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lobby - Page 2501

  • Fronde des Tories contre David Cameron qui soutient le « mariage » gay

    Au Royaume-Uni, ce n’est pas la gauche mais la « droite » qui entend mettre en place le « mariage » des homosexuels. Ou plus exactement David Cameron, Premier ministre conservateur, qui dans cette affaire-là risque sa place de leader des Tories, affirme Hilary White de LifeSiteNews. Alors que la légalisation des unions des paires homosexuelles ne figurait dans aucun document de campagne, Cameron a lancé le processus en septembre 2011.

    Un vent de fronde souffle parmi les militants du parti, furieux de ne pas avoir pu faire entendre leur hostilité au projet et plus irrités encore par ce que la seule consultation publique organisée par le gouvernement n’ait pas porté sur la question de savoir si le « mariage » homosexuel devait être légalisé mais comment. De plus en plus de sondages font état d’une hostilité croissante parmi les fidèles de la « droite » conservatrice, alors même que le Chancelier de l’Echiquier, George Osborne, proche de David Cameron, assurait dans une lettre au Times que la légalisation du « mariage » gay allait rapporter de nombreuses voix aux Tories.

    Un groupe de 118 élus du parti viennent d’écrire aux électeurs de leurs circonscriptions pour annoncer qu’ils s’opposeront à tout texte visant à modifier la définition légale du mariage. Le Daily Mail a qualifié cette démarche de « plus importante rébellion Tory des temps modernes ».

    Alors que les conservateurs favorables au « mariage » homosexuel assurent que cette loi ne serait en aucun cas imposée aux personnes qui s’y opposent pour des motifs religieux, Simon Reevell, élu à la chambre des communes à Dewsbury, a fait savoir qu’à son avis une telle protection de l’objection de conscience ne tiendrait pas face à l’activisme procédurier du lobby qui auraient tôt fait de dire que si le « mariage » gay doit être légal pour éviter la discrimination envers les personns homosexuelles, le refus des objecteurs de conscience apparaîtrait nécessairement comme une discrimination condamnable par les tribunaux.

    Jeane Smits

  • Lafautearousseau s'associe à la "Manif pour tous" parce que la famille c'est la base de la nation !

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    Lafautearousseau s'associe pleinement, à la campagne lancée, courageusement, par l'Eglise Catholique de France et par divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous". Nous soutenons donc la manifestation d'ampleur nationale, en préparation pour le 13 janvier prochain.
    On sait que le cardinal André Vingt-Trois, à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI encourage cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu'elle y lance toutes ses forces, possède encore -on a eu, on aura, sans-doute, encore, l'occasion de le vérifier - une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.
    Les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont exprimées dans le même sens. En particulier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document remarquable, opposé à un projet de loi qui, selon lui, consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par une minorité et un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. Ces autorités spirituelles se déterminent en fonction de préceptes religieux, issus des Ecritures, mais aussi de considérations morales, anthropologiques et sociétales.
    Du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et aux conditions du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental et nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 13 janvier, comme à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue.
    Nous ajouterons, quant à nous, que se battre sur l'unique et ultime front (ultime, pour combien de temps ?) d'une opposition déterminée au "mariage homosexuel", si justifiée soit-elle, serait tout à fait insuffisant. Si, en effet, "la famille est la base de la nation", il y a déjà bien longtemps que la stabilité des familles françaises n'est plus une réalité, bien longtemps que cette stabilité est fortement atteinte, bien longtemps que la société nationale se dissout, s'atomise, au profit d'un individualisme de plus en plus accentué, avec tous les très graves désordres sociétaux qui en découlent. A terme, c'est notre capacité à transmettre notre culture et notre civilisation qui est en question. Nous voyons déjà, tous les jours, et en toutes sortes de domaines, les inquiétants effets de cette dissolution des familles françaises. C'est donc sur une ligne très en amont de la seule question du "mariage homosexuel" que nous devons situer le front de nos campagnes et de nos actions. Celui de la reconstruction de la famille française, sans quoi l'avenir national sera, de toute façon, compromis.

  • C'est le lobby rose qui commande !

    En democratie, on le sait, ce sont les lobbies qui gouvernent. Il suffit ainsi que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) menace pour que les politiciens, de droite comme de gauche, s’exécutent. Il en va de même désormais pour le lobby homosexualiste. Le 20 novembre, en ouverture du congrès des maires de France très hostiles pour beaucoup d’entre eux au projet gouvernemental de “mariage” homosexuel, François Hollande avait concédé que les édiles pussent user d’une « liberté de conscience » en ne procédant pas eux-mêmes à l’union civile de deux invertis. Tollé immédiat dans les milieux gays activistes. L’association Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), piquée dans son honneur et s’érigeant en donneuse de leçons, en arbitre des élégances, en gardienne sourcilleuse d’une morale à rebours, annonçait sur-le-champ que, “scandalisée”, elle suspendait « toutes ses relations » avec le gouvernement. Panique à gauche où l’on s’efforçait de rassurer le lobby arc-en-ciel et où l’on tançait d’importance le chef de l’Etat. « C’est une faute sémantique pour la portée symbolique de l’expression et de calendrier au lendemain de la mobilisation » des anti-“mariage” gay, selon un député socialiste, « un reniement », « une capitulation en rase campagne » expliquait Noël Mamère qui fut le premier édile, le 5 juin 2004, à procéder à un simulacre de mariage entre deux hommes dans sa mairie de Bègles, une cérémonie alors très médiatisée, « une proposition scandaleuse » pour le PCF, des propos “inadmissibles” pour Europe Ecologie-les Verts. Pas moins ! Le ministre de la Justice Christine Taubira s’est même fendu d’un communiqué pour mettre les choses au clair. « La célébration du mariage “pour tous” (y compris pour les pédomanes et les incestueux ?) sera assurée « dans chaque commune de France au nom de l’égalité des droits » et « l’Etat en sera le garant scrupuleux », a insisté Taubira. Le fabiusien Claude Bartolone a précisé quant à lui que « la clause de conscience n’est pas prévue dans la loi » à venir.

