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Tous Fichés
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Pétrole, gaz de schiste, peut-on dire non ? - 21/09
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Le Pape rappelle les exigences de l’ordre naturel
Benoît XVI a adressé jeudi un message pour la paix, rendu public hier. Il a rappelé les positions traditionnelles de l’Eglise : la constitution du mariage, union d’un homme et d’une femme, ainsi que la condamnation de l’avortement et de l’euthanasie.
Le mariage comme « structure naturelle, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme« , doit être « reconnue et promue face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser« , a déclaré le Saint Père dans ce message qui sera lu dans toutes les paroisses, à l’occasion de la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2013.
Le pape a également jugé injuste de « codifier de manière sournoise de faux droits ou des abus qui, fondés sur une vision réductrice et relativiste de l’être humain et sur l’utilisation habile d’expressions ambiguës destinées à favoriser un prétendu droit à l’avortement et à l’euthanasie, menacent le droit fondamental à la vie« .
Benoît XVI a enfin souligné que les principes qui protègent la vie ainsi que le mariage traditionnel « sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute l’humanité« .
C’est dire que les principes sur lesquels repose la défense des valeurs traditionnelles sont accessibles à toute intelligence droite : car ils procèdent du droit naturel dont la portée est universelle, puisqu’il s’enracine dans l’ordre objectif d’une nature humaine qui nous est commune à tous, et dont Dieu est l’auteur. Par les seules lumières de la raison naturelle, l’homme de bonne volonté peut en effet discerner l’ordre que le Créateur a inscrit dans sa nature, et distinguer alors le bien du mal.
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[Vidéo] Frigide Barjot dénonce la violence et la haine du lobby homosexuel
Affirmant avoir « l’écoute » du ministère de l’Intérieur suite à sa demande de protection, Frigide Barjot a dénoncé ce vendredi sur I>Télé des « menaces de plus en plus importantes » proférées contre elle.
L’humoriste catholique a insisté sur le cas de Xavier Bongibault, un jeune homosexuel qui préside le collectif « Plus gay sans mariage » : « il en est à 15 menaces d’agression, une menace de viol plus des agressions véritables » suite auxquelles « il a porté » plainte.
« Nous portons plainte à chaque fois », explique-t-elle. « Nos meetings ne peuvent pas être tenus correctement », se plaint Frigide Barjot (qui s’estime également « diffamée sur Internet ») : « il y a sans arrêt des interruptions avec des gens qui viennent crier ‘Un hétéro, une balle, une famille, une rafale‘… »
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Tous unis contre l’impérialisme : manifestation samedi 2 février 2013
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Tant qu’il y aura des corsaires…
Le visage écrasé contre le bitume, les mains solidement maintenues dans le dos sur lesquelles glissait déjà le métal des menottes, Alexandre goûtait une nouvelle fois les bons traitements des forces de l’ordre mandatées par la République française, démocratique et humaniste. Coupable d’avoir déployé une banderole et craqué quelques fumigènes sur le toit d’un édifice public, il allait, une fois encore, connaître de longues heures de garde vue, parqué au milieu des dealers et des détrousseurs de vieilles dames, soumis au mille petites vexations d’une flicaille rendue encore plus odieuse par la conscience vaguement honteuse des basses-oeuvres politiques auxquelles on l’employait.
Les pinces métalliques volontairement trop serrées, les côtes martelées de petits coups de poings et de coudes, Alexandre eut une pensée amère pour ses « nationaux » qui continuent à brayer « la police avec nous ! » à la moindre occasion et rêvent de képis et de bottes au moment de s’endormir.
