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L'hypocrisie des bobos sur l'immigration enfin dévoilée
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Immigration : et revoilà les quotas
Alors que la question migratoire demeure une préoccupation pour de nombreux Français, Emmanuel Macron lance son offensive en faveur des quotas d’immigrés professionnels. Une concertation sur ce dossier a même été ouverte jeudi en présence des syndicats.
L’éternel retour des quotas !
Jeudi 28 novembre, le ministre du Travail a reçu les principales organisations syndicales pour causer quota ! L’objectif gouvernemental, convaincre les fameux « partenaires sociaux » du bien fondé des quotas migratoires professionnels et chiffrer des objectifs secteur par secteur.
Sans surprise les organisations syndicales, CGT en tête, ont fait grise mine, celles-ci n’étant pas franchement enthousiastes à l’idée de à s’attaquer au sujet tabou de l’immigration. Ce qui n’a pas empêché le ministère du travail de se féliciter d’une réunion qui a je cite « permis d’établir une méthode de travail et un calendrier ». Le Rendez-vous est donc pris pour le mois de janvier.
Un coup de com’ difficilement réalisable
Mais que sont ces fameuses « méthodes de travail » ? Concrètement, il s’agit en réalité de confier le chiffrage des besoins supposés et des offres envisagées aux services de statistiques du ministère du travail : la Dares et Pôle emploi, ces deux organismes, dont l’efficacité est sujette à caution, vont lister les emplois disponibles, métiers par métiers et régions par régions. Puis, ils vont vérifier qu’aucune personne compétente pour le poste ne se trouve déjà en France – ce qui, dit en passant, devrait déjà être fait -, avant d’établir la compétence de potentiels migrants économiques pour des postes sans travailleurs disponibles.
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5 décembre : vers une paralysie totale du pays ?
Présent – Ils prévoient une forte mobilisation, une grève « interprofessionnelle et illimitée ». Ils comptent faire fléchir le gouvernement au sujet de la réforme des retraites.
Ils annoncent une mobilisation très forte, rêvent de convergence, prévoient de bloquer les transports en commun, les routes, les services publics, les tribunaux ou les hôpitaux. Les opposants à la réforme des retraites espèrent une démonstration de force de grande ampleur pour tenter de faire infléchir le gouvernement sur le nouveau système de retraite à point, dont l’adoption est prévue dans l’année 2020.
Si dans un premier temps, l’appel à la grève le 5 décembre a été lancé par les syndicats de la RATP et de la SNCF, divers secteurs d’activités ont enjoint la mobilisation qui se veut désormais « interprofessionnelle ». Avocats, infirmiers, chauffeurs routiers ou encore étudiants et lycéens, ils devraient être nombreux à battre le pavé, jeudi prochain. Mais quel est le but de cette mobilisation ? Qui sortira gagnant ? Quel impact sur le reste de la population ? Le gouvernement peut-il reculer ?
Les syndicats souhaitent reprendre la main
Ils rêvent de convergences des luttes mais se cabrent dès lors que Marine Le Pen affiche son soutien au mouvement de contestation. Pourtant, le rêve de la galaxie des syndicats qui mènent la mobilisation est de voir une convergence avec les Gilets jaunes et toutes les professions, même celles qui ne sont pas concernées par les régimes spéciaux, rejoindre les cortèges. L’occasion de reprendre la main, un an après le début du mouvement populaire et spontané des Gilets jaunes, qui avaient court-circuité les « révoltes » toujours canalisées par les syndicats.
Quoi qu’il en soit, ce sont bien les syndicats qui mèneront la danse avec l’espérance de reprendre du poids parmi les salariés français, de moins en moins confiants dans les organisations syndicales traditionnelles. La CGT, FO, la FSU et Solidaires, à l’initiative du mouvement, ont été rejoints par la CFE-CGC, l’UNSA, les syndicats enseignants, étudiants ou encore du personnel au sol des aéroports.
Pas de service minimum garanti
A la RATP comme à la SNCF, c’est une grève « illimitée » qui est au programme, « jusqu’à Noël s’il le faut » ont prévenu les plus remontés. Les grévistes comptent sur le versement du 13e mois début décembre pour pouvoir tenir plusieurs semaines. Une paralysie quasi complète annoncée sur l’ensemble du réseau de transport en commun. A Paris, peu de chance de voir les rames de métro, les tramways ou les trains reliant la capitale à sa banlieue circuler. Les RER et les grandes lignes de trains seront tout autant touchés. Et les Français qui continueront à se rendre au travail ne pourront pas compter sur un service minimum garanti. A chaque mouvement d’ampleur, toujours la même rengaine, la même prise d’otages et la même paralysie, auxquelles Nicolas Sarkozy avait pourtant promis de remédier. Pourtant il n’en fut rien dans sa loi sur « le dialogue social et la continuité du service public », aucun service minimum n’a été institué, laissant toujours les Français abandonnés à chaque mouvement de grève d’ampleur.
