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lobby - Page 966

  • « La décision locale est délégitimée, le lien social n’est plus tissé. »

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    Rencontre avec un élu local qui cherche à animer son territoire en défendant une véritable proximité entre les décideurs, les relais et les habitants. 

    Vincent You, quels sont vos mandats locaux ?

    Je suis directeur d’hôpital dans le nord de la Charente, à Confolens, c’est-à-dire un hôpital de proximité avec un Ehpad. C’est important parce que beaucoup de mes convictions opérationnelles, je me les forge dans cet exercice. C’est un hôpital de 300 personnes. Je suis adjoint au maire d’Angoulême depuis 2014, en charge des finances et depuis peu du civisme et de l’engagement citoyen, et je suis vice-président du Grand Angoulême en charge de l’urbanisme et de la stratégie agricole. J’ai des journées très différentes et c’est ça qui est passionnant.

    Vous êtes l’inventeur de la clause Molière, qui vise à empêcher la venue des travailleurs détachés dans le secteur du BTP et qui a fait couler beaucoup d’encre.

    C’est en tant que directeur d’hôpital que j’y ai été amené. J’étais missionné pour reconstruire un hôpital dans la ruralité charentaise et je voulais que cet appel d’offres, qui engageait une dépense publique, avec quinze millions d’euros à la clé, bénéficie à l’emploi local. Je construis l’appel d’offres en zigzaguant au milieu du code des marchés pour que cela profite aux entreprises locales, ce que j’ai fait, et j’ai eu une surprise : entre le marché, son attribution, le choix des entreprises et le chantier, je me suis rendu compte que bon nombre d’entreprises allaient chercher des travailleurs détachés et que cela ne profitait que marginalement aux habitants, aux jeunes du coin. Quand ensuite j’ai dû rénover un Ehpad, avec un autre appel d’offres, j’ai voulu éviter le recours massif aux travailleurs détachés. Il faut bien se rendre compte que je gère l’argent de la Sécurité sociale et qu’avec les travailleurs détachés, cet argent va bénéficier aux entreprises qui payent ailleurs cette sécurité sociale, ce qui est délirant ! Je me suis rappelé qu’à Angoulême j’avais passé un marché “alimentation + pédagogie” : j’achetais des légumes à des agriculteurs qui acceptaient de recevoir sur leurs fermes les classes d’Angoulême. Avec ça, l’Espagnol était un peu trop cher, avec un trajet prohibitif ! et nous avons pu acheter local. Les professionnels du BTP, avec qui j’ai travaillé pour chercher une solution adaptée à leur secteur, m’ont dit que les conditions de travail était le problème majeur : on ne sait pas si les Polonais ou les Roumains comprennent les normes imposées. Nous avons donc mis en forme, avec des amis juristes, ce qui est devenu la clause Molière et qui a été au départ extrêmement bien accueillie : tous les élus locaux, quelle que soit leur couleur politique, espèrent des retombées locales. Elle s’est étendue tranquillement de ville en ville et de régions en régions (la Normandie, par exemple, l’a votée à l’unanimité moins une voix).

    Cette clause n’est pas une clause de préférence nationale mais une clause de préférence locale, en fait.

    De préférence francophone, plutôt. Si l’entreprise angoumoisine va chercher des gens qui parlent très bien français et qui veulent s’installer en France, la clause Molière n’empêche rien. Elle permet d’éviter l’absurde. Les opposants faisaient valoir qu’il y aurait bientôt une clause Shakespeare ou une clause Vaclav Havel, etc. : mais à y bien réfléchir, c’est normal qu’il y ait des clauses protectrices. Benoit Hamon a dit que c’était une clause Tartuffe parce que nos pères ont accueilli des Italiens, des Espagnols, des Marocains, etc., qui se sont installés en France : mais ça n’a rien à voir ! Bien sûr des travailleurs étrangers sont venus en masse et ont fini par apprendre la langue. Mais aujourd’hui le fonctionnement est totalement différent : les travailleurs détachés viennent trois semaines ou trois mois, et ils repartent chez eux avec un petit pactole. Il n’y a aucune démarche d’intégration ou d’assimilation à la société française – et je ne leur en veux pas : pour eux, c’est une occasion magnifique. C’est donc une clause de préférence francophone et aussi de respect des ouvriers : on a perdu énormément d’emplois industriels, comment accepter que dans un secteur non délocalisable les marchés se gagnent avec un low cost fondé sur la délocalisation administrative des emplois, au détriment du tissu local ?

    Mais alors, pourquoi la polémique ?