Entouré d’une armada digne de l’exfiltration d’un chef maffieux sicilien, il fut conduit vers le fourgon grillagé, première étape d’un parcours désormais bien connu. Demain matin, à l’aube, on allait sonner chez ses parents pour retourner la chambre dans laquelle il ne vivait plus depuis des mois, puis on irait saccager pour la forme son studio sous les toits, bien convaincus pourtant de n’y trouver rien de plus que la dernière fois, à savoir rien. Le scénario était bien huilé. Malgré la force de l’habitude, Alexandre ne put contenir un accès d’émoi à l’idée du voisinage de ses parents, sans doute persuadé que ceux-ci avaient engendré un dangereux criminel alors qu’il n’avait ni sang, ni drogue ou argent sale sur les mains mais simplement un drapeau tricolore et un trop grand amour pour celui-ci. Si seulement il avait pu se contenter d’être un « bon fils » comme les autres, un brave garçon qui joue à la playstation, fume du shit, se branle sur youporn et prépare une école de commerce… Mais non, il avait hérité du sang d’une race française qui se bat et se révolte, qui abhorre la tiédeur et la médiocrité et pense que son passage sur terre a d’autre finalité que la jouissance et la consommation. C’était presque plus fort que lui… C’était d’ailleurs cela, bien plus que la portée ou teneur d’actions militantes au fond assez modestes, qui irritait et insupportait tant le pouvoir : son acharnement entêté à les reproduire, à les multiplier. En face de ce jeune homme à la mâchoire carrée et aux larges épaules qui s’était jeté dans la voie où il y tout à perdre avec la même énergie que mettent tous les autres à l’éviter, les sentinelles et les domestiques du système avaient compris qu’ils avaient à faire avec quelqu’un qui ne renoncerait pas, qui ne transigerait pas, qui ne se soumettrait pas… C’était son caractère, peut-être même davantage que ses idées, qui inquiétait les fonctionnaires de la bien pensance et de la résignation aboulique. Un fanatique ? Oui, peut-être… sans doute même, mais de l’espèce la plus dangereuse, celle qui n’est pas mue par la haine mais par l’amour, amour d’une terre et d’un peuple dont son activisme débridé risquait de troubler le sommeil bienheureux gavé de drogues et de mauvaises graisses. En dehors de l’élimination physique ou de l’écrasement socio-économique, on peinait à trouver de solution pour se débarrasser de cette teigne qui, sans cesse, revenait à l’assaut….
Cette persévérance si peu raisonnable, cette abnégation jusqu’au-boutiste tellement anachronique suscitaient une détestation épidermique d’une rare virulence chez tous ceux qui s’étaient vendus, reniés, trahis pour quelques piécettes et une place au chaud… « Sale merdeux ! » glapissaient les folliculaires, « Petit con ! » reprenaient les élus du bon peuple, « Provocateur ! » rajoutaient les radicaux assagis… Des bordées de noms d’oiseaux venant de toutes parts qui ne pouvaient que le rendre sympathique à tous les coeurs libres et rebelles, même ceux qui peinaient à suivre son positionnement idéologique et regrettaient ses références poussiéreuses et ses slogans parfois simplistes. Car au delà des contingences politiques se crée une confrérie des flibustiers, des insoumis, des idéalistes et des rêveurs qui savent reconnaître sinon LA vérité du moins une parcelle de celle-ci au nombre et à la force des coups que le mensonge lui porte…
http://zentropaville.tumblr.com/post/37827262274/tant-qui...
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Une étude indique l’ampleur du remplacement de population à l’œuvre en France
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) — L’Institut de veille sanitaire, établissement rattaché au ministère de la Santé, a publié en juillet 2012 une étude montrant le pourcentage de naissances en France concernées par le risque de drépanocytose en 2010.
Cette maladie génétique a pour particularité de concerner quasi exclusivement les populations extra‑européennes, principalement « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord. »
La drépanocytose permettrait donc de chiffrer l’ampleur de l’immigration. En 2010, en Ile‑de‑France, par exemple, 60% des naissances étaient considérées à risque (carte ci-dessus). Ces chiffres permettent d’affirmer que 60% des naissances en Ile‑de‑France sont issues de populations extra‑européennes. En comparaison, la précédente étude basée sur les données de 2005 fait état d’un chiffre de 54%, ce qui montre que la proportion de naissances extra‑européennes, déjà énorme, augmente rapidement. Les chiffres des autres régions parlent d’eux‑mêmes. [...]
Cette étude fournit — partiellement — quelques chiffres fondamentaux de ces fameuses « statistiques ethniques » toujours interdites en France. Ils permettent d’appréhender dans toute son ampleur la réalité effrayante de la substitution démographique actuellement en cours.
Ce phénomène se constate partout ailleurs en Europe de l’Ouest. Le Royaume‑Uni, par exemple, présente une situation proche de la France. Selon le dernier recensement, en 2011, le pays compte 7,5 millions d’immigrés, en forte hausse en 10 ans, soit 13% de la population. Enfin, moins de 45% des Londoniens sont des Blancs de souche britannique. Ils sont devenus minoritaires dans leur propre capitale…
Cette immigration massive à un coût non moins massif… Plusieurs travaux ont été effectués sur la question, notamment par la Fondation Polémia, ou par Jean‑Paul Gourévitch pour Contribuables associés, dans une étude intitulée Le vrai coût de l’immigration. Cette dernière montre que l’immigration représente un coût net de plus de 17 milliards d’euros pour la France. Cela signifie que le coût de l’immigration régulière et irrégulière, des politiques d’intégration, des investissements publics en écoles ou en logements, de sécurité, est nettement supérieur à la plus value apportée au PIB par le travail des immigrés.