C’est avec ce pouvoir de blocage que les syndicats comptent bien faire reculer le gouvernement, de plus en plus déstabilisé sur le sujet. S’ils précisent que ce projet de loi « pénalisera tout le monde », la grève, elle, risque surtout de paralyser tout un pays.
https://www.tvlibertes.com/actus/5-decembre-vers-une-paralysie-totale-du-pays
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Attaque "antifas" à Rennes : réaction du Parti de la France
Soutien aux étudiants du journal "L'étudiant libre" victimes d'une violente attaque des antifas lors de la réunion qu'ils tenaient mercredi soir à Rennes.
Une fois de plus la vermine gauchiste, auxiliaire d'un Système qu'elle n'a jamais cessé de servir, a accompli ses basses œuvres.
Espérons que les jeunes conservateurs agressés dont certains ont été sérieusement blessés auront ainsi compris que l'engagement politique national n'était pas un simple échange intellectuel entre "gentlemen" et ne se réduisait pas au seul champ du "méta".
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Les falsificateurs de l’histoire et le mythe d’al-Andalus
Faut-il répondre aux attaques insidieuses, aux violences verbales, aux débordements de haine des historiens polémistes qui contestent l’existence du mythe d’al-Andalus? Pour ma part, j’ai toujours préféré le silence réprobateur à la polémique partisane estimant que celle-ci ne mène à rien et qu’elle est une perte de temps. Mais une fois n’est pas coutume et je me sens aujourd’hui le devoir d’éclairer le lecteur qui se laisserait abuser de bonne foi par le discours captieux et malveillant de quelques spécialistes ou prétendus tels.
J’ai contribué à faire connaitre en France les travaux démythificateurs et démystificateurs de trois grands spécialistes du sujet, deux Espagnols et un Américain: d’abord, Serafín Fanjul, arabiste, professeur de littérature arabe, membre de l’Académie royale d’histoire, auteur d’Al-Andalus contra España (2000) et de La quimera de al-Andalus (2004), publiés dans l’Hexagone en un seul volume sous le titre Al-Andalus, l’invention d’un mythe (2017) ; ensuite, l’Américain Darío Fernández Morera, professeur de littérature romane et hispanique, auteur de The Myth of the Andalusian Paradise (2015) [en français : Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus (2016)], et, finalement, Rafael Sánchez Saus, professeur d’histoire médiévale, ex-doyen de faculté et recteur d’université, membre de l’Académie royale hispano-américaine, auteur d’Al-Andalus y la Cruz (2016) dont la traduction vient d’être publiée sous le titre Les chrétiens dans al-Andalus. De la soumission à l’anéantissement (2019).
J’ai écrit les introductions des livres de Serafín Fanjul et de Rafael Sánchez Saus et Rémi Brague, spécialiste reconnu de philosophie médiévale, a bien voulu préfacer l’ouvrage de Dario Fernández Morera dès que je lui ai appris son imminente publication en français. J’ajoute que bien sûr d’autres ouvrages mériteraient d’être traduits, notamment Acerca de la conquista árabe de Hispania. Imprecisiones, equívocos y patrañas (2011) [Autour de la conquête arabe. Imprécisions, équivoques et supercheries] (2011) du professeur d’études arabes et islamiques de l’Université de Salamanque Felipe Maíllo Salgado qui, je l’espère, ne tardera pas à trouver lui aussi un éditeur français.
Ces trois livres publiés récemment constituent autant de jalons définitifs dans la démythification de l’histoire d’al-Andalus. Ils sont distincts par leurs approches et leurs méthodes mais aussi en raison des expertises différentes de leurs auteurs et ils se complètent parfaitement. Serafín Fanjul analyse minutieusement l’idée du caractère paradisiaque ou de l’Eden terrestre d’al-Andalus puis les survivances « arabes » ou musulmanes qui seraient prétendument passées d’al-Andalus à l’Espagne et auraient modelé le caractère espagnol. Le second, Darío Fernández Morera, examine les pratiques culturelles concrètes des communautés musulmanes, chrétiennes et juives sous l’hégémonie islamique, en les comparant avec d’autres cultures méditerranéennes, plus particulièrement avec celles de l’Empire chrétien gréco-romain ou byzantin. Le troisième, enfin, Rafael Sánchez Saus, étudie le sort des chrétiens d’Afrique du nord et d’Espagne : l’irruption de l’islam et la constitution de l’Empire arabe, la conquête et la naissance d’al-Andalus, les premières réactions des chrétiens, le régime d’oppression de la dhimma, la soumission, la collaboration, l’orientalisation et l’arabisation, le mouvement des martyrs, la résistance, la révolte, la persécution et l’éradication finale des chrétiens d’al-Andalus.