    Du coup, le président qui n’est pas un modèle de courage et qui ne sait même pas se faire respecter par ses concubines successives a reçu toutes affaires cessantes l’association Inter-LGBT et a cédé à toutes ses revendications, rétropédalant sur toute la ligne. « Il n’y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté », a affirmé, faraud, son porte-parole Nicolas Gougain, citant le président à l’issue de l’entretien. François Hollande a reconnu que le terme de « liberté de conscience » employé la veille n’était pas “approprié”, selon Gougain, qui s’est dit “rassuré”. « Le président a utilisé le terme, liberté de conscience, dans un contexte spécifique, parce qu’il avait été employé à plusieurs reprises par les personnes qui  l’interpellaient. Il répondait à cette interpellation », a-t-on tenté d’expliquer à l’Elysée. « Mais comme cela a été mal compris, qu’il y a eu de nombreuses interprétations philosophiques, le chef de l’Etat a jugé que l’expression devait être mal appropriée. La réalité, c’est la loi qui sera votée et appliquée dans les 36000 communes », assure-t-on encore dans l’entourage du président de la République. 

    QUE CE SOIENT des transsexuels, des bisexuels, des sodomites revendiqués qui dirigent de facto notre pays et donnent des ordres au chef de l’Etat qui s’exécute aussitôt et qui fait repentance pour avoir simplement envisagé une « liberté de conscience » pour les édiles peu désireux de se livrer à ce simulacre de mariage en dit long sur le régime que nous subissons et sur les temps apocalyptiques que nous vivons où l’inversion triomphe dans tous les domaines, où le bien, le beau, le vrai sont foulés au pied ainsi que le plus élémentaire bon sens. Pourtant, la concession de François Hollande n’était pas très importante puisqu’il s’agissait seulement de permettre la délégation du “mariage” à un adjoint et non pas d’empêcher cette union contre-nature en mairie. Mais même cette revendication minimaliste ne sera pas satisfaite car le lobby homosexualiste ne veut pas en entendre parler. Ainsi en a-t-il décidé, les élus de la République n’ont qu’à entériner son diktat. Le chef de l’Etat préfère écouter l’Inter-LGBT plutôt que d’entendre les maires. Voilà où nous en sommes ! Quant au président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, il opte pour une solution encore plus radicale: que les maires qui ne sont pas d’accord pour marier des homosexuels démissionnent. Point barre. 

    En effet ceux qui contestent ce projet de loi qui bafoue des millénaires de civilisation et s’attaque aux fondements même de la famille et de la vie en société sont accusés de n’être pas républicains. Et demain, fort logiquement, s’ils refusaient de procéder à ces pseudo-mariages (ce qui est peu probable vu le manque de bravoure et de convictions des hommes de notre temps), ils seraient démis de leurs fonctions, rendus inéligibles voire mis en prison. Telle est la logique tyrannique, liberticide du monde actuel. C’est à cela que l’on voit à quel point  […]

    jeromebourbon@yahoo.fr    

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  • Lettre ouverte à une racaille


    Cela fait déjà quelques années que je t’observe, toi ou tes semblables. Craint par certains, fascinant certains autres, je trouve finalement que tu ne mérites aucun de ces deux sentiments. En effet quand on y regarde bien, tu es plutôt pitoyable.
    Par tes vêtements d’abord. Enfin, si on peut appeler ça des vêtements. Tu paies des sommes folles pour quelques oripeaux dont des SDF ne voudraient pas. Les commerçants qui te vendent ça doivent bien rire. Chez les tiens, il y en a bien évidement ceux qui préfèrent le survêtement de sport. Pratique et passe partout, ils zonent avec, ils sortent en boite avec, ils dorment avec… Sans compter les casquettes, les ridicules couvre chefs que vous portez comme des schtroumpfs trisomiques.
     
