Et toujours le même scénario
Dans notre société sur-médiatisée, l'émotion est devenue le vecteur principal des réformes politiques. Pour faire passer des lois qui pourraient heurter l'opinion publique, les lobbies ont compris qu'il faut jouer sur la corde sensible des Français. Avortement. Mariage homosexuel Euthanasie. Le scénario est, depuis trente ans, toujours le même.
- Le 5 octobre 1971, Le Nouvel Observateur publie le manifeste dit « des 343 salopes » qui contient l'appel à la désobéissance civile suivant : « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont confrontées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l'une d'elles, je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. » Ce manifeste est notamment signé par Catherine Deneuve, Yvette Roudy, Marie-France Pisier ou Françoise Sagan. Chacun des signataires s'expose à des poursuites pénales.
Un drame réel, des témoins de « moralité », une émotion intense, une loi
Un an plus tard s'ouvre le procès de Bobigny. Cinq femmes se trouvent dans le box des accusés. Parmi elles Marie-Claire, une jeune fille de seize ans, qui a avorté après avoir été violée par un garçon de son lycée. A ses côtés, quatre autres femmes : sa propre mère, une modeste employée de la RATP, qui l'a conduite à l'hôpital pour qu'elle y subisse un avortement, et trois membres du corps médical qui ont pratiqué l'acte interdit par une loi de 1920. La justice se trouve face à un drame. Un drame humain épouvantable. L'horreur du viol. L'innocence d'une gamine souillée à tout jamais. Une mère démunie qui élève seule sa fille. Personne, même parmi les plus farouches adversaires de l'avortement, ne peut rester insensible face à cette tragédie.
- Le lobby de l'avortement, qui, depuis les événements de Mai 1968, tente de faire sauter le verrou, va l'instrumentaliser avec succès. La défense des accusées est assurée par Maître Gisèle Halimi. Le tribunal va lui servir de tribune pour prendre l'opinion publique à témoin. Son argument est simple. Une jeune fille, victime d'un viol, se retrouve face à la justice, pour avoir refusé de garder son enfant. Ce n'est pas elle qui est coupable, c'est la loi qui interdit l'avortement.
- Les témoins défilent. Le scientifique et académicien Jean Rostand. Les Prix Nobel et biologistes Jacques Monod et François Jacob. La comédienne Françoise Fabian. L'homme politique Michel Rocard. L'écrivain Simone de Beauvoir. Le professeur Paul Milliez, médecin et catholique, qui affirme à la barre : « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre morale à l'ensemble des Français. » Aux termes de la plaidoirie de Gisèle Halimi, la jeune fille, est relaxée. Les autres accusées le sont également ou simplement condamnées à des peine de sursis.
- Dans tout le pays, l'émotion est intense. Pour ou contre l'avortement. Le débat est lancé. Chacun prend position. Articles de presse. Pétitions, livres. Le sujet n'est plus tabou. Il faut légiférer. Le 26 novembre 1974, Simone Veil monte à la tribune de l'Assemblée nationale. La discussion du projet de loi relatif à l'interruption volontaire de la grossesse peut commencer. Le 17 janvier 1975, la loi autorisant l'avortement est publiée au Journal officiel. En deux ans, l'exploitation d'un drame incontestable a permis de transgresser l'interdit absolu. Celui de se débarrasser de l'enfant à naître.
Conseils aux scénaristes en manque d'imagination
Le 16 janvier 2004, un homosexuel, Sébastien Nouchet, est grièvement brûlé par trois individus qui, affirme-t-il, l'auraient attaqué en raison de son orientation sexuelle. La machine médiatique se met en branle. Un homme a été brûlé vif en France parce qu'il est homosexuel. On évoque Himmler et son fameux discours contre les pédérastes. La France, patrie des droits de l'Homme, ne peut pas tolérer de tels actes. Quelle que soit l'opinion de chacun sur l'homosexualité, personne ne peut accepter qu'un jeune soit brûlé pour une telle pratique. Il faut donc légiférer. Le 8 décembre, les parlementaires votent une loi créant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité et incluant un dispositif contre l'homophobie.
- En janvier 2005, le député UMP, Christian Vanneste, donne son point de vue sur l'homosexualité : « L'homosexualité est une menace pour la survie de l'humanité. [...] Je n'ai pas dit que l'homosexualité était dangereuse. j'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité. [...] Pour moi leur comportement est un comportement sectaire. » Ça ne vous rappelle rien ? Himmler bien sûr : « Si j'admets qu'il y a un à deux millions d'homosexuels, cela signifie que 7 à 8 % ou 10 % des individus de sexe masculin sont homosexuels. Et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. A long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel. »
- Le 14 janvier 2006, Vanneste est condamné en premier instance pour ses propos. L'élu, qui est la première victime de la loi, fait appel. Le 25 janvier 2007, suivant en cela les réquisitions du parquet, la cour d'appel de Douai confirme, et même aggrave la décision des premiers juges. Forts du pacs et d'une loi qui interdit toutes remarques qui ne constituerait l'éloge de la sodomie, le lobby homosexuel entend passer à la vitesse supérieure. L'ultime étape est clairement annoncée : la reconnaissance du mariage entre homosexuels et le droit à l'adoption d'enfant, par ces derniers. Le scénario est déjà écrit. D'ici quelques mois, les médias nous présenteront un enfant abandonné dans un orphelinat (Mieux choisi que Sébastien Nouchet ? Sa plainte a débouché sur un non-lieu. Le magistrat instructeur a conclu à « l'absence d'élucidation des circonstances dans lesquelles sont survenues les brûlures ». Il a fait appel.
- Alors imaginez. Le regard désespéré d'un enfant sans parent. L'ambiance lugubre d'une maison d'accueil pour un enfant seul. Son désir légitime d'être aimé. Personne ne veut de lui. Personne ? Si, justement, deux femmes veulent l'adopter. Elle sont belles. Elles travaillent. Elle sont maternelles. Elles lui apportent du réconfort depuis des années. Va-t-on le laisser grandir loin de leur affection ? Ce n'est pas envisageable. Des adultes viendront témoigner. Ils ont été élevés par deux hommes ou deux femmes. Ils ont toujours été heureux. Epanouis. Choyés. L'enfant tentera de mettre fin à ses jours. Il n'en pouvait plus d'être seul. Séparé de celles qui veulent l'élever. Comme deux vraies mamans. Le législateur interviendra. Et l'impossible se réalisera. Les homosexuels pourront adopter.
L'euthanasie s'invite dans les urnes... funéraires
Le 24 septembre 2000, le jeune Vincent Humbert devient tétraplégique, aveugle et muet à la suite d'un accident de voiture. Une vie brisée. Une vie désormais privée de toute espérance terrestre. Un drame ignoble pour le jeune homme. Un calvaire pour sa mère. La France découvre cette souffrance incommensurable. Chacun se sent concerné. Le 24 septembre 2003, la mère tente d'abréger ses souffrances en lui injectant un produit mortel. Il sombre clans le coma. Elle est arrêtée.
- Les médias se saisissent de l'affaire. Deux jours plus tard, son médecin traitant met un terme définitif à ses souffrances. Vincent Humbert décède. Le 2 janvier 2006, le parquet requiert un non-lieu à l'encontre de la mère et du médecin. La campagne en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie est lancée. Toutefois, elle patine. Le corps médical est réticent. Les parlementaires hésitent. L'opinion publique est incertaine. Le choc de Vincent Humbert n'a pas suffi.