Crédit carte Une : Institut de veille sanitaire, via Fdesouche.
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Serge de Beketch et le Docteur Plantey - Ces esclaves que l'on vous cache
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Pays du goulag levant (ex-USA): La mise au silence des voix dissidentes continue…
La mise au silence de la dissidence continue au pays du goulag levant. Les voix des nations natives se lèvent de plus en plus, alors que de plus en plus de gens en Amérique du nord et du sud entrevoient la sagesse inhérente aux nations indigènes à intégrer dans notre société future.
Pour comprendre l’empire, il faut comprendre comment le colonialisme occidental a géré la question indienne en Amériques du nord et du sud.
La sortie du capitalisme et de l’étatisme doit devenir une priorité de notre réflexion.
– Résistance 71 –
“Le gouvernement américain fait de la discrimination raciale contre les natifs”
Press TV Le 12 Décembre 2012
url de l’article original:
http://www.presstv.ir/detail/2012/12/12/277725/native-americans-suffer-discrimination/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Le gouvernement américain fait de la discrimination systématique contre les natifs améridiens lorsqu’ils parlent de leurs problèmes, rapporte Press TV.
“Quand j’ai commencé à dire la vérité sur le nombre de natifs qui vivaient en Amérique du Nord lorsque l’invasion européenne a commencé, et que j’ai dit aux gens que le chiffre est passé de 100 millions de personnes en 1492 à 797 000 en 1934, je pense que quelqu’un n’a pas voulu que je dise la vérité”, a dit Jay Winter Nightwolf, un hôte radiophonique du American Indian’s Truth Show sur la chaîne de radio WPFW à Washington D.C
Nightwolf a critiqué les manageurs de la station de radio pour avoir récemment changé son émission de tranche horaire, qui était diffusée à une heure de grande écoute en soirée depuis 11 ans.
“Pour moi, cela revient à une forme de discrimination contre les diffuseurs natifs et les retransmissions natives, c’est également une façon de réduire au silence la voix des nations natives, mais nous ne serons pas une nouvelle fois réduits au silence.” A dit Nightwolf, ajoutant que cette manœuvre est une tentative de limiter son audience et un pas de plus vers son éviction de l’antenne.
Les critiques disent que WPFW est en train de changer d’une station communautaire en une chaîne de radio corporative et qu’elle retire un certain nombre de voix des minorités de l’antenne.
“Des programmes ont été changés à des horaires qui ne seront pas du tout efficaces pour communiquer avec leur audience ciblée. Dans certain cas, cela est fait de manière délibérée de façon à ce qu’il puisse être prouvé que vous n’êtes pas efficaces avec votre audience car votre taux d’écoute ne progresse pas, ainsi vous n’êtes plus indispensables pour cette station de radio et vous pouvez être viré”, a dit Ramon Grimaldi, un directeur d’émission sur une station financée par ses auditeurs.
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A quand la repentance pour les esclaves blancs de la traite transatlantique ?
« ... Et se rappeler que la moitié, peut-être les 2/3, des colons américains originels ne sont pas arrivés ici librement mais kidnappés, drogués, abusés, et, oui, enchaînés » (Elaine Kendall).
DANS son éditorial du 16 mai, Camille Galic illustrait de l'aphorisme fameux de Napoléon, « Une tête sans mémoire est une place sans garnison », l'odieuse repentance qu'on nous matraque sur la traite négrière. « C'est, concluait-elle, évidemment pour désarmer la garnison que notre mémoire est subvertie, dévoyée, persécutée et finalement prohibée au profit de mémoires non seulement étrangères mais aussi falsifiées, voire fabriquées ». Pendant deux cents ans, sur la même aire géographique atlantique, ce crime-là, pas plus qu'il ne fut le plus détestable, ne disposa de quelque antériorité.
Aussi est-il crapuleux de la part du président de la République française de vouloir imposer son étude aux écoliers. Honorant ainsi exclusivement ce qui n'est qu'une partie de l'esclavage transatlantique. Déjà, on ne cesse de présenter les Vikings comme les grands prédateurs esclavagistes du VIe au XIe siècle quand trafiquants vénitiens, génois, grecs, arabes, juifs, tatars, mongols, turcs mirent pendant mille ans nos ancêtres blancs en coupe réglée. Jusqu'à l'Al Andalous islamisé, Eden mythique de la société multiraciale, d'où par milliers femmes et enfants razziés d'Espagne et du Portugal partaient pour le Maghreb et au-delà comme l'a rappelé Le Choc du Mois (de juin) portant en titre « Stop à la repentance - La vérité sur l'esclavage ».
