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  • Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique ‘vivre ensemble’ »

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    Bernard Lugan cliquez ici

    Le sentiment anti-français en hausse au Mali

    En dépit de l’élimination par l’armée française le 21 février 2019 de l’Algérien Yahia Abou al-Hamman, chef de « l’émirat de Tombouctou », et qui était l’un des trois principaux chefs de la coalition jihadiste sahélienne GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la situation se complique au Mali.

    Le sentiment anti Français y a même explosé le 10 février 2019 quand, à Bamako, devant plusieurs dizaines de milliers de partisans, l’imam wahhabite Mahmoud Dicko a déclaré : « Pourquoi c’est la France qui dicte sa loi ici ? Cette France qui nous a colonisés et continue toujours de nous coloniser et de dicter tout ce que nous devons faire. Que la France mette fin à son ingérence dans notre pays. » 

    Un singulier remerciement pour tout ce que nos Armées ont fait pour son pays…

    Les 3 erreurs de la France

    La vérité est que, face à la grande complexité des réalités maliennes, l’erreur française fut triple :

    1) En 2013, il aurait fallu subordonner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval à la reconnaissance préalable par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale prenant véritablement en compte les spécificités nordistes, ce qui n’a pas été fait.

    2) Au lieu de cela, Paris imposa une fois de plus l’aberrante solution électorale. Or, comme l’ethno-mathématique a automatiquement donné la victoire aux plus nombreux, c’est à dire aux sudistes, la revendication touareg a donc été « démocratiquement » délégitimée..

    3) Les autorités françaises ont refusé de voir que pour Bamako, l’ennemi principal est le séparatisme touareg et non l’islamo-jihadisme combattu par Barkhane.

    Au lieu de partir du réel ethno-racial sahélien, aveuglés par leur idéologie, les dirigeants politiques français ont voulu imposer l’utopique « vivre ensemble ». Ils imaginaient sans doute que la fée électorale allait, d’un coup de baguette magique, faire accepter à des nomades berbères ou arabes de se soumettre au bon vouloir des agriculteurs noirs sédentaires que leurs ancêtres razziaient, et aux sudistes de cesser de prendre leur revanche sur ceux qui, avant la colonisation libératrice, réduisaient leurs ancêtres en esclavage.

    Par la faute de nos gouvernants, Barkhane se trouve donc désormais prise entre le marteau et l’enclume avec des possibilités de manœuvre réduites en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés.

    Certes, de brillantes opérations permettent de liquider les têtes du jihadisme mais il faut bien voir que, de plus en plus fixée sur des emprises coupées des populations, comment Barkhane dont l’essentiel des moyens est désormais utilisé à son auto-protection pourrait-elle répondre aux problématiques régionales millénaires ?

    D’autant plus que ses cadres ne reçoivent plus de formation africaniste, depuis que les véritables enseignements en cette matière ont été supprimés, tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/27/bernard-lugan-au-mali-les-dirigeants-francais-ont-voulu-impo-6193648.html

  • Matteo Salvini tire sur des migrants et ne fait aucune victime

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    Armé d’un revolver, Matteo Salvini tire sur des migrants. L’un d’entre eux, plié en deux, semble avoir été touché. Le drame est là dans toute son horreur. L’artiste italien Salvatore Scuotto, auteur de cette sculpture, n’y est pas allé de main morte. D’un côté, des assassins, de l’autre des victimes. Tant de nouveauté dans le message épate le bobo rebelle en quête de causes qui ne l’engagent à rien.

    Souci du détail : l’ex-ministre italien tient dans sa main gauche un chapelet orné d’une croix. Le pape François, qui ne cesse de vanter l’accueil des migrants, se décarcasse en pure perte. Les cathos sont des salauds aux yeux du bon samaritain sans frontières.

    Dans son effort d’étalage de clichés, le modeleur n’a pas oublié de représenter les migrants, dépenaillés, décharnés, comme tout droit sortis d’un champ de coton du XIXe siècle. Des Soudanais en jeans et tee-shirt avec smartphones rivés sur l’oreille n’auraient produit aucun effet sur la clientèle. Sans doute victime d’un coup de fatigue, l’artiste engagé à omis de placer un fouet à la ceinture de Salvini. La boulette.

