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lobby - Page 2479

  • Bataille autour de la lecture : Les ravages de l'idéologie

    La France, qui se targue depuis vingt ans de pouvoir amener 80 % d'une classe d'âge au bac, a vu dans le même temps s'accroître le nombre des enfants illettrés. Encore quelques points et l'on sera - si l'on en croit les statistiques - bachelier ou illettré ! Le ministre Robien a donc décidé de réformer l'apprentissage de la lecture. Le « collectif lecture » est farouchement contre.
    Le ministre de l'Education, M. Gilles de Robien, s'est attaqué à forte partie. Ambitionnant de réformer l'apprentissage de la lecture, et plus précisément d'en finir avec la méthode globale, il s'apprête à essuyer ces jours-ci une nouvelle fronde des syndicats d'enseignants et autres associations. En ce début de semaine, le Parisien (6/3) consacre une page au sujet dans sa rubrique « Vivre mieux ». Choix judicieux car on ne doute pas que l'illettrisme ; dans le monde actuel, soit un très lourd handicap pour la vie quotidienne !
    Le ministre prône un retour, partiel si ce n'est total, à la méthode syllabique. Les syndicats et association sont (évidemment) contre. Ils viennent de créer le Collectif lecture « dont la première action sera de riposter au projet d'arrêté ministériel sur la modification des programmes à l'école primaire ».

    Sauver la lecture ou sauver l'illettrisme ?
    Toutefois, les membres du Collectif et ceux du gouvernement sont au moins d'accord sur un point : « l'incapacité qu'éprouvent 15 %  des petits Français à lire correctement en fin de primaire » (Ce qui ne les empêche d'ailleurs pas de passer en sixième... ). « Tout le monde est d'accord sur ce triste constat », dit au Parisien P. Nie Mec, le secrétaire national du SEUnsa, mais, poursuit-il, « l'erreur du ministre est de faire porter le chapeau à une méthode (globale) qui n'est plus utilisée, donc à nous. C'est injuste, réducteur et démagogique car il surfe sur le vent de la nostalgie actuel pour ressusciter le bon vieux décodage syllabique. il a été amendé dans les années 1960, beaucoup d'enfants ne comprenaient pas ce qu'ils lisaient... ». Que dire d'aujourd'hui, alors, où beaucoup ne lisent carrément pas du tout !
    Finalement, la position du « Collectif lecture » et des pétitionnaires de « Sauvons la lecture » se résume d'une phrase. C'est : « ne changeons surtout pas une méthode qui a fait la preuve de son inefficacité ».
    Un détour par le Forum du Monde de l'Education de mars nous en apprend plus sur cette « Querelle byzantine autour des méthodes de lecture ».

    La vieille lune des pédagogues
    La contribution d'un certain M. Bourdil, professeur de lettres, est un monument. Disons-le tout net : on espère qu'il n'exerce pas (ses ravages) dans le primaire. Voici en effet ce qu'il écrit : « La querelle des méthodes syllabique et globale relève du byzantinisme et de l'échappatoire. Byzantinisme car le problème est indécidable (sic) ».
    Pourquoi cela ? Parce que, « à la vérité, peu importe qu'on identifie le mot grâce aux lettres, aux sons, à un mélange variable de toutes ces données, l'important, c'est de le reconnaître, et pour le reconnaître, il faut l'avoir déjà connu et mémorisé sous une forme qui constitue une sorte d'amorce mnésique ». On ne saurait donc que ce que l'on sait déjà. Alors pas d'apprentissage possible, pas de découverte ?
    Ce monsieur poursuit : « quelle que soit la technique, utilisée, les élèves en difficulté [...] courent sans arrêt après cette fameuse reconnaissance des mots », cela parce que « la reconnaissance des mots est liée à deux choses complémentaires que l'Education nationale semble totalement ignorer : le nombre de mots et l'organisation du lexique ». A l'appui de sa démonstration, M. Bourdil relève : « il y a une minorité d'élèves qui lisent mal c'est certain - mais il y a aussi tous ceux - beaucoup plus nombreux - qui lisent correctement, mais ne saisissent rien de ce qu'ils prononcent ». La raison, nous dit M. Bourdil, est simple : c'est parce que « le mot ne doit pas être un moyen mais une fin
    C'est là la vieille lune des pédagogues : on va du tout à la partie, on saisit d'abord le sens puis on passe à la phrase et de la phrase aux mots. Voilà trente ans que la méthode apporte les preuves de son inefficacité et de sa nuisance, mais qu'à cela ne tienne, on continue.

