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  • lusieurs centaines de Gilets jaunes ont manifesté à Valencienne en soutien à Manuel C., qui a perdu un œil le 16 novembre à Paris (Vidéo)

    Plusieurs centaines de Gilets jaunes ont participé ce samedi après-midi à une manifestation en soutien à Manuel C. à Valencienne, ce manifestant qui a perdu l’usage d’un œil après avoir été blessé par un projectile probablement tiré par la police, à Paris le 16 novembre. Cet homme de 41 ans blessé sur la place d’Italie en marge de l’Acte 53 des Gilets jaunes, a été chaudement applaudi par la foule, ce samedi, lors de son arrivée dans le cortège.

    « On est tous unis. On a le droit de manifester. Toutes ces mutilations, c’est pas normal, on est en France, on a le droit de manifester », a-t-il notamment déclaré aux journalistes qui l’attendaient.

    LCI

    https://www.tvlibertes.com/actus/plusieurs-centaines-de-gilets-jaunes-manifestent-en-soutien-a-manuel-c-qui-a-perdu-un-oeil-le-16-novembre-a-paris-video

  • LR : le dernier éteindra la lumière

    LR : le dernier éteindra la lumière

    LR n’a jamais voulu exclure Balkany, malgré tous ses déboires. En revanche, LR veut exclure Erik Tegnér car il est trop à l’écoute de l’électorat de droite. Erik Tegnér compte demander un recours.

    Tandis qu’au niveau local certaines digues sont prêtes à céder entre des élus LR et d’autres du Rassemblement national, la direction veut poursuivre le suicide engagé par Chirac et faire savoir qu’aucune porosité ne sera tolérée entre les deux formations politiques. Aurélien Pradié, le nouveau secrétaire général de LR, indique :

    «Erik Tegnér sera exclu d’ici la fin de l’année. Ce monsieur est le porte-parole de Marion Maréchal. Il n’habite pas chez nous, donc on va le soulager».

    «On lui reproche d’avoir accepté un poste au sein du Rassemblement national, ce que l’on ne saurait tolérer chez LR».

    Une information contestée par Erik Tegnér qui, «abasourdi» affirme «ne rien avoir reçu» pour l’heure et avoir appris la nouvelle dans les médias.

    Je n’ai évidemment accepté aucun poste au Rassemblement national. On me reproche ma proximité avec une personne (Marion Maréchal) qui n’est pas élue et a indiqué qu’elle ne se présenterait pas en 2022. On ne peut pas m’exclure pour cela. Je déposerai un recours». «C’est une véritable chasse aux sorcières, la droite est censée défendre la liberté d’expression, et pourtant chez LR on sanctionne la liberté de penser».«En m’excluant, on adresse un message aux 57% des militants qui sont favorables à une union des droites»

    Julien Aubert, député du Vaucluse, est défavorable à cette exclusion :

    «Je suis défavorable à ce qu’on exclue des gens sur leurs idées». «On a aujourd’hui des gens favorables à une fusion avec La République en marche, et on ne les exclut pas pour autant. Il faut sanctionner les actes, pas les idées, et avoir la même rigueur pour tous».

    Si LR veut purger, il va y avoir du boulot… Plusieurs élus LR militent pour une union des droites dans le Sud en vue des municipales à Béziers et Sète.

    Henri Gas, responsable LR de cette circonscription, a envoyé un message pour prendre la température sur une éventuelle alliance avec le maire sortant Robert Ménard en vue des municipales de mars à Béziers.

    « Chers amis, vu le contexte actuel, le moment est venu de se poser des questions et de prendre les bonnes décisions ».

    Selon Henri Gas, 90 % des personnes interrogées « veulent qu’on rejoigne Ménard, la messe est dite ! ».

    « Les Biterrois en ont assez des divisions et des querelles internes. Si l’on veut vraiment avancer, il vaut mieux être dans la majorité municipale que dans l’opposition. Et pour garder des territoires, on a tout intérêt à s’allier plus largement avec des gens qui ont des convictions de droite. »

    Comme lui, plusieurs élus locaux LR sont favorables à un rapprochement avec Ménard. Un repas en ce sens avait été organisé avec des membres de l’UDI, du RN et des Républicains début octobre.

    Ce rapprochement n’est pas du goût des Républicains, qui ont investi un candidat : Lewis Marchand, 35 ans, préféré à Henri Gas, qui avait demandé l’investiture, et à Antoine About, qui a décidé finalement d’y aller en solo. Des sanctions pourraient être prises contre les élus acceptant la main tendue de Robert Ménard. « Les Républicains n’existent plus à Béziers », balaye le maire de Béziers :

    « Leur électorat vote pour nous, ils sont pour faire tomber les frontières. Et dans les autres municipalités, ils n’en pensent pas moins, seulement, ils n’ont pas le courage de le dire. »

    Cette union des droites pourrait également aligner un candidat à Sète, dans le but de faire tomber le maire en poste François Commeinhes, ancien LR et désormais proche d’Emmanuel Macron. Ce candidat pourrait être Sébastien Pacull, président des Républicains de l’Hérault. En juin dernier, il militait déjà pour une ouverture plus à droite :

    « Ça ne me dérange pas de parler à des gens qui sont ou ont été au RN pour voir ensuite ce qui peut se passer. Il faut en finir avec les complexes. »

    Quand LR aura viré tous ces gens-là, il restera à éteindre la lumière et à jeter la clé.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-le-dernier-eteindra-la-lumiere/

  • Lettre ouverte à Didier Lallement, chien de garde du système néolibéral déguisé en préfet de police.