Le mythe d’al-Andalus est évidemment nié, contesté, voire dissimulé, non seulement par des militants extrémistes mais aussi par des universitaires soucieux de défendre leur pré carré. Ce mythe c’est l’idée du « Paradis perdu », de « l’Âge d’or » ou de « l’Eden », soutenue par une infinité de textes arabes, mais tout aussi chérie par bon nombre d’européens. En contrepoint, on trouve la notion, non moins omniprésente, de la menace du monde chrétien qui est qualifié d’ignorant, brutal, barbare, intolérant, militariste et… européen. C’est l’idée d’un islam tolérant, avancé ou « progressiste » avant la lettre, reprise par nos contemporains soucieux de démontrer le caractère ouvert, modernisateur et tolérant de l’islam. C’est la vision « iréniste » de la coexistence harmonieuse des trois cultures d’al-Andalus, si répandue, qu’il est devenu presque impossible de la corriger. Une sorte de dogme imposé en dépit de toutes les recherches historiques de spécialistes rigoureux et désintéressés qui ont démontré le contraire.
Ce mythe d’al-Andalus est actuellement répandu par trois catégories de personnes. Premièrement, par des hommes politiques et des journalistes, qui sont parfois de bonne foi et/ou ignorants mais plus souvent opportunistes (ceux-là craignent la censure du « politiquement correct ») ; deuxièmement, par des exaltés ou des islamophiles extrémistes ; enfin, troisièmement, par des universitaires conformistes qui défendent bec et ongles leurs intérêts corporatifs. C’est plus particulièrement dans les deux dernières catégories que se recrutent les plus virulents polémistes contre les travaux de Fanjul, Fernandez Morera, Sanchez Saus et généralement contre tous les auteurs qui critiquent ce mythe.
Les plus exaltés sont souvent des partisans de la thèse fantaisiste selon laquelle les Arabo-musulmans n’auraient jamais envahi militairement l’Espagne. Cette thèse cherche indirectement à montrer que le catholicisme est une religion étrangère à l’Espagne. Elle aurait été, disent-ils, répudiée par les habitants de l’ « Hispanie », et n’aurait triomphé, par la force et la violence que quelques temps avant la présence musulmane. Elle a été développée à la fin des années 1960 par le paléontologue Ignacio Olagüe (qui avait été membre des JONS dans sa jeunesse, le mouvement politique national-syndicaliste de Ramiro Ledesma Ramos). Elle est reprise aujourd’hui par les nationalistes andalous et notamment par le philologue néo-marxiste, professeur de l’Université de Séville, Emilio González Ferrín. Dans la même ligne, on peut citer les travaux de l’orientaliste et théoricienne de l’Universalisme unitarien, Sigrid Hunke qui avait travaillé dans sa jeunesse pour la SS (Institut de recherche Ahnenerbe). Partisane du néo-paganisme national-socialiste, apologiste de l’islam, « religion virile contre la religion chrétienne des esclaves efféminés », elle considérait que l’héritage arabo-musulman de l’Occident était plus direct voire plus important que l’héritage gréco-romain. Ces thèses, ou plutôt ces élucubrations, ont autant de crédibilité que celles qui font des extraterrestres les constructeurs des pyramides.
Dans la seconde catégorie, celle des universitaires conformistes, parfois figés et routiniers voire rétrogrades, on trouve un bon nombre d’arabistes, d’anthropologues et quelques médiévistes. Ainsi l’anthropologue antisioniste José Antonio González Alcantud, ne craint pas le ridicule en affirmant que « Les négationnistes du lien andalou emploient des méthodes semblables à celles des négationnistes de l’Holocauste » (voir son livre : Al Ándalus y lo Andaluz, 2017). Mais on doit citer ici surtout un exemple archétypal, bien qu’il s’agisse d’un parfait inconnu hors d’Espagne, celui de l’historien de l’Université de Huelva, Alejandro García Sanjuán (Voir ses recensionsdans Historiografías, 12, juillet-décembre 2016 et dans Les cahiers de civilisation médiévale, CESCM, juillet-septembre 2018). García Sanjuan s’oppose avec véhémence aux tenants de la thèse « catastrophiste » qu’il qualifie d’« espagnoliste », de « nationale-catholique », ou de « franquiste ». Il a pour bête noire les historiens qui utilisent les notions d’ « invasion » arabo-musulmane et de Reconquista / Reconquête, parce qu’elles sont – selon lui – associées « à une idéologie déterminée ». Amateur de polémique, nostalgique d’une Andalousie supposée « communautariste », affichant ouvertement ses préjugés, García Sanjuán laisse libre cours à ses trois obsessions ou phobies : le christianisme, l’Église et la Nation.