    L'approche scientifique
    Prennent aussi la plume, dans ce forum, quelques « professeures (sic) de français à l'école normale puis à l'IUFM de Lyon », lesquelles disent avoir « beaucoup travaillé sur la lecture ». On ne sait pas, en revanche, si elles ont « beaucoup travaillé sur les élèves ». Elles nous font part d'une découverte fondamentale : « Nous estimons pouvoir affirmer ceci : pour apprendre à lire [...], les élèves doivent être en mesure de pratiquer à l'oral la langue explicite qui est celle de l'écrit, et donc disposer de plusieurs registres de langue selon les situations et les développements ». En résumé : pour apprendre à lire le français, mieux vaut le parler, et le verlan de banlieue n'est à cela d'aucun secours.
    À lire tout ce beau monde, on ne peut que se demander comment, depuis des siècles, nous avons réussi à lire et comprendre. Grand Dieu ! Etions-nous donc des génies ?
    Enfin, le Monde de l'Education donne la parole aux chercheurs, car l'éducation, aujourd'hui, est une science qui se voudrait exacte. « L'efficacité des pratiques pédagogiques » doit donc être « abordée scientifiquement ». Et manque de bol pour les pédagogues idéologues, les scientifiques en pincent pour le déchiffrage ! Leur verdict est sans appel : « Les enfants qui suivent un enseignement systématique du déchiffrage obtiennent de bien meilleurs résultats que les autres, non seulement en lecture de mot, mais également en compréhension de texte (contrairement aux idées reçues sur les méfaits du déchiffrage qui conduirait à ânonner sans comprendre) ». Mieux que cela : « l'enseignement systématique du déchiffrage est particulièrement supérieur aux autres méthodes pour les enfants à risque de difficultés d'apprentissage, soit du fait de faiblesses en langage oral, soit du fait d'un milieu socioculturel défavorisé ».
    Nos scientifiques sont formels : L'obligation d'enseigner le déchiffrage dès le début du CP serait « un net progrès » propre à remédier, du moins en partie, à l'illettrisme.
    Voilà donc pour l'efficacité. Hélas, comme disent nos «professeures» d'IUFM, ce n'est pas ce débat sur les méthodes, « souvent mal engagé et grevé d'idéologie, qui suffira à remédier aux difficultés et au malaise de l'école ».
    TOPOLINE National Hebdo du 9 au 15 mars 2006

  • Moralement incorrect ! par Le Crieur du Cœur

    Vous savez le savez bien, vous toutes lectrices et vous tous, lecteurs, que tout mensonge est fondamentalement incorrect. Vous savez donc aussi – et vous devriez le faire savoir à tous les échos, que nulle politique, nulle doctrine, ne peut prétendre à être définitivement le plus exacte, la plus exhaustive, et surtout pas à titre définitif ; car les sociétés des auto-proclamés « humains » évoluent en permanence, dans tous les domaines.
    Prétendre à tout instant qu’une idée, qu’une doctrine, puisse être « politiquement correcte », c’est tout simplement un énorme et inqualifiable mensonge, dans le meilleur des cas une abracadabrante utopie !!! Et surtout, et ce dans tous les cas, une prétention moralement incorrecte : c’est évident, même si les f-auteurs de ce pernicieux slogan font semblant de l’ignorer…
    Un des précurseurs du mensonge politique systématique, qui certainement avait lu et assimilé Machiavel, fut Goebbels, de sinistre mémoire. Mais sur le plan technique de la propagande, il en fut un remarquable utilisateur, notion qu’il a résumée en un percutant aphorisme : « Plus un mensonge est gros, plus il a de chances d’être cru !!! » Il est évident que, depuis, l’application pratique de cette formula a fait de très nombreux émules…
    Il me paraît impossible de vous en dresser, ici et maintenant, un liste, car de nos jours, politiquement très actuels, au moment où l’on tente de nous faire voir  la vie en rose, regorgent de ce genre d’aberrations, pour la plupart très politiques mais encore plus certainement incorrect du point de vue moral. Je vais donc tenter d’en sélectionner pour vous les plus lourds, les plus ignobles, les plus révoltants (j’allais écrire les plus  répugnants !).
    Le plus grave de tous, c’est certainement celui qui prétend que l’on pourra dire à un enfant, sans le perturber pour toute sa vie : « Tu vois, eh bien, ton père, c’est ta mère !! » ou alors « Ta mère, c’est ton père !! » Et cette maladie de l’être, sans même aller jusqu’à se demander comment dans ce cas appeler un oncle ou une tante, ne pourra qu’embrouiller toute la vie de l’enfant, qui se demandera comment imaginer un pénis ou un vagin… à moins que le but de ces psychologies malsaines soit, subrepticement, d’en faire des homos à leur tour…
    Mais cette mascarade repose sur une aberration plus profonde et plus grave ; celle d’oublier que le droit aux droits n’est pas automatique, n’est pas une donnée fondamentale de la vie en société, mais est fondé sur une déviation de la notion de liberté : car la liberté n’est pas la licence ! Sinon, il n’y aurait plus aucune vie sociétale possible !!! Qu’une personne revendique le droit d’avoir des relations intimes avec une personne du même sexe, cela les regarde (quoique, dans certaines religions, cela puisse coûter la mort !!!). Et invoquer à tout va  une liberté de conscience (même pour des inconscients…), c’est ouvrir les vannes au flot des déviants en tous genre : pourquoi pas sous ce prétexte, donner la liberté à tout contagieux de refuser la quarantaine, et d’inventer un drapeau pour manifester dans les rues ??? Un passant avec qui j’ai échangé quelques mots le mois dernier, m’a dit, l’air sérieux : « Je partage 98% de mes chromosomes avec ma guenon ouistiti, et je l’aime ; on ne devrait pas me refuser le droit de l’épouser !!! »
    Un tout autre genre de « slogantation » consiste, sous le couvert d’un pacifisme bêlant (la liberté de déformer la réalité), en cette idiotie pratiquement serinée par les présumés journalistes dès qu’il est question d’un équipement militaire : aveuglement, stupidement voire presque criminellement, à  insister sur le prix d’une fusée anti-missile, sans le comparer au prix des dégâts que pourrait causer ce missile s’il parvenait à toucher son but au lieu d’être détruit avant son impact !!!
    Je ne reviendrai pas non plus sur le mensonge par mélange linguistique, qui a consisté depuis des années, à confondre volontairement les notions de race avec celles de religion, de nationalité et de culture !!!  Mais je tiens à appeler votre attention sur un autre moyen de vous faire gober des calembredaines : c’est celui qu’emploient les prestidigitateurs mais aussi les politiciens de tout bord, pour distraire votre attention des mots qu’ils prononcent en faisant de grands gestes avec leurs bras, comme si leurs paroles avaient besoin d’une explication gestuelle – ou qu’ils pensent, au fond de ce qui leur sert de conscience, que leur public est trop bête pour comprendre les mots…

