Alors qu’ils sont de nouveau mis en cause par le chef de l’État (on est d’accord, c’est une formule qui est en pratique vidée de sens) que la galaxie nous envie (heu… peut-être… ou pas…), Sputnik publie une tribune et RT réagit avec une petite video qui met le projecteur sur les soumissions oligarchiques qui caractérisent nos medias mainstream, accompagnée d’un article avec des liens intéressants, dont celui qui mène à cette infographie du Monde Diplomatique.
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Désinformation : les médias financés par la Russie contre-attaquent
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Macron, désinformateur en chef, s’inquiète de la liberté d’expression et du relativisme
C’est un peu un comble que les champions du relativisme moral, de l’inversion des valeurs et du sens des mots, de la négation du réel, s’insurgent d’une telle situation, mais ils ne sont pas à cette incohérence près.
Alors que des Gilets jaunes mettent en place un site internet dédié au ‘vrai débat“, l’oligarchie manifeste des signes de nervosité de plus en plus visibles face à la libération de la parole, et à la rupture entre les citoyens “lambda” et les médias aux ordres. Ainsi, selon ce que nous apprend Le Point, Macron a t’il reçu les journalistes-système dans son bureau pour un échange “libre” (on n’ose imaginer vers quelles horizons inconnues de la pensée cet échange s’est aventuré…).
Le chef de la province française (bientôt germano-française) de l’oligarchie a poursuivi dans la logique de désinformation qui caractérise son émergence sur la scène politique française, sa victoire volée aux présidentielles, et la justification des lois sur la manipulation de l’information (dont le rapporteur, Naïma Moutchou, s’était illustrée par un tweet mensonger sur le GJ faisant soi-disant un salut nazi sur les Champs-Élysées).
Aucun retour sur soi, donc, pour ses représentants d’un système hors-sol qui persiste et signe. Lors de cet échange, ce sont évidemment les “extrêmes” de gauche comme de droite qui ont été stigmatisés, manipulés qu’ils sont, les uns et les autres par… devinez… La Russie de Poutine, pardi !! Une seule parole est légitime, celle des édiles, les citoyens “lambda”, c’est le terme usité, ne représentant qu’eux-mêmes…
L’article du Point est ici, il mérite d’être lu en entier pour comprendre à quel point les choses non seulement ne changeront pas, mais empireront.
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Entretien avec Aurélien Verhassel, président de l’Organisation Citadelle : « Le Système souhaite nous abattre »
La chaîne qatarienne Al Jazeera a diffusé mi-décembre un reportage à charge contre les identitaires de Lille, n’hésitant pas à trafiquer les images. Aurélien Verhassel, président de l’Organisation Citadelle, nous explique le déroulement du tournage ainsi que les graves conséquences subies par les militants, dont quatre ont été placés en garde à vue mercredi dans le cadre d’une enquête préliminaire.
— Quand et comment la chaîne Al Jazeera a-t-elle tourné son reportage ?
— Le journaliste infiltré en caméra cachée a passé la porte de la Citadelle pour la première fois en septembre 2017 lors de la Braderie de Lille, où, comme chaque année, nous tenions un stand politique devant nos locaux afin de précisément permettre à la population de venir découvrir les lieux et discuter avec nos militants. Il lançait régulièrement des sujets tendancieux – nous forçant à le recadrer à plusieurs reprises – et se tournait en permanence vers les plus jeunes ou des personnes de passage. Quelques semaines avant la diffusion de la première partie du reportage, manquant sans doute d’images croustillantes me concernant, une équipe conséquente d’Al Jazeera constituée de trois journalistes et de cinq « gros bras » est allée jusqu’à me poursuivre dans la rue, dès la sortie de mon logement, pour m’intimider et tenter de causer un esclandre. Ils ont attendu qu’une bande de Maghrébins passe à proximité pour hurler que mes militants « agressaient des Arabes », pour déclencher une rixe et enfin recueillir des images « intéressantes ». Ce reportage visait clairement à nous anéantir socialement et économiquement. Tous les militants présents dans le reportage ont perdu leur travail à la suite de la diffusion de ce dernier.
— Quels sont les faits reprochés à la Citadelle ?
