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  • Grand Remplacement en Europe : la Suisse, en difficulté, tente de résister (Polémia)

    Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autrichel’espoir naissant en Italiela spirale infernale en Espagnel’islamisation galopante des Pays-Bas et le bon élève portugais… c’est au tour de la Suisse d’être étudiée par Paul Tormenen. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les inquiétudes sont bien moins importantes au Portugal que dans le reste de l’Europe de l’ouest…

    La Suisse connait une immigration très importante depuis plusieurs décennies. Cette immigration suscite des craintes, voire un rejet dans une partie de la population helvète. Ces craintes sont schématiquement de deux ordres : concurrence sur le marché du travail en ce qui concerne les Européens et remise en cause du modèle culturel par les extra-européens. Cela d’autant plus que dans la période récente, l’intégration d’une partie de la population extra-européenne peine à se réaliser.

    Face à cela, les réponses apportées par les autorités helvètes oscillent entre ouverture et fermeté. Une fermeté qui est parfois demandée par la population à l’occasion de référendums fréquemment organisés en Suisse. L’immigration choisie n’est pas un vain mot dans le pays, même si une partie de l’opposition politique voudrait que le gouvernement aille plus loin sur le sujet.

    Des flux d’immigration très importants

    Depuis la deuxième guerre mondiale, la Suisse a connu deux mouvements importants d’immigration. Le premier a coïncidé avec le développement industriel des années 50 et 60. Le second a commencé en 1975. Il est ininterrompu depuis cette période.

    Après la 2e guerre mondiale, le gouvernement suisse a accordé de nombreux titres de séjour à des travailleurs essentiellement européens dans un contexte de relance de la production industrielle. L’immigration a ensuite subi un coup d’arrêt avec le retour au pays de près de 300 000 travailleurs étrangers au moment de la crise économique liée au choc pétrolier (1973). La Suisse a depuis lors accueilli chaque année un nombre croissant et important d’étrangers en proportion de sa population.

    Alors que 92 000 immigrés permanents s’installaient dans le pays en 1981, ils étaient 146 000 sur la seule année 2018 (1).

    L’immigration nette (immigrants moins émigrants) est invariablement excédentaire sur la période 1962-2017. C’est une moyenne de 163 000 personnes qui arrivent chaque année dans le pays (2).

    Entre 1980 et 2018, le solde migratoire fait ressortir 1,7 million d’étrangers supplémentaires (3).

    Une population immigrée en croissance

    La population étrangère est en hausse constante en Suisse. Elle est passée de 14 % de la population totale en 1980 à 25 % aujourd’hui (4). La confédération helvétique fait partie des pays comptant la plus forte proportion au monde de résidents nés à l’étranger (5).

    Alors que le pays comptait 285 000 résidents étrangers permanents en 1951, il en compte maintenant 2,1 millions. Ceci alors que la population du pays est de 8,5 millions d’habitants (6).

    Les Européens (Italiens, Allemands, Portugais et Français) représentent les plus forts contingents de la population étrangère (80 %) résidant en Suisse (7).

    La population issue de l’immigration (étrangers nés à l’étranger ou naturalisés après être nés en Suisse, naturalisés et étrangers nés en Suisse avec au moins un des deux parents nés à l’étranger) a été estimée en 2017 à 37 % de la population (8).

    Parmi la population extra-européenne permanente, les Asiatiques (165 000), les Africains (109 000) et les Turcs (67 000) sont les plus présents (9). La population musulmane représentait en 2016, selon le Pew Research Center, près de 6 % de la population, soit près de 400 000 personnes. Selon les projections de l’institut américain, la population musulmane pourrait représenter en 2050 entre 8 et 12 % de la population suisse (10).

    L’immigration européenne

    La concurrence sur le marché du travail entre étrangers et nationaux et l’ampleur des flux migratoires font l’objet de critiques qui concernent non seulement les extra-européens mais également l’immigration européenne. Plusieurs accords sur la libre circulation des ressortissants européens ont été signés entre Berne et l’Union européenne à partir des années 2000 mais ils sont toujours contestés, en particulier par un parti politique, l’U.D.C. Ce parti a pris, depuis plusieurs années, des initiatives visant à les résilier. (11) Ce qui n’est pas sans provoquer des craintes auprès des frontaliers, dont beaucoup sont Français.

    L’immigration extra-européenne

    Si l’immigration extra-européenne ne représente en Suisse qu’une minorité de la population, plusieurs signaux mettent en lumière uneintégration difficile voire défaillante d’une partie d’entre elle.

    Un islamisme en progression

    Une partie de la communauté musulmane suisse est en voie de radicalisation :