     
    L’image contient peut-être : 1 personne, texte

    Philippe Bailly
    Monsieur Lallement,
    Il est des jours où la lumière apparaît, où la vérité ose se montrer, telle qu’elle est, sans fard.
    Incontestablement la journée du 16 Novembre 2019 est à ranger dans cette catégorie.
    À une dame se revendiquant « Gilet Jaune » vous avez, dans une morgue mal contenue, sèchement rétorqué « eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, Madame ».
    Ce faisant, vous indiquez que, à vos yeux, et donc aux yeux du pouvoir, nous ne sommes plus dans une logique de lutte sociale ou de lutte des classes mais bel et bien dans une guerre plus ou moins larvée entre deux France qui se font face, deux France irréconciliables.
    Dans cet élan de sincérité, probablement à votre corps défendant, vous ne faites, finalement, que dévoiler ce que nous subodorions déjà.
    Quiconque dans ce pays a une once de sens politique comprend vite que l’actuel pouvoir est dans une pure logique de répression.
    Vous le savez aussi car, en votre qualité de préfet de police, vous êtes à la tête du bras armé de ce pouvoir.
    Vous exercez cette fonction avec zèle et surtout sans état d’âme.
    Les cris des gilets jaunes éborgnés ou des manifestants aux mains arrachés, les arrestations arbitraires de syndicalistes ou de membres d’association ou de collectifs, les morts d’une femme qui a eu pour seul tort de fermer sa persienne au mauvais moment ou d’un jeune homme qui voulait prolonger un peu plus tard la fête de la musique sur les bords de la Loire, vous touchent la visière de la casquette sans faire bouger le bouton de votre caleçon.
    Tout ces gens ne sont à vos yeux que des riens qui doivent subir dans le silence ou être sévèrement sanctionnés.
    Fort de l’autorité que vous confère votre poste et du peu de cas que vous faite de la condition humaine des plus modestes, vous-vous en donnez à cœur-joie : des nassages et des gazages de foule, des tirs tendus de flash-ball, des milliers de gardes à vue qui conduisent fréquemment à de la prison pour de braves gens qui, à travers leurs manifestations, ne faisaient qu’alerter sur le drame social qui s’accentue en France, ne faisaient qu’accomplir un devoir somme toute citoyen en nous éclairant sur les injustices de ce pays.
    Eclairer, alerter, accomplir un devoir citoyen sont des actes forts de démocratie.
    Mais de cela, ni vous, ni ceux qui nous gouvernent n’en veulent.
    Il suffit de voir, lorsque vous fûtes préfet de police en Gironde, les chaleureuses félicitations que vous avez prodigué aux force de l’ordre après qu’elles eurent tabassé un député, c’est-à-dire ni plus ni moins qu’un représentant élu du peuple souverain, pour comprendre à quel niveau d’importance vous situez la démocratie.
    Vous vous présentez comme un rempart qui protège l’ordre.
    Oui, vous êtes un rempart, je n’en disconviens pas.
    Vous êtes le rempart qui protège un système économique où une infime minorité se gave au-delà de toute raison, au-delà même du vertigineux et au détriment de l’intérêts général.
    Vous êtes le rempart qui protège les délocalisations sauvages et les licenciements boursier qui jettent des centaines de milliers de nos compatriotes dans la misère et la précarité.
    Vous êtes le rempart qui protège le démantèlement systématiques de nos services publics dans l’optique à peine voilée de leur privatisation.
    Vous êtes le rempart qui protège toutes les dérégulations qui font qu’actuellement, à un rythme quasi quotidien, des salariés du privés et du public, des agriculteurs, des petits artisans, des chômeurs indemnisés ou non, sombrent dans un tel désespoir qu’ils mettent fin à leur jour.
    Vous êtes le rempart qui protège la casse du droit du travail qui ubérise notre société et fait que, chaque année, plus de 500 salariés perdent leur vie accidentellement en essayant de la gagner. Vous êtes le rempart qui protège la fraude fiscale des milliardaires, les spéculations boursières les plus obscures et la corruption d’une partie de notre élite politique qui place l’intérêt général à niveau proche du néant.
    Vous êtes le rempart qui protège les conflits d’intérêts et les marchés truqués toujours aux profits des mêmes.
    Vous êtes le rempart qui protège celles et ceux qui jettent à la vindicte populaire, le noir, le musulman, le migrant ou tout autre bouc-émissaire commode.
    Avec un tel pedigree on en arrive presque à se dire que si vous aviez vécu à des périodes plus sombres de notre histoire vous auriez été un monstre.
    Mais, ayant le sens de la mesure et de l’honnêteté de ce peuple que vous méprisez tant, je nous ferai pas ce procès d’intention.
    Monsieur Lallement, en ce 16 novembre, vous avez, d’un pas guilleret, foulé les tous premiers mètres du sentier, certes encore très long, qui mène à cette guerre civile dont personne, ou presque, ne veut.
    Grand bien vous fasse.
     Laissez moi cependant vous dire que parfois, ce sont les communards qui gagnent la semaine sanglante, et ce, plus souvent que vous ne le pensez.“

  • Emmanuel Macron, ou l’art de jeter de l’huile sur le feu

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    Nicolas Gauthier a dit avec talent l’insondable maladresse d’Emmanuel Macron quand il s’adresse à ce qu’il faut bien appeler… le peuple. Peuple dont il s’est lui-même séparé depuis cette fameuse admonestation du « Je traverse la rue et je vous en trouve » (un emploi). Séparation validée et revalidée constamment depuis deux ans, par lui-même ou ses hommes. Dernière réussite en la matière : celle du préfet de police de Paris à une gilet jaune : « Nous ne sommes pas dans le même camp. » Armé d’un tel florilège, allez faire pleurer dans les chaumières sur la France en archipel et essayez de vous faire passer pour le grand rapiéceur providentiel… Emmanuel Macron n’a décidément peur de rien.