    La première étape de la clause Molière, c’est d’abord la « révolte » d’un petit élu local qui, dans son cadre professionnel, tente une expérience bien accueillie par les autres élus. C’est ensuite devenu une polémique quand Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez ont voulu se l’approprier : avec des grands leaders visibles, la gauche n’a pas voulu suivre et la presse a expliqué que c’était de la discrimination. Alors que la gauche locale, jusqu’alors, se contentait de s’abstenir au moment des votes : c’était compliqué, pour elle, de voter contre une mesure qui améliorait le sort des ouvriers… Au final, la clause Molière version Wauquiez, qui l’avait durcie, a été annulée mais la clause Molière version Retailleau a été validée par le Conseil d’État. La mienne était plus proche de celle de Retailleau, qui l’a un peu améliorée. Donc, aujourd’hui, tout élu local qui veut éviter la prolifération du travail détaché peut utiliser une clause parfaitement licite. Si les élus n’en veulent pas, c’est un choix politique, qu’ils doivent assumer.

    Cette absurdité d’une action locale bénéfique qui rencontre, en devenant un sujet national, des oppositions purement idéologiques, l’avez-vous rencontrée par ailleurs ?

    Pas de manière aussi palpable : on ne crée pas tous les jours une solution d’envergure nationale ! Ce qui me marque, plutôt, c’est que les élus locaux sont très dépendants de l’approche juridique de leurs services, qui leur conseillent toujours d’être très prudents. Cette angoisse de la prise de risque juridique paralyse beaucoup d’initiatives. Tout le monde, ici et là, a de bonnes idées, aimerait les tester et les raconter, mais les analyses amont ont tendance à étouffer dans l’œuf les expériences. Mais le plus gros problème, et c’est mon expérience d’élu et de directeur de petit hôpital, c’est la foi qu’on met dans le gigantisme administratif : en changeant d’échelle, en mutualisant, on arriverait comme par miracle à résoudre tous les problèmes locaux. Mais c’est plutôt l’inverse. Je vois des marchés qui regroupent de nombreux acteurs hospitaliers et qui, en définitive, ne sont pas plus bénéfiques et même, avec l’échelle territoriale très vaste qu’ils supposent, arrivent à tuer les petites entreprises qui ne peuvent pas répondre localement, faute de taille critique. Il n’y a donc pas toujours des gains et il y a une casse économique importante. C’est d’autant plus problématique que les entreprises locales ont intérêt à bien travailler pour avoir d’autres marchés plus tard. Les grandes entreprises de passage se moquent assez souvent de savoir comment va vivre le bâtiment qu’elles livrent, elles ne seront plus là s’il y a un problème. À l’échelle du Grand Angoulême, nous sommes passés de seize à trente-huit communes (ce qui n’est pas énorme, certaines communautés en regroupent cent). On délégitime les maires ruraux. Si la moitié d’entre eux veut arrêter, c’est à cause de ça plus que des difficultés de gestion ou du manque d’argent public. Le maire est encore celui qui gère les problèmes quotidiens des habitants mais il n’a plus les clés… On ne sait plus quels sont les contours, quelles sont les responsabilités. Les politiques successives nous imposent de passer du modèle communes – départements – nation au modèle agglomérations – régions – Europe mais ce n’est pas rentré dans la réalité des citoyens français. Le maire, dernier élu respecté des Français, est délégitimé – sans qu’il y ait, là non plus, de gains économiques : on tue la commune et son petit périmètre, avec ses élus qui sont quasiment bénévoles et qui gèrent tout en direct, à l’économie, pour créer des services avec des périmètres élargis qui obligent à embaucher des techniciens. En transférant les compétences communales aux services, on améliore sans doute l’ingénierie en renonçant à la proximité de gestion. Et avec treize départements, la Région est un échelon désormais très éloigné…

    Votre côté expérimentateur, c’est aussi d’avoir développé la méthode Montessori dans votre Ehpad – autre test local ?

    Nous ne sommes pas les seuls. Mais justement, Montessori, c’est « aide-moi à faire seul. » Tout le système des maisons de retraite est construit sur la mesure de la dépendance des gens accueillis. On oublie que les personnes âgées, si elles ont des fragilités, gardent des capacités. Montessori consiste à maintenir ces capacités pour les faire vivre. Participer à la vie sociale nous constitue en tant qu’être humain. Maintenant, les résidents ont un rôle social, participent à la vie commune et voient leurs capacités reconnues et utilisées. Avec Montessori, en ritualisant certains gestes, la mémoire procédurale du résident, même très atteint par Alzheimer, peut reproduire ces gestes et continuer à participer à la vie collective. Montessori, au-delà de la marque, c’est du bon sens : respecter la personne humaine dans sa vieillesse, lui donner une place qui corresponde à ses passions, à son histoire et à ce qu’elle peut encore faire. Les premiers résultats de l’expérience sont très positifs : les consommations de psychotropes ont diminué d’un tiers, sans que cela ait été un objectif, et les équipes sont mobilisées parce que le projet a du sens. Et les personnes âgées retrouvent de l’initiative à un point inimaginable. Chez nous, elles ont organisé, toutes seules, au mois de septembre, un rallye auto ! Pour retourner sur les lieux où elles avaient grandi. Ce n’est pas nous qui pouvions l’imaginer, ni imaginer l’aide qui leur a été apportée, et ça n’a été possible que parce que nous leur avons donné les clés de la maison.