    • Une étude récente menée par l’université des sciences de Zurich aboutit au constat que près de 21 % des jeunes musulmans vivant en Suisse estime que la charia a une valeur supérieure à la loi suisse (12).
    • A l’extrême de la radicalisation, un conseil central islamique suisse a vu le jour et compterait près de 3 500 membres. Outre l’accusation d’inciter ses membres à la polygamie et de justifier l’excision des filles (13), elle fait l’objet d’une action en justice au chef de soutien à Al Qaida (14).
    • Le prosélytisme islamique se manifeste parfois dans les écoles. C’est ainsi qu’à Winterthur, des enseignants se plaignent que des élèves musulmans incitent les non musulmans à jeûner pendant le ramadan (15).
    • Comme dans d’autres pays européens, les monarchies du golfe sont accusées d’ « arroser » les établissements cultuels et culturels islamiques. S’exprimant sur de généreux financements qataris, un des auteurs des « Qatar papers » expliquait à Genève : « Il s’agit de prendre en charge chaque individu musulman vivant en Europe depuis sa naissance jusqu’à sa mort » (16). Les financements de la Ligue islamique mondiale basée en Arabie Saoudite « irrigueraient les mosquées et les organisations prêchant un islam wahhabite » selon un enseignant de l’université de Berne (17). Des mosquées turques seraient financées par la direction des affaires religieuses de Turquie, dont un rapport affirme que l’islam est supérieur au christianisme et au judaïsme (18) et que le dialogue inter religieux est inacceptable (19). On pourrait multiplier les exemples. Si l’islamisme semble se répandre en Suisse, le pays compte plusieurs « vigies » efficaces qui sont actifs tant dans l’observation de ces faits que dans les initiatives visant à les interdire ou à tout le moins les réduire.

    Une intégration en question

    Que ce soit en matière d’assistance sociale, de délinquance que de comportement en société, plusieurs statistiques et faits relatés montrent que l’intégration d’une partie des extra-européens est un mot vain.

    • Une étude récente de l’Office fédéral de la statistique met en avant une sur-représentation de certaines nationalités parmi les bénéficiaires de l’aide sociale. C’est ainsi que fin 2017, 83 % des somaliens et 54 % des Erythréens et des Congolais vivant en Suisse bénéficiaient de l’assistance sociale (20). Plus globalement, sur les 350 000 bénéficiaires des aides sociales, 57 % étaient étrangers (21).
    • Les détenus en prison sont très majoritairement étrangers : à 80 % dans les prisons romandes, et de 50 à 60 % dans les prisons alémaniques. Les origines ethniques majoritaires dans les prisons romandes sont l’Europe de l’est, l’Afrique noire et le Maghreb (22). Sur la période 1988-2017, on assiste à une augmentation conséquente de la part des étrangers en détention avant jugement dans l’ensemble du pays (23). Globalement, 7 prisonniers sur 10 sont étrangers, ce qui est la plus forte proportion en Europe (24).
    • L’incivilité se manifeste à plusieurs occasions : c’est le manque de respect (insultes, crachats) à l’égard de maître-nageurs dans certaines piscines (25). C’est, dans certains services d’urgence, le personnel victime d’agressions sexuelles et de menaces de mort (26). Dans les deux cas, des migrants sont pointés du doigt par des professionnels. La Suisse n’échappe pas aux rivalités violentes de bandes de cités issues de l’immigration, comme dans la banlieue de Zurich où la palme de « Bronx de la Suisse » est chèrement disputée (27).

    Face à une situation qui se dégrade, le système démocratique suisse permet une expression directe des citoyens sur des sujets de société. Il leur permet également de ne pas subir des choix qu’ils désapprouvent.

    La Suisse met en pratique la démocratie directe, à l’opposé du pouvoir sans partage du Président Macron qui craint plus que tout que des « questions de gauche finissent avec des réponses de droite » (28). En particulier sur le thème de l’immigration pour lequel il mène une politique « en marche forcée » (29).

    Les votations sur l’immigration

    Les citoyens suisses ont été amenés à s’exprimer de nombreuses fois sur l’immigration. Récemment les thèmes suivants ont fait l’objet d’une « votation », un vote référendaire :

    • l’interdiction de la construction de minarets (2009),
    • le renvoi effectif des criminels étrangers (2010 et 2016),
    • la fin de l’immigration de masse (2014),
    • la primauté du droit national sur les accords internationaux (2018) (30). Cette dernière proposition a été refusée, bien que l’immigration subie (regroupement familial, asile) découle des accords et traités internationaux signés par le pays. Comme le souligne le juriste J.L. Harouel, « les libertés publiques ont été déclassées par les droits fondamentaux, dont profitent principalement les immigrés, systématiquement admis à tous les acquis et avantages des peuples européens » (31). Un constat qui est à relativiser en Suisse, comme nous allons le voir.

    Le renvoi des criminels étrangers (votation en 2010), l’interdiction de la construction de minarets et la limitation de l’immigration ont obtenu la double majorité requise, du peuple et des cantons.Mais la votation contre l’immigration de masse ne s’est toujours pas traduite par de nouvelles règles de circulation des individus entre la Suisse et l’Union européenne, en raison notamment du blocage des institutions européennes. Une nouvelle votation à ce sujet devrait être organisée en 2020 (32).

    Priorité nationale et immigration choisie

    En dépit d’une immigration importante, la Suisse a depuis longtemps voulu garder la maîtrise des flux migratoires et protéger son marché du travail. La politique de l’immigration choisie se manifeste dans les conditions exigées pour venir, vivre et travailler dans le pays :

    • La Suisse a adopté en 2014 une priorité d’information aux demandeurs d’emploi résidants concernant les offres d’emploi pour certains métiers. Ceci avant que l’employeur ne soit autorisé à prospecter plus avant (33).
    • Pour les extra-européens, les conditions d’accès à l’emploi sont encore plus draconiennes: on peut parler d’une véritable préférence nationale dans ce cas. L’employeur doit apporter la preuve qu’un suisse ne peut pas être recruté sur le poste qui est pourvu par un étranger. Des quotas de travailleurs étrangers ont été mis en place. L’intégration à la société suisse est également évaluée dans le temps (34).
    • La politique de l’immigration choisie se vérifie dans les qualifications – de plus en plus élevées – des immigrants, ce qui favorise leur insertion dans le marché du travail (35).
    • L’acquisition de la nationalité suisse est très exigeante : il faut vivre en Suisse depuis au moins douze ans et connaitre les us et coutumes du pays pour pouvoir prétendre accéder à la nationalité suisse. Il n’y a pas de droit du sol pour la deuxième génération.