Accumulant clichés et jugements de valeur, incohérences conceptuelles et platitudes présentées avec emphase, il se situe finalement en dehors de la connaissance historique. Les nations, dit-il avec élégance, « naissent, comme les hommes couvertes de sang et de merde » ; l’ « épisode » (sic !) des martyrs de Cordoue est sans importance parce qu’il n’est pas mentionné dans les sources arabes (sic !) ; la dhimma doit être resituée dans son contexte pour comprendre « sa vraie nature », son caractère protecteur (sic !) qui, évidemment, était « très distinct » de l’ « apartheid authentique » pratiqué par les États-Unis au XIXe siècle et par l’État d’Israël encore aujourd’hui. Feignant de s’étonner qu’on ne parle pas « d’invasion catholique d’al-Andalus », García Sanjuán sombre dans la plus puérile et superficielle défense corporatiste lorsqu’il prétend que la mythification de la « tolérance andalouse » aurait été minime chez les arabistes et que ces derniers auraient été bien plus habitués à l’autocritique que les médiévistes. En résumé, un modèle de pseudo-histoire dénigrante, infamante et vindicative.
Idéologue sans vergogne, Sanjuan affirme que l’œuvre de Fanjul se « rattache directement à la montée actuelle du fascisme au niveau international », ce qui ne manque pas de saveur lorsqu’on sait que le célèbre académicien et arabiste est un ancien communiste, un antifranquiste notoire, un agnostique qui, à ce jour, n’a jamais été mêlé ni de près ni de loin à l’extrême droite ou aux populismes européens. Mais qu’importe, tout est bon pour décrédibiliser son adversaire ; García Sanjuan s’en prend donc aussi au passage, non pas à mon introduction au livre du prestigieux académicien – l’absence et la pauvreté de l’argumentation étant chez lui la règle -, mais directement à ma personne.
L’anecdote est révélatrice de l’agressivité, voire de l’esprit de la Tcheka qui anime cet auteur et qui malheureusement contamine aussi de petites publications universitaires. C’est un modèle parfait de manière tendancieuse, partielle et partiale de rapporter les faits. Il est sidérant de devoir rappeler à un universitaire, qui soi-disant se réclame des Lumières (un courant qui, il est vrai, n’a jamais été que la convergence de tendances idéologiques distinctes, contradictoires et souvent opposées), que l’enseignement de l’histoire consiste moins à présenter des vérités incontestées que des hypothèses contestables, à éveiller des curiosités, plus qu’à donner des certitudes définitives sur le passé. Mais fermons le ban !
Reprenons les propres mots de García Sanjuan : « La présence de ce texte dans le travail de S. Fanjul doit être considérée comme un fait très significatif » écrit-il. « Apparaissant (sic !) comme membre correspondant de l’Académie royale d’histoire Espagne », l’auteur A. Imatz s’est fait connaitre dans la péninsule, « par sa présence dans des réseaux tels que la Fondation José Antonio du nom du fondateur de la Falange Española, principal parti politique fasciste espagnol ». On voit bien sûr où il veut en venir. Quelques précisions et éclaircissements s’imposent donc ici pour répondre aux semi-mensonges et demi-vérités de ce néophyte en matière d’histoire des idées politiques.
D’abord, García Sanjuan omet bien évidemment de dire que je suis l’auteur d’une thèse de doctorat d’État sur la pensée politique de José Antonio Primo de Rivera (1975), qui m’a valu en son temps une mention très honorable, les félicitations unanimes du jury et une recommandation officielle pour son édition. Je rappelle au passage à ce professeur ignorant ou de mauvaise foi (on ne sait ?) que le national-syndicalisme josé-antonien était plus proche du non-conformisme personnaliste français ou du Fianna Fáil irlandais que du fascisme italien et que les témoignages d’estime et de respect pour le jeune et très chrétien avocat madrilène, exécuté après une parodie de procès en 1936, sont légions (Il existe pas moins de 1000 témoignages qui proviennent de contemporains et de compatriotes aux sensibilités et convictions très diverses tels ceux des libéraux, socialistes et anarchistes Miguel de Unamuno, Salvador de Madariaga, Julián Zugazagoitia, Félix Gordón Ordás, Indalecio Prieto, Teodomiro Menéndez et Diego Abad de Santillán ou des écrivains Federico García Lorca et Rosa Chacel). En Espagne, cette thèse a fait l’objet de quatre éditions dont trois préfacées par l’un des plus grands économistes espagnols, membre de l’Académie royale des sciences morales et politiques, président de la Société royale de géographie, Juan Velarde Fuertes. Ce dernier a bien été un phalangiste… mais il y a plus de 50 ans, dans les années 1960 (N’importe quel connaisseur du thème sait par ailleurs que nombre d’Espagnols se déclarent josé-antoniens sans être pour autant phalangistes ou national-syndicalistes).
