Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 950

  • Libertés, libertés chéries ou la macronie?

    liberte-expression-300x200.jpgLe but premier de la généralisation des radars sur nos routes est bien connu: le racket des automobilistes. Christophe Castaner, interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV mardi dernier a réaffirmé que les radars sauvaient des vies et s’est félicité de la baisse de la mortalité sur les routes; des résultats qualifiés avant lui d’«historiques» par le Premier ministre Édouard Philippe, pour légitimer implicitement le passage au 80 km/h. Mais M. Castaner n’est pas à une contradiction près, que les internautes n’ont pas manqué de souligner, lorsqu’il a indiqué que concernant  les radars qui ont été neutralisés ( environ 60% du parc) depuis le début du mouvement des GJ, les infractions relevées avaient augmenté de 268 %. Or, les statistiques rendues publiques par la sécurité routière indiquent une baisse tangible du nombre des tués entre le mois de novembre 2017 et le mois de novembre 2018 (-1,8%) et une baisse encore plus sensible des accidents corporels (- 4,7%). Une confirmation de ce phénomène a été enregistrée en décembre: avec un nombre de radars hors service encore plus important que le mois précédent, la mortalité et les accidents corporels ont de nouveau régresséNous citions de notre côté sur notre blogue ce constat émis par le Conseil national sur la Sécurité routière (CNSR) qui estimait comme M. Castaner aujourd’hui que la généralisation des radars automatiques et des contrôles avait entraîné ces dernières années une baisse sensible du nombre de tués dans des accidents mortels ou la vitesse excessive était en cause. Or, les causes principales des accidents mortels, outre la minorité (incompressible) d’automobilistes irresponsables et criminels décidés à ne pas respecter les règles, et qui ne seront jamais freinés par la peur du gendarme, sont le non-respect des distances de sécurité, l’utilisation du téléphone portable au volant, la conduite sous l’emprise de l’alcool, de psychotropes, de stupéfiants et les portions de routes accidentogènes qui ne vont pas en diminuant du fait des défaillances inquiétantes, dans certains secteurs, du bon entretien du réseau…

    De défaillances, mais de celles d’une certaine justice  il était aussi question avec le verdict du tribunal correctionnel de Paris rendu le 31 janvier contre l’ex présidente du Syndicat de la Magistrature (SM)Françoise Martres. Elle était poursuivie pour injures par une quinzaine de parties civiles (Patrick Balkany,  Dieudonné,  Robert Ménard, Nadine Morano, Éric Woerth, le RN…) qui avaient été insultées sur le «mur des cons» trônant dans les locaux de ce syndicat d’extrême gauche. Y figurait notamment le général Philippe Schmitt père de Anne-Lorraine. Cette jeune fille de 23 ans avait été poignardée à mort en novembre 2007 dans le RER D en résistant à son violeur, le criminel multirécidiviste d’origine turque Thierry Dève-Oglou.  En décembre, le parquet de Paris avait requis la relaxe de Mme Martres. Jeudi dernier, elle a finalement été condamnée à 500 euros d’amende avec sursis pour injure publique envers le général Schmitt,  ainsi qu’à lui verser 5 000 euros de dommages et intérêts et 10 000 euros au titre des frais de justice,  mais a été relaxée pour tous les autres cas .

    Si l’Afp rappelle qu«’en mars 2014, le FN avait obtenu que Madame Martres, soit mise en examen pour l’infraction d’injure à l’égard du Front National», l’Institut pour la Justice (IPJ) souligne que « pendant le procès, le sociologue  Laurent Mucchielli, venu au secours des magistrats du Syndicat aux blagues potaches, avait carrément justifié l’existence de ce mur pendant le procès.  M. Mucchielli a ainsi expliqué que  le Mur des Cons était destiné à renforcer la cohésion professionnelle au sein d’un local syndical. Il ajoute aussi que  les magistrats étaient bien plus outragés par les politiques. Le  mur des cons  était une façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. »

    « Il semble que ce  sociologue, par ailleurs virtuose de la culture de l’excuse, aurait pu dire plus justement :  le mur des cons était destiné à renforcer l’esprit clanique des membres du syndicat et à attiser leur soif de vengeance contre ceux qui ne pensent pas comme eux. »  Dans ces conditions, « comment faire encore confiance à la justice quand ce procès s’est tenu plus de 5 ans après le découverte du  mur des cons  et qu’il a eu lieu presque en catimini ? Et puis, cette relaxe va laisser planer un doute. Alors même que des magistrats se permettent d’afficher leur haine pour des personnes à cause de leurs idées ou de leurs convictions, comment ne pas penser que certains procès ou certaines poursuites sont directement liés au prise de position politiques des accusés ?» Et l’IPJ de dénoncer «la dérive politique du syndicalisme judiciaire (…) cette forme dévoyée du syndicalisme qui bafoue le devoir de réserve des magistrats et qui met à mal l’impartialité nécessaire à la fonction de juger. Les juges syndiqués seraient-ils exemptés de cette obligation d’impartialité ? NON.»

