L’affaire de la tuerie d'enfants de Newtown dans le Connecticut commence à se décanter. Dans l'urgence nous livrons pêle-mêle à nos lecteurs quelques pistes de réflexion sous forme de questionnements et sur lesquelles nous reviendrons en détail ultérieurement. D'abord comment un tel carnage a-t-il pu être accompli par un "gamin" de vingt ans munis de deux armes de poing automatiques ? Tout comme pour le massacre d'Utoya, il eût fallu que le tueur transportât des munitions en quantité, soit pour Breivik plusieurs dizaines de kilos. Des éléments jamais précisés qui jettent une ombre sinistre sur des versions officielles bien lisses mais sacrement insatisfaisantes. Faute de temps nous reprenons ici les arguments développés par certains de nos correspondants, ils ne nous en voudront pas de ne pas tous les citer nommément et de les mettre à contribution d'une présentation des faits non conformiste.
UNE OPÉRATION À SOUS "FAUX DRAPEAU", INDICES
L. nous dit que la tragédie du Connecticut ressemble fort à une opération à sous "faux drapeau". Une intuition qui semble se confirmer, nous allons le voir plus loin. Les indices :
1 - La directrice de l'école avait fait réviser la sécurité de l'établissement peu de temps auparavant ; elle avait donc fait appel à des entreprises de sécurité qui connaissaient tout de cette école (entrées, plan, passage clés...).
2 - Dans la confusion informative des premiers rapports dans les média, on supposait un "frère" du tueur présumé présent sur les lieux du crime. Donc une autre personne. Dans cette confusion également, les autres membres de la famille du tueur présumé étaient retrouvés morts à leur domicile, sauf la mère présumée institutrice à l'école et tuée là... Aujourd'hui seule la mère a été dans les faits assassinée, chez elle et non à l'école. Était-elle un témoin gênant ?
3 - Tous les témoins sont morts : le psychologue, la directrice, la mère du tueur, l'institutrice des enfants de la classe martyre à une exception près, celle d'un enfant passant dans le couloir et happé dans une classe par un instituteur pour y être mis à l'abri. D'autres enfants d'une deuxième classe auraient été tués mais pas tous.
4 - On se demande comment un tueur armé comme à la guerre (trois armes militaires ?) a pu entrer dans l'école, tout en noir, avec cagoule, gilet pare-balles avec la permission de la directrice. La version officielle : il était connu de celle-ci parce que fils d'institutrice ; et elle l'aurait donc laissé passer le sas dans l'enceinte de l'école après la fermeture des portes. Pourquoi ? Cette version est un peu contredite par les témoignages d'autres enseignants qui se trouvaient avec la directrice en réunion à "bavarder" au moment des premières détonations, ce qui aurait attiré la chef d'établissement vers son assassin, suivie de la psychologue. Les autres instituteurs se seraient cachés sous les tables de la salle de réunion !
5 - On se demande comment la mère du tueur présumé pouvait avoir trois armes de guerre chez elle.
6 - Le tueur présumé était connu pour avoir un déficit mental ayant été à ce propos catalogué comme "autiste" par les média. Peu communicatif, peu populaire (ce qui est maintenant contredit), apparemment bon élève, qualifié de "génie" par une jeune judéenne de sa classe. Il était surtout sous médicaments. On sait ce type de personnalité propice à la "manipulation" après « lavage de cerveau » — nous y reviendrons — soit un profil psychologique assez analogue à celui du tueur d'Aurora à Denver dans le Colorado à deux pas de Columbine de triste mémoire.
7 - La déclaration immédiate de Bloomberg, maire de New-York, demandant l’abolition du Second amendement de la Constitution, vise clairement à désarmer l'Amérique et à assujettir ses citoyens au nouvel ordre totalitaire et mondial qui se met actuellement en place, notamment sous couvert des Patriot Act I et II adoptés dans la foulée du 11-Septembre. Le Second amendement étant partie intégrante de la Constitution américaine, l'abolir reviendrait à abolir la Constitution elle-même.
Notons en outre que d"après différents témoignages (voir cette vidéo bien documentée :
<https:/lwww .youtube .comlwatch?v=j_fIO hml dqY&feature-player_embedded>), il y aurait eu deux tueurs en sus de Lanza, tué par l'un des deux autres en service commandé. Ajoutons que le père d'Adam Lanza est selon toute vraisemblance, le fils d'un cadre important de General Electric et un putatif agent de la CIA, comme son frère Ryan. L'un des deux hommes menottes à l'extérieur par la police peut cependant être l'un des parents qui se dirigeait vers l'école au moment des faits pour y participer à la fabrication de maisons en pain d'épices, activité traditionnelle à l'occasion de Noël. In fine, Facebook a interdit tout commentaire relatif à la version officielle de cette
affaire, arguant d'un risque — plutôt vague —de "désinformation" lié à ce drame. Un Américain qui se posait des questions a été illico exclu de Facebook. Or de quoi ont-ils si peur ?
L'HYPOTHÈSE TERRIFIANTE
La réponse terrifiante à cette question nous est livrée par Gordon Duff, un "Marine" vétéran du Vietnam et « Senior Editor » — rédacteur — de la revue Vétérans Today. Sa carrière la conduit à agir à la demande des Nations Unies dans différentes négociations à caractère diplomatique, soit une personnalité relativement peu contestable. Or c'est lui qui aujourd'hui relaie les propos particulièrement sidérants de Michael Harris, ex-candidat Républicain candidat au poste de gouverneur de l'Arizona et aujourd'hui responsable du financement du Grand Old Party, selon lequel la tuerie d'enfants de Sandy Hook ne serait pas un « murder suicide », un suicide sous forme d'assassinat collectif, mais une attaque terroriste conduite par plusieurs hommes. On sait sur ce thème quelles questions se sont posées et se posent quant à l'affaire Merah dont le type humain ne cor respond pas à celui du tueur vu et décrit par au moins un témoin quasi direct. Or ce président de la campagne de financement du GPO n'hésite pas à déclarer dans les média nationaux que « l'attaque terroriste du Connecticut est une vengeance exercée par l'État hébreu et une punition à l’encontre des États-Unis pour lui avoir fait bloquer l'offensive sur Gaza » ( <http://www.presstv.ir/detail/2012/12/18/278706/israeli-squads-tied-to-newtown-carnage/>] ) !
Pour aussi extravagante que paraisse à première vue une telle hypothèse, interrogeons-nous à notre tour sur le terrain psychologique susceptible de produire de telles réactions et nous comprendrons que sous nos yeux se déroulent de terribles transformations du monde dont les plus déterminantes ou les plus significatives interviennent dans des limbes inaccessibles au commun des mortels. Au lendemain de la tuerie de Beslan, Le Figaro signalait qu'une opération anti-terroriste simulée mettant en scène une école attaquée avait eu lieu en Israël au même moment. Opération nommée « Bons baisers de Russie », troublante autant qu'étrange coïncidence, surtout pour ceux qui se souviennent qu'alors que les Tours jumelles se trouvaient frappées par des avions de ligne se déroulaient au même instant de vastes manœuvres ayant pour objet des détournements de vols civils. Aucun rapport nous direz-vous ? À voir !