— Rien ! Sinon d’être le fer de lance de la lutte contre l’immigration-islamisation et d’accueillir chaque semaine de nombreux Français voulant défendre leur identité. En effet, judiciairement, la Citadelle n’est en rien inquiétée. J’ai été filmé en caméra cachée pendant six mois sans qu’il n’en sorte rien. Il faut néanmoins séparer l’aspect judiciaire des graves attaques médiatiques dont nous avons fait l’objet. Le reportage, dans lequel interviennent deux journalistes qui travaillent ou ont travaillé pour Libération, est monté sur la base d’images de trois provocateurs tournées en caméra cachée, parfois dans d’autres établissements que la Citadelle. L’ensemble des médias ont tenté de faire passer ces trois provocateurs pour des militants identitaires afin de discréditer notre mouvement. Certains journalistes, animés par la volonté de nuire, sont même allés jusqu’à produire des montages trompeurs pour faire croire que certaines scènes avaient été filmées dans notre maison de l’identité.
— Que répondez-vous à ces accusations ?
— Le scénario de ce feuilleton était écrit à l’avance. Mon avocat, maître Maxime Moulin, a écrit à Al Jazeera, ils n’ont pas donné suite, cela démontre le peu d’objectivité du reportage qui était réalisé uniquement à charge. Malgré six mois d’infiltration et des moyens mis en œuvre encore jamais vus en France, grâce à l’argent du Qatar, le reportage n’est finalement basé que sur quelques personnes de passage qui, contrairement à ce que les « journalistes » d’Al Jazeera laissent entendre, ne sont pas des militants actifs.
Aujourd’hui, quand 100 % des terroristes sont musulmans, il ne faut surtout pas faire d’amalgame, mais quand trois adhérents d’une association qui en compte 1 200 tiennent des propos d’ivrognes à trois heures du matin, la France est en danger ? Des propos répréhensibles ont certes été tenus dans ce reportage, je les dénonce et les condamne sans équivoque. Ces derniers n’ont rigoureusement rien à voir avec notre philosophie et notre vision du monde.
— En réaction, le maire de Lille, Martine Aubry, a fait des déclarations menaçantes envers la Citadelle, en avez-vous déjà subi les conséquences ?
— Il n’est un secret pour personne que le maire de Lille, Martine Aubry, ainsi que le préfet du Nord, Michel Lalande, désirent voir la Citadelle fermer ses portes. Il faut dire que nous faisons tache dans cette ville à gauche depuis toujours où pullulent les associations subventionnées et autres locaux d’extrême gauche qui jouissent d’une impunité totale. Ils mettent tout en œuvre pour cela. Contrôle permanent, pression médiatique, convocations au commissariat et passages à répétition devant les tribunaux, menaces de fermeture administrative… En ce moment même, de nombreux militants sont en garde à vue. Si ces procédures n’aboutissent pas toujours, ça occasionne des milliers d’euros de perte d’exploitation et frais de justice. Nos actions étant toutes pacifiques, le Système souhaite nous abattre économiquement et socialement.
— Al Jazeera a une réputation sulfureuse, comment expliquer leur démarche, relayée dans toute la presse française ?
— Il est évident qu’un tel reportage, avec tant de montages trompeurs, d’inventions, de traductions fallacieuses n’aurait pu être réalisé par un média français, au risque d’être purement et simplement interdit par la justice.
En effet, diffuser nom, prénom, visage à découvert et même les métiers de chacun ainsi que les villes dans lesquelles ils exercent nous paraîtrait inconcevable en France. Il est étonnant de constater qu’une chaîne interdite dans un grand nombre de pays arabes, qui d’après l’écrivain tunisien Basel Mustafa « a perdu son autorité, parce qu’elle se permettait de diffuser de faux rapports et des actualités fabriquées », a trouvé autant d’écho auprès de médias français.
— Est-ce un coup d’arrêt pour la Citadelle ou au contraire une source de motivation supplémentaire ?
— Nous sommes le premier mouvement identitaire et patriote de France, le Système le sait, ses nombreuses attaques en sont la preuve, nous portons ces heures de garde à vue, ces mois de prison, ces amendes, ces agressions et même parfois ce sang versé comme autant de médailles ! Nous serons présents – comme à notre habitude – partout où le besoin s’en fera sentir, sur terre, sur mer, en montagne et même dans les airs. Nous ne reculerons jamais car nous sommes la première ligne !
— Comment aider les militants de la Citadelle ?