    Au nom de sa conception de l’impartialité (médiatique),  Emmanuel Macron s’est livré la semaine dernière devant quelques journalistes invités à l‘Elysée à des confidences qui font froid dans le dos. Le journalise du PointEmmanuel Berretta, rapporte cette réflexion présidentielle: « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénuée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »

    Étienne Gernelle a bien évidemment raison quand il constate que M. Macron «envisage sans ciller ce qui ressemble à une nationalisation partielle de la presse (…),  il s’agit tout simplement d’un programme de tutelle (…). Le fantasme macronien de ce service d’information d’État délégué à des journalistes stipendiés à cet effet amusera certainement les amateurs d’histoire soviétique. Le rôle de la Pravda –  vérité , en russe – était aussi de servir de référence aux autres journaux, qui reproduisaient d’ailleurs régulièrement ses éditoriaux… La France n’est, bien sûr, pas l’Union soviétique, mais il faut se souvenir qu’il n’est rien de tel qu’un journaliste pour contrôler d’autres journalistes (…). Difficile, au passage, d’imaginer plus joli cadeau aux complotistes de tout poil, qui pourront alors se targuer de ne pas être membre de ce club officiel de journaux sous tutelle…»

    En fait de complotisme, celui de M. Macron nous l’avons dit, n’a rien à envier à celui de beaucoup de ses amis pusqu’il a réitéré devant ce petit comité le message qu’il entend voir relayer dans les gros médias, à savoir qu’il est «évident que les Gilets jaunes radicalisés ont été  conseillés  par l’étranger.  Les structures autoritaires nous regardent en se marrant, ajoute-t-il. Il ne faut pas se tromper. On est d’une naïveté extraordinaire (…). Nous n’avons pas construit, comme beaucoup de nations autoritaires, les anticorps au Système (sic). Donc, nous, on est des pitres ! La communication officielle ou celle de tous les mouvements traditionnels, elle est très peu active, très peu relayée. Les gens qui sont surinvestis sur les réseaux sont les deux extrêmes. Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C’est Russia Today, Sputnik, etc. Regardez, à partir de décembre, les mouvements sur Internet, ce n’est plus BFM qui est en tête, c’est Russia Today. »

    En fait de verrouillage totalitaire présenté comme un anticorps du Système, la macronie a mise sur pied  sa loi dite anti fake news, dont les relents liberticides ont été parfaitement décryptés par beaucoup d’analyses sérieuses qui n’émanent pas toutes de notre chapelle.  Bruno Gollnisch l’a dit, nous estimons pour notre part  que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion, sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique, mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, des réseaux sociaux, des médias hors les murs, nous l’avons déjà dit, est que si le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge, les grands médias dominants à l’image très dégradée, à ne plus pouvoir taire totalement certaines réalités.

    Comme son confrère du PointBruno Jeudy était aussi reçu pour Paris-Match par M. Macron jeudi. Il cite l’ancien banquier, qui, alors  que le dernier  sondage opinion way replace la liste RN (22%) devant celle de LREM (20%), fulmine contre «la liste de Marine Le Pen dont il juge le bilan lamentable». Outre cette phrase qui ne veut strictement rien dire, c’est  au moment ou il donne son feu vert pour  le retour sur notre sol de 300 djihadistes-français de papiers  qu’Emmanuel Macron essaye encore de faire peur dans les chaumières en évoquant les «40 à 50 000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions» et qui seraient infiltrés au sein des Gilets Jaunes (dont l’Acte XII a démontré la persistance). «Car le mouvement (des GJ) a, dit-il, muté par les réseaux. Une évolution qui l’amène à faire ce constat : Il y a une forme de dévitalisation quasi physiologique de la démocratie. On est dans la dissolution des esprits comme dirait Blum.»

    Non, justement, c’est tout le contraire! La révolte des Gilets jaunes est  celle de compatriotes qui s’activent contre un Système qui a décidé d’éliminer le peuple français souverain. Des Français qui ne veulent pas de la dissolution de notre art de vivre, de notre France charnelle,  de nos solidarités nationales;  des Français qui refusent la dissolution la France par le bas dans l’immigration de peuplement (une des préoccupations majeures des Français comme ne cesse de le répéter Marine), par le haut par notre soumission sans cesse accrue aux lobbies, à la finance internationale, à l’atlantisme à l’européisme bruxellois. Toutes choses que l’enfumage du referendum macroniste annoncé pour solder le Grand débat national (avant, après, le même jour que les élections européennnes du 26 mai?) n’abordera bien évidemment pas.

    https://gollnisch.com/2019/02/04/libertes-libertes-cheries-ou-la-macronie/

  • Sur le financement de l'extrême gauche

    6a00d8341c715453ef022ad3961427200c-320wi.jpgOn apprenait ce 25 janvier que l'Espagne entend inciter les 27 États-Membres de l'Union européenne à l'adoption d'une position commune dans la question du Venezuela. Il s'agirait dès lors d'une pratique plus ambitieuse que celle à laquelle Bruxelles nous a habitués. On doit en effet souligner ici, qu'en général, les États cherchent à y faire prévaloir leurs prérogatives d'une manière beaucoup plus jalouse que ne le croit ou, fait mine de le croire la critique souverainiste. En particulier, pas question de toucher au domaine réservé des bureaucraties diplomatiques. Et, pour s'en assurer le Conseil des États s'est empressé en 2014 de bombarder Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité une Federica Mogherini, alors tenue pour insignifiante.

    Ministre des affaires étrangères espagnol, Josep Borrell, lui-même ancien président du parlement de Strasbourg a cependant tenu à préciser que son pays ne demeurerait pas inactif si un accord unanime européen, indispensable en l'occurrence, n'intervenait pas.

    Comme il l'a reconnu lui-même, la question du Venezuela est considérée à Madrid comme une affaire touchant à la politique intérieure. Soyons plus explicite : personne ne peut ignorer, au-delà des Pyrénées, que l'émergence du parti de gauche radicale Podemos remonte au soutien reçu de Caracas à l'époque de la présidence Chavez (1998-2013). Or, ce lien, est demeuré très fort depuis

    En Espagne en effet le gouvernement socialiste de Sanchez s'est constitué en juin 2018 par une motion de censure contre le ministère Rajoy. Composé des socialistes espagnols du PSOE et de leurs homologues catalans du PSC, il ne dispose aux Cortès que de 84 députés sur 350. Il ne saurait donc se passer d'une certaine neutralité implicite de Podemos.