L. C. et ses correspondants. Rivarol du 21 décembre 2013
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D'Aurora à Sandy Hook via Beslan et Oslo
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Citoyens et citoyennes de seconde zone archive 2010
« Je connais une retraitée de la région de Caussade qui a 267 € pour vivre. Un autre de 75 ans, à Moissac, a 180 €, une autre en Lomagne touche 359 €. mais le comble est atteint à Montaigu où une retraitée de 72 ans ne dispose que de 150 € par mois pour vivre. J'affirme que la moyenne des retraites en agriculture est de 300 € par mois, c'est une honte. » L'homme en colère qui s'exprimait ainsi s'appelle Paul Ardouin. Il a aujourd'hui 89 ans et il est toujours le président des retraités agricoles du Tarn-et-Garonne. Cette intervention il l'a faite le 15 mai 2006 à Caussade devant les membres de son association qui avaient pu se déplacer. Depuis, rien n'a changé. À cette occasion Paul Ardouin, ancien responsable charismatique de la FNSEA, aura donné quelques chiffres qui sont une bonne indication de la situation dans un département agricole. Dans le Tarn-et-Garonne, sur les 18 959 retraités agricoles, 12 680 étaient d'anciens chefs d'exploitation, 4 500, dont 2 500 bénéficiaient d'une pension complète, disposaient d'une retraite complémentaire. Les 8 000 autres avaient moins de 700 € . Les chiffres officiels sont plus choquants encore. Un chef d'exploitation qui aurait cotisé 150 trimestres, et c'est loin d'être la majorité, aurait une retraite de 690 € par mois. Sa conjointe gagnerait en théorie 500 € par mois. En réalité 10 % seulement des couples d'agriculteurs disposent ensemble d'une retraite supérieure à 1 500 € par mois. La plupart n'ont pas de retraite complémentaire parce qu'étant déjà en peine de cotiser pour la retraite obligatoire. Et, comme si cela ne suffisait pas, il leur faut faire face à l'augmentation des soins de santé et au déremboursement de plus en plus de médicaments dont ils ont été rendus dépendants par la médecine officielle.
On sait les attaques dont ils sont l'objet. Leurs cotisations ne représenteraient que 17 % du financement de ces retraites. Mais à qui la faute si en quarante ans 90 % des agriculteurs ont été éliminés et s'il n'y a plus désormais que 31 cotisants pour 100 retraités ? Un choix politique a fait disparaître 1,3 million d'exploitations agricoles entre 1963 et 1988. Un autre choix politique a supprimé depuis 20 ans 50 % des agriculteurs résiduels. Ce n'est pas aux victimes à payer les pots cassés.
Il leur est aussi reproché, afin de se faire exonérer de cotisations sociales, de transformer leur exploitation en société. Mais sait-on que dans les années fastes 43 % des revenus sont prélevés par la Mutuelle Sociale Agricole à moins d'effectuer des achats de matériel ? Critique facile alors que dans les années où ils n'ont pas de revenus ils sont pénalisés par la MSA s'ils ne paient pas leur cotisation dans les délais.
La plupart des retraites d'agriculteurs tournent autour de 650 €, c'est-à-dire à peine plus que le RSA. Celui-ci, bénéficiant de nombreux avantages et affranchi des cotisations sociales, en réalité dépasse ce plafond. Les pensions des femmes de retraités paysans, qui ont généralement commencé à travailler avant 16 ans, n'ont jamais pris de "congés" mais trimé 16h par jour pendant 40 à 45 ans, atteignent rarement les 400 €, et souvent sont très en dessous de ce seuil. Quant à celles qui ont été salariées, elles ne bénéficient même pas d'une part de réversion de leur mari au décès de celui-ci. Lors d'une émission récente sur les retraites, l'actrice Marina Vlady, féministe virulente, évoqua le sort de ces milliers de retraitées agricoles totalement oubliées. Pourtant, contrairement à ce que souhaiteraient les agriculteurs il n'est nulle part question de leur accorder l'équivalent du Smic comme retraite. Du gouvernement au Parlement et à la Mutuelle Sociale Agricole on entend que tous les agriculteurs retraités bénéficient du minimum vieillesse, c'est-à-dire 708,96 € pour une personne seule et 1 157,47 € pour un couple par mois!
On comprend que la France intello-politico-médiatique, si empressée auprès des populations venues d'ailleurs, si compassionnelle envers ceux qui la méprisent, fasse silence sur la maltraitance infligée par l'État à ses propres citoyens. Le scandale des retraites paysannes est d'ailleurs l'affleurement honteux de la haine paradoxale des dirigeants de ce pays envers tout ce qui est Français.
R.B. RIVAROL 2010 -
Chômage : lamentations publiques
Le drame du chômage revient à la une des journaux avec les lamentations publiques auxquelles s'est joint le Président lui-même par ses vœux. Remarquons, au passage, que l'abondance et le luxe des vœux publics sont encore une exception française. Par leur coût extravagant, ils contribuent à la panne de croissance et donc indirectement au chômage. Quoi qu'il en soit, le président non candidat mais néanmoins en pleine campagne a promis de "terrasser" l'ennemi ; dans cette période électorale, ses principaux challengers participent aussi à ce lyrisme guerrier avec promesses fallacieuses à l'appui. Les mauvais chiffres s'accumulent. En novembre, il y eut trente mille demandeurs d'emploi supplémentaires et les perspectives sont sombres ; les jeunes sont particulièrement touchés. Avec un taux de chômage "officiel" de 10 %, la France est très mal placée. En fait le chiffre est faux ; les 10 % se rapportent à la population active, laquelle comprend les fonctionnaires ou assimilés qui ne risquent pas le chômage ; rapporté aux salariés du privé, le pourcentage réel deviendrait de 20 %. L'Allemagne de son côté affiche un taux officiel de 6.4 % et connaît une pénurie de main-d'œuvre.
De ce fait, le pouvoir réagit en convoquant un "sommet" à l'Elysée avec, en particulier, les syndicats. J'ai souvent mis en scène cette fâcheuse habitude des "Princes" qui sont aux affaires pour se débarrasser des calamités, dont ils sont eux-mêmes responsables, en organisant des "parlottes" ; cette fois-ci c'est un "sommet" : d'autres termes sont utilisés en grand nombre : États Généraux, Grenelle, tables rondes, assises ou même grands-messes, ce qui est étrange pour des gens que l'on ne voit guère à la messe. Le sommet, par définition, ne pourra rien donner pour une raison toute pratique, à savoir qu'une parlotte de ce genre ne peut jamais rien donner, tout le monde tirant à hue et à dia mais il faut ajouter que l'on ne peut jamais trouver des solutions avec ceux qui sont à l'origine d'un problème.
Quatre thèmes devraient être abordés au cours du sommet : chômage partiel, formation de chômeurs, financement de la protection sociale et accords compétitivité-emploi. En fait, les solutions envisagées le seront avec les lunettes du dirigisme et du "Tout-Etat" ; c'est tout le contraire de la délivrance absolument nécessaire pour "terrasser" l'ennemi.
L'enchaînement des faits les plus récents peut donc être ainsi décrit : constatation officielle du chômage récurrent, nouvelle aggravation surtout pour les jeunes, parlotte officielle pour résoudre la calamité, interventionnisme étatique au programme, syndicats embusqués, bricolage étatique d'urgence, nouvelles usines à gaz en perspective. Ce schéma n'est pas nouveau.