- En 2007, la campagne électorale bat son plein. Air du temps : le compassionnel. La campagne pour l'euthanasie redémarre. Le 7 mars, deux mille soignants lancent un manifeste : « Nous soignants, avons aidé un patient à mourir. Parce que, de façon certaine, la maladie l'emportait sur nos thérapeutiques, parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence. Tous les soignants ne sont pas confrontés à ce drame, mais la majorité de ceux qui assistent régulièrement leurs patients jusqu'à la mort, utilisent, dans les circonstances décrites, des substances chimiques qui précipitent une fin devenue trop cruelle, tout en sachant que cette attitude est en désaccord avec la loi actuelle [...] Aussi nous demandons l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à l'encontre des soignants mis en accusation ; une révision de la loi dans les plus brefs délais, dépénalisant sous conditions les pratiques d'euthanasie, en s'inspirant des réformes déjà réalisées en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas ; des moyens adaptés permettant d'accompagner les patients en fin de vie, quels que soient les lieux, (domicile, hôpital, maisons de retraite) et les conditions de vie. Il s'agit là, d'accorder à chaque personne, une singularité, une valeur absolue, qui se nomme, selon le préambule et l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : la dignité. »
- Ce « manifeste des 2 134 » - cela ne vous rappelle rien ? - n'est pas dû au hasard. Il est intervenu trois jour avant l'ouverture, devant la cour d'assises de Périgueux, du procès de deux femmes, une infirmière et un médecin, accusées d'empoisonnement et encourant trente ans de réclusion criminelle pour avoir administré une dose mortelle de chlorure de potassium à une malade atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale.
- Une fois encore, le cancer est une maladie qui bouleverse tous ceux dont un proche en est mort. ta souffrance. La déchéance physique, lente, mais irrémédiable. Lorsque le cœur s'arrête de battre, c'est un corps décharné qui s'arrête de vivre. A quoi bon prolonger une vie qui ne vaut plus la peine d'être vécue ? L'euthanasie est donc nécessaire.
- 1975, la vie amputée à son commencement. 2007, la vie amputée à son terme. Le scénario a parfaitement fonctionné. A quoi servent les enfants handicapés ? A rien. Certains ont sans doute la solution.
Thierry Normand Le Choc du Mois Mars 2007
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De l'avortement à l'euthanasie
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Que fait le Secours catholique aujourd'hui ?
Worou-Kenou est un vétéran de l'action humanitaire. Tourné davantage aujourd'hui vers le domaine africain, il a accepté de nous parler du Secours catholique dont il est un ancien membre.
Que pensez-vous de l'histoire de Cécile Duflot, ministre du Logement, qui prétend exercer son droit de réquisition sur des bâtiments religieux inoccupés pour loger les SDF pendant l'hiver ?
Je crois que l’Église n'a aucune leçon à recevoir dans le domaine de la charité collective. L’Église de Paris, depuis plusieurs années, sans aucune aide de l’État, a lancé l'opération Hiver solidaire, dans des salles paroissiales ouvertes pour la mauvaise saison, et cela d'ailleurs en partenariat avec des bénévoles du Secours catholique et de l'Ordre de Malte. On peut citer, mais ce n'est pas exhaustif, des églises comme Saint-Léon ou Notre Dame de l'Assomption, qui pratiquent l'accueil des sans-logis. C'est un véritable mouvement de fond dans le diocèse. Je ne compte pas les nombreux vestiaires, les associations paroissiales et les initiatives chrétiennes qui fleurissent un peu partout.
Que fait le Secours catholique pour l'hébergement des sans-logis ?
Le Secours catholique ne gère pas d'hébergement. Il s'en est remis pour cela à une filiale, l'association des Cités, son antenne professionnelle. J'insiste sur le fait que l'association des Cités est purement laïque, elle n'a plus aucun lien avec l'Église de France. C'est ainsi qu'elle peut soutenir des opérations du Planning familial ou distribuer des préservatifs. Le Secours, lui, a des bénévoles qui font de l'accueil de jour, en proposant des permanences juridiques (utilisées par les « sans-papiers » mais pas seulement) et surtout une atmosphère de convivialité avec les personnes en détresse, que l'on cherche à accompagner pour les aider à s'en sortir. Typiquement chrétien en cela, le Secours entend proposer autre chose que la logique de l'assistanat et de la « co-construction de la réinsertion ». Il cherche à accueillir la personne, à voir son projet, à la responsabiliser et à développer son potentiel. Par exemple, cette année, à ce que je sais, c'est un SDF, cuisinier, qui s'occupe d'un repas de Noël comportant 130 personnes. Le SDF prend tout en charge, des commandes à l'assiette. Et il y a ainsi dans Paris cinq accueils de jour pour les SDF, recevant de 20 à 100 personnes chaque jour : ils sont animés uniquement par des bénévoles (les professionnels sont en amont dans l'organisation générale).
Il n'y a pas de crise pour vous ?
Détrompez-vous ! Je crois que l'on commence à voir une crise du bénévolat, qui est un écho de la crise qui secoue l'Église. La génération 68, là comme ailleurs, n'a pas transmis et les effectifs vieillissent. Certes, il y a une nouvelle génération. Mais elle est souvent beaucoup plus exigeante au niveau de l'engagement spirituel et crée d'autres mouvements.
Je pense à l'APA (Amitié Partage Appartements) de Martin Choutet, ou à Aux Captifs la libération, une association, c'est vrai, qui a du mal à vivre sa professionnalisation : quand on reçoit des subventions de l'État, on est obligé d'être beaucoup plus neutre ! Mais au départ, elle s'était fondée sur un dynamisme spirituel très important. De cette jeune génération de bénévoles, qui travaillent avec L'Emmanuel ou l'APA, on peut dire qu'ils n'ont pas peur d'être catholiques, ils mettent le Saint-Sacrement au cœur de leur engagement et en même temps, ils se sont affranchis de tout ce qui est sclérosant chez les catholiques « de gauche » et de ce qu'il y a de communautariste chez les catholiques « de droite ».
Comment le Secours a-t-il vécu l'élection de François Hollande ?
Pour le Secours catholique, cela a été un grand soulagement, comme la réponse à une longue attente.
Très critique vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, et aussi de Christine Boutin, auxquels il reprochait une « stigmatisation des pauvres » et une politique inégalitaire, le Secours est aujourd'hui très constructif avec le nouveau gouvernement, dont on cherche toujours à excuser les carences avec des formules comme : « Malgré une évidente bonne volonté... »
Au siège du Secours, j'ai moi-même pu voir de petites affiches anti-UMP. L'actuel président du Secours catholique, François Soulage, rocardien de toujours, vient d'ailleurs de publier avec Guy Aurenche, président du CCFD, un ouvrage qui s'intitule Le pari de la Fraternité, dans lequel il exhorte l’Église à « sortir de l'ornière du conservatisme ».
Quand vous pensez que le président du Secours est statutairement nommé par les évêques de France, vous comprenez que l'engagement politique des laïcs reste un problème dans notre Église.
Que penser du Motu proprio signé le 1er décembre dernier par Benoît XVI sur Le service de la charité ?
C'est le reflet d'une politique de reprise en main des organisations internationales par le pape. Je pense à Caritas internationale, dirigé par le cardinal Maradiaga et dont la secrétaire générale Lesley-Anne Knight a été éconduite par le Vatican, en 1991, au motif que, malgré ses grandes compétences techniques, elle ne mettait pas en valeur l'aspect évangélique de Caritas. Ces nouvelles mesures romaines suscitent une profonde incompréhension de la part d'un François Soulage. Pourtant, le Secours catholique est l’antenne française de Caritas internationale.
Quel est l'enjeu de cette reprise en main ?