    Sanchez lui-même se garde donc bien de stigmatiser l'extrême gauche, à la satisfaction symbolique de laquelle au contraire il consent des initiatives qui, pour parler le langage commun de nos adversaires, "ne mangent pas de pain" mais dont l'incidence culturelle et métapolitique ne devrait échapper à personne : refus de prêter serment sur la Bible, projet de transfert des cendres du Caudillo, exhumation des spectres de la guerre civile achevée pourtant en 1939, dénigrement de la Reconquista, etc.

    Diplomate plus subtil qu'on pourrait le croire, Borrell, socialiste moins enragé, entend amener la rupture avec Maduro comme venant de l'Europe et non de la social-démocratie espagnole.

    Semblent visés, en réalité, le soubassement matériel et le financement de l'extrême gauche. Et, en effet, il s'agit d'un problème qui concerne tous les pays d'Europe, si l'on veut bien prendre en compte les sommes considérables dont disposent les réseaux mafieux issus du chavisme, et pas seulement de la gestion de Maduro plus déplorable encore.

    C'est l'ancien président de la Cour suprême de justice du Venezuela, Miguel Ángel Martín Tortabú aujourd'hui en exil à Madrid, qui a donné l'alerte, fin décembre, sur la réalité des finances post-chavistes, la droite espagnole intervenant au Sénat par la voix de Luis Aznar.

    Car des sommes considérables sont en jeu.

    Certes dans la misère du peuple vénézuélien, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Maria Gabriela Chávez, la fille de feu Hugo Chavez, est la personne la plus riche du Venezuela. Sa fortune est évaluée à 4,2 milliards de dollars, dont la majorité est placée sur des comptes bancaires aux États-Unis et en Andorre.

    Dès 2014, on savait que le train de vie des deux filles de Chavez et de l’actuel dictateur Maduro, coûtait au pays quelque 3,6 millions de dollars par jour[1].

    Il ne s'agit pas de situations isolées.

    Les documents provenant du lanceur d’alerte Hervé Falciani ont montré qu’Alejandro Andrade, ministre des Finances à Caracas de 2007 à 2010, disposait d'un compte ouvert auprès de la banque HSBC en Suisse sur lequel il avait déposé 11,2 milliards de dollars[2].

    Outre la vie de pachas de quelques privilégiés de la révolution bolivarienne[3], les sommes colossales volées au peuple vénézuélien servent au financement de l'extrême gauche en Europe, et, à cet égard, il suffit de lire comment ses bénéficiaires et quelques dupes défendent ce régime pour le comprendre.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. El Comercio 
    [2] cf. Daily Mail et L'Express.
    [3] Au Venezuela on les désigne ainsi comme des "bolibourgeois".

    https://www.insolent.fr/page/2/

  • Migrants remis aux gendarmes par des Gilets jaunes : l'auteur de la vidéo jugé pour injure raciste

    Capture.pngEn novembre, un groupe de Gilets jaunes avait remis aux gendarmes six migrants cachés dans la cuve d'un camion arrêté à un barrage dressé par les manifestants. L'individu qui a filmé la scène est accusé d'avoir tenu des propos racistes sur la vidéo.
    L'individu qui a filmé un groupe de Gilets jaunes de Flixecourt, dans la Somme, remettant aux gendarmes six migrants découverts dans la cuve d'un camion, va comparaître devant la justice le 1er mars pour injure publique à caractère raciste, selon le JDD, qui rapporte l'information le 3 février.
    Sur la vidéo de la scène, diffusée sur les réseaux sociaux le 20 novembre, on pouvait entendre divers commentaires attribués à l'auteur de la vidéo, tels que «quelle bande d’enc****», «T’as le sourire, enc****» ou encore «et tout ça, ça va encore être sur nos impôts».
    Le 22 novembre, une enquête pour injure publique à caractère raciste avait été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Amiens. Selon LCI, ce délit est passible d'un an d'emprisonnement.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

  • Education • Si on enlève le paravent du désastre on va découvrir des ruines !

    4238616977.jpg

    Cette vidéo réalisée par Farida Belghoul* à destination des membres du conseil de discipline du rectorat de Versailles réunis contre elle le mardi 15 janvier 2019, met en lumière, parfois de façon crue, la déchéance intellectuelle et morale du système éducatif français. 

    Passée l'introduction, les images et les textes sont terribles, accablants. À voir absolument. LFAR    

    *Farida Belghoul, est enseignante et militante politique. Elle est aussi romancière et réalisatrice. Dans la première moitié des années 1980, elle se fait connaître en tant que militante antiraciste, alors proche de l'extrême gauche. À partir de 2013, au contraire, elle connaît une nouvelle notoriété du fait de son engagement notamment contre la « théorie du genre ». 

    Cagnotte pour les frais de défense de Farida Belghoul :
    https://www.leetchi.com/c/conseil-discipline-farida-belghoul
    Paypal officiel : https://www.paypal.me/fbelghoulOfficiel

    Lien : https://mouvement-jre.com/schiappa-chez-hanouna-belghoul-au-rectorat/

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Contre les « casseurs », la fin justifie-t-elle les moyens ? Interdiction de manifester et fichages abusifs sont à craindre

    loi-anti-casseurs-manifester-fichage-castaner-1200x727-600x364.jpg

    L’interdiction de manifester envisagée par la proposition de loi anti-casseurs et l’information du Canard enchaîné sur de potentiels fichages abusifs de manifestants ordonnés par le parquet, interrogent sur les libertés que s’octroie la Macronie.

    Pour tenter de rester au pouvoir, le haut-fonctionnaire Emmanuel Macron et la Macronie disposent désormais de deux outils.

    Tout d’abord, considérant comme incontournable l’exécution de la feuille de route qui leur a été fixée, c’est à dire la destruction la plus rapide possible de l’État-providence français et l’arrimage définitif à l’ordo-libéralisme allemand, les macronistes considèrent que la fin justifie les moyens. La violence, sans précédent depuis la guerre d’Algérie, des répressions policières et judiciaires contre le mouvement des gilets jaunes en est la traduction. Le bilan des violences physiques est catastrophique, celui des violences judiciaires, même si on en parle peu, ne l’est pas moins.