RIEN DE NOUVEAU
En avril 2009, le président Sarkozy présentait un plan d'urgence destiné prétendument à atténuer le taux de chômage. Il visait à faciliter le recrutement de jeunes dans les entreprises par le biais de l'apprentissage et de contrats aidés. Selon la coutume, ce plan était imprégné de dirigisme, ce qui embarrassait fort les socialistes qui ne savaient que dire pour s'opposer ! Le plan coûtait 1,3 milliards d'euros ce qui conduisait inévitablement à des impôts ; par ricochet ces derniers généraient à due concurrence le chômage dans toute la population, jeunes et vieux. Il était promis 320 000 contrats d'apprentissage en un an, grâce à une exonération de charges et à une prime spéciale ; de l'argent a été déversé dans une campagne d'information sur l'apprentissage (sic) ; personne ne peut savoir si des contrats d'apprentissage supplémentaires ont été conclus.
Des sortes de nouveaux fonctionnaires, sous le nom de "référents", devaient faire la promotion de l'alternance. Une mission de promotion et de développement de l'alternance incitait les entreprises à signer une charte d'apprentissage contenant des objectifs d'embauché ; c'était du temps perdu, sauf bien entendu pour l'heureux "missionnaire" ; il existe des "Hauts" commissaires : aurons-nous bientôt des "Hauts" missionnaires ? Les référents et le missionnaire existent-ils toujours ? Mystère.
Un nouveau contrat de travail était créé : le « contrat accompagnement formation », s'ajoutant à la nuée de contrats de travail possibles. La liberté des employeurs était de nouveau réduite par l'obligation de rémunérer les stages de plus de deux mois alors que jusqu'alors l'obligation ne survenait qu'à partir de trois mois.
À l'époque, l'élection de 2012 était lointaine et le Président avait une totale liberté d'action. Il pouvait en abandonnant ses idées socialisantes résoudre le problème du chômage. Il ne l'a pas fait et la patate chaude lui retombe dessus pendant sa campagne présidentielle déjà ouverte bien que non déclarée. Toute action publique a un effet boomerang sur les problèmes qu'elle prétend résoudre et rien ne s'est amélioré suite au plan d'urgence.
Le 4 juillet 1977, Raymond Barre avait lancé le premier « pacte national pour l'emploi des jeunes », Ses successeurs à Matignon ont inventé une kyrielle de dispositifs : contrats de qualification, stages d'insertion dans la vie professionnelle, travaux d'utilité collective, contrats emploi-solidarité, emplois-jeunes, contrats jeunes en entreprise, contrat d'insertion dans la vie sociale, contrat de professionnalisation. Dominique de Villepin avait aussi mis en œuvre un « plan d'urgence pour l'emploi des jeunes ». Selon le principe des calamités, chaque dispositif nouveau est une autre calamité prétendant corriger les précédentes.
L'EXPLICATION DU CHÔMAGE ;
Les causes du chômage sont si nombreuses qu'il est difficile de toutes les énoncer : désindustrialisation, atonie de l'investissement, chute des exportations, coût du travail excessif, nombre excédentaire des fonctionnaires, les 35 heures, impôts destructeurs des entreprises, immigration sauvage, code du travail et son incroyable complexité des multiples contrats de travail, extrême difficulté des licenciements, grèves permanentes chassant les investisseurs hors de France, nuée d'organismes publics souvent immortels et prétendant s'occuper de la calamité.
Il s'ajoute à chacun des facteurs de la liste un effet cumulatif : les impôts destructeurs des entreprises poussent à la désindustrialisation. La dramatique culture de la grève en France accélère le mouvement général.
Tous ces facteurs découlent de la politique socialisante, qu'elle provienne de la fausse droite ou de la vraie gauche depuis des décennies. Le chômage est bien « Le Fils du socialisme ». Il est pratiquement impossible d'agir rapidement sur la totalité des causes, certaines d'entre elles demandant du temps pour obtenir des effets positifs. Or le chômage est un problème majeur par son urgence et il explique en grande partie la panne de croissance ; en le résolvant, l'on déclencherait un effet cumulatif inverse et l'on améliorerait les autres problèmes.
Que faudrait-il pour remettre au plus vite les Français au travail ? Il y a deux leviers essentiels : les entreprises et le code du travail.
Libérer les entreprises devrait être au cœur de l'action. Cela exclut toute politique de relance publique, ces politiques étant nocives par avance. Les entreprises sont les seules aptes à faire décoller la croissance en créant de la richesse et des emplois.
H est nécessaire de supprimer un ou deux impôts parmi les plus destructeurs de ces entreprises. Soulignons un point important : réduire un impôt ne sert à rien ; même réduit, l'impôt conservé génère des frais, des fonctionnaires et des contentieux. Quel que soit le niveau de la réduction, il renaîtra un jour. Il faut supprimer totalement l'impôt visé. La suppression totale implique la suppression des bureaux, des déclarations, des formulaires et de l'incertitude générale.
Il est évident qu'il faut compenser et bien au-delà les impôt supprimés par des économies. La folie dépensière des gouvernements, les innombrables subventions ouvrent un champ d'action sans limite et parfaitement acceptable par l'opinion.
Le code du travail, en croissance perpétuelle, compte plus de 2 600 pages et il pèse 1 kilo et demi. De nombreux organismes et personnages parasitent à son abri ; ils sont embusqués et n'entraînent que la destruction des entreprises et de l'emploi. Or la vraie garantie des salariés est l'existence de nombreuses et prospères entreprises. Pour contourner le puissant pavé, la seule solution est de permettre des contrats de travail entièrement libres ; employeurs et employés concluent des contrats à partir de projets bâtis par des avocats indépendants.
Une solution à minima serait de faire disparaître deux ou trois des dispositifs qui empêchent les entreprises d'embaucher ; cela déclencherait un cercle vertueux. La possibilité de licencier facilement pourrait ouvrir le cycle des embauches. On se souvient de la loi de 1948 qui, en organisant le maintien dans les lieux, a détruit le marché du logement pendant de longues années. Dans le domaine de l'emploi, il existe une sorte de maintien dans les lieux qui gèle toute possibilité d'évolution rapide. Le projet actuel « d'accords compétitivité-emploi » en vue de gérer les trous d'air reflète bien cette situation.
TOUT EST POSSIBLE
Personne ne peut dire que ces évolutions sont impossibles. La Suisse, pays de plus grande liberté, se signale par un taux de chômage très bas avec de la pénurie de main-d'œuvre dans certains métiers. En Nouvelle-Zélande, pays qui s'est largement libéré et pourtant sous des gouvernements travaillistes, il existe un contrat de travail libre entre les employeurs et employés. Les bénéficiaires de ces contrats gagnent en moyenne 35 % de plus que les autres !
Faute de s'engager dans cette voie, le drame épouvantable du chômage se poursuivra et les plus fragiles en souffriront davantage que les autres !