    Cette « œuvre », qui mériterait d’être en pâte à sel tant son simplisme est navrant, pourrait s’intituler « Voyage dans la tête d’un gauchiste ». Le cerveau des « Welcome Refugees » tout entier disséqué. Des migrants assimilés aux esclaves de l’Amérique de 1810, un Blanc odieux bénéficiant d’un droit de vie ou de mort sur eux. À la sortie de l’expo, des voitures à cheval sont-elles mises à la disposition des visiteurs afin que le choc avec la réalité ne soit pas trop violent ?

    L’Amérique du XIXe siècle et l’Allemagne des années 30 sont les deux dadas du bien-pensant. Du progressisme comme s’il en pleuvait, mais saupoudré d’épouvantails vieillots laissant à penser que nous vivons des heures merveilleuses. À ce sujet, le hululement du gauchiste, les soirs de pleine lune, est glaçant : « Plus jamais çâââââ… Plus jamais çâââââ… » Les mères de famille rentrent les enfants.

    Mais rassurons-nous sur le sort du migrant visé par Salvini. Au canon de l’arme qu’il tient en main pend un panneau game over. Ouf ! C’était pour de faux. Mais pourquoi le pauvre esclave des champs de coton semble-t-il hurler de douleur ? Il feint ? Il simule ? Eh bien, bravo, Monsieur Scuotto, pour le message. Vous répondrez de votre œuvre odieusement raciste devant les tribunaux !

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/matteo-salvini-tire-sur-des-migrants-et-ne-fait-aucune-victime/

  • Les femmes des cités, oubliées des féministes, par Ivan Rioufol

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    Qui sont les conjoints meurtriers ? Qui sont les violeurs ? Qui sont les harceleurs ? L’homme blanc!, répondent les néo-féministes, prêtes à tirer à vue. On se souvient de l’accusation sans appel de l’une d’entre elles, Caroline de Hass, dans L’Obs (14 février 2018) : “Un homme sur deux ou trois est un agresseur“. Cette militante avait tweeté le 7 janvier 2016, après une série de viols et de violences sexuelles commis contre des femmes lors de la soirée du Nouvel An par de jeunes maghrébins, à Cologne et dans d’autres villes allemandes : “Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée de migrants : allez déverser votre merde ailleurs“.

    Caroline de Haas est de ces “féministes” qui ont participé à la “manifestation de la honte” du 10 janvier à Paris, organisée par des mouvements islamistes et d’extrême gauche, notamment en soutien aux femmes voilées. C’est elle également qui a co-organisé la Marche contre les violences sexistes et sexuelles, qui a réuni près de 40.000 personnes à Paris, samedi. Un succès incontestable. Toutefois, il n’y a aucune audace à dénoncer un “patriarcat” dans une société conquise depuis longtemps par le féminisme, au point d’avoir rendu l’homme inutile dans la procréation entre lesbiennes. L’écart de salaires dans certaines professions reste le seul reliquat d’une inégalité qui doit être corrigée. Mais rien n’est plus facile que de se contenter de dénoncer le prédateur occidental et hétérosexuel, dont Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein, Roman Polanski seraient les symboles.

    Si les féministes ont un vrai combat à mener, il est auprès des femmes des cités. Elles sont soumises au machisme et au sexisme d’une culture qui n’a aucune raison d’être épargnée des critiques communes. Le courage serait de manifester en Seine-Saint-Denis, par exemple. Quand Caroline de Haas, Laurence De Cock, Clémentine Autain ou Rokhaya Diallo se joignent aux islamistes, elles cautionnent une idéologie qui reconnait aux hommes la prééminence sur les femmes (sourate II-228), autorise le mari à frapper son épouse (sourate IV-34), permet la polygamie, ferme les yeux sur les excisions, les mariages forcés, etc. En 2014, l’actrice Julie Gayet, compagne de François Hollande et participante à la Marche de samedi, avait apporté son concours à un clip de Lisa Azuelos dénonçant les mariages forcés de petites filles.

