![Appel à la mobilisation sur les routes de France](https://www.lesalonbeige.fr/wp-content/uploads/2019/08/edaifdix4aemi0p-1050x600.jpeg?x12479)
Grosse ambiance sur les autoroutes franciliennes ce soir.
Les automobilistes apprécient la défense de la paternité.
Un avant goût de la forte mobilisation qui s'annonce #MarchonsEnfants#6octobre147 personnes parlent à ce sujet
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Grosse ambiance sur les autoroutes franciliennes ce soir.
Les automobilistes apprécient la défense de la paternité.
Un avant goût de la forte mobilisation qui s'annonce #MarchonsEnfants#6octobre147 personnes parlent à ce sujet
Bernard Plouvier
Au début de notre nouvelle ère globalo-mondialiste, des résistants nord-américains ont forgé un néologisme, celui de Sheeple : le peuple de moutons, asservi à la désinformation des chaînes télévisées et devenus dépendants de la nouvelle drogue, les réseaux sociaux.
De fait, une majorité d’adolescent(e)s luttent contre leur angoisse existentielle en étant rivé(e)s, vissé(e)s, « scotché(e)s » à leur tablette Net ou à leur téléphone-microordinateur portable.
Quant aux adultes, ils sont devenus des consommateurs béats de l’opium télévisuel, qui leur apporte des images (remaniées), des informations triées, voire « reforgées » par des orfèvres en manipulation.
On comprend fort bien que l’ordinateur ou un téléphone portable branchés sur le Net distribuent l’information de façon quasi-instantanée et aseptisée. On élimine ce qu’il peut y avoir d’offensant pour la vue ou l’odorat dans les contacts humains pour n’en retenir que l’échange d’idées, le ping-pong des réactions, dans l’ambiance parfois survoltée, mais si délicieusement primaire du commentaire incisif, enthousiaste ou indigné.
L’on assiste presque partout, du moins dans les zones couvertes par les satellites de télécommunications, au triomphe de la pensée réflexe, de l’automatisme idéatoire, résultat du formidable bourrage de crânes, du formatage de la pensée des moutons, dominés, bernés, dirigés par des loups.
C’est ainsi que l’on en vient – grâce à un exemple, à peine semestriel, de tuerie perpétrée par un psychotique blanc, alors que l’on cache les milliers de meurtres effectués quotidiennement par des Noirs, des Maghrébins, des Latino-Américains, des Moyen-Orientaux – à exiger des Européens ou des Nord-Américains blancs qu’ils se dessaisissent de leurs armes – « Turn in your guns » signifie : livrez vos armes à feu à la police… alors que l’exemple de l’Afrique du Sud démontre les risques évidents pour les Blancs de leur désarmement, face aux hordes noires surarmées.
Certes, l’exemple cité n’est pas bon : « L’Afrique aux Africains » est un slogan légitime. Mais un jour, en Europe ou en Amérique du Nord, les populations de race européenne seront confrontées chez elles à la même stupidité : on aura désarmé la race civilisatrice, alors que l’islamo-pétrodollar et l’argent des trafics de drogue alimente d’énormes ventes d’armes aux à ceux venus d'ailleurs.
Lorsque le prêtre (atypique) et médecin François Rabelais fixait pour la postérité l’image des « moutons de Panurge », l’Europe était bien installée dans sa Grande Renaissance, qui fit des Européens la race civilisatrice par excellence, non sans ratés c’est évident : rien de ce qui est humain ne peut prétendre à l’approche de la perfection.
Le mouvement Sheeple, né au début du XXIe siècle aux USA, est l’avatar nord-américain des mouvements populistes, nés en Europe occidentale au contact des aspects les plus sordides et les plus dangereux pour notre avenir de l’imposition de l’American way of life.
Il faut combattre le Mal par tous les moyens : des idées pour l’élite ; des slogans et des images pour la masse et c’est ce que fait le mouvement Sheeple et sa lutte « for Freedom ».
Dans tous les cas, le but est de « désabrutir »… un néologisme vaut parfois mieux que cent discours.
Ce 4 septembre à Ankara Erdogan s'est livré dans un discours télévisé à un nouveau chantage. Il demande en effet le soutien de l'Europe dans son opération pour le dépècement du territoire syrien.
Il cherche également la pression sur les États-Unis, avec lesquels la Turquie négocie la création d'une "zone de sécurité" dans le nord-est de la Syrie, M. Erdogan s'est dit "déterminé" à ce qu'elle soit créée "d'ici la dernière semaine de septembre".
