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lobby - Page 2500

  • Éric Zemmour : Valls, un faux dur, comme ses prédécesseurs à l’Intérieur

    Z comme Zemmour. « Manuel Valls joue admirablement son rôle. Il a la voix ferme, le regard acéré, les mots qu’il faut. Pas de régularisation massive, circulaire exigeante, juste, il cite la fameuse phrase de Rocard usée à force d’avoir servie : ‘La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.’ Mais… Tout est dans le ‘mai’.

    La com’ est impeccable, mais ce n’est que de la com’. Les compères du ministre de l’Intérieur jouent à l’unisson : les association de défense des étrangers et l’extrême-gauche crient au scandale, à la trahison, à la France des droits de l’homme, à la France terre d’asile. À droite, l’UMP et le Front national s’égosillent : ‘On ouvre les vannes de l’immigration !’ Comme si elles avaient jamais été fermées. Manuel Valls en profite pour passer au milieu, tel Moïse ouvrant la mer rouge en deux. ‘Ma politique est celle du juste milieu, modérée, ferme mais juste.’ Ah, la pièce est bien rodée. On l’a déjà vue jouée cent fois, par Sarkozy, par Chevènement, par Pasqua, par Defferre… 30 ans déjà. Comme ses prédécesseurs, le ministre de l’Intérieur socialiste ne maîtrise rien. Il fait semblant, avec beaucoup de talent. Valls est un méchant de pacotille, un dur en peau de lapin. Ses critères objectifs permettront seulement aux avocats des lobbies associatifs de faire pression sur les préfectures. [...]


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Valls, le faux dur par rtl-fr

    La suite du texte sur NdF  http://www.actionfrancaise.net

  • 94% des députés européens soutiennent le massacre des Blancs en Afrique du Sud !