    Mais, afin de ne pas stigmatiser les minorités maghrébines, africaines ou asiatiques qui pratiquent ces usages, la scène avait été transposée dans l’univers d’une famille parisienne de la grande bourgeoisie catholique… Samedi, des femmes ont été éjectées du cortège pour avoir rappelé la réalité des agressions sexuelles, qui ne se résument pas au procès récurrent du mâle blanc. Défendre la femme est une nécessité et il y a des salauds dans tous les milieux. Mais observer les “féministes” baisser les yeux devant l’islam rétrograde laisse voir leur trahison.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216147/les-femmes-des-cites-oubliees-des-feministes-par-ivan-rioufol/

  • Hommage à la France des sans-grade : celle qui n’intéresse pas BHL et les autres…

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    Ils sont nombreux, ceux qui n’ont pas droit aux pétitions et aux tribunes, aux communiqués et aux soutiens artistiques, à l’honneur d’un article dans Le Monde ou à la solidarité dans Mediapart !

    Ils sont nombreux, ceux dont on ne parle jamais parce qu’ils n’ont pas les infortunes rentables.

    Il y a une France ordinaire, pas seulement celle des gilets jaunes, qui, jour après jour, est victime de délits, de crimes, de transgressions de toutes sortes. Une France modeste, parfois même misérable. Des femmes, des hommes, de tous âges et de toutes conditions, qui sont violés, volés, cambriolés, frappés, agressés, dépouillés. Il y a des commerçants qui n’en peuvent plus et finissent par ne plus compter le nombre de fois où ils ont été attaqués et spoliés. Avant, tragiquement, parfois, de se révolter et d’user d’une légitime défense qui ne les empêchera pas, confrontés à certains juges, d’être incarcérés.

    Il y a une France banale, discrète, qu’aucun signe particulier ne distingue.

    Ce n’est pas l’antisémitisme ou le racisme qui ont été le ressort du crime. Donc, on n’en a pas, ou peu, parlé.

    Ce n’est pas un féminicide et Muriel Robin s’en désintéresse.

    Il n’y a pas eu de film sur les violences et elles n’ont pas été commises dans les cités. Le président de la République n’a pas été « bouleversé » et n’en a eu cure.

    Le terrorisme islamiste n’a pas tué et l’effroi collectif, les bougies, les défilés et les discours solennels sont donc inutiles.

    L’honorable Durand, l’estimable Abdallah et le touriste Pei ont, chacun à leur tour, connu ce qu’il a été convenu d’appeler la douce France. Les deux premiers sauront que ce pays n’est plus le même et le dernier rejoindra la Chine, étrangement heureux d’être le citoyen d’une nation où il y a moins de libertés mais plus de sécurité.

    La police n’est célébrée qu’au lendemain des attentats et on la laisse au quotidien, avec une gestion de l’ordre souvent erratique, faire comme elle peut. Hors de question, évidemment, de pouvoir lire ou entendre une grande voix pour venir à son secours sur le plan démocratique.

    Il y a une France tristement usuelle, aux travaux et aux jours sans éclat, qui a peur, qui craint pour ses biens, son intégrité, sa vie, qui tente le moins mal possible d’assumer sa condition, mais quand elle est atteinte, blessée, souillée, même torturée, j’ai beau tendre l’oreille et consulter les médias, il n’y a rien qui vienne déplorer ce qu’elle subit. Pas d’acteur, aucun chanteur, pas le moindre BHL, encore moins le plus petit Plenel, évidemment pas Mélenchon ni Taubira. Juste Marine Le Pen, mais on a décidé que cela ajoutait à l’ignominie du crime !

    Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.

    À tous ceux qui n’auront jamais droit, dans leur malheur créé par une malfaisance aux multiples visages, à la considération symbolique et à la compassion de ceux qui ont l’indignation et la médiatisation fragmentaires, orientées, hémiplégiques.

    Je n’aime pas la minorité française de la lumière qui tient pour rien ou oublie la majorité de l’ombre.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/hommage-a-la-france-des-sans-grades-celle-qui-ninteresse-pas-bhl-et-les-autres/

  • Olivier Le Cour Grandmaison : falsification en histoire, boniments et retour de la haine aimée !