    Une vraie parabole par rapport à ce que vous racontiez de ces échelons toujours plus vastes et plus lointains…

    La centralisation va tuer la créativité locale. Les bonnes recettes parisiennes ne sont pas généralisables. Et avec la disparition de la taxe d’habitation, le maire n’a plus la main sur les recettes locales, l’habitant ne contribue plus aux services mis en place dans sa commune, il n’y a plus de lien entre le citoyen et le décideur. C’est aujourd’hui compensé financièrement mais, sur le fond, la décision locale est délégitimée, le lien social n’est plus tissé. 

    Propos recueillis par Philippe Mesnard
    le 21 novembre

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Edition Spéciale : Strasbourg frappée par le terrorisme – Journal du mercredi 12 décembre 2018

    Alors que la menace semblait de plus en plus dépassée pour la France, le symbolique marché de Noël de la Capitale alsacienne a été attaqué par Chérif Chekatt, un multirécidiviste fiché S. Au moins 3 morts et plus d’une douzaine de blessés sont à déplorer. Pour comprendre cette nouvelle attaque, nous sommes en compagnie du criminologue Xavier Raufer.

    Le terrorisme s’invite une nouvelle fois en France.

    – Le marché de Noël de Strasbourg pris pour cible

    – Chérif Chekatt : un terroriste hybride comme les autres

    – L’actualité en bref

  • Terrorisme(s): arrêtons de reculer

    JEANNE-1-300x263.jpgComment se fait-il que dans  la quasi totalité des cas, les racailles appréhendées pour des  faits de terrorisme, soient décrites spontanément aux journalistes qui interrogent leur  entourage  (plus ou moins lointain)  comme des mecs sans histoire,  sympas,  quoique, parfois,  un peu  rigide sur les valeurs, mais appréciées par tous les gens du  quartier  ou de la cité pour leur gentillesse? « C’est un gars super gentil, pas  quelqu’un qui cherchait les problèmes. Ce n’est pas quelqu’un de borné, qui sait rien de la vie, quelqu’un  de très gentil,   il est cultivé. Il avait un discours assez appuyé sur la religion,  il était assez sévère sur la religion, il ne faut pas le décevoir avec la barbe. Il est comme le grand frère, toujours à apporter de bons conseils,  à délivrer des petites leçons de morale… » C’est en ses termes que Rachid  décrivait lui aussi  hier soir sur l’antenne de Cnews  la personnalité de Chérif Chekatt, 29 ans,  islamiste fiché S depuis 2016, au profil tristement banal de délinquant multirécidiviste radicalisé, un profil hybride « très défavorablement connu » des services de police, en France comme en Allemagne.  Il  est l’auteur présumé de l’attaque par balles hier contre le marché de Noël à Strasbourg, qui a fait trois morts et treize blessés dont huit graves. Originaire du quartier pluriel de Koenigshoffen dans la capitale alsacienne, il est toujours activement recherché au moment ou nous écrivons ces lignes.

    « Face à l’horreur, une seule réponse : l’unité de la Nation » a twitté  le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, tandis que  le niveau  d’Alerte urgence attentat était décrété, ce qui, de facto, alimentant en retour les rumeurs complotistes, devrait entraver les manifestations et rassemblements des gilets jaunes. Invitée ce matin des Quatre vérités sur France 2, Marine Le Pen en a pris acte : « je suppose que si ce niveau d’alerte terroriste est maintenu, il inclut l’interdiction des manifestations. Je ne polémiquerai pas là-dessus, la sécurité du peuple français doit être en cause pour que le Ministère de l’Intérieur prenne cette décision. »

    La présidente du RN a rappelé qu’elle plaidait de longue date « pour la mise en œuvre d’un Parquet national anti-terroriste » sachant que  les « délinquants radicalisés commettent bien souvent ces délits et crimes pour financer le terrorisme. »  Sur le fond, Marine a rappelé son souhait d’une expulsion de notre territoire  des étrangers fichés S – « ce serait autant de moyens supplémentaires qui seraient dégagés pour pouvoir surveiller ceux qui ont la nationalité française ! »- et a pointé  l’inertie, l’angélisme coupable, depuis de longues années, des partis au pouvoir.  « Je ne sais pas par quelle pudeur, qu’est-ce qui explique le fait que dans notre pays on refuse de s’attaquer au fondamentalisme islamiste, qui est une idéologie mortifère, mortelle, qui a fait 250 morts et des centaines de blessés en France depuis six ans (…). Il faut s’attaquer aux organisations islamistes. Le salafisme se propage dans notre pays, il est financé de l’étranger, et même parfois, au moyen d’associations culturelles, cultuelles ou sportives, financé par de l’argent public ! »