    D’autres initiatives visent à ne plus subir une situation qui aux yeux de nombreux suisses se dégrade :

    • La Confédération helvétique n’hésite pas à expulser les criminels étrangers : cela a été le cas de 1 000 d’entre eux en 2017.
    • Le gouvernement suisse n’a pas ratifié le Pacte de Marrakech sur les migrations fin 2018.
    • Des cantons ont adopté l’interdiction de la burqa, comme celui du Tessin et de Saint Gall (36).

    En matière d’asile, l’heure est à la fermeté :

    • Les voyages à l’étranger des réfugiés ne seront prochainement plus autorisés (37).
    • Le Conseil fédéral a pris en avril 2019 plusieurs mesures visant à accélérer l’accès des réfugiés au marché du travail, avec un parcours obligatoire (acquisition de la langue en trois ans, objectifs chiffrés d’insertion dans le marché du travail, etc.) (38).
    • Les déboutés du droit d’asile sont moins fréquemment autorisés à travailler en Suisse.
    • La Suisse se singularise en Europe par un taux important d’expulsions des déboutés du droit d’asile : 56 % des expulsions prononcées sont réalisées, alors que la moyenne est de 36 % en Europe (12 % en France ) (39).

    Les conséquences sont immédiates : alors que les demandes d’asile explosent en France, elles sont en diminution en Suisse en 2018 par rapport à 2017 (40).On assiste à des départs en nombre de Suisse de déboutés du droit d’asile pour la France, notamment d’Erythréens (41).

    Face à des flux migratoires importants, le gouvernement suisse a pris plus ou moins récemment des mesures montrant un niveau élevé d’exigence vis-à-vis de l’immigration, une volonté de la juguler et de défendre le mode de vie autochtone.

    Les suisses peuvent, grâce à leur système démocratique, proposer et s’exprimer sur des sujets soumis à référendum. Ils ont affirmé dernièrement le rejet d’une immigration de masse. Si la réponse concrète apportée à la volonté populaire peut, en certaines occasions, décevoir, les votations ont permis d’infléchir les politiques menées vers plus de fermeté.

    Paul Tormenen 28/09/2019

    (1)« Bilan de la population résidente permanente étrangère 1951-2018». Office fédéral de la statistique. 27 août 2019.

    (2)« Immigration nette sur 5 ans. Suisse » Université de Sherbrooke.

    (3) Ibid (1).

    (4)« Part de la population résidente permanente étrangère ». Office fédéral de la statistique. 2019.

    (5)« Immigration et diversité : la Suisse a-t-elle un secret ? ». E. Piguet. Questions internationales. Septembre 2017.

    (6)« Population : effectif et évolution ». Office fédéral de la statistique. 2019.

    (7) « Population de nationalité étrangère ». Office fédéral de la statistique. 2019.

    (8) « La population issue de l’immigration augmente doucement ». RTS. 11 octobre 2018.

    (9) Ibid (1).

    (10) « Europe’s muslim population ». Pew research center. Novembre 2017.

    (11) « Pourquoi l’UDC veut en finir avec la libre circulation des personnes ». Swissinfos.ch. 13 septembre 2019.

    (12) « Extremismus unter jugendlichen : ideologie ist verbreiteter als gewaltbereitschaft ».ZAHW. 6 novembre 2018.

    (13) « Le conseil islamique suisse justifie la circoncision des filles ». Le Matin.ch. 19 février 2018.

    (14) « Le conseil central islamique, une structure aux activités criminelles ». RTS. 22 septembre 2017.

    (15) « Gruppenzwang lasst auch christliche schuler fasten ». Heute. 20 mai 2019.

    (16)« Le Qatar accusé d’arroser généreusement l’islam de Suisse ». I. Hamel. Le Point. 3 mai 2019.

    (17) « Radicalisation : bienvenue en Suisse ». Gatestone institute. 21 juin 2018.

    (18) Ibid (16).

    (19) « Turkey rejects moderate islam ». Gatestone institute. 30 novembre 2017.

    (20) « Diese nationen beziehen am haufigsten sozialhilfe ». 20 Minuten.ch. 25 avril 2019.

    (21) « Aide sociale : près de 350 000 bénéficiaires en 2017, dont 57% de nationalité étrangère ». 5 septembre 2019.

    (22) « Les prisons romandes paient les factures de la politique migratoire ». RTS. 18 février 2018.

    (23) « Le nombre de détenus en Suisse a augmenté de 50% en trente ans ». RTS. 6 février 2019.

    (24) « Pourquoi en Suisse 7 prisonniers étrangers sur 10 sont étrangers ». Swissinfo.ch. 7 avril 2019.

    (25) « Bademeisterinnen werden beschimpft und bespuckt ». 20 minuten. 7 juillet 2019.

    (26) « La revue de presse alémanique ». RTS. 26 août 2018.

    (27) « Outre-Sarine, des jeunes se disputent le titre de Bronx pour leur localité ». RTS. 9 mai 2019.

    (28) « Emmanuel Macron n’est pas prêt pour la démocratie directe ». Swissinfo.ch. 8 février 2019.

    (29) « Emmanuel Macron : l’immigration en marche forcée ». Polémia. 8 février 2019.