    Donc, la visite du Président dans sa ville natale d’Amiens ne s’est malheureusement pas limitée au couplet – fort recevable, par ailleurs – sur la positive attitude, repris avec enthousiasme par Sibeth Ndiaye, dénonçant une France « trop négative », trop souvent encline à la « sinistrose », et nous rappelant que la France était un pays formidable, qu’il « faut aimer aussi ». Nouvelle façon, enjouée, de tracer des limites, des camps ? Qui ne serait pas pour eux n’aimerait pas assez cette France qu’il faut aimer ?

    Emmanuel Macron aurait dû s’en tenir là et faire profil bas mais, fidèle à son naturel qui l’avait poussé, l’automne dernier, à jouer les provocateurs avant que ne se déclenche l’orage des gilets jaunes, il a voulu faire la leçon à ceux qui s’apprêtent à protester, le 5 décembre prochain, contre sa . Nouvelle façon de délimiter ce « camp », le discréditer, le rendre repoussant pour ceux qui hésiteraient encore à rejoindre le mouvement. Vous n’allez tout de même pas faire grève avec ces gens-là, voyons ?

    Ces gens sont des corporatistes, engagés dans une « une mobilisation contre la fin des régimes spéciaux », a affirmé, ce vendredi 22 novembre, Emmanuel Macron.

    Ces gens font de la politique : « Cela fait quelques mois que les uns ou les autres, inspirés par une logique de politique politicienne ou par une vision de la société que je ne partage pas. »

    Ces gens sont pris dans une « mobilisation étrange » dirigée contre une réforme « dont on ne connaît pas les termes exacts ».

    Tout cela est en partie vrai. Mais réversible comme un gant et, finalement, accablant pour le Président et sa réforme. Une réforme non seulement des régimes spéciaux – qui se défendait mais qu’il fallait mener autrement, sans la noyer dans une réforme « systémique » (quelle idée…) – mais qui impactera tout le monde, entraînera des incertitudes et des baisses de pension pour une majorité de Français. Et Emmanuel Macron voudrait que les choses se passent tranquillement sans qu’on connaisse, en plus, « les termes exacts » de l’arnaque ?

    Mais l’argument massue – ou LBD – n’a pas tardé, comme il y a un an, à surgir du chapeau, ou de la casquette de M. Lallement, peut-être : ces gens-là « veulent à chaque occasion créer le désordre ». Emmanuel Macron a dénoncé « tous ceux qui essaient de jouer avec les peurs [qui] non seulement se trompent de combat », mais aussi « prennent des responsabilités au regard de la démocratie. Le droit de manifester doit être respecté, dans un cadre, celui de la non-violence. Tous ceux qui franchissent cette ligne sont les ennemis du droit de manifester. »

    Emmanuel Macron essaie de faire peur avec la moustache de M. Martinez, la chevelure de Marine Le Pen mais surtout les cagoules des Black Blocs. Quelque chose me dit qu’il y aura plus que ces trois « camps » à protester le 5 décembre. N’a-t-il pas compris que cette diabolisation grossière ne fait qu’accroître la mobilisation ?

    L’un de ses partisans, M. Villani, qui sait compter, l’a bien compris, lui, et a proposé l’organisation d’un référendum sur les retraites. Pas idiot. Dans l’immédiat, on pourrait suggérer à MM. Macron et Castaner de s’occuper enfin des Black Blocs.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-ou-lart-de-jeter-de-lhuile-sur-le-feu/

  • Manifestation contre l’islamisme à Paris : pas un mot dans les grands médias !

    Une semaine après la manifestation identitaire des musulmans (10 novembre 2019) à Paris, ultra-médiatisée avec la participation d'hommes politiques de premier plan, une contre-manfestation elle-aussi identitaire, anti-islamiste cette fois, était organisée dans la capitale, le 17 novembre 2019.

    Dans un soucis d'impartialité et de justice, on pouvait s'attendre à quelques images de l'évènement sur les chaines d'information. Or, pas un mot sur ce défilé à la télévision et à la radio. Seuls quelques timides articles sur le web ont relaté les faits, en l'occurence quelques centaines de militants proches de "génération identitaire", un groupe classé à l'ultra-droite.

    Son délégué, Clément Gandelin, a déclaré que cette manifestation était surtout une réponse à l'attentat de la préfecture de police de Paris et au phénomène de l'infiltration par les islamistes de nos structures administratives, économiques et autres (y compris les médias ?). Aucune personnalité d'ampleur ne s'est déplacée. En croisant les sources, on apprend que les participants étaient plutôt jeunes, mais pas seulement (un prof de collège à la retraite aborde la question des repas hallal dans les cantines). Des photos des terroristes ont été brandies aux côtes des drapeaux tricolores. Aucun incident n'est à signaler, hormis un drapeau algérien sorti d'une fenêtre au passage du cortège. A noter que la LDJ (ligue de défense juive) appelait à rejoindre le cortège.

    Pas de voitures brûlées, pas de mobilier urbain saccagé ni d'affrontement avec les forces de l'ordre : il est vrai que ce défilé paisible contrastait avec les démonstrations des barbares d'ultra-gauche sur la Place d'Italie la veille, retransmises en direct sur BFM-TV et plus portrices sur l'audience qu'un défilé de braves gens inquiets par la montée des violences islamistes et gauchistes : c'est le principe de l'audimat et de la logique publicitaire.

    Deux poids deux mesures. Pas de couverture médiatique pour des gens suspectés d'extrêmisme et de "racisme", alors qu'aucune croix celtique ou insulte raciste n'ont été rapportées. Un nombre assez faible de manifestants ? Certes, les médias pouvaient considérer comme anecdotiques cette marche sur ce critère, mais alors pourquoi relater régulièrement les rassemblements pro-migrants de quelques dizaines de gugusses ? Pourquoi assurer une couverture médiatique aux associations subventionnées qui soutiennent les sans-papiers ? Aux quelques étudiants qui bloquent l'entrée des universités ? Aux individus qui défilent contre les "violences polcières" ? Tout est question de choix journalistiques, liés à la formation culturelle et idéologique des gens chargés de l'information en France.