    Lors de son passage sur BFMTV , le  maire  socialiste de Strasbourg, Roland Ries, visiblement ému,  ne s’est pas départi  pour autant de cette pudeur en renonçant à appeler  vraiment un chat un chat: «Je ne crois pas que des attaques de ce genre puissent donner raison à ce qu’il convient d’appeler  (?) un terroriste » a-t-il déclaré .  Un terroriste certes, mais pas un terroriste hors-sol, un  terroriste islamiste (la précision qui fâche et qu’il ne faut pas prononcer pour ne pas se couper du vote pluriel?);   une racaille  qui a trouvé sous le badigeon de  l’idéologie salafiste un support et une justification à sa  haine de la France, des impies, des koufars, des infidèles, des croisés… .

    Un terrorisme désormais enkysté dans  le sol français  qui est aussi  le fruit de l’immigration-massive, de l’échec de l’assimilation, du laxisme d’Etat, du masochisme anti-national,  du refus par nos élites d’affirmer  nos valeurs helléno-chrétiennes  et surtout de les défendre sans esprit de recul. Pour ne parler que de lui,  le très européiste maire de Strasbourg  milita en 2015  pour  l’accueil des immigrés clandestins (migrants) lors du tsunami migratoire déclenché par l’ouverture des frontières de l’Allemagne par Angela Merkel. Il  s’était aussi signalé par cette  proclamation qui est restée dans les annales, déclarant « servir des repas halal dans les écoles par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité. » Cette phrase se suffisant à elle-même,  tout autre commentaire serait superflu.

    La présence d’un foyer islamiste radical à Strasbourg est déjà ancienne ont rappelé un certain nombre de commentateurs; des attentats y ont déjà été déjoués  in extremis grâce  à  la vigilance de nos services de renseignements. Ce fut le cas notamment en 2003, bien avant l’émergence de l’Etat Islamique,  avec le démantèlement d’une  cellule qui  devait frapper la  Cathédrale de Strasbourg et commettre un  massacre au Marché de Noël.

    Hier,  c’est  donc  encore le Marché de Noël qui était visé, pour taper au portefeuille un évènement  annuel très important pour l’économie de la ville. Mais aussi bien sûr,  pour s’attaquer symboliquement  à  une fête annonçant pour les Chrétiens  la naissance du Sauveur et pour tous les  Européens, croyants ou non, un moment de réjouissance collective, si ce n’est communautaire,  la victoire de la lumière sur les ténèbres. C’est à quelques mètres du magnifique sapin illuminé dressé au cœur de la ville, que Chérif Chekatt  a entamé son périple sanglant;  sapins  qui comme les crèches chassées de   nos écoles, de nos mairies, de nos  bâtiments administratifs dans les banlieues de la diversité (avec le soutien indirect des laïcards anti-cathos), déclenchent l’animosité des nouveaux arrivants les plus extrémistes   qui se disent heurtés dans leur sensibilité, dans leur foi, par ce type de provocations. 

    Nous assistons ces dernières années de la part des progressistes à des actes de soumission, de dhimmitude,  proprement insupportables affirme  Bruno Gollnisch.  Nous nous en étions fait l’écho ici, à Amiens, l’équipe du maire PS, Gilles Demailly, au nom du  « vivre ensemble» ,  avait   rebaptisé le Marché de Noël  en «Marché d’Hiver ».» Idem pour le Marché de Noël de Bruxelles  rebaptisé Loisirs d’hiver tandis que la Croix rouge dans cette même ville entendait se renommer La rouge, afin de faire disparaître  le mot  croix… Ne nous y trompons  pas, cette éradication sémantique est tout sauf anecdotique. Elle procède d’un terrorisme intellectuel, véhiculé par les lâches  et/ou les  prosélytes  des sociétés ouvertes,   qui ouvre la voie au terrorisme sanglant que nous subissons aujourd’hui.

    https://gollnisch.com/2018/12/12/terrorismes-arretons-de-reculer/

  • Le meilleur remède contre le complotisme, c’est la vérité, même quand elle dérange

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    En ce lendemain d’attentat, un mini-drame dans le grand, une indignation collatérale en marge de la grande ont enflé jusqu’à pénétrer l’hémicycle de l’Assemblée via l’intervention d’un député LREM et à être dénoncés par le ministre de l’Éducation nationale. Parmi les gilets jaunes circulerait une rumeur complotiste : cet attentat, en faisant diversion, tomberait à pic pour le gouvernement, ce qui le rendrait donc suspect.

