Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 895

  • 430.000 euros d’argent public pour produire un documentaire.. à la gloire de BHL !

    Shutterstock
    Julien Michel              
    C’est une révélation de nos confrères du Canard enchaîné.
    La tournée européenne de “Looking for Europe”, le monologue écrit et interprété par Bernard-Henri Levy, va être le sujet d’un documentaire (si, si !). 
    Déjà, en soi, cette nouvelle est pour le moins surprenante. 
    Canal Plus a attribué 300.000 euros à ce projet – pourquoi pas, c’est une entreprise privée, et Monsieur Bolloré investit son argent où bon lui semble – mais c’est ce qui suit qui tourne au scandale : France 3 (vos impôts) y est allé de 230.000 euros, et ARTE, (toujours vos impôts) de 200.000 euros
    Là où le scandale frôle l’abus, c’est que BHL préside lui-même le conseil de surveillance d’ARTE !
    Comme conclut Le Canard : “On n’est jamais si bien surveillé que par soi-même !”

  • Grande invasion et chaos migratoire – Entretien avec un journaliste indépendant sans langue de bois

    Entretien avec le journaliste indépendant Alimuddin Usmani qui travaille à Genève et vient de publier un livre intitulé La grande invasion aux éditions Kontre Kulture, livre dont l’objectif est de montrer comment s’organisent les acteurs du chaos migratoire.

  • Pierre Palmade face au lobby LGBT

    Un homo est-il obligé de se dire "gay"?

    Un homosexuel doit-il forcément se définir comme tel ? Refusant de réduire sa personnalité à sa sexualité, l’humoriste Pierre Palmade a confessé sur le plateau de Laurent Ruquier ne pas se sentir « gay » 24 heures sur 24. Un scandale aux yeux des associations des LGBT qui crient au traître pour défendre leur gagne-pain.

    Samedi dernier, le plateau d’ »On n’est pas couché » était un concentré de festivisme, de fausse tolérance affichée et de victimologie appliquée ; avec la présence au casting des Crevettes Pailletées, comédie LGBT lourdingue, et de Roméo Elvis, jeune bobo rappeur belge qui a battu sa coulpe pour la présence d’un grand-père au Congo.

    Lire la suite

  • Les grandes fortunes au service de Macron

    macron-grandes-fortunes-chard-.jpg

    Le fait d’être riche, voire super-riche, le fait d’être soutenu par les Français les plus riches, ne signifie nullement que les idées qu’on défend seraient forcément mauvaises. Mais les révélations sur les soutiens financiers de Macron qui ont permis sa candidature et sa victoire de 2017 nous donnent trois informations très importantes : la première, c’est que la grande et très grande bourgeoisie française a basculé dans le macronisme, c’est-à-dire dans le « progressisme », exactement comme, aux Etats-Unis, elles avaient basculé dans le « libéralisme » des Clinton. Et les fillonnistes (et aujourd’hui Wauquiez) ne sont pas plumés par le RN, contrairement à ce que l’on croit, mais par la macronie. La deuxième information, c’est que l’équipe de campagne de Macron, en 2017, a travesti la vérité sur l’origine des fonds de soutien. Mais la troisième information est la plus terrifiante : 800 personnes (ou couples) ont permis l’improbable candidature Macron, et sa victoire.

    Les comptes de la dernière campagne présidentielle ont été rendus publics, et ils nous apprennent sans surprise que c’est la candidature Macron qui avait recueilli le plus de dons : 15,99 millions d’euros, devant Fillon (environ 15,5 millions), et aussi, bien entendu, devant Mélenchon (4,5 millions) et les autres, Marine Le Pen étant la dernière des grands candidats avec seulement 2 millions de dons. L’argent pour Macron provenait essentiellement de Parisiens (6e, 7e et 16e arrondissements), et d’habitants des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Rien d’étonnant si, au second tour, à Paris, le candidat Macron a recueilli 90 % des suffrages.