    Un frémissement d'humanité répondrait-il aux canons du politiquement correct, prenant naissance dans ce temple du conformisme pleutre qu'est le parlement européen. Une règle de procédure introduite par trois députés non inscrits Philip Claeys (Vlaams Belang), Andréas Molzer (FPO) et Fiorello Provera (Ligue du Nord) protestant contre les meurtres de fermiers afrikaners vient de réunir 48 signatures de représentants de 19 Etats. On y relève quelques socialistes, Chrétiens-démocrates, Libéraux, comme le Belge Louis Michel, des membres non inscrits de ce que l'on appelle l'extrême droite et même... un communiste. En fait seul le groupe des Verts a refusé de signer l'interpellation. Ce qui d'ailleurs est tout à fait intéressant. Le peu ragoûtant Cohen-Bendit qui passe son existence à faire la leçon aux autres n'a rien à dire lorsque ceux que l'on massacre ne sont pas de son camp. On le savait il est vrai depuis longtemps. Piqûre de rappel.
    Par ces temps bouleversés d'ailleurs les massacres d'enfants boers n'auront pas suscité une ride d'émotion chez les tartuffes qui, pendant quelques jours, se sont emparés de notre espace médiatique.
    Sur les sites racistes noirs d'Afrique du Sud deux fonctionnaires de l'ANC ont diffusé pendant des mois une nouvelle comptine dont le refrain disait : « Un bébé blanc, une balle ». Les deux individus plastronnent toujours sur Internet. Mfundo Dlung-wane en rajoute même tranquillement sur le thème qui lui est cher : « Nous n'avons pas d'autre alternative que de tuer les bébés blancs. Simplement parce qu'ils vont grandir et opprimer nos bébés. C'est pourquoi nous tuons les bébés blancs. Lorsque le temps s'y prêtera, nous leur couperons la tête et ils deviendront des racistes blancs sans tête ». Alors imaginons une seconde - juste une seconde ! - le contraire. Un fonctionnaire des PTT qui chez nous posterait sur son site Facebook quelque chose comme : « Un bébé maghrébin ou un bébé noir... Une balle ». On doute que six mois plus tard, toujours dans son bureau de fonction il continuerait à faire le malin. Et pourtant on se marche sur les pieds, on rampe ici pour une caresse de quelque notable de l'ANC.
    UN RACISME QUI NE DÉRANGE PERSONNE
    C'est en mai 2010 que nos deux héros postent leur épigramme. A cette époque Jacob Zuma, président de la république d'Afrique du Sud, ne manque jamais de clore ses réunions publiques par une petite chanson dont le refrain est « Passe-moi ma mitraillette... ». C'est autre chose que le Karcher quand même ! Inspirée par toutes ces incitations venues de si haut, le 10 décembre de la même année une bande de bêtes féroces, âgées de 17 à 23 ans, déboule en plein après midi dans la petite ferme de Wilma et Attie Potgieter à Lindley dans l'État Libre d'Orange. D'abord les assaillants défoncent Attie, qui tente vaillamment de défendre sa famille, de 151 coups de "pangas", une lance effilée. Puis sur son corps sanglant ils jettent celui de Wilma qu'ils ont tuée d'une balle dans la tête après l'avoir soûlée de coups. Et sur ce tas de chairs encore frémissantes, lui ayant logé une balle dans la nuque, ils balancent le petit corps de Wiellemien  âgée de deux ans. Pour couronner le tout la police (noire) du coin fit savoir dans un communiqué « qu'il s'agissait d'une banale tentative de vol qui avait mal tourné ». Sauf qu'il en est des milliers comme celle-là, qui ont mal tourné, des milliers d'enfants, de femmes, de vieillards Blancs découpés, éventrés, dépecés dans le beau pays "arc-en-ciel" de Mandela. Et ce n'est jamais du racisme quand les victimes de la barbarie sont blanches. Le silence complice des média fit une fois de plus la démonstration qu'il existe de bons terroristes comme il en est de monstrueux.
    On pourra lire par ailleurs le texte singulièrement modéré voté au Parlement Européen par les 48 députés. A peine plus de 6 % des 736 inscrits. De quoi être atterré. C'est dire en somme que la quasi-totalité de ceux-ci - les mêmes qui ont poussé des cris d'orfraie lors des tueries d'Oslo ou du Sud Ouest - se contrefoutent de l'épuration ethnique pratiquée en Afrique du Sud contre les boers de la tribu blanche. Si tous les Partis sont représentés, les Verts exceptés - ce qui permettra de remettre à leur place les Mamère et les Joly lorsqu'ils viendront encore nous gonfler avec le terrorisme d'extrême droite —, une seule voix communiste, c'est vraiment le service minimum pour donner bonne conscience à Mélenchon. Et lui permettre à la première occasion de nous imposer ses prêchis prêchas de predikant à tablier de porc.
    Ce qui frappe tout de même est que la presque totalité des tartuffes socialistes, centristes et gaullistes n'ont pas plus de compassion pour les enfants martyrs du platteland sud africain qu'ils n'en avaient il y a 50 ans pour les dizaines de petits Pieds-Noirs estropiés ou déchiquetés sous les bombes déposées par des terroristes. Que célèbre aujourd'hui de façon répétitive le service public français. Notamment la 2 et la 3 où fanfaronnent des porteurs de valises pour lesquels ces bombes là étaient légitimes. Les petits corps désincarnés n'étant que la rançon expiatoire ordinaire du colonialisme. Comme ils le sont aujourd'hui de l'apartheid.
    René BLANC. Rivarol du 30 mars 2012