    (30) « La Suisse dit non au repli nationaliste ». Euronews. 26 novembre 2018.

    (31) « Les droits de l’homme détournés et trahis ». J.L. Harouel. Conflits. Septembre 2019.i

    (32) « Pourquoi l’UDC veut en finir avec la libre circulation des personnes ». Swissinfo.ch. 13 septembre 2019.

    (33) « Vote sur l’immigration, 4 ans plus tard ». Le Temps.9 février 2018.

    (34) « Ressortissants des non membres de l’UE/AELE ». Secrétariat d’Etat aux migrations.

    (35) « Une augmentation spectaculaire de l’immigration hautement qualifiée en Suisse ». Social change in Switzerland. P. Waner. I. Steiner. Octobre 2018.

    (36) « Suisse : un canton vote à une écrasante majorité pour l’interdiction de la burqa ».Sudinfo.be. 23 septembre 2018.

    (37) « Les voyages vers l’étranger interdits aux réfugiés et aux admis provisoires ». RTS. 4 septembre 2019.

    (38) « La Suisse veut faire travailler les réfugiés ». La Tribune de Genève. 10 avril 2019.

    (39) « Projet de loi de finances ». Sénat français. « La Suisse renvoie à nouveau des réfugiés vers des zones de guerre ». RTS. 21 avril 2019.

    (40) « La Suisse n’attire pas les demandeurs d’asile ». 20 minutes.ch. 1er février 2019.

    (41) « De plus en plus d’Erythréens fuient la Suisse et se réfugient en France ». Infomigrants. 9 mai 2019.

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-europe-suisse-difficulte-tente-resister/

  • Il y a des écolos instruits et honnêtes

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    En Allemagne, en Belgique, en France, les écolos instruits se soumettent au GIEC ou même à Greenpeace, qui tient les propos les plus excessifs, et Greta porte le flambeau de l’apocalypse. L’esprit critique est endormi par les répétitions, dans tous les médias, par la notion nouvelle de « science consensuelle ».

    L’Europe est seule à se ruiner. La foi obscurcit la conscience des écolos, qui en oublient de se renseigner, d’évaluer prix et avantages des énergies renouvelables, éoliennes en tête. Celui qui se renseigne – il faut dire que se renseigner n’est pas évident, vu les efforts déployés par les médias subsidiés – apprend la vérité et l’enrichissement honteux des producteurs d’énergies occasionnelles dites « vertes »…

    Heureusement, tous les écolos d’Europe ne sont pas hypnotisés. On peut même apprendre que l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) de l’ONU a tiré la sonnette d’alarme : ce n’est pas le climat qui pose problème mais les alarmistes qui sèment la terreur ! Le directeur de l’OMM, Petteri Taalas, accuse les médias de terroriser les citoyens alors que le GIEC serait moins catégorique…

    Ne nous réjouissons pas trop vite. Le Finlandais Petteri Taalas est naïf de croire que son accusation portera des fruits : il n’observe pas que le GIEC, en trente ans, n’a jamais calmé le jeu, n’est jamais intervenu dans la presse, et son silence devant les excès des médias est certainement calculé. Ce silence fait la fortune de quelques-uns bien décidés à se remplir les poches grâce à la foi de ceux qui croient en Greta, à la science consensuelle.

    Mais Petteri Taalas n’est pas le seul Finlandais raisonnable, heureusement. Ainsi, les écolos finlandais veulent ceinturer leurs villes de centrales nucléaires qui assureront chauffage et électricité ! Ces centrales sans le moindre danger donneront leur énergie 24h/24h, elles sont d’un prix très raisonnable, pourront disposer des « déchets » des centrales précédentes. Par malchance, l’Europe continentale ayant perdu toute compétence en matière de recherche nucléaire, les Finlandais prévoient de tout importer…

    La Finlande pourrait importer de Chine. Pourtant, il existe encore une équipe de recherche nucléaire active en Belgique avec le projet MYRRHA (Multi-purpose hYbrid Research Reactor for High-tech Applications/Réacteur de recherche multifonctionnel hybride pour applications de hautes technologies). Ce projet est obligé de cacher, depuis vingt ans, ses applications énergétiques potentielles ! Les écolos locaux essayent, avec succès, de freiner MYRRHA et d’empêcher la Belgique de résoudre le problème des déchets nucléaires – essentiellement un carburant parfait pour les centrales nucléaires de 4e génération ! -, d’empêcher même la Belgique de poursuivre la production d’isotopes utiles en médecine et dans l’industrie.

    On peut vraiment se poser la question : l’avenir de notre planète intéresse-t-il ceux qui agissent « pour le climat » à l’instigation de ceux qui agissent pour leur portefeuille… et pour vider notre portefeuille ? Souhaitons qu’à l’exemple de la Finlande, tous les écolos d’Europe s’instruisent.

    Claude Brasseur

    https://www.bvoltaire.fr/il-y-a-des-ecolos-instruits-et-honnetes/

  • Lamentable: Passage en force de l'amendement PMA

          

  • Octobre noir : la colère cerne la macronie, par Francis Bergeron

    Une semaine noire sans précédent se prépare

    La semaine noire qui s’annonce est un événement totalement inédit. La convergence des mécontentements va se manifester dans la rue, pendant plusieurs jours. Il y a là comme la conclusion d’une pratique gouvernementale détestable, et une réponse au « en même temps » d’un système à bout de souffle après deux ans et demi à peine aux manettes.