    Le deuxième outil est la servilité apparente de la justice. Depuis l’élection pour le moins surprenante qui a porté Emmanuel Macron à la présidence, la justice pénale s’est complètement déconsidérée, accordant à la Macronie une impunité choquante et obéissant visiblement aux exigences des places Vendôme et Beauvau. Les milliers d’arrestations dont certaines préventives (!), les poursuites souvent absurdes, les procédures violées, les incriminations fantaisistes et la dureté des peines, semblent montrer que parquets et juges du siège confondus exécutent avec zèle les ordres de l’exécutif. Et naturellement, les organisations syndicales de magistrats sont muettes, ainsi d’ailleurs que les grandes âmes, professeurs de morale, universitaires, signeurs de pétition, docteurs de la gauche culturelle, tous sont atteints d’une sévère extinction de voix.

    Fiché « même lorsque les faits ne sont pas constitués »

    Deux petits exemples très récents témoignent de l’ampleur du mal. Tout d’abord l’information du Canard enchaîné sur les instructions données par la hiérarchie du parquet de Paris à propos des arrestations de manifestants. Il y a d’abord la consigne pour les personnes arrêtées de « maintenir l’inscription au TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires) même lorsque les faits ne sont pas constitués ». Pardon ? Mais cette inscription en dehors de toute justification dans un fichier de police est strictement illégale. Et c’est le parquet de Paris qui l’ordonne ? Manifestement, il n’est pas gêné et insiste pour que ce fichage soit effectué même si les faits sont « ténus ou si une irrégularité de procédure a été constatée ». Ben voyons ! Parce que ça peut toujours servir ?

    Toujours soucieux du respect de la loi, le parquet de Paris poursuit en demandant de « ne lever les gardes à vue que le samedi soir ou le dimanche matin afin que les intéressés ne grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles ». Interrogé, le porte-parole de ce même parquet précise : « Ne laissez pas penser que le parquet de Paris prolonge les gardes à vue des gens qui n’ont rien fait. » Ben si, mon gars, c’est exactement ça. Ce qui est un peu ennuyeux, c’est que dans le Code pénal, ça porte un nom : la séquestration arbitraire. Infraction prévue et réprimée par l’article 224-1 que l’on va se faire un plaisir de citer : « Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. » Deux petites observations : en-deçà de sept jours de détention arbitraire cela cesse d’être un crime pour redevenir un délit (5 ans, 75 000 €). Ensuite ce ne sont pas les policiers qui sont visés mais bien ceux qui donnent des ordres aussi manifestement illégaux, c’est-à-dire le patron du parquet de Paris et les magistrats qui ont relayé ses ordres. Ce qui est quand même assez ennuyeux lorsque l’on lit l’article 432–4 du Code pénal, qui incrimine précisément les atteintes à la liberté individuelle commise par les dépositaires de l’autorité publique, ce que sont les magistrats du parquet. On citera pour la forme l’article 5 de la CEDH qui définit cette liberté individuelle d’aller et venir.

    On va me dire que je pinaille. C’est à tort. Le parquet, autorité de poursuite, a la mission constitutionnelle de veiller au respect de la loi et de saisir la justice si elle est violée. S’il commençait par la violer lui-même, sa légitimité volerait en éclats. On va me dire aussi que les personnes arbitrairement séquestrées pourraient saisir la justice d’une plainte fondée sur les articles du Code pénal cités. Excellente idée ! La plainte devrait être adressée au procureur du tribunal de grande instance de Paris, sous l’autorité duquel ces consignes ont été données. On imagine sa célérité.

    L’interdiction de manifester au menu de la loi anti-casseurs

    Après avoir dit du mal des magistrats du parquet de Paris, retournons nous maintenant vers les parlementaires LREM, qui s’apprêtent à adopter une énième loi anti-casseurs. Ces textes qui abîment jour après jour les libertés publiques dans notre pays. On notera d’ailleurs qu’il s’agit d’un texte proposé par les Républicains (LR) qui méritent un ban pour cette démonstration de leur caractère indécrottable.

    L’ensemble de ce texte est profondément liberticide, mais il y a un article qui sort du lot. Il s’agit de l’article qui donne le pouvoir au préfet d’interdire à des citoyens de manifester pour une durée pouvant aller jusqu’à un mois et éventuellement sur la totalité du territoire national. Un certain nombre d’esprits libres, toutes tendances confondues, se sont élevés contre cet arbitraire qui n’avance même pas masqué. Le droit de manifester est une liberté protégée par la Constitution. Ce pouvoir d’en interdire l’exercice a priori donné au pouvoir exécutif est inconstitutionnel. Il est également inconventionnel car contraire à la Convention européenne des Droits de l’Homme signée par la France. Il peut exister des abus du droit de manifester mais, comme pour la liberté d’expression, le contrôle se fait a posteriori. Ensuite, cette interdiction personnelle de manifester est une sanction et, dans un pays démocratique et civilisé, toute sanction doit être prononcée par un juge. Le fait qu’elle le soit par une autorité exécutive est le critère même de l’arbitraire. Et que l’on ne vienne pas prendre l’exemple des supporters interdits de stade, cela n’a rien à voir avec la liberté constitutionnelle de manifester, mais avec le droit d’aller dans un lieu privé pour une manifestation privée où l’organisateur ne souhaite pas votre présence.