    Ta dégaine aussi est à pleurer de rire. Tu te sens obligé de te faire tout un genre pour te déplacer de 3 mètres avec une démarche digne d’un homme des cavernes lobotomisé.
    Ce n’est encore rien par rapport au moment où on t’entend parler. Tu n’arrives pas à aligner 10 mots de suite sans faire 5 fautes. Et encore, qu’est-ce que ce serait si on te voyait écrire ? Ce que tu prends pour de l’argot branché n’est qu’en fait la représentation de ton inculture crasse. Sans compter qu’il t’est impossible de faire 2 phrases de suite sans un gros mot ni sans cracher par terre.
    Tu te la joues souvent comme un gros dur qui aime se battre et tu passes ton temps dans des salles de sport de combat. Mais en fait, tu ne te bats que si vous êtes à 10 contre 1. Et encore, si on peut appeler se battre le fait de racketter et d’agresser des personnes isolées et souvent âgées.
    Parfois, tu es d’origine étrangère et, au moindre problème, tu hurles au racisme…juste avant de traiter tes opposants de… « sale juif ». Ceux de tes compagnons qui sont musulmans, font parfois référence à leur « foi ». « Foi » qui ne les empêche ni de trafiquer, ni de voler, ni d’agresser, ni de boire de l’alcool ni de se droguer.
    Tu te la joues aussi comme étant fier ou ayant le sens de l’honneur alors que vous n’arrêtez pas de vous balancer entre vous aux flics. Toi et tes potes, une fois arrêtés, parlez parfois tellement vite que les policiers ont difficile à taper le PV assez vite pour vous suivre. Pour autant qu’ils vous comprennent quand vous pleurez et appelez vos mamans.
    Parfois, pour rire, tu vas avec tes copains dans une manif pour la Palestine où tu ne trouves pas mieux de casser et piller, histoire de bien plomber la cause pour laquelle, tu prétends manifester et à laquelle tu ne comprends absolument rien. Tu t’empresseras d’ailleurs d’aller fêter cela au Mac Do du coin.
    Tu n’es en fait que le pathétique bâtard d’une société américanisée, sans valeurs et sans repères Si tu n’étais pas l’ordure que tu es, tu serais même presque à plaindre.
    Bon, je te laisse, le samedi soir approche. Tu dois préparer ton numéro de clown violent et dangereux mais de clown quand même !

  • SOS Racisme : ÇA SUFFIT !

    Communiqué de Synthèse Nationale
     
    Soutenez notre campagne
    pour demander la dissolution de l'officine "SOS racisme" !
    Adressez-nous vos coordonnées (nom, prénom, adresse, courriel) en indiquant :
    "Je soutiens votre campagne pour la dissolution de SOS racisme"
    à l'adresse suivante :

    Reproduisez et diffusez le tract : cliquez ici

  • La repentance à l'origine du terrorisme ? Le point de vue de Marion Maréchal-Le Pen

    La technique des gouvernements est toujours la même : un problème ? Une loi ! Le gouvernement socialiste s’est inscrit dans les pas de ses prédécesseurs en faisant voter une loi de plus sur le terrorisme le mardi 27 novembre. Marion Maréchal-Le Pen, député du Vaucluse, a su élargir le débat. Nous livrons son intervention à la connaissance de nos lecteurs. C’est un document brut où figurent les interpellations de ses contradicteurs socialistes.
    Polém
    ia 

    Le sujet est grave, si grave, ce soir, qu'il nous conduit à oublier quelque peu nos étiquettes politiques pour nous retrouver autour d'une volonté commune qui est la lutte contre le terrorisme. C'est pourquoi M. Collard et moi-même voterons ce texte au vu de l'opportunité des mesures comme l'extension de la compétence des tribunaux français ou l'extension des condamnations.
    Permettez-moi cependant d'apporter un certain nombre de pistes de réflexion peut-être moins évidentes et un peu différentes de celles qui ont été conduites jusqu'ici.

    Qui sont ces terroristes ? De Khaled Khelkal à Mohamed Merah en passant par Zacharias Moussaoui, pourquoi des personnes d’origine extra-européenne et souvent de nationalité française choisissent-elles le terrorisme au nom du djihad contre les pays qui les ont accueillis, un pays qui, dans le cas de la France, a pourtant fourni à leurs familles allocations familiales, école gratuite, sécurité sociale, ainsi qu’un niveau de vie, des droits fondamentaux et une sécurité largement supérieurs à ceux existant dans leur pays d’origine. Il ne faut pas se mentir : la misère sociale n’est pas la seule cause de ces dérives. D’autres, plus indirectes, sont à étudier.

    Il y a déjà un certain échec de l’école de la République, qui n’a pas su intégrer ou au moins faire respecter la France.

    La responsabilité de la repentance

    Il y a ensuite le rôle de la repentance dans la banalisation du rejet de notre pays, de ses institutions, de ses lois et de ses coutumes. A l’heure où la majorité de gauche au Sénat dépose chaque mois de nouvelles propositions de lois mémorielles, dont le seul but est de rouvrir les plaies du passé, la question de l’opportunité de ces débats mérite d’être posée.

    M. Sébastien Pietrasanta (député maire d’Asnières-sur-Seine). C’est grave de parler ainsi !

    Mme Marion Maréchal-Le Pen. Peut-on aimer un pays dépeint à longueur d’ouvrages d’histoire comme un repaire de colons tortionnaires ? Peut-on respecter un pays dont la police de la République, selon ce qu’affirme le Président, par un jugement biaisé et sélectif, aurait envoyé dans la Seine des centaines de manifestants soi-disant pacifiques ?

