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Tous dans la rue le 6 octobre ! Pourquoi ?
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L’Europe continue de verser des milliards à la Turquie pour sa future adhésion
Il y a, en ce moment, une guerre du gaz autour de Chypre. Les importants gisements récemment découverts ont aiguisé les appétits. La République de Chypre a signé d’importants contrats avec l’américain Exxon Mobil, l’italien ENI et le français Total. Mais la Turquie occupe toujours un bon tiers de l’île et n’entend pas passer à côté de cette manne. Elle fait donc des forages de son côté et multiplie parallèlement les opérations d’intimidation.
Ainsi, des navires de guerre et des navires de forage turcs opèrent actuellement dans les eaux territoriales de Chypre, provoquant le mécontentement des Européens. Ces derniers ont – incroyable audace – décidé des mesures de rétorsion. Rassurez-vous, elles ne vont pas bien loin : il s’agit juste de bloquer l’augmentation, prévue en 2020, de l’aide de pré-adhésion à l’Union européenne, soit 146 millions d’euros. L’aide est donc maintenue pour plusieurs milliards…
Cet épisode géopolitique distrayant est l’occasion de se pencher sur ce dossier opaque, voire occulte, des aides européennes à la Turquie, instaurées pour l’aider à préparer sa future adhésion – que plus personne n’envisage, d’ailleurs. Ubu est toujours roi, et avec nos impôts !
Ces aides sont regroupées sous le nom d’IAP (instrument d’aide de pré-adhésion). Actuellement, c’est IAP II qui est en cours depuis 2014 et s’achèvera en 2020. Ensuite, IAP III se mettra en place de 2021 à 2027. La Commission européenne s’est prononcée en ce sens lors d’une conférence de presse le 19 mars 2019 : « L’Union européenne continuera à apporter une assistance en vue d’aider des partenaires à se préparer à leur future adhésion à l’Union européenne. » Ces partenaires sont l’Albanie, la Macédoine, la Serbie, le Monténégro et la Turquie.
Un débat a tout de même eu lieu au Parlement européen, le 27 mars, et certains députés ont légèrement renâclé. Ainsi, Arnaud Danjean, qui sera ensuite numéro trois sur la liste de François-Xavier Bellamy, a proposé de renommer ces fonds et de « les déconnecter clairement de la problématique de l’élargissement ». Quelle audace ! Il a courageusement ajouté : « Les fonds destinées à la Turquie nous semblent trop importants alors même que les sujets de préoccupation communs, comme les migrations, font l’objet d’accord financiers spécifiques. »
Car les milliards de l’IAP s’ajoutent aux milliards offerts à Erdoğan pour garder les immigrés syriens et irakiens chez lui, enfin, sauf ceux qu’il a déjà envoyés en Europe. Pourquoi se gêner, puisque l’Europe est toujours d’accord pour payer ? Pour la petite histoire, M. Danjean s’est abstenu à ce vote : il ne fallait tout de même pas exagérer…
Certains hommes politiques se sont parfois émus de cette situation. Ainsi, en 2016, le vice-président allemand du Bundestag, Johannes Singhammer, avait déclaré que ces aides étaient « une vaste blague » et qu’il fallait les supprimer, mais il ne s’est rien passé. La Cour des comptes européennes (car il y en a une) a dit, de son côté, qu’il était impossible d’évaluer les retombées de ces aides. Mais la Commission européenne a superbement répondu : « La Commission va réévaluer en permanence la situation en Turquie et ajuster si nécessaire et en fonction des besoins l’allocation de ces fonds. » Prix d’excellence au concours de la langue de bois ! En attendant, le contribuable européen continue de payer sans le savoir.
Combien, au fait ? Un homme politique, François Asselineau, a affirmé en avril 2017 que 6 milliards avaient ainsi été donnés à la Turquie. L’émission d’Europe 1, « Le vrai-faux de l’info », a voulu vérifier ce chiffre et, dans son émission du 20 avril 2017, Géraldine Woessner a affirmé que c’était, en fait, un peu plus : sept milliards avaient déjà été donnés à cette date, et six de plus seraient versés de 2017 à 2020, trois pour la gestion des réfugiés et trois pour l’aide à la pré-adhésion. C’est la Commission européenne elle-même qui a fourni ces chiffres à la journaliste.
Pour la France, c’était, à cette date, près d’un milliard d’euros…
Tout cela est bien évidemment accablant et l’on peut se demander s’il va se trouver un homme politique en Europe pour engager une action résolue afin de mettre un terme à cette invraisemblable situation. On peut rêver…
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UN PILLAGE FRANÇAIS #3 : L'énergie
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Gilets jaunes, mort de Steve, G7: Christophe Castaner plus que jamais sous pression
Depuis huit mois, les appels à la démission du ministère de l'Intérieur se multiplient. De plus en plus critiqué pour ses déclarations hâtives et sa mauvaise gestion du maintien de l'ordre, Christophe Castaner continue d'avoir la confiance de l'exécutif. Jusqu'à quand ?
