar ont préparé un énième plan d’intervention en Syrie. 6 000 nouveaux jihadistes, dont 4 000 en provenance du Liban, devraient attaquer incessamment le quartier résidentiel de Mazzeh, au sud de Damas, qui abrite de nombreuses ambassades et où résident plusieurs haut responsables civils et militaires. Un incident impliquant des armes chimiques à l’autre bout du pays devrait augmenter la tension. Un général félon devrait alors prétendre avoir pris le pouvoir et appeler les Occidentaux à l’aide, donnant ainsi un prétexte à une intervention militaire hors mandat de l’ONU.

    Plusieurs tentatives de coup d’État militaire ont été orchestrées par les Occidentaux au cours de cette année. Toutes ont échoué et rien ne permet de penser qu’il en serait autrement cette fois encore.

    Le temps presse pour les États opposés au plan de paix de Genève, conclu entre les USA et la Russie, car il devrait être présenté au Conseil de sécurité en février, c’est-à-dire juste après la confirmation par le Sénat US de la nouvelle administration Obama. Durant les deux prochains mois, tous les coups possibles seront tentés.

    On ignore quelles pourraient être les réactions de la Russie et de l’Iran à une telle opération. Vladimir Poutine a déclaré se tenir prêt à défendre la Syrie « jusque dans les rues de Moscou », c’est-à-dire être prêt à entrer en guerre. De son côté, l’Iran a toujours affirmé que la Syrie était sa ligne de défense et, par conséquent, qu’elle ne la laisserait pas tomber. Toutes ces déclarations ne sont peut être que du bluff, mais en déclenchant une intervention militaire, Paris, Londres, Tel-Aviv et Doha prendraient le risque de provoquer un embrasement général

    http://www.voltairenet.org

  • Pour se faire pardonner, la France accroît l'immigration algérienne…

    Les mots les plus durs et souvent inadaptés, prononcés notamment par François Hollande lui-même lors de son discours devant le parlement algérien le 20 décembre dernier, ont ravivé les passions et provoqué certains débordement verbaux. Dans le but de mieux apprécier les retombées de ce discours et sans vouloir attiser la polémique surgie, Polémia a relevé sur le site suisse Commentaires.com un article sous la signature de Philippe Barraud qui, au delà des échanges passionnés franco-français, donne une analyse, froide mais argumentée, que nous soumettons à nos lecteurs. Une vision depuis l’étranger est souvent positive.
    Polémia.

    M. François Hollande, venu faire acte de repentance devant un pouvoir non-démocratique en Algérie, a contribué au déclin de la France. C’était le énième avatar du « sanglot de l’homme blanc », prêt à sacrifier ses valeurs et sa civilisation sur l’autel de la culpabilité.


    Tout le monde y a pensé, mais personne n’a osé l’exprimer: l’Algérie est un pays autoritaire qui méprise les droits de l’homme et en particulier ceux des femmes, où les libertés sont une chimère, où l’économie est en ruine depuis un demi-siècle malgré une manne pétrolière dont on ne sait pas à qui elle profite. Et pourtant, le président de la France vient courber la tête devant un tel pouvoir. Mais bien sûr, dans l’esprit de l’homme blanc repentant façon Hollande, cette situation est la conséquence directe de la colonisation.

    Donc, c’est de notre faute, tout ce qui va mal dans les pays pauvres – ils ne sont pas en voie de développement, ils sont toujours plus pauvres, donc appelons un chat un chat – est toujours de la faute de l’Occident chrétien (chrétien, façon de parler, hélas), tandis que ces pays pauvres sont automatiquement parés de toutes les qualités, puisqu’ils sont des victimes.

    Il est évident que la colonisation a eu des aspects barbares. Mais on ose dire, contrairement aux affirmations de M. Hollande, qu’elle a aussi eu des aspects positifs. Si l’Inde est aujourd’hui la plus grande démocratie du monde, qui oserait prétendre que la colonisation anglaise n’y est pour rien? Rejeter le passé en bloc, ainsi que le fait M. Hollande, revient à juger globalement L’Histoire de la France comme honteuse et condamnable. Ce faisant, il agit en idéologue socialiste, mais certainement pas en citoyen français, et encore moins comme le premier d’entre eux. De quel droit peut-on juger et condamner nos prédécesseurs à la lumière des valeurs d’aujourd’hui? Aurions-nous fait mieux qu’eux, à leur place? C’est faire preuve d’une rare outrecuidance que de prétendre savoir trancher entre le bien et le mal, et rejeter ceux qui, il y a plus d’un siècle, ont eu la malchance de ne pas s’inscrire dans les bonnes cases des grilles de lecture socialistes contemporaines.

    L’Histoire a eu lieu, on ne peut pas la changer, donc, inutile de s’humilier au nom d’une sorte de masochisme purificateur. Au demeurant, lorsqu’il pousse son sanglot d’homme blanc, M. Hollande ne réalise pas qu’il méprise ceux qu’il veut flatter, et aux yeux desquels il croit devoir racheter son pays. L’excellent Pascal Bruckner, qui inventa d’ailleurs le concept du « sanglot de l’homme blanc » (1), analyse finement cette dérive dans son livre La tyrannie de la pénitence (2).