    M. Paul Molac. (député du Mobihan) Mais c’est vrai !

    M. Eduardo Rihan Cypel (député de Seine-et-Marne). Cela s’appelle l’histoire de France !

    Mme Marion Maréchal-Le Pen. On ne peut évidemment pas. L’histoire utilisée comme arme politique s’est aujourd’hui retournée contre vous.

    Comme l’a justement souligné le 14 novembre au journal Le Nouvel Economiste un membre du Haut Conseil à l’intégration, Mme Malika Sorel, à force de cultiver le registre de la repentance, on a fini par totalement déprécier la notion d’identité française.

    L’identité française

    De là, la mécanique est simple : puisque le patriotisme est ringard, puisqu’il n’y a aucune raison d’aimer la France pour ses valeurs ou son histoire, puisque la croissance n’est pas là pour offrir à tous une reconnaissance sociale et une émancipation professionnelle, certains cherchent ailleurs un idéal, et, faute de le trouver dans la consommation et le matérialisme ambiant, la spiritualité est une voie qui peut fournir le prétexte aux dérives.

    Dans les banlieues, où les jeunes en mal d’identité se trouvent souvent désœuvrés au milieu de la délinquance et des trafics, l’islamisme trouve un terreau favorable et gagne tous les jours plus de place face à l’islam modéré.

    Islamisme, criminalité et religion dévoyée

    Cet islamisme est hybride, il se caractérise par un mélange de criminalité et de religion dévoyée. Tous les criminologues l’affirment, notamment Xavier Raufer.

    Les terroristes sont pour la plupart issus du banditisme ou de la délinquance. Ils ne trouvent en l’islamisme qu’un prétexte, une justification à leur volonté destructrice, à leur haine de la France et de tout ce qui la représente.

    Ainsi, avant de parler de terrorisme, il faudrait s’attaquer en priorité à la criminalité. Malheureusement, les premiers mois de la ministre de la justice ont continué la culture de l’excuse et de l’angélisme. La justice ne condamne plus fermement les crimes et délits, 82.000 peines de prison de moins de deux ans fermes par an ne sont plus appliquées.

    Français de papier ? Oser la perte de nationalité !

    Tant que l’immigration continuera et aggravera le sort des enfants d’immigrés déjà présents, la haine de notre pays se perpétuera et l’islamisme radical se développera. Comme l’a souligné encore Malika Sorel, je cite : en naturalisant à tour de bras des gens qui ne sont pas Français et qui n’adhèrent en rien à la culture française, on a institutionnalisé l’idée de « Français de papiers ».

    M. Eduardo Rihan Cypel. Hors sujet !

    Mme Marion Maréchal-Le Pen. On peut aujourd’hui être Français de fait mais ne rien avoir en commun avec la société française. Sur ce point, l’exemple de Souad Merah est particulièrement criant. L’apologie du terrorisme ou toute condamnation en lien avec une entreprise terroriste devrait entraîner la perte immédiate et automatique de la nationalité pour les Français naturalisés ou les binationaux. Il était indispensable de marquer le coup.

    Le fait de vouloir simplement prolonger des mesures censées être temporaires est symptomatique de cette habitude des gouvernements de droite et de gauche d’écoper l’eau sans colmater les brèches. On aura beau poursuivre partout en France les apprentis terroristes qui se sont entraînés au Pakistan ou ailleurs, tant que l’école dégradera l’estime que les jeunes ont de la France, tant que la justice sera molle et que la police continuera de travailler trop souvent en vain, tant que la misère continuera de gagner du terrain, cette loi, comme tant d’autres, ne fera que combler trop faiblement les voies menant à la criminalité et au terrorisme.

    M. Sébastien Pietrasanta. Beaucoup trop d’amalgames !

    http://www.polemia.com

     

    Source : Compte rendu analytique de l’Assemblée nationale.

    Les intertitres sont de Polémia.

  • Thérapie génique : L’enfumage des « grandes découvertes »…

    Jouer avec les soit disant « extraordinaires découvertes » et l’espoir des malades pour faire cracher au bassinet les généreux donateurs, pendant que les soins « normaux » sont de moins en moins remboursés…………

    Comme tous les ans, à quelques semaines du Téléthon, on a eu le droit à l’annonce d’une « grande découverte » qui n’a pour but, à la veille de la grand-messe annuelle de « télécharité », que d’inciter les heureux donateurs à mettre la main au portefeuille.

    Cette fois-ci, je suis tombé sur un article intitulé « UniQure commercialisera la première thérapie génique en Europe ». Comme toujours, l’avancée se révèle être du pipeau. 

    Regardons un peu : on nous dit d’abord pompeusement que « l’Europe vient de donner son feu vert au premier médicament de thérapie génique », puis que « l’Europe a exigé de nouvelles études durant trois ans avant d’accepter “dans des circonstances exceptionnelles” ce produit, qui pourrait coûter 1,2 million d’euros par patient… »

    Le traitement en question est donc loin d’être une réalité tant sur le plan technique (impossible à réaliser à une grande échelle : la maladie visée par le traitement en question ne concerne qu’une à deux personnes sur un million), que sur le plan financier. Qui pourra se le payer ? Donnez, donnez au Télethon, vous le paierez au centuple !