Michel de PONCINS Rivarol du 27/1/2012Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, économie et finance, immigration, l'emploi, lobby, social 0 commentaire -
Manuel, Caroline, les barbus et la “conquête en cours”
Les Français plus eurosceptiques que jamais : c’est ce que confirme en tout cas le sondage Ifop paru ce matin dans Le Figaro. Si le traité européen de Maastricht qui prévoyait notamment le passage à la monnaie unique, fut adoptée d’extrême justesse (51% des voix) il y a vingt ans –François Mitterrand avait su très habilement instrumentaliser sa maladie pour prendre les Français par les sentiments…- 64% des personnes interrogées voteraient aujourd’hui contre ce texte. D’une manière générale, dix ans après le passage à l’euro, 61% des sondés affirment que la monnaie unique pèse négativement sur la compétitivité de l’économie française, en terme de chômage (63%) et bien sûr le niveau des prix (89%). L’enquête montre également une forte réticence à une intégration européenne renforcée avec une politique économique et budgétaire unique, rejetée par six Français sur dix (60% contre 40%). Sans surprise, la forte hostilité à une adhésion de la Turquie ne se dément pas (84% contre 16%), tandis que 65% de nos compatriotes seraient favorables à une exclusion de la Grèce si elle ne parvient pas à réduire sa dette et son déficit.
Si l’euro est considéré plutôt comme «un handicap dans la crise économique actuelle » pour 45% des sondés, (23% y voyant un atout), près des deux tiers (65%) n’envisagent pas la possibilité d’une solution alternative, soit l’abandon de l’euro et le retour au franc (35% y sont favorables). Notons aussi que seule une majorité relative des personnes interrogées (49%) pense qu’il est « dans l’intérêt » de la France d’appartenir à l’UE, 27% estimant que ce n’est pas dans son intérêt et 24% que ce n’est ni l’un ni l’autre. Au final 67% des Français estimeraient que depuis Maastricht, l’Union européenne va plutôt «dans la mauvaise direction» ; 76% que « l’UE n’agit pas de façon efficace pour limiter les effets de la crise »
Une « mauvaise direction » empruntée également par François Hollande (et son équipe gouvernementale) si l’on en croit un autre sondage, Harris interactive pour LCP et 20minutes. Seulement 26% des personnes interrogées pensent que François Hollande agit mieux que Nicolas Sarkozy en début de mandat. Autre enseignement de cette enquête, 39% des sondés estiment que certaines des idées de Marine Le Pen devraient être «davantage» prises en compte par l’exécutif, un pourcentage qui grimpe à 52% chez les sympathisants de l’UMP.
Et ce n’est pas le spectacle donné samedi à Paris par le rassemblement des salafistes devant l’ambassade américaine qui devrait faire douter les Français de cette nécessité là. Au final, 150 « barbus » protestant contre le brûlot anti-mahométan « Innocence of muslims » concocté aux Etats-Unis -mais propagé sur internet par les salafistes…- ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Une occasion donnée au ministre de l’Intérieur Manuel Valls de dérouler le lendemain son discours habituel sur France 2, pour réagir à cette « démonstration de force » et « intimidation » dixit la présidente du FN.
M. Valls a relevé que dans cette manifestation non autorisée, « il n’y avait pas que des jeunes », mais aussi « des petits groupes agissant que nous connaissons dans nos quartiers, qui prônent un islamisme radical ». « N’oublions pas au mois de mars ce qui s’est passé à Toulouse (la sanglante affaire Mohammed Merah, NDLR). A travers Internet, à travers des déplacements dans des pays comme l’Afghanistan ou le Pakistan, il y a des jeunes dans nos propres quartiers qui peuvent être touchés par cette idéologie de la haine ». « La menace est là », il faut « utiliser toutes les armes que la loi nous donne pour combattre ce discours de haine » , a-t-il indiqué .
« Je ne permettrai pas que des femmes voilées entièrement, que des prières de rue, que des slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs, puissent se faire entendre dans nos rues. Je serai extrêmement ferme », a prévenu ce membre du club Le Siècle. « Ces quelques personnes, qu’il ne faut pas confondre avec l’immense majorité de nos concitoyens, caricaturent l’islam tel qu’il est pratiqué dans notre pays (…). « Notre société a besoin d’apaisement. Regardons ce qui se passe dans le monde. A partir de ce film insignifiant, insupportable, caricatural, vulgaire, on en vient à tuer des gens, assassiner l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye qui avait fait beaucoup pour la libération de ce pays », a-t-il dit.
Nous pourrions rétorquer au ministre de l’Intérieur, abonné aux raouts du Crif et de la Licra, bête noire non seulement des salafistes mais plus largement de nombreux sites musulmans pour son « atlantisme » assumé et son « sionisme » – Manuel Valls a déclaré notamment « (être) lié de manière éternelle à Israël » – qu’à trop vouloir prouver il risque de se prendre les pieds dans le tapis (de prière).
Ce dernier ne saurait ignorer que la libération de la Libye avec la participation active du malheureux ambassadeur tué le 11 septembre, a précipité ce pays dans un chaos prévisible et mis en selle les fanatiques religieux avec l’aide de ses amis de l’Otan.
Il devrait savoir aussi que ceux «qui profitent de ce type d’événements pour s’en prendre à la concorde nationale, au vivre-ensemble de nos sociétés» seront à l’avenir plus nombreux, que ce type de réactions communautaires iront crescendo puisqu’elles suivent mécaniquement la courbe de la poursuite de l’immigration…
Une évidence que la militante antinationale Caroline Fourest, elle non plus, n’a toujours pas comprise. Invitée samedi de la Fête de l’Huma pour animer une conférence sur le thème « Comment faire face au FN », l’essayiste a été chahutée comme elle l’avait déjà été précédemment en février lors d’une conférence à l’Université Libre de Bruxelles. Dans le collimateur d’associations mahométanes qui la taxe de racisme anti musulman, la bonne amie de Fiametta Venner a été huée, aux cris de « Fourest dégage » et n’a pu finalement prendre la parole…Un véritable déchirement pour celle que l’intellectuel de gauche Pascal Boniface décrit comme une « sérial-menteuse » qui régulièrement attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles…inexistants ».
« Au tribunal de Fourest, souligne M. Boniface, l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration ». « La grande force de Caroline Fourest note-t-il encore, est d’enfourcher les chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques ». Il n’est donc pas étonnant constate Bruno Gollnisch, qu’un PC moribond, sous assistance respiratoire mondialiste, et ses nouveaux alliés socialo-trotsksytes mélenchonistes, fassent appel à ses services…
« Des consignes circulaient depuis plusieurs jours, relayées notamment par le site oumma.com, Les Indigènes de la République (association immigrationniste et anti-souchienne, NDLR) , les Indivisibles et des groupes d’extrême droite comme Egalité et réconciliation (sic) pour empêcher ce débat », a déclaré Mme Fourest. Le Parti de Gauche (groupuscule rattaché au Front de Gauche) a dénoncé « la volonté de la part de certains groupuscules violents de salir la Fête de L’Humanité et de rétablir une sorte de délit de blasphème absolument inacceptable » (sic) , citant Les indigènes de la République.
« Je suis au courant de cet incident. Comme d’habitude (Mme Fourest) ment », a rétorqué la porte-parole de cette association, Houria Bouteldja. « Il n’y avait pas, à ma connaissance, d’éléments d’extrême droite dans ce groupe informel de protestataires, parmi lesquels effectivement des militants des Indigènes, des Indivisibles, des militants de gauche ou antiracistes ». « Nous considérons que Caroline Fourest est une des principales propagandistes de l’islamophobie en France. Il nous paraît inconcevable que quelqu’un que l’on considère comme islamophobe aille faire la leçon au FN » a ajouté Mme Bouteldja.