    Le 2 octobre, les policiers battront le pavé. C’est une manifestation à l’initiative d’une vingtaine d’organisations syndicales. Cette « marche nationale de la colère » est très inquiétante pour le pouvoir macronien : elle confirme le fossé qui s’est creusé entre la police et son ministre de tutelle, le malaise qui règne au sein de ce corps, constamment montré du doigt, mobilisé pour des actions répressives qui vont souvent à l’encontre de ce que pensent profondément les policiers.

    Depuis quelques jours, les mouvements sociaux annoncés à partir du 5 octobre prennent de l’ampleur. Les syndicats de la SNCF et de la RATP annoncent une entrée dans la grève illimitée à cette date, pour protéger leurs avantages acquis. En principe, face à ce genre de revendication, la droite se range du côté du pouvoir, par réflexe de bon sens, et par détestation du désordre. Le samedi 5 octobre, les Français de droite pourraient toutefois se sentir parfaitement neutres dans cette confrontation, considérant que les manifestations syndicales vont sanctionner d’abord une méthode, en l’occurrence la méthode Delevoye. La réforme des retraites, qui a valu à Delevoye une promotion ministérielle, se révèle une réforme parfaitement socialiste, consistant à prendre dans la caisse des systèmes bien gérés (par exemple, les professions libérales) pour renflouer les régimes en perdition. Quant aux professions privilégiées, il n’en est pas moins utopique de croire que l’on peut rejouer la nuit du 4 Août, abolir ces privilèges, d’un simple coup de baguette magique. Il faut du temps, il faut un pouvoir fort et cohérent, bénéficiant d’un large soutien populaire, susceptible de faire pression par sa capacité de conviction. Et il faut par-dessus tout de la subtilité. Nous sommes loin du compte.

    Une profonde évolution du corps social

    D’autres professions, comme les infirmiers et tous les oubliés de la France des 35 heures et des quatre jeudis vont profiter de ce jour de colère sociale pour se faire entendre. Et les Gilets jaunes ? L’acte XLVII de mobilisation pourrait être extrêmement spectaculaire, dans ce contexte.

    Le dimanche 6 octobre, nous aurons la grande manifestation de révolte de ceux qui ne se résignent pas à la marchandisation des corps, à l’évolution vers l’eugénisme. Il s’agit d’une révolte spirituelle, familiale, sans doute moins violente dans la forme, mais c’est certainement la plus profonde de toutes ces révoltes, car elle touche au plus intime de chacun d’entre nous. Elle sanctionne une profonde évolution du corps social. Les communautés chrétiennes, notamment, se sentent devenir étrangères dans leur propre pays, et elles résistent difficilement à la tentation d’un « repli identitaire », pour préserver leurs fondamentaux. Si la mode, dans les mots, est à l’intégration (des étrangers, des « réfugiés », etc.), nous assistons en fait à une désintégration de la société, dont les manifestations de début octobre ne constituent sans doute que des signes avant-coureurs.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 26 septembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • LA PLANETE BRULE, LA PLANETE FOND. VRAIMENT ?

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, « elle est là, la Gretha (Thunberg) »… Quelle image de respectabilité peuvent-ils donner tous ces adultes, toutes ces excellences qui se précipitent pour écouter une gamine de 16 ans qui leur fait la leçon ? Il faut voir son regard furieux, quasiment haineux ! Ils viennent se prosterner pour se faire fouetter au martinet, martinet qui, d’ailleurs, est complètement condamné dans le pays d’origine de la donzelle, cette très belle et très décadente Suède. (Bernadotte, reviens, ils sont devenus fous !).

    Une ado spontanée ou manipulée par papa et maman ?

    Soyons sérieux. La jeune fille, dont le visage me fait plus penser à la poupée maléfique d’un film d’horreur hollywoodien qu’à celui d’une ado de 16 ans qui devrait être sur les bancs de son lycée, est manipulée par ses parents qui en tirent profit, eux-mêmes marionnettes d’intérêts plus puissants, qui sont dans les coulisses, et qui tirent les ficelles. Car l’écologie, c’est du fric ! C’est le nouvel Eldorado des pourfendeurs de pollueurs patentés, la caverne d’Ali Baba des grands donneurs de leçons, genre  Nicolas Hulot ou Arthus Bertrand, dont la  beauté des photos n’est pas en phase avec  son pénible discours lénifiant qui accompagne, généralement, ses images télévisées. Oui, l’homme pollue, oui la terre, si elle se réchauffe quelque peu, - a-t’on pensé aux éruptions solaires  comme l’une des causes, dont on ne parle jamais ? -, connait des épisodes de dérèglement climatique. Oui la mer d’Aral, la mer Morte, le lac Tchad, s’assèchent et des glaciers reculent, tandis que le niveau des océans augmente, mais beaucoup, beaucoup moins que ce que les climato-catastrophistes nous prédisent. Mais quand l’homme le veut, il peut redresser ses erreurs. Et puis, il n’y a pas que l’homme qui, aux marges, contribue à ces évolutions : les cycles de vie de notre planète nous enseignent qu’il y a eu dans l’histoire du globe des épisodes, par exemple, de glaciation.