    Une idée, évidemment, farfelue – les islamistes n’ont pas attendu les gilets jaunes pour commettre des attentats et il n’y a aucune raison que cette gronde les dissuade d’en commettre d’autres. Du reste, si, à court terme, un attentat peut sembler servir le gouvernement, à moyen, il fait aussi montre de son impéritie – et une surréaction, de l’autre côté, qui ne l’est pas moins : la situation est grave et puisque cette thèse ne tient pas debout, était-il utile de s’abaisser à en parler, de perdre son temps et sa salive à se draper dans sa dignité pour la dénoncer ?

    La vérité est que si cette accusation doit susciter une réaction, c’est la réflexion.

    D’abord, comment en est-on arrivé là ? Comment la relation de confiance entre les gouvernants et les gouvernés, mais aussi les informants et les informés – pour parler chic -, a-t-elle été abîmée jusqu’à rendre crédibles, auprès de toute une partie de la population, ces échafaudages improbables ? Au-delà de l’irrationnelle frustration de voir ce vaste mouvement trouver soudain un coup d’arrêt, il y a nécessairement une immense défiance qui s’est installée. Peut-être parce que certains ont le sentiment d’avoir été trop longtemps roulés dans la farine. Manipulés. Pris pour des abrutis auxquels on a fait le coup du mépris.

    C’est le syndrome du cocu – le jaune leur va si bien – qui, à la longue, devient paranoïaque et soupçonne sa dulcinée de le tromper dès qu’elle passe le pas de la porte, même pour aller chercher le pain. C’est Georges Dandin dont la femme, lorsqu’elle est accusée, pousse de grands cris d’indignation et invoque sa vertu outragée, alors qu’il n’est pourtant pas si crétin.

    Comment y remédier, ensuite ? Mais pas à pas, avec patience et humilité, en reconnaissant ses torts et en s’amendant. La confiance ne s’impose pas, elle se mérite et se (re)conquiert. La rumeur sur les réseaux sociaux est à la presse ce que le rebouteux est au médecin : c’est quand on ne croit plus à l’autre que l’on place sa foi dans l’un. Pour retrouver sa clientèle et damer le pion du charlatan, l’homme de l’art n’a d’autre choix que d’en finir avec ses diagnostics désastreux et ses traitements sans effet.

    Ce gouvernement l’a-t-il compris ? Rien n’est moins sûr. Lorsque Emmanuel Macron dit qu’il faut oser parler d’immigration alors qu’il vient, en catimini, de signer par procuration le pacte de Marrakech qui suscite tant d’inquiétude, il ressemble au mari volage qui de retour, le soir, de sa garçonnière promet à sa femme, en lui tapotant la main, qu’il n’éludera pas le sujet si important de la fidélité. Le gilet jaune fait mentir Serge Lama, dont il apprécie pourtant sûrement le talent : cocu, mais pas content.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/le-meilleur-remede-contre-le-complotisme-cest-la-verite-meme-quand-elle-derange/

  • Voilà pourquoi le système LREM veut susciter une liste gilets jaunes aux européennes

    Voilà pourquoi le système LREM veut susciter une liste gilets jaunes aux européennes

    La vraie récupération des gilets jaunes ne vient de là où tout le monde croitComme l’a très bien expliqué Minute, Emmanuel Macron veut une liste aux européennes pour permettre à LREM de finir en tête le 26 mai et affaiblir son principal adversaire qui est le RN. Sans liste de gilets jaunes, le RN finit en tête à 24% et DLF réussit à se hisser à 8%, soit 32% à eux deux.

    La preuve à travers ce nouveau sondage sans liste gilets jaunes :

     

    Le député LREM Bruno Bonnell ne cache même plus ses intentions :

    Dans la majorité, certains en viennent presque à souhaiter cette liste gilets jaunes, comme Bruno Bonnell, député LREM du Rhône. “On assiste à la naissance de notre véritable opposition : c’est le “Front insoumis” ! S’ils trouvent des leaders et qu’ils se structurent, ils vont absorber le RN et LFI, pronostique-t-il.

    Le système veut même recycler Bernard Tapie pour mener cette opération :

    Pour nourrir cette grande ambition, Christophe Chalençon raconte déjà avoir trouvé un appui de taille en la personne de… Bernard Tapie !

