Jean-Claude Juncker prononçant l’éloge de Karl Marx, Emmanuel Macron, à Aix-La-Chappelle, vantant le rêve européiste : le mois de mais a vu se dévoiler la face hideuse de Bruxelles, sans plus aucune des sirènes qui berçais, jusqu’à présent, les naïfs.
C’est à Trêves, ville natale de Karl Marx, que le président de la Commission européenne s'en est allé, sans vergogne, vanter le père d'une des idéologies les plus mortifères, les plus sanglantes que le monde ait connues - tandis que la Chine offrait, pour la circonstance, une gigantesque statue du penseur du communisme.
On pourrait croire que ce qui n'était qu'une manifestation logique de la part des dirigeants chinois relevait d'une incongruité pour Jean-Claude Juncker. Ce serait manifester une naïveté sans bornes. Car l'éloge n'est pas tout. Le président de la Commission européenne, qui se revendique de la démocratie chrétienne, s'est exprimé dans un temple protestant, au niveau de l'autel - ce qui est déjà monstrueux, si l'on veut bien penser qu'il s'agissait de faire le panégyrique du père d'une des idéologies les plus contraires au christianisme.