Je citerai un Africain, le président du Conseil pontifical Cor unum, le cardinal Robert Sara, déclarant récemment sans prendre de gants « L'homme ne vit pas seulement de pain. La charité n'est pas que de la philanthropie mais un authentique don de soi ». Les catholiques blanc de gauche, qui n'arrêtent pas de parler de l’Autre, ne comprennent plus ce langage si foncièrement chrétien de l'ancien archevêque de Conakry…
Propos recueilli par Alain Hasso monde & vie 26 décembre 2012Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, lobby, religion, social 0 commentaire -
11 septembre 2001: « Rien n'explique que les avions aient pu pénétrer aussi facilement l'intérieur des zones les mieux protégées du monde »
Journaliste d'investigation, Eric Raynaud se passionne depuis huit ans pour les attentats du 11 septembre 2001. Auteur d'un livre intitulé 11 septembre, les vérités cachées, il est convaincu que les tours du World Trade Center avaient été piégées avant que les avions ne les percutent. Il s'explique pour Monde et Vie.
M&V : Le 11 septembre 2001, le monde entier a assisté en direct à l'écroulement des tours du World Trade Center à New-York, heurtées de plein fouet par des avions de ligne détournés par des terroristes. Pour tout le monde, ces terroristes et leur chef, un certain Oussama ben Laden, jusqu'alors inconnu du grand public, en étaient seuls responsables. Comment en êtes-vous arrivé à douter de la version officielle des événements ?
- Eric Raynaud : A l'époque,je suis resté «scotché», le souffle coupé, devant ma télévision jusqu'à cinq heures du matin et je ne me suis pas posé de question sur la manière dont l'événement avait pu se produire. Les questions sont venues plus tard, d'abord à la lecture du livre de Thierry Meyssan sur l'attentat visant le Pentagone, « L'Effroyable imposture », puis lors de la publication des conclusions de la commission d'enquête américaine conduite par l'administration Bush-Cheney, absolument pas crédibles. Des scientifiques de premier rang sont d'ailleurs montés au créneau pour critiquer cette version officielle des faits, avec des arguments puissants. Après l'élection de Barack Obama, la parole s'est un peu libérée.
Elle est plus libre aux Etats-Unis qu'en France...
- En effet, de nombreuses associations s'y sont créées et se sont pour la plupart fédérées au sein d'un Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre, afin de réclamer l'ouverture d'une nouvelle enquête. Des associations de victimes et de familles de victimes, de pompiers, de témoins, de Professionnels du bâtiment - architectes et ingénieurs -, d'anciens agents des services secrets, une association de personnalités religieuses et une autre rassemblant des dirigeants politiques internationaux ont demandé que la lumière soit faite sur les nombreuses obscurités de ce drame.
Selon vous, que s'est-il réellement produit le 11 septembre ?
- Il s'agit indubitablement d'attentats perpétrés par des terroristes - nous avons tous vu les avions percuter les tours -, mais je suis convaincu que Georges Bush et les membres de son administration avaient des éléments démontrant qu'ils allaient se produire. Les services secrets d'au moins quinze pays, dont le Mossad, les services secrets afghans et la DGSE française (dès le mois de janvier !), les avaient prévenus qu'un attentat allait avoir lieu avec des avions détournés. La CIA en avait aussi fait état le 6 août 2001, lors du briefing quotidien en présence de George Bush. L'administration en place a volontairement laissé faire et probablement accompagné le mouvement. On ne s'explique pas autrement que les avions aient pu pénétrer aussi facilement à l'intérieur des zones les mieux protégées du monde : New-York, Washington et le Pentagone. Il faut savoir qu'autour du Pentagone est tracé un cercle virtuel, baptisé P 56, dans lequel on n'entre pas sans émettre un message accompagné d'un code qui est changé tous les jours. Si ce message codé n'est pas reçu, des missiles sont immédiatement lancés contre l'appareil intrus. Les avions qui ont percuté les tours auraient également dus être interceptés par la chasse américaine dans les six minutes. À 8 h 30, deux appareils étaient prêts à décoller et à se porter sur l'adversaire en 5 ou 6 minutes. Or ils sont restés au sol pendant une heure et demi, laissant le deuxième avion se fracasser sur la deuxième tour...
Vous évoquez dans votre livre la découverte d'un scientifique, Niels Harrit ? De quoi s'agit-il ?
- Niels Harrit est un scientifique danois, spécialisé en nanochimie. En mars dernier, il a publié dans un bulletin scientifique à comité de lecture - ce qui pour un scientifique est un gage de sérieux - une étude dans laquelle il expliquait avoir trouvé, dans les poussières de béton des tours écroulées, des particules de nanothermite. Il s'agit d'un mélange chimique qui possède des propriétés explosives ou de fusion et dont les ouvriers des chemins de fer se servaient naguère pour couper les rails. Plus c'est petit, plus c'est exogène, et plus ça «pète». Cet explosif atteint très rapidement des températures de 2 500 degrés et brûle sans apport d'oxygène. Le kérosène que contenaient les réservoirs des avions ne brûle, lui, qu'à une température de 800 à 850 degrés. Or, l'acier ne fond pas à moins de 1580 degrés... Par ailleurs, la nanothermite peut servir, soit comme explosif, soit pour découper. Il est probable qu'il y a eu à la fois des charges de découpe et d'explosion, ce qui expliquerait que des poutres de plusieurs tonnes aient été expulsées à 180 mètres, ainsi que la vitesse à laquelle les tours sont tombées : 10 secondes, vitesse de la chute libre, au lieu des 30 secondes minimum qu'il aurait fallu pour écraser 110 étages, selon les spécialistes.
Vous soupçonnez les Américains d'avoir eux-mêmes miné les tours. Pourquoi ?
- Cet explosif est fabriqué sous licence militaire, dans des laboratoires militaires, à usage militaire. Il est donc permis de se demander ce que font ces particules dans les poussières du Worl Trade Center. Je vois mal des islamistes fabriquer la nanothermite dans les grottes d'Afghanistan... Ils auraient pu l'acheter, mais encore aurait-il fallu pouvoir placer les explosifs dans les tours. Car, selon Niels Harrit, il aurait fallu plus de 10 tonnes de nanothermite répartie dans tous les étages des deux tours et de la tour 7 - la troisième à être tombée - pour provoquer de tels dégâts. On sait par des témoins que des explosions ont eu lieu dans les tours, on les entend distinctement lorsqu'on consulte les archives filmées. Un témoin nommé Rodriguez, qui travaillait dans les « Twins Towers » et dont George Bush a fait un héros national car il a sauvé plusieurs personnes, a été brûlé par une énorme explosion dans les sous-sols.
Comment aurait-on pu introduire discrètement plus de 10 tonnes d'explosifs dans les tours ?
- Des journalistes de la télévision danoise l'ont demandé à Niels Harrit, qui leur a répondu : « sur des palettes », et leur a conseillé d'aller poser la question aux responsables de la société qui était en charge de la sécurité des tours, Securacom. Cette société, qui assurait aussi la sécurité de l'aéroport de Dulles, d'où est parti l'avion qui se serait écrasé sur le Pentagone, était dirigée... par Marvin Bush, le propre frère de George Bush, et par leur cousin Wirt Walker. Les responsables de Securacom n'ont jamais été interrogés par la commission d'enquête... Ils auraient pu expliquer pourquoi les chiens renifleurs d'explosifs avaient été retirés du World Trade Center quinze jours avant les attentats ? Des familles ont demandé des explications, elles n'ont jamais reçu de réponse. Peu de temps avant les attentats aussi, il avait été procédé à une opération de réfection des ascenseurs, au cœur d'une colonne d'acier qui monte dans la cage d'ascenseur. Ces ascenseurs avaient pourtant déjà été révisés à peine dix-huit mois plus tôt...
Vous avez abordé aussi dans votre livre le cas de la tour 7, la troisième à s'être écroulée, sans avoir été percutée par aucun avion...