Il se préoccupe surtout des opérations à Idleb, province syrienne frontalière où résident environ 3 millions de personnes dont un nombre croissant de réfugiés venus d'Afghanistan. Quoique Russes, Iraniens et Turcs aient coopéré en Syrie dans la phase récente, Erdogan se trouve isolé dans son but réel qui est de prendre définitivement pied dans ce pays, première étape de son rêve néo-ottoman. Au contraire, Moscou voit dans le régime syrien le dernier représentant du vieil allié Baath "socialiste arabe", attendant surtout de lui une base méditerranéenne. De son côté le pouvoir des mollahs à Téhéran reconnaît dans la secte des nosayris "alaouites" une branche du chiisme dans sa lutte millénaire contre les sunnites.
"Nous n'avons pas reçu de soutien suffisant, et nous allons être obligés d'agir pour l'obtenir", ajoute Erdogan. Il affirme que la Turquie aurait dépensé 40 milliards de dollars pour l'accueil des réfugiés et n'aurait obtenu que 3 milliards d'euros de l'Union européenne.
Qu'en est-il en réalité ? La Turquie et l'Union européenne ont conclu en 2016 un accord qui prévoyant le renvoi de migrants entrés illégalement en Europe, notamment dans les îles grecques, avec le soutien de la mafia turque mais aussi avec la complicité discrète d'une partie de la gendarmerie turque. La coopération euro-turque, prévue mais très mollement mise en œuvre depuis 3 ans, était programmée en échange d'une aide financière de l'Europe à Ankara de 6 milliards d'euros.
La Commission européenne rappelle à cet égard que l'Union européenne a effectivement alloué 5,6 milliards d'euros sur les 6 alors approuvés et souligne que le reste sera versé prochainement.
Erdogan en demande maintenant beaucoup plus. Il fait état, dans sa rhétorique d'un coût exorbitant supporté par son pays, incluant dans celui-ci par exemple les salaires versés aux travailleurs recrutés dans la population immigrée.
Au-delà de la bataille de chiffres, on doit mesurer qu'il recherche sinon des alliés du moins des complices géopolitiques silencieux. Pour leur tordre le bras il joue de la menace migratoire qui n'apparaît clairement plus comme "une chance pour la France", ou pour l'Allemagne, mais comme un danger pesant sur l'ensemble de 27 pays, du Portugal jusqu'à la Suède.
La Turquie accueille jusqu'ici environ 4 millions de réfugiés.
Plus de 3,5 millions d'entre eux seraient de nationalité syrienne. Ankara réclame la création en Syrie d'une "zone de sécurité". Ils y seraient réimplantés de force. Et, désormais à Istanbul, les Syriens vivent dans la peur.
Affirmant que 350 000 Syriens étaient déjà retournés dans les zones effectivement contrôlées par la Turquie dans le nord de la Syrie, Erdogan souligne qu'il vise à en installer un million "dans une zone de sécurité de 450 kilomètres le long de la frontière".
En fait ce territoire tampon est devenu au fil des mois une pomme de discorde entre Turcs et Russes. Moscou s'attache à consolider le pouvoir baasiste à Damas. Ankara cherche au contraire à ce que la liquidation politique de Bachar el-Assad soit le préalable à un accord lui laissant les coudées franches. Le projet d'Erdogan est dirigé à la fois contre les Kurdes plus ou moins majoritaire dans la région frontalière[1]
"Si cela ne se fait pas, nous serons obligés d'ouvrir les portes. Soit vous nous aidez, soit, si vous ne le faites pas, désolé, mais il y a des limites à ce que l'on peut supporter", a déclaré Erdogan. "Nous disons, établissons une zone de sécurité (...) si nous faisons une telle chose, cela soulagera la Turquie", a-t-il poursuivi.
Depuis que le nouveau gouvernement grec, issu des dernières élections, a adopté une nouvelle politique vis-à-vis du flux migratoire, à la fois plus restrictive, plus rigoureuse et plus respectueuse du droit des gens, c'est un autre État-Membre de l'Union européenne avec lequel la Turquie n'entretient aucune relation, la république de Chypre, qui est devenue la nouvelle route de l'exil pour les migrants venus de Turquie et du Liban voisin.
L'Europe se laissera-t-elle intimider par le nouveau sultan-calife ?