En ce qui concerne la Fondation culturelle José Antonio Primo de Rivera, il n’est pas inutile de rappeler que son président d’honneur, Miguel Primo de Rivera y Urquijo, neveu de José Antonio, a été une figure clef durant la transition démocratique en raison de sa proximité et de son amitié avec le roi Juan Carlos I et que son influence a été déterminante pour qu’Adolfo Suarez devienne le premier président du gouvernement dans l’Espagne démocratique. J’ai en effet une relation amicale avec l’un des membres de cette Fondation, le professeur Cansino, qui vient de se voir attribuer la chaire d’économie de l’Université de Séville en raison de la qualité de ses travaux. Il a présidé l’hommage public qui m’a été rendu en octobre dernier à Séville au club Jovellanos (du nom de l’un des plus fameux représentants espagnols de la philosophie des Lumières). Quant à mon militantisme ou plutôt mes sympathies politiques passées et réelles, elles sont gaullistes ; elles remontent aux années 1965-1969 et je ne les renie pas.
Historien-militant, aveuglé par le sectarisme, García Sanjuan ne se soucie, ni ne s’embarrasse de précisions ou de nuances. À l’entendre, l’Académie royale d’histoire d’Espagne, où siègent des membres aux convictions différentes, depuis Podemos jusqu’au Parti populaire en passant par le PSOE, ne serait que « le bastion de l’académisme espagnol le plus traditionaliste ». Fait significatif (pour reprendre l’expression qu’il semble affectionner), García Sanjuan est l’un des deux seuls historiens qui ont fait partie de la Commission d’experts nommée par la municipalité de Cordoue pour se prononcer sur la titularité de la propriété de la Cathédrale-mosquée (Cathédrale Assomption de Notre Dame de Cordoue), polémique réactivée périodiquement par la gauche et l’extrême gauche depuis le début des années 2010. Cette commission de six membres, dont une majorité appartenait au PSOE, était présidée lors de sa formation par Carmen Calvo, future vice-présidente du gouvernement socialiste de Pedro Sánchez. Elle a émis, en septembre 2018, un avis défendant la propriété publique du monument aux dépens des droits de l’Église ce qui lui a valu la réponse cinglante de plus de quarante médiévistes, chercheurs et professeurs des universités dénonçant son absence totale de rigueur (Voir : Document – manifeste, El Mundo, 22 septembre 2018).
Bizarrement, la légèreté et l’aveuglement de García Sanjuan n’empêchent pas Emmanuelle Tixier du Mesnil, maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Paris-Ouest de Nanterre, de citer voire de reproduire de manière acritique (sans toujours le citer) ses arguments fallacieux, ses fantasmes et ses stupidités (voir L’Histoire nº 457, mars 2019). Critiquant misérablement l’élection de Fanjul à l’Académie, cette apprentie enseignante sombre dans le racolage et la démagogie et atteint le comble du grotesque et de l’odieux lorsqu’elle prétend que l’académicien a rencontré « un certain écho, y compris en France, au-delà des cercles d’extrême droite auxquels était jusque là cantonné son auteur ».
Parmi les historiens polémistes et militants du même acabit on pourrait encore citer l’Américaine d’origine cubaine, María Rosa Menocal, ou, en France, Alain de Libera, Jean Pruvost et Abderrahim Bouzelmate. L’arabiste Espagnole Maribel Fierro est sans doute la plus modérée dans la diatribe (voir Revista de Libros, mars 2019), bien qu’elle reproduise sur un mode « soft » quelques uns des clichés les plus rebattus. C’est, dit-t-elle, « faire beaucoup de bruit pour ne rien dire » ; les spécialistes savaient tout déjà depuis longtemps ; il y a bien eu des violences, mais somme toute normales dans une société médiévale ; par ailleurs « il y avait un cadre légal », et « la dhimma avait aussi ses avantages ». En tant que fille de républicain, elle sait, ajoute-t-elle, « ce qu’est la liberté d’expression ». Mais elle ne nous dit pas si les communistes, les socialistes bolchevisés et les anarchistes des années trente étaient vraiment des modèles de démocrates (?) En résumé, il n’y aurait selon elle de mythe que dans la tête de ceux qui le prétendent, qui bien sûr ne font que forcer la note. « No pasa nada » disent les Espagnols, nous disons : « Circulez y’a rien à voir ! ». Un procédé classique, bien connu, qui dans le fond est assez puéril. Il s’agit de construire une image négative de son adversaire pour mieux faire valoir la qualité de la cause que l’on défend.