- Le rapport final de la commission d'enquête passe purement et simplement sous silence la chute de cette tour, dans laquelle se trouvaient les bureaux de la CIA, mais aussi le bunker du maire de New-York, à l'époque Rudy Giuliani. On a avancé pour expliquer son écroulement que des débris entrés par les fenêtres de cette tour y avaient allumé des incendies qui auraient affaibli sa structure. Or cette tour, d'une hauteur de 165 mètres, est tombée elle aussi à la vitesse de la chute libre, en 6,5 secondes, dans son empreinte et sans qu'un seul des immeubles qui l'entourent ait été touché.
Vous doutez également de la version officielle concernant l'attentat contre le Pentagone. Pourquoi ?
- Le toit du Pentagone, censé avoir été également frappé par un Boeing, s'est écroulé seulement trois quarts d'heure après l'impact. Des photos prises par des militaires présents à ce moment-là laissent apparaître, au point d'impact, un trou de 5 mètres sur 5... fait par un avion de 38 mètres d'envergure ! En outre, une association rassemblant à la fois des pilotes de ligne et de chasse a fait savoir qu'il aurait fallu exécuter, pour se planter dans le Pentagone de cette manière, une manœuvre en spirale impossible à exécuter ! Le pilote de chasse qui a inspiré le film Top Gun, membre de l'association des pilotes pour la vérité sur le 11 septembre et qui affiche 400 missions de combat, a déclaré que lui-même ne saurait pas la faire - or, le terroriste qui est censé avoir réussi cette même manœuvre avec un Boeing 757 s'était vu refuser deux semaines auparavant la location d'un Cessna, parce qu'il n'arrivait pas à le piloter. Enfin, on ne trouve pas de débris de l'avion sur la pelouse : ni sièges, ni bagages, juste des pièces de métal qui font la surface d'une main.
Autre chose : le 757 est censé avoir traversé trois anneaux du Pentagone celui-ci est constitué de cinq «anneaux», bâtiments concentriques en béton armé, avec d'énormes poutres de protection. A la sortie, dans le sixième mur (il y a deux murs par anneau), on voit un trou circulaire de 2,30 mètre, dont on nous dit que c'est le nez de l'avion. Or le nez d'un 757 n'est même pas en aluminium, mais en fibre de carbone pour que les communications soient meilleures. De la fibre de carbone qui traverse des murs en béton armé ? Je demande à voir... Mais justement, en dépit des 84 caméras qui surveillaient l'endroit, on ne dispose pas d'une seule image montrant le choc et l'avion qui s'engouffre dans le mur : le FBI refuse de les montrer, en dépit des demandes des plaignants.
Mais que sont devenus l'avion et ses passagers - car il a bien décollé ?
- C'est une question à laquelle je suis incapable de répondre. On n'a rien retrouvé à l'intérieur du pentagone. La commission d'enquête a expliqué que la chaleur avait été telle que l'avion s'était volatilisé - moyennant quoi, sans crainte de se contredire, on a affirmé aux familles que leurs proches présents dans l'avion avaient été identifiés grâce à des traces d'ADN ou des empreintes digitales... Tout ce que je peux dire, c'est qu'il est impossible qu'un 757 ait percuté le Pentagone. Selon l'hypothèse la plus courue, il se serait agi d'un missile. Cette hypothèse pourrait être renforcée par les résultats obtenus par une spécialiste qui est allée mesurer la radioactivité sur place : elle est dix fois supérieure à ce qu'elle était à l'origine.
De même, je ne sais pas ce qu'il a pu advenir des personnes qui se trouvaient dans l'avion qui se serait écrasé en Pennsylvanie. On a trouvé un trou de 30 mètres dans un champ, là encore sans une valise, ni un siège, ni un morceau de fuselage. Selon une hypothèse, cet avion-là aurait été abattu par l'armée : après les attaques contre les tours et le Pentagone, il pouvait sembler préférable de le descendre et de tuer 47 personnes pour en sauver 4 000. Aujourd'hui, le gouvernement ne dément plus formellement cette hypothèse.
On a dit que des passagers de cet avion avaient téléphoné à leurs proches...
- Lors du procès de Moussaoui (survivant du groupe terroriste, ndlr), ses avocats ont demandé les expertises du FBI concernant les conversations téléphoniques d'avion jusqu'au sol. Les experts ont expliqué qu'il ne pouvait pas y avoir eu de telles conversations avec la terre ferme, de la hauteur à laquelle volait l'avion. En 2001, on n'avait pas encore la technologie suffisante. Il n'est pas impossible en revanche que les gens, au sol, aient reçu des coups de téléphone - mais de qui, comment, par qui ? Je ne le sais pas.
Pourquoi tout cela ? En se rendant complice des terroristes, le gouvernement américain aurait pris des risques énormes...
- Ce cas de figure s'est déjà vu : on sait aujourd'hui qu'avant Pearl Harbor, par exemple, les Américains avaient été prévenus de l'attaque japonaise. Pour les Américains, il était important d'aller en Irak et en Afghanistan, à cause du pétrole. Un an auparavant, un groupe néoconservateur avait d'ailleurs publié un Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC, Project for a New American Century), dont les rédacteurs expliquaient que les Etats-Unis étaient en train de perdre la guerre de l'énergie et qu'il fallait établir des bases au Moyen-Orient, mais que l'opinion publique américaine n'était pas prête à la guerre, « sauf à ce qu'un élément moteur n'advienne, du type Pearl Harbor, qui retournerait l'opinion et permettrait de passer immédiatement à l'action. » Je pense que Bush était au courant qu'il allait se produire quelque chose. La nuit précédente, il couchait dans un hôtel et contrairement à l'habitude, il y avait une batterie anti-missile sur le toit. Mais je crois qu'il ne pensait pas que ça irait si loin et qu'il a été doublé par Dick Cheney.
Propos recueillis par Hervé Bizien monde & vie 12 octobre 2009 -
PS : Le parti politique le plus riche de France,
Avec 59,8 millions d’euros de recettes en 2011, le Parti Socialiste remporte la palme du parti politique le plus riche de France, selon les chiffres publiés la semaine passée par la Commission nationale des comptes de campagnes et de financements politiques (CNCCFP). L’UMP le suit d’assez près avec une somme tout aussi astronomique: 53,1 millions de recettes.
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Le combat pour la famille n’est qu’un prélude : le 13 janvier commencera un combat de longue durée
Le 13 janvier approche et je crains que le « travail » de décapage idéologique du projet Hollando-LGBT auquel il aurait fallu s’employer ne soit alors qu’en partie seulement effectué, même si bien commencé ;...
...je pense en particulier à l’imposture intellectuelle commise par des conseillers politiques et culturels élyséens comme gouvernementaux et francs-maçons, qui a consisté à remplir le sac à idées de Monsieur Hollande d’une provision de « valeurs » dites républicaines quoique fortement trempées dans l’encre acide de la théorie du « gendeure » : lesquelles sont en général les condiments poivrés d’une bouillie philosophique qui convient certes aux estomacs d’acier de la secte de la Rue Cadet mais ne saurait en aucun cas servir de justification aux entreprises de démolition de notre société désirées désormais par l’État français.
Le point de conviction des manifestants du 13 est certain : il faut absolument défendre la paternité tout autant que la maternité ; ce fut l’un des buts de la rencontre à l’Espace Bernanos de l’alliance « Manif pour Tous », car le projet du président de la France de modifier radicalement notre législation à leur propos est tout ce que l’on veut sauf digne de sa responsabilité : il est des points de notre civilisation que l’État doit reconnaître hors des limites de son pouvoir comme sont parfois contraints certains tribunaux de se déclarer incompétents. [...]
Dominique Daguet - La suite sur France Catholique
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Manifestation du 13 janvier : oui à la famille, non à la tyrannie médiatique !
La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !
Polémia1-Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.