— Nous avons dix procédures à notre encontre, nous récoltons donc des dons par carte bancaire via le site Internet faireundon.citadelle.eu ou par chèque à l’ordre de La Citadelle à envoyer à l’adresse suivante : La Citadelle, 8, rue des Arts, 59800 LILLE. Notre service donateurs est à disposition par téléphone au 07 81 99 21 29.
Propos recueillis par Alexandre Rivet
Article paru dans Présent daté du 31 janvier 2019
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Pacte pour les Réfugiés : le petit frère du Pacte de Marrakech
Par André Posokhow, consultant ♦ Le pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières adopté par 150 pays au sein de la conférence intergouvernementale de Marrakech le 10 décembre 2018, signé par la France sans le moindre débat dans notre pays et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre n’est pas tout seul.
Il est accompagné d’un petit frère, le pacte mondial sur les réfugiés beaucoup plus discret dont l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre dernier est passée quasiment inaperçue.
Renforcement du dispositif du pacte sur les migrations, roue de secours en cas d’échec de celui-ci ? En tout cas il fait partie intégrante de la démarche mondialiste de l’ONU en rupture avec sa vocation première qui est la défense de la paix et non la constitution d’un gouvernement mondial.Liste des articles déjà publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :
- 14 avril 2018 : L’immigrationnisme onusien et sa propagande
- 23 avril 2018 : En 2018, l’ONU veut forcer les États à favoriser l’immigration
- 28 juillet 2018 : Pacte international sur les migrations, péril mortel en approche
- 6 novembre 2018 : Malgré les résistances identitaires, l’ONU veut imposer son Pacte mondial pour les migrations
- 10 décembre 2018 : Les mensonges des médias pour protéger la signature du Pacte de Marrakech
- 19 décembre 2018 : Pacte de Marrakech. Vers l’effacement de la liberté d’opinion
Il apparaît indispensable que le public et plus particulièrement les opposants aux pactes sur les migrations et sur les réfugiés sachent que cette forfaiture est doublement attentatoire à nos souverainetés nationales et doublement mortifère pour nos sociétés.
Une très grande discrétion
Comme le Pacte sur les migrations, le Pacte mondial sur les réfugiés découle d’une Déclaration de New York adoptée à l’unanimité en 2016 par les 193 membres de l’ONU et qui visait à améliorer leur aptitude à mieux accueillir réfugiés et migrants.
Rédigé sous l’autorité du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), basé à Genève et dirigé par l’Italien Filippo Grandi, le Pacte mondial sur les réfugiés a pour but de favoriser et organiser une réponse internationale adéquate aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées.
Les phases de consultation multilatérale des Etats membres et d’autres parties prenantes, de négociation et de rédaction ont eu lieu en 2017 et surtout 2018 pendant 18 mois, parallèlement à celles du pacte sur les migrations. Le projet de pacte sur les réfugiés a été publié le 20 juillet 2018, approuvé par la commission compétente de l’ONU, le 13 novembre 2018 et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre.
Tout au long du processus la discrétion a été de mise. Il y eut peu de communication de la part des médias alors que le pacte sur les migrations a été nettement plus visible. Les actes d’approbation et de ratification n’ont donné lieu qu’à peu de publicité et les oppositions ont été muettes.
Peu d’opposition
La résolution sur ce Pacte sur les réfugiés a été approuvée par 181 pays, deux seulement ont voté contre, les Etats-Unis et la Hongrie, et trois se sont abstenus.
L’administration de Donald Trump, qui a été partie prenante aux négociations pendant 18 mois, a expliqué que si elle soutenait l’essentiel du texte, elle était opposée à certaines dispositions comme celles visant à limiter les possibles détentions de personnes cherchant l’asile dans un pays.
Quant à la Hongrie elle a soutenu qu’il n’existait pas le besoin d’un nouvel instrument légal faisant ainsi référence à la convention de 1951 sur les droits des réfugiés.
Une présentation rassurante des objectifs
Tout d’abord, comme pour le pacte sur les migrations, il nous est bien affirmé de manière pateline que ce pacte sur les réfugiés n’est pas contraignant. Nous savons ce que cela veut dire et toute la charge de duplicité que contient cette affirmation.
Selon ONU info le Pacte mondial sur les réfugiés a quatre objectifs :
- atténuer les pressions sur les pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés;
- renforcer l’autonomie des réfugiés;
- élargir l’accès aux pays tiers des réfugiés par le biais de la réinstallation et d’autres voies d’admission;
- soutenir les conditions permettant aux réfugiés de rentrer dans leur pays d’origine.
