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lobby - Page 2463

  • [Vidéo] "La Chronique d'Eric Zemmour" : Hollande, "super-président"

    François Hollande est devenu président ! Un marmoréen chef de guerre...

    Mais la réalité rattrape l’illusionniste...

    Il consacre la flexibilité, ressuscite la Françafrique et met dans la rue près d’1 million de personnes...

  • Mariage : la victoire est à portée de main

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    "Depuis des décennies, nous savons que le « pays légal » a bien peu à voir avec le « pays réel ». Et, à peu près une fois par génération, le pays réel, qui passe son temps à avaler des couleuvres, se lève pour dire non aux dérives.

    Ce fut le cas en 1968, quand la France travailleuse est descendue dans la rue pour dire non à la « chienlit ». Ce fut le cas en 1984, quand la France catholique est descendue dans la rue pour défendre la liberté scolaire. Et ce fut le cas le 13 janvier dernier, quand la France du bon sens est descendue dans la rue pour dire non au mariage et à l’adoption par des couples homosexuels – c’est-à-dire, en définitive, pour dire non aux bobos et aux pseudo-valeurs de mai 1968. Le succès est inespéré. Avant l’été, je pensais que cette loi passerait comme une lettre à la poste. Début septembre, quand il fut question de descendre dans la rue, j’avais applaudi. Mais, dans mon esprit, il s’agissait d’un baroud d’honneur. Jamais, je n’aurais parié sur une telle mobilisation en si peu de temps. Mobilisation plus impressionnante, à certains égards, que celle de 1984, qui avait mis près de deux ans à germer. À l’ère d’internet, la résistance du pays réel peut s’exprimer pratiquement à égalité avec la « tyrannie médiatique » (le mot est de Jean-Yves Le Gallou, animateur de Polémia).

    [...] Nous étions près d’un million donc. Et le gouvernement fait la sourde oreille (alors que le président a reçu en 24 heures l’inter-LGBT représentant quelques centaines de personnes…). Pourtant, la victoire est à portée de main. À deux conditions : maintenir la pression et ne pas se diviser. Ne pas diviser, cela implique de ne parler que du point sur lequel tout le monde est d’accord, à savoir le retrait du projet de loi. [...]

    Le gouvernement ne pourra pas nous refuser indéfiniment le débat populaire. À ce propos, il faut noter une chose : depuis plusieurs semaines, la seule justification théorique (je dis bien : la seule ; il n’est plus question d’arguments plus ou moins solides, mais seulement de cette espèce de mantra pseudo-démocratique) au passage en force du gouvernement tient en une phrase : les Français ont choisi François Hollande. Eh bien, c’est faux ! Même si c’était vrai, cela ne donnerait pas à François Hollande la légitimité de faire le « changement de civilisation » dont ont parlé ses ministres. Mais c’est faux. D’abord parce que c’est bien davantage contre Nicolas Sarkozy que pour François Hollande que les Français ont voté. Ensuite, rien ne permet de supposer que, dans le programme du candidat Hollande, ce point ait particulièrement motivé les électeurs. Enfin, et surtout, François Hollande est le seul président de la Ve République à avoir été choisi, même au 2e tour, par une minorité de votants (je ne parle même pas des inscrits) : 48,2 % des votants. Cela ne signifie pas qu’il ne soit pas légalement président de la république. Mais cela signifie que ce pseudo-argument de la légitimité électorale ne tient pas ! La seule issue possible, pour François Hollande, c’est l’appel au peuple. Faute de quoi, la vraisemblable victoire du PS au parlement se paiera tellement cher (car il peut compter sur nous : cette immense lame de fond populaire ne retombera pas !) que François Hollande regrettera d’avoir gagné…"

    Les 4 Vérités via Le Salon Beige

  • [PARIS] Manifestation d’Action Française, vendredi 18 janvier, à 19 heures, devant l’ambassade de Grèce

    Manifestation d’Action Française : Sortons de l’euro, rentrons dans l’Histoire

    La rapidité de l’effondrement de la Grèce est due à plusieurs facteurs. Il y a en premier lieu les politiques d’austérité imposées à la Grèce par l’Union Européenne via la Troïka, soit le FMI, la BCE et l’UE.