Combien de temps encore Christopher Castaner peut-il tenir ? La question se pose après huit mois de tension sociale durant lesquels le ministre de l'Intérieur a connu plusieurs déconvenues en multipliant les faux pas.Et l'agenda de la rentrée s'annonce à hauts risques pour le locataire de la place Beauvau, avec l'encadrement du G7 à Biarritz et les conclusions de la réflexion lancée sur le maintien de l'ordre attendues pour septembre."Castaner démission!" Au fil des manifestations des gilets jaunes, le ministre de l'Intérieur est devenu l'une des cibles principales des slogans scandés par les cortèges mobilisés chaque samedi. De l'oeil de Jérôme Rodrigues au dos de Geneviève Legay, il est tenu pour responsable des violences policières présumées.Christophe Castaner commet un nouvel impair, selon ses détracteurs: il décore des responsables de police, soupçonnés d'être à l'origine de violences, dont le commissaire divisionnaire à Nantes, Grégoire Chassaing, qui a donné l'ordre du gazage de jeunes le soir du 21 juin ou le capitaine Bruno Félix, intimement lié à l’enquête sur le décès de Zineb Redouane à Marseille, pour laquelle il a été auditionné.Un ministre "totalement dépassé" selon Christian Jacob (LR), avec "un rapport extrêmement affaibli avec la population" d'après Alexis Corbière (LFI): les appels à la démission se multiplient à gauche comme à droite de l'échiquier politique.[...]En savoir plus sur bfmtv.comSur le même thème lire aussi: -
UN PILLAGE FRANÇAIS #2 : Les autoroutes
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Encore une fois, Salvini montre la voie
Un navire italien reconduit des migrants en Libye pour la première fois depuis 2009 :
DERNIERE NOUVELLE :
Le Sénat a voté ce lundi soir la confiance au gouvernement italien sur un nouveau tour de vis sécuritaire et anti-migrants réclamé par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, avec 160 voix pour (57 voix contre) et l'abstention des partis d'opposition de droite et d'extrême droite (21 voix).
"Le décret sécurité octroie plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, plus de contrôles aux frontières, plus d'hommes pour arrêter les mafieux", s'est félicité Matteo Salvini sur Facebook. Le texte accorde au ministre des pouvoirs élargis pour :
1. Interdire les eaux territoriales aux navires ayant secouru des migrants...
2. Confisquer les bateaux des ONG...
3. Imposer à leurs commandants des amendes pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros...
Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch3 qui avait accosté de force à Lampedusa pour débarquer des "migrants" (!), le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance.
Le nouveau texte accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine.
BRAVO, SALVINI ! FORZA, SALVINI !
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Lyon : un centre de « déradicalisation » ouvert en catimini pour ne pas « risquer l’opposition des riverains »
Terrorisme: un centre de déradicalisation a ouvert à Lyon
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Selon le JDD de ce dimanche 4 août, la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) a ouvert ces structures en toute discrétion pour pouvoir tester le dispositif tranquillement, sans risquer l’opposition des riverains.
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L’objectif pour la fin d’année 2019 est de garder 110 femmes et hommes dans les radars.
Comme le souligne le JDD, les profils sont divers. À Marseille par exemple, le centre s’occupe d’une maman rentrée de Syrie avec ses enfants tout comme d’un homme dont la peine de prison a été aménagée.
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CETA (III/III) : Et, pour couronner le tout, Castaner qui parle d' "attentats" !
L'incompétent en chef qui sévit à la Place Beauveau, d'où il aurait être démissionné depuis novembre dernier, ne sera donc jamais en retard d'une gaffe !
Et, là, on ne peut même plus parler de gaffe, de bourde ou d'écart de langage : c'est un scandale pur et simple !
Les vraies victimes de vrais attentats apprécieront : les victimes des attentats à Nice sur la Promenade des Anglais, à Magnanville pour ce couple de policiers assassinés devant chez eux, à Paris aux terrasses de bar et au Bataclan, à l'Hyper Cacher de Vincennes ou à Charlie Hebdo (même si nous n'aimions guère la rédaction...) et à d'autres endroits encore...
C'est à lire dans Boulevard Voltaire :
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CETA (II/II) : En 6 minutes, Natacha Polony explique pourquoi il ne fallait pas ratifier le CETA...
Puisqu'ils semblent ne pas comprendre, suggérons à ces élus Larem (et à tout le monde, d'ailleurs...) d'écouter Natacha Polony : c'est clair, concis et très pédagogique :
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André Bercoff : « Il faut quand même rappeler que le Ku Klux Klan ne date pas de Donald Trump ! »
Quatre fusillades en une semaine aux États-Unis, dont deux en moins de 24 heures, qui ont causé 29 morts. Le Monde de lundi titre : « Le terreau du terrorisme d’extrême droite aux États-Unis, c’est le trumpisme. » Réaction d’André Bercoff au micro de Boulevard Voltaire.