    France Inter a décortiqué les données chiffrées, et note qu’au total 99 000 personnes ont financé Macron, mais que 50 % des sommes recueillies viennent d’un petit nombre de gros donateurs (les dons étant légalement plafonnés). Si on raisonne par couple, on trouve 800 donateurs. Le dirigeant d’une très grande banque (la BNP, pour ne pas la nommer), le dénommé Christian Dargnat, a joué un rôle de véritable recruteur pour ce candidat, sans que sa banque, ses actionnaires, ses salariés, en prennent ombrage. La campagne de Marine Le Pen, elle, avait été financée par un prêt du micro-parti Cotelec, ce qui, à l’époque, avait été critiqué par l’ensemble de la presse française. En parallèle les banques françaises, dont la BNP, avaient toutes refusé de prêter au FN.

    Pas un mensonge mais un habile trucage

    En novembre 2016, en lançant sa candidature, Macron avait indiqué que sa campagne était appuyée par 10 000 personnes ayant versé, pour la majorité d’entre elles, « autour de 40, 50 euros, et il y a 5 % des dons qui dépassent 1 000 euros ». Mais à la vérité, dès cette époque, il apparaît que la campagne Macron n’était pas financée par le grand public. Il n’y avait certes pas plus de 5 % des donateurs qui avaient fait de gros dons, mais ces derniers représentaient près de 70 % des sommes reçues…

    En dernière analyse – et c’est la troisième information à retenir –, il faut donc constater que 800 personnes ont permis à Macron d’être élu. Quand on réalise en parallèle qu’une dizaine de personnes possèdent 90 % des grands médias français, qui tous avaient été mis au service de Macron, il y a matière à se poser des questions sur le mot même de démocratie.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 6 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Médias mainstream : les archétypes du libéralisme-libertaire

    medias-mainstream-600x362.jpg

    Confiance du public en baisse, violences en marge des manifestations des Gilets jaunes, homogénéité des rédactions : les signes ne trompent pas, le journalisme et les médias sont en crise.

    La faute aux populistes ? Non, selon le chroniqueur Edouard Chanot : pour lui, les médias dominants sont l’expression de l’idéologie dite libérale-libertaire.

    https://fr.novopress.info/214440/medias-mainstream-archetypes-liberalisme-libertaire/
  • Censure sur les réseaux sociaux : Trump fait monter la pression sur Facebook, YouTube, Twitter

     

    BREIZATAO – NEVEZINTIOU (04/05/2019) Donald Trump a pris fermement position contre la vague de censure qui touche de nombreux blogueurs et commentateurs de droite sur les grandes plateformes que sont Facebook, Twitter, YouTube, Instagram.

    Après l’annonce de la censure d’Alex Jones et de Paul Watson, des blogueurs très influents qui ont fortement soutenu la candidature de Donald Trump en 2016, ainsi que celle de l’acteur James Woods, le président américain a fait connaître sa colère sur sur Twitter.

    « Tellement surpris de voir des penseurs conservateurs comme James Woods banni de Twitter et Paul Watson de Facebook ! »

    « Je vais continuer à suivre la censure des CITOYENS AMERICAINS sur les réseaux sociaux. Ici, nous sommes aux Etats-Unis d’Amérique – et nous avons ce que nous appelons la LIBERTE D’EXPRESSION ! Nous suivons la situation et regardons de près ! »

    « Quand les Médias de Gauche Radicale s’excuseront auprès de moi pour avoir consciemment déformé le délire de la collusion avec la Russie ? La véritable histoire va bientôt avoir lieu ! Pourquoi le New York Times, le Washington Post, CNN et MSNBC sont autorisés sur Twitter et Facebook ? La plupart de ce qu’ils disent sont des FAKE NEWS ! »

    Dans l’Hexagone, durant la même semaine, le blogueur Boris Le Lay a été banni de Facebook et de YouTube dans les mêmes circonstances.

    Quelle initiative Donald Trump peut prendre pour mettre un terme à cette censure menées par les multinationales du numérique avant l’élection 2020 ?