    Moi, lorsque je crie, je n’ai nul besoin de gesticuler : et je ne suis que, sans vous mentir et sans vous emberlificoter, Le Crieur du Cœur.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Irak : Ces mercenaire francais, gardiens du pétrole

  • Affaire Lamblin : le racisme anti-pauvres de la gauche

    Nicolas Gauthier
    (source : www.bvoltaire.fr)

    De son propre aveu, il avait péché par « angélisme », estimant qu’ayant fait baisser le chômage, la délinquance suivrait le même mouvement. On parle de Lionel Jospin, alors Premier ministre. Ça c’est bien la gauche des chaisières qui estiment que la pauvreté est un facteur criminogène : il a volé ? Normal ! C’est un pauvre… Le pauvre gars ! Pas de sa faute : c’est génétiquement social. Bon, après, que les régions les plus déshéritées de France, Lozère, Creuse ou Allier soient celles où le nombre de crimes et délits soient les plus faibles, ils s’en foutent. Là-bas, les pauvres ne volent pas. Ils se suicident. De misère sentimentale surtout : qui ira se marier avec un paysan endetté jusqu’au cou et qui ne survit que par les subventions européennes ?

    Donc, à rebours de la décence commune chère au regretté George Orwell, les pauvres seraient, darwinisme social oblige, abonnés au crime et les riches à la vertu. Seulement voilà, la réalité a ses raisons que l’idéologie ignore. D’où cette histoire de blanchiment massif d’argent de la drogue, cent millions d’euros en quelques mois, à en croire Manuel Valls, ministre de l’Intérieur.

    Et là, on découvre, ou l’on fait semblant de découvrir que la délinquance en col blanc est bien mieux organisée que son homologue à capuche. Parce que dans cette affaire, c’est la pêche au gros. Une bonne dizaine d’arrestations, alors que nous mettons sous presse – comme on disait autrefois. Et rien que du lourd : avocats, publicitaires, marchand d’art ; le tout coiffé par trois frères, dont l’aîné, Mardoché Elmaleh, serait le cerveau présumé. Et puis, la plus belle prise, Florence Lamblin, maire-adjointe du XIIIe arrondissement parisien, étiquettée EELV – Europe Écologie Les Verts. Laquelle élue devrait répondre de la possession de près de 400 000 euros en liquide dans un coffre bancaire. Évidemment, faisant « confiance à la justice de son pays » selon la formule consacrée, elle nie le blanchiment d’argent sale, évoquant seulement un héritage en liquide placé en Suisse. Bravo ! Prends-nous pour des truffes… Car se faisant, l’édile évite le pire, admettant seulement la fraude fiscale. Bien vu, mais un peu court, sachant qu’il faudra bien qu’elle explique tôt ou tard quel défunt lui aura légué un tel paquet de pognon emballé sous plastique, surtout si le bienfaiteur était cantonnier… Voyouse, c’est un métier, ma petite chérie !