    Le patient finance la recherche, paie (très cher) le traitement, et l’industrie pharmaceutique s’enrichit, le tout avec la bénédiction des Etats et de l’Europe.

    On est donc, comme toujours, à des années lumières des promesses de la thérapie génique. Mais le but est de continuer à faire croire que le miracle est possible et qu’on s’en rapproche.

    Une vision obsolète et simpliste du vivant

    C’est exactement la même démarche qu’avec les plantes génétiquement modifiées (PGM), où on nous annonce depuis des années la fabrication de plantes qui pousseront dans le désert, qui fixeront l’azote de l’air. Tout cela relève du fantasme absolu : croire que l’on pourra surmonter des phénomènes aussi complexes, dont on ne connaît rien – ou pas grand-chose – des mécanismes intimes, en introduisant un, deux, trois, ou cinq gènes dans une plante, c’est croire au père Noël, mais c’est vendeur…

    Dans les faits, la quasi-totalité des plantes génétiquement modifiées cultivées à la surface de la planète ou qui font l’objet de demandes d’autorisation, sont toujours des plantes conçues pour accumuler des pesticides (insecticides et/ou herbicides) et rien d’autre.

    Ces deux technologies (thérapie génique et PGM) reposent sur une vision totalement obsolète et simpliste du vivant où les gènes tout puissants seraient des entités indépendantes, où toute la complexité des interactions géniques et du métabolisme sont niées, où tous les phénomènes épigénétiques sont ignorés.

    Ce champ relativement récent de la recherche en biologie étudie notamment comment les produits de l’ADN, constitutif des gènes, peuvent avoir un rôle fondamental et spécifique en rapport avec l’environnement, indépendamment de celui de l’ADN lui-même.

    Ajouter un bout d’ADN n’est pas anodin

    Récemment, des prétendus scientifiques qui réagissaient à l’étude du professeur Séralini sur le maïs OGM NK603 se sont offusqués des résultats de cette étude au prétexte qu’« intuitivement, on ne puisse imaginer » ou qu’« il est scientifiquement peu vraisemblable“qu’un bout d’ADN inséré dans de l’ADN puisse donner de tels effets (tumeurs mammaires et perturbation hépatorénale sévère).

    Ces scientifiques porteurs du gène de l’intuition n’ont de connaissance de la génétique que la génétique ‘ à la bourrin ‘ de Monsanto : on ajoute un bout d’ADN dans un génome et il fera ce qu’on attend de lui, sans interférer avec le reste du génome et de l’organisme…

    Or, l’étude de Séralini, quoi qu’en pensent ses détracteurs – qu’il s’agisse d’experts autoproclamés ou d’agences d’évaluation juges et parties qui ne veulent pas se désavouer – montre pourtant une chute importante dans l’aliment OGM du taux de deux métabolites (acide caféique et acide férulique).

    Il s’agit justement de composés secondaires de la voie métabolique dans laquelle est impliquée l’enzyme codée par le transgène introduit dans ce maïs (et dans 80% des OGM cultivés à la surface de la planète !).

    Un peu d’humilité face au vivant

    C’est cette chute d’acides caféique et férulique qui pourrait expliquer (au regard d’autres études publiées précédemment) l’apparition des nombreuses tumeurs mammaires chez les femelles et des problèmes hépatiques chez les mâles.

    Un effet spécifique de l’OGM avait déjà été observé il y a quelques années par Arpad Pusztai du Rowett Research Institute (Ecosse), spécialiste mondial deslectines, sur le rat consommant une pomme de terre transgénique (article paru dans The Lancet en 1999).

    …/…

    Tout ceci montre à quel point on ne connaît rien – ou pas grand-chose – du fonctionnement du vivant. On ne maîtrisera jamais avec un ou deux gènes manipulés dans un tube à essai ce que la nature maîtrise avec des milliers, et qu’elle a mis des centaines de millions d’années à élaborer. Mais l’humilité ne fait visiblement pas partie de la formation d’un certain nombre de scientifiques qui prétendent pouvoir ‘ maîtriser le vivant ‘ à défaut de le comprendre.

    (…) 

    Pour lire la suite, cliquer ICI

    Auteur : Christian Vélot

    Source : sciencescitoyennes.org

    Article relayé par : jacques   http://lesmoutonsenrages.fr

  • Obama, Tocqueville et la révolte de la minorité blanche

    Obama réélu, l’Amérique est foutue. Une question s’impose. Et si nous les Blancs étions devenus les indiens de quelqu’un ? De quelqu’un de plus fort et plus luciférien que nous ? Lisez Tocqueville, qui expliquait comment on déconstruit le comportement civilisé d’une nation pour en exterminer la population :

    « En affaiblissant parmi les Indiens de l’Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie européenne les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. »

    Consumérisme, destruction de la famille et du patriotisme, cela ne vous rappelle rien ? La liquidation par l’armada socialiste de tous les déterminismes ? Il faut censurer Tocqueville décidément !