LES IRLANDAIS ET LES ALLEMANDS AUSSI
Mais il est un autre servage dont nul ne parle. Disparu théoriquement d'Angleterre au début du 17e siècle, l'esclavage resurgit lors de la conquête de l'Irlande par Cromwell entre 1649 et 1653. On estime à 100 000 le nombre des Irlandais, hommes, femmes et enfants envoyés comme esclaves dans les colonies d'Amérique du Nord. Linebaugh et Rediker, dans Marins, esclaves, prolétaires, Histoire cachée de la révolution atlantique, les évaluent en 1660 à 12 000 aux Antilles et à 8 000 en 1669 à la Barbade, où un rapport de 1667 décrit ces Irlandais comme « des miséreux méprisés par les Noirs et traités en esclaves blancs ». En 1640, sur 25 000 esclaves, 21 000 étaient blancs et 8 sur 10 ne passaient pas la première année. En 1670, l'Assemblée de Virginie, suivie par les autres colonies, vota une loi interdisant aux Noirs et aux Indiens de posséder un esclave blanc ("christian"). Au XVIIIe siècle encore, on en trouve en grand nombre dans les plantations du Maryland. En 1717, pour être élu à l'assemblée de Caroline du Sud, il fallait « posséder un homme blanc ».
De cette époque date le terme de redlegs qui désignait aux Caraïbes les esclaves irlandais, anglais, écossais, allemands, danois, qui, pour la plupart, moururent brisés physiquement, détruits psychologiquement. Il en existe encore des traces bouleversantes. A Belize et à la Jamaïque, on les appelle des bakras. A Bequia (Grenadines), à la Grenade et dans le district de Dorsetshire Hill à St Vincent, mais également dans quelques Etats américains où ils émigrèrent au fil du temps, ils ont su conserver, incroyablement, leur identité ethnique.
Aux Antilles françaises où le phénomène est demeuré tabou, parfois file un brin de vérité. Ainsi dans Le Marronnage aux Antilles françaises au XVIIIe siècle, l'historien de l'esclavage Gabriel Debien écrit-il : « Le "marronnage" existait autant chez les servants blancs asservis par contrat que chez les esclaves noirs. » De sorte que si un marronnage blanc coexista avec le noir c'est parce que, dans la Caraïbe française, il y avait aussi des esclaves blancs.
"PAUVRES EN SURPLUS", OCCULTÉS PARCE QUE BLANCS
Officiellement, cette main-d'œuvre blanche - qui colonisa également l'Australie à partir de 1776 - est dite indentured servants ou « domestiques sous contrat ». Venus du Royaume-Uni, d'Irlande, d'Allemagne, ils payaient, prétend-on, leur passage d'un contrat de servage de quatre à sept ans. « Qu'ils soient "serviteurs" ou esclaves, souligne Richard Hostadter dansWhite Servitude, ils souffrirent la même cruelle et déracinante traversée de l'Atlantique. Furent confrontés à la même difficile acclimatation physique et psychologique. Furent contraints au même contact oppressif et intime avec un maître inconnu. Et si l'on prend en compte le nombre des fuites et des suicides, les conditions dans l'un et l'autre cas ne furent sans doute pas très différentes ».
Mais outre le fait que, après le Waltham Act de 1723, l'Angleterre déporta en Amérique par dizaines de milliers ses voleurs de pain, l'historien américain Michaël Hoffman démontra - dans They were Whites and they were Slaves - que les « indentured servants » ne représentèrent qu'une petite partie de la servitude blanche et que 50 % des Européens échoués dans les treize premières colonies, après 1609, y furent plus maltraités que les Noirs.
Les sources historiques ne manquent pas qui montrent la permanence de l'esclavage dans le Royaume-Uni. Le terme "kid-napper", déformation de "kid-nabber", voleur d'enfants, est ainsi défini par le Dictionnaire Anglais des Bas-Fonds : « Voleur d'êtres humains, spécialement d'enfants ; à l'origine destinés à être exportés vers les plantations d'Amérique du Nord. ». Dans toutes les grandes villes britanniques, écrit dans Enchaînés le journaliste John van der Zee, « des gangs loués par les marchands écumaient les rues, saisissant de force les enfants et les emmenant en troupeaux à travers la ville vers les baraques du port ».