2-Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes. Le non-sens biologique rejoint ici l’arnaque chronologique. De même que parler de « mariage pour tous » relève de la novlangue puisque cela revient à changer le sens du mot mariage (l’union d’un homme et d’une femme selon le Code civil) et qu’au demeurant le projet de loi ne prévoit pas de revenir sur l’interdiction de l’inceste. Si la loi est votée, il y aura donc dénaturation du mariage mais non mariage pour tous. Quant au terme « homophobie », il est utilisé de manière terroriste pour tétaniser les adversaires du mariage gay. On ne débat pas sereinement sous la menace du Code pénal et du bannissement social.
3-L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités. On est ici au cœur de l’idéologie médiatique dominante fondée sur l’alliance du capital (attaché au mondialisme et à la suppression des frontières) et de la caste journalistique (attachée à la destruction des traditions). Après s’être attaqué à la nation (du latin « natio ») il est logique de s’attaquer à la naissance, au risque d'effacer les repères de la généalogie. Et porter un coup supplémentaire à la famille et au mariage, c’est choisir des cibles de choix pour qui veut établir une société indifférenciée. A contrario cela ne peut pas être accepté sans combat pour quiconque est attaché, par conviction religieuse ou philosophique, à l’ordre naturel dont la filiation est la clé de voute. D’où l’importance des manifestations hostiles.
4-Manifestations de protestation contre le mariage homosexuel que les médias dénigrent. C’est ainsi que les chiffres de la grande manifestation du 17 novembre 2012 ont été fortement minorés : habituellement friands de chiffres donnés par les manifestants, l’AFP et les médias de l’oligarchie ont cette fois choisi les chiffres de la préfecture de police préalablement sous-évalués. Même opération le 18 novembre pour la manifestation de Civitas, association de chrétiens de tradition qui fut accusée de violences pour s’être défendue de l’agression dont elle a été l’objet de la part des mercenaires féministes des Femen.
5-En revanche la manifestation pro-mariage gay du 16 décembre a, elle, fait l’objet d’une survalorisation : pour Le Monde du 18 décembre les partisans de la loi ont quasiment fait jeu égal avec ses adversaires. Il est vrai que cette fois l’AFP et les principaux médias ont choisi de retenir les chiffres donnés par les manifestants, pourtant sans aucun rapport avec les observations faites au point de départ (une Place de la Bastille vide) ni au point d’arrivée (la petite Place du Luxembourg remplaçant au dernier moment la Place de l’Opéra nécessitant 15.000 à 20.000 personnes pour être remplie). C’est ainsi qu’un rapport de 1 à 10 dans la réalité donne un rapport… de 1 à 1 dans les médias. Chapeau les désinformateurs !
6-Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.
7-La manifestation prévue pour dimanche 13 janvier 2013 s’annonce comme un grand succès par le nombre des participants attendus. Ce sera probablement la plus grande manifestation depuis celle de juin 1984 pour l’Ecole libre et celle du 30 mai 1968 contre la chienlit. Reste à savoir si ce succès de la majorité silencieuse se traduira en succès politique. Cela suppose de résister à l’intoxication et l’intimidation médiatiques :
- -il ne faut pas se battre sur les chiffres de participants aux manifestations mais sur les mètres carrés occupés : pour mémoire la Place du Luxembourg c’est quelques milliers de mètres carrés, le Champ de Mars : 243.000 mètres carrés. A bon entendeur, salut !
- -Il est inutile et nuisible de reprendre à son compte la thèse de « l’homophobie » car cela revient à « payer un droit de péage aux autoroutes de la pensée » (Philippe Bilger).
- -Il est inutile et nuisible de chercher des slogans gnangnans ou consensuels ! A contrario « Oui à la famille », « Un enfant, c’est une maman et un papa », « Non au mariage homosexuel » se suffisent, pour peu qu’on dise « Non à la tyrannie médiatique ».
- -Il est inutile et nuisible de chercher à finasser pour amender un projet de loi qui n’est « qu’une étape d’un long travail de sape visant à araser les repères de la vie des peuples » (Roland Hureaux).
Le seul objectif digne d’être poursuivi est celui du retrait pur et simple de la loi, soit directement, soit à la suite de son rejet par référendum : un référendum que souhaitent 69% des Françai
Polémia 4/01/2013
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On lui retire sa légion d’honneur pour faits d’OAS !
Vu sur Le Gaulois :
« Les bassesses se succèdent. Les socialistes décorent un imam de la Légion d’Honneur mais la retirent à Jean-François Collin, un Ancien Combattant mutilé pendant la guerre d’Algérie. Prétexte invoqué par la mafia socialiste : il a appartenu à l’OAS.
Nous avons vraiment à faire à un État pourri jusqu’à la moelle qui patauge en pleine trahison !
Les socialistes et leurs vassaux auront un jour des comptes à rendre ! Et ils le savent. C’est pourquoi « les chacals craignent pour leur peau… »
Ainsi, cet ex-membre de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS) s’est vu retirer sa Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Elle lui avait été décernée en 2011 à titre militaire comme mutilé de guerre en Algérie.
Rappelons ici que François Hollande est Grand Maître de l’Ordre en « qualité » de président de la république. Cette décision inique croit pouvoir s’appuyer sur l’article R96 du code de la Légion d’Honneur qui stipule que les peines disciplinaires (censure, suspension totale ou partielle, exclusion) « peuvent être prises contre tout légionnaire qui aura commis un acte contraire à l’honneur ». Comme si l’appartenance à l’OAS était un manquement à l’Honneur !…
Or, de plus, les membres et les faits relatifs à l’OAS ont été amnistiés depuis longtemps (voir ci-dessous).
Cette décision est-elle donc vraiment légale au regard des différentes amnisties prononcées depuis les « évènements » d’Algérie ?… Il semble bien que NON ! N’y a-t-il pas là matière à recours ?… Il semble bien que OUI !
Jean-François Collin, 73 ans, avait été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur avec traitement, dans la promotion du 5 mai 2011 réservée aux militaires et anciens militaires au titre de mutilé de la guerre d’Algérie, durant laquelle il avait servi comme sous-lieutenant. Il préside actuellement l’Association de défense des intérêts moraux des anciens détenus (Adimad) ayant appartenu à l’OAS.
Fidèle à sa Parole et à ses Camarades, Jean-François Collin n’a pas semblé surpris de cette exclusion.
Devant la stèle de l’Adimad à Marignane, le 1er novembre 2011, après avoir reçu sa décoration d’un ex-camarade de l’OAS, il avait alors dédié sa Croix de Chevalier « à tous les combattants de l’OAS qui sont morts les armes à la main ou ont été fusillés par le plus grand traître de l’Histoire de France (De Gaulle). Ce sont eux, aujourd’hui, qui devraient être honorés à ma place ! Et pour que les choses soient limpides, je vous promets que je ne porterai jamais cette Croix tant qu’il y aura un gaulliste ou un ami du FLN à l’Élysée! ».
Malheureusement, il y a aujourd’hui encore et toujours un grand ami du FLN à l’Elysée en la « personne » de Hollande lui-même !… à qui tout sentiment d’Honneur est totalement étranger. Son discours d’Alger est là pour en témoigner.C’est à cet « homme » qu’il devrait être interdit d’arborer la Légion d’Honneur !
* Marc Noé a été président de la section UNP-Essonne qu’il avait faite baptiser « Section Colonel Jeanpierre – 1er REP » avec Pierre Sergent pour parrain.
Amnisties de l’OAS
Dès le mois de décembre 1964, les prisonniers OAS condamnés à des peines inférieures à quinze ans de détention sont amnistiés, car il s’agit de prisonniers politiques.
En mars 1966, une centaine de condamnés est graciée et, trois mois plus tard, une seconde loi d’amnistie efface les condamnations des condamnés libérés.