    Juges et parti

    Trois juges sont concernés par ce que l’on peut qualifier de loi scélérate et par son application. Le juge constitutionnel d’abord, à qui elle sera probablement soumise ; le juge administratif ensuite ; et le juge pénal enfin car cette loi comprendra un volet pénal. Le Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, en totale connivence idéologique avec le macronisme, n’y verra probablement aucun inconvénient, comme il l’a fait avec la loi fake news. Le juge administratif, lui, pourra être saisi d’un référé-liberté pour contester une interdiction notifiée par un préfet : je connais parfaitement ces procédures pour les avoir pratiquées et je peux témoigner de la quasi impossibilité pour le simple citoyen de se lancer dans ce genre d’aventure. Ensuite, le juge administratif devra appliquer la loi telle qu’elle est, et donc examiner en urgence la valeur des critères utilisés par le préfet dans un débat contradictoire où l’État sera présent. On peut d’ailleurs craindre une objectivité très relative de ce type de juge, souvent passé par les mêmes écoles que les hommes et les femmes au pouvoir. Enfin, le juge pénal, pour ceux qui auront ignoré l’interdiction (six mois de prison et 7500 € d’amende).

    J’avais récemment au téléphone un ami, électeur fidèle du PS, à qui j’expliquais le caractère très inquiétant de toutes ces dérives, et qui me répondit : « J’ai été sur un rond-point, il n’y avait que des beaufs. Il est normal que l’État se protège contre eux y compris avec ces moyens. Et s’il y a des illégalités comme tu dis, ils n’ont qu’à saisir le juge… » Excellente idée.

    J’ai raccroché.

    Régis de Castelnau

    Texte repris du site Causeur

    https://fr.novopress.info/213473/contre-les-casseurs-la-fin-justifie-t-elle-les-moyens-interdiction-de-manifester-et-fichages-abusifs-sont-a-craindre/

  • Macron, adepte en chef de la théorie du complot

    Macron, adepte en chef de la théorie du complot

    Suite au délire complotiste de Macron au sujet des Gilets jaunes manipulés par la Russie, à la réaction sans complexe de RT et Sputnik, nous relayons cette magistrale démonstration de Frédéric Lordon, (qui nous avait déjà réjouis avec cet article) sur le blog du Monde Diplomatique ! Tout est à lire, c’est remarquable ! Merci à lui! Extrait.

    En général, le spectacle d’une déchéance n’est pas beau à voir, à plus forte raison quand elle est si précoce. Mais disons les choses : ici, c’est franchement drôle. Un peu inquiétant, sans doute (en fait beaucoup), mais drôle. En fait c’est surtout drôle d’imaginer les mâchoires décrochées des chasseurs de complotistes. Parce que Macron en roue libre dans la russosphère, les « gilets jaunes » pilotés depuis le Kremlin, pour n’importe qui, c’est à mourir de rire, mais pour eux, c’est Ganelon, Trafalgar et Blücher réunis. Normalement, on était d’accord : le complotisme, c’était pour les « autres », les « affreux », ceux précisément qui ne croient pas en la raison libérale. Mais comment fait-on si c’est le héros, celui pour qui on a raconté tout ça, qui décompense et se met à courir en chemise de nuit dans les rues ?

    Ici, on rêverait de voir leurs têtes à tous : Jean-Michel Aphatie, Patrick Cohen, Nicolas Demorand, Léa Salamé, Ali Baddou, Sonia Devillers (la chasse au complotisme n’a pas de soldats plus typiques que les demi-habiles de France Inter), mais aussi les inénarrables Décodeurs, les animateurs de France Culture qui n’ont pas cessé d’organiser, gravement concernés, des émissions et des débats publics sur les fake news, de la parlote au kilomètre, de la conférence à rallonge, des régiments d’intellectuels vigilants, à Blois, au Mans, aux Bernardins, à l’Opéra Bastille, bref partout où l’on « pense », et puis aussi les chefferies éditoriales qui s’étaient trouvé cette opportune croisade de substitution pour faire oublier leurs propres abyssales défaillances. Mais le point de tragédie est atteint quand on pense aux malheureux de Conspiracy Watch, à ce pauvre Rudy Reichstadt qui vient de se manger l’équivalent psychique d’un tir de Flashball, qui vit son moment LBD à lui — et comme les autres : en pleine tête.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-adepte-en-chef-de-la-theorie-du-complot/

  • Radars hors-service : en publiant les chiffres, Castaner a dévoilé l’échec des 80km/h et la vocation de pompe à fric des radars

    […]
    En présentant ses vœux à la gendarmerie, le jeudi 10 janvier, l’inénarrable Christophe Castaner s’est décidé à révéler le nombre de radars routiers dégradés en France :

    Près de 60 % [d’entre eux] ont été neutralisés, attaqués, détruits par celles et ceux qui se revendiquent [du mouvement] des Gilets jaunes.

    Depuis lors, ceci a fluctué, mais retenons un chiffre moyen d’à peu près -50 % pour le mois de décembre 2018, car la fête n’a pas duré longtemps : lorsque les dégradations sont légères, comme de simples coups de peinture, les radars peuvent être remis en service immédiatement. Par exemple, même si les 11 radars installés en Haute-Corse avaient été rendus « inopérants parce que vandalisés ou parce que leur vitre a été barbouillée par de la peinture » au mois de décembre, ils étaient presque tous à nouveau fonctionnels début janvier.

    DES RADARS HORS SERVICE QUI MESURENT ENCORE…

    Les radars émettent une micro-onde, parfois dans la bande X (8 à 12 gigahertz), souvent dans la bande Ku (12 à 18 gigahertz) en Europe, ou dans les bandes K (18 à 27 gigahertz) and Ka (27 à 40 gigahertz) aux États-Unis. Ils mesurent l’effet Doppler – le changement de longueur d’onde – et en déduisent la vitesse du véhicule présent dans le faisceau.

    Ces ondes passent à travers la peinture, le plastique, et le carton. Un radar avec un objectif photographique obstrué – par de la peinture, un carton ou une bâche – conserve sa capacité à mesurer la vitesse des véhicules qui le dépassent. Bien sûr, la photo ne peut pas être exploitée et les procès-verbaux ne sont pas dressés.