    On ne sait jusqu’où peut descendre l’Amérique blanche. Elle en est au niveau de l’Europe, quoiqu’en pensent certains. Et on n’a pas encore élu et réélu d’Obama en Europe ! Pour financer ses guerres pitoyables et impitoyables, pour financer sa politique sociale qui est aussi une politique raciale, Barack Obama ne cesse avec l’aide complaisante et irresponsable du banquier central Bernanke d’endetter son pays, dont la dette aura triplé depuis l’an 2000. Le XXIe siècle, c’est pour l’instant l’odyssée en espèces, en attendant la catastrophe finale qui sonnera le glas pour l’occident tout entier et ce qui restera de la vieille race blanche.

    Une certaine propagande pro-américaine plus pernicieuse que tout nous a fait croire pendant des années, je dirai même des décennies, que les immigrés clandestins et tiers-mondistes travaillaient en Amérique alors qu’ils ne foutaient rien en Europe. C’est le même qui nous faisait croire que nos travailleurs ne voulaient plus bosser. C’est bien sûr totalement faux, les Blancs ne voulaient pas non plus de cette immigration imposée depuis Johnson en Amérique, et les Latinos, éternels espérés des candidats républicains, les Blacks, les Africains entrés, les Asiatiques aussi, tous ont voté Obama, comme le montre le professeur Kevin McDonald sur son site indispensable pour comprendre ce qui se passe (<theoccidentalobserver.com>), et ils viennent aux Etats-Unis pour s’y faire entretenir comme les autres en France. Le Blanc est une cow to milk, le Blanc est une vache à traire.

    En Californie, un des états les plus sinistrés de ce point de vue, on est passé en quarante ans de huit actifs pour un inactif à deux actifs pour un inactif. En Amérique, on récolte avec cinquante ans de temps de réponse le suicide programmé par la Big Society du maudit Lyndon B. Johnson.

    J’ai parlé de la Californie et cela permet d’insister sur le point essentiel : quels états vont faire faillite les premiers, et même quels états rednecks, les états blancs, réacs et cons, pour reprendre l’exquise prose des médias, vont faire sécession les premiers ? Car il n’y a qu’à lire les réactions et les commentaires, pas les journaux eux-mêmes bien sûr, les Blancs n’en peuvent plus ou bien constatent qu’ils n’en peuvent mais, constatant qu’ils ont été trahis par des élites hostiles, pour reprendre l’expression de Kevin McDonald.

    Nous avons les mêmes élites en Europe qu’en Amérique, formées par l’idéologie antiraciste et mondialiste, formatées par les écoles de commerce et de gestion anglo-saxonnes, fanatisées dans le projet de destruction de la civilisation helléno-chrétienne, pour reprendre l’expression de JMLP dans une interview accordée à un journal russe via l’auteur de ces lignes. Les Blancs dis-je se réveillent en Amérique et rêvent d’une sécession pour échapper à des élites devenues folles et à un Etat-providence tentaculaire et totalitaire. C’est tout. On verra comment tout cela se passera dans le futur, mais au rythme de notre vieillissement, de leur immigration et de notre endettement à tous, je vous garantis que cela ne va pas se passer très bien.

    Il était impossible en 2008 comme en 2012 de choisir un bon candidat républicain. Le dernier bon candidat fut Reagan. Depuis pour être républicain, il faut être un milliardaire pro-immigration et être fanatiquement du lobby belliciste au Moyen-Orient et de l’ordre nouveau mondialisé. Sinon on est mort, demandez au libertarien Ron Paul !

    Pour être sincère je n’aurais pas voté pour le mormon cette fois-ci pas plus que je n’aurais voté pour l’homme à la joue qui tombe la dernière fois : il ne manquerait plus qu’un échange de bombes atomiques avec Moscou et le tour serait joué, la race blanche effacée, alors que les Russes ne font que nous tendre la main pour construire l’Europe du Général de l’Atlantique à l’Oural et même, a dit JMLP, de Brest à Vladivostok !

    Cela étant Romney a fait 60 % chez les Blancs, plus encore chez les hommes, mais pas mal non plus chez les femmes !

    Je me demande d’ailleurs quel genre (sic) de Blanc il faut être pour voter pour Obama. Mais si Romney avec toute sa nullité, ses incohérences et son néant quantique (comme disait le NYT, journal pour une fois bien inspiré), a fait 60 %, cela montre bien que quelque chose ne marche plus très bien au royaume de l’oncle Sam et de la mondialisation siphonnée... Tout va se braquer là-bas, et je me demande jusqu’où cela ira au pays de John Wayne et de la gâchette facile. Comme dit Debord, le destin du spectacle (IE de la démocratie moderne) n’est pas de finir en despotisme éclairé.