    Voici un extrait que l’on recommande à M. Hollande et à ses faiseurs de discours: « La vague de repentance qui gagne comme une épidémie nos latitudes et surtout les principales églises n’est salutaire qu’à condition d’admettre la réciproque : que d’autres croyances, d’autres régimes reconnaissent, eux aussi, leurs aberrations ! La contrition ne saurait être réservée à quelques-uns et la pureté consentie comme une rente morale à ceux qui se disent humiliés. Pour trop de pays, en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique latine, l’autocritique se confond avec la recherche d’un bouc émissaire commode qui explique leurs malheurs: ce n’est jamais leur faute, toujours celle d’un grand tiers (l’Occident, la mondialisation, le capitalisme). Mais cette division n’est pas exempte de racisme: à refuser aux peuples des tropiques ou d’outre-mer toute responsabilité dans leur situation, on les prive par là même de toute liberté, on les replonge dans la situation d’infantilisme qui a présidé à la colonisation. Chaque guerre, chaque crime contre l’humanité chez les damnés de la terre serait un peu notre faute, devrait nous inciter à battre notre coulpe, à payer sans fin le fait d’appartenir au bloc des nations opulentes. Cette culture de l’excuse est surtout une culture de la condescendance. Rien ne nous autorise à couper l’humanité entre coupables et innocents : car l’innocence est le lot des enfants mais aussi des idiots, des esclaves. Un peuple qui n’est jamais tenu comptable de ses actes a perdu toutes les qualités qui permettent de le traiter comme un semblable. »
Ajoutons cette phrase, dans une note de bas de page, à propos de l’Algérie qui exige des excuses de la France: « Eh bien, qu’on admette publiquement la réalité de la sale guerre, l’usage de la torture, la brutalité de la colonisation dans ce pays. Mais qu’on invite les Algériens à faire de même, à dévoiler leurs parts d’ombre, à balayer devant leur porte. Réciprocité absolue! »
Il n’en est rien bien sûr, on le sait. Au contraire, M. Hollande croit devoir faciliter l’émigration algérienne en France, comme pour racheter le passé, en facilitant l’obtention de visas pour les Algériens ! On croît rêver… La France n’a sans doute pas assez de chômage avec des immigrés non qualifiés, pas assez de problèmes avec les communautés maghrébines qui ont chassé la République des cités, pas assez à faire à gérer les jeunes enragés qui s’abandonnent au jihadisme faute de perspectives, pas assez de familles nombreuses qui vivent exclusivement d’une politique sociale intenable. 
Créer un tel appel d’air à l’immigration musulmane, aujourd’hui, dans une France en voie de paupérisation rapide, voilà une faute politique gravissime, que sanctionnera la crise qui vient. Car bien entendu, lorsque M. Hollande annonce aux Français que la crise est derrière nous, il leur ment éhontément, comme on parle à des faibles d’esprit – ou à d’anciens colonisés. La crise, c’est demain.

    Philippe Barraud http://www.polemia.com
    Commentaires.com
    25/12/2012

    Notes :
    (1) Pascal Bruckner, Le sanglot de l’homme blanc, Seuil 1983, réédition 2002, 309 pages.

    (2) Pascal Bruckner, La tyrannie de la pénitence. Essai sur le masochisme occidental, Grasset, 2006, réédition Livre de poche, collection Littérature & documents, nov. 2008, 251 pages.

  • L’enseignement catholique va t-il se mobiliser contre le « mariage » homosexuel ?

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) - C’est la question qui est posée après l’envoi d’un courrier (ci-dessous) adressé aux 8 500 chefs d’établissement de l’enseignement catholique. Dans celui-ci, son secrétaire général, le bordelais Eric de Labarre (photo), exprime officiellement son « désaccord » avec le projet de loi du gouvernement sur le mariage homosexuel.

    S’il ne quitte pas son habituel ton très feutré, celui dont le fils est prêtre au sein de la Fraternité Saint-Pierre, appelle « chaque école, collège ou lycée » à « prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l’exercice d’une liberté éclairée ». En clair, mettre le sujet du « mariage » homosexuel sur la table, et expliquer le danger d’une telle réforme.

    Dans un communiqué de presse, l’Enseignement Catholique précise sa position : « Fort de son expérience et de son expertise éducatives, l’Enseignement Catholique partage le point de vue du plus grand nombre des professionnels de l’enfance. Avec eux, il rappelle que, pour la construction de l’identité et de la personnalité de chaque enfant et de chaque jeune, la reconnaissance de la différence sexuelle et le droit d’accéder à ses origines et à sa propre histoire, sont tout à fait essentiels. Négliger les droits de l’enfant pour faire prévaloir un droit à l’enfant constituerait un très grave contresens dont les enfants seraient les premiers à pâtir. C’est pourquoi l’Enseignement Catholique est en désaccord avec une évolution législative ouvrant le mariage et la parentalité aux couples homosexuels ».

    Si il n’y a pas pour l’instant d’appel à joindre la manifestation du 13 janvier à Paris où l’on attend plusieurs centaines de milliers de personnes, les associations de gauche et d’extrême gauche dénoncent ce soir « un appel à défiler à peine déguisé ».

    L’enseignement catholique va t-il se mobiliser contre le « mariage » homosexuel ?

    http://fr.novopress.info