    Le GIEC, instrument de propagande

    Le GIEC est composé de savants, de « sachants » et d’experts, tous acquis à la théorie du réchauffement par l’activité humaine. Il y en a d’autres, les « climato sceptiques » ou plutôt « climato réalistes », qui ne partagent pas ce point de vue, et ils sont tout aussi savants que leurs collègues. Mais on en parle moins, sinon avec dédain, quand ce n’est pas franchement avec une pointe de mépris ou de condescendance. Et pendant ce temps-là, on oublie d’évoquer l’explosion démographique de certains continents, particulièrement l’Afrique, dont les populations excédentaires contribuent, forcément, à l’épuisement des ressources de la planète, soit directement par l’exploitation pour survivre, soit en exportant leurs matières premières contre espèces sonnantes et trébuchantes. (Ne l’oublions pas : où est alors, le pseudo « pillage » effectué par les Occidentaux ?). Qui dira à l’Inde et à la Chine de stopper leur développement afin d’élever le niveau de vie de leurs populations ? Qui maitrisera la fécondité des femmes du continent noir ?

    Des solutions inadaptées

    On nous vend des solutions miracles, comme la voiture électrique ou l’éolienne, sans peser le pour et le contre, sans examiner sereinement les inconvénients majeurs de ces pseudos alternatives. L’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous le poids politique de ses écolos, pour mieux polluer avec ses centrales à charbon. A New-York, sous l’égide du progressiste Secrétaire-général de l’ONU, le Portugais Antonio  Guttères, on a rejoué la comédie de la COP-21 de Paris, avec seulement la moitié des 136 chefs d’Etat présents à l’Assemblée générale. Une fois de plus, on s’est congratulé, car 66 pays ont adhéré aux objectifs de neutralité carbone à hauteur de 2050. C’est bien. Mais quid des Etats-Unis ? Lesquels n’ont pas l’intention de cesser leurs diverses activités pour faire reculer, avec succès, le chômage. A Paris, ils étaient 195 pays présents, réunis sous la houlette du sieur Fabius ! Avec seulement 66 signataires, quelle déperdition. Il y a bien, aussi, 30 Etats qui ont promis de dire STOP au charbon d’ici à 2020, mais 2020, c’est demain ! C’est un délai impossible à tenir, tout ça c’est de la Com ! Voit-on d’ici quelques mois la Pologne réussir à remplacer toutes ses centrales à charbon, comme sa voisine allemande ? Les jeunots  boutonneux  de tous les pays du monde peuvent bien défiler dans les rues de leurs capitales respectives, tant que sereinement, cas par cas, Etat par Etat, l’inventaire des nuisances et les capacités financières réelles des uns et des autres pour les combattre, ne seront pas inventoriées, on n’avancera pas. Disons-le, le malheur des uns, peuples menacés de submersion, comme les habitants du delta du Gange au Bangladesh par exemple, fait le bonheur des autres : au Groenland, la fonte des glaces améliore la pêche et découvre des superficies nouvelles susceptibles d’accueillir des cultures pour peu que la science s’en mêle : et Dieu sait si, au Koweït comme en Israël, l’agriculture « artificielle », hors sol, peut nourrir son homme. De nouveaux passages raccourcissent la navigation à l’extrême nord de la planète, diminuant du coup la consommation en énergies fossiles des cargos et autres porte-containers. Dans cette affaire climatique, il y a beaucoup d’hypocrisie. La question du climat, vous connaissez le stupide slogan « c’est pour défendre la planète », est  aujourd’hui devenue une sorte de champ d’épandage, pour faisans qui escroquent sans vergogne les gogos !

    Gag de fin !

    Et il y a aussi des situations comiques, terminons par un cas emblématique, et heureusement que le ridicule ne tue plus ! Madame Ségolène Royal, pompeusement nommée ambassadrice des pôles en septembre 2017 au Conseil de l’Arctique, - un « zinzin » composé des pays riverains, des peuples autochtones et d’ONG -, a surtout brillé par son absence dans cette instance aux réunions cycliques. Ce n’est pas moi qui le dit, mais  Mikaa Mered, chercheur et enseignant à l’Institut libre d’études  des relations internationales et spécialiste des pôles, cité par notre excellent confrère Présent : - « elle ne s’est jamais rendue à la moindre instance diplomatique arctique officielle ». Voilà un exemple de fonction honorifique complètement inutile que la République a concédé en 2017, à l’ancienne candidate à la présidentielle. Pas vraiment un fromage, mais une fonction qui s’est surtout traduite par des voyages en  avion qui polluent, forcément. (Déplacements payés, bien sûr, par le contribuable). L’ancienne très dépensière présidente de la défunte région Charente-Poitou aurait-elle eu  peur de rencontrer des pingouins, qui lui auraient  sans doute trop  rappelé  la dégaine de son ancien compagnon, le père de ses enfants ? 

    (A noter que notre ami Jean-Claude Rolinat a repris chaque vendredi  midi  le cycle hebdomadaire de son émission de politique étrangère « Et pourtant elle tourne », sur la web-radio « Radio Libertés », partenaire de TV-Libertés, en compagnie de Pierre Bergerault.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/27/la-planete-brule-la-planete-fond-vraiment-6178737.html

  • Selon les AFC la mobilisation grandit chaque jour de toute la France

    Selon les AFC la mobilisation grandit chaque jour de toute la France

    Des Associations Familiales Catholiques :

    De toute la France, nous constatons que la mobilisation grandit chaque jour : ce sont des milliers de personnes qui vont déferler sur Paris le 6 octobre ! Mobilisons-nous, mobilisons autour de nous, mobilisons les moins motivés, pour promouvoir l’écologie intégrale et la famille, première cellule de la société. Rendez-vous le 6 octobre !