  • 17 000 ans qui contredisent la théorie de l'effet de serre

    Entre 2000 et 2011, à partir de l'analyse des carottes glaciaires, des cycles climatiques récurrents, des variations glaciales alpines, des fluctuations du PDO ou Oscillation Décadale du Pacifique, de celles de l'ENSO (El Niño) etc... Easterbrook publia toute une série d'études démontrant l'inéluctabilité d'une évolution de notre climat vers un refroidissement plutôt qu'un réchauffement. Insistant tout particulièrement sur le fait que le premier serait bien plus dramatique pour l'ensemble des sociétés humaines que le second. Il rappelait notamment que depuis 1470 se sont succédé des cycles alternativement chauds et froids de plus ou moins 27 années qui n'avaient rien à voir avec le C0₂ anthropique. De même depuis 17 000 ans sont survenus une dizaine de changements climatiques en moyenne dix fois plus brutaux que ne le fut le petit réchauffement observé entre 1977 et 1998 (03° d'augmentation de la chaleur depuis un siècle). Ce qui tend à indiquer que les causes ayant provoqué les changements climatiques passés sont tout autant responsables du plus récent d'entre eux. En octobre 2006 Easterbrook énumérait les plus importants bouleversements survenus au cours de ces 17 000 ans pouvant expliquer les évolutions actuelles. 1°) À la fin de la dernière grande glaciation. 2°) Au début du Younger Dryas ( Fin du Pléistocène, il y a 12 700 ans). 3°) A la fin du Younger Dryas ( il y a 11 500 ans). 4°) Au début de l'Holocène ( il y a 8 200 ans). 5°) Durant le Petit Âge Glaciaire. Chacune de ces périodes se traduisit par des refroidissements brutaux avec des incidences cataclysmiques sur la géographie, le climat, la faune, la flore et des ruptures sociales brutales pour les sociétés humaines pulvérisées par ces événements. Le GISP2 ice core, qui est le Groenland Ice Sheet Project 2 ou carottage en profondeur de la glace du Groenland permettant de remonter sur l'échelle du climat plusieurs millénaires en arrière, aura ainsi permit d'observer à la fin du pléistocène des chutes de températures de 8° à 12° sur une période de 20 à 100 ans. Avec les cataclysmes socio-économiques qu'on peut imaginer pour nos ancêtres.
    9100 ANNÉES DE CHALEUR
    Ces refroidissements brutaux ne représentèrent que des épiphénomènes assez courts dans le temps, s'ils furent dévastateurs. En réalité au cours des 10 000 et quelques dernières années il fit sur la terre bien plus chaud qu'actuellement, ce qui d'ailleurs permit l'émergence de toutes les grandes civilisations.
    Ainsi Easterbrook observe-t-il que l'année la plus chaude du XXe siècle aura été 1934, suivie par 1998 et peut-être 2010. Toutes les trois ayant été marquées par la présence d'un puissant El Niño, il doute fort que cela ait quelque rapport avec le C0₂ anthropique. Mais, bonhomme, il veut bien admettre tout ce que les météorologues de cour affirment. La NASA trafique-t-elle les données pour faire croire que, en réalité, 1998 aura été plus chaud que 1934, ce qui, du point de vue des gaz à effet de serre, serait plus conforme à la doxa du GIECC ? Il en sourit. Il doute même que 2010, malgré le début d'année en fanfare, réchauffé par El Niño, puisse concourir pour l'année la plus chaude. Décembre, en effet, aura été à peu près partout dans le monde le plus froid depuis un siècle. Quant aux six premiers mois de 2011, ils auront été les plus froids et les plus neigeux jamais relevés en Amérique du Nord depuis le XVe siècle. Et ce ne fut guère mieux en Europe.
    En fait, explique notre géologue de l'État de Washington, quelle importance tout cela peut-il avoir ? Et si on veut nous faire croire qu'un quelconque réchauffement actuel serait provoqué par les activités humaines, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. S'appuyant sur les carottes du Groenland, dont on commence à avoir décrypté une bonne partie d'entre elles, il montre que quelles que soient les températures actuelles, elles sont considérablement plus basses que celles de la plus grande partie des 100 derniers siècles. Et on ne peut accuser les activités humaines - même si elles se distinguèrent avec les civilisations minoenne et romaine - d'en être responsables. En réalité, conclut Easterbrook, « le climat s'est réchauffé lentement depuis le Petit Âge Glaciaire mais il a un long chemin, à parcourir avant de parvenir aux niveaux de température qui étaient les siens tout au long des 10 500 dernières années ».
    Sur ces 10 500 années en effet 9 100 furent plus chaudes que 1934/1998/2010.
    R.B. Rivarol du 1er juillet 2011

  • Jacques Bompard revient sur le racisme anti-blancs

  • Mariage gay : des auditions indignes d’une Assemblée nationale

    Mariage gay : les religions entendues à la sauvette

    Invités à l’Assemblée nationale, les responsables religieux n’ont eu que 4 minutes chacun pour débattre.