    Bon, effectivement, et c’est là que le bidule atomise la théorie jospinienne, c’est que Florence Lamblin n’est pas exactement une damnée de la Terre, puisque héritière d’un luxueux pied-à-terre parisien. Ah oui, au fait, Le Figaro nous rappelle ce qui se murmure dans les couloirs de l’Hôtel de Ville : « C’est une femme très discrète et, franchement, vraiment pas connue… » Sauf, désormais, des services de police, pour reprendre une autre expression, elle aussi bien connue.

    http://francephi.com

  • Réforme bancaire: des lobbys très investis

    Les banquiers français ont fait feu de tout bois pour empêcher une mise en cause de leur modèle économique. Les dispositions arrêtées par le gouvernement devraient leur donner satisfaction. C’est une régulation a minima des activités spéculatives qui se profile.

    Il est 15 h 43, au Bourget, en ce dimanche 22 janvier 2012. Devant un parterre conquis, François Hollande attaque le passage clef de son discours : “Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage[...], il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.” Cet adversaire “a pris le contrôle de nos vies“, “emprise devenue un empire“, qu’il faut remettre au service de l’économie réelle. Un tournant, dans une bataille électorale qui mènera finalement le candidat socialiste à la victoire. 7 h 48, le lendemain : le téléphone de Karine Berger, économiste proche du candidat, identifiée comme partisane d’une ligne dure concernant la finance, se met à sonner. Au bout du fil, un représentant de la Fédération bancaire française (FBF), qui désire la rencontrer. La future députée des Hautes-Alpes est loin d’être la seule personne contactée dans l’entourage du candidat.

    Ce n’est que le début de presque un an de lobbying intense auprès de la gauche, puis du pouvoir, pour édulcorer la proposition socialiste de séparer, au sein des banques françaises, les activités spéculatives des activités “utiles à l’économie. Une contre-offensive couronnée de succès : l’ambition du projet de loi élaboré à Bercy, qui doit être présenté le 19 décembre, en Conseil des ministres, est bien moindre que celle de ses équivalents britannique, américain, ou même du rapport Liikanen, rédigé à la demande de la Commission européenne.

    “Après le 6 mai, les hiérarques du parti ont convaincu le président de la nécessité d’attendre pour légiférer”

    Le lobbying des banques françaises s’est en fait enclenché dès la fin de la primaire socialiste, à l’automne 2011. Le 29 novembre, les patrons de trois grandes banques françaises, Baudouin Prot (BNP Paribas), Frédéric Oudéa (Société générale) et François Pérol (BPCE), ont convié une bonne dizaine de parlementaires socialistes à leur table pour débattre de la crise européenne. Au menu : un discours martial contre le “complot anglo-saxon“, et l’”isolationnisme allemand“. “Nous avons été interloqués par la violence des propos tenus“, témoigne l’un d’eux. L’objectif est double : séduire par le biais d’un discours nettement plus à gauche qu’à l’accoutumée ; convaincre que les institutions financières françaises sont les victimes d’attaques venues de l’étranger. Et, surtout, que leur modèle économique, qui repose sur une complémentarité entre activités de dépôt (crédit aux particuliers, entreprises…), et de marché, est en revanche irréprochable. Forcément irréprochable…

    Cette ligne de conduite demeurera tout au long de cette lutte d’influences. Pour parvenir à imposer sa vérité, le lobby bancaire dispose d’un puissant arsenal. La FBF, bien sûr, son bras armé, dont la présidence est assurée à tour de rôle par les patrons de grandes banques. En coulisse, Pierre de Lauzun, directeur général délégué, dresse les plans et peaufine les argumentaires. Chaque établissement dispose également de “relais” plus ou moins officiels, qui ont généralement accompli un parcours au sein de l’appareil d’Etat – beaucoup sont inspecteurs des Finances, souvent passés par la direction du Trésor. La plus belle prise est Xavier Musca, ex-directeur du Trésor et secrétaire général de l’Elysée, recruté l’été dernier par le Crédit agricole en tant que directeur général délégué.

    A la Société générale, c’est Gilles Briatta qui officie : avant d’arriver dans la banque, en novembre 2011, cet ancien conseiller technique de Michel Barnier était le conseiller Europe de François Fillon à Matignon. Côté BNP Paribas, l’offre est démultipliée entre le directeur général délégué, François Villeroy de Galhau (ancien directeur du cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy), Baudouin Prot, président du groupe, et Jean-Laurent Bonnafé, son directeur général. Mais le véritable stratège en chef demeure Michel Pébereau : en première ligne pour concevoir le plan de sauvetage bancaire de 2008, l’homme a officiellement quitté la présidence de BNP Paribas le 1er décembre 2011. Mais il continue d’officier en coulisse.

