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lobby - Page 591

  • Des migrants en sûreté : nous voilà rassurés…

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    Le « flash actu » du Figaro demeure une source d’information rapide pas trop triturée dans le sens politiquement correctement orienté. Mais il s’y lit des télescopages d’information véritablement révélateurs.

    Jugez-en dans ces deux entrefilets consécutifs du 8 août :

    16:04 Carcassonne : deux jeunes violemment agressés dans un train. Parce qu’ils ont demandé à un passager d’arrêter de fumer, les deux Toulousains ont été frappés par six personnes.

    15:26 Pas-de-Calais: 33 migrants secourus dans la Manche lors de deux opérations.

    Voici les détails présentés dans l’ordre chronologique.

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  • Lâcheté ordinaire

    tc3a9lc3a9chargement-2-1.jpgLa législation permet, d’ores et déjà, de pratiquer une « interruption médicale de grossesse » jusqu’à l’accouchement, en cas de péril pour la mère [une situation évidemment distincte de l’IVG, autorisée jusqu’à la douzième semaine de grossesse]. Entre deux vies, celle de la mère et celle de l’enfant à naître, juste avant la naissance, la loi autorise ainsi à sacrifier la seconde pour sauver la première. Toutefois, un amendement présenté par des députés socialistes et LREM, dans le cadre de la discussion actuelle autour du projet de loi  bioéthique, chamboule l’équilibre ainsi défini en étendant la notion de péril à « une détresse psycho-sociale ». Cette extension soulève d’infinies questions. Qui est habilité à définir la notion de détresse psycho sociale, éminemment subjective? La menace d’un suicide de la mère, par exemple, autorise-t-elle à tuer l’enfant à naître? Oui, de toute évidence, selon ce texte. Mais quelle différence fondamentale existe-t-il entre un enfant, un quart d’heure avant la naissance et un quart d’heure après? L’être est parfaitement constitué au moment de la naissance et en interaction avec sa mère – comme le savent tous les parents. Le droit de mettre fin à son existence, pour des raisons de détresse de la mère, se justifierait-il par l’absence d’une conscience apparente? Mais alors, il en est exactement de même pour l’enfant né depuis quelques heures, voire, depuis un ou deux mois! Bref, tout en évitant les grands mots et comparaisons historiques, comment ne pas  constater que le rapport à la civilisation et au respect de la vie humaine et de l’enfance est en jeu  dans ce débat? Or, à quel phénomène assistons-nous jusqu’à présent? Un silence assourdissant, total, obtus, de la classe politique sur le sujet, dans son ensemble, de l’extrême gauche à l’extrême droite, des religions, autorités morales et de tous les intellectuels ou supposés tels. Pourquoi? Inconscience, désinvolture, détachement, dans la torpeur d’août? Non, ils sont parfaitement au courant, comme nous. Triomphe de la lâcheté, de la couardise: terrorisés à l’idée de passer pour des réactionnaires ou conservateurs, ils se taisent et la tête dans le sable, comme des autruches, font semblant de n’avoir rien vu. C’est la lâcheté, comme bien souvent, qui nous perdra.

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    https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/08/04/lachete-ordinaire/

  • Les médias de grands chemins et les autres

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    La chronique de Philippe Randa

    « Médias de grands chemins » : rendons à l’OJIM (Observatoire du journalisme – www.ojim.fr) ce qui lui appartient : on trouve en effet cette significative expression dans la conclusion d’un article fort instructif sur le respect du confinement imposé aux Français : « Il ne faut pas compter sur les médias de grand chemin pour jouer un rôle de vigie et encore moins de lanceur d’alerte. »

    Et pour cause ! N’hésitant pas à parler de « confinement à géométrie variable », l’OJIM dresse la liste des consignes données aux forces de l’Ordre, notamment durant la période du ramadan. Consignes qui, selon l’article « s’accumulent et mettent dans l’embarras une partie de la classe médiatique. »

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  • Les Femmes Iraniennes Défient les Mollahs ; les Féministes Occidentales Regardent Ailleurs

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    De courageuses femmes iraniennes sont à la pointe du soulèvement contre le régime iranien. Elles nous remémorent l'avant de la révolution islamique de 1979, quand le voile n'était pas obligatoire. Elles en connaissent le prix : nombre de celles qui ont participé aux manifestations contre le régime ont été violées et torturées en prison. Photo : des femmes voilées apparaissent dans une émission de propagande à la télévision publique iranienne, le 12 juillet 2014. (Photo de Behrouz Mehri / AFP via Getty Images)