    Une chose encore : j’ai parlé de minorité blanche, c’est fait au niveau des bébés. Les Blancs à la grande satisfaction de nos médiatiques abrutis sont minoritaires dans leur propre pays (c’est vrai, c’était celui des Indiens !), et grâce aux efforts de tous ! Ceci dit... Ceci dit... Dans notre monde moderne, on sait que ce sont toujours les minorités raciales et religieuses qui par chantage, terrorisme, harcèlement moral et autres, exercent le pouvoir. Et bien les Blancs arrivent comme des grands devant leur destin de minoritaires. Et ils devront prendre leur destin en main, ne pas le laisser entre les mains de l’Etat pauvre évidence qui a décidé de les décimer jusqu’au dernier.

    Donnons-nous du plaisir, replantons du Tocqueville avant qu’on ne l’expurge :

    « Le plus redoutable de tous les maux qui menacent l’avenir des Etats-Unis naît de la présence des Noirs sur leur sol. Lorsqu’on cherche la cause des embarras présents et des dangers futurs de l’Union, on arrive presque toujours à ce premier fait, de quelque point qu’on parte. »

    Et aussi :

    « L’homme blanc des Etats-Unis est fier de sa race et fier de lui-même. »

    On censure, et on ferme.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Parisot ferait mieux de se taire

     FPI-Le Gaulois - « Menacer de nationaliser le site ArcelorMittal de Florange comme le fait le gouvernement si le groupe refuse de le céder est scandaleux », a déclaré jeudi la présidente du Medef, Laurence Parisot, dans une logique ultra-libérale totalement étrangère à l’intérêt national et à celui des ouvriers.

    Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé avoir trouvé un repreneur pour la totalité du site mosellan. Il a également déclaré que le gouvernement était disposé à aller jusqu'à sa « nationalisation provisoire » si les négociations n'aboutissent pas d'ici vendredi, veille de la date-butoir fixée par ArcelorMittal pour la fin des négociations.
     
    « Cette déclaration est purement et simplement scandaleuse », a dit Laurence Parisot sur RTL. « Envisager une nationalisation, lancer simplement le débat sur un tel principe, est vraiment scandaleux. » C’est bien connu : on ne débat pas avec l’ultra-libéralisme…
    « C'est une expropriation », a ajouté la présidente de la première organisation patronale française. « Ébranler le principe du droit de propriété comme ça, à la va-vite, c'est très grave et en plus c'est très coûteux. »
    Et pas un mot pour les ouvriers de Florange… C’est pas scandaleux, ça ?...
    Au moins les choses sont claires !
    QUID D’UNE VRAIE NATIONALISATION ?
    Reste maintenant à savoir ce que Montebourg entend par « nationalisation ». En effet, commentant l’affaire, les médias ne cessent de reprendre benoîtement l’exemple d’Alsthom en 2003 comme « dernière nationalisation en date ».
    En fait de « nationalisation », à l’époque, l’État n’avait fait que prendre une participation à hauteur de 23% dans le capital de l’entreprise. Drôle de « nationalisation » en vérité !... et cela avait déjà provoqué des vagues à Bruxelles. Pour mémoire, Marion Monti, commissaire européen à la Concurrence avait déclaré : « Les Français peuvent aider Alstom par des mesures transitoires, comme des prêts à court terme; mais il est hors de question de faire dans le structurel, que ce soit par des prises de participation en capital ou des prêts à long terme. »
    Vous avez bien lu : « Il est hors de question… ». Déjà en 2003, Monti se sentait pousser des ailes… Ordonnant comme si l’Etat français devait obéir à ses injonctions. Qu’est-ce que ce sera alors la prochaine fois si Montebourg procède concrètement à une « vraie » nationalisation ?...
  • Palestiniens massacrés là-bas, Palestiniens manipulés ici

    Pendant qu’Israel écrasait les Palestiniens sous les bombes à Gaza, certains groupes mènaient une lutte idéologique à Paris et en Cisjordanie.