    Et c’est là que les choses deviennent intéressantes…

    Selon Nice Matin, un boom de 268 % des infractions sur les routes a été capté par des radars pourtant mis hors d’état de verbaliser. Sur le réseau secondaire bidirectionnel, qui est la partie principalement concernée par la nouvelle limite de 80 km/h, ce chiffre est de +248 % selon le ministère, « avec une courbe des dégradations qui a augmenté presqu’à la verticale ».

    UNE BOURDE DE COMMUNICATION

    Apparemment, Christophe Castaner a rendu ces chiffres publics pour prouver que, sans les radars, les affreux Français ne respectent plus les limitations de vitesse et « se mettent en danger ».

    Involontairement, le cancre de l’Hôtel de Beauvau nous révèle donc la donnée-clef qui prouve que l’attribution des limites de vitesse comme cause de la baisse du nombre des décès sur les routes est un mensonge statistique !
    […]

    Nous avons donc -50 % de radars, +268 % d’infractions, -3,4 % de victimes, -27,1 % de blessés et un nombre inchangé de tués !

    En roulant notablement plus vite, en ignorant les radars, les Français ne se sont donc pas « mis en danger ». Conclure le contraire est clairement une ânerie statistique.

    Ce résultat n’est pas étonnant quand on connaît les travaux des spécialistes américains qui rejoignent en tout point ceux de Bertrand Lemennicier en France1. La vitesse ne tue pas. Statistiquement, c’est la variance des vitesses qui est meurtrière : en français, il est bien plus important que les automobilistes observent à peu près les mêmes vitesses, les uns, les autres, plutôt que de rouler lentement. Schématiquement, l’idée est que si, sur un tronçon donné, la moitié des automobilistes roule à 90 km/h et l’autre moitié à 110 km/h, il y aura plus d’accidents que si tout le monde roule à 110 km/h…
    […]

    Comme le rappelle Bertrand Lemennicier, ces « campagnes de sensibilisation [sur les limites de vitesse], qui partent sans doute d’un bon sentiment, sont [donc bien] des opérations de manipulation de l’opinion publique. »

    POMPE À FRIC

    Alors Alexandre Rochatte peut bien nous expliquer le contraire, mais puisqu’ils ne servent définitivement pas à sauver des vies, les radars sont bien des pompes à fric. Et de fait, dans les semaines qui suivirent l’application des 80 km/h, en juillet dernier, ses services avaient bien constaté un doublement du nombre de déclenchements des radars automatiques.

    Les radars servent surtout à lever des amendes pour les finances exsangues d’un État aux abois. Dans le budget de celui-ci pour 2019, l’augmentation prévue des recettes est de 12 % à 1,23 milliard d’euros (en comptant les majorations). Ceci représente une hausse de 50 % par rapport aux chiffres de l’année 2016. Quelle industrie privée française peut s’enorgueillir d’une pareille progression de son chiffre d’affaires ?

    Si les radars devaient vraiment servir à la sécurité, ils seraient installés dans les zones les plus accidentogènes, mais ce n’est bien sûr pas le cas : ils sont placés « sur des sites jugés plus rentables, sur des emplacements plus à même de remplir les caisses de l’État ! »

    En pratique, les contrôles se font dans des lignes droites aux vitesses très limitées, c’est-à-dire là où le racket rapporte le plus. Par exemple, en septembre dernier, les policiers de Montpellier s’étaient installés route de Ganges en début d’après-midi, de 14 h à 16 h. Cette longue ligne droite est limitée à 50 km/h. En seulement deux heures, ils ont flashé 300 véhicules ! La vitesse de ces fous du volant ? Entre 56 et 70 km/h.
    […]

    Contrepoints

    http://www.fdesouche.com/1152317-radars-hors-service-en-publiant-les-chiffres-castaner-a-devoile-lechec-des-80km-h-et-la-vocation-de-pompe-a-fric-des-radars

  • Contre le Pouvoir mondialiste : la Révolution ou le Front Populiste

    47069831_1971713279575609_7331894282514595840_n.jpg

    Bernard Plouvier

    Les Français sont responsables, donc coupables, de ce qui se passe sous nos yeux et à deux niveaux : celui de la triste actualité – où des flics, soldés avec l’argent de nos impôts et de nos taxes, tabassent, voire mutilent des Français qui contestent un pouvoir ignoble – et celui de l’avenir encore plus sombre – puisque la France (et d’autres pays européens) est entrée en une phase de péril civilisationnel.

    Lorsque les racailles des cités de non-droit se lancent dans des émeutes raciales, à coups de mortiers et de « Kala », en plus des cocktails Molotov, nos doux princes n’envoient que des canons à eau et attendent que les voyous se fatiguent, ce qui prend de 5 à 10 jours, durant lesquels des quartiers sont ravagés. Avec nos deniers, l’État répare aussitôt les installations – probablement pour permettre aux canailles de se défouler à nouveau lorsqu’elles « auront leurs nerfs » et voudront détruire encore plus de biens publics et privés – et les assurances paient les dégâts – en augmentant les primes payées par les honnêtes gens.

    Ces trois derniers mois, c’est du « petit-blanc » qui conteste. Alors, nos merveilleux princes déchaînent leurs sbires et l’on éborgne à qui mieux-mieux. On trouve même des médecins pour nous dire qu’une femme âgée atteinte par un éclat de grenade est morte d’un arrêt cardiaque... le médecin que je suis aimerait connaître un seul cas dans le monde animal où l’on ne meurt pas, en définitive, d’un arrêt du cœur. 

    Que le mouvement des Gilets Jaunes soit perverti par des voyous, issus d’une extrême-gauche de fils à papa trotskistes et de nervis soldés par les fonds secrets du ministère de l’Intérieur, tout le monde le sait. Que le motif de la révolte populaire (une énième augmentation des taxes en une époque où les pauvres s’appauvrissent chaque année davantage) ne soit qu’un épiphénomène du cancer social dénommé Économie globale + Immigration invasion, soit ce que les meneurs de ce mouvement ne comprennent pas ou n’osent invoquer, on le sait également.