Un dernier facteur important explique les charges ou réquisitoires cités contre Fanjul, Fernandez Morera et Sanchez Saus : le ressentiment devant l’accueil positif voire admiratif qu’une bonne partie de la grande presse a réservé à leurs travaux et plus encore l’envie devant leurs incontestables succès d’éditions. Quatre mois après la parution du livre de Fanjul, celui-ci avait déjà été vendu à plus de 10 000 exemplaires. Un record pour un livre d’histoire qui vient d’être republié en édition de poche. Les livres de Fernández Morera et Sanchez Saus sont aussi, d’ores et déjà, des succès. Le silence n’est désormais plus de mise. Aussi, quelques universitaires aigris et manichéens, condamnés à ne connaitre que quelques centaines de lecteurs, recourent-ils à l’habituelle panoplie des armes et des stratagèmes les plus conventionnels pour essayer d’allumer des contre-feux: d’où les calomnies, les insultes, les insinuations, les attaques contre les convictions religieuses ou les supposées options politiques, les accusations, d’islamophobie, de nationalisme, de fascisme ou encore celle de vouloir fomenter le choc des civilisations, sans oublier, bien sûr, l’usage terroriste de l’argument prétendument « scientifique » et l’appel à la répression ou à l’exclusion de la communauté académique. En somme, la banale et sempiternelle rhétorique ad hominem et ad personam, plus propre des mœurs de l’Union soviétique, de l’Allemagne national-socialiste ou des républiques bananières que des pays démocratiques. Mais l’ennui avec Fanjul, Fernández Morera et Sánchez Saus, c’est que leurs démonstrations sont solides, rigoureuses, pondérées et que leurs sources sont irrécusables.
Dans le fond, ce qui gêne peut être le plus c’est la conclusion que l’on peut tirer de leurs trois ouvrages : il ne faut pas chercher des recettes salvatrices de la coexistence harmonieuse avec l’islam dans un passé mythique, au moyen d’une baguette magique, mais la coexistence, la « vie en commun pacifique », le « vivre-ensemble » comme on dit aujourd’hui, doivent se fonder sur l’application des lois, le respect des constitutions et l’acceptation des habitudes et des coutumes culturelles européennes.
Cela dit, de grâce, Mesdames et Messieurs les clabaudeurs, laissez donc travailler sereinement les chercheurs et les historiens.
Arnaud Imatz
Docteur d’État ès science politiques
Membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne
https://cerclearistote.com/2019/04/les-falsificateurs-de-lhistoire-et-le-mythe-dal-andalus/
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Éric Zemmour : “Le Pape est idéologiquement et stratégiquement un homme de gauche qui prépare l’islamisation de l’Europe”
Sur CNews, Éric Zemmour a fait cette déclaration forte : “Le Pape est idéologiquement et stratégiquement un homme de gauche qui prépare l’islamisation de l’Europe“.
Le polémiste réagissait alors sur le pape et le nucléaire face à Odon Vallet, historien des religions, notamment administrateur de la société des lecteurs du journal Le Monde.
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Charlotte d'Ornellas détricote les mensonges de Quotidien de l'année 2019 (certains d'entre eux)
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TOUS UNIS LE 5 DECEMBRE POUR LA DEFENSE DES DROITS « ZAKIS », DES PRIVILEGES CATEGORIELS ET POUR LE MAINTIEN DES INEGALITES ?
Pieter Kerstens
Quand un pays comme la France accumule les déficits budgétaires année après année et une dette de 2.400 milliards d’euros, on peut quand même se poser la question de savoir qui va payer l’addition.
Ce poids financier réel sera supporté par nos enfants et petits enfants durant leurs vies professionnelles et handicapera lourdement le développement de l’activité économique durant des décennies.
Le docteur Micron n’est pas mon préféré, mais certains de ses constats relèvent du bon sens quand il déclare « qu’il faut traverser la rue pour trouver du boulot », que dans une gare « certains ne sont rien » ou encore que dans un abattoir « certaines ouvrières sont des illettrées », phrases qu’il faut replacer dans leur contexte, mais qui sont des réalités. Et qui pourrait contester que parmi les 6 millions de chômeurs indemnisés, des centaines de milliers parasitent le système au détriment de ceux qui en ont le plus besoin ?
C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.
Depuis fort longtemps les gouvernements successifs n’ont pas su, pas voulu ou refusé d’appliquer les réformes structurelles indispensables à l’assainissement des finances publiques. Il est indispensable et urgent de montrer maintenant un réel courage politique face au chaos qui règne dans l’Hexagone.