    Il court, il court, le Grandmaison, de plateaux de WebTV islamiques en rédactions de journaux complaisants, pour assurer la promotion de son nouvel opus, ou plutôt "sottisier" pour reprendre le terme employé par l'historien Pierre Vidal-Naquet à propos des travaux de ce faussaire en histoire. Sans revenir sur le parcours affligeant de ce falsificateur professionnel auquel l'Observatoire du journalisme (Ojim) vient d'accorder un article très complet, intéressons-nous à son dernier ouvrage, Ennemis mortels, et à sa campagne de promotion qui consiste à nous convaincre que la France est un pays très islamophobe, et ce depuis le début de la colonisation ! Puisque l'Ojim a mis en lumière le pedigree de ce spécimen, observons donc de plus près ses matières, et sa manière de les produire...

    c8868879-7f33-48af-80d8-a79774ce09f2-21d99.jpg Le journal Le Point a récemment publié un article sur les confessions d'un chercheur en études de genre qui vient d'avouer qu'il avait menti sur l'ensemble des résultats de ses travaux de recherche, sans jamais rencontrer la moindre contradiction, pour abonder, à des fins idéologiques, dans le sens des théories fumeuses les plus avancées sur les questions du genre. Sa méthode, qui consistait à ne prélever, dans ses observations, que ce qui allait dans le sens de son idéologie et à y ajouter de pures affabulations pour consolider ses thèses, ressemble en tout point à celle du spécimen Grandmaison.

    Le Cour Grandmaison ne s'est en effet pas trop fatigué : pour produire son Ennemis mortels, il est allé trouver, sans doute à l'aide de quelque moteur de recherche, une occurrence assez ancienne du terme "islamophobie" dans la littérature française, et a fini par tomber sur un ouvrage d'Alain Quellien, un ancien administrateur de l'Afrique occidentale française (AOF) : La Politique musulmane dans l'Afrique occidentale française. Compte tenu des fonctions qu'il a occupées, Alain Quellien sait de quoi il parle, contrairement à Le Cour Grandmaison. Et qu'évoque-t-il dans cet ouvrage ? Les spécificités de l'islam, qu'il décrit comme "abâtardi" dans l'essentiel de la zone subsaharienne, et dénué du caractère djihadiste qu'il possède au Nord du Sahel, dans les zones touarègues, berbères ou arabes. Quellien décrit également par le menu les pratiques administratives françaises, la politique indigène très favorable au respect du droit islamique et de ses coutumes, et finalement assez peu favorable à l'extension de la culture chrétienne. Il décrit aussi l'accueil bienveillant réservé au colonisateur par les populations subsahariennes noires et non islamisées, du fait de la protection dont elles bénéficient désormais face aux tribus esclavagistes, et l'accueil plus réservé, sans être hostile, des musulmans anciennement esclavagistes vis-à-vis d'une administration française qui a entravé leur pratique ancestrale de la traite des êtres humains.

    Tout cela ne va évidemment pas du tout dans le sens de la fiction que souhaite rédiger Le Cour Grandmaison... Qu'à cela ne tienne ! Puisque Quellien a employé le terme "islamophobie", Le Cour Grand maison prélève ce terme et réinvente totalement le contenu de l'ouvrage de l'administrateur français. Sous la plume de Le Cour Grandmaison, Quellien consacre désormais toute son énergie à vitupérer contre l'administration française, qu'il juge "islamophobe", et dénonce vigoureusement la politique de l'indigénat menée en Algérie (alors que Quellien n'en parle pas un seul instant)... Sentant que c'est un peu léger pour accréditer sa thèse, Le Cour Grandmaison met au compte de "l'islamophobie" la description des caractéristiques raciales des Africains subsahariens et les pertes humaines lors de la construction des voies ferrées au Congo-Brazzaville, sur des terres où malgré l'expansion de l'islam, le taux de musulmans ne dépasse pas aujourd'hui 2 % ! Plus c'est gros, plus ça passe, notre escroc en histoire ne s'arrête donc pas là : il nous explique que Renan, dans son discours de la Sorbonne, "Qu'est-ce qu'une Nation ?", se livrerait à un éloge de la colonisation et y déclarerait qu'un pays qui ne colonise pas les autres se condamnerait à devenir socialiste. Il n'y a bien évidemment pas un mot de tout ça dans ce célèbre discours... Mais, bien lancé, notre pitre sait aussi donner toute sa mesure dans les conférences qu'il accorde pour assurer la promotion de son ouvrage. Ainsi, répondant à une question du public sur la politique arabe de Lyautey réputée accommodante, Le Cour Grandmaison, bien embêté de s'exposer au risque de devoir dire du bien d'un Français, préfère expliquer à son public que Lyautey s'est contenté de suivre un conseil de Machiavel, qui aurait recommandé de ne pas massacrer totalement une population, après une conquête, parce-que ce serait moralement répréhensible... Ainsi, avec Le Cour Grandmaison, on apprend même que la pensée de Machiavel était principalement guidée par des considérations morales ! De quoi révolutionner toute l'école française de sciences politiques, et surtout relancer l'école du rire, qui rencontre aujourd'hui quelques vicissitudes sous le poids du politiquement correct !