    De ce point de vue, le gouvernement français, ayant accepté de s’aligner sur les diktats de ladite Troïka, porte une responsabilité incontestable dans l’évolution catastrophique de la situation économique grecque. En second lieu, la contraction du crédit et le développement de l’économie de troc qui en découlent aboutissent à une accélération du processus d’effondrement. La perfusion monétaire qui maintient en survie le pays agonisant ne vise pas à sauver la Grèce et à faciliter son redressement, mais à sauvegarder la crédibilité de la zone Euro.

    L’Action Française exige l’annulation complète de la dette Grecque et sa sortie de l’Euro, lequel ne semble défendre en réalité que les intérêts du pouvoir bancaire mondial.

    Avec, notamment : Association de Défense des Pouvoirs Régaliens (ADPR), Action Française Lycéenne (AFL), Action Française Etudiante (AFE), Centre Royaliste d’Action Française (CRAF), Cercle Anthinéa, Etudiants Souverainistes Parisiens, L’Action française 2000, La Restauration Nationale (RN), le Rassemblement pour l’Indépendance de la France (RIF), Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL), Union des Patriotes Grecs (UPG)

    Rendez-vous à 19h00 précises à l’angle de la rue Jean Giraudoux et de l’Avenue d‘Iéna - Métro Kléber.

    Solidarité avec le peuple Grec !

    http://www.actionfrancaise.net

  • La manif pour tous vue de la Tour Eiffel - 13 janvier 2013

  • Manifestation du 13 janvier : quand certains principes intangibles sont rappelés !

    Voici un reportage, réalisé par la section Yvelines du Renouveau français, sur la manifestation contre le « mariage » homosexuel, organisée par Civitas. Dans cette vidéo apparaît aussi bien l’ampleur de ce rendez-vous, où la France catholique s’était massivement déplacée, que les principes au nom desquels cette France éternelle venait manifester, et qu’Alain Escada rappelle dans son discours :

    http://www.contre-info.com/

  • Le pouvoir négateur au pied du mur

    Revenons d'abord sur les chiffres de l'immense mobilisation du 13 janvier. Elle ne doit rien à la classe politique. Elle témoigne de la société civile contre la dénaturation par l'État du contrat du mariage.

    Le vrai comptage à retenir ne vient certes pas de Mme Marisol Touraine, qui avait commencé par dire "100 000" à 13 h 45 (1)⇓; ni de la cellule de communication du ministère de l'Intérieur qui a propagé un très précis, mais dérisoirement sous-évalué "340 000" ; ni même du collectif des organisateurs qui, en milieu d'après midi avançait le chiffre de "800 000", car on venait de l'atteindre.

    Cette évaluation correspondait à ce que l'on avait vu défiler vers 16h-17h, au moment où commençait le rassemblement du Champ de Mars.

    En fait jusqu'à 19 heures on arrivait encore.

    Au total la gendarmerie calculait 1,3 million de manifestants. On pouvait retrouver ce résultat en se basant sur les photos qui montrent la densité du défilé, sur environ 3 fois 5 = 15 km de longueur des parcours, sur une vitesse de marche de 3 km/h, toutes choses parfaitement, objectivement mesurables, on obtient un résultat voisin de 1,4 million.

    Un mot sur les chiffres "faux" : les "100 000" de Mme Touraine viennent de son impression que l'on en serait resté au nombre du rassemblement parisien précédent. Ce ministre caractéristique vit et raisonne dans une sphère coupée de la société française effective. (2)⇓ l'autisme idéologique actuel a trouvé son porte-parole le plus emblématique, confirmé par le bureaucrate en chef du parti socialiste le camarade Harlem Désir. Pas question de tenir compte de l'opinion réelle des Français, on s'arc-boute sur la proposition N° 31 de février 2012

    Les si précis "340 000" de la préfecture se fondent, eux, sur une évaluation "administrative", en quelque sorte réglementaire. L'État prend ici pour norme les défilés étalés de la CGT et calcule à partir des surfaces, x mètres carrés par manifestant.

    Or les foules de Français ordinaires, qui ne se veulent pas des pros de "la manif en vue des médias" se groupent de manière beaucoup plus dense. On a pu l'observer ce 13 janvier, en dépit des efforts des gentils et jeunes bénévoles habillés en jaune.

    Ceux qui éprouveraient du mal à me croire, et qui probablement n'ont ni participé ni assisté à cette manif pour tous, peuvent regarder les photos aériennes (3)⇓ .

    Si donc on est passé du chiffre de "800 000", prévu par les organisateurs à J-10 et atteint vers 16 heures, à celui d'environ 1,3 million c'est précisément parce que le courant d'opinion s'amplifie et ne se résigne pas.