    C’est cette armada qui est montée, depuis un an, à l’assaut du pouvoir. Durant la campagne, Jérôme Cahuzac, alors patron de la commission des Finances de l’Assemblée, rencontre la plupart des patrons de banque. Michel Sapin, chargé du projet, et Laurent Fabius s’entretiennent également avec les patrons de BNP Paribas et les dirigeants de la FBF. Pierre Moscovici, alors directeur de campagne, rencontre de son côté Frédéric Oudéa. “Dans l’après-6 mai, les hiérarques du parti ont rapidement convaincu le président de la nécessité d’attendre l’automne pour légiférer plus à froid“, témoigne un proche du pouvoir socialiste.

    Une consultation opaque

    A Bercy, une consultation est lancée par le biais du Conseil de régulation financière et du risque systémique (Corefris) – organisme créé à la fin de 2010, rapidement rebaptisé “commission Pébereau” par ses détracteurs. Il est en effet constitué, outre du ministre des Finances et des autorités de régulation et de supervision (gouverneur de la Banque de France, président de l’Autorité des marchés financiers [AMF], notamment), de trois membres “indépendants“, parmi lesquels Jean-François Lepetit, administrateur de BNP Paribas, et Jacques de Larosière, conseiller pendant plus de dix ans du président de BNP, un certain Michel Pébereau… Or ce conseil est voué, avec la réforme bancaire, à voir ses prérogatives s’étendre.

    Dans les faits, les consultations sont cependant surtout menées par le Trésor – son directeur est Ramon Fernandez, nommé en février 2009, sous Nicolas Sarkozy, à la place de Musca – véritable maître d’oeuvre du projet. “La consultation a impliqué des représentants d’entreprises non financières, des syndicats, des organisations de consommateurs“, indique-t-on à Bercy. Mais la demande de L’Express d’une liste exhaustive des personnes consultées est restée sans suite.

    Une oreille attentive auprès de Jean-Marc Ayrault

    Alors que les réflexions s’étaient faites dans la transparence dans le cadre du rapport Liikanen, on a le sentiment, cette fois, que tout se décide en catimini, dans l’entre-soi“, dénonce Aline Fares, membre de Finance Watch, association vouée à faire contrepoids au lobby bancaire. Des experts proches de Thomas Philippon, l’économiste du cabinet de “Mosco”, sont certes entendus, comme Augustin Landier, David Thesmar, Jean Tirole ou encore Hélène Rey. Mais l’avis de Laurence Scialom, professeur d’économie à l’Université Paris-Ouest et auteur d’un rapport du think tank Terra Nova plaidant en faveur d’une séparation des activités bancaires, n’a pas intéressé Bercy. Ce n’est qu’une fois la charpente du projet bien établie, à l’automne 2012, qu’elle a été reçue au ministère des Finances, pour une explication de texte. Une opération déminage, en somme…

    La suite ici

  • Les intermittents, coûteuse exception

     

    Le régime des intermittents du spectacle coûte chaque année 1 milliard d'euros aux salariés du privé (et non aux fonctionnaires, professions libérales et retraités !), le tout étant prélevé sur les caisses d'assurance-chômage. Le prix payé pour "l'exception culturelle française". Depuis que l'audacieux Jean-Jacques Aillagon avait osé durcir les conditions d'accès au régime de l'intermittence, déclenchant une grève des festivals dévastatrice, l’État n'a cessé de reculer. Si bien que, depuis 2003, rien n'a changé. On comptait 103 308 allocataires l'année précédent la "réforme", ils sont aujourd'hui plus de 105 000. Les chiffres de l'intermittence sont repartis à la hausse et le déficit se creuse un peu plus chaque année au sein de l'Unedic. L’État s'est même déjugé en finançant aux frais du contribuable ceux que le durcissement des conditions du régime laissait sur le côté (l'enveloppe atteint près de 150 millions d'euros par an). 
         Le régime repose sur les déclarations conjointes des intermittents et de leurs employeurs, qui ont intérêt les uns et les autres à détourner le système. La règle : si l'intermittent travaille au moins 507 heures par an, il a droit au chômage. Après, employé et employeur se débrouillent. Au théâtre, le producteur du spectacle ne réglera ni les répétitions ni la générale. Au cinéma, combien de chefs décorateurs ont refait la cuisine du producteur aux frais de l'assurance-chômage ? Un chef monteur de talent gagnera 7 000 à 8 000 euros brut par mois en étant intermittent là où un collègue, moins brillant, en CDI, se fera 5 000 euros mensuels. Personne ne vérifiera si le "monteur intermittent" a enchaîné quinze jours de montage d'affilée. Résultat : les "bons" monteurs restent intermittents alors qu'ils n'ont aucun problème de chômage. Au contraire, un CDI les empêcherait de travailler plus...
         L'audiovisuel public s'était engagé à diminuer le recours aux intermittents. Il l'a fait. Sauf dans MFP, filiale de production de France Télévisions où le taux de personnel non permanent ne cesse d'augmenter.