    Le trajet de la Marche n’est pas encore défini. Pour le moment seule l’heure est fixée : 13h00.

    Beaucoup de moyens de transports sont déjà réservés par les AFC, d’autres arrivent. Inscrivez-vous ici dès maintenant pour avoir votre place !

    Les AFC locales se mobilisent également en rencontrant leurs parlementaires avant les votes à l’Assemblée et au Sénat. L’AFC du Morbihan a rencontré une partie de ses députés et sénateurs, et continue ses visites à l’aide de son équipe du Chantier Socio-Politique. Faites comme eux !

    Bonnes raisons de marcher le 6 octobre :

    • Parce qu’encore plus qu’en 2013, les enjeux du projet de loi sur la bioéthique sont encore plus graves. Ses conséquences bouleverseraient notre rapport à la transmission de la vie et à l’accueil de l’enfant.
    • Parce que nous avons joué le jeu de la consultation pendant de longs mois lors des États Généraux de la bioéthique et que, faute d’avoir été entendus, il ne nous reste maintenant plus que la rue pour dire nos convictions.
    • Parce qu’il nous faut d’emblée être le plus nombreux possible dans la rue pour montrer massivement notre inquiétude et notre détermination, dans les médias et dans l’opinion publique.
    • Parce que, par notre présence, nous pourrons témoigner de convictions fortes sur la dignité de la personne humaine et des plus fragiles : les embryons et les enfants.
    • Parce que sans mobilisation forte, il est certain que d’autres projets néfastes en matière bioéthique arriveront très vite (par exemple la GPA et l’euthanasie).

    Pour ceux qui habitent Paris ou en région parisienne :

    • Parce que, de l’autre bout de la France, des personnes vont faire de gros efforts pour venir, et que pour nous la Marche est à portée de main.

    Pour ceux qui habitent en Province :

    • Parce que l’effort que nous ferons pour nous rendre à Paris témoignera publiquement de la mesure de notre inquiétude et de notre détermination.

    Il est toujours temps d’écrire à vos députés ! Le modèle à télécharger est disponible sur le site national.

    https://www.lesalonbeige.fr/selon-les-afc-la-mobilisation-grandit-chaque-jour-de-toute-la-france/

  • Facebook, Google, Microsoft et Twitter recréent Big Brother : vers la fin de toute liberté d’expression sur les réseaux sociaux

    Vous connaissiez peu le Global Internet Forum to Counter Terrorism, un consortium créé en 2017. Que du beau monde, Facebook, Twitter, Microsoft et Google (via YouTube). Et que de bonnes intentions, « lutter contre le terrorisme ». Réjouissez-vous, vous allez en entendre parler (et en subir les conséquences), le consortium s’élargit avec de nouvelles ambitions et de nouveaux moyens.

    Lutte contre « l’extrémisme »

    Après l’attentat de Christchurch contre des mosquées en Nouvelle Zélande en mars 2019, la première ministre Jacinda Ardern, le président Emmanuel Macron avaient lancé en mai, l’appel de Christchurch pour lutter contre les « contenus extrémistes et violents » sur internet. La Grande-Bretagne, l’Irlande, puis Twitter, Facebook, Microsoft et Google avaient rejoint l’appel. La phraséologie était volontairement vague et pouvait englober les soutiens de l’État islamique que les « extrémistes de droite ».

    Mécanisme préventif

    Lors de la conférence de presse annonçant la nouvelle structure, la numéro 2 de Facebook a annoncé fièrement que le réseau social avait supprimé après l’attentat 1,5 millions (vous lisez bien un million et demi) de vidéos dont 1,2 millions n’avaient pu être vues par personne sinon les 30.000 (trente mille) censeurs de Facebook.

    La charmante Jacinta a surenchéri « Nous essayons de créer un mécanisme du genre défense civile. De la même manière que nous réagissons aux urgences naturelles comme les incendies et les inondations, nous devons être prêts à réagir à une crise comme celle que nous avons vécue ». Pour prévenir les inondations, on construit des barrages, pour prévenir les incendies on débroussaille, pour prévenir l’extrémisme, on censure, tout se tient.

    Élargissement de la plate-forme

    A l’occasion de la réunion de l’ONU, le 23 septembre 2019, LinkedIn (propriété de Microsoft) et WhatsApp (propriété de Facebook) ont rejoint l’organisation. Selon un communiqué repris par l’AFP, la structure œuvrera pour « déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes numériques ».

    Les gouvernements de six pays, France, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Nouvelle Zélande et Japon auront un rôle de consultation ainsi que l’ONU et l’Union Européenne. On ignore encore le montant des financements de la nouvelle organisation, dirigée par une équipe dédiée, mais il devrait être d’une dimension sympathique.

    Lutte contre le « suprémacisme blanc »

    Dans le même temps Facebook annonce une collaboration avec les polices des deux côtés de l’Atlantique, pour « éduquer leurs outils d’intelligence artificielle ». Dés octobre 2019 la police de Londres et le réseau social collaboreront pour « détecter les contenus et mieux les supprimer », entendez par là les contenus « extrémistes ». Des universitaires spécialistes de la « radicalisation » et des « experts du maintien de l’ordre » apporteront (on imagine contre une honnête rétribution) leur expérience. On parle de 350 consultants extérieurs pour soutenir cette noble cause, sans compter les personnels des grands réseaux sociaux.