Il existe en tout cas un point commun, entre un Manuel Valls, une Caroline Fourest, leurs frères ennemis des groupuscules communautaires et/ou extrémistes cités ici, dans leur volonté de manipuler l’opinion. Cette manipulation à un nom et l’écrivain Renaud Camus le rappelait dans un entretien accordé au site La Voix de la Russie : « L’antiracisme », ce « système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre ». « L’antiracisme (…) depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle . Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation. »
« La France moderne relevait-il encore, s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes (…). Une conquête est en cours, par colonisation de peuplement. »
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La taxe et l'hypocrisie...
Il y a beaucoup de choses à reprocher à la République et à ses dirigeants, et tout particulièrement l’hypocrisie, qui est sans doute la pire des choses en politique, au même titre que le manque de courage et l’indécision. Ainsi, le rejet par le Conseil constitutionnel de la fameuse taxe à 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros : qui peut croire que M. Hollande ne savait pas qu’elle serait annulée par ce Conseil, alors même que son principal conseiller, le secrétaire général de l’Elysée Emmanuel Macron, évoquait cette taxe provisoire comme celle d’un Etat comparable à un « Cuba sans le soleil » ? Qui peut croire qu’un Président de la République est un « amateur » en matière fiscale ou qu’il n’a pas des spécialistes sur la question capables de lui dire que sa proposition serait, au regard du Droit français, invalidée ? En fait, et sans doute dès le début, M. Hollande savait que cette taxe était condamnée, et cela avant même d’arriver au faîte de l’Etat, mais il s’agissait pour lui de mordre sur l’électorat d’une Gauche qui semblait, au printemps 2012, sensible aux sirènes mélenchonistes, et, pour cela, toutes les démagogies étaient autorisées, la fin présidentielle justifiant tous les moyens électoraux puisque la France a le malheur d’être en République…
Sinistre farce mais à laquelle, d’ailleurs, peu de gens ont cru : je me souviens d’une conversation entendue dans un café de Saint-Briac en pleine effervescence électorale, conversation durant laquelle une jeune femme visiblement issue des classes aisées et attachée, selon ses termes, à la « mondialisation obligatoire et forcément bénéfique (sic !) », expliquait qu’elle voterait « évidemment » pour François Hollande mais tout en affirmant à son interlocuteur encore hésitant que le candidat socialiste serait, de toute façon, « raisonnable » et que cette taxe, pourtant présentée comme fondamentale dans sa stratégie de candidat (mais qui dit stratégie ne dit pas forcément « mise en pratique »…), ne serait pas vraiment « utile » ni même « souhaitable », et qu’il y renoncerait sans doute après quelques mois et quelques conseils… Cette même jeune femme arguait de la nécessité pour François Hollande de « convaincre le peuple » qui « malheureusement » votait… Je n’invente rien, j’ai bien entendu cela !
Et ce qui devait être, est effectivement ! Cette fameuse taxe symbolique a joué son rôle dans l’élection, même si elle ne devait, disait-on dans les milieux économiques, rapporter que des sommes relativement dérisoires (quoique, au point où en sont les caisses de l’Etat…) : elle est désormais invalidée et disparaît des dispositions du budget 2013 en attendant de disparaître définitivement dans les placards des promesses électorales, comme tant d’autres après chaque élection… Avant cette taxe à 75 %, il y a eu la fameuse « taxe carbone », censurée par ce même Conseil constitutionnel en 2009 et, malgré les promesses du lendemain de la reformater, totalement enterrée ensuite, dans une indifférence générale…
Ce gouvernement est d’une hypocrisie totale quand il essaye de faire croire qu’il va chercher à relancer cette taxe en la formulant différemment ou en l’amendant « légèrement (sic !) » ! Les beaux discours de M. Hollande lorsqu’il était candidat sont, les uns après les autres, défaits par les réalités ou, bien plutôt, par cette sorte de fatalisme qui aujourd’hui gangrène le monde politique et le persuade qu’il ne peut, en définitive, rien faire si ce n’est suivre le cours de la mondialisation économique : cette morale impolitique de « la feuille morte au fil de l’eau » m’agace au plus haut point, et je refuse cette désertion de l’Etat face aux difficultés, cette propension à rendre les armes avant même d’avoir combattu, que cela soit à Florange face au prédateur Mittal ou à Bruxelles face à la chancelière allemande !
Après tout, cette affaire de taxe refusée n’est pas la plus grave, même si elle est hautement révélatrice (et que cette taxe, personnellement, ne me choquait pas outre mesure, bien au contraire, comme je l’ai déjà écrit ici) : ce qui est inquiétant, c’est cette impression donnée par la République et son gouvernement actuel, certes forcément « provisoire », que l’Etat a renoncé à réfléchir et à agir, à décider et à s’imposer ! A contrario, donc, voici encore quelques raisons supplémentaires d’être royaliste !
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Les chantiers navals de Saint-Nazaire sous la menace de Bruxelles
Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d’expression, président exécutif du SIEL
Au lendemain de la commande historique d’un paquebot géant par la compagnie américaine Royal Caribbean International aux chantiers navals STX, les conditions d’attribution de ce marché font à présent polémique.
La Finlande, – dont l’une des entreprises de construction navale était en compétition – a annoncé son intention de saisir la Commission européenne afin de vérifier que les règles de concurrence ont été respectées : Bruxelles devra ainsi se pencher sur la manière dont les autorités françaises, qui détiennent 33 % des ex-Chantiers de l’Atlantique, ont pu favoriser l’accord grâce à l’apport d’éventuelles aides publiques.
Une fois de plus, avec cette épée de Damoclès qui pèse désormais sur l’avenir de ce contrat providentiel, démonstration est faite que les entreprises françaises demeurent chaque jour à la merci d’un droit européen castrateur dont l’application autoritaire prive les États de notre continent de la liberté d‘apporter à leurs champions toute aide financière décisive, au nom du sacro-saint principe de concurrence libre et non faussé.
Rappelant que la commande américaine apporte un ballon d’oxygène inespéré pour les chantiers de Saint-Nazaire, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine refusent catégoriquement l’édification d’un marché unique européen appelé à prospérer aveuglement aux dépens des intérêts bien compris des entreprises françaises et des salariés qu’elles emploient : plus que jamais la France doit prendre conscience, pour la sauvegarde légitime de ses intérêts économiques et sociaux, de l’ardente nécessité de réorienter radicalement une construction européenne devenue folle suivant un modèle protecteur qui tournerait résolument le dos au dogme mondialiste du libre-échange.
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Immigration-catastrophe : Merci patrons !
Merci les patrons !
Merci au patronat français qui, avec une belle constance, a fait pression sur les gouvernements successifs de la Ve République pour faire ouvrir toutes grandes les portes de l’immigration de travail puis de peuplement, sans jamais en supporter les conséquences collatérales !