    Ils sont quarante-huit et manifestent contre André Vingt-Trois. Près de l’Assemblée nationale, ils tournent en rond, munis de pancartes en faveur du mariage homosexuel. « André Vingt-Trois, occupe-toi de ton culte » est leur slogan. Une militante qui tient à son anonymat explique : « Nous sommes très en colère parce qu’il s’oppose à nos droits. » « Il » étant l’archevêque de Paris. Avec cinq autres responsables religieux, il était invité, jeudi, par la commission des lois de l’Assemblée nationale pour dire pourquoi juifs, chrétiens, musulmans s’opposent au projet de loi pour le mariage gay. Travail démocratique que cette jeune femme va toutefois jusqu’à récuser : « L’Assemblée nationale n’a pas à écouter André Vingt-Trois ! »

    Dans la salle Lamartine, chacun des religieux dispose de dix minutes pour s’exprimer. Dans l’heure qui reste, le rapporteur de la loi, Erwann Binet (SRC-groupe socialiste républicain et citoyen), lance des questions et donne la parole aux douze parlementaires présents (lui compris : neuf SRC, un RRDP (radicaux de gauche), un écologiste, deux UMP, Xavier Breton et Éric Woerth). Cinq s’exprimeront longuement, essentiellement sur la notion d’égalité et de non-discrimination pour les homosexuels. Il restera donc moins de quatre minutes par religieux pour répondre aux objections.

    Ce qui irrite le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, qui appelle alors ses interlocuteurs politiques à un « débat sérieux » : « vous posez une masse de questions : avoir trois minutes pour répondre, c’est frustrant », lance-t-il. Et de critiquer la forme de cette réunion : « Nous voyons ici à quoi mène un dialogue fait dans l’urgence. Il faut maintenant nous dépêcher de débattre ! » Et conclut : « Trop pressé d’aller à la solution, on risque de ne pas écouter l’autre. »

    « Globalement vous êtes des lobbys »

    La solution, elle, semble déjà acquise pour les députés de gauche présents qui sont d’ailleurs les seuls à s’exprimer. L’Assemblée va voter cette loi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute pour eux. Les religions qui auront pu tout de même redire les raisons de leur opposition n’ont d’ailleurs pas grand-chose à apporter, car le « débat » se joue pendant cette seule séance. Le plus virulent sur ce thème étant Alain Touret (RRDP) : « Globalement vous êtes des lobbys », lance-t-il, attaquant directement l’Église catholique : « Vous appuyez votre pouvoir sur l’institution du mariage (…) mais à part quelques exceptions, vous vous êtes pratiquement trompés à chaque fois (…). La fracture entre vous autres et l’opinion est totale. »

    Curieusement toutefois, et comme la plupart de ses collègues, il insiste et conclut son propos sur la nécessité de tenir le débat à l’Assemblée et surtout pas dans la rue. Comme si la majorité avait peur d’une forte mobilisation pour la manifestation nationale du 13 janvier prochain : « Vous lancez vos troupes, vos évêques, jette-t-il à un cardinal Vingt-Trois impassible, vos catholiques s’il en reste » mais « restez plutôt sur le plan philosophique » et« laissez aux élus la responsabilité de décider ! »

    Ce qui fera réagir le grand rabbin, Gilles Bernheim. Ces interventions religieuses, argumente-t-il, sont tout, sauf « un front des religions ».« Jamais, ajoute-t-il, je récuserai le droit pour un couple homosexuel d’avoir des enfants » mais comment peut-on « imposer son désir d’enfant sur l’avenir même de cet enfant ? Droit et devoir sont ici remis en question. Et le mot mariage est dévoyé. »

    Le Figaro  via http://www.actionfrancaise.net

    Lire également : Mariage gay, des religieux indignés

  • Á qui profite le déclassement de l’économie française par Standard & Poor’s ?

    Á qui profite le déclassement de l’économie française par Standard & Poor’s ? L’usure internationale ne désarme pas, et c’est désormais au tour de la France, deuxième économie européenne, d’en faire les frais. L’agence privée étasunienne Standard & Poor’s a ainsi confirmé la dégradation des notes à long terme AA+ et à court terme A-1+ de la France. Cette décision intervient quatre jours à peine après le déclassement opéré par Moddy’s, une autre agence de notation. « Après la stagnation de 2012, a déclaré Standard & Poor’s, nous nous attendons à ce que la croissance de l’économie française ne dépasse pas 0,4% en 2013 ».