    Une des pistes étudiées est la qualification de ces plateformes en « éditeurs » de contenus. Ce changement aboutirait à rendre les plateformes responsables de ce qui est publié au même titre que n’importe quel média et ne pourrait plus bénéficier de l’immunité offerte par la législation américaine pour les seuls prestataires de services.

    « Merci M. le Président. Heureusement maintenant Facebook se verra retirer son immunité offerte par la section 230 de la Loi sur la Décence des Communications parce qu’il agit clairement en qualité d’éditeur partisan et non pas en tant que plateforme. C’est une interférence dans l’élection. »

    Une autre décision relevant exclusivement du président américain pourrait consister à contraindre ces plateformes à respecter le 1er amendement de la constitution américaine sur la liberté d’expression si elles passent des contrats avec le gouvernement fédéral US. Ce qui est toujours le cas pour ces entreprises.

    La censure menée par la gauche globaliste via les plateformes commence à rencontrer une opposition unifiée.

    https://breizatao.com/2019/05/04/censure-sur-les-reseaux-sociaux-trump-fait-monter-la-pression-sur-facebook-youtube-twitter/

  • Économie : le Système ne sait plus quoi inventer pour sauver sa tête

    orage-nuit.jpg

    Marc Rousset

    Les épiphénomènes médiatiques des variations des taux de croissance sont l’arbre qui cache la forêt, les somnifères pour endormir les foules, en oubliant les éléphants dans le couloir. Qu’au premier trimestre 2019, l’Italie soit à 0,2 % de croissance, que la zone euro soit à 0,4 % de croissance, que les 263.000 créations d’emploi aux États-Unis aient dépassé le consensus en avril ne change rien à la situation catastrophique de l’Italie, à la fragilité de la zone euro et des États-Unis, car ces rebonds ne seront probablement pas durables. Les hirondelles médiatiques ne feront jamais le printemps.

    Les médias ont découvert une pseudo-« théorie monétaire moderne » qui consiste tout simplement, comme Macron et la BCE, à raser gratis en faisant fonctionner la planche à billets, en augmentant les dettes et les déficits, en baissant les taux d’intérêt, alors que la monnaie, l’investissement et la vie économique ne peuvent reposer que sur la confiance dans la monnaie, la non-banqueroute à venir d’un État. Une variante de cette « TMM » est la plaisanterie de l’hélicoptère monétaire, l’« assouplissement quantitatif pour le peuple »», qui consisterait, pour une banque centrale, à créer de la monnaie et de la distribuer aux citoyens sans avoir aucun actif en contrepartie. En fait de miracle économique, ce serait le début de la faillite et de l’hyperinflation. Le président actuel de la BCE, l’acrobate italien Mario Draghi, plutôt que de la rejeter purement et simplement, a pu dire que cette éventualité serait examinée. Le nouveau miracle du XXIe siècle avant la catastrophe, ce ne serait plus Jésus multipliant les pains mais la BCE qui verserait 150 euros par mois à tout le monde !

    David Andolfatto et Jane Ihrig, deux économistes américains de la Fed de Saint Louis, ont imaginé, de leur côté, une nouvelle opération de « standing repo facility »(un « repo » consiste en une mise en pension de titres contre du numéraire avec un rachat à terme) qui permettrait aux banques d’échanger à la Fed leurs bons du Trésor contre des réserves liquides, ce qui équivaudrait à augmenter automatiquement, selon le seul bon vouloir des banques, la création monétaire par la Fed. Ce serait donc un nouveau type de « QE », un rafistolage financier qui diminuerait, en apparence seulement, le bilan de la Fed, car les banques diminueraient leurs réserves à la Fed, moins bien rémunérées (0,04 %) que les bons du Trésor.

    Mais la triste réalité, c’est qu’un État qui crée des dettes et imprime de la monnaie sans valeur ment à son peuple et le conduit vers le précipice. De 1970 à 2008, il fallait, aux États-Unis, 0,77 dollar de dette publique pour produire 1 dollar de PIB. De 2008 à 2019, il a fallu 4 dollars de dette pour produire 1 dollar de PIB. Selon l’économiste Patrick Artus, « une remontée des taux provoquerait une crise de grande ampleur ». La faiblesse de l’inflation sur les biens et les services, pas sur les actions et l’immobilier (bulles), justifie en apparence les taux bas de la Fed et de la BCE, mais quid si l’inflation repart ou si la récession arrive ? L’État japonais, les États européens, les États-Unis et les agents économiques dans le monde seront incapables de résister à une remontée des taux ou à une récession.