    Autre motif de cette censure : les "mauvaises idées" des militants de génération identitaire : souverainistes, partisans de la préférence nationale, contre l'immigration, pour le droit à la sécurité et la tranquillité. Autant de thèmes classés très à droite dans l'hexagone, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Qui sont-ils ces militants ? D'après les photos, essentiellement des jeunes, mais aussi des retraités comme ce prof d'anglais qui aborde la question des repas hallal dans certaines cantines scolaires. On ne voit ni nazillon, ni fou furieux encagoulé près à en découdre. Pas de black block, antifas et autres toqués tout de noir vêtu prêts à tout casser :

    Résultat de recherche d'images pour "génération identitaire"

    Alors pourquoi ce silence télévisuel sur le sujet ? Peur de faire de la promo pour des gens politiquement incorrects ? Peur des islamistes ? Consignes du pouvoir en place ? Certes, on a le droit de désapprouver les mots d'ordre de ce défilé, mais on a aussi le devoir de laisser les gens exprimer leurs inquiétudes, surtout trois cents morts après les attentats jihadistes. De plus, les manifestants paient aussi la redevance télévisuelle (140 euros !) et ils ont le droit à un peu de respect de la part des journalistes. Soit chacun a la parole, soit on sélectionne : c'est la démocratie sous contrôle des opinions... La France est bien le pays des blocages culturels, où une caste de bobos reproche aux autres son propre refus de s'ouvrir aux points de vue contraires. 

    Sur la question de l'islamisme, il est utile de parcourir cet article déroutant évoquant l'opinion des algériens sur la manifestation du 10 novembre dernier :

    https://www.lepoint.fr/afrique/manifestation-contre-l-islamophobie-ce-qu-en-disent-des-algerois-12-11-2019-2346815_3826.php

    Si le racisme et le choc culturel entre Europe et Maghreb sont évoqués, beaucoup d'algériens insistent sur la pratique personnelle de la religion qui ne doit pas s'imposer aux autres, ni interférer sur les lois en place. Surtout, le musulman ne doit pas choquer quand il émigre dans un pays qui a la générosité de l'accueillir. Des opinions qui contrastent avec celles de la majorité de nos journalistes télévisuels. Il est vrai qu'en Algérie, leurs confrères ne sont pas formés par des nervis d'extrême-gauche et des frères du Grand Orient de France. Tout est question de climat culturel. A voir des "fascistes" partout, on finit par en fabriquer !

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/manifestation-contre-l-islamisme-a-219332

  • 5 décembre 2019 : journée à très haut risque pour la Macronie si la convergence des luttes se poursuit

    5 décembre macron edouard philippe castaner manifestation police gendarmerie.png

    Le 12 décembre 1995, au plus fort de la contestation, deux millions de Français étaient descendus dans les rues pour dire NON au Plan Juppé.Vingt quatre ans plus tard, le premier ministre Edouard Philippe exhume les cendres d’une politique massivement rejetée par les Français de l’époque.
    La Macronie espère bien réussir ce qu’Alain Juppé, « droit dans ses bottes », avait partiellement raté en 1995..
    Imposer aux Français une politique d’austérité pendant qu’ultras-riches et politiciens s’en mettent toujours plus dans les poches..
    Au prix d’une terrible répression ayant infligé des blessures de guerre à des manifestants, le gouvernement a tenu bon malgré une année de contestation des Gilets jaunes, bien aidé, il faut l’avouer, par des casseurs ayant largement affaibli le mouvement.
    Mais il va être beaucoup plus délicat pour l’exécutif de réprimer de la même manière des grévistes, surtout si leur nombre est important.
    Paralysie des transports routiers, ferroviaires, aériens et maritimes, blocage des raffineries..
    Il n’en faut pas davantage pour totalement scléroser un pays et son économie.
    Non structurés sur le plan syndical, les Gilets jaunes ne peuvent manifester qu’en dehors de leur temps de travail, sur leur temps libre personnel.
    C’est toute la différence avec des grévistes qui utilisent leur emploi, leur temps de travail, comme un moyen de lutte.
    Une grève bien menée est un moyen particulièrement efficace pour faire plier un gouvernement.
    Ce n’est pas pour rien que les personnels actifs de la police nationale n’ont pas le droit de grève et que ce droit de grève, de manière générale, est très régulièrement attaqué.
    Les grandes centrales syndicales et notamment la CFDT jouent, tout comme les syndicats de police, au poker menteur, tant avec le gouvernement qu’avec les Français.
    Ils posent un ultimatum sachant qu’à deux semaines du jour J, on ne peut plus rien obtenir de sérieux de la part de cet exécutif, si ce n’est des miettes.
    Soit les syndicats vont encore une fois se coucher devant quelques pseudos concessions faites par le gouvernement et trahir à nouveau les Français tout en criant victoire, soit ils vont devoir aller jusqu’au bout du bras de fer engagé.
    Il n’y a pas d’autre alternative possible.
    Pour des millions de Français, la qualité de vie et le pouvoir d’achat ont disparu comme pour une majorité de policiers, au bout du rouleau..
    La fracture sociale de 1995 est devenue un gouffre abyssal en 2019..