    Christophe Chalençon, l’un des leaders des gilets jaunes “libres”, a ainsi un projet pour les élections européennes de mai 2019. Son objectif : participer à l’élaboration d’une liste pour “porter la voix de la ruralité et de la province” face à une Bruxelles “inhumaine qui ne s’intéresse qu’à la finance au détriment des peuples”. Cet ancien forgeron aux idées politiques hétéroclites, – très à droite sur son compte Facebook, il a voté Macron aux deux tours en 2017 – entend noyauter la machine européenne pour la faire changer de l’intérieur “car il s’agit là du seul moyen de nous faire entendre d’Emmanuel Macron” (…)

    Joint par Marianne, Bernard Tapie confirme : “Il faut que ce mouvement se structure. Sinon, il risque soit de s’essouffler, soit d’être récupéré par un parti politique”. L’ancien ministre de François Mitterrand, qui explique avoir été “profondément touché” par les gilets jaunes, a été plusieurs fois contacté par des manifestants. Il compte “leur offrir à la fois un espace d’organisation et d’expression à travers la Provence, pour leur permettre de proposer une offre politique alternative”, précise-t-il. A une condition cependant : “Qu’ils soient absolument indépendants de toute structure ou de toute personnalité politique.” A partir du 5 janvier, le journal la Provence mettra à leur disposition un feuillet d’une page par semaine, pendant un mois, “et notre rôle s’arrêtera là”, assure Bernard Tapie.

    Pas si sûr… Car s’il se défend de vouloir interférer dans le mouvement, l’actionnaire principal du journal sudiste a déjà parlé du projet à un autre poids lourd de la presse régionale : Jean-Michel Baylet, PDG de La Dépêche et à la tête du syndicat l’Union de la presse en région.

    Et France Info embraye :

    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel
     

    Ce titre est une manipulation du service public qui ne peut et ne doit tromper personne.
    Le système est vraiment prêt à tous les mensonges et toutes les bassesses pour démoraliser les . MLP

     
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    https://www.lesalonbeige.fr/voila-pourquoi-le-systeme-lrem-veut-susciter-une-liste-gilets-jaunes-aux-europeennes/

  • Les « lépreux » donnent la leçon à Macron, la Pologne affiche la croissance la plus rapide de son PIB dans l’UE

    shutterstock_704626399-702x459.jpgSelon Radio Pologne , la ministre des Entreprises et de la Technologie, Jadwiga Emilewicz, s’est exprimée hier après que l’Office central des statistiques (GUS) ait révélé une croissance de 5,1% de l’économie polonaise pour le troisième trimestre de l’année.

    Le ministre a expliqué que le pays avait « des fondamentaux de croissance stables, avec une consommation intérieure dynamique et des investissements encourageants ».

    L’Office central de la statistique a révisé son estimation du PIB polonais à la mi-novembre de 5,2% à 5,3%. Le bureau a également signalé que l’économie polonaise avait progressé de 4,9% au dernier trimestre de 2017.

    Radio Pologne a indiqué que les « données macroéconomiques » montrent « que la Pologne a l’économie dont la croissance est la plus rapide dans les unions européennes », selon le ministre du gouvernement.

    Source : Voice of Europe

    https://lecrieuropeen.com/2018/12/04/les-lepreux-donnent-la-lecon-a-macron-la-pologne-affiche-la-croissance-la-plus-rapide-de-son-pib-dans-lue/

  • L'immigration, Macron et SOS Racisme

    6a00d8341c715453ef022ad3808687200c-320wi.jpgEmmanuel Macron, ce 10 décembre, dans sa courte allocution de 13 minutes, aura abordé de nombreux sujets, formulé de nombreuses propositions. Changeant légèrement de ton et d'allure, il s'est exprimé dans le style des exposés que l'on appréciait dans ma jeunesse, il y a plus d'un demi-siècle, à l'Institut d'Études politiques rue Saint-Guillaume. À l'époque, cependant, on devait s'en tenir à 10 minutes et construire en deux parties et deux sous-parties.

    Cette prestation comportait donc des longueurs. Elles enrobaient des propos parfois ambigus. On peut se demander s'ils ont été appréciés, dans leur subtilité, par les honnêtes gens qui saucissonnent sur les ronds-points à la veille de l'hiver.

    Comme souvent, venant des bons élèves de la technocratie, on y trouvait du bon et du nouveau. Le bon ne se révélait pas très nouveau, le nouveau ne semble pas très bon non plus. Olivier Dussopt, lui-même, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes public, évalue que les mesures annoncées coûteront à l'État entre 8 et 10 milliards d'euros. "Nous sommes en train de le préciser, de voir aussi comment nous allons le financer", a-t-il déclaré sur BFM TV. Si ce qu'il appelle "financement" ne se fonde pas sur une réduction sans doute supérieure de la dépense publique de l'État central, on entre dans un scénario économiquement catastrophique. On peut le redouter.