    L’autre triste réalité, c’est que les banques centrales continuent à acheter de l’or et à dédollariser leurs réserves. Depuis 1971, les banques centrales n’obligent plus les exportateurs à leur céder leurs dollars. 3.603 milliards de dollars sont donc détenus par des entreprises ou des particuliers sous forme de dollars électroniques dans le système bancaire américain (euro-dollars). La Chine, elle, échange ses dollars contre des actifs tangibles dans le monde. Au premier trimestre 2019, la demande d’or des banques centrales (Inde, Russie, Chine, Kazakhstan, Iran, Turquie) a progressé de 68 % par rapport à 2018, pour atteindre 145,5 tonnes. La Bundesbank et les Pays-Bas continuent à rapatrier leurs lingots des États-Unis, tandis que la Turquie a terminé l’évacuation de son or en avril 2018. L’or représente, à ce jour, 70 % des réserves monétaires de l’Allemagne et des États-Unis. Ce n’est donc pas une relique barbare alors que le dollar, malgré les manipulations du cours de l’or par les États-Unis, perd progressivement son statut de monnaie de réserve. L’or, qui valait 35 dollars l’once en 1971, vaut aujourd’hui 1.300 dollars l’once et pourrait connaître un nouveau cycle haussier de longue période.

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

    2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

  • Matteo Salvini à Viktor Orbán : « ​Si la gauche continue à gouverner l’Europe, celle-ci deviendra un califat islamique… »

    libye-salvini-9348-p2-salvini-600x400.jpg

    Depuis le Niger, où elle était en visite officielle, la chancelière allemande a exclu tout accord entre le Parti populaire européen (PPE) et l’extrême-droite au Parlement européen, derrière le vice-président du conseil Matteo Salvini, après les élections du 26 mai.

    C’est sur ce point que Salvini insiste, sans faire dans la dentelle : « Si la gauche continue à gouverner l’Europe, celle-ci deviendra un califat islamique… » a-t-il déclaré lors de sa visite en Hongrie, en parfait accord avec son hôte.

    https://fr.novopress.info/

  • Affaire de la jupe : réactions des uns et des autres… et de la RATP

    800px-ile-de-france_ratp_renault_agora_line_n2325_l308_villiers-sur-marne_le_plesis-trevise_rer-800x475.jpg

    La direction de la RATP est très ennuyée du buzz que fait, depuis vendredi, une nouvelle affaire d’islamisme. Un chauffeur, sans doute trop « barbu », aurait refusé de faire monter deux jeunes filles mal habillées. Non, pas assez habillées à son goût. Manque de chance pour cet employé, l’une des deux jeunes filles est la fille de Kamel Bencheikh, poète algérien qui n’a pas hésité à porter plainte, en bonne et due forme.

    Gabrielle Cluzel vous a rapporté ici les faits que je résume brièvement : à l’arrêt Botzaris, les deux jeunes filles ont vu passer le bus 60, qui n’a pas voulu marquer l’arrêt, sauf au feu rouge, à quelques mètres de l’Abribus®, mais elles ont couru pour rattraper l’autobus arrêté au feu rouge et ont demandé au machiniste pourquoi il leur avait fermé la porte au nez. Réponse sans appel : « Tu n’as qu’à bien t’habiller », et il a démarré.