    Le spectacle indécent d’un Président arrogant, qui méprise les malchanceux et les ratés du système éducatif français qui est effectivement lamentable et inadapté à l’époque actuelle, les minauderies de son épouse qui ferait mieux d’être discrète, les scandales de collaborateurs faisandés (une ministresse flirtant avec le conflit d’intérêt et un psychopathe issu de l’immigration extra-européenne, en attendant l’inévitable révélation d’autres turpitudes) laisse chez les plus calmes un arrière-goût de décadence et fait naître chez les plus agités un désir d’action radicale.

    La Révolution (au sens bestial du terme bien-sûr) peut tenter les fous furieux et les ignorants. Il n’est que de rares exemples de révolution non-violente, peu tueuse et peu destructrice de biens : celle de 1688-89 à Londres et celle de 1830 à Paris, où de riches bourgeois ont soulevé et canalisé la populace pour chasser un monarque au comportement absurde, anachronique, grotesque.

    Il est exact que notre Jeune Président est stricto sensu une « Tête à claques », mais le chasser de façon démocratique serait la meilleure solution, faisant ainsi passer un message clair aux sponsors richissimes qui nous l’ont vendu en moins d’une année de promesses démagogiques, grâce à un cirque médiatique éblouissant.

    Il n’est que trop évident que le groupe des tireurs de ficelles – les gagnants de l’Économie globale et de l’hyperconsommation induite par l’Immigration-invasion – va financer de multiples listes électorales, voire un parti d’opposition anti-macronien, lâchant le Jeunot devenu impopulaire pour avoir abattu ses cartes trop vite et d’une façon maladroite à un point jamais vu dans la Ripoublique. Le but des financiers-entrepreneurs-négociants sera de trouver une alternative au macronisme agonisant, grâce à d’autres pantins plus habiles dans la présentation du brouet mondialiste et globaliste.

    Or, le péril économique et financier sur lequel l’attention est focalisée – car on ne peut en aucun cas en nier le risque à la différence des bobards climatiques – est moins dangereux que le péril civilisationnel.

    L’Europe a exporté sa technologie durant un demi-millénaire, apportant le progrès dans les autres continents, sous-développés, sous-évolués. De nos jours, les canailles financières qui dirigent l’économie mondiale ont jugé bon de détruire l’Europe comme foyer de culture et de progrès technique. À l’évidence, dans cinquante ans au plus et de fait probablement plus vite, les pays d’Europe occidentale et scandinave seront peuplés en majorité d’Extra-Européens et de produit de métissage.

    On conspue les savants qui osent attirer l’attention du public sur les différences de QI (quotients intellectuels) moyens existant entre races différentes, mais le simple regard sur ce qu’étaient l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Asie et l’Océanie au début du XIXesiècle ou sur l’Amérique précolombienne et sur ce que ces continents sont devenus une fois européanisés aux plans technique et culturel permet d’appréhender le risque majeur qu’une substitution de peuplement ferait à l’Europe, mais aussi à l’ensemble de la planète.

    Macron, c’est non seulement le Président des riches – comme cela fut le cas de tous  les Présidents de notre France depuis 1969. C’est aussi et surtout le Président de l’Immigration-invasion, initiée par le décret Giscard-Chirac de 1976.

    Ou le peuple de France prend conscience de cela ou il va disparaître en tant que tel. Une Révolution, si elle amuse les abrutis et les ambitieux, si elle libère les instincts meurtriers et destructeurs, est toujours décevante. L’unique leçon à tirer des années 1789, 1917 ou 1979 (le début des stupidités iraniennes) est de préférer la méthode démocratique : on renverse un mauvais système par l’élection de véritables gestionnaires du Bien commun.

    L’alternative est simple : ou bien l’on s’achemine un peu plus vers la fin de notre Europe, civilisatrice car peuplée d’Européens de souche, ou bien l’on porte démocratiquement au pouvoir un Bloc Populiste, formé d’honnêtes gens, dirigés par un chef dévoué à sa Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/03/contre-le-pouvoir-mondialiste-la-revolution-ou-le-front-popu-6126001.html

  • Ni de droite, ni de gauche ? Mon oeil !

    Les masques tombent à la République en marche !

    Emmanuel Macron est en train d’opérer un virage à gauche après le 11 ème samedi de manifestation des Gilets jaunes.

    La majorité-godillots, qui le soutient servilement depuis 20 mois, l’a bien senti et vient de lâcher les chevaux du gauchisme.

    Chassez le naturel, il revient au galop !

    Les députés majoritaires de la République en marche ont même doublé l’exécutif sur la gauche en vidant de sa substance tout le projet de loi anti-casseurs.

    Il faut reconnaitre que le projet de loi portait l’estampille de la droite puisqu’il émanait du Sénat où Bruno Retailleau l’avait rédigé après les violences de la manifestation du 1 mai 2018. Ce projet de loi reprenait la plupart des mesures qui avaient été mises en place pour lutter contre les hooligans dans les stades de football. Ces mesures avaient été très efficaces et la violence a été par exemple totalement éradiquée au Parc des Princes.

    L’exécutif, excédé par la répétition des violences en marge des manifestations de Gilets jaunes, avait repris à son compte le projet. Mais c’était compter sans l’idéologie de laxisme des anciens députés du Parti socialiste tapis dans la majorité présidentielle.

    ni-de-gauche-ni-de-droite-mon-oeil.jpg

    La commission des lois a consciencieusement (et idéologiquement) détricoté le projet du Sénat pour au final aboutir à une coquille quasiment vide.