    Ainsi, en un tour de passe, devant des publics désireux de se faire vendre de la haine anti-française à la découpe, comme celui que peuvent convoquer des mairies de gauche ou d'extrême-gauche, à l'instar de la municipalité de Givors qui le reçoit le 8 novembre, Le Cour Grandmaison parvient à faire passer toutes les vessies qui se présentent à lui pour des lanternes. Qu'importe que l'histoire du XIXème siècle témoigne, au contraire, d'une islamophilie française, unique en Europe, qui verra naître le courant artistique et littéraire des orientalistes et leurs départements de recherche sur l'islam, qui portent, pendant un siècle, un regard si complaisant sur cette religion qu'il considère le hadith comme une source historique par défaut, concernant les premiers siècles de l'histoire islamique. Qu'importe que la colonisation française ait contribué, comme le décrit Quellien, à la diffusion de l'islam sur les terres colonisées. Qu'importe que le statut de l'indigénat, surtout en Algérie, soit le résultat d'une exigence des populations musulmanes, donc une faveur de l'administration française, afin qu'elles puissent continuer à être régies par les lois de l'Islam. Qu'importe qu'au cours de la période coloniale, la République, si complaisante avec l'Islam, ait persécuté les catholiques sur le sol français, notamment de 1901 à 1905 en chassant 30 000 religieux et religieuses de son sol (la moitié des membres des congrégations qui y étaient alors présents) et en tuant par armes à feu des paroissiens dans les églises à l'occasion des inventaires. Qu'importe que les armées de la conquête coloniale, même celles si décriées de Bugeaud en Algérie, aient été bien en deçà, en matière de cruauté, de ce que pratiquaient leurs adversaires arabo-musulmans, ou de ce qu'elles avaient pratiqué dans la répression de la guérilla catholique espagnole pendant l'occupation napoléonienne. Qu'importe que cette islamophilie française, ait été longtemps la conséquence d'une christianophobie de la République, née dans ce que l'historien Pierre Chaunu appelait la "messe de sang" : l'extermination des catholiques vendéens, 150 000 à 190 000 morts, soit plus que la somme de tous les morts de toutes les révoltes et de tous les mouvements sociaux de l'Ancien régime. Qu'importe que cette islamophilie se soit prolongée jusqu'à nos jours et explique la prise de conscience très tardive de la menace islamiste par nos autorités, malgré ses manifestations criminelles récurrentes. Qu'importe enfin que la France, pays "islamophobe" selon le faussaire Grandmaison, enregistre aujourd'hui, selon les chiffres de 2018 du ministère de l'intérieur, 1063 actes anti-chrétiens, 541 actes antisémites, et seulement 100 faits (en baisse par rapport à l'année précédente) qualifiés d'anti-musulmans.

    Qu'importe tout cela, tant que Le Cour Grandmaison peut continuer à se remplir les poches en flattant les instincts d'un public déjà perfusé aux intraveineuses de haine anti-française par des milieux associatifs ou enseignants de gauche et d'extrême-gauche... Des actes anti-chrétiens ? Rien de plus normal pour Grandmaison et ses amis, au vu de l'idée qu'il se font de l'histoire du christianisme. Quant aux actes antisémites, on devine ce que Le Cour Grandmaison en pense depuis qu'il a participé, à l'université d'Évry où il sévit comme professeur, à un colloque du "centre Malcom X" (sic !) dans lequel on s'efforçait d'expliquer que la dénonciation de l'antisémitisme était un acte également "islamophobe" !