Le général Jouhaud, condamné à mort le 13 avril 1962, passe 235 jours dans une cellule de condamné à mort, sa peine est commuée en perpétuité, il est libéré en décembre 1967.
En 1968, des anciens de l’OAS rencontrent Jacques Foccart pour lui proposer leur ralliement au régime gaulliste contre la «chienlit» et demander l’amnistie des membres de l’organisation encore incarcérés, ce qu’ils obtiendront.
Cette amnistie est promise par De Gaulle à Massu, lors de sa visite à Baden Baden.
En juillet 1974, une amnistie complémentaire efface d’autres condamnations pénales.
En décembre 1982, les officiers survivants sont réintégrés dans les cadres de l’armée par une nouvelle amnistie (loi du 24 novembre 1982). C’est ainsi que le Capitaine Pierre Sergent, Chef de l’OAS-Métropole, atteindra le grade de Colonel de Réserve.
En 1987, une loi sur les rapatriés amnistie les dernières condamnations encore effectives.» -
Les nouveaux maîtres du monde -Goldman Sachs
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Depardieu et Pavlov
Les trois coups de la nouvelle année à peine frappés, nous assistons, sans bouder notre plaisir, à une représentation pleine de rebondissements, d’épisodes farcis de pathos ou de comique, d’effets de toge ou de rires satiriques.
Depardieu est un personnage qui passe la rampe. Il a quelque chose de typiquement français – ce n’est pas pour rien qu’il incarne un Gaulois à l’écran – entre la démesure rabelaisienne et la grosse gueule à la Gabin, entre le mauvais garçon hugolien, un Jean Valjean redonnant vie à une rue populaire de Paris, fier de son père qui écoutait radio-Moscou, et le bourgeois épicurien, qui cultive son grand cru et fréquente qui lui plaît, les petits de son quartier, et les grands des palais présidentiels.
Son exil fiscal fut d’abord un malentendu. Ne s’agissait-il que de gros sous ? Il arrive parfois qu’une goutte fasse déborder le vin de bordeaux. Son soutien à Sarkozy était, manifestement intéressé. Il l’a dit lui-même : Nicolas l’a sorti d’une affaire embarrassante, de gros sous… Je ne suis pas dans le secret des coffres… La reconnaissance du ventre, quoi !
Mais, bon ! on aperçut sa grosse bedaine et sa trogne bouffie se caler au premier rang des sarkozystes électrisés par les cabotinages de l’agité du bocal médiatique. On se disait – et ce n’était pas une nouvelle – que c’était l’un de ces acteurs de gauche qui étaient passés de l’autre côté. On est tellement habitué à ce genre de coup de théâtre, dans les milieux culturels, que l’on n’y prête plus attention. Yves Montand donna, en 1984, le la, et chacun d’entonner la chanson décomplexée de l’argent qui, finalement, n’est pas si Mammon que ça, et qu’importe au fond la couleur du chat… »Vive la crise ! » Mais, à vrai dire, les côtés cour et jardin n’intéressent plus beaucoup le parterre, qui regarde, désabusé, de mauvais acteurs jouer une mauvaise pièce. Les coulisses seraient probablement plus intéressantes… mais il faut donner la patte.
Tout cette commedia bavarde pourrait faire partie du domaine strictement communicationnel, rien n’est comparable avec les engagements entiers d’un Gérard Philipe, d’un Reggiani ou d’un Gabin. Encore que… Qui démêlera la part du cœur et du porte feuille dans les foucades politiques de nos baladins et histrions ?
Mais Obélix a opté pour la troisième Rome. Ad augusta per angusta ? L’opulent pansu est-il parvenu, par la porte mesquine de l’avarice, à la considération ample et généreuse – celle de l’Histoire en train de se faire – du destin des peuples, comme ont pu le faire certains membres de l’aristocratie celte face à l’empire romain, qui donnait l’occasion à la civilisation gauloise de traduire son génie dans la langue d’Auguste ? Depardieu serait-il devenu eurasiste, c’est-à-dire partisan d’une multipolarité du monde, dont la Russie est, à juste titre, la championne, avec la Chine, l’Iran et les pays du BRICS ?
J’avoue que je ne suis pas devin pour sonder les cœurs et les reins. Un certain passé plaide contre le bonhomme, sa collusion apparente avec la droite d’argent après avoir copiné avec la gauche caviar, mais la lettre qu’il a envoyée à Poutine est très belle, très noble. Qe l’on prenne ses toquades comme des caprices d’enfant gâté, ou pour des lubies d’avare, importe peu. Je n’ai pas des dizaines de millions d’euro sur mon compte, et je ne peux donc pas partager la vision d’un homme qui se promène dans le vaste monde comme dans son parc. La jet set est un milieu grisant, qui propulse dans les sphères éthérées comme un nomade habitué des tarmacs et des hôtels cinq étoiles : on n’en sort pas indemne, et les bulles montent au cerveau. Il faut donc éviter deux écueils : le ressentiment, la haine facile pour le riche, en même temps une adulation vulgaire et grossière, qui associe la réussite à la possession d’une Rolex.
Le bébé n’est pas tout rose. Mais, tout compte fait, il aurait pu choisir l’Amérique, l’Angleterre, la Suisse, ou, in fine, la Belgique, comme il en fut question un temps. S’il ne s’était agi que de fric, les chemins étaient tout tracés par Chistian Clavier, Yannick Noah, Johnny Halliday, Florent Pagny, Alain Delon, Paul Loup Sulitzer, Marion Bartoli, Richard Gasquet, Gilles Simon, Jo-Wilfried Tsonga, Sébastien Loeb, Amélie Mauresmo, les familles Meunier (Carrefour, domiciliée en Belgique), Castel (Nicolas, Vichy Célestins, domiciliée en Suisse) ou Weirtheimer (Chanel, domiciliée en Suisse) ou Mulliez (Auchan et Décathlon, domiciliée en Belgique), Bernard Arnault… Tous de bons patriotes, à qui on ne cherche pas trop les poux sur la tête, étant donné qu’ils ont eu le bon sens de trouver asile dans des pays « amis », c’est-à-dire bien situés, comme il faut, dans l’orbe de l’infra-civilisation mercantile américaine et atlantiste. Bien leur en a pris, on ne va pas les mettre aux piloris ! Au contraire !
La première réaction, face à sa révolte antifiscale, son grognement d’ours outré qu’on lui enlève sa part de miel, ne pouvait qu’être une aubaine pour la presse meanstream. Un personnage aussi répugnant qu’Afflelou semblait lui venir en aide, afin de faire monter la mayonnaise. Depardieu devenait un héros de notre temps, celui des Kerviel et des Tapi ! L’être qui fait rêver, c’est l’homme au cul cousu d’or, passant les frontières comme un aventurier sans peur, sans remords, le brushing au vent, regardant droit dans les yeux un avenir mirifique où tous les humains copuleront, comme des Lemmings, dans une frénésie consumériste. La seule frontière sera le grand Océan de plaisirs où plongera l’humanité. Le Grand Bleu !
On nous a refait le coup de l’opposition irréductible entre la droite et la gauche. Il était temps, on ne voyait pas trop la différence, et l’enfumage législatif avec le mariage gay semblait faire long feu. Copé, Parisot et les petits couteaux du libéralisme sont montés au créneau pour hurler au socialisme étouffant, à l’assassin fiscaliste (c’est la France du succès qu’on égorge !), tandis que les petites gâchettes de la mafia opposée ont fait croire qu’ils défendaient le petit contre le gros sans scrupule. «Il y a quelque chose de particulièrement indécent à entendre ces gémissements des plus fortunés à côté du silence des Français qui voient leur pouvoir d'achat remis en cause», s’écrie Benoît Hamon, lequel n’hésite pas à participer à un gouvernement qui a voté la « règle d’or », qui obéit aux marchés financiers internationaux, ponctionne les Français, et pas seulement les obèses, dérégule le marché du travail, favorise la fermeture d’usines et la délocalisation… et présente une belle brochette de « fortunés ».