    Son propos sur l'immigration ouvre un autre débat.

    La jeune-vieille organisation de provenance trotskiste SOS Racisme mesure, dans ce registre, comme chacun devrait le savoir le degré de conformisme politiquement correct. Son président, heureusement dégagé de ses ennuis judiciaires, peut assumer le rôle du grand prêtre. Il pense que les propos présidentiels "n'augurent rien de bon".

    Voilà au moins qui pourrait constituer, pour certains des plus farouches opposants, un motif de satisfaction.

    "Je veux aussi que nous mettions d'accord la nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde. Que nous abordions la question de l'immigration" a déclaré le chef de l'État, sans plus de précisions.

    Cette allusion d'Emmanuel Macron à l'immigration lors de son allocution pour répondre au mouvement des "gilets jaunes" depuis le 17 novembre prouve, malgré son ambiguïté, au moins que, – dans son esprit, et selon certaines informations dont il dispose, – cette préoccupation existe bel et bien chez les protestataires de base.

    Elle intervient le jour même, ce 10 décembre, où la signature, au nom de la France, du pacte mondial sur les migrations de l’ONU formellement approuvé à Marrakech, provoque de nombreuses protestations de l'opposition, et semble, si l'on en croit les sondages, rejeté par 80 % des Français.

    Inutile de dire que les États-Unis s'y sont opposé, qu'il n'aura aucun effet en Chine ou en Russie, et que l'Europe l'aborde en ordre dispersé, alors même qu'elle paraît comme le seul espace vraiment concerné. Parmi les pays qui s'en sont retirés après l'avoir accepté le 13 juillet, on compte d'ores et déjà l’Autriche, l’Australie, le Chili, la Tchéquie, la République dominicaine, la Hongrie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie.

    Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo ne pouvait pas esquiver son soutien à cette démarche onusienne destinée de façon explicite à faciliter les déplacements transnationaux de la main-d’œuvre. Il a donc publié un communiqué titré "Les immigrés comme boucs émissaires ?"

    Il dit s'étonner que le président de la république ait évoqué l'immigration dans un discours où, toujours selon Sopo, "les questions posées étaient notamment celles de la répartition des richesses et des attentes de la jeunesse lycéenne".

    "Les propos avaient beau être le plus elliptiques possibles, remarque-t-il, chacun comprendra qu'ils n'augurent rien de bon. Que les choses soient claires : toute tentative consistant à jeter les immigrés en pâture des frustrations sociales sera combattue sans relâche par SOS Racisme", menace le redoutable Sopo, se disant "plus que perplexe" sur les termes employés.

    À suivre par conséquent.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Un Pacte mondial pour l'invasion de l'Europe

    En pleine crise des gilets jaunes, Emmanuel Macron s'apprête à adhérer au nom de la France au « pacte mondial » de l'ONU ouvrant grand la voie à de nouvelles migrations. Les 10 et 11 décembre, à Marrakech, Emmanuel Macron entérinera au nom de la France - sans que les Français aient été consultés - le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » des Nations-Unies, qui accélérera considérablement le remplacement des peuples européens.

    De nombreux chefs d'État, conscients du danger que ce texte représente pour leurs pays, se sont dissociés de cette initiative onusienne. Outre les États-Unis, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Croatie, la Bulgarie, l'Autriche, la Suisse, la Belgique, l’Australie et Israël sont sortis de ce piège. En revanche, le couple Merkel-Macron persiste à appuyer le profile président "français" et la chancelière "allemande" restant les deux principaux promoteurs de la mondialisation en Europe.

    Le gouvernement hongrois considère que « ce pacte incitera des millions de personnes à prendre la route ». Loin de le nier, les défenseurs du texte font valoir, comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qu'il constitue « un pas sans précédent pour accroître la coopération internationale » et que « les migrants [à ne pas confondre avec les réfugiés, ndlr] sont un moteur extraordinaire de croissance. »

    Le texte lui-même vise à mettre en place une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration » dont les Français font les frais tous les jours… L'exposé de ses « ambitions et principes directeurs » affirme d'entrée de jeu : « Par le présent Pacte mondial, nous nous engageons objectivement à améliorer la coopération en matière de migration internationale. Les migrations ont toujours fait partie de l'expérience humaine depuis les débuts de l'Histoire, et nous reconnaissons qu'à l'heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d'innovation et de développement durable et qu'une meilleure gouvernance peut permettre d'optimiser ces effets positifs. »

    Les migrations, « partie intégrante de la mondialisation »

    Cette belle collection de poncifs de contre-vérités a le mérite d'indiquer clairement la finalité du texte. Il s’agit de favoriser l'immigration de masse en la présentant sous un aspect édénique. Au chapitre de la « vision commune », on apprend que « les migrations font partie intégrante de la mondialisation, reliant entre elles les sociétés d'une même région et d'une région à l'autre et faisant de nous tous des pays d'origine, de transit et de destination. » Il s'agit donc bien d'effacer les frontières et les appartenances nationales.