    Le Point n°2014 http://www.oragesdacier.info/
  • On recherche écologistes responsables, sérieux, réalistes, consensuels…

    La générosité des socialistes n’a pas été récompensée. C’est ainsi qu’en Bretagne, les écologistes ont put hériter de deux députés (François de Rugy et Paul Molac) et de deux sénateurs (Ronan Dantec et Joël Labbé), alors que leur poids électoral – on a pu le vérifier lors de la récente élection présidentielle – n’excède pas 3% du corps électoral. A coup sûr, on peut les qualifier d’enfants gâtés. Pourtant leur comportement au Parlement ne ressemble en rien à l’attitude que l’on est en droit d’attendre des membres d’une majorité. A cet égard, il s’agit d’enfants indisciplinés. Avec Notre-Dame-des-Landes, c’est le bouquet doivent considérer les socialistes. A tel point que, si l’accord électoral PS-Verts était à renégocier – si on refaisait le match en quelque sorte -, il est probable, voire certain que les socialistes feraient moins preuve de « charité chrétienne » : les cadeaux seraient limités au strict minimum. Pour la Bretagne, François de Rugy, peut-être, mais c’est tout.

     

    À l’Elysée et à Matignon, on apprécie peu la plaisanterie. Si bien qu’en haut lieu, on se met à rêver d’une écologie débarrassée des Verts. Des « spécialistes en écologie », ça existe en dehors de la boutique EELV.  François Mitterrand avait déjà réussi cette manœuvre à la veille des élections régionales de 1992 : l’Elysée avait financé la mise sur orbite de « Génération écologie », un machin financé par le tandem Jean-Louis Borloo-Brice Lalande. Grâce aux listes présentées par Génération écologie, la progression des Verts avait été brisée aux élections régionales, l’électorat écologiste – ou qui se découvrait subitement écologiste car le PS n’était pas à la mode en cette période – s’était partagé entre les deux formations. Au conseil régional de Bretagne, il y avait donc un groupe Verts et un groupe Génération écologie. Celui-ci ne connut pas une carrière brillante car composé de gens venant de tous les horizons (par exemple anciens du RPR), souvent sans colonne vertébrale politique et très vaguement écologistes. Il ne fut donc pas très difficile à l’exécutif (Josselin de Rohan) de les débaucher, moyennant quelques pourboires, et de les amener à voter avec la majorité de droite.

     

    Des travaux d’approche sont donc en cours avec la sphère écologiste. Ne serait-ce que pour montrer aux élus et militants verts qu’ils ne possèdent pas le monopole de l’écologie, il est possible au gouvernement de trouver d’autres interlocuteurs…Mardi 4 décembre 2012 : Bernard Poignant, maire de Quimper, conseiller « spécial » du président de la République, reçoit à l’Elysée les rescapés de Génération écologie. Le dialogue est aisé à construire : « Que pouvez-vous faire pour les élections municipales de 2014 ? », « Et pour les régionales de 2015 ? », demande Poignant. Réponse des visiteurs : « On a besoin d’argent pour monter des listes… » (sous-entendu avec n’importe qui). « Je vais en parler au Président », rétorque Poignant dans son immense sagesse. Après tout, Génération écologie pourrait servir à récupérer une partie de l’électorat écologiste très désorienté depuis l’entrée au Gouvernement du tandem Duflot-Canfin. Sans parler des électeurs socialistes qui ne savent plus où ils en sont.

     

    Jeudi 6 décembre 2012 : Nicolas Hulot (photo) est nommé par François Hollande « envoyé spécial pour la protection de la planète ». L’ancien animateur de TF1 et président de la Fondation pour la nature et l’homme a précisé que cette « mission internationale en faveur de la préservation de l’environnement » était « bénévole »,  « suprapolitique » et « complémentaire de la diplomatie existante ».

     

    Il y a encore six mois, Bernard Poignant n’aurait pas reçu à l’Elysée le dernier quarteron de militants Génération écologie et Nicolas Hulot n’aurait pas été nommé « envoyé spécial ». Aux responsables d’EELV d’en tirer les conclusions qui s’imposent : ils ne sont plus en cour. Quant à Nicolas Hulot, il a quelques comptes à régler avec les Verts. Ils l’ont humilié gravement en lui préférant pour l’élection présidentielle la plus catastrophique de toutes les candidates, une certaine Eva Joly. Sans oublier la réception « chaleureuse » qui fut faite à l’homme d’Ushuaïa lors de sa visite à Notre-Dame-des-Landes, pendant la campagne pour les primaires écologistes : des militants excités lui balancèrent au visage un seau d’épluchures de pommes de terre ; ça ne s’oublie pas.