Le Pacte s’inscrirait dans le droit fil de la Convention de Genève de 1951
Rien de bien émouvant par conséquent, d’autant plus que selon ONU info, un pays ne sera pas obligé d’accueillir plus de réfugiés que ce n’est le cas. Le Pacte mondial sur les réfugiés ne ferait que réaffirmer les normes et principes de la Convention de Genève de 1951 sur les droits des réfugiés.
Le Pacte s’appuie sur le régime international des réfugiés mis en place depuis des décennies. Il n’aurait pas officiellement pour but de créer des charges ou des contraintes supplémentaires pour les pays accueillant un grand nombre de réfugiés, ni de modifier le mandat du HCR en matière de protection et de solutions.
Une réalité beaucoup plus inquiétante et pernicieuse
Le chiffre clé
D’après le HCR, 24 millions de personnes sont des réfugiés de guerre
Ce fardeau est estimé comme inéquitablement réparti
Les pays qui reçoivent le plus grand nombre de réfugiés dans le monde sont des pays voisins aux ressources limitées voire très pauvres : Turquie, Liban, Jordanie, mais aussi Iran, Pakistan Ouganda.
Comme l’indique la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne Maria Espinosa « Les pays d’accueil de réfugiés continuent de faire preuve d’une générosité et d’un engagement extraordinaires en faveur de la protection des réfugiés“. Mais “plus de 85% des réfugiés dans le monde sont accueillis par des pays à revenu faible et moyen“.Le nouveau Pacte va permettre de renforcer l’assistance et la protection de ces millions de réfugiés recensés dans le monde, a-t-elle indiqué.
Le pacte sur les réfugiés élargit la convention de 1951
La Convention sur les réfugiés traite des droits des réfugiés et des obligations des États, mais pas de la coopération internationale au sens large. C’est ce que fait le Pacte mondial selon Volker Türk, Haut-commissaire adjoint en charge de la protection au HCR.
Comme pour le Pacte sur les migrations, le document sur les réfugiés favorise les arrangements nationaux et régionaux et les partenariats, propose des moyens de financement et évoque une collecte et un partage des informations et des données.
Dans des contextes de crise à grande échelle, le Pacte mondial prévoit qu’un État hôte ou un pays d’origine peut demander l’activation par le HCR d’une plate-forme de soutien pour l’aider à faire face. «Ce que nous voulons réaliser, c’est une très rapide mobilisation du soutien politique, financier et de réinstallation», a déclaré M. Türk.
Vers un partage des tâches et des responsabilités
Afin de soutenir les communautés et les Etats qui accueillent les réfugiés, le Pacte mondial sur les réfugiés va permettre de partager « la charge et les responsabilités en matière d’assistance et de protection des réfugiés » au niveau mondial selon Mme Espinosa. On passe d’une réponse strictement humanitaire à la crise des réfugiés à « une réponse plus globale ».
C’est ainsi que le HCR a expliqué que le Pacte doit permettre « une meilleure éducation des garçons et des filles réfugiés, un meilleur accès aux services de santé pour tous les réfugiés et davantage de moyens de subsistance ».
La question épineuse du financement
Le Pacte mondial inscrit la réponse à la question du financement dans une approche de partenariat beaucoup plus large. Il examine ce que le secteur privé, la banque Mondiale les communautés religieuses et les institutions financières internationales peuvent apporter sur la table.
N’oublions cependant pas si l’on parle de solidarité, que l’essentiel du financement de la gestion des réfugiés par l’archipel onusien provient du monde occidental : USA et Europe.
Un pacte faussement non contraignant ? Mr Türk mange le morceau
Le pacte n’est pas juridiquement contraignant, mais après son adoption par l’Assemblée générale de l’ONU« cela témoigne d’un très fort engagement politique des 193 États membres », a déclaré M. Türk, soulignant que « dans le monde d’aujourd’hui, c’est comme cela que fonctionne le multilatéralisme ».
Des contrôles ?
Afin de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des quatre objectifs il est prévu de mettre en place des indicateurs. Certes le texte est censé ne pas être contraignant mais une petite émulation bien étalée sur la place publique mondiale ne peut pas faire de mal !