Merci en particulier à tous les dirigeants de l’industrie automobile française qui ont organisé dans les années 1960 des caravanes de promotion dans les pays du Maghreb, pour recruter à bas prix une main-d’œuvre destinée à concurrencer les salariés français ainsi que leurs syndicats et à éviter aussi aux entreprises d’investir dans l’innovation.
Merci à tous les patrons qui préfèrent employer des immigrés, en situation régulière ou non, en particulier dans les métiers de la restauration, du nettoyage, du gardiennage ou dans les services à la personne et les travaux publics.
Merci au MEDEF de promouvoir la « diversité » dans les entreprises et d’expliquer que notre économie a toujours plus besoin d’immigrés.
Merci à tous ces patrons du CAC 40 de chanter les vertus du métissage, eux qui habitent dans les beaux quartiers sécurisés, qui se déplacent toujours en voiture avec chauffeur et dont les enfants ne font leurs études que dans des écoles privées ou à l’étranger.Merci aussi aux syndicats de veiller scrupuleusement au respect des droits sociaux de tous les immigrés.
Merci aux partis « républicains » !
Merci à tous les partis « républicains », de droite comme de gauche, d’avoir toujours répondu avec bienveillance aux attentes du patronat depuis 50 ans. Merci aux élus locaux de faciliter la construction de mosquées qui égayent tellement nos paysages.
Merci à Georges Pompidou d’avoir fait voter la loi Pleven qui rend illégale la préférence nationale en l’assimilant à une discrimination.
Merci à Valéry Giscard d’Estaing et à Jacques Chirac d’avoir ouvert la voie au regroupement familial.
Merci à François Mitterrand d’avoir dit que les immigrés étaient « chez eux chez nous » et d’avoir fait voter des textes réprimant pénalement toute critique des conséquences de l’immigration. Merci aussi à lui d’avoir installé les ligues de vertu « antiracistes » en gardiens vigilants de la bonne moralité publique, avec le concours zélé des juges.
Merci à Édouard Balladur d’avoir réformé le code de la nationalité pour faciliter son acquisition.
Merci à Nicolas Sarkozy d’avoir repris le concept de « discrimination positive » au bénéfice des personnes d’origine immigrée. Merci aussi à lui pour avoir fait de Mayotte un département comme les autres, au bénéfice de tous les migrants comoriens.
Merci à François Hollande de promettre de donner bientôt aux étrangers le droit de vote aux élections locales.
Merci aussi à François Mitterrand et à Jacques Chirac d’avoir fait adopter le Traité de Maastricht qui supprime les frontières de l’Europe et instaure le principe de libre circulation entre tous les États membres de l’Union européenne, au bénéfice de tous les migrants.
Merci enfin aux églises, aux ONG, aux bénévoles et aux intellectuels médiatiques, d’avoir apporté leur précieuse caution morale à la noble cause de l’immigration.
Merci les juges !
Merci à tous les juges, choisis par ces mêmes gouvernements, qu’ils siègent à la Cour européenne des droits de l’homme, au Conseil d’État, à la Cour de cassation et dans les juridictions de première instance, de veiller à ce que les droits humains des migrants, spécialement lorsqu’ils s’efforcent d’entrer sans autorisation sur notre territoire, soient scrupuleusement respectés.
Et merci aux associations de défense des droits des immigrés financées par le contribuable français et leurs avocats, de leur apporter tout leur concours.
Merci à l’Afrique !
Merci aussi aux pays africains, du Nord comme du Sud, de nous faire profiter de leur belle jeunesse, prolifique, sportive et souriante !
Merci aux élites africaines, qui ont souhaité hier que nous quittions leurs pays, de faire en sorte que leurs concitoyens cherchent aujourd’hui à s’installer dans le nôtre.
Merci en particulier aux gouvernements africains, bénéficiaires depuis les indépendances, soit depuis plus de 50 années maintenant, d’une aide internationale massive en vue du « développement » de leur pays, de ne toujours pas pouvoir réguler la croissance de leur population ni assurer sa sécurité ou sa prospérité, comme ont pourtant su faire les pays émergents, en particulier en Asie. Merci à eux de nous rappeler nos lourdes responsabilités de colonisateurs dans cette situation, en omettant les leurs par la même occasion.
Merci à eux qui testent pour nous toutes les formes possibles de gouvernements avec une belle constance – socialiste, marxiste, révolutionnaire, autoritaire, démocratique, libéral, tribal, islamique – pour aboutir toujours aux mêmes médiocres résultats.
Merci à ceux qui profitent de la rente pétrolière ou gazière, qu’ils n’ont pas réussi à valoriser sans l’assistance ou l’intervention des Occidentaux, mais sans jamais doter leur population de conditions stables de vie.
Merci aussi à toutes les institutions caritatives et à toutes les institutions internationales pour le développement, de nous présenter régulièrement des photos d’enfants sous-alimentés afin de nous mobiliser pour de justes causes : merci à eux d’omettre, par une pudeur bien compréhensible, de nous montrer les palais où habitent les dirigeants de ces pays ou bien les dépenses somptuaires qu’ils aiment faire au profit de leurs familles ou de leurs clans.
Merci à tous les chefs d’État africains qui ont tellement confiance dans l’avenir de leur pays qu’ils placent leurs modestes économies à l’étranger où ils aiment d’ailleurs prendre leur retraite.Merci à tous ces étudiants africains qui peuplent nos universités de rester chez nous, plutôt que de retourner faire profiter leur pays de leur savoir.
Merci surtout au peuple français, d’acquiescer à tout cela !
Voir aussi : Immigration de masse : la grande catastrophe
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Brzezinski : une «Résistance Populiste» fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial
Brzezinski : une «Résistance Populiste» fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial
La montée d’un « activisme populiste » est une menace au « contrôle extérieur » . Durant un discours récent en Pologne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a prévenu ses coreligionnaires élitistes qu’un mouvement de « résistance » mondial mené par un « activisme populiste » contre « le contrôle extérieur » est en train de menacer de faire dérailler la poussée vers le nouvel ordre mondial.
Notant au passage que la notion du XXIème siècle devant être le siècle américain est une « folie partagée », Brzezinski a déclaré que la domination américaine n’était plus possible du fait d’un changement social allant en s’accélérant par le moyen « de communication de masse instantannée telle la radio, la télévision et l’internet », qui ont ensemble stimulés cumulativement « un réveil universel de la conscience politique de masse ».
L’ancien conseiller à la sécurité a ajouté que « cette montée d’un activisme populiste mondial prouve être insensible à une domination extérieure du même type que celle qui a prévalu dans l’âge du colonialisme et de l’impérialisme. » Brzezinski a conclu en disant que « la résistance populiste persistante et hautement motivée de la part de gens politiquement éveillés et historiquement hostiles à tout contrôle extérieur est de plus en plus difficile à supprimer. »
Bien que Brzezinski a expliqué tout ceci d’une voix neutre, le contexte de l’environnement dans lequel il a fait ces déclarations, ajouté à ses commentaires précédents indiqueraient que ceci n’est pas du tout une célébration de la « résistance populiste », mais bien une lamentation au sujet de l’impact que cette résistance a sur le type de « contrôle extérieur » dont Brzezinski fut un avocat de la première heure.