    Diverses organisations pro-palestiniennes appelaient à manifester le 18 novembre à l’Opéra, contre l’agression sur Gaza. Une fois sur place, on pouvait remarquer quelques jeunes agitant des pancartes à la gloire de la Syrie "libre", celle des mercenaires ; sur les marches de l’Opéra, bien au centre, et sous la grande banderole de l’UJFP (Union des Juifs français pour la paix), qui occupait la moitié de la largeur de l’Opéra, flottait le drapeau syrien des mercenaires, à 3 étoiles. A partir de 16H, les drapeaux mercenaires se sont multipliés, il y en avait autant que de drapeaux palestiniens ! Pourquoi n’y a-t-il pas de drapeaux loyalistes ? me disais-je. La réponse ne s’est pas fait attendre : 2 jeunes gens ont déroulé, depuis un des balcons, une pancarte avec la photo de Bachar el Assad ; aussitôt, ils se sont fait copieusement huer, et la pancarte a disparu. Je n’ai pas vu comment cela s’est fait : je faisais face aux porteurs de drapeaux mercenaires, essayant de faire entendre mon indignation, j’ai seulement vu tomber des fragments de papier. Les mercenaires syriens ont clairement pris le pouvoir à Paris, et se comportent déjà de façon terroriste (comme en Libye, moins, pour l’instant, les armes). Il est vrai qu’ils peuvent s’appuyer maintenant sur un ambassadeur officiel, reconnu par la France et les monarchies et émirats arabes (regroupement logique, uni par les valeurs démocratiques).
    Quand j’interrogeais quelqu’un dans la foule, il me répondait qu’il était là pour Gaza et qu’il ne fallait pas s’occuper des provocateurs. Il était clair que les manifestants se partageaient entre spontanés de bonne volonté venus exprimer leur soutien à la Palestine, et activistes de diverses associations qui ont détourné et récupéré la manifestation pour Gaza pour en faire une action de propagande en faveur des mercenaires syriens. Les organisateurs de la manifestation, s’ils n’ont pas organisé ce détournement, l’ont cautionné, car le service d’ordre ne voulait rien voir, se contentant de répondre : "pas de divisions entre Arabes" - curieux discours, en temps de guerres entre arabes, en Syrie et ailleurs.
    Je ne veux pas critiquer les militants sincèrement pro-palestiniens, et cette manifestation nous a permis d’entendre le Docteur Abdelaish exprimer avec une grande dignité (après la mort, dans l’opération israelienne de 2008, Plomb durci, de trois de ses filles) son espoir dans la victoire de la Palestine. Mais cette manifestation était encadrée par des mouvements dont la Palestine n’est pas la priorité, ou qui définissent, à la place des Palestiniens, quelles doivent être leurs priorités, et dans quelles limites doivent se situer leur action et leurs revendications.
    Et cette manifestation n’est pas un cas isolé.
    J’ai déjà eu l’impression gênante d’un exercice de ventriloque en regardant le film Cinq caméras brisées. Présenté comme un film palestinien d’Emad Burnat, il a reçu diverses récompenses et est passé à la télévision sur la 5, avant d’être diffusé dans une salle du Quartier Latin qui accueillait une organisation pro-palestinienne (à qui elle abandonnait la recette de la soirée).
    Ce film est présenté comme réalisé par un paysan palestinien (Emad Burnat) qui décide, à partir de 2005, de filmer les actions de protestation des Palestiniens de Bil’in contre le Mur israelien et les confiscations de terres et les arrachages d’oliviers qu’il entraîne. Ces actions sont admirables de courage et de ténacité, là n’est pas le problème, mais dans l’orchestration dont elles font l’objet dans le film : même un spectateur bien intentionné y perçoit des fausses notes : un Palestinien se comportant, dans les manifestations, de façon histrionesque, des dialogues artificiels entre le héros et sa femme (née au Brésil), qui ont évidemment été scénarisés, l’insistance sur le fait que le héros, gravement blessé, est soigné à Tel Aviv, et, surtout, l’affirmation répétitive que toutes les actions sont strictement pacifiques.
    L’explication des discordances apparaissait dans le débat qui suivait le film : le spectateur, pris par l’empathie à l’égard des Palestiniens, n’y faisait pas attention, mais le paysan-cinéaste était lui-même filmé par d’autres cameramen, israéliens ou occidentaux, dont la présence modifiait le comportement des policiers israéliens, étonnamment calmes. Ce dispositif jette la suspicion sur tout le film : est-ce vraiment la vision d’un Palestinien, que nous voyons, ou celle des organisations qui l’ont parrainé (et ont sans doute payé ces 5 caméras, successivement cassées par les policiers israéliens) ? Qu’importe, dira-t-on, si ce film contribue à populariser la résistance des Palestiniens de Bil’in ?
    Cela importe beaucoup, car le sens et les buts réels de la résistance palestinienne en sont dénaturés : le porte-parole, dans le débat, de l’organisation marraine, a insisté sur "l’idéal pacifiste " qui animerait les Palestiniens. Mais depuis quand les Palestiniens ont-ils un idéal pacifiste ? On peut comprendre, du fait de la tragique disproportion des forces en présence, que les Palestiniens adoptent des stratégies pacifiques : mais quel peut être le sens d’un "idéal" pacifiste face à la brutalité d’Israel ? Le seul idéal des Palestiniens n’est-il pas de pouvoir de nouveau vivre sur leurs terres ancestrales, qui leur ont été confisquées par des actions de guerre ? Leïla Shahid reconnaissait récemment que 20 ans de négociations n’avaient mené les Palestiniens nulle part, - si ce n’est à une terrible détérioration de leur situation.
    Cette tutelle des organisations françaises me navre quand je pense qu’étant étudiante j’ai pu entendre un représentant du FPLP* de Georges Habache, à l’époque (chantée par Jean Genet**) où la Palestine avait son armée de Libération, dissoute à la suite des accords de 1982, immédiatement suivis par les massacres de Sabra et Chatila, dans les camps de réfugiés vidés de leurs défenseurs, en route (conformément aux accords et avec la garantie de Mitterrand) pour Tunis.
    notes
    * Front Populaire de Libération de la Palestine créé dans les années 70 par Habache, un leader charismatique, chrétien, sans doute beaucoup plus à gauche qu’Arafat.
    ** Dans Le captif amoureux, où Genet décrit la vie dans les campements de l’armée palestinienne, en Jordanie, près d’Irbid.
    source
    Le Grand Soir :: lien