Conclusion
En cas d’échec du Pacte sur les migrations, le Pacte sur les réfugiés aurait pu servir de roue de secours.
Dans l’état actuel des choses et après le vote de Marrakech il en apparaît terriblement complémentaire.
Comme l’a très bien dit l’article de Médias-presse.info le pacte mondial sur les réfugiés est un autre cheval de Troie de la mondialisation. Le tumulte du pacte sur les migrations a permis d’occulter le processus d’adoption du texte sur les réfugiés dans un contexte de quasi-silence.
Il semble important que le public sache à quel point l’année 2018 aura marqué un tournant désastreux pour la lutte des nations occidentales contre les invasions migratoires si les signatures de gouvernants complices ne sont pas annulées dans un avenir proche.
André Posokhow 26/01/2019
https://www.polemia.com/pacte-refugies-petit-frere-pacte-marrakech/
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Danemark : un nouveau projet de loi vise à faciliter le rapatriement de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, l’ONU s’y oppose
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a critiqué le gouvernement danois pour un nouveau projet de loi qui vise à faciliter le rapatriement des réfugiés sous quota des Nations Unies.
Un nouveau projet de loi sur l’immigration vise à appliquer le changement d’approche général du gouvernement en matière d’octroi du statut d’asile aux réfugiés sous quota de l’ONU, rapporte le journal Politiken.
Le projet de loi prévoit que les réfugiés sous quota sont soumis aux mêmes règles concernant leur statut d’asile que tous les autres types de migrants accueillis par le Danemark.
Cela signifie l’application de l’opinion du gouvernement selon laquelle le statut des réfugiés devrait toujours être considéré comme temporaire et que leur statut devrait être révoqué dès que les conditions dans les pays d’origine se sont améliorées.
« Nous souhaitons envoyer un signal très clair aux réfugiés que, si vous obtenez l’autorisation de rester au Danemark, c’est temporaire, et cela s’applique également aux réfugiés contingentés », a déclaré la ministre de l’immigration Inger Støjberg au journal.
Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, considère la proposition du gouvernement danois comme une rupture avec l’esprit historique de la participation internationale à son programme pour les réfugiés, bien qu’il n’existe aucun obstacle juridique au retrait du statut des réfugiés si les conditions dans leur pays d’origine sont considérées comme pacifiques, écrit Politiken.
La responsable du Conseil danois pour les réfugiés, Eva Singer, a déclaré que d’autres pays considéraient généralement les réfugiés sous quota comme appartenant à un groupe spécialement protégé pouvant considérer leur installation dans un nouveau pays comme permanente.
« Il y a toujours eu cette perception quasi tacite : l’installation des réfugiés sous quota dans le pays hôte est en réalité un accueil permanent. Cette loi changera la donne », a dit M. Singer.
(…) Depuis 2016, le Danemark refuse d’accueillir des réfugiés dans le cadre du système de quotas de l’ONU (…) Jusqu’en 2016, le Danemark a reçu environ 500 réfugiés contingentés par an du HCR, avant que le gouvernement ne suspende temporairement la participation du Danemark. Elle a prolongé cette suspension en 2017 et 2018.
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Castaner veut « accueillir » les djihadistes ? Florence Parly et la droite ont une autre idée
La politique de retour et d’accueil des djihadistes « français » va suivre son cours selon les déclarations audibles, quoique balbutiantes, du ministre de l’Intérieur chez Bourdin, mardi matin.
Le même, alors secrétaire d’État, intervenait déjà sur le sujet en mars 2018, sur Europe 1, en indiquant :
« 258 adultes français sont en Syrie et susceptibles de revenir. Il vaut mieux les accueillir, les suivre, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l’on puisse identifier le risque. »
En un an, l’accueil a dû fonctionner et le risque apprécié, puisqu’il n’y aurait plus, actuellement, que 120 individus promis au retour rédempteur dans leur mère patrie ! Que sont devenus, où se trouvent ceux qui sont rentrés, quelle leçon tirer de leur réinsertion ? Réponse à l’issue du long processus en cours.
Pourtant, une voix gouvernementale discordante s’est fait entendre, il y a peu, en la personne du ministre des Armées Florence Parly, qui déclarait « sans état d’âme » que ces combattants n’avaient pas vocation à revenir ! Il y a fort à penser que les quelque 130 djihadistes disparus des registres du retour ou manquant à l’appel depuis un an ont dû subir les traitements définitifs que les militaires encore sur le terrain savent et sont habilités à procurer, puisque c’est leur mission.