    Et il se développera d'autant plus si le gouvernement persiste à le nier.

    Il est sans doute aussi ridicule de croire que cette affaire représenterait le seul dossier noir de la France, que d'y voir un simple dérivatif comme la république en toujours fabriqué.

    Il s'agit bien d'une volonté de subvertir ce qui reste de société occidentale. Cette subversion interne converge, à sa manière, avec l'islamo-terrorisme qui représente une menace externe.

    Oui la question de la lutte contre le terrorisme islamiste doit bien être traitée, et on ne saurait ironiser sur les opérations qui engagent nos armes et nos soldats au Mali comme en Somalie.

    On doit surtout aller plus loin et réclamer un effort en faveur des moyens de défense, et de l'esprit de défense : qui ne voit que cela suppose moins de gaspillages démagogiques dans le social à crédit ? Il s'agit là d'une préoccupation essentielle qui nous renvoie à l'idée de "libération fiscale" permettant de redonner vie aux fonctions régaliennes de l'État, affreusement négligées : dans mon petit livre bleu je fais un état de la situation en 2012. Or, celle-ci s'est encore aggravée en 2013.

    Oui par conséquent l'arrogance du pouvoir va être amenée à en rabattre ou à s'exposer à des rassemblements de plus en plus nombreux si des concessions essentielles ne sont pas faites.

    Et de toute manière ce gouvernement très insipide et très incohérent va devoir choisir rapidement entre des orientations dont la contradiction deviendra de plus en plus éclatante. Le petit répit qu'il a obtenu sur les marchés financiers internationaux lui permet encore de bercer une partie de l'opinion dans l'illusion que la France peut échapper à des révisions nécessaires. Mais la négation du réel ne pourra pas durer.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. Sur la chaîne "branchée" "Canal +".
    2. Le site de "la Manif Pour Tous" notait à 15 h 00 : "Madame Touraine vient d'effacer son tweet sur le nombre de manifestants ! Visiblement, elle vient de regarder par la fenêtre la réalité de la Manif Pour Tous"
    3. Elles ont été publiées sur le site du Salon Beige.
  • Criminalité et politique au Kossovo : le rapport explosif d'un député européen (2011)