Au XVIe et au XVIIe siècles, la traversée de l'océan prenait entre neuf et douze semaines sur des bateaux surchargés. Le taux de mortalité, de 10 à 20 % chez les Noirs, rapporte l'historienne Sharon Salinger, atteignait au moins 25 % chez les esclaves blancs. Selon Foster R. Dulles, « ils enduraient le même inconfort et les mêmes souffrances que les Noirs » et « les enfants survivaient rarement aux horreurs du voyage ». Horrifié, l'historien A.B. Ellis, rapportait dans The Argosy que cette « cargaison humaine n'avait jamais accès à l'air libre. Dans les cales d'en bas tout n'était qu'obscurité, lamentations, puanteur, maladie et mort », comme l'apprit à ses dépens Françoise d'Aubigné, la future Mme de Maintenon, dont le père perclus de dettes avait été déporté vers les Isles et dont l'épouse et la fille connurent après sa mort un quasi-servage. Le 6 mai 1893, Ellis ajoutait : « Peu de gens savent qu'entre 1649 et 1690, un florissant commerce de prisonniers politiques vendus comme esclaves, parfois à vie, existait entre l'Angleterre et ses colonies. ». Dans le Calendrier des Papiers Coloniaux, année 1701, est mentionnée la vente d'esclaves "anglais". Une « pratique très fréquente » qui apparaît dans la Caraïbe britannique dès 1627. Dans son Agenda Parlementaire, 1656-1659, Thomas Burton, évoque un débat sur le commerce vers le Nouveau Monde de Blancs britanniques qualifiés non d' indentured servants mais d'esclaves. Marcus Jernegan cite un nommé Mittelberg qui affirme avoir vu au cours d'une traversée jeter par-dessus bord 32 dépouilles d'enfants. Dans White Servitude in Colonial South Carolina, Warren Smith confirme que « les serviteurs blancs voyageaient dans les mêmes conditions que les esclaves africains ».
Les matelots embarqués de force à bord des navires corsaires ou de Sa Gracieuse Majesté, étaient traités comme les esclaves noirs qui représentaient parfois un quart des effectifs. Peter Lamborn Wilson écrit dans Utopies Pirates : « Les travailleurs de la mer constituaient une sorte de proto-prolétariat. Les conditions de travail des marines marchandes d'Europe offraient un tableau abominable du capitalisme naissant - et les conditions prévalant dans les marines de guerre étaient encore pires ». D'ailleurs, jusqu'au début du XXe siècle, ce seront les mêmes hommes qui défricheront l'Amérique, construiront routes et voies ferrées, assécheront les marais, s'épuiseront dans les usines tandis que les Noirs traînaillaient dans les plantations du Sud.
Inventeur en 1960 avec Stanley Engelman de la Cliométrie, méthode d'évaluation historique appuyée sur les mathématiques et les statistiques, Robert Fogel, Prix Nobel d'Economie 1993, ne se fit pas que des amis en démontrant que les conditions d'existence des Noirs dans les plantations du Sud étaient bien meilleures que celles des ouvriers (blancs) du Nord, exploités dans ce que William Blake appelait les usines de Satan. Comme dans l'Europe livrée au capitalisme sauvage et à la révolution industrielle. Ou l'Angleterre de Charles Dickens, où pour huit pence par jour des enfants de six ans travaillaient seize heures d'affilée dans les mines. Fouettés et frappés à coups de barres de fer - les billy-rollers - pour un mot ou un geste. Des dizaines de milliers d'entre eux furent estropiés, défigurés par un machinisme primitif. Sans compter le sort tragique de milliers d'orphelins ramoneurs.
Alors, Victor Schoelcher ou le sanglant abbé Henri Grégoire, qui n'eurent jamais un mot de compassion pour les Blancs asservis, se consacraient à l'émancipation noire. En Angleterre, Granville Sharp créait en 1760 la Société anti-esclavagiste et en 1787 le Comité Parlementaire pour l'Abolition. De grandes âmes y adhérèrent. William Wilberforce, Thomas Clarkson qui menèrent de bruyantes actions politiques. Aujourd'hui, on couvrirait d'honneurs ces militants d'une « philanthropie télescopique » selon la formule méprisante de Dickens. Lui savait quels étaient les traitements honteux infligés aux « pauvres en surplus » des faubourgs d'Europe.
Jim REEVES. Rivarol du 4 juillet 2008