JG Malliarakis
Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent, il suffit de le demander en adressant un message à courrier.insolent@gmail.com
Une réunion des Amis de l'Insolent
Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence de 18 h à 20 h suivie d'un débat sur le thème
"Le Moment conservateur"
de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet
Apostilles
[1] Comme ils l'étaient en 1939 dans le sandjak d'Alexandrette, territoire syrien millénaire qui fut alors livré à la Turquie par la France, puissance mandataire, aux termes de l'accord anglo-franco-turc. J'explore le caractère scandaleux de ce traité dans un chapitre mon petit livre "La Question turque et l'Europe", Trident, 2009
https://www.insolent.fr/2019/09/erdogan-larme-de-dissuasion-migratoire.html
Peut-on imaginer plus dissemblables que Cédric Villani et Pierre Ménès ? Pourtant, ces deux personnalités, l’un député macroniste de l’Essonne, candidat dissident à la mairie de Paris, et l’autre commentateur sportif, ont ceci de commun : une certaine liberté de ton devenue rare, en ces temps de sourcilleuse « bienveillance ».
Le premier semble être le seul à pouvoir mettre Anne Hidalgo en danger dans la capitale, la candidature, même estampillée LREM, d’un Benjamin Griveaux demeurant une erreur de casting à peu près aussi cataclysmique que celle d’une Nathalie Loiseau lors des dernières élections européennes. Du coup, Ian Brossat, adjoint au Logement, à l’Habitat durable et à l’Hébergement d’urgence de la mairie de Paris, tente de coincer l’homme à l’araignée sur le prix du mètre carré local, histoire de voir s’il est homme de terrain ou non.
Pour l’édile, Cédric Villani se serait emberlificoté dans ses chiffres et ses calculs. Pour ce dernier, ses déclarations auraient été tronquées. Ces deux informations doivent sûrement être plus ou moins fondées.
Mais ensuite, quoi de mieux, pour mettre ce candidat fantasque à la peine qu’un bon petit point racisto-godwinien de derrière les fagots ? Soit le très opportun rappel d’un entretien accordé en 2017, à RTL, à l’occasion duquel Cédric Villani affirmait : « On ne peut pas comparer directement les résultats du système éducatif français aux systèmes étrangers. Le système français est l’un de ceux dans lesquels il y a le plus de complexité, parce que la France est une terre d’immigration. Ça a fait partie aussi de la force de la science française, mais il y a des difficultés, des questions d’assimilation qui sont à gérer. La France est une société qui est très chamarrée, très colorée. » Le voilà donc lepénisé pour la campagne municipale à venir.
De l’autre côté de la galaxie médiatique, Pierre Ménès, qui, dans le même temps, a le malheur de répondre à Lilian Thuram, héros national en 1998 qui, ayant stigmatisé « le sentiment de supériorité des Blancs sur les Noirs », se fait tacler de la sorte : « Le vrai problème, en tout cas en France et dans le foot, c’est le racisme anti-Blancs. J’incite les gens à prendre leur voiture et à aller faire le tour des matchs en région parisienne, le week-end. Allez voir ces matchs-là et comptez les Blancs sur le terrain. En général, il y a le gardien de but et l’arrière-droit. »
Mieux, ou pis, comme toujours, c’est question de point de vue, le même en appelle à son expérience personnelle, ayant voulu inscrire son fils, même « s’il n’avait aucun talent », à un club de football : « Il y est allé et, au bout de deux fois, il a dit : “Papa, je n’y vais plus”. Et quand j’ai demandé pourquoi, il a répondu : “On ne me parle pas, on ne me dit pas bonjour, on ne me passe pas la balle, on ne prend pas la douche avec moi”. »
Ce à quoi l’inénarrable Rokhaya Diallo a cru bon de tweeter en retour : « Mdr il reconnaît lui-même que son fils n’a aucun talent en foot et s’étonne que personne ne lui passe le ballon ? C’est ça le racisme anti-Blancs ? » Certes, que Ménès junior ne soit pas un futur dieu du stade, on peut l’entendre. Mais que personne ne lui dise bonjour à l’entrée ou à la sortie du terrain, c’est une tout autre affaire, susceptible de s’apparenter à une sorte de « racisme anti-Blancs ». Un peu comme si Rokhaya Diallo n’était gratifiée ni d’un bonjour ni d’un au revoir, à l’entrée et à la sortie de ces médias d’État dans lesquels elle possède, manifestement et de longue date, son rond de serviette.