    • Avant 1979, les femmes iraniennes étaient libres. Elles veulent le redevenir.
    • Les féministes iraniennes qui refusent le hijab sont courageuses. Mais leurs homologues occidentales qui portent un chapeau rose et les abandonnent sont des misérables.
    • Pourquoi la barbarie iranienne est-elle si facilement tolérée en Occident ?
    • Il y a trente ans, le mur de Berlin tombait parce que des citoyens ordinaires voulaient recouvrer leur liberté de mouvement. Aujourd'hui, le mur du régime iranien pourrait être abattu par ces femmes ordinaires qui veulent retrouver la liberté de porter ce qu'elles aiment, qui refusent courageusement de marcher sur les drapeaux d'Israël et des États-Unis - et entendent jouir à nouveau du vent dans leurs cheveux.
    En octobre 1979, l'ayatollah Ruhollah Khomeiny a donné l'une de ses rares interviews à feu la journaliste italienne Oriana Fallaci. 
    A la question : le voile est-il le symbole de la ségrégation que la révolution islamique impose aux femmes, Khomeiny a répondu : « nos coutumes ne vous regardent pas. Si vous n'aimez pas le vêtement islamique, vous n'êtes pas obligé de le porter parce que le voile islamique est fait pour les jeunes femmes honnêtes et convenables. »
    « Merci de votre réponse, » a répondu Fallaci. « Et puisque vous m'en donnez la permission, j'enlève ce stupide chiffon médiéval à l'instant ».
    Fallaci retira son voile et quitta la pièce sans ajouter un mot.
    En retrouvant le geste de Fallaci, les femmes iraniennes sont à la pointe du combat contre le régime.

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  • Quand l’idéologie verte se heurte au réel de la production agricole, par Alex Verrier.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    En ces temps où l’écologisme envahit tout l’espace public, où il est de bon ton de regarder de travers un agriculteur sur son tracteur traînant sa sulfateuse, les contraintes techniques s’imposent parfois.

    Cette année, les producteurs de betteraves auront à souffrir d’une perte probable de production de 40 à 50 % en raison d’invasions de pucerons causant des jaunisses à leurs cultures, explique L’Opinion (6 août). Problème : depuis la loi Biodiversité de 2016, la famille de produits phytosanitaires adéquats, les néonicotinoïdes, était strictement interdite – protection des abeilles oblige.

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  • Le gag de l’année : un « sous-journaliste » traite Zemmour de « sous-humain »

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    Parce que sa petite sauterie provençale avec  a fait l’objet d’un article publié dans Valeurs actuelles, le « journaliste »  a piqué une colère sur Twitter, arguant d’une violation de sa vie privée qui lui aurait valu un déferlement d’insultes.

    C’est son droit de défendre sa vie privée, sauf que, pour rédiger leur article, les journalistes de Valeurs actuelles n’ont pas envoyé un paparazzi pister les vacanciers, ce sont eux-mêmes qui ont partagé leur villégiature sur Instagram. Le magazine conservateur n’a donc fait qu’exploiter une information publique.

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  • « Rehoming » : les enfants d'occasion

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    Aux États-Unis, quand on désire adopter un enfant, vite fait bien fait, et pour pas cher, on se tourne vers le marché de l’occasion, un quart des adoptés y finissent entre troubles psychologiques, prédateurs sexuels et marchandisation, la réadaptions, c’est horrible.

    Paru/Vendu ou Le Bon Coin, aux États-Unis, ne sont pas que pour les automobiles de seconde main ou les appartements pas chers. Dans le pays où tout s'achète et se vend, les enfants adoptés ont aussi droit à leur marché de l'occasion. Un marché florissant, avec agences spécialisées, catalogues et petites annonces sur Internet. Certains s'inspirent même des méthodes des sites de rencontre, avec défilé des enfants devant les potentiels parents puis « speed dating » pour décider de l'adoption en deux heures de conversation avec l'enfant et un éducateur.

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  • « Non seulement ils empêchent les voitures des pauvres de circuler, mais c’est pour des raisons de pollution entièrement mensongères »

     appartient à la France et à tous les Français, dit-on. Et pourtant, cela devient de plus en plus compliqué, pour un provincial, d’entrer et de circuler dans  en voiture. Au point de s’y sentir « hors la loi » ?


    Christian Combaz

    https://www.bvoltaire.fr/non-seulement-ils-empechent-les-voitures-des-pauvres-de-circuler-mais-cest-pour-des-raisons-de-pollution-entierement-mensongeres/

  • Les journalistes et leurs interdits

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    Ingrid Riocreux a publié il y a deux ans un livre précieux qu'en tant que linguiste elle a intitulé La langue des médias (éd. du Toucan). Pour elle, les interdits des journalistes se trouvent dans leur langue, avant même qu'on ne les découvre dans leur parole. C'est la langue qui est formatée d'avance.

    Entretien par l'abbé G. de Tanoüarn

    Ingrid Riocreux, alors que le Président Macron annonce un contrôle des « fake news » sur Internet, vous qui êtes une spécialiste des médias, pensez-vous que cette censure existe déjà dans le monde des médias ?

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