Hélas, semble-t-il, ce job n’est plus possible si les « boys » de l’Oncle Trump quittent la Syrie et rentrent eux-mêmes à la maison.
Ce sentiment est largement partagé et exprimé, ainsi par Guillaume Peltier, de LR, mercredi matin chez Bourdin, ou – de manière encore plus radicale – par le député Pierre-Henri Dumont, qui préconise tout haut une solution que beaucoup doivent penser tout-bas. « Il y a un choix juridique d’intelligence avec l’ennemi, en leur retirant la nationalité française. Il y a un autre choix, l’élimination de ces personnes. »
Il est vrai que l’intelligence avec l’ennemi « mérite » plus qu’un retour gracieux à la maison et les prestations gratuites de logement et subsistance fournies par la société en sus des cours de rééducation en vue d’une possible réhabilitation ! D’ailleurs, avec quel passeport ou pièce d’identité sont-ils identifiés ? Ceux délivrés naguère par Daech, la nouvelle patrie à laquelle ils avaient fait allégeance, ou grâce aux archives du ministère de l’Intérieur ? Puisque le ministre déclare que ses services les connaissent tous.
Si ces renégats de la nationalité tentent de revenir, c’est évidemment car ils savent que leur devenir sera ici moins pire qu’ailleurs. Et alléguer les droits de l’homme au bénéfice de desperados qui les ont bafoués avec une folle détermination n’est pas le moindre des paradoxes qui minent notre société.
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I-Média n°235 – Bellamy : la chasse aux cathos est rouverte !
01:50 Bellamy, tête de liste LR : la chasse aux cathos est (ré)ouverte
François-Xavier Bellamy sera la tête de liste LR pour les prochaines élections européennes. Les médias n’ont pas attendu longtemps avant de sortir les cartouches anti-cathos !
12:55 Zapping
La violence étatique et policière utilisée par Emmanuel Macron pour mater la révolte populaire des Gilets Jaunes devient de plus en plus inquiétante. Et ridiculise Macron sur la scène internationale !
20:25 CSA : nouveau président, mêmes obsessions
Roch-Olivier Maistre est le nouveau président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Un inconnu du grand public mais un énarque très introduit.
31:05 Tweets
Les journalistes et les dirigeants de France Télévision sont généreusement payés par le contribuable français. De quoi intriguer !
35:10 Foulards rouges, foule dans le rouge
Les foulards rouges voulaient éviter le flop. Les généreux chiffres de la mobilisation par la préfecture n’ont pas masqué l’échec de la manifestation.
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De plus en plus de petites filles voilées …
« Le nombre de petites filles voilées augmente »
Des sites Internet proposent des voiles pour toutes petites filles à coups de slogans publicitaires honteux »
C’est Jeannette Bougrab qui s’exprime, cette jeune femme qui se bat avec courage pour la laïcité et contre l’islam radical. Une vraie amoureuse de la République à l’inverse de beaucoup de ceux et de celles (les pseudo-féministes) qui nous bassinent avec les valeurs de la République !
Elle vient de publier un livre dont le titre est :
« Lettre aux femmes voilées et à ceux qui les soutiennent. »
Voici l’interview qu’elle a donné à Alexandre Devecchio pour le FigaroVox :
Le Figaro : Votre nouveau livre prend la forme d’une lettre aux femmes voilées et à ceux qui les soutiennent. Que signifie le voile selon vous ?
Jeannette Bougrab : Dénoncer le voile, c’est d’abord réfuter une pratique religieuse institutionnalisant la soumission de la femme, son inégalité. La femme musulmane demeure sous la tutelle permanente d’un père, d’un frère, d’un époux. Elle est privée de toute autonomie, d’une part essentielle de liberté. Dénoncer le voile, c’est aussi pointer du doigt cette obsession maladive des intégristes pour le corps de la femme. C’est enfin apporter un soutien à des femmes qui vivent sous le joug des mollahs iraniens par exemple. Salman Rushdie, issu d’une famille musulmane, lui qui vit toujours sous la menace d’une fatwa, explique très bien l’instrumentalisation actuelle du voile: « Pas une seule femme de ma famille ne supporterait l’idée d’un voile quelconque. J’ai été élevé dans cette atmosphère. Et même ma grand-mère, très conservatrice, aurait été horrifiée à l’idée qu’une de ses trois filles soit voilée. Ma mère n’aurait jamais accepté une telle chose. Le voile est clairement un instrument d’oppression. » En Occident, dans certaines communautés musulmanes, des jeunes femmes utilisent le voile comme un moyen d’affirmer leur identité. Mais se référant au concept de « la fausse conscience » de Karl Marx, Salman Rushdie juge que « si l’on fait ce choix, qui est une contrainte dans le reste du monde, on est complice d’une telle situation ». Je partage son opinion.