Je ne parle pas ici des régimes « autonomes » gérés en bon père de famille depuis fort longtemps, ni des régimes complémentaires destinés à améliorer les pensions futures, mais bien des régimes « spéciaux », privilèges de certaines castes et propriétés des syndicats, dont par ailleurs les prérogatives devraient être revues.
En outre, il serait souhaitable de se pencher efficacement sur la gestion des deniers publics dans toutes les administrations et dans tous les secteurs, car là aussi existe un gaspillage phénoménal.
Déjà dans les années 1980, l’Etat avait puisé dans le régime général des retraites du privé pour boucher le trou des retraites des fonctionnaires. Années après année, l’armada œuvrant dans les divers secteurs de la Fonction Publique est responsable de l’hémorragie financière qui creuse l’abîme des finances publiques. C’est pourtant une réalité qu’on passe sous silence que les actifs n’arrivent plus à payer les retraites des agents de l’Etat, que ce soit au niveau national, régional, départemental, municipal et dans les entreprises publiques.
Quand on voit que seuls 48% des foyers fiscaux payent des impôts sur le revenu, il est bien temps de réduire les dépenses de la France et de tenir un langage de vérité en dehors de toute démagogie ou de discours clientélistes.
Peut-on effectivement maintenir un système de régimes « spéciaux » avec des départs à la retraite à 55 ans et une pension moyenne de 3.500 euros par mois comme à la RATP ? Et pour la SNCF une retraite à 57 ans et 2.750 euros par mois ? Accepter qu’un ancien fonctionnaire d’un service culturel, actuellement « Gilet Jaune », bénéficie depuis plus de 10 ans d’une mise à disposition avec une indemnité de 2.600 euros par mois ?
OUI, en France, 80% de la population bénéficie des largesses de l’Etat Providence et les 15% des plus défavorisés n’en voie pas les attraits, ni les 5% des plus nantis qui n’en n’ont nul besoin.
Ce sont effectivement les classes moyennes qui en supportent les inconvénients financiers, sous forme de taxes, d’impôts divers et de charges « sociales » plus nombreux depuis 40 ans.
Et pour les indépendants, les agriculteurs ou les petits commerçants qui ne cessent de rouspéter, personne ne s’avise de leur demander combien d’argent « noir » ils ont accumulé au fil de leurs années d’activité afin de se constituer un « bas de laine » (sous diverses formes) en vue de leurs années de retraite. Chacun d’entre nous en connait plusieurs qui font preuve de modestie.
Travailler plus pour gagner plus ?
Le devoir de mémoire nous oblige à se rappeler que l’allongement de l’espérance de vie a été porté de 63 ans en 1948 à 77 ans en 2017, soit 14 années de plus en moyenne en 70 ans. Mais durant cette période, l’âge de la retraite avait été diminué de 65 à 60 ans en 1981, par François Mitterrand, par pure démagogie et électoralisme, alors même que le chômage allait en augmentant et diminuait par conséquence le nombre des cotisants ! Cet écart d’une retraite plus longue (quasi 20 années) est bien sûr le facteur prépondérant du déficit des régimes de retraite, tous secteurs confondus.
Le fait que la ministre Aubry ait imposé une durée hebdomadaire du travail à 35 heures n’a pas non plus amélioré la compétitivité de notre économie, déjà handicapée par des règlements plus idéologiques que fondés sur l’efficacité, et ce, au titre d’un principe de précaution instauré dans divers domaines industriels ou commerciaux.
L’évolution de la démographie en France comme dans la plupart des pays européens, avait donné lieu en 2000 à un rapport d’une commission de l’ONU, présidée par M. Jamie, qui préconisait une immigration extra-européenne de 150 millions d’individus afin de pouvoir suppléer au manque de financement des retraites pour les divers pays de l’Union Européenne. Tous ces migrants auraient-ils été (ou sont-ils) des travailleurs cotisants aux régimes sociaux des retraites ? L’exemple de l’Allemagne, qui avait accepté 1.500.000 nouveaux immigrés en 2015, montre à l’évidence que 70% de ceux-ci ne répondait en aucune façon aux critères de réfugiés, et que seul à peine 30% ont été intégré au marché du travail !
Hormis le fait de combler le gouffre financier des retraites futures par les contribuables, comme c’est le cas actuellement, il devrait être envisageable de pouvoir adopter des mesures structurelles :
- Ramener l’âge de la retraite, comme avant 1981, à 65 ans pour tous.
- Exiger au minimum 160 trimestres de cotisation pour une pension à 100%
- Augmenter le taux de cotisation retraite pour tous les salariés, dans le public comme dans le privé.