    Le sang de Kamel Bencheikh n’a fait qu’un tour. Il a posté l’incident sur son compte Facebook en écrivant, en lettres majuscules, pour commencer son texte : « JE REVENDIQUE MON ISLAMOPHOBIE, tout me donne raison pour la chouchouter », puis il a longuement décrit ce qui était arrivé à sa fille Élise, 29 ans. « Tout ce qui viole les valeurs de notre si belle République, y compris et surtout ce qui porte atteinte à la laïcité qui protège le fait de croire ou de ne pas croire, de pratiquer une religion ou de la critiquer, tout cela me donne raison quant à mon “islamophobie” militante. »

    Par ailleurs, le poète accuse Facebook d’avoir supprimé sa page. Il s’interroge : pourquoi le réseau social lui reproche-t-il d’inciter à la haine avec ce billet ? Effectivement, dès les faits révélés, la classe politique a réagi sur Twitter, demandant à la RATP de prendre les sanctions qui s’imposent. Valérie Pécresse : « Si les faits sont avérés ils sont scandaleux ! » Jean Messiha : « Le père de la femme poste son histoire sur Facebook qui supprime aussitôt. Sommes-nous encore en France ? » Et Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, est encore plus radicale : « Il y a URGENCE à éradiquer l’islam politique en France » . Valérie Boyer d’affirmer que « l’extrémisme religieux n’a pas sa place dans notre République. Nos libertés, nos droits doivent être préservés ! »

    « Ce type qui conduit un bus payé par mes impôts a empêché ma fille, titulaire d’un passe Navigo valide et donc en règle, qui n’a jamais rien eu à se reprocher de monter… Juste parce qu’elle portait une jupe », a encore affirmé le poète. Il décrit le chauffeur comme un homme « maghrébin » et « islamiste ». Et d’exiger des excuses publiques de la RATP qui, de son côté, a déclaré à LCI, ce dimanche à midi, que le chauffeur ne reconnaît pas « les faits tels que présentés dans la presse ». Mais la Régie a, toutefois, ouvert « une procédure disciplinaire » à son encontre pour « faute de service ».

    Les Franciliens peuvent constater, tous les jours, qu’ils sont très souvent conduits par des barbus, et pas du style Castaner ou Édouard Philippe… Combien de chauffeurs refusent de conduire un bus après une conductrice ? Et avec l’arrivée du ramadan, certains se posent ouvertement la question de la sécurité des passagers, car un machiniste ne buvant pas, ne se restaurant pas de toute la journée peut-il être sûr de tous ses moyens ? Ne peut-il pas perdre son attention, ne serait-ce qu’une seconde ?

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/affaire-de-la-jupe-reactions-des-uns-et-des-autres-et-de-la-ratp/

  • Ça mitraille, ça éclabousse

    pinochio-300x199.pngUne nouvelle (énième) illustration de l’impossibilité du  vivre-ensemble ? L’écrivain algérien Kamel Bencheikh qui clame haut et fort son islamophobie,  affirme que le 30 avril un chauffeur de bus de la RATP, « un barbu de type maghrébin »,  aurait interdit l’accès de son véhicule  à  sa fille, accompagnée d’une de ses amies, en raison de sa tenue trop légère. Une procédure disciplinaire a été lancée par la régie des transports contre cet employé. « Pourtant,  rapportait RTL dimanche «  la version évoquée par Olivier Davoise, syndicaliste CGT à la RATP, est bien différente. » (Le chauffeur) a refusé l’accès à deux jeunes filles parce qu’elles ont refusé de monter à l’arrêt du bus alors qu’elles fumaient leur cigarette. Il a refermé les portes et s’est arrêté au feu rouge trente mètres plus loin ».« Imaginer un collègue qui croit dans sa religion, qui la pratique dans sa vie privée et qui refuserait l’accès au bus sous prétexte que la jupe est trop courte ou le décolleté trop profond, ça ne tient pas debout une seconde», Invité hier du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI , Jordan Bardella a pointé «  une politique de recrutement (à la RATP) qui s’est orientée vers des grands frères dans des quartiers de manière à acheter la paix sociale et éviter que les bus se fassent caillasser.» Et  la tête de liste RN aux élections européennes d’ajouter : «  on a des chauffeurs islamistes qui refusent de conduire après une femme, parce qu’elle a touché le volant, on a des locaux de prières clandestins dans un certain nombre de dépôts de banlieues. Ce sont des faits qui existent et il est temps aujourd’hui de réaliser un grand audit national sur tous les postes occupés par des fichés S dans les transports ».