C’est sur ce terrain marécageux que tentèrent de nous mener, dans un premier temps, journalistes et politiciens. On s’y enlise forcément. Imaginez un joueur véreux qui vous force à utiliser un jeu de dés pipés. Ou un truand qui invente les règles, tout à son avantage, d’un jeu de cartes. Telle est la pensée unique. On nous place devant des absurdités, des paradoxes, des anomalies, des dysfonctionnements générés par le libéralisme mondial, comme le « coût trop élevé du travail », les « charges exorbitantes », « les règles trop contraignantes du marché », et tutti quanti, et le tour est joué : bon an, mal an, à coup d’alternances, on enfonce la leçon dans le crâne d’un peuple médusé, et on lui impose des remèdes que les choix économiques, sociétaux, civilisationnels, ont nécessairement, fatalement, produits. Face je gagne, pile, tu perds !
C’était sans compter sans ce chien fou de Gérard ! Un peu plus gros qu’Idéfix, un peu patou dans une salle de rédaction !
Et là, il faut invoquer ce bon vieux Pavlov, Russe célébrissime, et pour cause, car on peut le considérer comme le saint patron de notre modernité. Que devient son réflexe maintenant ? A la place du chien, les masses. A la place de la viande, la Russie de Poutine. A la place de la sonnette, un certain nombre de vocables attribués aux puissances qui résistent au Nouvel ordre mondial (dictature, corruption, propagande, démesure, grossièretés, folie, crime etc.), et cela donne une bonne bave universelle qui se répand à la une de la presse collaboratrice.
Le héros potentiel, que les journalistes occidentaux plaçaient au Capitole, se retrouve soudain au bas de la roche tarpéienne.
Les réactions valent toute anthologie de la farce universelle, et on doit les sauvegarder pour déchaîner les rires des générations à venir. Tant le mur du çon fut maintes fois passé avec maestria !
Commençons par notre premier ministre, Jean Marc Ayrault, qui qualifia de « minable » le comportement d’un acteur, peut-être le meilleur, actuellement. Il est vrai qu’une condamnation pour « favoritisme » est un brevet beaucoup plus noble.
Torreton, le bouffon du roi, le subventionné parisien, le petit envieux, s’attira, quant à lui, la risée, amplement méritée de Catherine Deneuve qui, pour une fois, fut bien inspirée.
Toutefois, c’est lorsque Depardieu annonça qu’il acceptait la proposition de Poutine, de lui octroyer la nationalité russe, que la meute se déchaîna. Ce fut alors une cacophonie d’aboiements de toutes races, du roquet, prolifique, au rottweiler, plus dangereux. Cela couina et brailla, gémit et creva de rage dans tous les coins du chenil.
Se faire des cheveux blancs pour son fric, soit ! Chercher à le planquer, à la bonne heure ! Œuvrer pour la bonne cause, transformer le poulailler en jungle, c’est encore plus cool ! Mais fricoter avec l’ours russe, quelle horreur !
Et on sort la grosse artillerie des jurons, des raccourcis, des condamnations expéditives, des exécutions sommaires. On se croirait revenu aux procès de Moscou, ma foi. D’aucuns ont vu, en effet, Gérard, rouler des patins aux dictateurs, à Fidel, à Vladimir, à Ramzan Kadyrov, à Islom Karimov, avec la fille duquel il poussa la chansonnette…
Il faut dire, horreur au delà de la Bérézina ! que Gérard gagne beaucoup d’agent en faisant là-bas de la pub, pour les banques, pour le Ketchup… Heureusement que ce dévergondage n’existe pas en deçà !
Le Point du 4 janvier n’hésite d’ailleurs pas, contre toute évidence, car Depardieu jouit en Russie d’une popularité immense, d'affabuler comme un arracheur de dent, comme à l’époque où Radio Paris mentait (ce qui n’a guère cessé !) : son éloge de la démocratie russe aurait, paraît-il, « provoqué un concert de critiques et sarcasmes envers l'acteur français sur les réseaux sociaux russes vendredi ». Tu parles, Charles ! On va te croire ! Et de citer Edouard Limonov, Matvei Ganapolski, Vladimir Sokolov, Herhermann, Tous évidemment représentatifs du peuple russe, opposants ultra-minoritaires subventionnés par l’Amérique, manipulés, comme les Pussy Riot, par la CIA. De même, les Echos titrent : « La russophilie de Depardieu attriste fans et détracteurs ». Qui le prouve ? Mailly, qui préfère les Pussy Riot à Poutine ? Cambadélis ?
Et nos commentateurs d’enfoncer le clou : ces régimes, affreux sanguinaires criminels contre l’humanité tortionnaires et patati. Bien évidemment, on fait référence à la torture, aux camps… La Russie ? Une grande démocratie ? Il se fout de nous, Gérard ! Et l’homosexualité, hein ! Qu’a dit Madonna, à ce sujet ? Et les Pussy Riots, ces vaillantes combattantes de la liberté, qui chantent quasiment à poil dans une église pour promouvoir la tolérance et le bonheur californien ? Pas étonnant que Brigitte Bardot suive Depardieu dans son élan, elle dont le ventre est encore fécond de la bête immonde.
Et Cohn-Bendit, avec sa gueule de vidangeur enivré par les odeurs, fait son petit caca nerveux : «Ce sont des crétins finis [Gérard Depardieu et Brigitte Bardot], s’ils ont envie de tous dormir avec Poutine qu’ils se mettent dans son lit», «L’autre fou qui déclare la Russie comme une grande démocratie, vraiment il faut être complètement malade et complètement plein d’alcool (…) pour dire des bêtises pareilles », «Et puis l’autre [Brigitte Bardot] qui veut quitter la France (...) qu’elle aille en Russie (…) En Sibérie ce doit être formidable pour elle.»… On comprend pourquoi ce poète des égouts a connu tant de succès, et qu’il surnage, si l’on peut dire, depuis si longtemps, sur les eaux croupies et usées du cloaca maxima européen.
On ne sait pas au juste à qui accorder la palme de la grossièreté, tellement les compétiteurs brillent de leur talent. Ce même Benoît Hamon, qui se prenait pour Robin des bois, se crut de l’esprit en proposant, à propos de BB : « Elle pourrait demander Gérard Depardieu en mariage, ce serait formidable. » On imagine les rires télécommandés du plateau. Sa collègue du gouvernement le coiffa sur le poteau en ironisant perfidement : elle aurait « une longue liste de personnes » qu’elle « voudrai[t] voir en Russie ». Probablement en Sibérie.
Mais la palme revient indubitablement aux écologistes parisiens,. Plus bobo qu’eux, on meurt ! Ils ont proposé que le Conseil de Paris « élève » ( !) les membres du groupe féministe russe Pussy Riot au rang de citoyennes d'honneur de la Ville de Paris. Eh bien oui, les très américanisées Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi y ont eu droit (propagande atlantiste oblige !) car, écoutez bien, "Paris est la ville où a été signée la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, c'est donc une ville qui doit reconnaître les personnes qui défendent les droits de l'homme". Rien moins que ça !