    Après avoir durement frappé les économies de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal, les financiers britanniques et étasuniens s’en prennent aujourd’hui à la France. Et ce, dans la continuité de la une de l’hebdomadaire The Economist du samedi 17 novembre (sept baguettes de pain entourées d’un ruban tricolore, reliées à une mèche allumée telles des bâtons de dynamite), pour lequel « la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne »… La « perfide Albion » aura pour le coup été parfaite dans son rôle de soutien à l’Oncle Sam, toujours ravi de voir les ennemis du dollar se prendre les pieds dans le tapis.

    La première des conséquences de la parte du triple A, c’est l’augmentation du taux d’intérêt exigé par les créanciers. Dans le contexte actuel, la France sera ainsi obligée d’emprunter moyennant des taux d’intérêt encore plus élevés. Quand on sait qu’environ 70 % des créances sur les dettes publiques sont possédés par les 10 % les plus riches de la population (qui touchent de facto 70 % des intérêts), on comprend aisément que le système de la dette publique enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres.

    Par effet domino, la note des entreprises nationales, des banques et surtout des collectivités territoriales sera remise en cause. Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l’État, elles ne peuvent pas bénéficier d’une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d’intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et apporterait fort opportunément de l’eau au moulin des thuriféraires du démantèlement des politiques publiques.

    Enfin, si les marchés continuent à imposer à la France des taux d’intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l’État jusqu’au porte-monnaie du consommateur.

    Au moment où notre ministre de l’économie et des finances se transforme en VRP du pacte de compétitivité devant des chefs d’entreprises, il est probable qu’un nouveau tour de vis fiscal, voire une baisse sensible des dépenses de l’État, soit nécessaire afin de rassurer les marchés et les emprunteurs.

    Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas prêts de voir le bout du tunnel. La crise semble totale et s’accompagne d’une exigence de destruction de tout ce qui entrave la concentration des richesses par les grands possédants. Ils appellent cela « déréglementation », « privatisation » ou « libéralisation ».

    L’idée selon laquelle il pourrait y avoir sortie de crise sans sortie du système qui l’engendre est une hérésie. Autant vouloir soigner une grippe sans tuer son virus. Cette chimère ne vise, une nouvelle fois, qu’à berner le peuple en lui faisant croire que l’avenir sera meilleur s’il accepte de nouvelles mesures antisociales. Souvenons-nous toutefois que l’histoire a montré que les révolutions ne sont pas prévues dans les calendriers électoraux de la bourgeoisie.

    C. Martin http://www.voxnr.com

  • André Frament - Les relations ambigües de l'islam et du mondialisme

    Floriano75

  • Pourquoi l’Europe se désagrège ?

    La détérioration de la situation économique en Europe peut engendrer de nouveaux Etats. Le renforcement de l’intégration des pays-membres a suscité les tendances centrifuges au sein de ces Etats.
    http://img687.imageshack.us/img687/7099/4separat1.jpg
    La carte de l’Europe peut se modifier dans les 3-4 ans à venir. Les nationalistes de la Catalogne qui ont remporté la victoire aux élections régionales se préparent au référendum pour se séparer de l’Espagne. Il est probable que la Flandre où la langue néerlandaise est courante va se séparer de la Belgique.

    L’accord sur le référendum concernant l’indépendance totale de l’Ecosse est signé. En Italie, « la Ligue du Nord » veut obtenir, au minimum, l’indépendance économique des provinces industrialisées du Sud qui est, selon eux, « paresseux et corrompu ». Cette année, la Bavière a demandé la réforme « de la constitution financière » de l’Allemagne ne tolérant pas les dépenses inefficaces de leur argent par d’autres régions.

    Le régionalisme est le revers de l’intégration européenne, estime le président de l’institut de la stratégie nationale Mikhaïl Remisov. Les petites régions n’ont plus peur de l’indépendance du fait d’être protégées par les structures européennes qui remplissent les fonctions d’un Etat.

    « La désintégration d’un Etat national est étroitement liée au renforcement des organismes supranationales européens. Auparavant, l’apparition d’un nouvel Etat était impossible sans potentiel démographique et économique, surtout en cas des litiges avec les pays voisins. Mais actuellement, ce principe n’est plus valable ».

    Il y a des experts qui disent que le renforcement de la désintégration est dû à la crise économique : les régions industrialisées ne veulent pas doter celles qui sont moins développées. Mais le directeur du centre d’études germaniques de l’Institut d’Europe Vladislav Belov estime que l’économie est le facteur secondaire.