D’ailleurs (simple hypothèse d’école), si un Bernard Ménès affirmait publiquement refuser de prendre sa douche avec une Rokhaya Diallo, s’agirait-il de « racisme anti-Noirs » ? Il serait intéressant de connaître la réponse de l’animatrice du blog Kiffe ta race dans lequel elle s’interroge, non sans raison, sur le fait que le terme de « race » soit aujourd’hui devenu « tabou ».
http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/eric-zemmour-dans-lancien-monde-les.html
Ce 3 septembre à Rome, les adhérents du Mouvement 5 étoiles (M5S) se prononçaient sur le projet qui leur était soumis d'une coalition gouvernementale avec le Parti démocrate. Cette formation, au sigle aujourd'hui très "tendance" de PD, est issue, rappelons-le de l'évolution de l'ancien parti communiste italien, devenue en 1998 "Democratici di sinistra" ce qu'on est tenté de traduire par "démocrates sinistres" mais qui, dans la langue de Dante et de Gramsci signifie très platement "de gauche".
Souvenons-nous surtout que c'est contre ce même parti démocrate que s'était développé le mouvement 5 Étoiles. Tout sauf la technocratie bruxelloise, non au laxisme migratoire, etc. Autrement dit ce que les bien-pensants stigmatisent du nom désormais si péjoratif de populisme.
Or désormais les adhérents de ce mouvement se sont ralliés à un programme commun en 26 points qui sollicite certes une plus grande souplesse dans la mise en œuvre des règles budgétaires européennes, mais dont la déclinaison sent bon la gauche, telle que nous l'avons connu en France depuis l'élection de Mitterrand en 1981, la formation du deuxième gouvernement Mauroy avec les communistes... et qui a toujours échoué, y compris avec les gouvernements Rocard de 1988, Jospin de 1997 : instauration d'un salaire minimum ; renonciation à la hausse de la TVA prévue pour janvier ; augmentation des budgets de l’éducation publique et de la recherche étatique ; création d’une banque publique pour le développement du Mezzogiorno ; et, bien sûr, révision du statut des autoroutes.
Le grotesque chef de file Luigi Di Maio a réussi à retourner entièrement un parti qui a plébiscité à 79 % à la nouvelle ligne.
Alliés aux ex-cocos ces gens-là vont donc gouverner l'Italie, l'un des trois grandes puissances du vieux Continent.
Plutôt que de se lamenter, mon vieil ami Gabriele Adinolfi essaye d'y voir clair dans cette situation politique italienne héritière, comme d'habitude, à la fois de Florence et de la Commedia dell'Arte. Je le cite donc intégralement
"Certains d'entre vous, dit-il, m'ont demandé ce qui se passe en Italie.
Entre-temps, même en France, j'ai lu plusieurs analyses qui semblent très informées, qui parlent de manœuvres et de complots pour éliminer Salvini. Certaines personnes expliquent également qui aurait coulé le gouvernement et pourquoi.
Je ne nie pas qu'il existe de puissants pouvoirs, des groupes de pression, des tentatives d'influencer les gouvernements nationaux par divers centres internationaux. C'est un fait. On oublie cependant que c'est Salvini, et non ses adversaires, qui a renoncé au gouvernement.
Pourquoi ? On n'arrive toujours pas à comprendre. Probablement Salvini, au sommet de sa popularité, pensait que si le gouvernement tombait, on irait immédiatement aux élections. S'il y pensait vraiment c'était une erreur impardonnable pour un politicien qui vit la politique italienne et connaît son histoire récente. Une heure plus tard, une nouvelle majorité était déjà apparue, entre 5 étoiles, PD et extrême gauche. Cela impliquera un nouveau gouvernement dirigé par le lobby des LGBT et celui de l'exploitation des immigrants. Il y aura probablement aussi d'autres lois particulièrement désagréables, sur la trace de la loi Gayssot.
Il n’est pas correct de dire, comme j’ai lu, que ce gouvernement a été voulu par Bruxelles, il est plus juste de dire que toutes les centrales internationales se sont immédiatement activées pour en profiter. Même Trump a ouvertement soutenu le nouveau gouvernement.
Si nous voulons trouver une raison pour cette alliance qui exclut la Ligue, il faut la rechercher dans les relations entre l'Italie et la Chine sur la Route de la Soie. Cette relation, qui a provoqué la colère de Macron, a été gérée par les 5 étoiles et également par la Ligue. La Ligue était soucieuse de préserver les intérêts nationaux italiens, peut-être au-delà des limites autorisées. Salvini, dans ce contexte, est entré dans un domaine dans lequel faisait la loi Romano Prodi : un homme politique démocratique de gauche ayant une grande influence dans le monde qui compte et qui a l'intention de devenir le prochain président de la République. Sur la Route de la soie, il ne tolère pas la concurrence.