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/5-decembre-2019-journee-tres-haut.html

  • Intox de Frédéric Martel : la face publique du pseudo-journalisme

    Intox de Frédéric Martel : la face publique du pseudo-journalisme

    J’avais constaté quelques incohérences et exagérations dans le dossier de Frédéric Martel sur le cardinal Barbarin. Mais en fait, c’est un véritable festival. Sur Twitter, Natalia Trouiller décortique la pseudo-enquête de Frédéric Martel contre le cardinal Barbarin. Les approximations, erreurs, exagérations de cette enquête soi-disant fouillée sont tellement nombreuses que, in fine, on finit par se demander ce qu’il y a de vrai dans l’article de l’Obs. Selon Natalia Trouiller,

    Il y a une victime dans le dossier de l’Obs consacré au cardinal Barbarin cette semaine: le journalisme. Des mauvais papiers, ça arrive, et c’est pas toujours la faute des journalistes qui bossent comme ils peuvent avec les (maigres) moyens qu’on leur donne.

    Dès les premières lignes, Martel décrit une pièce de l’archevêché: la “chambre Tintin”. Et il nous avertit: attention, “c’est un secret”. N’importe quel visiteur de l’archevêché aura souri en lisant ces lignes. Cette pièce est si peu secrète que le Romain de l’article n’était pas seul avec le cardinal quand il l’a visitée, il y avait aussi une famille de passage. En fait, tous les journalistes qui ont été à l’archevêché la connaissent. Tenez, Match a même fait des photos en 2008.

    Continuons.

    “Le Tout-Lyon bruisse sans avoir la moindre preuve : cléricalisme ? Lepénisme ? Franc-maçonnerie ? Opus Dei ? Homosexualité refoulée ? Aucune de ces supputations n’a jamais été prouvée”.

    Cette phrase est un chef-d’oeuvre de puterie. Voyez le procédé: 1/ Y’a plein de rumeurs sans preuves 2/ Mots-qui-font-crès-crès-peur-même-s’ils-sont-incompatibles (allô, l’amicale des francs-macs de l’Opus Dei?) 3/ Mais je le répète, il n’y a aucune preuve, hein, VRAIMENT. Alors fact-checkons. “L’extrême-droite d’abord”, comme l’écrit Martel. Devinette: quel est le seul évêque français à avoir nommément et expressément appelé à voter contre Marine Le Pen en 2017? Réponse ici Voilà pour le cardinal “national catholique”.

    Martel ajoute que le cardinal a célébré la messe de clôture d’Ichtus le 13 octobre dernier (c’est vrai), et que la candidate de l’extrême droite à la mairie de Lyon y assistait. (ce qui en soi ne veut pas dire grand chose). N’écoutant que mon courage, je vérifiai aussitôt: intox.

    Martel y a entendu le cardinal dire des drôles de trucs. “Barbarin affirme qu’il a été « condamné à mort » pour avoir placé la Bible au-dessus de la loi française”, assène-t-il. Forcément, on pense que le cardinal imagine que le procès qui lui est fait pour non-dénonciation de crimes est assimilé par lui à un complot. En fait il parle de débat intellectuel, et de façon un peu plus nuancée (“si je puis dire”). Voici l’extrait. Pour le reste, Guillaume de Premare mettra en ligne la conférence. Vous vous ferez votre idée. Sur le “1er pédophile de France”. Oui, Barbarin est devenu par un glissement insensé, le symbole de la pédophilie. Les articles sur le cardinal tiennent une étagère. Les articles sur Preynat, quelques feuilles. Combien de tweets de ce genre dans les entrailles de twitter?

    Le délire sur Cap 2011. Sous la plume de Martel, ça devient un moyen de faire de Fourvière une machine à cash. En fait, c’était le plan pour diviser par 2 le patrimoine immobilier du diocèse, devenu inutilement lourd et coûteux.

    Sur les ambitions pontificales de Barbarin, n’importe quel proche pleure de rire. N’importe quel vaticaniste aussi. Il a été une fois président de la commission santé de la CEF, quand il était évêque de Moulins il y a 20 ans. On sent le mec qui a les dents qui rayent le parquet.

    Passons à la réécriture de l’histoire de la Manif pour Tous. Avec pour seule témoin Frigide (lol). Elle commence: “Le centre de tout, c’était Lyon”. Et c’est le seul truc vrai qui sort de sa bouche. Accrochez-vous, cascade d’approximations et de n’importe quoi.

    A la réunion de St Sulpice, il n’y a pas Bénédicte Louis (pas universitaire mais assistante sociale, mais maintenant on l’appelle pour la féliciter toutes les 5 mn, on rigole bien), et elle est tout sauf intime de Barbarin (là aussi réservoir inépuisable de blagues en vue). Anne Lorne se voit propulsée fondatrice des 2 branches antagonistes issues de LMPT: les doux pacifistes des Veilleurs et les activistes révolutionnaires du Printemps Français, ET EN MÊME TEMPS de l’émanation LR du mouvement, Sens Commun. A mon avis, elle aussi voulait être pape.

    En fait c’est Anne Lorne qui a décidé de faire une manif à Lyon le 17 novembre avec son association En Marche pour l’Enfance, dont les statuts ont été déposés avec les noms de JB Labouche. Elle n’a JAMAIS rencontré le cardinal à cette période. On ne prenait aucun ordre à Paris non plus. Et ça, ça rendait Frigide folle de rage. On recevait de ces coups de fils délirants dont elle a le secret et dont peuvent témoigner tous ceux qui l’ont fréquentée. Tu éteins ton portable la nuit pour éviter ses hurlements à 3h du mat? Elle t’appelle sur ton fixe.