Le Figaro : Est-ce un signe religieux ou un instrument de conquête ?
Jeannette Bougrab : Le voile est indéniablement un étendard, celui de l’internationalisation de l’intégrisme islamiste. Il est plus qu’un symbole d’ailleurs. Quand Khomeyni accède au pouvoir en Iran, l’une des premières mesures qu’il impose au pays le 7 mars 1979, la veille de la Journée internationale du droit des femmes, c’est le port du voile par toutes les filles de plus de 9 ans, âge qui est décrété, dans la foulée, nubile, rendant ainsi possible que des hommes adultes épousent des enfants. Sous le califat islamique de Daech, le voile intégral était imposé à toutes les femmes.
Le Figaro : Que répondez-vous aux féministes qui voient dans la régulation du voile une atteinte à la liberté des femmes ?
Jeannette Bougrab : Je formule le souhait qu’elles mettent autant
d’ardeur à défendre des femmes arrêtées, torturées parfois assassinées pour ne pas avoir porté ce maudit chiffon. Katia avait juste 16 ans quand elle a été assassinée pour avoir refusé le diktat des islamistes en Algérie pendant la « décennie noire ». L’Iranienne Nasrin Sotoudeh est toujours détenue en prison pour avoir défendu des femmes qui refusent de porter le voile. Elle a été également l’avocate de la Prix Nobel Shirin Ebadi, aujourd’hui réfugiée au Royaume-Uni. On la prive des droits les plus élémentaires comme voir ses enfants. Elle fait une grève de la faim sans que cela n’émeuve ces mêmes féministes.
Le Figaro : Pourtant, le Comité des droits de l’homme des Nations unies vient de blâmer l’interdiction de la burqa en France …
Jeannette Bougrab : Cette décision est très instructive sur le degré d’aveuglement des Occidentaux.
Paradoxalement, parmi les membres de ce comité de juristes, c’est le Tunisien Yadh Ben Achour, musulman, qui apporta son soutien à la France et non l’Américain ou le Canadien.
Pourtant la burqua est la négation absolue du principe d’égalité et de la liberté.
Elle est l’illustration du totalitarisme islamique. Heureusement, malgré ce qu’on a pu lire, les décisions de ce Comité ne sont pas contraignantes, mais elles montrent la trahison des élites à l’endroit des femmes qui croupissent dans des geôles en Iran ou en Arabie saoudite pour avoir refusé de porter ce linceul.
Le Figaro : Votre livre commence en Finlande alors que vous emmenez votre fille au cours de danse. Vous y croisez une jeune femme finlandaise voilée et qui voile son enfant. Cette scène a été un choc pour vous. Pourquoi ?
Jeannette Bougrab : Parce que comme l’écrit Chahdortt Djavann, écrivain et iranienne, emprisonnée alors qu’elle n’avait que 13 ans, car elle refusait de se voiler, « voiler une mineure signifie qu’elle est nubile. Le voile définit la mineure comme un objet sexuel. Le voile définit la femme psychologiquement, socialement, sexuellement et juridiquement comme sous-homme ». On ne peut être que choqué de voir une enfant réduite à être un objet à la disposition d’hommes âgés.
Le Figaro : Faire porter le voile à des mineures vous paraît donc tout particulièrement blâmable ?
Jeannette Bougrab : Aujourd’hui, on assiste à une augmentation du nombre de petites filles voilées en France. Sur Internet, on trouve des sites qui proposent des voiles pour toutes petites filles à coups de slogans publicitaires honteux: «Commencez dès le plus jeune âge à les habituer à porter le voile!», «Découvrez nos voiles adaptés pour nos petites têtes!» On trouve également des jilbab, ce vêtement islamiste intégral, disponible dans différents coloris dès la taille 6 ans. Pour ma part, je considère qu’on endoctrine ces pauvres enfants à qui on transmet des valeurs et des principes contraires à notre socle républicain. Les mariages de mineures, d’enfants, seront-ils la prochaine étape ?