    Voici les mesures qui ont été annulées par la majorité :

    La loi prévoyait de donner aux préfets un certain nombre de moyens :

    • Pouvoir interdire de manifester à un certain nombre de personnes par création d’un fichier,
    • Avoir le droit de convoquer des manifestants réputés dangereux pendant les manifestations,
    • Droit de contrôler des personnes en amont des manifestations,
    • Autorisation de créer une zone autour des manifestations dans laquelle les fouilles et palpations seraient autorisées,

    La commission des lois a refusé la création d’un fichier dédié aux manifestants violents et a rejeté les autres propositions.

    La loi créait un délit de dissimulation volontaire du visage mais les députés ont vidé cette mesure de son efficacité en éliminant les casques et en conditionnant la mesure à la preuve que la personne concernée avait bien l’intention de participer à une action violente ! Autant dire tuer cette mesure !

    La loi prévoyait également d’instituer une responsabilité pénale financière collective des casseurs (principe du casseur-payeur). Là encore les députés ont refusé la notion de collectivité en limitant la mesure aux seules personnes dont il serait prouvé qu’elles ont participé directement à la casse visée.

    Un laxisme de plus en plus insupportable pour les Français

    Sur Twitter, un sondage du Figaro a pourtant montré que les Français approuvaient nettement les mesures initiales de la loi anti-casseurs :

    Je suis persuadé que comme moi, beaucoup de Français, ont le sentiment exaspérant que l’objectif des lois n’est plus de protéger les Français honnêtes mais plutôt de favoriser les minorités ou de protéger les délinquants ! On peut même se demander si les délinquants ne sont pas désormais considérés par la gauche comme une minorité à traiter avec complaisance.

    La conclusion s’impose : contrairement à ce qu’Emmanuel Macron clame et que beaucoup d’observateurs politiques prétendent :

    Le clivage droite – gauche est une réalité !

    Et la gauche reste bien prisonnière de son idéologie de victimisation des délinquants et de culture de l’excuse. Sous couvert de défense des libertés, la gauche ne fait que protéger les délinquants, qui eux violent délibérément ces mêmes libertés. Donc plus que jamais, clamons :

    A droite, fièrement !

    http://www.a-droite-fierement.fr/ni-de-droite-ni-de-gauche-mon-oeil-2/

  • La défiance envers les médias est logique !, par Guillaume de Thieulloy

    medias.jpg

    Le 32e baromètre de la confiance dans les médias, réalisé par le groupe Kantar, et publié en pleine crise des gilets jaunes, est révélateur de la défiance des Français à l’égard des médias.

    En particulier, la télévision atteint un plus-bas historique : seuls 38 % des Français estiment que les événements se déroulent réellement comme la télévision les raconte.

    La radio (50 %) et la presse écrite (44 %) s’en sortent un peu mieux, mais sont, elles aussi, en chute libre.

    Il est remarquable qu’internet ne profite pas de cette chute des médias dominants : seuls 25 % des Français font confiance à la toile (bien loin du plus haut de 2015, où 39 % lui faisaient confiance). Les campagnes « an­ti fake news » ont fait le travail !

    Personne ne peut se réjouir de cette perte de confiance dans les médias, car elle n’est que le reflet d’une perte de confiance générale dans la société.

    La France est de moins en moins une société ; elle est de moins en moins une nation. Et cet individualisme ou ce communautarisme montants se traduisent par la méfiance envers tout ce qui n’est pas proche et connu.

    Mais personne ne peut non plus s’étonner de ces résultats.

    D’abord, cette destruction méthodique de la sociabilité est le résultat d’une politique délibérée. À force de prétendre, avec la déclaration des droits de l’homme, qu’il n’y a rien entre l’individu et l’État, nous sommes parvenus au résultat brillant d’une société à la fois atomisée et collectiviste.

    Atomisée, dans la mesure où l’individualisme triomphe, où le clanisme progresse partout (appuyé d’ailleurs sur le clientélisme électoral).

    Collectiviste dans la mesure où nous abandonnons une part de plus en plus grande de nos revenus à l’État pour en attendre la santé, l’éducation, le logement, bref tout ce qui est nécessaire ou superflu pour nos vies !

    Comme si, grands enfants que nous sommes, nous étions incapables de choisir une assurance pour nous soigner ou une école pour nos enfants.

    Mais il est vrai que, pour un pouvoir à la légitimité fragile, la liberté est un cauchemar.

    Ces résultats sont cependant aussi la conséquence de choix législatifs, financiers et éditoriaux catastrophiques.

    Législativement, il est à peu près interdit de dire la vérité sur la plupart des sujets importants pour la vie publique. M. Macron, avec sa loi sur les « infox », a mis la dernière main à cet arsenal répressif (pour le moment, car l’imagination en matière de lois liberticides est infinie !).

    Mais il y a peut-être plus grave. Au nom du pluralisme, les médias sont archi-subventionnés.

    Cela a deux conséquences majeures. D’abord, une vassalisation des journaux et des journalistes. Mais aussi une distorsion de concurrence entre les médias du « Système » et les autres.

    Or, les uns comme les autres ne sont jamais que des médias d’opinion : c’est en fonction de nos options intellectuelles et politiques que nous traitons telle actualité sous tel angle.

    Que « Le Monde » ne parle pour ainsi dire jamais d’immigration – si ce n’est pour dénoncer les fameuses fausses nouvelles sur le sujet, naturellement ! – signifie seulement que l’idéologie dominante au « Monde » exige que cette réalité ne soit présentée que sous un aspect positif. Comme on peut difficilement se réjouir tous les jours que tout aille bien sur le front de l’immigration et de l’intégration, nos éminents confrères n’en parlent tout simplement pas.

    La seule façon pour que les Français reprennent confiance dans les médias consiste à libérer la presse du carcan législatif, de l’épée de Damoclès judiciaire et des subventions publiques. Mais nous pouvons être certains que nos excellents dirigeants vont faire l’exact opposé !

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/