    La suite est croquignolesque. J’apprends que je suis “une grande figure de la Manif pour tous” (merci ) et que je suis “directement reliée au cardinal” puisque en tant qu'”ancienne journaliste”, je “dirige la comm de l’archevêché et [m]’active, en cachette, pour la Manif”. Et là je chois successivement dans plusieurs abîmes de perplexité. 1/ Je suis une grande figure de LMPT, donc hyper célèbre, genre la bouchère me dit oh mais vous êtes la fameuse figure de LMPT toussa, ou je m’active en secret, ce qui est complexe quand on est une grande figure? 2/ En fait à l’hiver 2012 j’étais pas ancienne journaliste, j’étais journaliste. Je ne connaissais pas le cardinal. Je bossais à RCF national et je pigeais à LaVie, et je tenais un blog où mes sympathies pro-LMPT n’étaient pas vraiment un secret.

    J’ai pris mes fonctions de responsable communication du diocèse de Lyon début août 2013, la loi sur le mariage pour tous avait été votée en mai. Autre chose? Par contre, oui, je connaissais Pierre Durieux. Un bon copain. Mais l’imaginer me donner des ordres… C’est peut-être le plus drôle.·Si Martel s’était donné la peine de rencontrer 2mn Béné Louis, Anne Lorne ou moi, jamais il n’aurait pu écrire qu’on recevait des ordres. C’est lunaire. Un jour mon mari a appelé le cardinal pour essayer de m’empêcher de partir en Irak assez sérieusement malade. Un indice: raté.

    On apprend ensuite que Martel est « en mesure d’affirmer que Barbarin a connu Preynat dès 1991 : il fut envoyé en mission par le diocèse de Créteil, dont il dépendait, pour rencontrer des prêtres dans la basilique de Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire. “S’agissait-il de « prêtres à problèmes » ? En tout cas, l’un d’entre eux était Bernard Preynat, même s’il n’est pas établi à ce stade que Barbarin ait été informé, alors, des abus sexuels de ce dernier. » Alors là, effectivement, TOUT S’ÉCLAIRE. Se croiser dans une rencontre de prêtres à Paray-le-Monial, c’est un peu comme si on disait que Nicolas Sarkozy était au même concert de Johnny que Marc Dutroux au Stade de France mais que rien ne permet d’affirmer que l’ex-président savait pour le criminel pédophile.

    Arrive le passage sur ses relations avec le fondateur des frères de St Jean. Martel écrit :

    « Exalté dans son homélie, il n’hésite pas à prendre l’engagement de la canonisation future de « Marie-Do ».

    Heuuuu… Non. Dans son homélie, il parle de st Dominique. Le mec du 13e siècle. Voici le texte :

    « Sa bulle de canonisation nous présente saint Dominique non pas comme un moine ou un apôtre, mais comme un vir evangelicus. En cela, il suit le Christ. Il ne s’agit pas de savoir s’il est contemplatif ou actif, puisque le Christ était les deux à la fois »

    Passons au morceau de bravoure : les frères Quettier. Benoit aurait été viré parce que hétéro (c’est lui qui le dit dans l’article) au terme d’un harcèlement « moral et sexuel », même s’il « dément clairement toute agression sexuelle ». Alors qu’a-t-il subi ? La liste est lourde.

    • Il a été tutoyé (comme à peu près tout le monde)
    • Il a été invité à dîner, des fois tard
    • Le cardinal lui a posé des questions sur sa vie sexuelle

    Et Martel de sortir les violons :

    « Du point de vue du droit du travail, l’affaire ne sera sans doute jamais jugée, car elle est prescrite ».

    Phrase qui met en PLS tous les avocats de France. C’est faux. Il y a bien eu décision des prudhommes. La voici. B. Quettier a été débouté.

    Vous remarquerez que de harcèlement sexuel, il n’est nulle part fait mention. L’affaire est donc renvoyée au TGI et B. Quettier retire sa plainte.

    L’autre Quettier, Romain, abonde dans le sens de son frère. Martel écrit :

    « Romain, choqué par ce qui est arrivé à son frère, est resté quelque temps diacre, avant de démissionner à son tour sans jamais devenir prêtre ».

    Re-heuuuuuu. En fait, par décision du tribunal ecclésiastique de Lyon du 21 mars 2013, il a été renvoyé de l’état diaconal pour avoir intenté mariage malgré son engagement au célibat.

    Quant à Dominique Nora, Rédacteur en chef de l’Obs, il vous reste une seule chose à faire avec le dossier de Martel : une copie en platine, à déposer au musée des poids et mesure comme le mètre étalon du maljournalisme.

    Après le procès en appel du cardinal, ses avocats pourront se faire un plaisir de mettre L’Obs devant les tribunaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/intox-de-frederic-martel-la-face-publique-du-pseudo-journalisme/

  • La Nouvelle « Justice » de la République macronienne

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    Bernard Plouvier

    Le jeune et fringant Emmanuel avait multiplié les promesses électorales, puis avait été élu par un tiers du corps électoral - les abstentionnistes ayant fait le jeu de ce brillant jeune homme.

    Mais dans son super-hyper-extra programme – grâce auquel il serait facile « de trouver du boulot », dans lequel la « France allait gagner » etc. -, dans ce joli programme, il ne nous avait pas dit que, sous son règne plutôt abject, il allait côtoyer la pitre racaille immigrée (des photographies le prouvent) et que la « Justice » allait en profiter pour se moquer ouvertement des « Valeurs de la République »… et allons-y de cette triste rengaine qu’on nous ressasse à longueur de débat télévisé ou de discours de politicard aveugle et sourd aux vrais problèmes de la Nation !

    Un demi-fou noir veut à tout prix devenir célèbre. Il prend un nom amerlocque et appelle à tuer du Blanc, de tous âges, y compris les bébés. Ce fou furieux raciste va – selon nos « Valeurs Républicaines » - récolter une lourde peine de prison pour « incitation à la haine et à la violence raciale »… c’est normal, c’est écrit dans notre Code pénal !