En tout cas, tout cela se produit après que Salvini a renoncé au gouvernement.
On me demande : y a-t-il des chances que nous allions voter bientôt et que Salvini gagne les élections ? Franchement c'est difficile. La première disposition annoncée par le nouveau gouvernement est la réforme de la loi électorale prévoyant la suppression de la prime majoritaire. Cela empêcherait Salvini de gagner seul même si on votait aujourd'hui alors que son parti est actuellement le premier dans les sondages mais il perd un peu. Cependant, on votera probablement dans trois ans et demi et la situation aura changé, difficilement au bénéfice de la Ligue.
Après la chute de Strache en Autriche, conclut Gabriel Adinolfi, l'erreur de Salvini en Italie marque pour le moment la fin des gouvernements dits de façon incorrecte "souverainistes" en Europe occidentale."
Ajoutons, ce qui va sans dire mais va encore mieux en le disant : toute prévision à plus de quelques mois dans la vie politique italienne est vite périmée. L'échec inéluctable de la nouvelle combinaison donnera un nouveau départ aux défenseurs de la Liberté.
JG Malliarakis
Marc Rousset
La revue Capital, dans son dernier numéro de septembre, veille sur nous et tient à nous rassurer. Capital estime à 20 % de probabilité que « l’économie devrait reculer », à 60 % que « l’économie devrait ralentir » et à 20 % que « l’économie mondiale devrait repartir ». Mais ce que la revue oublie de préciser, c’est que, systématiquement, lors des sept dernières récessions, partout dans le monde, les médias ont toujours estimé à environ 20 % de probabilité la venue de ralentissements et de récessions, alors que les crises et les krachs ont toujours eu lieu dans les douze mois qui suivaient la courbe de l’inversion des taux de rendement aux États-Unis.
Capital nous précise que les organisations internationales ne prévoient pas de catastrophe avec un rebond de croissance à 3,6 % en 2020 pour l’OCDE, sans nous avouer que, même si elles en prévoient une, elles nous tiendront toujours des propos rassurants avec des chiffres optimistes tronqués. Un petit paragraphe de lucidité sur trois pages de texte est quand même là pour protéger le magazine au cas où les événements tourneraient au vinaigre : « Nous sommes loin d’être à l’abri d’une crise financière. Excès de liquidités, surendettement de nombreux acteurs, Bourses qui tutoient des sommets sans véritables raisons, banques en difficulté… les bombes sont nombreuses et prêtes à exploser. »
L’Argentine s’enfonce dans la crise avec une inflation de 55 %, un endettement public de 100 % du PIB, un rééchelonnement demandé pour 50 milliards de dollars de la dette, le classement par Standard & Poor’s des obligations argentines en catégorie spéculative, le spectre de la banqueroute et du défaut de paiement.
Au-delà des derniers discours apaisants de Trump et des Chinois, des droits de douane bien réels de 30 % au lieu de 25 % ont frappé, ce dimanche, 250 milliards de dollars de produits chinois et frapperont 175 milliards de dollars de produits supplémentaires à 15 %, le 15 décembre, soit, alors, la totalité des importations chinoises. Quant à la devise chinoise à 7,17 yuans pour 1 dollar, elle n’a jamais été aussi basse depuis onze ans pour contrer les droits de douane américains.
Mme Lagarde se déclare prête à soutenir l’économie avec de nouvelles mesures de la BCE car « l’expansion économique de la zone euro a ralenti récemment et les perspectives de croissance sont en baisse » : Lagarde veut encore baisser davantage les taux (négatifs depuis 2014) de rémunération des dépôts bancaires et le principal taux de refinancement, nul depuis mars 2016. Elle reconnaît, pourtant, que les taux bas ne sont pas la panacée car ils « ont des implications pour le secteur bancaire et la stabilité financière en général ».
Aux États-Unis, les dernières données de l’association ISM (Institute for Supply Management) mesurant l’activité manufacturière dans la région de Chicago laissent entrevoir un ralentissement général de l’activité économique et, toujours selon ISM, les entreprises ralentissent déjà leurs investissements. En Allemagne, les exportations reculent de 1,3 % au deuxième trimestre par rapport au premier, un rythme inédit depuis six ans. Selon le président de l’IFO (Institut für Wirtschaftsforschung/Institut pour la recherche économique), « les signaux indiquant une récession sont de plus en plus nombreux ».