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/olivier-le-cour-grandmaison-219115

  • Les 4 raisons qui expliquent le succès de la manifestation contre l’islamisme à Paris – Clément Martin (Les Identitaires)

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    Dimanche 17 novembre à Paris, Génération Identitaire organisait une manifestation contre l’islamisme. Place Denfert-Rochereau, près de 1 000 personnes se sont retrouvées dans la rue et ont marché ensemble jusqu’à Cambronne.

    Une forte mobilisation malgré l’absence de relais dans les médias mainstream et la censure des réseaux sociaux

    À l’inverse de la manifestation contre l’islamophobie, dont l’annonce a été complaisamment relayée par les médias, notre manifestation contre l’islamisme n’a pas été annoncée dans la presse. D’autre part, nos canaux de communication ont été largement amoindris par la censure qui nous vise sur l’intégralité des réseaux sociaux. Dans ces conditions, parvenir à mettre près de 1 000 personnes dans la rue relève presque du tour de force.

    Un record d’affluence en 15 ans d’activisme identitaire

    Les identitaires ont déjà manifesté plusieurs fois à Paris depuis le début de leur existence. En 2016, nous avions organisé la manifestation « On est chez nous » où nous avions réuni 500 personnes. À l’époque, nous avions encore notre page Facebook et notre compte Twitter. Cette année, alors même que les conditions étaient réunies pour connaître un tassement de la mobilisation (censure sur les réseaux sociaux, etc) nous avons réussi à dépasser nos précédents records d’affluence.

    La préfecture de police de Paris a plié

    En 2017, nous avions voulu manifester à Paris contre l’islamisme. La préfecture de police de Paris (alors infiltrée par un islamiste) avait interdit notre rassemblement sous des prétextes fallacieux. Nous avions considéré qu’il s’agissait là d’une interdiction abusive et nous avions porté plainte. Au mois de juin dernier, nous avons fait condamner l’État devant le tribunal administratif pour cette décision. Cette fois-ci, la préfecture de Police a préféré autoriser notre rassemblement malgré certaines menaces d’interdiction en amont pour nous décourager. Nous avons finalement emporté la victoire.

    Première manifestation nationale contre l’islamisme depuis les attentats de Merah

    Depuis les attentats islamistes de Mohammed Merah en 2012, aucune manifestation d’ampleur n’avait eu lieu dans la rue pour dénoncer l’islamisme. Face à l’inaction des différents gouvernements, il était temps que les Français puissent descendre dans la rue. Grâce à Génération Identitaire, c’est chose faite.

    Nous remercions tous les participants pour cette belle victoire de la résistance identitaire qui doit faire taire les pessimistes et servir de référence pour d’autres mobilisations à venir. Nous sommes les principaux adversaires de Bellatar, de Madjid Messaoudene (LFI) et du CCIF dont nous réclamons la dissolution. Face aux islamistes, défendons notre identité !

    Clément Martin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/216142/les-4-raisons-qui-expliquent-le-succes-de-la-manifestation-contre-lislamisme-a-paris-clement-martin-les-identitaires/

  • Le président du Sénat, Gérard Larcher pleurniche parce que les macronistes et les lepenistes battent la droite

    Gérard Larcher/Wikimedia Commons
    Gérard Larcher/Wikimedia Commons

    La réduction de la vie politique au duel entre un Emmanuel Macron “progressiste” et une Marine Le Pen “populiste” est un danger pour la démocratie, alerte le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, dans un entretien dimanche au Parisien.

    Un choix contraint, c’est une démocratie réduite“, plaide celui pour qui “les électeurs ont horreur qu’on les enferme dans un non-choix“.

     

    La gauche PS et la droite parlementaire incarnée aujourd’hui par LR, les deux forces qui ont dominé la vie politique française pendant des décennies, étaient l’une et l’autre absentes du second tour de la présidentielle de 2017, conclue par la victoire d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen.

    Deux ans plus tard, les élections européennes remportées par le RN (23,3%) quasiment à l’égalité avec les macronistes (22,4%) ont confirmé l’annihilation électorale de LR (8,5%) et du PS (6,2%).