     

    Conclusion : si les Verts espèrent bénéficier de quelques subsides, ils peuvent attendre longtemps. Des hochets style « envoyé spécial » auraient certainement fait plaisir à quelques dirigeants qui n’ont pas le privilège d’être parlementaires. C’est raté.

     

    Paul Le Guern http://fr.novopress.info

     

    Article publié initialement sur Novopress Breizh.

  • Le collectif en Marche pour la vie appelle à manifester le 13/01 pour le retrait du projet de loi

     

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    “En dépit de l’extraordinaire mobilisation des 17 et 18 novembre et 8 et 9 décembre derniers contre le projet de loi tendant à instituer le mariage entre personnes du même sexe et leur ouvrant un droit à l’adoption, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault semble déterminé à poursuivre dans la remise en cause sans précédent de l’identité humaine fondée sur l’altérité sexuelle et la filiation y afférent.

    Le déroulement des pseudo-auditions à l’assemblée nationale a témoigné de la suprématie du lobby gay sur les consciences de nos dirigeants.
    Le Collectif « En marche pour la vie ! », spécialement attaché à la défense de la vie humaine dès la conception est particulièrement inquiet des conséquences inéluctables qu’entraînerait l’adoption d’une telle loi, à savoir le recours, par les personnes de même sexe, à la PMA et à la gestation pour autrui pour assouvir leur désir d’enfant et contourner la pénurie d’enfants adoptables.

    Conscient des enjeux qui se jouent actuellement et convaincu que seule une mobilisation massive et unitaire des opposants à ce projet de loi ferait reculer le gouvernement, le Collectif « En marche pour la Vie ! » appelle donc tous ses sympathisants à rejoindre la grande marche nationale du 13 janvier organisée à Paris (RDV 13H Place d’Italie) contre ce projet de loi, animés d’une seule revendication : non pas la demande d’états généraux à l’issue incertaine, ni celle d’un débat pipé par avance, mais LE RETRAIT DU PROJET DE LOI TAUBIRA !”

    http://fr.altermedia.info

  • Syrie : On a retrouvé les armes de destruction massives irakiennes !


    Syrie: On a retrouvé les armes de destruction... par Solidarite_et_Progres

  • “Un goût morbide pour la décadence et le malheur” : la gauche dans tous ses états

    Les partisans du mariage et de l’adoption pour les couples homos ont raté leur pari. Les manifestations organisées hier, précédées pourtant d’un gros battage médiatique et d’une intense mobilisation via les réseaux sociaux, ont été largement en deçà de celles des opposants au projet de loi, qui avaient mobilisé plus de 100. 000 personnes dans toute la France le mois dernier. Le Figaro le rapporte, « À l’appel de l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bisexuel et transexuel), le principal interlocuteur associatif du gouvernement sur l’homosexualité », « 60.000 militants, selon la police – 150.000, selon les organisateurs – ont défilé dimanche.»

    Un échec qui intervient alors qu’une majorité de Français reste opposée à l’adoption pour les couples homosexuels, au moment ou les réseaux homosexualistes poussent en faveur de la légalisation du don de sperme, de l’insémination artificielle, de la fécondation in vitro, soit à la Procréation médicalement assistée (PMA). Et ce, non seulement pour le couples de femmes -une promesse du candidat Hollande- mais aussi pour les couples d’hommes via une mère porteuse…

    Comme d’habitude, François Hollande a choisi (feint) de ne pas choisir : la PMA ne figure pas dans le texte qui sera présenté fin janvier à l’Assemblée… Mais sévèrement rabroué par les associations LGBT, le chef de l’Etat a chargé le parlement d’accomplir le sale boulot. Concrètement, les députés (plusieurs à gauche ont promis de faire) pourront déposer un amendement en faveur de la PMA, le président de la République ayant fait comprendre que le gouvernement apporterait son soutien à celui-ci…

    Porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a en effet affirmé la semaine dernière que le gouvernement «ne bloquera pas à tout prix» l’élargissement de la PMA aux couples de femmes lors du débat parlementaire. Une fois celle-ci votée souligne Bruno Gollnisch, on se doute bien qu’au nom de « l’égalité » et de la lutte contre les « discriminations », cette PMA sera rapidement étendue aux couples d’hommes…

    Comme d’habitude également, l’UMP joue une manche dans chaque camp. Des militants et des représentants du parti de MM. Fillon et Copé ont donc défilé hier comme l’ex ministre Roselyne Bachelot qui a retrouvé avec plaisir dans le cortège son ami Pierre Bergé (actionnaire du Monde, mécène entre autres, de SOS racisme) ou encore l’ élue UMP de Levallois-Perret, Danielle Dussaussois.