Ces remarques furent faites au cours d’un évènement de l’European Forum For New Ideas (EFNI), une organisation qui se fait l’avocat de la transformation de l’Union Européenne en un super-état fédéral anti-démocratique, le type même de « contrôle extérieur » bureaucratique dont Brzezinski disait dans son discours, qu’il était en danger.
Dans ce contexte, il doit bien être compris que Brzezinski montre que la « résistance populiste » est un obstacle majeur à l’imposition d’un nouvel ordre mondial et ceci doit être plus pris comme un avertissement que comme une célébration.
Considérons également ce que Brzezinski a écrit dans son livre: « Between two ages: America’s role in the Technotronic Era« , livre dans lequel il se faisait l’avocat du contrôle des populations par une élite politique au moyen d’une manipulation technotronique (NdT: technocratique + électronique).
Il écrivait: « L’ère technotronique implique l’apparence graduelle d’une société bien plus sous contrôle. Une telle société serait dominée par une élite qui ne serait plus contrainte par des valeurs traditionnelles. Bientôt il sera possible d’exercer une surveillance presque continue sur tous les citoyens et de maintenir des fichiers mis à jour contenant jusqu’aux informations les plus personnelles de chaque individu. Ces fichiers pourront être consultés de manière instantannée par les autorités… »
« Dans la société technotronique, la tendance sera vers l’agrégation du support individuel de millions de citoyens incoordonnés, qui seront des proies faciles pour des personnalités attractives et magnétiques (NdT: du genre Obama ??..), exploitant les toutes dernières techniques de communication afin de manipuler les émotions et de contrôler la raison », écrivait-il dans le même livre.
La préoccupation soudaine de Brzezinski au sujet de l’impact d’une population mondiale politiquement éveillée n’est pas née d’une quelconque notion qu’il s’identifie avec la cause de cette population, bien au contraire. Brzezinski est l’ultime initié élitiste, l’homme de l’intérieur, le fondateur de la puissante commission trilatérale (NdT: aux ordres de son maître David Rockefeller, financier derrière la trilatérale et le CFR), un membre éminent du Council on Foreign Relations (CFR) et un participant très régulier des réunions du groupe Bilderberg. Il fut décrit par le président Obama comme étant « un de nos meilleurs penseurs ».
Ce n’est pas la première fois que Brzezinski se plaint du bourgeonnement d’une opposition populiste à la domination d’une élite infinitésimale.
Pendant son discours du CFR à Montréal en 2010, Brzezinski avait mis en garde les mondialistes que « le réveil politique mondial », combiné avec les luttes intestines, au sein de l’élite même, menaçaient de faire dérailler la poussée vers le gouvernement mondial.
Paul Joseph Watson:
url de l’article original: avec vidéo en anglais http://www.infowars.com/brzezinski-populist-resistance-is-derailing-the-new-world-order/
Traduit de l’anglais par Résistance 71
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L’Europe se décompose ! (Pieter Kerstens)
Hier, rassemblements, manifestations et émeutes. Aujourd’hui, rébellions et révoltes. Demain... guerres civiles ?
Le spectacle de zones de non droit en flammes que les médiats nous ont montré depuis longtemps est le résultat de soixante années de lâchetés et d’abandons successifs des divers gouvernements européens.
De Birmingham à Athènes ou de Copenhague à Séville, les causes et les conséquences sont les mêmes, à quelque ghetto près… À l’étranger, quand on discute de l’exception belge on nous rétorque : « rage taxatrice », corruption de l’affaire Agusta-Dassault, procès du pervers Dutroux ; on nous reproche un État obèse, tatillon et dépensier dont la dette publique atteint des records mondiaux per capita (32 000 € par habitant !). On nous énumère aussi les nombreux congés, les multiples « fêtes », l’usage des boissons et des drogues légalisées qui les accompagnent, les « combines » en tous genres, les grèves quotidiennes et les manifestations innombrables ; on nous parle encore de notre système social devenu tonneau des Danaïdes et de l’immigration incontrôlée dont Bruxelles est la vitrine – cette prétendue « Capitale de l’Europe » – véritable cité poubelle où l’on parle un sabir anglo-arabo-moldave.
Le mythe des quartiers tranquilles, imposé par les politicards ne résiste pas à la réalité !
De Giscard d’Estaing à Sarközy (et depuis ce 15 mai Hollande), de Felipe Gonzales à Zapatero (maintenant Mariano Rajoy), de Helmut Kohl à Angela Merkel et de Léo Tindemans à Elio Di Rupo, partout du Sud au Nord de l’Europe tous les gouvernements de droite et de gauche ont depuis 1974 déclaré avoir stoppé l’immigration économique, mais en même temps ces princes qui nous dirigent ont vidé les églises pour remplir les mosquées !
Ce sont eux les responsables de la situation que nous connaissons maintenant dans nos quartiers et nos banlieues !
Le boomerang leur revient aujourd’hui en pleine figure et au lieu de mettre en place une politique nataliste favorisant la famille et le renouvellement des générations, ils ont fait tout le contraire : lois favorisant les moyens contraceptifs et l’avortement, mariage des sodomites et des gouines et demain adoption de petits malheureux par des invertis… Tout cela en accueillant des centaines de milliers d’étrangers en Belgique, sous prétexte que ces « allochtones » en travaillant pourraient subvenir aux pensions de ceux qui se retirent du marché du travail depuis la fin des années 90. C’est raté ! Et partout en Europe, la situation est identique : voyez en France, en Italie, en Angleterre ou… en Espagne ! Sans parler de la Grèce…
Depuis le début du XXe siècle, l’Europe a recueilli de nombreux immigrés venant d’autres horizons : russes fuyant le paradis communiste en 1917-1925, espagnols victimes des boucheries de Marty durant la guerre civile de 1936-1939, italiens opposés à la politique socialiste de Mussolini en 1925-1944, portugais ou grecs essayant de s’assimiler à nos modes de vie en 1970-1980. Tous ces gens ont vécus d’innombrables souffrances et vexations durant les très longues années qu’ils ont passées sous nos cieux. Eux se sont intégrés, difficilement, mais ils ont le mérite d’avoir réussi, grâce à leurs racines culturelles et de civilisation identiques aux nôtres !
À tous ceux qui crachent sur nos traditions, à ceux qui refusent nos lois et nos règlements, à ces crapules qui attaquent nos vieillards, à cette racaille qui gagne 30 000 euros par mois par des trafics criminels, à cette pègre qui exploite la misère des clandestins, il faut dire simplement :
« L’Europe, aimez-la ou quittez-la ! On ne retient personne… ».
OUI, les responsables nommés plus haut (cette fratrie socialo-libero-écolo-capitalo-humaniste) sont les collaborateurs de l’invasion musulmane, véritable cinquième colonne au cœur de nos cités.
Et selon Jan Hertogen, sociologue, 1,3 million d’immigrés voteront lors des élections communales le 14 octobre en Belgique, soit 17% des inscrits ! Mais 575 000 autres étrangers n’y participeront pas. Et ces votants immigrés représentent 10% du corps électoral en Flandre, 18% en Wallonie et 62% en Région Bruxelloise avec une grande concentration dans 7 communes !
Il faut exiger sans tarder des mesures de salut public :
* Supprimer les aides aux associations parasites et en finir avec la nuisible politique de proximité.
* Établir un couvre-feu, dans les quartiers où c’est nécessaire, entre 20 heures et 6 heures.