Le taux de rendement des bons du Trésor à 30 ans est tombé à 1,906 %, un record historique. Le rendement à 10 ans (1,46 %) est, une nouvelle fois, inférieur à celui à 2 ans (1,50 %). Le compte à rebours avant la récession a commencé, selon l’économiste américain Tony Dwyer car « lors des sept derniers cycles économiques, chaque récession a été précédée d’une inversion de la courbe des taux ».
Le grand média chinois Global Times évoque le retour du standard or. Après un gain récent de 20 %, « une nouvelle hausse de l’or de 25 % pourrait se déclencher », selon les experts de Citi. La dédollarisation est en marche, l’or étant prêt à reprendre sa place de roi légitime sur le trône des valeurs refuges. Mark Carney, président de la Banque d’Angleterre, a lancé une bombe, lors de la grand-messe des banquiers centraux à Jackson Hole, en affirmant la nécessité d’un nouveau système monétaire, que le dollar allait perdre son statut de monnaie de réserve. Il n’y a qu’un seul véritable candidat pour le remplacer : l’or, vieux de 5.000 ans !
Boulevard Voltaire cliquez ici
Francis Bergeron, gérant du quotidien Présent, ancien DRH d’un groupe international, est l’invité d’Olivier Pichon et Pierre Bergerault.
1) Les identitaires condamnés, Présent censuré sur Facebook
– Les identitaires contre les illégaux, opération « Defend Europe »
– Une action qui ne peut pas porter à condamnation et pourtant condamnée
– Au contraire, une aide à la loi puisqu’il s’agit de migrants qui violent la loi
– Présent censuré sur Facebook pour publication « contraire au standard de la communauté » !
– Une règle contre le terrorisme qui se retourne contre les Français
– Zuckerberg et Macron comme larrons en foire
– Revanche paradoxale du journal papier sur les réseaux sociaux
2) Les chances de l’information écrite en dépit des milliardaires
– Comment aider Présent ?
– La classe d’âge des moins de 30 ans, une cible
– Emmanuel Ratier avait vu juste sur la résistance du papier contre le numérique
– Les 9 propriétaires de la presse en France
– Facteurs du monopole, lois sociales de la presse et contrôle de l’opinion
– Un phénomène totalement inédit : 50% de la presse contrôlée par deux personnes : B. Arnaud et X. Niel, son gendre
– Un danger considérable pire que la censure d’Etat
3) Comment se porte (et se comporte) la presse en France ?
– L’affaire Nice Matin
– Journal de gauche dans une région de droite
– Les curieux propriétaires de Nice Matin, une société belge contrôlée par le Parti Socialiste belge
– Niel une fois de plus à la manœuvre contre Iskander Safa, propriétaire de Valeurs Actuelles et candidat à la reprise de Nice Matin
– La PQR, presse quotidienne régionale, des difficultés, des charges supérieures à la capacité de vente
– Comparaison USA-France : aux USA 95% de la presse soutenait Clinton, c’est Trump qui a été élu
– Les chances de Présent, équipe restreinte, charges et coût faibles, un moyen de résister… comparaison avec l’Humanité sous perfusion !
A lire : »Présent, un défi au quotidien », le livre de Francis Bergeron
Nouveau format pour l’émission I-Média sur TV Libertés, avec Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure. Au sommaire (détaillé ci-dessous) : islamisme, censure, justice, Allemagne…
Sommaire
02:25 Villeurbanne : islamisme et relativisme
Un migrant afghan a poignardé mortellement un jeune Savoyard de 19 ans et blessé plusieurs personnes à Villeurbanne. Les médias ont tout fait pour relativiser l’attaque islamiste.
12:56 Revue de presse
Dans cette nouvelle rubrique, nous balaierons quelques actualités médiatiques particulièrement intéressantes. Censure, bien-pensance et folie végane, il y en aura pour tous les goûts !
25:07 Condamnation inique, silence médiatique
Trois militants identitaires ont été iniquement condamnés pour avoir mené une opération symbolique de sécurisation des frontières dans les Alpes. Les médias ont fait profil bas.
33:55 Vers le réveil allemand ?
Pour clore l’émission, Jean-Yves Le Gallou analysera la hausse notable des scores de l’AfD en Allemagne.