    Adhérents de l’UMP qui ont donc arpenté les rues de la capitale en compagnie de Noël Mamère, Cécile Duflot, des militants et/ou élus du Front de Gauche, du NPA, d’EELV, du PS, de la CFDT, de l’UNSA, de la CGT, de la FSU, de Solidaires, du Syndicat de la magistrature (SM), de la Ligue des droits de l’Homme (Ldh), de SOS Racisme

    Dans Paris-Match, Benoit Apparu, député UMP de la Marne, ex ministre délégué au Logement, a relayé pour sa part la propagande des réseaux homos en affirmant être « favorable à la reconnaissance de l’amour homosexuel, à l’égalité des droits et à ce que les 200 000 à 300 000 enfants qui sont aujourd’hui élevés par des couples homosexuels soient juridiquement protégés. » D’où M. Apparu sort-il ce chiffre (fantaisiste), si n’est des tracts des associations LGBT ? L’élu UMP confesse enfin qu’il pourrait in fine reconnaitre « un droit d’adoption pour les couples homosexuels » « en fonction de l’évolution du débat », même si pour l’instant il est réticent…

    Sur les pancartes que l’on pouvait lire hier dans le cortège, figuraient notamment les slogans suivants : «Le divorce pour tous», «un enfant a besoin d’un pingouin et d’une pingouine» ou plus délicat, plus classe et séduisant encore, «Allez, François, ça fait pas mal»…

    Ce n’est pas l’avis de Gérard Depardieu qui en marre dit-il de se faire…matraquer fiscalement, justifiant ainsi son exil en Belgique dans le village de Néchin, frontalier de la France, qui lui a valu de nombreuses critiques, surtout à gauche.

    Dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, publiée par le Journal du dimanche, il s’estime « injurié » et annonce qu’il « rend (son) passeport » français.

    « Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté! Tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis », écrit l’acteur au chef du gouvernement qui avait jugé « assez minable » son départ.

    Le comédien affirme avoir « toujours payé (ses) taxes et impôts ». Il précise avoir payé « en 2012 85% d’impôts sur (ses) revenus ». « Je n’ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (…). Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée. »

    Cette affaire note Bruno Gollnisch, justifie quelques remarques. D’abord que les soutiens bobos du PS et autres artistes de « gôche » qui se sont exilés pour fuir l’impôt, ne sont pas dénoncés avec la même sévérité que M. Depardieu qui avait soutenu M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle.

    Cet acteur qui se veut «citoyen du monde» (comme c’est commode), ne doit pas oublier pour autant que sa fortune s’est construite aussi grâce à nos… impôts, notamment via la Commission d’avance sur recettes qui permet aux films (notamment aux « navets » des « copains ») de voir le jour…

    Cependant, il s’agit quand on est au pouvoir d’être pragmatique : l’appel au « patriotisme » pour exiger des plus fortunés qu’ils continuent de se faire tondre en France ne fonctionne pas ou mal. Au delà d’un certain seuil les plus riches s’estiment volés. Rappelons que la France est le seul pays de l’OCDE qui taxe à plus de 75%.

    Aussi ce matraquage fiscal est-il contre-productif et accélère le départ des gros contribuables.

    Soulignons aussi que la droite précédemment aux affaires n’a pas pris à bras le corps ce problème du fiscalisme confiscatoire. Car au-delà de l’impôt sur la fortune (ISF) dont M. Depardieu ne veut plus s’acquitter, des « pipoles» dont les médias font des gorges chaudes, Bruno Gollnisch souligne que notre système fiscal est plus largement un véritable « frein au développement économique. » Et ce sont tous les Français qui en sont victimes, à commencer par les plus modestes.

    C’est « l’ensemble du système et surtout l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), qui décourage les individus de créer des richesses. A cet égard, la progressivité de l’impôt a dépassé le seuil du supportable, puisqu’elle atteint vite par des contributions exceptionnelles, de plus en plus fréquemment reconduites, des taux de 70%. Par là l’IRPP n’aboutit qu’à appauvrir les riches sans enrichir les pauvres ».

    A voir se développer ce prosélytisme agressif en faveur mariage et de l’adoption « pour tous », à écouter les commentaires autour de « l’affaire Depardieu », à constater la façon dont les Français sont de plus en plus ponctionnés, garrottés, entravés dans tous les domaines, nous revient en mémoire cette réflexion de Dominique de Roux.

    Dans Le cinquième empire, ce regretté homme de lettres notait que la gauche « à force de voir le fascisme partout a fini par l’attraper ». Il citait aussi ce général portugais qui disait que « les gens de gauche ont un goût morbide pour la décadence et le malheur. Ils devraient la boucler ». C’est vrai que parfois ce serait reposant !

    http://www.gollnisch.com