- Diminuer le montant des retraites au-delà des 5.000,00€ par mois.
- Octroyer un bonus de 5% par an pour ceux qui choisissent de partir à la retraite après 65 ans.
- Pour ceux qui le désirent, départ anticipé à la retraite avant 65 ans avec un malus de 5% par an.
- Pour les mères de famille, bonus de 2 ans par enfant, par carrière d’au moins 20 années.
Afin d’augmenter les recettes de l’Etat, améliorer et augmenter la répression des fraudes.
Il n’est plus un secret pour personne, que 600 milliards d’euros appartenant à des résidents français dorment toujours dans les paradis fiscaux. Que faire alors pour exiger leur rapatriement ?
Et tous les ans, les fraudeurs du fisc (argent « noir » liés aux divers trafics, fraude à la TVA, fausses factures et blanchiment, omissions volontaires, etc..) volent plus de 60 milliards au budget de l’Etat.
En outre, différents rapports récents ont mis à jour des fraudes sociales et administratives (usurpation d’identité, fausse déclaration, escroquerie et faux en écriture) qui s’élèvent au minimum à 14 milliards d’euros tous les ans, creusant le déficit de la Sécurité Sociale.
Pour les fraudeurs viscéraux et invétérés il est indispensable que la Justice se montre plus ferme, prononce plus de peines de prison effectives et mette le patrimoine des condamnés sous séquestre.
Ces divers « manque à gagner » pourraient aussi aider à l’équilibre des finances publiques et en conséquence diminuer d’une manière significative la dette publique.
Il est vrai que le droit de grève est reconnu, mais la liberté du travail doit primer sur toute autre considération !
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Les fascistes du régime ont attaqué… des jeunes qui ont monté un magazine
C’était avant-hier soir à Rennes, lors d’une présentation dans un bar de la revue L’Etudiant Libre. Un jeune présent à cette réunion a été touché par de l’acide. Il a été emmené par les pompiers à l’hôpital. Ses paupières sont brûlées et son oeil abimé.
Ouest France en parle :
un groupe de personnes encagoulées, au moins une vingtaine, en vêtements sombres, […] ont fondu comme un essaim sur la terrasse de l’établissement, jetant des chaises sur la façade, usant de bombes au poivre et même d’une substance liquide à l’odeur d’ammoniac. […]
« C’était notre première rencontre, mais pas une soirée de débat, plutôt un moment de convivialité. Nous avions privatisé une salle en sous-sol du bar. Nous étions une vingtaine », poursuit l’étudiant. L’un des participants a reçu un liquide à forte odeur d’ammoniac sur le visage. Il a été soigné sur place par les pompiers. « Heureusement, je portais des lunettes », dit-il, l’œil droit tout de même blessé, presque fermé à l’issue de la soirée.
Mais les premières personnes ayant subi l’agression du groupe d’activistes encagoulés n’avaient rien à voir avec L’Étudiant libre, mais étaient des clients qui prenaient tranquillement un verre. « Oui, il y a eu quelques chaises qui ont atterri sur la façade. Mais rien n’a été cassé, ils ne sont pas entrés dans le bar », tempère un membre du personnel du Webb Ellis.
Au restaurant juste à côté, le ton est plus grave. « Ils ont déboulé d’un seul coup, ils ont pris des chaises du bar à côté avant de les lancer. J’ai eu le temps de fermer le restaurant, décrit la patronne, encore sous le choc deux heures après les événements. À l’intérieur du restaurant, j’avais du monde, beaucoup de femmes, notamment des participants à un congrès au Couvent des Jacobins. » La police nationale est venue sur place.
Il s’agissait de nervis d’extrême-gauche, appelés “antifascistes”, ces voyous protégés par le système policier et qui sert de milice au régime. Sur Facebook, un appel avait été lancé pour se rassembler devant le bar :
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Strasbourg : LE "NOUVEAU DÉPART" DU PARLEMENT EUROPÉEN C'EST L'HORREUR ABSOLUE
Dans son discours d'investiture prononcé mercredi devant le parlement européen réuni à Strasbourg, la nouvelle présidente de la Commission de Bruxelles, Ursula Von der Leyen, a annoncé un "nouveau départ" pour l'UE.Écologie punitive, soumission à la Stasi climatique internationaliste, renforcement du totalitarisme droit-de-l'hommien, acceptation idéologique de l'immigration massive, encouragement à la venue de nouveaux "réfugiés", dictature des bons sentiments, bureaucratie technocratique tatillonne et soviétoïde, obéissance à la financiarisation et aux lobbys, alignement sur les positions américaines, intégration atlantiste... C'est ce que madame Von der Leyen appelle "un nouveau départ".Nouveau départ vers le sur place de l'impuissance et du néant européen.