    Big brother partout

    Le 17 septembre nous vous donnions nombre d’exemples des nouvelles censures sur les réseaux sociaux. D’autres se sont rajoutées. Le magazine L’Incorrect a été censuré sur Facebook après un entretien avec Maître Pierre-Vincent Lambert, l’avocat de Génération Identitaire.

    Il est possible qu’un robot identifie les vestes bleues des militants de Génération Identitaire ou certains mots-clefs et supprime automatiquement le post. Un procédé exactement semblable à celui des staliniens des belles années : vous n’existez plus, vous n’avez jamais existé, vous êtes mort pour la société. De quoi réfléchir à des alternatives aux réseaux des géants américains soutenus par six gouvernements, une bonne partie de l’université et hélas sans doute une forte proportion de journalistes.

    Article repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Suicide français : un avortement pour 3 naissances

    Suicide français : un avortement pour 3 naissances

    L’hécatombe se poursuite et, par effet collatéral, le grand remplacement prend de l’importance. Le ministère de la Santé a publié hier les chiffres des naissances et des avortements de 2018 :

    • 224 300 avortements ont été réalisés en France, dont 209 500 auprès de femmes résidant en métropole, en hausse de 3% par rapport à l’année dernière (217.786 avortements en 2017).
    • Le taux de recours s’élève à 15,0 avortements pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et à 27,8 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), son niveau le plus élevé depuis 1990.
    • Les femmes de 20 à 29 ans restent les plus concernées, avec un taux de 27 avortements pour 1 000 femmes sur l’ensemble du territoire.
    • L’indice conjoncturel d’avortement atteint 0,56 avortement par femme en 2018.
    • 5,3 % de l’ensemble des avortements (soit près de 12 000) sont pratiquées entre la 12e et la 14e semaine d’aménorrhée
    • 2018 a compté 758 000 naissances, soit environ un avortement pour trois naissances (2e tableau ci-dessous).

    Voici l’évolution des avortements et des naissances :

    https://www.lesalonbeige.fr/suicide-francais-un-avortement-pour-3-naissances/

  • Les « guerriers du climat » vaincus par la banquise

    Par Rémy Prud’homme, Professeur des Universités (émérite)
    Tous les "savants du monde", d’Al Gore à Greta, le savent et le disent : la banquise du pôle nord fond rapidement.
    En fait, elle a déjà fondu.
    En 2007, Al Gore, conjointement avec le GIEC, recevait le prix Nobel (de la paix, pas de science, mais passons), et il déclarait à Oslo : « La banquise est en chute libre …
    Une étude récente nous avertit qu’elle pourrait avoir complètement disparu l’été dans sept ans seulement ».
    Dans sept ans, en 2014 donc.
    Les membres du GIEC présents avaient chaleureusement applaudi ce magnifique discours prophétique.
         Armés de beaucoup de courage, et surtout d’argent, 17 guerrier/ère/s du climat (c’est ainsi qu’ils se nomment) ont donc, fin août 2019, affrété un bateau de croisière suédois spécialisé, le Malmo, fonctionnant au mazout, et sont partis vers le pôle nord.
    Ils voulaient voir par eux mêmes la mort de la banquise, et la filmer pour l’éducation des masses encore ignorantes.
         Ils ont vu. Arrivé aux iles Svalbard, à 1400 km du pôle, le Malmo a été bloqué, puis encerclé par les glaces, comme dans un roman de Jules Verne.
    La banquise-qui-n’existe-plus avait gagné.
    Plus moyen d’avancer, ni de reculer.
    Les ours blancs, qui-ont-également- disparu, nombreux dans ces parages, et affamés, pouvaient venir manger nos valeureux et savants combattants.
    Ces derniers ont du être secourus par hélicoptère (toujours au mazout).
    On ne sait pas si cette retraite stratégique a été filmée par l’équipe de cinéastes embarquée.
         Bien entendu, cette histoire hilarante ne prouve rien du tout sur l’évolution du climat à moyen ou long terme.
    Mais elle renseigne sur l’instrumentalisation de la science  de l’environnement.
         L’évolution de la banquise arctique, qui est un phénomène complexe, est en fait étudiée et bien connue.
    L’Institut Météorologique Danois, ou le  Centre de données sur la neige et la glace arctique de l’Université du Colorado, par exemple, permettent de suivre les évolutions en temps réel.
    Si au lieu de crier avec les loups nos militants cherchaient à s’informer, ils sauraient que la banquise du pôle nord, qui s’est beaucoup réduite dans les années 1990, a tendance à se stabiliser depuis une quinzaine d’années : en septembre 2019, elle est certes moins étendue qu’en 1990, mais elle est plus étendue (d’environ un million de km carrés, excusez du peu) qu’en 2012.
    Et ils auraient fait preuve d’un peu plus de prudence.
          La mésaventure du Malmo a été systématiquement cachée par les grands médias (radios, journaux, télévision) français et étranger.
         Elle n’aura certainement pas entamée les certitudes de nos hélitreuillés.
    Comme dit Proust : « Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n’ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas ; ils peuvent leur infliger les plus constants démentis sans les affaiblir ».
    source
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/les-guerriers-du-climat-vaincus-par-la.html#more

  • I-Média n°265 : Eric Zemmour, le retour qui affole les médias !

    I-Média n°265 : Eric Zemmour, le retour qui affole les médias !

    Analyse de Jean-Yves Le Gallou qui nous apprend que LCI et BFM TV auraient également proposé une participation à Eric Zemmour :

    https://www.lesalonbeige.fr/i-media-n265-eric-zemmour-le-retour-qui-affole-les-medias/