    « Partiellement, c’est la réponse au multiculturalisme : plus d’attention est attachée à sa propre culture. C’est la croissance de l’autoidentification culturelle qui pousse aux conclusions suivantes : nous travaillons mieux et nous devons vivre mieux ».

    Pour le moment, les autorités européennes n’ont pas trouvé la réponse à ce nouveau défi. Le politologue, professeur Valéri Solovéy estime que la désintégration éventuelle des Etats fait partie des changements globaux engendrés par la crise économique :

    « Cela ressemble à la situation du début du XXe siècle. On voit apparaître une vague qui devient au fur et à mesure plus grande, et nous ne pouvons ni évaluer son envergure, ni connaître ses raisons». (…)

    Cameroonvoice via http://www.fdesouche.com

  • L’Allemagne se prépare à l’implosion économique française

    La Grèce à détourné l'attention des marchés pendant que la France, l'autre pilier principal de l'Union Européenne, connaît actuellement une contraction économique comparable à celle de 2008-2009. A présent que les grecs ont reçu un nouveau tour de vis pour rassurer les banques créancières du pays, l’hexagone est la prochaine cible…

     

    Les chiffres des ventes automobiles (poumon de l’économie frenchie) du mois de septembre 2012 sont pires que ceux de septembre 2008 (le mois de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers). Même l’optimisme chronique de la Banque de France semble contrarié et dévoile les mauvaises nouvelles : nous entrons à nouveau en récession avant la fin d'année.

    Au cours des dernières semaines, un cri d'alarme de nombreux dirigeants financiers prévient que l'économie française est dangereusement passée en mode « hors-piste ».

    Dans un entretien paru le 14 novembre dernier dans l'Express, Henri de Castries, chef exécutif des services financiers du Groupe AXA avertit clairement que la France est en perte de vitesse, non seulement face à l'Allemagne mais face à la quasi-totalité de ses voisins européens !

    « Il y a un fort risque qu’en 2013 et 2014, nous allons être à la traîne comme l'Espagne, l'Italie et la Grande-Bretagne ».

    Le 5 novembre, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, publiait un rapport commandé par le gouvernement appelant à un "traitement de choc" pour restaurer la compétitivité française.

    Le 28 octobre, un groupe composé des 98 chefs des plus importantes entreprises du pays remettaient une lettre ouverte au président Hollande sur l’insupportable dépense publique qui représente 56% du Produit Intérieur Brut : la plus élevée d’Europe !

    Cette lettre a été signée par la quasi-totalité des grandes sociétés françaises (à quelques exceptions près comme EDF qui est contrôlé par le gouvernement...).

    Sur ce constat, nous avons la confirmation que la France est en grande difficulté face à son partenaire allemand pour enrayer la crise du surendettement souverain.

    Le Ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a d’ailleurs demandé à un panel d’experts de se pencher sur les propositions de réforme pour la France, craignant que la faiblesse de la seconde plus grande économie de la zone Euro puisse mettre en danger l'Allemagne.

    Deux responsables, s'exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré à Reuters que Schäuble a fait une demande aux conseillers économiques du gouvernement allemand, plus connus sous le nom des « sages », d’envisager l’élaboration d’un rapport sur ce que la France doit faire...

    Image Reuters

    D’après l’économiste Lars Feld :

    « Le plus gros problème à l'heure actuelle dans la zone euro n'est plus la Grèce, l'Espagne ou l'Italie, mais la France, parce que rien n'a été entrepris pour rétablir véritablement sa compétitivité, et elle s’est même engagée dans la direction opposée ! »

    « La France a besoin de réformes sur le marché du travail, c’est le pays de la zone euro qui fonctionne de moins en moins bien chaque année, alors comment voulez-vous obtenir des résultats ? Les choses ne fonctionneront pas à moins que davantage d'efforts soient faits. »

    La France sera un problème bien plus important que l'Espagne ou l'Italie pour l'Union Européenne !

    Attachez vos ceintures, le plan de bataille des financiers est en place pour mener l'opération "CASH contre votre CDI"... comme les lecteurs du blog Gold-up l'avaient découvert dans cette vidéo dévoilant un document secret diffusé aux banquiers avant les élections présidentielles françaises...
    Lionel Ségaut  http://www.agoravox.fr