Propos recueillis par Alexandre Devecchio pour le FigaroVox.
A lire également cet article paru dans Courrier International :
Vu des États-Unis. Pourquoi une petite fille voilée dans la pub de Gap fait-elle autant réagir les Français ?
Cet article illustre le gouffre qui sépare la France des Etats-Unis sur la notion de laïcité :
"Face à la même publicité, de nombreux Américains voient une ode à la diversité et un effort pour mieux représenter les minorités. Le fait que certains Français y voient du sexisme, une oppression religieuse et un mépris des valeurs nationales témoigne du fossé qui sépare les deux pays – à l’heure où tous deux tentent, avec des perspectives complètement différentes, de répondre à des questions contemporaines sur l’assimilation et l’intégration.”
http://www.a-droite-fierement.fr/de-plus-en-plus-de-petites-filles-voilees/
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Djihadistes – Ils reviennent !, par Etienne Defay
130 djihadistes français vont être rapatriés en France dans les semaines à venir. C’est le type de nouvelles dont on se serait bien passé. Conséquence directe du rapatriement des troupes américaines, les autres forces occidentales entament, elles aussi, un retrait progressif.
Les 130 combattants terroristes sont en effet détenus dans des camps de prisonniers en Syrie en zone contrôlée par les Kurdes. Leur rapatriement serait dû à la crainte de perdre définitivement leurs traces. Ces 130 combattants seront « écroués dès leur arrivée » précise Christophe Castaner le ministre de l’Intérieur. Mis en difficulté par le retrait des troupes américaines surtout sur le plan logistique, les services français craignent davantage un jugement expéditif de la part des Kurdes qu’une potentielle évasion dans la nature des prisonniers islamistes, précise à Boulevard Voltaire le criminologue Xavier Raufer. Il est vrai que les Kurdes ne partagent pas spécialement la préoccupation tout à fait française des Droits de l’homme.
Le média Courrier International avait dressé début 2018 la carte des arrivées et des départs des djihadistes. Ainsi, on apprend que si la France en avait fait revenir 302, on s’aperçoit que le Royaume-Uni en a fait revenir 425, l’Allemagne 300, la Suède 102, la Belgique 123 etc… De quoi monter une sympathique armée privée capable de mettre à feu et à sang les capitales européennes. Quand on voit ce que Cherif Chekkat a pu faire seul à Strasbourg, on ne peut que trembler. Quand on voit la réaction de Castaner aussi d’un autre coté. On se rappelle le ministre de l’Intérieur écarter la piste de l’allégeance à Daesh, mettre en avant la piste du déséquilibré et nous apprenons ce mercredi que cinq personnes soupçonnées d’avoir aidé le terroriste ont été arrêtées. On s’aperçoit également que le reste avait été largement prémédité des mois auparavant. De quoi s’inquiéter à juste titre car les peines de prison de certains d’entre eux se terminent et leur départ est aussitôt remplacé par d’autres. Tous ces terroristes sortent donc au fur et à mesure de prison comme une litanie sans fin dont le peuple aura à subir les conséquences.
Quant aux 130 concernés depuis la Syrie, ces profils sont extrêmement radicalisés et dangereux estiment unanimement les experts de la zone. Ils sont en Syrie depuis quatre ou cinq ans et ont survécu à toutes les batailles. « Ce sont des Français avant d’être des djihadistes » estime le ministre de l’Intérieur. Une phrase qui a immédiatement enflammé l’opposition. Nicolas Dupont-Aignan a proposé de les envoyer aux îles Kerguelen tandis que le député LR Pierre-Henri Dumont privilégie l’assassinat ciblé. Piste qui était largement privilégiée par le dernier gouvernement du mandat de François Hollande.
Dans un contexte national tendu, dans un pays dont les fondements semblent minés par une poudrière géante, on peut dire que nous n’avions pas besoin de cela. On attendra de Christophe Castaner et des forces de l’ordre une intransigeance au moins aussi importante envers les terroristes qu’envers les Gilets jaunes. Un vœu pieu.
Etienne Defay
Article paru dans Présent daté du 30 janvier 2019
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