    Eh bien, NON ! la « Valeur Républicaine » dans la France macronisée, la France « niquée » par les esthètes du rap – si l’on préfère d’honorables « immigrés venus enrichir notre France de leur différence » - est d’infliger une « amende avec sursis » (le 19 mars 2019).

    Et le Lumumba de l’ordure, l’Idi Amine Dada du clip en remet une couche, avec un nouveau clip où « il baise la France jusqu’à l’agonie ». Dans les hôpitaux, on avait connu des détraqués sexuels qui s’envoyaient leur chèvre ou même un cadavre, mais le Nick de ses fesses fait cela avec « les grands-mères »… après tout, ça évite de transformer un viol en naissance indésirable et puis s’il y a des candidates pourquoi les en priver ?

    C’est ce qu’ont dû se dire les nobles juges, garants des « Valeurs de la République », lors de la seconde plainte, induite par son nouveau chef d’œuvre. Le Nick Conrad a été acquitté en cet automne de réchauffement climatique : « les faits n’étant pas clairement établis… les preuves étant insuffisantes pour que l’infraction soit constatée » !  

    Imaginons le scénario d’un Blanc ou d’un Jaune ou d’un Vert (paraît que ça existe) qui éructe, sur scène ou ailleurs, qu’il « baise les imams » (variante : les honorables jeunes filles de l’immigration extra-européenne qui doivent être fort belles puisqu’elles sont voilées, ou encore les grands-mères en burkini moulant), que va-t-il se passer avec les « Valeurs Républicano-macroniennes » ?

    La réponse est simple : de nouvelles tueries au couteau à céramique et des émeutes raciales aux abords des quartiers dits « sensibles ». Et bien sûr, le couple présidentiel viendra assurer les ZZ (Z’Honorables Z’Immigrés) de leur soutien… et les « Valeurs Républicaines » exigeront une lourde condamnation (d’ailleurs justifiée) du délinquant.

    La seule chose que la Nation est en droit d’exiger du jeune excité élu par un tiers de l’électorat, c’est l’Isonomia – soit l’Égalité absolue de tous les citoyens et des résidents étrangers devant la Loi.

    La « Justice » à la « langue fourchue », celle qui a deux poids et deux mesures, c’est une « Valeur Ripoublicaine ».

    Depuis deux années, nous sommes non pas gouvernés, mais ballottés de déclaration fracassante en promesse sensationnelle, et nous continuons à flirter avec le chiffre de 6 millions de chômeurs et nous totalisons une quinzaine de millions d’immigrés d’origine extra-européenne dont chacun ayant des yeux et des oreilles peut constater qu’ils ne sont pas tous de grands travailleurs ni des prix de vertu. 

    Une leçon s’impose à tout amateur de « Valeur » européenne - on se moque qu’elle soit démocratique, autocratique, socialiste ou continentaliste - : ne plus voter pour des clowns, pour des gens qui se moquent de la Nation. Exiger le respect de notre race et de notre culture… ou alors, il faudra passer à l’action.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/23/la-nouvelle-justice-de-la-republique-macronienne-6192732.html

  • Tout ça, c’est l’extrême droite !

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    Réclamer que le pouvoir et les autres formations politiques fassent l’objet de la même pugnacité médiatique que le RN, être toutefois aux antipodes de celui-ci et ne jamais voter pour lui, ce serait bizarrement la preuve que je serais d’extrême droite !

    Consacrer un reportage partial et malhonnête au quartier de jeunesse nancéien de Nadine Morano dans l’émission “Quotidien” sur TMCValeurs actuelles soutenant ensuite la députée et dénonçant “la tyrannie des bien-pensants” et la “machine infernale” mise en place par Yann Barthès : ce n’est pas grave du tout puisque ce dernier se flatte, par dérision, “d’être enfin en 2019 en Une d’un hebdomadaire d’extrême droite” et que Nadine Morano n’en est probablement pas loin selon lui !

    Interdire Sylviane Agacinski et François Hollande, détruire les livres de celui-ci, crier des propos haineux contre Eric Zemmour, pourquoi se retenir puisque il ne s’agit que de l’extrême droite !

    Cette jeunesse de l’ultra-gauche si spontanément violente et si éprise de censure, pourquoi se priverait-elle puisqu’elle combat l’extrême droite partout, sous ses visages multiples, et qu’elle est alors forcément honorable et révolutionnaire ?

    Soutenir la police contre les manifestants qui l’agressent et la préférer aux délinquants et aux criminels qu’elle a la charge d’appréhender, c’est clair, c’est une attitude d’extrême droite !

    Proposer l’ordre, la sécurité, un état de droit pour tous et pas seulement pour les transgresseurs, une République exemplaire où le pouvoir donne l’exemple : on n’est pas loin du fascisme, c’est l’extrême droite.

    Ne pas dévoyer le droit d’asile et prétendre contrôler l’immigration au lieu de la laisser se développer sans frein ni limite, une aberration d’extrême droite !

    Ne pas éprouver une compassion unilatérale pour les sans-papiers en oubliant les quartiers qu’ils rendent insupportables dans la quotidienneté, une horreur d’extrême droite !

    Vouloir que les forces de l’ordre investissent les cités de non-droit, mettent fin au trafic de drogue qui y prospère et soient défendues par un pouvoir courageux sans être forcément présumées coupables, une position douteuse d’extrême droite !

    Désirer la restauration de certaines valeurs dans les collèges et les lycées comme celles du respect, de l’autorité, de la concentration sur le savoir, c’est suspect, donc d’extrême droite !

    Détester la judiciarisation de la pensée, rêver de pluralisme, aspirer à des débats vraiment contradictoires, ne pas vouloir chasser Zemmour de l’univers médiatique, ce n’est pas possible, c’est d’extrême droite !