    C'est un livre (La Chasse), publié en 2008 par Caria Del Monte, ex-procureur au TPIY(1) qui a incité Dick Marty membre du Conseil de l'Europe à enquêter sur le Traitement inhumain de personnes et trafic illicite d'organes humains au Kossovo. En est résulté, en décembre 2010, un rapport édifiant, qui pointe les connexions « entre criminalité, corruption et politique ».
    Au Kossovo, des crimes de guerre ont été perpétrés à la fin des années 1990 sur des prisonniers serbes et albanais, sous la responsabilité de dirigeants de l'UÇK et en particulier d'un groupe auto-baptisé le « Groupe de Drenica » ayant pour « parrain » l'actuel Premier ministre, Hashim Thaçi.
    L'armée de libération nationale paraît en effet avoir été étroitement liée aux réseaux criminels : « Nous avons constaté que les principales unités de l'UÇK et leurs zones de commandement opérationnel respectives étaient la copie presque conforme des structures qui contrôlaient les diverses formes de criminalité organisée dans les territoires où opérait l'UÇK », écrit Dick Marty, qui laisse entendre que la guérilla contre les Serbes n'était pas la préoccupation principale de ses dirigeants. Les membres du Groupe de Drenica auraient ainsi : « pris le contrôle des fonds substantiels mis à la disposition de l'UÇK pour financer l'effort de guerre » et « passé avec les réseaux internationaux bien établis de la criminalité organisée plusieurs accords qui lui auraient permis de s'étendre et de se diversifier dans de nouveaux domaines d'activités, tout en lui ouvrant de nouvelles voies de contrebande vers d'autres pays d'Europe. »
    Selon Dick Marty, Thaçi lui-même agissait « avec le soutien et la complicité non seulement des structures de gouvernance officielles de l'Albanie, et notamment du gouvernement socialiste au pouvoir à ce moment-là, mais également des services secrets albanais et delà redoutable mafia albanaise. Les services chargés de-la lutte contre le trafic de drogue de cinq pays au moins précisent, dans des rapports confidentiels qui s'étendent sur plus de 10 ans, que le commerce de l'héroïne et d'autres narcotiques était contrôlé de façon violente par Hashim Thaçi et d'autres membres du " Groupe de Drenica " ».
    Ces derniers ne s'en tenaient pas au trafic de stupéfiants. Le rapport fait également état d'« un grand nombre de femmes et de jeunes filles victimes de la traite des êtres humains » organisée par l'UÇK, et le Groupe de Drenica serait au cœur du trafic d'organes dont furent victimes des captifs serbes, conduits en Albanie pour y subir une ablation des reins.(2)
    Enfin, le rapport fait état de la disparition de plusieurs centaines de prisonniers serbes et d'Albanais considérés comme des « collaborateurs » des Serbes, ces violences semblant « avoir été coordonnées et couvertes par une stratégie globale, préméditée et évolutive, décidée par les dirigeants du Groupe de Drenica ».
    On comprend les réticences que montrent les autorités albanaises à collaborer aux enquêtes ouvertes par la mission EULEX de l'Union européenne : « Le manque de coopération des autorités kosovares et albanaises pour rechercher des personnes disparues serbes, et même kosovares de souche albanaise, qui pourraient s'avérer être des victimes de crimes commis par des membres de l'UÇK, suscite de sérieux doutes quant à la volonté politique des autorités actuelles défaire toute la vérité sur ces événements. »
    Thaçi, partenaire favori des États-Unis
    Mais les instances internationales ne se montrent pas plus pressées d'agir, en dépit des « informations accablantes » transmises sur Thaçi et ses séides par les services de renseignements.
    « Il est particulièrement déconcertant, écrit Dick Marty, de constater que l'ensemble de la communauté internationale au Kosovo - depuis les gouvernements des États-Unis et des autres puissances occidentales alliées, jusqu'aux autorités judiciaires qui exercent leurs activités sous la tutelle de l'Union européenne - possèdent sans doute les mêmes informations accablantes sur toute l'étendue des crimes commis par le "Groupe de Drenica", mais qu 'aucune d'elles ne semble prête à réagir face à une telle situation et à en poursuivre les responsables. »
    Le rapport du député européen apporte un début d'explication : l'UCK n'a pris l'ascendant sur les formations politiques albanaises rivales que grâce à l'appui des Américains. Et Thaçi lui-même « doit sans aucun doute son ascension personnelle au soutien politique et diplomatique des États-Unis et d'autres puissances occidentales, qui le considéraient comme le partenaire local favori de leur projet de politique étrangère pour le Kosovo. » 
La politique a ses raisons, que l'éthique démocratique ne connaît pas.
    Eric Letty monde & vie. 29 octobre 2011
    (1) TPI Y .Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie.
    (2) Le trafic d'organes se poursuivrait toujours au Kossovo, où s'est ouvert le 4 octobre un procès impliquant des médecins d'une clinique de Pristina.

  • “Ils ont 5 ans pour détruire la France”

    Interview de Carl Lang, Président du Parti de la France (PDF) lors de la manifestation contre le l’infâme mariage des invertis.

    http://fr.altermedia.info/

  • Théorie du genre : Au cœur des sphères politique, culturelle, scientifique et médiatique, une idéologie à combattre fermement et par tous les moyens

    Comprendre la visée politique des philosophies du genre, par Alexis Aguettant*

    Aujourd’hui, les philosophies du genre gagnent du terrain. Les philosophies dominantes en la matière peuvent être définies comme des idéologies en ce qu’elles posent que l’être humain doit systématiquement revendiquer le droit de construire librement son identité, cela en raison, semble-t-il, du fondement même de la démocratie moderne : l’individu roi et souverain.

    Cette thèse se développe dans la recherche moderne de l’égalité et de la parité par la lutte contre toute forme d’exclusion et de discrimination, de la liberté des orientations sexuelles choisies et de la libération d’une hétérosexualité fabriquée par les hommes pour mieux exercer leur domination masculine. Tous ces concepts font partie des discours actuels sur le genre, mêlant considérations scientifiques, raisonnements philosophiques et politiques (1).

    Les 4 critères de la méthodologie des études de genre

    La méthodologie (2) des études de genre s’appuie sur quatre critères très orientés philosophiquement : « faire éclater les visions essentialistes », « prôner une approche relationnelle des sexes », « appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », « ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoirs ». Ce dernier critère explique que les études de genre soient en relation avec les études sur le racisme, le colonialisme, l’antisémitisme, le sexisme, les discriminations au travail, etc.