    Ajoutons que l’incrédulité a priori du responsable cégétiste devant la réalité de cet incident elle aussi ne tient pas (complètement) debout. Sans préjuger des résultats de l’enquête (il faut rester prudent) rappelons l’affaire qu’évoquait Jordan, à savoir celle   de ce chauffeur de bus de la RATP qui avait refusé de prendre le volant après une femme, mais dont le radicalisme avait été contestée par l’élue insoumise Danièle Obono. Contesté, le comique Pierre Palmade l’est aussi ces dernières heures, s’étant attiré les foudres du lobby LGBT pour avoir opéré une distinction  entre les homos refusant le communautarisme et les gays : Invité de l’émission On n’est pas couché sur France 2 pour témoigner notamment de ses addictions, M. Palmade  affirmait qu’ « Il y a les homos et les gays. Les gays, ce sont des gens qui mangent gay, qui rient gay, qui vivent gay, qui parlent gay, qui font des films gays. Et les homos, ce sont des gens qui sont homos mais ce n’est pas marqué sur leur front, on ne le sait pas quand ils parlent, on ne le sait que quand on va dans leur chambre à coucher »

    Joël Deumier, coprésident de SOS Homophobie, a qualifié les  propos de Pierre Palmade d’ homophobes et ils  ont été jugés maladroits par Guillaume Mélanie, coprésident de l’association Urgence Homophobie. Cette polémique pourrait sembler a priori anecdotique voire dérisoire. Tout autant que l’affaire de ce kiosquier (un sur les 400 présents à Paris…) qui aurait – et c’est en effet une faute professionnelle si elle est avérée- refusé de vendre le numéro de L’équipe cette fin de semaine « sous prétexte que deux hommes s’embrassent en Une ». Un scandale révélé par un témoin de moralité au dessus de tout soupçon, en la personne de  Grégory Tilhac, délégué général du festival de films LGBTQI+ ; un drame qui a bien sûr fait réagir la citoyenne Anne Hidalgo

    L’instrumentalisation de ces non-événements est révélatrice de  la place sans cesse grandissante de lobbies communautaristes  dont la pression sur la libre expression dans l’espace public  va sans cesse croissante. Un schéma que l’on voit à l’œuvre  depuis déjà plusieurs années outre-Atlantique… et au sein des instances bruxelloises. En terme de provocations manipulatoires ce sont d’ailleurs plus largement les progressistes qui en sont champions toutes catégories  en France comme ailleurs. Il se trouve ainsi des médias pour affirmer que Matteo Salvini a tenu un discours vendredi dernier depuis le balcon de l’hôtel de ville de Forli (Emilie-Romagne) sciemment au  même endroit où Benito Mussolini « avait assisté à l’assassinat de jeunes partisans de la démocratie.» A ce compte-là on pourrait bien réussir à prouver qu’en se promenant  dans Rome, Matteo a mis ses pas dans ceux de Néron et de Caligula ou BHL à Benghazi dans ceux d’Erwin Rommel.

    Cette tentative de tracer une filiation entre la Ligue et le  fascisme mussolinien est idéologiquement non fondée et historiquement absurde, quand bien même M. Salvini mène en Italie, nation dont l’unité est relativement   récente et la cohésion fragile, un combat politique de réconciliation nationale. Mais il s’agit, par capillarité en quelque sorte, de refiler le mistigri de l‘extrémisme aux alliés européens de la Ligue et donc, chacun l’aura compris, au RN.  Infox et intox dont, ne doutons pas assure Bruno Gollnisch, nous serons abreuvées d’ici le 26 mai. A  fortiori au moment ou les sondages les moins favorables prévoient que le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL)  pourrait passer de la huitième à la  troisième place au parlement européen avec plus d’une soixantaine d’élus…

    https://gollnisch.com/2019/05/06/ca-mitraille-ca-eclabousse/