On connaît la chanson. C’est la même qui sature les ondes à propos de l’Iran, de la Syrie, récemment de la Libye, etc. Evidemment, en accusant la Russie de tous les maux, on n’ira pas voir de plus près si la démocratie est bien défendue au Qatar, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, si Israël, l’Otan, ne commettent pas des crimes de guerre, si les « rebelles » qui tentent de détruire la république syrienne ne sont pas des brutes sanguinaires, si l’Amérique respecte bien les droits fondamentaux, si Guantanamo, la torture délocalisée sont dignes d’une démocratie, si les prisons US, la chambre de la mort, ne sont pas pires que les prisons russes, si la démocratie est réelle, dans le pays des lobbys, du fric roi, de l’abstention massive, et si, chez nous, en France, dans le « pays des droits de l’homme » (rires), le système électoral est juste, lui qui empêche des millions de citoyens d’être représentés, où les médias sont cadenassés par une caste et ses larbins journalistiques, où les gouvernements mentent impunément et contredisent toujours la volonté du peuple, quand on lui donne la parole – ce qui, du reste, est rare. Sans parler de la corruption (la France est bien placée !), les affaires de mœurs, les scandales d’affaires etc.
Que dire de la décision de notre Depardieu ? On lui donnera sans doute raison, même si son geste prend sa source dans de mauvaises raisons. On ne s’étonnera pas que le parti socialiste ait donné des consignes pour étouffer la polémique. Un artiste comme lui, avec une popularité si grande, est contre productif en termes de propagande. Bouche cousue, donc ! On ne sait jamais ! D’aucuns pourraient se rendre compte que le pays est occupé par le parti de l’étranger, étranger à la nation, à son passé, son héritage, son histoire, étranger au peuple qu’il trahit et sacrifie sur l’autel d’un mondialisme mortel. Et le pire ennemi de cette caste cynique, c’est bien la Russie, qui revient à ses racines, à sa religion ancestrale, à son esprit, au simple souci de ses intérêts patriotiques. Ce que ne saurait tolérer les princes qui nous gouvernent !Claude Bourrinet http://www.voxnr.com
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« La France aveuglée par le socialisme » de Philippe Nemo
Si l’on en croit Philippe Nemo, la France de 2011 souffre d'un nombre attristant de problèmes, qu'elle ne pourra résoudre qu'en se délivrant de l'idéologie qui a provoqué la plupart d'entre eux en aveuglant les Français : le socialisme. Dans La France aveuglée par le socialisme, paru en novembre 2011, Philippe Nemo a rassemblé quelques-uns des articles qu'il a consacrés ces dernières années à cette question. Ils portent sur les problèmes institutionnels qui brident la démocratie dans notre pays, sur la censure pratique et légale, sur l'immigration, sur l'Etat providence, sur la fiscalité, ou encore sur la crise profonde que connaît notre éducation scolaire et universitaire.
Cet essai date de novembre 2011 ; la nouvelle politique française, celle du « changement », menée sous la houlette de François Hollande ne dément nullement cette analyse pertinente. Mais comme Philippe Nemo, ne perdons pas espoir : François Hollande est rentré dimanche soir à Paris après une quinzaine de jours de vacances au Fort de Brégançon, lâchant devant les journalistes: « la rentrée, c'est maintenant ».
Polémia
La France aveuglée par le socialisme est un excellent livre dont le but est d’analyser comment, grâce à ses réseaux et son mode d’application, une idéologie et ses concepts peuvent pourrir une société.
Alors que les siècles derniers (XVIIe, XVIIIe, XIXe) ont été particulièrement brillants, nous voyons bien comment l’ensemble de la religion du socialisme et ce qui l’entoure nous a fait régresser, à la fois dans les sciences, l’art, la religion ou encore l’économie.
Cette déconstruction s’effectue bien évidemment de manière sournoise et non avouée pour imposer ses buts : l’avènement de l’égalitarisme total, au sein duquel l’homme nouveau n’est en rien différent de son prochain, n’a plus ni racine, ni liberté de penser, ni talent ou personnalité, mais est juste un pion du l’Etat.
Cette régression est tout d’abord morale, s’en prenant à la tradition de liberté qui prévaut en Europe depuis des siècles, mais aussi à la religion. Le but du socialisme est de créer une nouvelle religion, à laquelle tout le monde adhèrera une fois que l’on aura réduit à néant la religion chrétienne majoritaire. Cette nouvelle religion a son Eglise (l’Etat), ses prêtres (professeurs), son message universel (droits de l’homme, égalité de tous les hommes sur terre) et ses lieux de culte (écoles, facultés, mairies). Pour que cette nouvelle religion advienne, il faut d’abord réduire la liberté de parole et de pensée : lois Pleven ou Gayssot pour ceux qui auraient le malheur de mal penser, dons colossaux d’argent à des associations pour qu’elles censurent (SOS racisme, HALDE), et enfin obtenir de la Justice qu’elle milite pour l’idéologie.
Il est bien évident que s’en prendre à la liberté d‘expression implique de s’en prendre au rayonnement intellectuel et scientifique d’une nation. Certaines choses sont peut-être bonnes à dire, mais d’autres un peu moins. Quoi de mieux alors que de contrôler le CNRS par l’Etat, d’imposer une pensée unique, de censurer tous les chercheurs ou d’interdire certains débats (comme l’immigration) ?
Dans cette esprit de décadence intellectuelle, illustrée par la piètre place qu’occupe la France dans les classements universitaires internationaux, l’école doit aller de pair avec l’université, et en effet des postulants à l’agrégation d’histoire placent Napoléon avant Louis XIII, et des étudiants en lettres ne savent nommer aucun philosophe entre Aristote et Kant ; parallèlement on ne compte plus les livres mettant au grand jour l’œuvre de destruction de l’école (Jean Paul Brighelli, Natacha Polony, etc.). Celle-ci n’est plus qu’une garderie où il ne fait plus si bon être premier et apprendre ses leçons. On n’y forme plus les esprits, on n’y donne plus le goût de la langue, de l’histoire et des sciences.
Lois liberticides, déstructuration des esprits, système universitaire en faillite, que manque-t-il à l’Etat pour assurer sa toute-puissance sur des citoyens désarmés ? L’impôt. Celui-ci est prélevé à des taux exorbitants et la moindre des choses est qu’on peut contester sa légitimité : l’Etat français est mauvais gestionnaire, des sommes colossales sont à destination d’associations idéologiques et l’Etat est extrêmement dépensier, sur le dos des contribuables, et au détriment de notre économie ; toute initiative privée est considérée comme une spoliation du public, et il faut donc rétablir l’égalité en taxant un maximum.
Il est intéressant enfin, de considérer comment ce système tient et qui sont ceux qui le tiennent. Cette oligarchie qu’est la France tient grâce à 3 groupes, et la représentation démocratique ne représentant pas l’expression du pays, cet ordre est loin d’être remis en question :
- - tout d’abord, les fonctionnaires : ceux-ci sont partout, pour tout, et tiennent véritablement les institutions en exerçant un monopole culturel ;
- - les syndicats, qui ont bien compris qu’ils pouvaient se faire entendre et respecter en exerçant des pression par le biais de grèves et d’actions violentes, et ainsi paralyser le pays s’ils le voulaient ;
- - la franc-maçonnerie, véritable mafia politique réunissant les puissants, est une autorité parallèle et opaque qui mine la société en court-circuitant les hiérarchies officielles pour imposer sa vision des choses, fusse au détriment des institutions.
La liberté de ton de l’auteur de ce livre est rare (vérités dérangeantes sur la franc-maçonnerie ou les syndicats), il dénonce de manière très pédagogique, expliquant les tenants et les aboutissants du mal national, qu’il est alors possible d’analyser : cette idéologie ravageuse qui s’incruste partout et pour tout détruire de l’intérieur. Nous devons sortir de cet état d’esprit, et, chose intéressant, l’auteur nous offre des pistes pour nous en sortir. Rien n’est perdu.
Louis Tode 18/08/2012
Philippe Némo, La France aveuglée par le socialisme, Bourin éditeur, collection : Politique, novembre 2011, 402 pages.
Correspondance Polémia – 20/08/2012