* Construire en urgence de nouvelles prisons et des centres de rééducation à régime sévère.
* Renforcer les effectifs et les moyens de la police en leur donnant carte blanche pour rétablir la paix civile dans les zones de non droit et organiser le rapatriement des dizaines de milliers (et souvent centaines de milliers) de clandestins vivant actuellement sur notre sol.
* Interdire de séjour les personnes indésirables ou susceptibles de menacer l’ordre public.
* Prévoir des mesures de rétorsion contre les familles de délinquants récidivistes, allant de la suppression des aides sociales à l’expulsion du territoire en cas de récidive.
* Juger et incarcérer, pour une longue durée, tous les délinquants « bien connus de la Justice », dont le casier judiciaire comporte plus de 15 condamnations, alors même qu’ils sont toujours en liberté !
* Rétablir le « jus sanginis » et abolir le droit du sol.
* Modifier la législation sur la naturalisation en assouplissant les modalités de la déchéance et en y incluant les possibilités de rapatriement des condamnés vers le pays de leurs aïeux.
* Traîner devant les tribunaux pour « association de malfaiteurs » ceux des collaborateurs et des complices qui soutiennent les clandestins (hors-la-loi) en leur procurant le gîte et le couvert et ceux des avocats qui en défendant les illégaux devant la Justice font perdre non seulement leur temps aux magistrats mais gaspillent aussi les deniers publics, car il est prouvé depuis 25 ans que plus de 85% des demandes d’asile n’ont aucune raison d’être si ce n’est que les clandestins/sans-papiers arrivent en Europe pour profiter d’un meilleur niveau de vie que dans leur lointain pays d’origine.
* Appliquer d’une façon plus restrictive la délivrance des visas et les autorisations accordées pour les étudiants en provenance d’autres continents.
* Stopper le regroupement familial et interdire la bi-nationalité par acquisition lors du mariage.
* Supprimer la loi qui autorise le vote des étrangers à quelque scrutin que ce soit.
Sans mesures drastiques à brève échéance, sans avoir le courage d’appliquer les lois existantes envers les délinquants et criminels étrangers, sans rapatriement immédiat des hors-la-loi et sans rétablir l’ordre public dans les nombreuses zones de non droit, les gouvernements qui hier encore vantaient les charmes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique » (mais constatent étrangement son échec depuis quelques mois), nous amènent inéluctablement vers un affrontement sanglant d’un choc de civilisations, car ils sont obnubilés par leurs utopies mondialistes et aveuglés par leurs dogmes sectaires.
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Comment la gauche a confisqué l'écologie
La planète penche-t-elle plutôt à gauche, ou à droite ? Le Vert, en politique, est-il indissociable du rouge ? Jean-Marie Le Pen a dû en surprendre plus d'un, en rappelant, le 8 février dernier, qu'historiquement, l'écologie est « de droite ». Si l'on s'en tient à la sémantique, la thèse est audacieuse, le mot « écologie » n'ayant été versé au lexique politique qu'au tournant des années 70. Il n'en va pas de même de l'idée. Avant de désigner la protection de l'environnement, l'écologie étudie les problèmes relatifs au maintien des équilibres biologiques et à la conservation de la nature.
Or ; les gauches étaient les moins bien placées pour « récupérer» ces thèmes-là. Pendant des décennies, elles s'étaient essentiellement tournées vers le prolétariat. La question des pollutions qu'émettaient les industries se posait en termes de santé, pas d'environnement. Quant au monde rural, par définition le plus proche de la nature, il restait, sauf dans le Midi rouge, hautement suspect de conservatisme.
Un article paru dans Politis en juin 2002 le soulignait crûment : « S'il est un mythe solidement arrimé à la tradition de gauche, c'est bien que la paysannerie est par nature - c'est le cas de le dire - réactionnaire », y écrivait Fabrice Nicolino, en rappelant l'opposition des campagnes aux révolutions ouvrières et à la Commune, l'aventure des Chemises vertes de Dorgères - qui fit « craindre à la France du Front populaire le basculement de la paysannerie dans le camp du fascisme » - et enfin, « les redoutables phrases » de Pétain sur la terre qui « ne ment pas »... Ces réminiscences achevèrent « de convaincre les gauches de l'après-guerre qu'il faut se méfier de la campagne. »
La donne change pourtant avec le mouvement de Mai 68, ou plus précisément, le début des années 70. L'évolution est alors double et simultanée. En premier lieu, sur fond de mode hippie, de retour à la nature et de vie communautaire, diverses mouvances libertaires, féministes, autogestionnaires, antimilitaristes ou régionalistes (cette dernière tendance ayant elle aussi été récupérée sur la droite) se regroupent au sein des premiers partis écologistes. Il se trouve à point nommé des intellectuels pour nourrir ces réflexions et leur prêter un corps de doctrine - ainsi le sociologue protestant Jacques Ellul, dont la triple critique du progrès technique, de la société de consommation et de l'Etat, influencera durablement José Bové.
Parallèlement, se développe au sein d'une partie minoritaire de la paysannerie un courant syndical, conduit notamment par Bernard Lambert, fondateur des Travailleurs Paysans (d'où la Confédération paysanne est issue). Ce courant, qui remet en cause l'option productiviste défendue par la puissante Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), se réclame explicitement de la gauche. Lambert lui-même, issu à l'origine de la Jeunesse Agricole Chrétienne (JAC), a été élu député de Loire-Atlantique en 1958 avec l'appui du MRP, avant de rejoindre le PSU de Michel Rocard. Auteur d'un livre intitulé les Paysans dans la lutte de classe, il lance par ailleurs la première affaire de « mal-bouffe » : le combat contre le veau aux hormones, au début des années 80.
Tout ce joli monde se donne bientôt la main autour d'un événement fondateur inespéré : l'affaire du Larzac, où se côtoient bientôt des militants indépendantistes polynésiens ou canaques, des immigrés « en lutte pour leurs droits », des peaux-rouges, des Sahraouis et tout un monde de maos, trotskos, cocos et cathos de gauche. Pour eux, le champ est libre, sans concurrence et pour longtemps. La droite gouvernementale discute le bout de gras aux sommets du GATT et distribue des subventions. Quant aux nationalistes, qui conservent une sympathie naturelle à l'égard du monde rural, ils ne représentent politiquement rien et sont inaudibles - ou absents. C'est ainsi qu'on se laisse déposséder d'une partie de son identité.
Il ne serait pourtant pas illogique d'entendre aujourd'hui des nationalistes s'élever contre les empiétements de l'Organisation mondiale du commerce, qui veut obliger les Etats européens à s'ouvrir aux organismes génétiquement modifiés ; ou de voir des souverainistes s'impliquer dans la lutte contre les OGM, qui constituent un danger potentiel pour la santé des consommateurs et portent doublement atteinte à la paysannerie (ces semences contaminent les champs voisins et sont conçues de telle sorte qu'il est impossible de réensemencer avec le grain fourni par la plante, ce qui rend l'agriculteur dépendant du fabriquant).
Le combat écologiste, pris en otage depuis trente ans par les idéologues « verts », n'a pas forcément vocation à demeurer leur chasse gardée.
Pierre-Jean Rivière le Choc du Mois Février 2007