    Une large place est également accordée au « développement durable » auquel les migrants; contribuent « aux niveaux local, national, régional et mondial » tout en enrichissant nos sociétés « grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales ». Le texte insiste aussi sur la nécessité d'informer les nouveaux arrivants sur leurs « droits, obligations et possibilités », tout en délivrant aux citoyens des pays d'accueil « des informations objectives, claires et fondées sur des données factuelles au sujet des avantages et des difficultés que présentent les migrations, en vue de démonter les discours trompeurs qui donnent une image négative des migrants » Les États sont ainsi invités à assurer la propagande de l'immigration, et à censurer, ce qui pourrait l'entraver, notamment « en cessant d'allouer des fonds publics ou d'apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse »… Ça va sans dire.

    Cerise sur le loukoum, le Pacte prévoit de « promouvoir le respect mutuel des cultures, des traditions et des coutumes entre les communautés d'accueil et les migrants grâce à l’échange et à la mise en œuvre de pratiques optimales en matière de politiques, programmes et activités d'intégration, y compris en ce qui concerne les moyens de promouvoir l'acceptation de la diversité et de faciliter la cohésion sociale et l'inclusion. » Il ne s agit donc pas de favoriser l’assimilation, mais d'ouvrir les intelligences des populations indigènes, un peu trop engoncées dans leurs coutumes et traditions nationales, aux beautés du multiculturalisme.

    Nous en avons eu une illustration récente, avec l’acquittement, le 21 novembre, d'un immigré bangladais auteur d'un viol sur une adolescente de 15 ans, par ailleurs condamné à deux ans de prison avec sursis pour une agression sexuelle commise sur une autre jeune fille. Son avocate avait fait valoir à l'audience qu'il n'avait pas les « codes culturels » qui lui auraient permis de mesurer la gravité de son acte. Au Bangladesh, les violeurs encourent pourtant la prison à perpétuité. Cet immigré sera tout de même inscrit au fichier des délinquants sexuels voilà qui rassurera sans doute les jeunes Françaises. On n'a guère entendu Marlène Schiappa, ni les militantes féministes, s’exprimer sur cette affaire. Cette décision de justice rappelle l'affaire du réseau de migrants indo-pakistanais qui, en Grande-Bretagne, a pu impunément réduire pendant des années des centaines de jeunes anglaises à l'état d'esclaves sexuelles, sans être empêchés dé nuire par des autorités terrorisées à l'idée d'être accusées de racisme. Faut-il y voir l'un des « avantages de la migration »?

    Alain Hasso monde&vie 6 décembre 2018

  • Le Brésil va renoncer au pacte sur les migrants de Marrakech

    Le Brésil va renoncer au pacte sur les migrants de Marrakech

    Lors de la cérémonie de Marrakech, le Brésil était représenté par son actuel ministre des Affaires étrangères, Aloysio Nunes, favorable à l’accord.

    Mais le futur chef de la diplomatie brésilienne a annoncé que le Brésil se retirera du Pacte mondial pour les migrations, une fois que le président élu Jair Bolsonaro prendra ses fonctions le 1er janvier. Ernesto Araujo, le futur ministre brésilien des Affaires étrangères, a annoncé :

    « Le gouvernement Bolsonaro se dissociera du Pacte mondial pour les migrations qui vient d’être lancé à Marrakech, un instrument qui est inadéquat pour affronter le problème ».

    « L’immigration est bienvenue, mais elle ne doit pas être indiscriminée », « elle doit être au service des intérêts nationaux et de la cohésion de chaque société ». « L’immigration ne doit pas être traitée comme un sujet global, mais en accord avec la réalité et la souveraineté de chaque pays ». 

    Ernesto Araújo
     
    @ernestofaraujo

    2/O Governo Bolsonaro se desassociará do Pacto Global de Migração que está sendo lançado em Marraqueche, um instrumento inadequado para lidar com o problema. A imigração não deve ser tratada como questão global, mas sim de acordo com a realidade e a soberania de cada país. 

    4 833 personnes parlent à ce sujet 

    En Amérique latine, le Chili et la République dominicaine ont effectué la même démarche de retrait.

    Emmanuel Macron peut donc encore y renoncer et annoncer le retrait de la France de ce pacte.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-bresil-va-renoncer-au-pacte-sur-les-migrants-de-marrakech/

  • 2019 en France selon les Rothschild - hypotheses