    Demander qu’on soit impitoyable avec l’islam politique, qu’on ferme les mosquées salafistes, préférer, et de très loin, une Zineb même avec ses excès compréhensibles, à tous les idiots utiles qui créent le lit confortable de notre perte d’identité, c’est intolérable puisque c’est évidemment d’extrême droite !

    Rappeler que la liberté et la responsabilité existent et que la société n’est pas coupable de tout, sentir la France déchirée, le gouffre s’aggraver entre ceux qui ont beaucoup et la masse qui a beaucoup moins, réclamer une représentation parlementaire plus juste du pays réel, c’est n’importe quoi car d’extrême droite !

    Se plaindre d’une Justice trop lente qui n’exécute pas les peines qu’elle prononce, d’une justice dans laquelle et face à laquelle le citoyen est perdu, c’est une protestation populiste d’extrême droite !

    Dire qu’on est égaré dans un monde “qui fout le camp”, détester la superficialité médiatique, les histrions et les bonimenteurs à la petite semaine, c’est le signe d’une maladie incurable qui est l’extrême droite.

    L’extrême droite est devenue notre parti unique.

    Puisqu’il n’y a plus rien sur les plans politique, social, économique, judiciaire et culturel, national et international qui à un moment donné ne soit pas paresseusement récusé grâce à l’étiquette commode et compulsive de l’extrême droite.

    Ce serait ridicule si ce n’était pas pathétique.

    Extrait de : Justice au Singulier

    https://www.bvoltaire.fr/tout-ca-cest-lextreme-droite/

  • Congrès EELV : Yannick Jadot, à peine couronné et déjà guillotiné !

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    Nicolas Gauthier

    Si certains en doutaient encore, le congrès d’EELV, tenu ce week-end à Saint-Denis, vient d’administrer la preuve que les écologistes persistent à communier dans la haine du bonheur et la détestation du vivre ensemble.

    En effet, avec Yannick Jadot, leur candidat aux dernières élections européennes, tout juste auréolé de ses 13,5 %, se trouve désormais sur la sellette, sachant que l’une des quatre motions qu’il soutenait, « Le temps de l’écologie », menée par l’ancienne députée Éva Sas, ne recueille que 26,2 % des suffrages. Aux deux phobies plus haut évoquées, on peut donc en ajouter une autre : celle du succès.

    Les résultats des trois autres motions en lice ? « Démocratie écolo », de Philippe Stanisière et Christine Juste, se contente de 8,5 %, « Le Souffle de l’écologie », d’Alain Coulombel, de 21,5 %. Quant à la « vainqueuse » ou la « vaincrice », pour causer en dialecte local, menée par Julien Bayou, de la direction sortante, elle caracole en tête avec 43 % des vot.e.s exprimé.e.s. Son intitulé ? Un concept navigant à vue entre Sibeth Ndiaye et Laurent Gerra : « L’écologie au pouvoir, grandir ensemble pour gagner enfin ». Ce qui n’est pas exactement « inzepocket », objectera-t-on.

    Abel Mestre, du Monde, entomologiste réputé des espèces politiques menacées, note, tout en litote : « Avec un retard compris entre 15 et 20 points, c’est un désaveu pour l’aspirant présidentiable. » Éva Sas – qui, malgré de trompeuses apparences, n’entretient aucun lien de parenté avec le prince Malko Linge, plus connu sous l’acronyme de SAS – tient néanmoins à préciser, toujours selon la même source : « La direction sortante n’a pas la majorité, c’est aussi un désaveu ! Nous sommes satisfaits, notre objectif est rempli. […] La ligne Jadot est représentée dans toutes les motions, ce n’est pas un pour contre Jadot. Et désormais, il a près d’un quart du parti qui le soutient. Ça le conforte. »

    Un quart du parti seulement ? Mais présent partout ailleurs ? Yannick Jadot, ou l’imam caché d’EELV, en quelque sorte. Culture gauchiste et basiste oblige, ce n’est pas la première fois que nos amis Verts couperaient toute tête émergeant de la meute et, surtout, susceptible de mener le parti à la victoire. « Pour gagner enfin », disaient-ils…

    Mais toujours à propos de victoire, c’est évidemment sur les prochaines élections municipales que nos winners comptent pour se refaire la cerise. Pourtant, les temps ont changé, depuis celui où un Jean-Vincent Placé parvenait à faire croire à un Parti socialiste alors puissant que les hordes vertes pouvaient faire et défaire les maires, entrants ou sortants. Dans son enthousiasme et sa rage de convaincre, il évoquait alors des scores écologistes à deux chiffres, oubliant souvent qu’il y avait une virgule au milieu.

    Une équation qui se complique davantage quand on sait que ce vote est principalement circonscrit dans les villes de plus de cent mille habitants ; là où l’écologie est plus un prêt-à-penser urbain qu’un mode de vie rural. Les voilà donc condamnés à jouer les forces d’appoint.

    Néanmoins, et ce, à leur manière, les Verts ont gagné la bataille des idées, les préoccupations écologiques ayant été prises en compte par l’ensemble des autres partis en présence ; ce qui n’est pas fondamentalement une mauvaise nouvelle. Mais, au passage, ont également perdu de leur spécificité d’origine, ayant depuis belle lurette abandonné le retour à la terre, cet aimable revival maréchalo-woodstockien, pour se tourner vers des luttes sociétales – théories du genre, post-féminisme, antispécisme, collapsologie – dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’elles n’affolent pas plus que ça une majorité de Français plus préoccupés par les fins de mois que par celle du monde.

    En attendant, EELV offre un assez réjouissant spectacle. La relève de la bande du Splendid est enfin assurée. C’est déjà ça de gagné pour la planète. Celle des humoristes, évidemment.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/22/congres-eelv-yannick-jadot-a-peine-couronne-et-deja-guilloti-6192504.html