    1. Faire éclater les visions essentialistes

    La première démarche des études sur le genre est donc de « faire éclater les visions essentialistes » de la différence des sexes. Une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques. Or effectivement, la psychologie, la sociologie semblent montrer qu’il n’y a pas de déterminisme à partir du biologique. Les caractéristiques homme-femme ne seraient donc pas immuables puisqu’elles peuvent changer selon les individus, les sociétés. Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, jusqu’à un certain point ce questionnement est légitime. Cependant il apparaît que nier les caractéristiques biologiques propres à chaque sexe pour asseoir une approche exclusivement culturelle de nos identités est un écueil à éviter. Écueil auquel n’échappent pas les pro-gender. [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • « Manif pour tous » : la France profonde a pris la rue

    1-Un immense succès populaire

    Le Monde daté du 12 janvier 2013 parlait, en une, de « quelques dizaines de milliers de manifestants » pour annoncer la manifestation du 13 janvier. La préfecture de police l’a chiffrée à 340.000 participants ; les organisateurs, eux, ont parlé de 800.000 personnes à 17h puis de un million à 19h puisque la foule continuait encore d’arriver sur le Champ-de-Mars. Le Champ-de-Mars – 243.000 mètres carrés – était plein à 17h ; il a dû se vider pour accueillir les kilomètres de cortèges dont les membres n’étaient pas parvenus à destination. C’est incontestablement la plus grande manifestation française depuis celle pour la défense de l’Ecole libre en juin 1984. Ajoutons qu’il s’agissait d’une manifestation bon enfant et bien élevée : après le passage de centaines de milliers de personnes les balayeuses de la Ville de Paris qui suivaient les cortèges n’avaient rien à… ramasser.

    2-La France profonde, pas celle des plateaux télévisés

    Sur les plateaux de télévision, il est mieux vu d’être célibataire que marié, homo qu’hétéro, musulman plutôt que chrétien, Noir plutôt que Blanc. Bref, il n’est de bon bec que pour les minorités. A contrario la foule du 13 janvier 2013 était franco-française, familiale, blanche, de culture ou de croyance catholique. Comme si la majorité en avait marre de subir la dictature des minorités. Comment la majorité, d’ailleurs, pourrait-elle accepter sans mot dire une loi voulue par la petite minorité d’une minorité (5% d’homosexuels favorables au mariage et à l’adoption au sein de la population homosexuelle qui ne représente que 5% de la population française, soit un Français sur 400 !) , qui plus est une « loi totalitaire » (Monseigneur Barbarin) qui « change le sens des mots ». Car le mot mariage signifie l’union d’un homme et d’une femme.

    3-La reconquête de la souveraineté

    Le parti socialiste qualifié de « sociétaliste » par Marine Le Pen utilise les thèmes sociétaux pour camoufler son alignement sur l’ordre économique mondial. Pour autant on aurait tort de prendre pour un simple leurre le projet de loi Taubira. Rompre avec les lois millénaires de la filiation, saper les fondements du Code civil, marchandiser la grossesse comme le propose Pierre Bergé (SOS-Racisme, Le Monde) explique l’ampleur de la mobilisation contre la loi Taubira. Ajoutons que sur beaucoup de sujets on explique aux Français qu’il n’est pas possible de changer de politique : à cause de l’euro, de l’Union européenne ou de l’OMC. Or garder ou non la signification du mariage relève encore de la souveraineté française. Les Français auraient bien tort de se priver de l’exercer.

    4-L’exigence du référendum

    Si la loi sur le mariage gay était adoptée par le Parlement, elle pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel comme contraire aux conventions internationales signées par la France et affirmant « le droit de l’enfant à un père et à une mère ». Dans ce cas, il faudrait réviser la constitution pour faire passer la loi. En l’absence de majorité au congrès la seule voie alors possible serait celle du référendum. C’est en tout cas une exigence croissante des Français relayée le 13 janvier aussi bien par l’organisatrice de la manifestation, Frigide Barjot, que par Jean-François Copé et Marion Maréchal Le Pen. Une revendication qui à l’applaudimètre rencontrait un grand succès !

    En tout cas, entre menace de censure constitutionnelle, annonce d’une prochaine manifestation et revendication d’un référendum, le vote de la loi Taubira s’annonce difficile. Le lobby LGBT et le gouvernement parviendront peut-être à leurs fins mais à un prix tel qu’il échaudera les socialistes. Ce qui ne devrait pas manquer de conduire François Hollande à remiser aux oubliettes le droit de vote des étrangers.

    Polémia
    13/1/2013