    Il y a danger pour la démocratie si on la réduit à un choix binaire“, assure le président du Sénat, “mais aussi danger pour le pays de penser que tout se résoudrait à ce débat, surtout dans la période de crise profonde que nous traversons: crise sociale, crise identitaire, montée des populismes et des communautarismes. Je ne voudrais pas voir sur ma télévision, le soir du second tour de la présidentielle de 2022, l’image inversée de celle de 2017.”

    On ne voit pas comment empêcher la réitération du duel Macron/Le Pen si les électeurs français le souhaitent et le décident ainsi.

    Logiquement, selon la loi électorale française, le second tour de la présidentielle est toujours “binaire”, en se jouant entre les vainqueurs du premier tour qui, lui, est pluriel à souhait. Pendant des années, les Français étaient réduits à un choix binaire droite/gauche.

    La seule solution pour empêcher Emmanuel Macron ou Marine Le Pen, voire les deux, d’être présent au second tour, est d’agir politiquement, présenter un programme et convaincre les Français de voter différemment.

    Il faut se mettre au travail pour recréer un espace politique entre LREM et RN“, affirme Gérard Larcher, avant d’avancer comme personnalités incarnant cette résurrection de la droite les noms de François Baroin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau.

    Source: AFP

  • Retraites : combattre la réforme de Macron, mais refuser le blocage syndical.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Ambigüe, incomplète, inéquitable, bancale, la réforme du système de retraites concoctée par Jean-Paul Delevoye sous l'impulsion à la fois molasse et hasardeuse d'Emmanuel Macron doit être combattue.
    Elle doit être combattue parce que la mise en place d'un système par points dont personne ne peut aujourd'hui présumer de la valeur aura inévitablement pour effet d'entraîner une baisse du niveau de retraite de nombreux Français.
    Elle doit être combattue parce que le plan Delevoye ne donne aucune assurance quant au financement futur des pensions. 
    Elle doit être combattue parce qu'elle relève d'une simple velléité comptable et non d'un projet socialement juste, économiquement pérenne et nationalement efficace 
    L'universalité des retraites et la fin des régimes spéciaux (mais quid des régimes autonomes?) vont certes dans la bonne direction, mais ces mesures de bon sens et de justice que la droite nationale n'a cessé depuis des décennies de réclamer ne sont mises en avant par le gouvernement que pour masquer le caractère punitif pour de très nombreux Français de la réforme.
    Pour autant, les nationaux ne peuvent en aucun cas soutenir le mouvement de grèves massives et attentatoires à nos libertés qui se prépare à partir du 5 décembre. Une fois de plus, Marine Le Pen en prenant le parti des syndicats politisés de gauche et d'extrême gauche se fourvoie, confondant l'accessoire et l'essentiel, et privilégie ce qu'elle croit être sur le court terme son intérêt partisan au détriment de celui, dans la longueur et la profondeur du temps, de la France et des Français.
    Les Syndicats rouges, par idéologie autant que par défense de leurs privilèges organisationnels et catégoriels, se préparent à bloquer le Pays et à prendre, une fois de plus, les Français en otages pour une période indéterminée à l'approche de Noël. Pour contrer cette manœuvre inacceptable, le Parti de la France demande que soient prises dès le 5 décembre des mesures de réquisition et appliqué un vrai service minimum dans les transports et les services publics.
    Nous demandons aussi que la question vitale de la réforme des retraites soit soumise à référendum (loi constitutionnelle de 1995 étendant le champ référendaire aux questions sociales et économiques) afin que, loin d'être tranché par une classe politicienne et syndicale clanique, le nœud gordien des retraites soit défait par le peuple tout entier.
    Si cette réforme devait être rejetée par les Français — et tout porte à croire qu'elle le serait — un plan nouveau, courageux et responsable, de sauvegarde de nos retraites tant sur le plan du niveau des pensions que sur celui du financement du système, excluant les régimes spéciaux, consolidant la répartition tout en permettant la complémentarité volontaire, pourrait, grâce à la légitimation populaire acquise, être adopté dans la concertation dans le cadre législatif.
  • YANN BARTHES, LA TYRANNIE DES BIEN-PENSANTS / Le clash avec Valeurs actuelles